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« Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley
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Message(#) Sujet: « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley EmptyVen 31 Mar - 23:12

Ashley & Maël
« Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise »
V
oilà déjà quatre mois que Blackman avait imposé sa loi au château. Quatre mois c’était long, c’était une bien trop longue période. Tout le monde se demandait même s’ils allaient réellement s’en sortir un jour. Maël commençait même à se demander si les mangemorts allaient les laisser quitter l’école une fois l’année scolaire terminée. En même temps il y avait bien de quoi se poser des questions non ? Ces psychopathes ne les laissaient même pas passer une après-midi à Pré-au-lard, alors les laisser repartir dans la vie active… C’était peu probable. Vraiment très peu probable même. Il avait d’ailleurs quelques amis coincés dans les cachots. Quelques amis oui, mais surtout une de ses amies proches, Ashley. Depuis maintenant plusieurs années ces deux-là étaient un peu des acolytes. Ils s’entendaient tellement bien, et puis ils s’amusaient toujours quand ils étaient à deux. Ashley adorait emmerder Maël, et inversement. Alors autant vous dire que depuis que Rosenbach avait quitté – contre son gré bien évidemment – la salle commune des serpents, Maël s’ennuyait un peu. Parce qu’Ashley, il l’adorait tout simplement. Même s’il est peut-être un peu trop fier pour se l’avouer. Il ne faisait que la croiser de temps en temps dans les couloirs, ou bien lors des entraînements et matchs de Quidditch. Mais tout ça, c’était très bref. Et, encore une fois, même s’il est peut-être trop fier pour l’avouer, elle lui manquait. Enfin juste un peu quand même hein. Ne vous emballez pas, ne vous enflammez surtout pas. Il avait donc eu cette idée qui lui trottait dans la tête, depuis un bon moment. Et s’il lui rendait visite, tout simplement ? Bon, c’était une idée qui, en soit n’était pas mauvaise. Mais c’était juste tout sauf simple. Leurs cachots étaient toujours gardés par deux mangemorts, alors y accéder sans se faire choper c’était un peu difficile disons. Difficile mais pas impossible ! Alors Maël s’était lancé un défi : il allait aller aux cachots pour voir son amie.

C’était bien beau d’avoir cette idée-là mais maintenant il fallait savoir quelque chose. Comment allait-il s’introduire dans les cachots sans que les mangemorts ne le voit ? Ils rodaient toujours autour des cachots, certainement pour éviter qu’un né-moldu ne s’enfuit ou bien pour justement, éviter qu’un autre élève ne s’introduise dans ces couloirs. Bon, il avait promis à Aniek - et Scorpius il y a quelques mois – qu’il allait se faire discret, pour ne pas attirer l’attention sur lui. Mais il comptait bien y arriver et en toute discrétion en plus. Il allait devoir se montrer malin et rusé, de quoi faire honneur à sa maison. Après les avoir observé pendant quelques semaines, Maël avait remarqué que les deux mangemorts qui étaient souvent dans ce coin-là avaient un gros point faible pour la bonne pâtisserie. Du coup, une idée assez simple lui vint immédiatement à l’esprit. Et s’il s’affichait devant eux, avec des pâtisseries qui auraient malencontreusement été empoisonnées ? C’était une idée à exploiter. Risquée, mais assez facilement faisable. Mais maintenant il lui restait à savoir qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir mettre dans ces pâtisseries pour les empoisonner. Si seulement, il écoutait d’une oreille attentive les cours de potions. Si seulement… C’est pourquoi il avait questionné Scorpius. Un truc simple à préparer qui pourrait es éloigner une heure ou deux. Genre une potion qui les obligerait à rester cloué aux toilettes ? Ça devait bien exister non ? Et son ami avait bien entendu une solution. Il lui avait donné le nom d’une super potion. Alors le Serpentard s’appliqua à préparer cette fameuse potion, mais pour le coup il s’appliquait vraiment. Il lui suffisait de foirer la potion et tout son plan tombait à l’eau. Une fois la préparation terminée, il en s’appliqua à en mettre un peu dans des pâtisseries qu’il avait volé dans la grande salle lors du repas du midi. Pour le coup, oui il appréhendait un peu. Il avait juste un peu peur d’avoir raté la potion, et là, si c’était le cas le voilà dans une jolie merde. Après vous allez me dire, qu’il aurait très bien pu lui rendre visite pendant une de ses corvées… Eh bien oui vous avez totalement raison. Il aurait pu. Mais vous commencez à bien connaître Maël non ? Il ne fait jamais les choses comme il le faut. Il part toujours au plus compliqué, c’était tellement plus amusant. Et au moins, un peu d’adrénaline ça ne fait pas de mal bien au contraire. Il a toujours adoré ça. Dans la Grande Salle il avait également pris quelques autres gâteaux à donner à son amie, des fruits, des sandwichs, il avait même réussi à fourrer dans son sac quelques barres de chocolat qu’il avait cette fois trouvé dans les cuisines. Et puis il lui avait aussi trouvé une couverture chaude, il avait entendu dire que les nés-moldus n’en avait pas vraiment. Et enfin, cerise sur le gâteau il avait mis dans son sac quelques cigarettes. Certes, il galérait lui-même à s’en procurer maintenant. Sans pouvoir sortir, c’était vraiment pas évident.

Vérifiant qu’il n’avait rien oublié, il attrapa son sac et parti à l’aventure. Dans tous les cas, que ça marche ou pas, il allait certainement s’attirer des ennuis. Alors bon. Et devinez quoi ? Son plan avait l’air d’avoir fonctionné. Les Mangemorts avaient été assez bêtes pour demander à Maël de lui donner ses pâtisseries, et à peine croqué un morceau qu’il était parti à toute vitesse. Sûrement aux toilettes les plus proches. Cette image arracha un sourire au jeune homme. Bon, maintenant il n’avait plus une minute à perdre. Il pénétra rapidement dans ce couloir, espérant trouver rapidement son amie. « Ashley ?! » Elle ne savait même pas qu’il était là, elle ne savait pas non plus qu’il avait dans l’idée de venir la voir. Bah oui Maël, tu aurais pu y penser avant tout de même : la prévenir. Et si elle n’était pas revenue de sa corvée ? Merde, il était quelle heure au juste ? Dix-huit heures à peu près, elle devrait sûrement être rentrée alors. Il aperçut au loin, une silhouette familière, il s’en approcha alors doucement pour finir par se rendre compte qu’effectivement, c’était bien elle. « Putain ça doit bien faire cinq minutes que j’te cherche Rosenbach. » lui lança-t-il. La pauvre, elle allait sûrement ne pas s’attendre à le voir là, comme ça devant elle. Tant qu’elle ne lui faisait pas un infarctus lui, ça lui allait.

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Message(#) Sujet: Re: « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley EmptyMar 18 Avr - 15:18

DARK PARADISE

- Maël J. Sullivan -

SANS JOIE, PAS DE MALHEUR


La vie était devenue une routine. Pire que ça : je commençais à m’habituer à ma condition. Habituée oui, mais cela ne voulait pas dire que je l’appréciais.
Les journées défilaient inlassablement. Les corvées s’enchainaient presque avec une sorte de quotidien. Comme lorsque nous avions cours. Nous nous levions, nous nous préparions rapidement et nous allions faire nos habituelles corvées en compagnie de notre binôme – Billie en ce qui me concernait – et nous revenions tard pour manger les restes des privilégiés avant de dormir. Quelque fois je mouvementais mes journées en faisant chier des mangemorts – eux aussi commençaient à avoir l’habitude, et certainement désespéraient-ils du fait qu’aucunes punitions n’arrivaient à me soumettre complètement à leurs règles stupides.
Le soir, parfois nous étudions. Parfois avec Winslow qui tentait de nous apprendre la magie sans baguette, chose dont j’avais beaucoup de mal. Parfois c’était les livres de potions que Burgess nous avait donné en cachette – comme quoi elle n’était pas si horrible que ça.
Oh, mon, dieu. Avais-je fais un semi compliment à ma directrice de maison ? Oh la la, c’était que j’allais vraiment pas bien dans ma tête moi ! Une dépression, possible. Je manquais de vitalité en ce moment. Il faut dire que je ne mangeais pas assez, je ne dormais pas assez, et je me faisais punir minimum tous les deux jours. Sans oublier que j’étais en manque de nicotine. Sérieusement, faut vraiment que j’arrive à retrouver mes planques de clopes dans Poudlard.

Aujourd’hui était un soir comme les autres. « Comme les autres », je détestais cette expression. Dans ma définition, un soir comme les autres c’est moi qui viole le couvre feu pour aller faire la fête à pré-au-lard. Ce n’était pas un soir comme les autres. Ou, disons plutôt que c’était un soir comme les autres dans le merveilleux monde des mangemorts. Les nés moldus rentrant de corvée et attendant de pouvoir manger.
Donc, c’était un soir comme les autres. Je rentrais de corvée. Je fus de corvée de cuisines aujourd’hui, et comme à chaque fois, j’avais réussi à voler discrètement une miche de pain. Sauf que, comme à chaque fois, cette miche de pain n’était pas pour moi. Traitez moi de gentille fille à la bonté inégalée et j’vous trucide. Ce n’était pas de la bonté, simplement du bon sens. J’avais 16 ans, bientôt 17 – enfin si je survivais jusque là – j’étais donc presque une adulte. Et contrairement aux adultes, les enfants avaient besoin de beaucoup plus d’apport nutritif. Oh certes, cette miche de pain n’allait pas apporter tout ce qui manquait dans notre alimentation, mais c’était déjà ça de prit.
Alors je cachais cette miche de pain sous une couette particulière d’une couchette particulière. Celle de Jayden. Si, bien sûr que si j’étais une grande demi sœur horrible. Ne croyez surtout pas que je faisais ça car je l’appréciais. Ce n’était qu’un microbe, légèrement trop collant et ennuyeux. Alors bien sûr que non, je ne l’aimais pas, je lui donnais simplement ce bout de pain car ce n’était qu’un gosse. C’est uniquement pour ça. N’allez pas croire que j’étais gentille.

J’étais épuisée par cette journée. Cela faisait plusieurs jours où je ne dormais approximativement que 4h par nuit, alors j’avais bien hâte de pouvoir m’affaler sur un des lits avec qui je partageais – ou plutôt des lits où j’imposais ma présence – soit avec Sloane soit avec Fursy. Je n’avais pas très envie de faire chier Winslow ce soir.
J’étais tellement fatiguée que je me surpris même à somnoler debout. J’avais l’air d’un zombie, ça, c’était certain. Moi, debout sans raison apparente, les yeux dans le vague, sans chercher à parler ou à me diriger vers la salle de bain ou bien encore vers ma couchette. J’étais tellement dans les vapes qu’à un moment j’ai cru entendre mon prénom. D’une voix un peu trop familière. Mais non, je devais très certainement rêver. Rêver d’un doux monde où il n’y avait pas les mangemorts et où je pouvais faire les 400 coups sans me poser des questions sur les sanctions qui allaient pleuvoir. Ah, l’insouciance de l’époque !

Sauf que je fus vite sorti de ma rêverie. Pour ne pas dire que je fus tirer de mes pensées avec une telle brutalité que mon instinct de survie prit le dessus sur mon bon sens et ma logique – si, bien sûr que si j’avais une logique.
C’est pourquoi, je me suis retournée vivement pour foutre un poing en plein dans le thorax de... Maël. Je venais de frapper le serpentard, sans aucunes raisons apparentes.

« Putain de bordel à cul ! » jurais-je alors d’une voix forte, choquée par ce qui venait de se passer. « Sullivan ! Mais qu’est-ce que tu fous ici ?! On t’a jamais appris à pas faire peur aux gens ? Tu veux mourir c’est ça ? Car là j’ai fortement envie de te tuer putain. »

Oui, j’étais clairement en train de remonter les bretelles à Maël au lieu de m’excuser pour le coup de poing dans le thorax. Oui, bien sûr que oui j’étais logique. Mais malgré tout, malgré la peur qu’avait occasionné la venue de Sullivan, je ne pus réprimer un petit sourire amusé tout en parlant. Sans oublier que mes yeux lançaient des éclairs.
Oui, bien sûr que oui je pouvais sourire et avoir le regard qui tue. Ça s’appelle avoir l’air d’une psychopathe.
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Message(#) Sujet: Re: « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley EmptyMer 26 Avr - 21:45

Ashley & Maël
« Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise »
I
l avait peut-être mis un peu de temps pour ça, mais Maël avait enfin trouvé le moyen de rejoindre les couloirs des nés-moldus sans se faire choper. Oui parce que ces satanés Magemorts gardaient plutôt bien les cachots, sûrement pour justement empêcher les nés-moldus d’en sortir en douce ou bien certainement également pour éviter qu’un autre élève ne rejoigne un de ses amis pour lui faire passer de la nourriture ou je ne sais quoi en douce. En gros pour éviter exactement ce que Maël était sur le point de faire. Trouver un stratagème pour entrer n’avait pas forcément était évident, surtout que les Mangemorts qui montaient la garde n’étaient pas forcément toujours les mêmes. Mais le Serpentard est un garçon têtu et tenace, quand il a une idée en tête je peux vous assurer qu’il était bien difficile de le lui enlever. Il fallait absolument qu’il rejoigne son amie, Ashley. Il voulait savoir comment elle allait, savoir si elle tenait le coup. Parce qu’il la connaissait, lors des entraînements de Quidditch, certes elle faisait comme si tout allait bien mais il se doutait très bien qu’elle n’allait pas si bien que ça au fond. Si elle ne voulait pas e montrer c’était sûrement par fierté. Il le savait parce qu’ils se ressemblaient beaucoup sur ce point-là. Les deux Serpentard avaient tous les deux une grande fierté. Au-delà du fait qu’il voulait savoir comment elle allait, il voulait aussi lui donner un peu à manger, une couverture chaude… Enfin de quoi améliorer un minimum son quotidien. De nombreuses rumeurs circulaient sur les conditions de vie qu’ils avaient en bas, et ça n’avait pas l’air très glorieux. Comment est-ce que c’était possible de les traiter de la sorte ? Penser que les nés-moldus n’étaient pas dignes d’apprendre la magie était une chose, mais les traiter comme des esclaves en était une autre. Ils restaient tous des êtres Humains, qui méritaient d’être traités de manière égale. Franchement, tout ça c’était à gerber. C’était bien triste qu’en 2023 il y ait encore des mentalités pareilles. Non seulement c’était assez triste mais c’était aussi hallucinant…

Son sac était prêt, il y avait tout ce dont il allait avoir besoin et tout ce qu’il comptait donner à son amie. Une fois qu’il réussit à éloigner des gardiens, il entra enfin, cherchant pendant un court instant Ashley. Toujours introuvable celle-là, elle était vraiment pas possible. Et c’est au bout de cinq minutes qu’il crut la voir au loin. Ah bah enfin, il était pas trop tôt se disait-il. Il s’approcha alors d’elle, lui lança une réplique bien nulle et bien pourrie, typique de notre cher Maël Sullivan adoré. La réaction d’Ashley fut assez éloignée de celle escomptée. Elle se retourna vers le jeune homme d’un bon et donna un coup de poing dans le thorax de celui-ci. Aïe, ouch, ça, ça fait mal. Merci Ashley. Et Maël ne s’en cacha d’ailleurs pas. Instinctivement il vint placer une main là où le poing d’Ashley était quelque instant plus tôt, en grimaçant. Puis il lâcha au moins une certaine d’insultes et de jurons à la minute. Si si je vous assure que c’est possible. Si vous ne me croyez pas, imaginez un peu la scène et vous verrez que c’est bel et bien possible. « Putain de bordel à cul ! » Je ne pense pas que tu sois en mesure de jurer Rosenbach. Après tout, c’est Maël qui vient de se faire frapper –par une fille, mais ça oublions-le vite s’il vous plaît. Je vous ai dit tout à l’heure qu’il avait une très grande fierté. – « Sullivan ! Mais qu’est-ce que tu fous ici ?! On t’a jamais appris à pas faire peur aux gens ? Tu veux mourir c’est ça ? Car là j’ai fortement envie de te tuer putain. » Toujours en grimaçant, il détailla son amie du regard. Elle avait maigri, a se voyait à vue d’œil. Et puis elle l’engueulait mais elle souriait en même temps… Un truc bien creepy, typique d’Ashley. Avec elle plus rien ne l’étonnait. Il finit enfin par lâcher un soupir et ôter sa main de sa cage thoracique. « Merde t’es folle ou quoi ? Tu viens de me niquer les côtes ! » lâcha-t-il à son tour. Oui bon, il ne l’avait peut-être pas abordé de la bonne manière, elle était de dos quand il lui a parlé mais bon. Ca ne méritait pas non plus ce coup de poing. Pauvre Maël, pour une fois qu’il ne se montrait pas égoïste et qu’il pensait un peu aux autres voilà comment on le remerciait. Bah moi je peux vous dire qu’il avait retenu la leçon et qu’il allait dorénavant retourner dans son petit égoïsme qui lui était si précieux. « Et ton p’tit sourire trahi ton regard de psychopathe. T’es super heureuse de me voir parce que je t’ai certainement trop manqué. » Un peu prétentieux ? Oui possible, mais il était comme ça tout le temps et avec tout le monde. Elle le connaissait bien, elle devait avoir l’habitude. Mais là il disait surtout ça pour rire, pour la faire un peu rire et pour détendre un peu l’atmosphère. Parce qu’il n’avait pas pour habitude de s’excuser, c’était assez rare avec lui-même s’il avait tort et qu’il s’en rendait compte. Encore et toujours cette saleté histoire de fierté… Le jeune homme balaya du regard les couloirs. Ils étaient sombres, humides et pas très accueillants. Comme quoi les rumeurs avaient l’air de dire vrai, malheureusement. « En tout cas quand tu vas savoir ce que je t’ai amené tu vas carrément tomber amoureuse de moi. Tu vas m’aimer de toutes tes forces. » lui dit-il en souriant en coin, accompagnant ses paroles d'un clin d'oeil. Surtout quand elle allait savoir qu’il lui avait apporté des cigarettes et un briquet. Elle devait galérer à e trouver en ce moment. Quand on était accro à ces merdes, passer une journée ou même quelques heures sans pouvait paraître comme une torture et un supplice, il savait ce que c’était. Alors il ne pouvait que la comprendre.

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Message(#) Sujet: Re: « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley EmptyMer 14 Juin - 17:50

DARK PARADISE

- Maël J. Sullivan -

SANS JOIE, PAS DE MALHEUR


Comme je m’y attendais, Maël ne tarda pas à répliquer. Normal me direz-vous, je venais de le frapper en plein thorax. Alors évidemment qu’il allait se plaindre, et certainement en rajouter des tonnes pour faire pleurer les violons imaginaires de sa petite tête plus-si-bouclée. C’est bien pour ça que lorsqu’il ouvrit sa petite bouche pour répliquer, je levais les yeux au ciel.

« Merde t’es folle ou quoi ? Tu viens de me niquer les côtes ! »
« Pauvre petit chou, tu veux p’t’être un bisou magique ? »

J’avais dis cela sur le ton de l’ironie et de l’amusement. Le tout pour l’emmerder. Limite c’est à se demander à qui était la faute. Je l’avais frappé, donc c’était ma faute, mais au vu de la situation, plus ça allait, et plus le fautif était flou. Après tout, il n’avait qu’à pas se balader dans les cachots s’il ne voulait pas avoir droit à un coup rempli d’amour sur son torse « viril » !
Lorsqu’il reprit la parole, je ne pus m’empêcher de sourire. Un vrai sourire, un sourire franc et large jusqu’à mes deux oreilles. C’était devenu rare ce genre de souvenirs depuis quelques mois, j’avais presque l’impression que j’allais me choper des crampes à mes joues (au truc zigomatiquemachin là j’me souviens plus du nom que cela devrait porter). D’ailleurs j’avais aussi eu l’impression que l’ascension de mon sourire a été laborieuse, à croire que mon visage, durant l’espace de quelques secondes, n’avait plus su comment faire pour sourire. C’était peut-être vrai d’ailleurs.

« Ouais trop, j’étais sur le point de m’ouvrir les veines tellement tu m’as manqué ! » Note-possiblement-inutile : ceci était un mélange d’humour et d’ironie. Evidemment je n’avais pas pour projet de m’ouvrir les veines, cela ferait bien trop plaisir aux mangemorts de pouvoir jeter mon corps dans un caniveau quelconque. Bon, je ne pouvais pas dire que je n’y avais pas pensé, à me suicider. Je commençais franchement à en avoir marre de cette situation et je me dis que le mieux serait encore d’arrêter de souffrir. Sauf que c’était la solution de facilités. Je n’aimais pas la facilité. Et puis, je ne pouvais pas laisser mes parents sans enfants. Après tout, sans moi ils seraient certainement perdus – ouais des fois j’me dis c’est moi le parent et eux les gosses. Ce qui, sur bien des côtés, n’était pas complètement faux.

Maël fit le tour des cachots du regard. Je me demandais bien ce qu’il pouvait bien en penser. Etait-ce comme ce qu’il avait imaginé ? Pire ? Mieux ? Etait-il dégouté, avait-il pitié ? Je ne savais pas, et au final, je ne voulais pas savoir. C’était déjà bien humiliant qu’il voit le milieu de vie où moi et les autres nés moldus sommes obligés de naviguer en silence. Qu’est-ce que je donnerai pour pouvoir me faufiler dans la salle de bain des préfets comme je l’avais fais une fois pour pouvoir profiter de leur bain moussant ? Ou bien encore simplement pouvoir me glisser dans mes draps dans la salle commune de serpentard et avoir des nuits saines ? Je serais presque capable de tuer tiens.

« En tout cas quand tu vas savoir ce que je t’ai amené tu vas carrément tomber amoureuse de moi. Tu vas m’aimer de toutes tes forces. »

J’arque un sourcil dubitatif tout en croisant les bras sur ma poitrine. Tomber amoureuse, carrément ? Il ne fallait pas être devin pour savoir que cela risquait d’être difficile, même pour lui alors que l’on a jouit de quelques parties de jambes en l’air. Néanmoins, je savais que ce n’était que pure plaisanterie. Et que de toute façon, quoiqu’il allait me ramener, j’en serais contente – n’importe quoi serait mieux que le taudis où je dois dormir.

« Si c’est autre chose que de la beuh et de l’alcool tu peux passer ton chemin m’sieur l’serpent, » répliquais-je en prenant une petite voix de bourge, l’air difficile de quelqu’un qui a eu une enfance gâtée.

Je plaisantais à moitié. Là, tout de suite, j’aimerais bien pouvoir me bourrer la gueule et me défoncer. Et je le regretterai amèrement le lendemain car je suis obligée de me lever tôt pour aller faire mes tâches habituelles. Je pouvais difficilement sécher comme je le faisais habituellement lorsque ce n’était que des cours qui m’attendaient et d’éventuelles heures de colle, plutôt que la saleté et le fouet.
Je poussais un soupire avec un nouveau sourire, secouant la tête désespérée par le cas qu’était le serpentard.

« Tu devrais pas prendre de tels risques. Imagine les mangemorts rappliquent ? Tu vas te faire punir. Je survis, » ajoutais-je d’une voix résignée. « Et je survivrai jusqu’à c’qu’enfin je puisse sortir d’ici ! »

L’espoir ? L’optimisme ? Cela ne me ressemblait pas. A vrai dire, c’était à se demander si j’y croyais vraiment. On ne dirait pas. Et je crois bien que je n’y crois vraiment pas. Au fait que je survivrai. Des profs venaient nous donner des rations supplémentaires de nourritures ainsi que des couvertures parfois, nous nous entraidions et nous nous soutenons entre nous, alors nous survivons. Pour combien de temps ? Je n’en savais pas trop.

« D’ailleurs, je vois une autre raison au fait que tu ne devrais pas être là ! » finis-je avec un ton narquois et un demi sourire. « Ta copine pourrait s’faire des idées ! »

Ah bah oui, j’étais au courant. Tout Poudlard était au courant même. Ce n’était pas car nous étions dans les cachots que les rumeurs n’allaient pas jusqu’à nous !
Les bras toujours croisés sur ma poitrine, je pris un air faussement victorieuse de celle qui venait de révéler un énorme secret. « Enorme secret ».
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Message(#) Sujet: Re: « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley « Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise » - Ashley EmptySam 24 Juin - 22:12

Ashley & Maël
« Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise »
A
Ashley et Maël, Maël et Ashley, une grande histoire d’amour. Enfin d’amour… Façon de parler bien évidemment. Parce qu’il n’y avait jamais eu aucune histoire d’amour entre eux en réalité. Par contre des anecdotes ou des histoires drôles, là il y en avait un paquet à raconter. Depuis qu’ils se connaissaient, les deux Serpentard passaient leur temps à faire des conneries ensemble, à sortir de Poudlard la nuit pour boire et passer une bonne soirée. Vous voyez le genre d’amitié ? Sans prise de tête, sans contraintes. Au fil des années, Ashley était passée du statut de pote de soirée à celui d’une véritable amie. Bah oui parce que si elle n’avait été qu’une simple pote comme ça il n’aurait pas pris le moindre risque pour partir la voir dans sa prison, et lui apporter quelques provisions. « Pauvre petit chou, tu veux p’t’être un bisou magique ? » Un bisou magique…. Ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas entendu une connerie pareille. Un léger rire s’échappa d’entre ses lèvres alors qu’il hocha positivement la tête. Ça lui faisait penser à la dernière soirée à pré-au-lard qu’ils avaient passés ensemble. Quand ils s’étaient donnés tout un tas de surnom ridicule du genre « mon chou » « mon amour »… Pour vous dire, même maintenant qu’il était en couple et qu’en plus il aimait vraiment sa copine, il ne l’appelait pas comme ça. Sur ce point-là, il n’avait pas du tout changé. « Ouais, en vrai si j’suis venu te voir c’est juste pour ça. » lui répondit-il d’un air complètement sérieux. Bien qu’elle allait tout à fait savoir qu’il disait ça pour rire, ou du moins il espérait qu’elle le savait. Bah oui, bien sûr qu’elle le savait elle n’était pas conne non plus, et puis elle connaissait bien Maël. Et puis voir son amie sourire à ses conneries lui faisait le plus grand bien. Ça lui procurait comme une sorte de satisfaction, il était content de la voir sourire. Ça lui montrait un peu qu’elle allait bien. Enfin le mot bien était peut-être mal choisi, mais disons que ça lui montrait qu’elle n’avait peut-être pas perdu tout espoir, et ça, c’était le plus important dans un moment pareil. L’espoir était difficile à trouver, mais une fois qu’on l’a, il faut pas le lâcher. « Ouais trop, j’étais sur le point de m’ouvrir les veines tellement tu m’as manqué ! » Mais oui bien sûr… Heureusement qu’il savait qu’elle disait ça pour rire, encore une fois. Ils racontaient un peu n’importe quoi, mais en même temps, connaissant Ashley, Maël la voyait mal se mettre à pleurer en lui disant que la vie ici était un véritable enfer, et qu’elle n’avait plus la force de continuer. Elle le pensait sûrement, c’était très certainement vrai, mais il savait qu’elle n’allait pas adopter ce comportement. Mais juste au cas-où, il voulait qu’elle sache qu’il était là pour elle, pour l’aider, pour la soutenir et qu’elle pouvait compter sur lui pour l’aider à sortir de là. Et sa présence à ses côtés dans les cachots le lui faisait plus ou moins comprendre.

Il était donc là pour l’aider, et il lui fit même comprendre en lui disant qu’elle allait tomber amoureuse de lui en voyant ce qu’il y avait dans son sac. Bien sûr, c’était une blague, pas une phrase sérieuse à prendre au second degré. Bien heureusement, il savait qu’elle n’allait pas développer des sentiments à son égard en voyant ce qu’il lui avait amené. Il manquerait plus que ça quoi… Elle n’avait pas l’air convaincue, elle arquait un sourcil et le regardait d’un air dubitatif, les bras croisés sur sa poitrine. « Si c’est autre chose que de la beuh et de l’alcool tu peux passer ton chemin m’sieur l’serpent, » La pauvre, elle risquait d’être déçue. De la beuh et de l’alcool, c’est ce qui avait rythmé leur soirée d’idées foireuses et de conneries. Sérieusement, cette soirée avait été un mélange de n’importe quoi et de souvenirs épiques. Il risquait de s’en souvenir un long moment. Le jeune homme regarda son amie un instant, il se pinça les lèvres et finit par lui répondre. « Bon, bah dans ce cas-là j’pense que je vais pouvoir garder tout ça pour moi… » dit-il en ouvrant son sac, sans quitter Ashley des yeux. Il sortit alors un paquet de cigarettes, une couverture, et quelques provisions pour manger. Elle devait galérer à trouver des cigarettes, déjà que lui avait du mal à en trouver pour lui, alors elle… Il en préférait même pas imaginer. Elle devait même avoir du mal à trouver un endroit et un moment pour en griller une tranquillement sans avoir peur de se faire choper par un mangemort. L’horreur quoi. Il ne pouvait personnellement vraiment pas se passer de sa dose de nicotine quotidienne. Il était vraiment dépendant de ces merdes, et le pire c’est qu’il en avait parfaitement conscience. Mais pour rien au monde il ne changerait ça. « Tu devrais pas prendre de tels risques. Imagine les mangemorts rappliquent ? Tu vas te faire punir. Je survis,  Et je survivrai jusqu’à c’qu’enfin je puisse sortir d’ici ! » Alors ça, il faut bien avouer qu’il ne s’y attendait pas vraiment. Ashley qui lui faisait la morale parce qu’il n’était pas prudent ?! C’était quand même un peu ironique. Mais drôle. Ironique mais assez amusant. Parce qu’elle non plus en temps habituel elle n’est pas vraiment prudente. « Au pire je serais puni ouais. » répondit-il simplement en haussant les épaules. « D’ailleurs ils ont l’air d’aimer les fouets, j’pense que Christian Grey doit être leur modèle. » ajouta-t-il en souriant. Mieux vaut en rire qu’en pleurer. Maël pouvait rire de tout, mais encore une fois, c’était à prendre au second degré, ne soyez pas choqués. Référence moldue que seul les nés-moldus et peut-être quelques sang-mêlés pourraient comprendre. C’était aussi ça l’avantage d’avoir une mère sorcière et un père moldu. Il avait grandi dans le monde moldu étant petit et il vivait comme un moldu tous les étés. Et franchement ?! Ça ne lui déplaisait pas tant que ça. Il reprit après son sérieux. « J’te promets que tout va finir par s’arranger. Fais nous confiance. » Histoire de lui faire comprendre qu’ils ne comptaient pas tous rester là les bras croisés et ne rien foutre. Lui du moins, ce n’était pas son cas. « D’ailleurs, je vois une autre raison au fait que tu ne devrais pas être là !  Ta copine pourrait s’faire des idées ! » Bah oui, sans savoir pourquoi, Maël n’était pas étonné qu’elle lui parle de January. Connaissant Ashley, elle prévoyait très certainement de se foutre de sa gueule, parce que oui, se mettre en couple c’était sincèrement pas dans les plans du jeune homme à la base. Mais que voulez-vous. Il n’avait pas choisi de craquer pour la Poufsouffle, ça lui était tombé dessus comme ça. Maël lâcha un léger soupir, tout en souriant un peu. « C’est vrai, elle pourrait croire que j’suis venu te voir pour qu’on couche ensemble. » déclara-t-il sur le ton de la rigolade en haussant les épaules. C’est pas comme si ça n’était jamais arrivé. Ils avaient couché plusieurs fois ensemble d’ailleurs, mais ça il ne savait pas si January le savait. Il ne lui avait jamais dit en tout cas. Mais c’était le genre de sujet assez sensible entre eux alors il évitait de leur aborder. « Désolé de casser tes rêves, mais je compte pas te toucher aujourd’hui… » Il grimaça légèrement en la regardant . Le pire c’est qu’elle n’avait pas tort, si January venait à savoir qu’il avait été voir Ashley dans les cachots, elle risquait de se faire des idées.

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