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Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter
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Message(#) Sujet: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyDim 19 Mar - 20:53

✧ Aniek ~ Hunter ✧
~
Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir...
Rien ne s’arrangeait à Poudlard. Nous ne gagnions pas des masses au Quidditch, j’avais le sentiment de ne pas être préparé comme il le fallait pour les ASPICs et je n’avais pas parlé à Aniek depuis le fameux soir où rien ne s’était déroulé comme prévu…. La soirée justifications où chacune de nos fiertés avaient parlé me restait en tête. Je l’avais encore en travers de la gorge mais le temps m’avait permis d’arrêter un peu de ruminer. Je comprenais le point de vue d’Aniek et sa position, néanmoins, je ne comprenais toujours pas sa décision de s’éloigner. Cela était purement inutile et j’avais plutôt envie de me dire qu’elle était parfaitement consciente que c’était en restant à mes côtés qu’elle trouverait ce qu’elle cherchait vraiment, à savoir : la certitude de ne pas être abandonnée. L’envie de manquait pas d’aller m’asseoir à côté d’elle comme d’habitude, mais j’optais plutôt pour la solution qui consistait à lui laisser le temps nécessaire. Avait-elle envie de me parler ? Je n’en avais pas la certitude alors je ne cherchais pas à l’approcher, évitant quand même de chercher à savoir avec qui elle trainait. Mon agacement ravalé ne le supporterait pas. C’était pareil pour le Quidditch, quand Snow nous convoquait à l’entraînement clandestin, je faisais mon truc de mon côté, histoire d’avoir de l’entraînement mais je ne mettais pas les petites préoccupations perso au devant de la scène. Je tâchais également de penser un peu à Sloane qui méritait quand même un peu de soutien, cela faisait un certain temps qu’elle subissait les caprices de Blackman et il était temps que cela s’arrête.

Anoushka m’avait fait relativiser les choses et elle l’avait fait par sa simple présence. La petite brune était légèrement indispensable, même si je ne l’avouais pas. Le temps passait assez rapidement et je commençais à me dire que la fin de l’année approchait et j’avais beaucoup de mal à me dire qu’elle ne voudrait sûrement plus de notre relation dès mon départ. La savoir dans les bras d’un autre ?! C’était juste impensable ! Je me surprenais parfois à y penser avant de me secouer l’esprit pour me forcer à arrêter de réagir de cette manière. C’était complètement ridicule… mais cette perspective mise en parallèle à celle de me dire que je quittais Poudlard en ayant perdu Aniek en cours de route…pas simple.

Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir une manifestation de la part d’Aniek de bon matin. Je n’étais pas d’humeur, pas décidé à passer une bonne journée ni à croiser le chemin d’abrutis qui allaient se payer un bon regard noir gratos en cas de mot prononcé un peu trop fort. Il y avait des jours sans….et je devais désormais composer avec mon humeur et la perspective de parler à Aniek aujourd’hui même puisqu’elle me fit comprendre que je devais rejoindre le Balcon du Monde. Bien que je ne pensais pas cela possible, je me calmais aussitôt, pensant à ce que j’allais pouvoir lui dire avant de me raviser et de me décider à y aller au feeling avec une bonne dose de sang froid. La situation ne pouvait pas durer indéfiniment, la nuit qui avait suivi la « soirée engueulade » nous avait porté conseil tout comme les jours qui avaient suivis… Jours qui s’étaient soldés par quelques événements assez sévères mais que je préférais ignorer un peu… Je voulais mettre un point d’honneur à ne pas parler d’Anoushka devant Aniek… mais je ne savais pas encore si j’y parviendrai.

Dans un flou total, je rejoignis le Balcon du Monde le plus discrètement possible (comme pour les entraînements de Quidditch). Avec un peu de chance, il n’y aurait personne, j’ouvris la porte avant de tenter de m’assurer que l’endroit était sûr. Je tentais un : « Tu es là ? » avant de chercher la jeune femme des yeux.


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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyMer 22 Mar - 15:45

Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir.

Hunter & Aniek


Les dernières semaines avaient été fortes en émotions. Même moi je ne pouvais pas dire le contraire. En l’espace de… quoi… deux ou trois semaines, j’avais l’impression d’avoir subi un lavage de cerveau et d’être sensible à des choses qui ne me faisaient ni chaud ni froid dans le passé. Bon, ne criez pas victoire trop vite hein, j’étais toujours la même, je ne m’importais que de certaines personnes, les autres pouvaient rester là où elles étaient… Ok, pas vraiment. Si je voulais sauver la mise de mes proches, je me devais de prendre des positions qui ne m’enchantaient guère mais qui étaient malheureusement indispensables. Choisir un camp. C’était ce dont on n’arrêtait pas de me parler il n’y avait pas tant de temps que ça. Je ne le souhaitais pas. Et j’étais convaincue. Je partageais des convictions avec les côté « obscur » mais je n’étais pas en adéquation avec toutes leurs actions. Ca divisait vite. En réalité, pour que je me décide enfin à faire un choix, le bon choix, il avait fallu qu’il se passe quelque chose d’affreux. Qu’un, ou plusieurs, de mes proches soient touchés. L’électrochoc en question fut le hurlement de terreur et la torture de Snow. J’en avais encore des frissons rien qu’en y pensant. Je n’approuvais déjà pas toute cette cruauté physique mais alors dirigée envers des gens qui m’importaient, ce n’était même plus possible. Et je devais avouer que la discussion avec Sullivan suite à ce traumatisme m’avait beaucoup aidé à réaliser quelles positions je devais enfin prendre. Qui aurait cru que la première personne en qui j’aurais cru lors de ma révélation serait ce serpent ?! Pas moi, ni lui, et pourtant… Il me faisait confiance, et à ce moment précis, c’était tout ce dont j’avais besoin. Je m’étais donc repris en main dès le lendemain. Je n’avais pas dormi cette nuit-là, je pensais à Snow, à Hunter, à January, à Isidore, à Ethan… m****, lequel d’entre eux allait être passé sous tabac juste parce qu’il aurait mal regardé un Mangemort ? Certes, ils avaient des valeurs qui donnaient envie d’être défendues, mais elles étaient si mal dirigées et si peu mises à bon profit que je ne pouvais plus accepter la déroute qu’avait pris mon oncle, entre autre. J’en venais presque à comprendre mes géniteurs. Presque. Cependant je restais toujours convaincue d’une chose : les nés-moldus devaient quitter l’école. Sains et saufs, certes, mais partir. Que croyez-vous, on ne me changerait pas du tout au tout non plus !
J’avais rapidement envoyé un courrier à Snow, ne le trouvant pas dès le lendemain. J’avais besoin de savoir comment il allait, j’avais besoin de lui dire ce que j’avais sur le cœur, qu’il sache que j’étais là et que je serai toujours là. C’était mon meilleur ami, j’étais prête à tout pour lui ! Et même si mon cœur se protégeait contre beaucoup de choses, il y avait d’autres personnes que je voulais protéger… dont une avec qui j’avais tout gâché. Je m’en rendais compte maintenant, c’était en grosse partie de ma faute si nous nous étions éloignés avec Hunter. Mes mots avaient dépassé ma pensée et j’avais été plus que cinglante avec lui. L’idiotie était à la portée de tout le monde, que voulez-vous, c’était d’jà un exploit que j’arrive à me remettre en question ! Je lui avais dit, il y avait un bon mois de ça, que je n’en avais plus rien à faire de lui, qu’il serait en bref le cadet de mes soucis et que ce serait une personne de moins pour laquelle m’inquiéter… c’était totalement faux ! Ma fierté avait parlé et elle m’avait fait mentir pour me protéger. De quoi ? Je ne le savais même pas, c’était sûrement ça la connerie !

Je n’avais pas réussi à me décider à retourner vers lui après cette session de torture. J’avais appris qu’il n’en faisait pas partie et c’était tout ce dont j’avais besoin d’entendre. Je ne trouvais pas le courage d’aller le voir, à croire que la lâcheté s’emparait de moi. C’était juste inconcevable ! Je n’étais pas ce genre de personne à ne pas me battre ! Alors la conclusion avait été évident, bien qu’un peu simpliste : j’avais besoin de temps pour me faire à tout ça et pour savoir comment me positionner. Face à lui, face à d’autres. Mettre de l’eau dans son vin aisément n’était pas donné à tout le monde. Pour moi c’était très difficile !

Cependant, il fallut une deuxième session de torture pour me faire ouvrir les yeux, encore. Je ne pouvais pas laisser mon égo me monter contre mes proches. Je devais prendre sur moi et faire un pas vers Hunter, comme je l’avais fait avec Snow. C’était décidé. Il fallait qu’il arrive des choses horribles pour que je réalise ça, c’était vrai, mais j’avais de nombreux vices, que je puisse en combattre certains était déjà bien, nan ?!
Sans détour, j’avais contacté le serpent afin de lui proposer de me rejoindre. Pour dire vrai, je n’étais pas convaincue qu’il se montre, mais fuir n’était plus une option envisageable, je lui devais bien quelques excuses… et que ma fierté ne me fasse pas défaut ! J’étais arrivée au Balcon du Monde une bonne demi-heure avant d’y retrouver le jeune Laughlin. J’avais besoin de m’apaiser, de penser à un endroit familier qui pourrait me mettre dans un état d’esprit plus détendu. Je n’eus même pas besoin de réfléchir de longues minutes pour savoir où je voulais que cette salle m’emmène. C’était idiot, mais cet endroit me manquait au fond, et pouvoir y retourner, même juste par la pensée, était en quelque sorte rassurant… Une des plages sauvages de Rotterdam s’était dessinée sous mes yeux. Du vent, du sable, une petite fraîcheur et de la nature à foison. J’étais juste dans mon élément. Peut-être pas au goût de tous, mais c’était un de mes meilleurs souvenirs, un de mes cocons dans cette ville qui m’avait apporté tant de tracas.

J’étais au centre de la salle, tournant sur moi-même pour recréer certains détails de mes souvenirs quand la porte s’entrouvrit et que je reconnus non sans mal la voix de mon ami. Je finis par croiser son regard, lui demandant d’un geste de la main de rentrer. « Oui, malheureusement pour toi je suis là. » Dis-je avec un petit sourire avant d’attendre qu’il ait refermé la porte pour ne pas laisser un silence gênant s’installer. Je n’allais pas faire durer un certain malaise, il en était hors de question. J’allais mettre les pieds dans le plat direct, lui laissant juste quelques secondes pour prendre possession du lieu et se faire à la brise néerlandaise que j’aimais tant. L’air frais (ou plutôt pseudo-frais) pouvait m’aider à être beaucoup plus calme et raisonnée. Espérons que ça fonctionne avec lui aussi. Je finis par prendre une forte inspiration, commençant : « Ecoute Hunter, j’sais que j’ai merdé la dernière fois, dans la salle commune. J’ai bien merdé même… » Dis-je en haussant les sourcils avant d’ajouter : « Je n’pensais pas ce que je t’ai dit. J’ai… » Cette fois-ci, ce fut mes épaules que je haussais tout en cherchant mes mots, laissant divaguer mon regard sur la fausse plage. « J’étais perdue. Je le suis encore mais cette fois-ci je sais ce que je veux. Et là, tout de suite, je… j’veux m’excuser. Sincèrement. Parce que j’ai été idiote avec toi et que, crois-le ou non, ça m’a pesé. » Je laissai échapper un petit rire un peu nerveux. « C’est pas facile de dire ça, ça l’ai beaucoup plus d’être blessante et de fuir… » Et ça, c’était vrai. Je n’arrivais pas vraiment à dire ce que j’avais sur le cœur. Ca m’avait toujours fait peur, mais Snow me prouvait que le faire n’entachait pas à notre fierté quand c’était avec des gens qui comptaient. Alors, autant appliquer ses conseils et arrête de jouer les fortes têtes avec ceux que je respecte.




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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyMer 22 Mar - 19:02

✧ Aniek ~ Hunter ✧
~
Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir...
Et si Aniek attendait que je fasse le premier pas ? L’idée m’avait traversé l’esprit, mais les dernières paroles échangées n’étaient tellement pas joyeuses que je préférais attendre et voir si une occasion se présenterait d’elle-même. Avec le Quidditch, les cours et la salle commune, je ne doutais pas un instant qu’il m’arriverait de la croiser et devoir lui adresser la parole… Pour être sincère, je vivais très mal la situation tout comme celle qui m’était tombée dessus à propos d’Anoushka et d’un certain Isidore Vayne qui avait intérêt à se faire tout petit. Comment perdre une amie très importante et sa copine en une leçon simple. J’exagérais un peu, mais mon envie de quitter Poudlard se faisait de plus en plus pressante et je n’étais pas contre l’idée de rejoindre Lincoln sur Londres pour ne jamais remettre les pieds ici. Je ne savais pas ce qui nous attendait pour l’été, mais un retour dans ma famille serait la solution pour laquelle j’opterai si j’en avais la possibilité. Qu’allait faire Aniek ? Est-ce que j’allais la revoir ou était-ce la fin définitive ? J’évitais au maximum d’y penser trop souvent car l’idée n’était franchement pas plaisante. Je culpabilisais un peu… bien que ça ne soit pas franchement mon genre. J’avais une énorme part de responsabilité dans ce qui s’était passé ce soir là… à cause de mon insistance, du manque de bonne foi dont j’avais fait preuve et aussi pour le manque d’effort pour comprendre son point de vue. M’entendre dire qu’Anoushka était au cœur du problème ne me plaisait pas tellement…surtout quand je n’étais pas au courant du réel problème. Aniek avait-elle eut raison ? L’avait-elle vue avec Vayne ou ce dernier lui avait-il parlé ? Toute cette affaire me prenait la tête sachant que je n’étais pas du genre à me donner des préoccupations de ce genre…

Incertain de l’issue de la soirée à venir, j’avais rejoint le troisième étage discrètement pour entrer dans le Balcon du Monde, là où j’étais censé voir Aniek. Je n’étais pas attendu à ce qu’elle me fasse cette proposition et j’avais pensé à ne pas la prendre en compte… agir ainsi aurait été une erreur. L’occasion était rêvée de lui faire part de ce que j’avais à lui dire et j’en avais ! Je me voyais déjà lutter pour mettre ma fierté de côté et pour faire tous les efforts du monde pour que la situation de l’autre soir ne se reproduise pas. Sauf que je ne savais pas encore quel était son état d’esprit et j’avais bon espoir pour qu’elle soit apaisée et disposée à me parler… Quand j’arrivais au Balcon du Monde, elle était là, sur une plage qui devait très probablement sortir de son imagination. La sensation d’être dans un tel endroit tandis que nous étions coincés à Poudlard depuis un certain temps était déroutante. J’avançais dans sa direction quand elle me signala sa présence et fus surpris de l’entendre me parler tout de suite. Le climat était curieux, sûrement un peu gêné, mais j’avais bon espoir. J’enfonçais mes mains dans mes poches en m’approchant encore un peu et en l’écoutant parler. Pour la seconde fois, elle s’excusait et je serrais les dents… pas par énervement ou parce que je ne croyais pas en ses paroles, mais parce que je ne voulais pas qu’elle culpabilise ou qu’elle se pense obligée de le faire ; elle n’était responsable de rien, de rien !

J’attendis une petite poignée de secondes avant de prendre la parole et j’optais pour l’humour bien que la situation ne s’y prêtait pas beaucoup…. Peu importe, j’avais décidé que tout se passerait bien et j’étais intérieurement mal à l’aise de l’entendre s’excuser, il fallait que je change ça. « Tu te préoccupes de moi à nouveau, si j’ai bien compris ? » Après un rapide petit coup d’œil amusé à la jeune femme, je fis mine de regarder autour de moi pour chercher « Alors où est mon Muffin ? » Je haussais un sourcil avant de dire, retenant mon envie de sourire : « Mouais… Heureusement que je pense à tout ! Le Muffin de la paix ! » Je sortis de ma poche un petit Muffin que j’avais réussi à me procurer et qui faisait référence à une soirée que nous avions passé à nous charrier, quelques temps auparavant. Je lui tendis sans plus attendre tout en commentant : « Je n’ai pas FAIT ce truc moi-même, ‘faut pas déconner… » Je lui adressais un mince sourire avant de regarder à mon tour la plage sur laquelle nous nous trouvions. Bien sûr, j’allais reprendre d’un instant à l’autre et j’étais bien décidé à être sérieux et à répondre à tout ce qu’elle venait de me dire. Sauf que ma nouvelle idée fit surface dans mon esprit et je me tournais de nouveau vers elle assez brusquement pour aller l’attirer contre moi et la serrer délicatement, m’arrangeant pour qu’elle ne puisse pas échapper à mon étreinte. Je profitais de l’occasion pour lui dire tout ce que j’avais à dire sans la regarder. Là n’était pas mon objectif premier, mais ça aidait un petit peu… Je savais que cela arriverait quand même tôt ou tard et qu’il faudrait que j’affronte son regard : « Je suis entièrement responsable de ce qui s’est passé. Je n’ai pas fait d’effort pour t’écouter, l’idiot c’est moi. J’ai mérité ce que tu m’as dit rien que pour le regard que je t’ai lancé l'autre soir. Il n’était pas volontaire mais…. » Mais je ne me pardonnais pas le fait qu’elle ait remarqué ça, ce qui n’était clairement pas envisageable…. « mais rien du tout, je n'ai pas d'excuses… Je n’ai pas compris où tu voulais en venir et c’était très frustrant pour moi de ne pas avoir de réponses aux questions que je me posais depuis des semaines, sur ta fuite. Finalement, la première règle de l’amitié c’est de respecter les choix de l’autre, je suppose que je n’ai qu’à accepter ce que tu as décidé et je n’ai même pas à réclamer d’explications si tu ne me les donnes pas de toi-même… De toute façon, je ne supporte pas quand ça se passe comme ça. Ce n’est pas envisageable, on se connaît depuis trop longtemps.... »

Je l’écartais de moi en la tenant par les épaules avant de dire : « C’est moi qui m’excuse… Tu n’as pas idée d’à quel point je regrette de t’avoie retenue ce soir là et d’avoir autant insisté. Ce n’était pas ce qu’il fallait faire, j’ai eu tort... » Je haussais finalement un sourcil amusé en ajoutant : « Un Muffin de la Paix ça se partage, pour ton information ! » Je lorgnais dessus avant de reculer. Pourvu que l’épisode compliqué soit effacé même si désormais, nous avions eu un échange complètement nouveau … Nous avions certainement encore des choses à dire, mais il fallait que nous terminions notre soirée sur une bonne note. J'avais besoin de la savoir présente et de lui assurer que j'étais également là en retour...



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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyMer 22 Mar - 23:44

Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir.

Hunter & Aniek


C’était assez stressant d’imaginer cette entrevue avec Hunter. Pourtant, il faisait partie de mes meilleurs amis. Et je savais que c’était bien la raison pour laquelle ça comptait pour moi de ne pas me le mettre à dos. C’était juste inenvisageable, et c’était bien pour ça que j’avais décidé de mettre de l’eau dans mon vin. J’étais prête. La demi-heure d’attente fut extrêmement longue et j’appréhendais sa réaction, ou tout simplement qu’il ne vienne pas. Il m’en faisait vivre des aventures le serpent, à croire qu’ils s’étaient passés le mot avec Snow !
Sa voix venait de faire irruption dans la salle et je lui fis signe de rentrer, le plongeant ainsi dans un de mes meilleurs souvenirs de mon pays d’origine. Là, je me sentais bien, et je n’avais même pas pensé si ça pourrait aller à Hunter. Ca me détendait, personnellement, j’avais juste à espérer que ce soit aussi son cas. Un minimum. Mais après tout, tout ce que je voulais, c’était pouvoir m’expliquer, m’excuser et lui faire comprendre que de mon côté, je serai toujours là pour lui ! Ce qui n’aida en rien à mon malaise fut le fait qu’il s’avança vers moi sans dire un mot. Pas le moindre. Il m’en voulait, c’était ça ? Comment pourrais-je me justifier, mettre de côté ma fierté et tout ça s’il ne souhaitait même pas que tout aille bien entre nous. Tout s’embrouillait dans mon esprit et j’avais peur. Oui, je le ressentais maintenant, et c’était perturbant ce genre d’émotion, parce que je m’étais toujours protégé de ces idioties. Mais désormais j’avais vraiment peur de perdre mon ami. L’un des rares en qui j’avais une confiance absolue, aveugle… un mélodrame à l’état pur, et j’étais honteuse de me montrer si faible et sensible à tout ça !
Je m’exprimai et je ne me sentais pas la plus à l’aise possible. Pourtant, j’avais un caractère très sûr de moi, mais là, je perdais toute assurance. J’avais horreur de ça ! Sa prise de parole ne me détendit pas. Non, au contraire, le fait qu’il me demande si je me préoccupais de nouveau de lui me crispa. Je m’en étais toujours préoccupée, mais la dernière fois je lui avais fait croire le contraire, il avait raison de me le ressortir en pleine face, j’aurais fait la même… Ce fut juste quand je croisais son petit regard amusé que mes muscles se détendirent, retrouvant le Hunter qui aimait me taquiner. Un petit sourire s’immisça sur mon visage et je haussai juste les épaules, n’ayant pas le temps de lui dire quelque chose qu’il continuait dans la dérision. Il cherchait son muffin… J’appréciais qu’il revienne sur un délire que nous avions. C’était bon signe. Je le connaissais assez bien, très bien même, pour savoir que s’il déconnait, c’était qu’il était prêt à parler. Mon sourire s’agrandit un peu mais, là encore, pas le temps de répliquer que le serpent continuait sa comédie. Hunter dans toute sa splendeur ! J’écarquillai alors les yeux de surprise quand je le vis sortir un muffin d’une de ses poches. Ouah, là il venait de me clouer le bec ! J’étais vraiment étonnée de son attention et, aussi étrange que cela puisse paraître, ça me touchait. Il était bien meilleur que moi… bon, gentil, généreux… c’était à se demander d’où venait notre amitié. Je saisis alors la gourmandise alors qu’il me signifiait qu’il ne l’avait pas fait lui-même, m’invitant ainsi à rouler des yeux. « S’il est bon, tu n’aurais même pas eu besoin de me le dire ! » Dis-je avec un petit sourire avant d’observer le fameux muffin. Rassurez-moi, il n’a pas mis de poison là-dedans pour me mettre hors d’état de nuire hein ? Punaise, je psychotais, c’était grave ! Je secouai la tête pour enlever cette pensée idiote de ma tête avant de reposer mon regard sur le Serpentard qui semblait observer la plage où je l’avais emmené malgré lui. Est-ce que je devais reprendre la parole ? Je ne savais pas tellement, j’attendais de voir s’il allait rebondir sur le fond de mes paroles, mettant de côté l’humour pour un temps, ou s’il allait tout bonnement ignorer mes excuses. Ce début de rencontre était rempli de confusion à mon niveau, c’était très agaçant et frustrant. La suite, je ne m’y attendais pas le moins du monde. Il se retourna brusquement et m’attira contre lui, me serrant dans ses bras. C’était… bizarre. Les premières secondes, je me sentis con, en venant même à me demander s’il voulait me tuer ou si c’était l’inverse. Quand je vous disais que j’étais perdue ! Mais, pour dire la vérité, son geste me rassura énormément. Je finis par me décontracter et posai ma tête sur son épaule, m’y sentant bien. Je me sentais un peu submergée par une sorte d’émotion qui aurait pu me faire couler une larme si je ne l’avais pas retenue pour ne pas me montrer en parfaite chialeuse. Non, ça je ne pouvais pas ! Cette situation était bizarre car, même si on se taquinait, même si on était proches et qu’on se cherchait toujours, nous ne nous étions jamais montrés tactiles. C’était notre façon d’être. Ma première réaction fut d’être gênée mais je réalisais rapidement que cette étreinte venant de mon ami me faisait un bien fou et me sécurisait. Je restais là, en parfaite idiote alors qu’il se décida à ouvrir la bouche. Etrangement, c’était plus facile de l’écouter sans affronter son regard. C’était plus… simple. Cependant, je fus interloqué par le fait qu’il se place en premier responsable. Nan. C’était loin d’être le cas et il le savait bien. Mes sourcils se froncèrent mais il ne pouvait pas voir l’interrogation dans mes yeux, et c’était très bien comme ça. J’étais bien plus petite que lui et, en définitive, je ne pouvais que poser mon front sur son épaule, entendant sa respiration qui me prouvait qu’il était tout aussi « stressé » que moi. Je l’écoutai attentivement, ravalant à plusieurs reprises mon émotion et une certaine culpabilité de voir qu’il endossait l’entière responsabilité alors que ce n’était pas du tout vrai ! Son regard… c’était sûrement ce qui m’avait le plus blessé, mais je n’allais pas le blâmer pour toujours, un regard n’était parfois pas contrôlable, j’étais la première à faire cette maladresse. Je déglutis à plusieurs reprises et je fus presque gênée quand il me détacha de lui pour me faire face, me tenant par les épaules. Je n’osais pas le regarder dans les yeux en premier lieu, ayant peur de céder à une faiblesse que je ne supporterai pas. Nan, je ne pouvais pas me laisser avoir par toutes ces émotions, tout ce qui me torturait depuis quelques temps maintenant et que je gardais en moi, que je refoulais précieusement. Cette confrontation allait me faire craquer, c’était une horreur ! Il s’excusa et la surprise me fit lever des yeux légèrement embués vers lui. Ce n’était pas normal que lui se remette autant en question. C’était rassurant, ça pouvait être plaisant, mais ce n’était pas logique. J’entrouvris la bouche, un peu perdue, alors qu’il reparla de son muffin de la paix. Cette fois-ci, ce fut un petit rire qui sortit sincèrement de ma bouche alors que je me sentais vidée, désorientée. Je regardai à mon tour le dit muffin avant de le couper en deux et de lui tendre une moitié. « Je suis sûr qu’il est bon, ce muffin de la Paix ! » Je croquai dedans et, par Merlin, il était à tomber par Terre ! Je fermai rapidement les yeux pour le savourer avant de lancer malicieusement au jeune homme : « Effectivement, ce n’est pas toi qui l’as fait ! » Ben quoi, j’avais bien dit que s’il était bon, c’était certain qu’il n’était pas de lui ! Il avait fait un grand pas vers moi, et rien que pour ça je lui en étais infiniment reconnaissante. Et croyez-moi, venant de moi, ce n’était pas rien ! Je ne dis rien d’autre avant de le finir puis je me décidai à prendre, moi aussi, mon courage à deux mains. Je lui devais bien ça. Je me frottai les mains pour enlever les éventuelles traces de miettes, levant les yeux vers le serpent. Je le fixai un temps, penchant légèrement la tête, l’observant quelques secondes sans rien dire. Comment avais-je pu lui faire croire que je me foutais de lui ? J’en avais honte. Je posai une main rassurante sur sa joue, lui souriant doucement avant d’oser lui dire, affrontant cette fois-ci son regard : « Merci. Tu es vraiment le meilleur de nous deux, y a pas de doute ! » J’enlevai lentement ma main de sa joue avant de regarder un peu partout autour de nous et de reposer mes yeux sur lui. « Mais permet moi de te dire que je n’suis pas d’accord. Tu le sais, j’ai été odieuse avec toi. Je t’ai fait croire que je n’en avais plus rien à faire de toi. Je t’ai laissé penser que ne plus te voir m’allait. » Je haussai les épaules. « C’est le genre de parole cinglante que je balance à des gens qui ne m’importent pas, je n’supporte pas de me réentendre te dire tout ça. Tu as toujours été là, et j’ai reporté ma frustration sur toi. Je t’ai donné des excuses bidon juste parce que je ne voulais pas admettre que la situation de l’école ne m’allait pas. Je n’arrivais plus à trouver ma place et je crois que… que j’suis toujours un peu perdue. Mais, il y a une chose dont je suis sûre. » Je souris avant de détourner quelques secondes le regard, ravalant une nouvelle fois cette put*** d’émotion ! On ressentait encore parfois la souffrance de notre enfance, des coups pris et des déceptions. Pourtant, je m'étais toujours promise de me protéger, coute que coute. En ce moment, j'étais dans l'échec total dans ce domaine... j'avais l'impression d'être en train de me perdre, et sans l'aide de mes amis, je serais capable de sombrer. Réellement. Pour une fille qui ne voulait croire qu'en elle, c'était assez drôle ! « Je sais qui sont mes amis, qui sont ceux en qui j’ai confiance et que je n’veux pas perdre. C’était ça en fait, j’avais peur que tu me laisses, et… ben ça j’peux pas Hunter. J’sais que c’est niais, que c’est idiot et tellement puéril, mais j’tiens en si peu de personne que j’peux pas m’imaginer vous perdre. » Une larme s’abandonna sur ma joue et je me sentis plus qu’idiote, inspirant fortement pour me maîtriser, me tournant légèrement pour faire face à la mer sortie droit de mon imagination, souhaitant qu’elle me calme un peu et qu’elle me redonne un peu de force. Ce que je pouvais me détester dans ce genre d’état !




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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyJeu 23 Mar - 20:55

✧ Aniek ~ Hunter ✧
~
Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir...
Intérieurement, je la remerciais d’avoir lancé directement la conversation. Je n’avais pas la moindre idée de comment débuter un tel échange même si le silence ne me gênait pas. Si nous étions là, c’était pour parler de ce qui s’était passé et en entrant dans la pièce, je n’étais toujours pas persuadé qu’Aniek veuille vraiment que les choses s’arrangent. Je l’espérais, mais je n’avais aucune idée de la tournure qu’allaient prendre les événements.
Je laissais échapper un petit sourire quand elle me fit remarquer que je n’avais pas besoin de préciser que je n’avais pas fait le Muffin que j’avais amené pour elle. Je n’hésitais pas une seconde avant de répondre : « J’ai supervisé le truc, s’il est bon, c’est grâce à moi quoiqu’il arrive. » Nous parvenions à faire preuve d’humour et cela me rassurait même si je savais que nous ne nous étions pas rejoint pour ça. Contre toute attente, je la serrais dans mes bras sans qu’elle s’y attende vraiment. N’étais-ce pas la meilleure réponse que je pouvais apporter à tout ce qu’elle venait de me dire ? A ses excuses ? C’était de toute façon ce que j’avais envie de faire à cet instant précis. Elle n’était pas n’importe qui pour moi …c’était un fait avéré. A défaut de lui dire, j’espérais pouvoir lui faire comprendre. Mon geste n’était absolument pas ambigu et j’étais d’ailleurs satisfait de me dire qu’il avait une toute autre signification qu’un même geste que j’aurais entrepris envers Anoushka. Je ne le retenais pas, je n’avais pas de raisons de le faire, Aniek était mon amie et j’y tenais.
Quant à la faute, je la portais sur mes épaules car j’avais fait l’erreur de ne pas avoir pris la peine d’écouter….
Le Muffin semblait lui plaire et elle m’en donna la moitié avant d’y goûter réellement. Ce geste me fit rire et je l’avalais en même temps qu’elle avant de lever un sourcil réprobateur quand elle fut certaine que je n’avais pas fait le muffin. Une chance pour elle que j’avais la bouche pleine, elle avait gagné pour ce coup-ci, mais je lui octroyais juste un petit point d’avance ! Rien de bien formidable !

Qu’elle ne m’ait pas repoussé me soulageait clairement, je savais que nous n’étions pas tactiles (enfin moi si, mais tout avait toujours été différent entre nous) mais elle n’avait pas protesté ni essayé de se dégager, je la regardais ensuite dans les yeux parce qu’il fallait affronter et l’écoutais me répondre. Furtivement, je haussais un sourcil dans une expression qui voulait lui faire comprendre que j’étais bien le meilleur. Pas forcément « le meilleur de nous deux », mais le meilleur, ça m’allait bien. Je gardais néanmoins le silence, la regardant toujours alors qu’elle reprenait la parole. Je haussais les épaules quand elle me rappela qu’elle m’avait laissé penser qu’elle n’en avait plus rien à faire de moi. J’étais assez solide pour me prendre ça dans la figure, mais je n’avais pas apprécié ses paroles, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. La jeune femme avait toujours fait partie des personnes pour qui chaque parole comptaient et, bien que je n’avais pas l’intention de le lui avouer, j’avais autant de craintes qu’elle se détourne de moi. Nous étions bien lotis avec nos fiertés ! Aniek reprit la parole et j’écoutais jusqu’au bout, peiné de comprendre qu’elle s’en voulait et de comprendre enfin ses préoccupations. Je me réveillais un peu tard, notre dernière soirée ratée aurait dû être l’occasion pour moi de lui dire que j’étais présent et qu’il n’y avait aucune chance pour que ça change mais je n’avais pas réussi.

Je l’obligeais à s’asseoir sur la plage à mes côtés sans répondre à quoique ce soit. Mon index alla essuyer la larme de la jeune femme qui ne m’avait pas échappée ; je ne l’avais pas quittée du regard puisque j’avais décidé de tout affronter. La sentir ainsi était saisissant, déconcertant … Elle avait beau être horriblement tenace, têtue et emmerdante quand elle s’y mettait, la voir malheureuse était bien la dernière chose que je souhaitais. Je restais assis près d’elle, penchant légèrement la tête vers elle pour ne jamais la quitter du regard avant de prendre la parole à mon tour : « Je ne vois aucune raison pour que ça arrive…. En tout cas, en ce qui me concerne, je n’ai jamais eu l’intention de le faire. Je ne t’abandonnerai ni pour une question d’idées ou pour quelqu’un… Je suppose que ce qui se passe à Poudlard est difficile pour tout le monde et pour des raisons différentes mais… on est bientôt au bout, non ? On va sortir de Poudlard d’ici peu de temps… » Sauf que ne connaissant pas réellement son fond de pensée, j’ignorais si c’était une idée qui lui plaisait ou non… J’ignorais ce qu’elle pensait réellement de Blackman et de ses agissements, j’ignorais même ce qui s’est passé avec Snow bien qu’ayant entendu quelques échos.
Je glissais la main sous son menton pour tourner son visage vers moi avant de lui dire : « Laisse tomber tout ce que tu as pu me dire… J’te pardonne tout….. en espérant que tu ne m’en veuilles pas trop pour mon insistance de l’autre soir et tout ce qui va avec… » Je l’interrogeais du regard tout en me disant qu’il y avait peu de chances pour qu’elle m’en veuille mais, je m’en voulais tout seul, quoiqu’il arrive. Il allait falloir que je me rattrape d’une quelconque manière, j’y tenais. « Si tu veux me parler de ce qui te tracasse, je t’écoute… Tout ce qui se sera dit sur cette plage, restera sur cette plage. » Je lui adressais un petit sourire avant de reprendre aussi vite : « On est où d’ailleurs… ? T’as pensé à prendre les maillots de bain ou on va devoir se baigner à poil ? » Je me fis évidemment rire tout seul, mais la seule finalité était son sourire, je ne voulais pas voir une seule once de tristesse dans ses yeux. Le seul moyen était de trouver toutes les conneries possibles pour y arriver. Nous sortirions de là en ayant oublié le petit épisode déplorable que nous avions vécu quelques semaines auparavant, j'en étais certain !




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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyVen 31 Mar - 15:33

Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir.

Hunter & Aniek


Il faudrait que je parle. C’était évident, et avant de partir dans la conversation désagréable, je ne pouvais que remercier Hunter de faire un peu d’humour, ce qui me permit de lui dire un peu ce que j’avais sur le cœur depuis que je lui avais fait croire qu’il n’avait plus aucune importance pour moi. Quelle bêtise !
Commencer en douceur, c’était toujours mieux que se prendre la tête et se braquer comme on l’avait fait la dernière fois. Oh, Monsieur avait supervisé la préparation du Muffin ? Je n’y croyais pas une seule seconde mais je ne pus empêcher un petit sourire amusé de se dessiner sur mes lèvres. Quel beau parleur celui-là ! Je roulai alors légèrement les yeux, répondant juste : « Mais bien sûr… » En temps normal, je lui aurais envoyé deux ou trois autres remarques ironiques, pour l’embêter, et je les avais qui me venaient en tête mais je ne me sentais pas de le les lui dire. Parce que la situation ne le permettait pas et que j’aimerais avant m’excuser. J’avais un égo surdimensionné, c’était vrai, mais je n’allais pas perdre l’un de mes meilleurs amis à cause de cette connerie de fierté. Que je chérissais tout de même, ceci dit en passant. Pour Hunter, je pouvais la mettre un peu de côté. Un peu.
J’étais loin de m’attendre à une étreinte de la part de mon ami, et j’étais surtout surprise de remarquer que cela me rassurait et que j’en avais besoin. Je ne voulais pas l’admettre parce que je n’étais pas quelqu’un de très tactile, mais ça valait tous les mots, et l’émotion me gagna malgré moi. Grrrr ce que je détestais ça ! Tant de faiblesse pour une étreinte, une vraie pleurnicharde ! Tout ce que je répugnais. Mais bon, c’était appréciable de la part de Hunter, parce que je savais tout ce que cela voulait dire, et c’était important pour moi.
Pour se redonner un peu le sourire et mettre cette « séquence émotion » de côté, tout du moins de ne pas trop s’attarder, la dégustation du muffin fut de mise, et j’appréciais de voir ce qu’il représentait en se le partageant. Un muffin, ça pouvait paraître anodin, mais pour nous c’était différent, et il n’y avait pas besoin de déblatérer là-dessus pour le remarquer.

Il m’avait parlé, il m’avait dit être fautif (ce à quoi je ne croyais pas) et quelques autres choses, maintenant à moi de lui faire part de mes ressentis. Ce n’était pas bien méchant, mais il fallait replacer les choses, c’était primordial pour notre amitié.
J’avais fini et le silence de Hunter me pesait plus que je ne pouvais l’imaginer. Il me fit assoir sur cette plage qui me manquait tant, sans rien dire, et je le laissai essuyer cette traitresse de larme qui s’était échappée. Sans un mot, juste comme si je n’attendais plus rien, ouvrant un peu trop mon cœur à mes proches ces derniers temps. J’avais l’impression de me perdre, de ne plus savoir qui j’étais vraiment… Enfin, avec le temps, et avec mes proches, j’arriverai à me retrouver. Je croyais en moi, en eux, ça ne changerait pas ! Je fixai la mer, pensive, attendant que le serpent brise le silence. Je rapprochai mes genoux sur ma poitrine, comme si ce simple geste pouvait me protéger, d’un peu tout d’ailleurs. Laissez tomber le retour en arrière, j’étais quand même bien plus forte que ça mince ! Avec soulagement, il reprit la parole et je tournai doucement mon regard vers lui, l’examinant d’un œil attentif alors qu’il avait le courage de répondre à mes aveux. L’entendre dire qu’il ne m’abandonnerait pas, je ne pouvais pas vraiment vous dire ce que ça faisait, mais c’était extrêmement sécurisant. Je pensais pouvoir me débrouiller seule, rester indépendante et n’avoir besoin de personne. Mais c’était faux. Oh, je n’avais pas non plus besoin de beaucoup de proches, mais certains m’étaient devenus indispensables. Je souris, lui montrant aussi que je partageais cette protection pour lui, ne disant rien de plus, tout se lisant dans mes yeux. Son interrogation sur le fait d’arriver au bout me fit hausser les épaules alors que je reposai mon regard sur l’étendue d’eau. « Je n’sais pas si on est vraiment au bout, pas tant qu’on ne fera rien… » Je parlais d’un ton posé, pesant chacun de mes mots. Mes pensées et mes idées avaient quelque peu changé depuis un petit moment, je devais m’y faire et c’était loin d’être évident pour moi. « J’ai hâte, tu sais, de partir de Poudlard. Cette école n’est plus ce que j’aimais, je veux m’épanouir loin d’ici, loin de tout et de tous - ou presque -, et faire ce que j’aime, sans devoir penser aux autres, à des personnes qui ne m’importent pas. » Je finis tout de même par lui avouer, le regardant droit dans les yeux. « Mais ici, on ne peut plus fermer les yeux. Tant qu’on est ici, on doit faire quelque chose, et après on vivra notre vie pour nous, tu n’crois pas ? » Un peu perdue par ce que je venais de dire, et une fois de plus, mon regard se dirigea vers la mer. Ce que c’était rassurant cette plage. C’était nouveau de penser aux autres avant moi, croyez-moi, et ça devait surprendre Hunter d’aborder ce sujet de façon posée. Le truc, c’était que ces pensées étaient loin d’être altruistes. J’avais changé d‘avis dans l’unique but de protéger mes amis, mes proches. Si je devais m’allier à des abrutis pour ça, pour faire bouger les choses, j’étais enfin prête, mais je le faisais juste pour le peu de personnes qui comptaient. C’était ma seule motivation.
Ce fut encore avec surprise que je laissais Hunter tourner mon visage vers lui, me demandant pourquoi il était soudain si doux avec moi, comme s’il voulait me protéger, comme si son amie était une petite chose fragile. Ca aurait pu m’agacer parce que j’étais tout sauf ça ! Mais je savais qu’il le faisait pour me rassurer, et la suite de ses paroles me le prouva. Il me pardonnait tout alors que j’avais été odieuse… C’était donc ça la vraie amitié, tout se pardonner, les conneries et l’indélicatesse de l’autre. Ca me touchait, mais je ne le dirais pas, ma fierté faisait bien trop surface pour ça. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres, de façon un peu malicieuse, alors qu’il me disait espérer que je ne lui en veuille pas trop pour l’autre soir. Se faisant, je secouai doucement la tête de gauche à droite. « ‘Vu les choses horribles que j’ai pu te dire, ce serait déplacé de t’en vouloir. J’ai… j’ai juste du mal à oublier ton regard tu sais, mais je ne t’en veux pas, je t’avais poussé à bout. » Dis-je en haussant les épaules, on avait tous les deux un peu déconnés, mais je restais convaincue que tout ça était de ma faute, à ne pas vouloir m’ouvrir à lui et à camper sur mes positions. La suite me fit soupirer. Non pas de lassitude ou parce qu’il m’agaçait, mais juste parce que j’aurais dû me confier à lui dès le début. Et depuis la dernière fois, beaucoup de choses avaient changé. De nouveau, je lui rendis son sourire quand il affirma que ce qui sera dit sur cette plage restera sur cette plage. J’étais prête, et j’avais encore plus de choses à dire que lors de notre dernière « rencontre ». Où on était ?! Oh… oui, j’avouais avoir recréé cet endroit pour me rassurer, moi, mais je lui devais bien quelques explications sur ce lieu aussi. A la fin de sa phrase sur le fait de se baigner à poil, je le poussai légèrement en riant. « Sale pervers ! Mais j’ai pas prévu les maillots de bain… » Dis-je avec un petit haussement de sourcils espiègle, le charriant au passage et reprenant un peu plus sérieusement : « Tu as devant toi la magnifique plage de Rotterdam ! C’était l’un des endroits que j’aimais le plus, quand j’étais petite. Ca me rassurait de venir ici, j’étais un peu la reine ! Même si je le suis toujours ! » Dis-je avec un petit sourire amusé. « J’ai toujours pensé à moi parce que je ne pensais pas pouvoir faire confiance aux gens. Mes parents ne me défendaient pas, mon grand frère non plus, à ce moment-là, je ne voyais pas en qui je pouvais croire. Alors quand mon oncle a pris soin de moi, je me suis dit que c’était à ce genre de personne que je voulais ressembler. Fort et ambitieux, déterminé et fier… qui défendait ses convictions et qui ne laissaient personne lui faire peur. » Mon regard se posa de nouveau vers Hunter avant que je lui avoue : « J’pense que les nés-moldus sont dangereux Hunter. Alors même si je n’approuve pas qu’ils soient enfermés ici, à être maltraités, j’voudrais qu’ils s’en aillent. Et j’voudrais juste vivre ma vie sans choisir un camp. Enfin, c’est ce que je voulais te dire l’autre soir. Je sais que je me suis mise à traîner avec Nathan et Chleofee, mais parce que Nathan me rassurait et Chleo… elle avait et a toujours besoin de moi. Aussi abominable qu’elle puisse paraître, il ne faut pas la juger trop vite, elle a souffert autant que la plupart d’entre nous, voire pire. Je vous ai délaissé, notamment Snow et toi, parce que je savais que vous n’approuveriez pas mes idées radicales avec la situation actuelle. Et après la confrontation que j’avais eue avec January, je me doutais que je devrais vous rendre des comptes. En parfaite égoïste, je n’étais pas prête, même si je gardais toujours un œil sur vous, pour vous protéger, même si vous êtes des grands garçons. » Un petit sourire était toujours présent alors que je lui faisais un petit clin d’œil complice. Je devais tout de même me justifier d’autre chose, m’excuser, et le moment était parfait. « Excuse-moi pour ce que j’ai dit sur ta copine. Tu sais, j’suis méfiante naturellement, et je n’vais pas te mentir, je me méfie d’elle parce que… ben j’veux pas qu’elle t’utilise ou je-ne-sais-quoi d’autre. Elle te rend heureux, c’est très bien, et elle est peut-être très bien, mais… j’suis désolée, j’peux pas m’empêcher de m’en méfier. M’en veux pas. Je ne peux pas te dire le contraire parce que je ne veux pas te mentir. Mais je ne me mêlerai plus de ça, c’est ta copine et c’est ton choix, cela ne me regarde plus, promis. » Dis-je en levant le petit doigt comme pour tenir ma parole. Je finis enfin par dire : « Je n’vais pas faire que de parler de moi mais, j’ai une dernière chose à te dire. Depuis que certains de nos camarades se sont faits torturés, depuis que j’ai entendu Snow subir le Doloris… » J’en frissonnai rien que d’y penser. « J’ai réalisé certaines choses. Ce soir-là, je me suis retrouvée avec Maël. C’était loin d’être la personne avec qui j’aurais aimé discuter dans mon état mais en réalité, j’en suis très contente. Parler avec lui après ce choc, ça m’a aidée. J’ai ouvert les yeux. J’suis pas comme ces gens qui sauveraient n’importe qui juste par principe. Je me fous des autres. Mais pas de vous, pas de toi. Alors je suis prête à faire face à Blackman, aux Mangemorts, à mon oncle, juste pour vous protéger et pour protéger vos proches. Je n’ai personne qui compte aux cachots, et ça me va très bien car ce genre de… personnes, je les ai toujours en horreur. J’suis plus la même Hunty, plus vraiment, mais tout ce que je veux c’est en finir ici, pour vous, et partir après de Poudlard, pour moi. » Dis-je le plus sincèrement du monde, sans quitter un seul instant Hunter du regard. Là, les choses étaient rétablies, je lui avais tout dit et je sentis comme un poids en moins dans mon estomac.




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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyLun 10 Avr - 19:49

✧ Aniek ~ Hunter ✧
~
Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir...
Même si je n’avais pas une idée claire de ce qui nous attendait, j’étais quand même dans l’optique d’une amélioration des choses. La situation n’était clairement pas idéale et même si je ne le montrais pas, j’étais dégoûté par la tournure qu’avait prise la dernière soirée pendant laquelle nous nous étions adressé la parole. J’avais l’impression d’avoir pu compter sur Aniek depuis ma toute première année à Poudlard. Bien sûr, nous nous étions rapproché petit à petit mais le fin mot de l’histoire était le même : elle était mon amie et nous savoir en froid me faisait terriblement chier. Cette rencontre au Balcon du Monde était l’occasion de rétablir un peu la situation. J’en avais la volonté et espérais qu’il en soit de même pour Aniek. Après tout, elle était elle-même à l’initiative de ce petit moment.

Les premiers instants me rassurèrent puisqu’elle lança d’emblée la conversation, mais aucun signe de dispute à l’horizon. Je m’autorisais même quelques légères plaisanteries avec le Muffin et j’attirais même la jeune femme à moi sans qu’elle s’y attende vraiment. Il était inconcevable de perdre une telle amie dans un tel contexte et alors qu’il ne restait que quelques mois à Poudlard. La fin de nos sept années à Poudlard n’était déjà pas super glorieuse…si en plus nous nous quittions en mauvais terme ! Nan, l’idée était inconcevable et il fallait qu’elle comprenne que j’étais là. Visiblement, il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas pour la petite brune et j’étais bien décidé à comprendre ; je ne comptais pas utiliser la même technique pour le découvrir, mais je voulais quand même qu’elle parle… Je me sentais toujours fautif d’avoir insisté la fois précédente, mais où en serions-nous aujourd’hui si tout cela n’avait pas été lancé ? Au même point…sans doute… Je n’avais aucun plaisir à voir une larme couler sur la joue de la jeune femme et c’était peu de le dire !
Je l’incitais à s’asseoir à mes côtés, sur la plage, laissant un petit moment de silence s’installer avant de reprendre la parole. Briser le silence, il le fallait ! L’idée de regarder en direction de la plage était tentante, mais j’optais plutôt pour celle de regarder la jeune femme, captant chacune de ses réactions et essayant d’intégrer chacune de ses paroles. Je voulais essayer de comprendre et pour cela, il fallait que je l’écoute. Elle me parlait de notre départ de Poudlard et je me rendis compte que je ne savais toujours pas ce qu’elle pensait vraiment de ce que subissaient les nés-moldus. Par ses paroles, j’étais désormais certain qu’elle avait la même envie que moi : partir, passer à autre chose. « Tu m’enlèves les mots de la bouche… Moi aussi je voudrais passer à autre chose … mais j’ai un peu de mal à savoir ce qu’on pourrait faire pour changer la situation actuelle. Qu’est-ce que tu entends par « on doit faire quelque chose » ? J’ai pris le parti de ne rien faire pour Sloane qui est enfermée dans les cachots… pas parce que je ne veux pas agir, mais parcequ’il faut penser au danger qu’une action pourrait représenter… » Je voulais qu’elle m’éclaire un peu et j’étais prêt à parer une éventuelle idée qui pourrait la mettre en mauvaise posture. Elle n’avait pas tort sur la nécessité urgente d’agir, mais faire profil bas n’était pas une option à mettre de côté non plus.

Suite à cela, je la forçais à me regarder, me penchant de nouveau sur « nous », lui disant que je lui pardonnais tout et que j’espérais qu’il en soit de même de son côté. Elle me répondit par l’affirmative mais sa remarque sur mon regard me poussa à détourner les yeux pour la première fois. Au moins, je pouvais voir à quoi ressemblait la plage ! J’avais horreur d’avoir le rappel de tout ça… En réalité, je n’avais pas voulu la regarder d’une telle manière et je m’en voulais énormément pour ça….Aniek me voyait désormais comme un connard et je n’avais aucun moyen pour revenir en arrière. Comment me rattraper ?! Je n’avais pas encore la solution à ce petit problème et je me promettais d’y réfléchir. Pour ne pas rester là-dessus indéfiniment, je plaisantais ensuite sur la manière dont nous allions nous baigner et lui demandais où nous étions tout en l’incitant à parler.
Je lui lançais un regard purement innocent quand elle me traita de pervers et terminais par un sourire qui traduisait ma satisfaction de savoir qu’elle n’avait pas prévu de maillot de bain. Bien, très bien ! Aucun souci, c’était un oubli malheureux, mais pas bien grave. J’écoutais ensuite ce qu’elle avait à me dire et je ne m’attendais pas à ce qu’elle me parle autant… J’écoutais attentivement tout ce qu’elle me raconta sur son enfance, sur les nés-moldus, sur Nathan et Chleofee … Elle me parla également d’Anoushka puis de Maël et de la situation générale. Je laissais quelques secondes passer avant de répondre…Clairement, je ne savais pas par quoi commencer tellement il y avait de choses à dire ! Puisque c’était toujours le plus simple pour moi, je misais sur une petite touche d’humour en lui disant : « J’exige un petit road-trip aux alentours de Rotterdam… avec tente et confort minimum. Il faut bien mettre quelques bâtons dans les roues à madame la reine. » Je lui adressais un petit sourire avant de reprendre : « Très bel endroit. Il correspond bien à la personne forte, ambitieuse, déterminée et fière que tu es devenue… mais il y a une pointe de douceur quand même, c’est normal ? Quand je pense que tu as accepté que je te serre dans mes bras sans râler… » Je lui lançais un petit sourire en coin, loin de moi l’idée de me moquer d’elle, bien au contraire. Cette facette de sa personnalité qu’elle ne devait pas apprécier et qui n’était pas évidente me plaisait bien ! Le temps de parler des nés-moldus arriva et je me souvenais de tout ce qu’elle m’avait dit quelques instants auparavant. « Tu sais, on n’aura pas le dernier mot sur le sort des nés-moldus… Il n’y a pas de camp qui tienne, du moins pas avec moi. Je suppose que de mon côté, j’essayais de te dire l’autre soir que notre amitié ne pouvait pas avoir raison des avis sur la situation. Tu penses ce que tu veux… je vais te protéger, que ça te plaise ou non. J’ai donc pensé que ton rapprochement avec Nathan et Chleofee n’était pas une bonne chose. Je ne suis toujours pas convaincu que ce le soit vraiment mais j’écoute ce que tu as à me dire… Tu acceptes mon choix avec Anoushka, j’accepte le tien avec Nathan et Eastwood. Mais quand on regarde bien, au bout du compte, c’est la même chose. On est bien d’accord que tout le monde est susceptible de se faire avoir … malgré notre force, notre fierté et tout le reste ? Je ne jugerai plus tes rapprochements avec d’autres personnes, mais je garde un œil ouvert et méfiant, ne m’en veux pas pour ça… Je ne t’en veux pas non plus pour Anoushka… » Je serrai les dents un instant à la pensée qui me venait en tête : « Je t’ai même donné raison l’espace d’une seconde… » Je haussais les épaules avant de m’intéresser au reste. « Maël est un mec bien, je suppose. J’espère qu’il ne t’a pas donné une idée de rébellion ? » Je lui lançais un petit regard en coin, légèrement malicieux, histoire de garder un peu de légèreté. « Je comprends ce que tu ressens, moi aussi j’ai le sentiment d’avoir changé, c’est perturbant et un peu énervant…. Mais c’est ainsi, on va quitter Poudlard dans peu de temps sans un contexte assez spécial, il faut s’adapter. » Un petit sourire toujours sur le coin des lèvres, j’ajoutais : « Ce qu’on va faire, c’est que tu vas rester avec moi comme ça, tu pourras me protéger, hum ? Qu’est-ce que tu en dis ? » Peut-être parviendrai-je à la tromper assez longtemps pour qu’elle y croit. La réalité était plutôt « tu vas rester avec moi comme JE POURRAIS TE PROTÉGER », programme qui m’allait mieux… Dans tout ce qu’elle me disait, je comprenais que l’agacement était à son paroxysme pour beaucoup de monde et qu’il fallait s’attendre à ce que les gens craquent. L’objectif était d’en finir et je tenais à ce qu’elle soit près de moi au moment où le changement se produirait. En définitive, nous avions le même finalité : protéger nos proches et Aniek faisait partie du top 3 des personnes que je voulais savoir en sécurité.





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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyMer 12 Avr - 17:35

Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir.

Hunter & Aniek


Même si c’était difficile de l’admettre pour moi, j’avais besoin de ce petit moment avec Hunter. Il était l’un des rares en qui j’avais une confiance absolue, je ne pouvais pas le laisser partir comme ça. C’était inconcevable. Nous étions ensemble depuis notre première année ici, il était impossible que je le perde à cause d’une fierté démesurée. Alors j’avais de l’eau dans mon vin et j’avais décidé de lui parler en toute sincérité. C’était beaucoup d’efforts, mais ça les valait.
Ce que je souhaitais le plus ces derniers temps, c’était partir de Poudlard. Quitter toute cette souffrance et cette incohérence. Mais ce serait lâche que de partir sans faire en sorte de résoudre un peu les problèmes. Au moins pour mes proches, je le devais. Et mon égo aurait aussi besoin d’autre chose qu’une fuite. J’en étais désormais convaincue. Je fus surprise de remarquer que Hunter voulait la même chose que moi : passer à autre chose. Je tournai alors mon regard vers lui pour l’écouter, intriguée. Qu’entendais-je par « on doit faire quelque chose » ? Tout simplement qu’on ne pouvait plus rester passifs, rien de plus. J’avais mis du temps à le comprendre, et il avait fallu que quelque chose d’horrible se produise pour que j’en prenne conscience, mais j’y croyais désormais. On devait faire quelque chose. Cependant, il avait raison, il fallait penser au danger que cela pouvait provoquer. Mais, il fallait l’avouer, le danger était quotidiennement présent, alors autant agir, non ?! Je haussai simplement les épaules, préférant m’expliquer à lui avant de parler de cette affaire. « On doit… agir. On ne peut plus se permettre d’être juste spectateurs. Mais on doit surtout se protéger, les uns les autres ? » Un petit rire nerveux sortit de ma bouche alors que je balayais ces paroles d’un geste de la main. « Enfin, moi je veux juste protéger mes proches hein, ne crois pas que je suis devenue une de ses idiotes à vouloir jouer les héros. Mais je pense beaucoup à vous, en ce moment… Tu as quand même raison, on doit penser au danger, le mesurer mais ne pas le fuir pour autant. Tu comprends ? » Lui dis-je en captant son regard, d’une douceur que je n’avais pas en temps normal mais qui prenait possession de moi depuis quelques jours. Je n’arrivais pas encore à m’y faire, et je n’étais pas certaine que ce soit ce que je voulais être, mais face à Hunter, je l’acceptais.

C’était plus fort que moi, ce regard qu’il avait eu l’autre fois, ça m’avait blessée au plus profond de moi. Je me sentais honteuse de ressentir cela, ce n’était pourtant pas si grave et je n’étais pas du genre à prendre cas de si petites choses. Mais venant de lui, ça avait été douloureux. Je ne voulais pas forcément en reparler, mais cela vint tout seul. Il détourna les yeux et je me sentis bête d’avoir relancer ce sujet qui n’était qu’un mauvais souvenir. Je la gardais en mémoire, certes, mais à quoi bon en parler encore ? Ce qui était fait était fait, pas besoin de discuter de ce détail. Je ne lui en voulais pas, c’était juste que je n’arrivais pas à l’oublier. Il ne l’avait pas contrôlé et je l’avais poussé à bout, je n’attendais pas de nouvelles excuses de sa part, nous étions tous les deux fautifs, et moi bien plus. Heureusement que le serpent savait toujours les choses à la dérision, et je ne pouvais que le remercier de plaisanter sur une éventuelle baignade. Il était toujours aussi vicieux celui-là, mais c’était ce qui m’amusait, alors je n’allais pas m’en plaindre. Je préférais plutôt le charrier. A son regard, je lui donnai un petit coup de coude malicieux, sans rien dire de plus. J’en profitai pour partir sur mes explications, parce qu’après tout je lui en devais, et plus tôt ce serait fait mieux je me sentirai !
Evidemment qu’il commença par une touche d’humour, c’était Hunter, ne l’oublions pas ! Je ne pus m’empêcher de rire face à ses idées, roulant des yeux malicieusement concernant le fameux road-trip avec tente et confort minimum. « Confort minimum veut dire un matelas bien douillet et de quoi prendre des douches, souviens-t-en ! » Dis-je avec un petit air de princesse, ajoutant : « Je ne peux pas te refuser ce road-trip, juste histoire que tu passes au moins UN bon moment pendant tes vacances ! » Lançai-je avec une pointe d’espièglerie, cela me rappelant à quel point il était bon de plaisanter avec le jeune homme et qu’il avait, en effet, toujours été là pour moi. Comment avais-je pu un seul instant douter de lui ?!
Par la suite, je ne dis plus rien, l’écoutant répondre à mes explications, les coudes posés sur mes genoux pliés, l’observant pendant qu’il se montrait compréhensif. Je souris en baissant légèrement les yeux lorsqu’il reprit les caractéristiques que j’avais utilisées avant pour me décrire. Etrangement, ça me faisait du bien de l’entendre de sa bouche, à croire qu’on avait tous besoin d’être valorisé, même si c’était difficile à admettre. Lorsqu’il parla d’une pointe de douceur, je pris une poignée de sable et la lui envoya, en faignant un air choqué, hochant la tête de gauche à droite, traduisant la négative ce côté que je ne voulais pas assumer. Oui, j’avais accepté qu’il me serre dans ses bras, parce que j’en avais besoin, pas besoin d’en faire toute une histoire ! Ah, saleté de fierté. Je finis par pencher un peu la tête, l’observant tout en lançant juste d’un air boudeur : « C’était juste pour te faire plaisir… » Ce qui était absolument faux, mais hors de question de le lui dire !
Il aborda de nouveau le sujet des nés-moldus et je l’écoutai avec attention. Il avait le même discours que moi… avant. Concernant les histoires de camp. Sans pouvoir lui expliquer, ses paroles me firent sourire car je me revoyais me défendre face aux attaques de January, ou à l’incompréhension de Snow. Oh, il allait me protéger ? J’étais une bien grande fille, je n’avais besoin de personne pour me défendre, il devait bien le savoir. Ok, le fait qu’il soit là pour moi avait un côté rassurant, mais je me considérais comme capable de prendre soin de moi. Seule. C’était encore réalisable, n’est-ce pas ?! J’en étais un peu moins convaincue mais je partageais cette idée avec lui : moi aussi, je souhaitais le protéger, que ça lui plaise ou non. Oui, j’acceptais son choix avec Anoushka, mais sincèrement j’étais loin de l’approuver… Cependant j’arrivais à me convaincre que ça ne me regardait pas vraiment. Qui étais-je pour juger sa relation avec la jeune fille ?! Il s’abstenait de juger celle que j’avais avec Nathan et Chleofee, alors autant que j’en fasse de même. Au fond, j’étais peut-être un peu jalouse de la griffonne, qui savait ?! C’était même plus que probable, mais je ne me poserai pas plus longtemps la question au risque de tomber dans des réflexions qui ne plairaient guère. Mes sourcils se froncèrent d’interrogation quand il dit m’avoir même donné raison l’espace d’une seconde. Je l’observais, me demandant pourquoi il disait ça et il était clair que je reviendrai à la charge. Il m’avait tendue une perche, il devait se douter que je la saisirai ! Il changea vite de sujet, en venant à Maël, concluant en disant espérer qu’il ne m’ait pas donné une idée de rébellion. Si peu… Je détournai un instant le regard quand il posa ses yeux sur moi face à cette incertitude. Ca aussi, on y reviendra plus tard…
Alors qu’il reprit d’un ton un peu plus léger et malicieux, je me retournai vers lui pour lui faire face, me mettant en tailleur. « Rester avec toi ? Tout le temps ? Parce que je n’suis pas tellement attirée par vos toilettes dégoutantes, votre dortoir puant et je ne suis pas certaine que ta petite copine soit enchantée que je partage vos moments intimes… » Dis-je avec une certaine malice dans la voix, ajoutant en haussant les épaules : « Evidemment que je saurai te protéger, n’oublie pas que je suis la meilleure et que tu ne crains rien si je suis là ! » Enfin, je l’espérais, là je valorisais juste un peu mon égo, parce que le but était que MOI je le protège, et pas l’inverse. Je n’étais pas une pauvre petite fille sans défense ! J’en profitai pour reprendre son petit sous-entendu qui ne m’avait pas échappé. « Désolée de revenir là-dessus mais pourquoi tu m’as dit m’avoir donné raison un instant ? Concernant Anoushka ? » Lui demandai-je en fronçant un peu les sourcils, observant sa réaction avant de balancer de façon anodine, comme si ce n’était rien : « Ah, et pour info, je dirai que Maël m’a convaincue, malgré lui, de faire quelque chose, justement… je crois que je n’vais pas juste ignorer ce qu’il se passe dans le château. » Dis-je en souriant légèrement, comme si je me doutais qu’il allait me dire que c’était une connerie, m’empressant d’ajouter pour ne pas rester trop longtemps sur le sujet : « Pour le moment on peut juste profiter de ce paysage magnifique et ne plus penser à Poudlard, nan ?! » J’avais un peu d’espoir qu’on s’accorde une pause, ça ferait un peu de bien, nan ?!




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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyMer 12 Avr - 20:01

✧ Aniek ~ Hunter ✧
~
Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir...
Le déplacement en valait la chandelle ! Aniek avait réussi à me parler, j’avais écouté sans m’énerver et j’étais même apte à en entendre encore tant la volonté de conserver l’amitié était forte. La jeune femme était toujours aussi belle à voir, ce qui était un point supplémentaire que je ne négligeais pas, quel que soit l’état de nos relations. Etre en conflit n’était pas quelque chose qui nous ressemblait et j’étais sûr que nous étions capables de dépasser tout ça. Les conneries et les taquineries étaient notre meilleure façon de faire et je ne voulais perdre ça en aucun cas.
En attendant, Aniek me parlait de son intention d’agir et je ne voyais pas tout de suite où elle voulait en venir c’est pourquoi j’écoutais sans rien dire, hochant simplement la tête quand elle mentionna l’idée de se protéger les uns les autres. Évidemment que nous allions le faire, ça tombait sous le sens ! Un petit sourire malicieux s’installa sur mes lèvres quand elle commença à me dire « je pense beaucoup à vous, en ce moment… » Elle me connaissais suffisamment pour anticiper ma réplique qui consistait à lui dire « Oui, tu as voulu dire A MOI » mais je gardais le silence, histoire de rester sérieux. Au bout d’un certain temps, je pris la parole à mon tour pour dire : « J’ai compris. Je te suis… quoique tu décides de faire, mais je dois agir pour ma cousine… qui est née-moldue et enfermée dans les cachots. J’espère que tu le comprends… » J’avais peur que ça ne soit pas le cas. Née-moldue… pas forcément aimée de tous… Sloane était ma cousine et elle faisait partie de des personnes que je voulais protéger au même titre qu’Aniek, Anoushka…

La jeune femme mentionna plein d’autres choses en souvenir de notre soirée ratée et désormais derrière nous. Le « regard » en question n’était pas le souvenir que je préférais mais… le mal était fait ! Je ne pouvais malheureusement rien faire pour effacer ça. Mieux valait passer le sujet et avancer un peu même si pour ma part, cette question me resterait en tête un bon moment.
Pour que la bonne humeur soit toujours présente, je commençais par une petite blague concernant la plage sur laquelle nous étions grâce à Aniek.
Je ne savais pas trop comment l’idée du road-trip m’était venue en tête, mais le fait d’avoir quitté momentanément Poudlard pour la plage de Rotterdam aidait fortement. Je réalisais que mon désir de partir était vraiment fort … il fallait que l’année touche à sa fin, c’était urgent… Si Blackman nous laissait partir, c’était encore mieux ! J’attendis que la jeune femme ait fini de commenter mon idée brillante avant de dire à mon tour : « Je te retournerai un seau sur la tête, ça fera office de douche… et ça va m’amuser, double emploi ! C’est pour l’attaque tu viens de me faire et qui sous-entend que je ne suis pas capable de m’occuper convenablement pendant mes vacances … » Nous parlions vacances dans un contexte qui était relativement compliqué mais cela ne faisait pas de mal, bien au contraire. Le Balcon du Monde était le lieu idéal pour passer un bon moment… avec une réconciliation à la clé, que demander de mieux ?!

Je lui parlais ensuite, répondant à un maximum de choses qu’elle avait mentionnées.
Comment ne pas éclater de rire à sa réaction quand je lui parlais de sa douceur. J’avais mérité la poignée de sable et je fis mine de m’en plaindre en protestant : « Naaan pas ça ! … ça s’infiltre partout le sable…. Partout ! » Je lui lançais un regard entendu, elle comprendrait ! Puis, je repris la parole pour répondre : « Ça m’a fait plaisir ! Tu pourrais faire un petit effort pour avouer que tu as adoré. » Je lui fichais ensuite la paix… De toute façon, il était question de parler des nés-moldus et de nos points de vue respectifs. Contrairement à ce qu’elle avait pensé, nous avions tous les deux beaucoup de pensées communes. A l’heure actuelle, je me foutais un peu de tout ça tant que l’amitié qui avait été mise à mal était rétablie ! C’était le plus important et c’était ce que je voulais retenir de tout ça.

Je levais un sourcil, voyant par la position qu’elle venait de prendre que j’allais avoir droit à de grands discours. Elle me faisait rire, tout était beaucoup plus léger et plus facile que la fois précédente. J’étais plus que soulagé ! Je roulais les yeux quand elle mentionna l’apparente saleté dans laquelle je vivais : « Ça c’est un mythe, pour entretenir le côté super bad boy ! Et ça marche, y’en a combien qui rêvent de nous, hum ? » Par « nous », je pensais à Snow, Maël, Scorpius et moi-même. « Bon le dernier argument va peut-être être problématique, je te l’admets mais… t’iras faire un tour, nan ? » Je lui adressais un petit sourire malin avant d’étendre les jambes devant moi et allonger mes bras derrière moi. Sympa, cette petite plage ! Je ne m’attendais pas à ce qu’elle revienne sur Anoushka, pensant qu’elle laisserait de côté ce que je lui avais dit précédemment. « T’enflamme pas… il s’est juste passé un truc qui m’a fait douter. Ton super point de vue de nana me dira sûrement si j’ai eu tort d’avoir douté ou non, je suppose. » Ce qui m’agaçait surtout en parlant de ça, c’était de devoir parler d’Isidore…. Son prénom m’agaçait tout comme sa tronche de tocard « Un abruti prénommé Isidore a eu la bonne idée d’embrasser ma copine. Je l’ai appris par lui, elle n’avait pas l’intention de me le dire et je ne sais toujours pas pourquoi. Épisode assez embêtant, voilà pourquoi j’ai pensé, l’espace d’un instant, que tu avais peut-être raison… » Je haussais les épaules tout en regardant devant moi. Nous avions laissé ça de côté mais quand même, il n’était pas question de tout donner pour Anoushka pour être celui qui se ferait avoir. Je prenais l’avis d’Aniek si ce dernier était suffisamment neutre et objectif… j’espérais qu’il le serait.

Elle enchaîna ensuite sur Maël et les idioties qu’il avait réussi à lui mettre dans le crâne. Bon, c’était ce que je pensais et peut-être qu’il n’était pas question d’idioties, je n’en savais rien, après tout. Je laissais Aniek parler jusqu’au bout en haussant un sourcil interrogatif avant d’écouter son changement de sujet magistral. Je pris le parti de ne pas trop la questionner là-dessus, mais je ne me privais pas de lu dire quand même : « Oui, on peut, mais tu vas rester avec moi hein ? Je sais que tu en crèves d’envie et tu dois me protéger, je te rappelle ! » Mon ton était un peu dur, mais j’avais peur qu’elle fasse quelque chose qui la mette en mauvaise posture. Tout cela n’était pas nécessaire même si j’étais persuadé qu’elle savait ce qu’elle faisait. « Bon, très bien, je me tais et je te laisse profiter du paysage magnifique….la plage… moi … »… Je terminais en riant pour moi-même. Elle avait voulu la réconciliation, elle allait devoir me supporter, désormais.


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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyMar 18 Avr - 17:19

Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir.

Hunter & Aniek


S’il y avait quelque chose dont nous pouvions être sûrs, c’était qu’aucun de nous deux n’était prêt à sacrifier notre amitié. C’était rassurant. Oui oui, moi aussi j’avais parfois besoin d’être rassuré. En réalité, actuellement, j’en avais bien plus besoin que n’importe quand.
J’avais pris conscience, il y avait peu de temps, que je ne pouvais plus rester les bras croisés, à attendre… je-ne-sais-quoi. Plus depuis qu’ils s’en prenaient à n’importe qui, pour rien, juste pour assouvir une distraction sadique et déplacée sur des adolescents qui n’avaient pratiquement pas commencé à vivre ! Je fus surprise de voir que Hunter affirmait me suivre, quoique je décide de faire. Il mentionna sa cousine et je ne pus réprimer une petite grimace. Que voulez-vous, je ne l’aimais pas le moins du monde cette gryffonne, et il le savait très bien. Cependant, là n’était pas le sujet, et je m’abstins avec justesse pour ne pas faire part de ma pensée sur cette dernière. Je ne dis donc rien la concernant, acquiesçant juste d’un signe de tête lorsqu’il me dit espérer que je le comprenne. Evidemment que je le comprenais, sauf que de mon côté j’étais loin d’avoir la même tolérance que lui envers elle, envers eux. Le plus important n’était de rien ajouter, échangeant juste un regard sincère avec lui pour lui dire que je ne jugerai pas leur relation, pour lui. Je ne m’en mêlerai pas même si je n’en pensais pas moins… elle était née-moldue, il ne fallait pas l’oublier.

Lorsque le serpent me parla du road-trip, j’eus l’impression d’être réellement sur cette belle plage de Rotterdam. Je rêvais d’y être. Pas pour retrouver ma famille et toute leur lâcheté, bien sûr que non, mais pour revivre cet apaisement qui m’étais si familier, il y avait plusieurs années. Ne plus être à Poudlard, c’était sûrement la chose que je voulais le plus à l’heure actuelle. Alors autant dire que sa proposition me changeait les idées, totalement ! Je fis mine d’être choquée par sa proposition de me renverser un seau d’eau sur la tête. Quel chieur celui-là ! Bon ok, c’était peut-être horrible de plaisanter sur ça vu les conditions actuelles dans le château, sachant très bien que les nés-moldus subissaient des horreurs et n’avaient pas de confort, mais… personnellement, ça ne m’importait pas vraiment, aussi égoïste que cela puisse paraître. Si je m’en souciais depuis peu, c’était uniquement pour mes proches, rien de plus. « Fais ça et tu le regretteras Laughlin ! » Dis-je en référence à sa fameuse douche, tentant le sérieux en levant un index menaçant vers lui, avant d’afficher un petit sourire malicieux, reprenant : « Tu n’passeras pas meilleures vacances qu’en ma compagnie, crois-moi… » Bon, évidemment, il fallait mettre de côté Anoushka, j’en avais bien conscience, mais c’était uniquement dans le but de rire un minimum. Pouvoir de nouveau se taquiner, c’était plus qu’encourageant pour notre amitié !

Moi ? Douce ? On lui avait donné un coup sur la tête ou quoi ?! Bon d’accord, je l’admettais, je m’étais un peu adoucie avec ceux qui comptaient, et j’étais peut-être moins cinglante, mais je restais à la même et j’avais horreur d’être comparée à une guimauve ! Par Merlin, ce serait une honte monumentale et un coup dans mon égo que je ne pourrais tolérer ! Il éclata de rire suite à son attaque, m’obligeant à le foudroyer du regard, même si c’était plus pour lui montrer un mécontentement peu affiché qu’une réelle frustration. La poignée de sable qu’il reçut était bien mérité, et un sourire angélique accompagne ce geste de protestation. Je ne pus m’empêcher de rire face à sa remarque concernant le sable qui s’infiltrait partout. La suite sortit malicieusement d’entre mes lèvres, comme une provocation : « Et le pire, c’est que ça gratte… partout ». Je me retenais d’exploser de rire face à son petit regard, un vrai comédien celui-là ! Je roulai une nouvelle fois des yeux quand il parla de son étreinte, m’interdisant d’admettre ouvertement que cela m’avait fait grandement du bien et que j’y avais presque pris goût. « Cours toujours ! » Dis-je avec un petit sourire, échangeant un regard avec lui qu’il comprendrait, celui qui disait que oui, j’avais aimé, mais que non, je ne le dirai pas !

Un mythe ? Oh que non, j’étais déjà venue dans leur dortoir puant, et il n’y avait rien de propre là-dedans ! Bon j’abusais sûrement un peu mais c’était beaucoup moins agréable que le dortoir des filles, croyez-moi. Incomparable même ! Je haussai un sourcil septique lorsqu’il dit qu’entretenir le côté super bad boy marchait et qu’il y en avait sûrement un tas qui rêvaient d’eux. « Euh… c’est une question piège ?! » Dis-je en contrôlant mon petit sourire moqueur. Je savais bien que les garçons qui occupaient ce dortoir étaient loin d’être méprisés par la gente féminine du château, mais là encore je préférais le taquiner plutôt que le conforter dans ce qu’il pensait. « Tu m’prends pour ton chien ou quoi ?! On ne s’débarrasse pas de moi si facilement ! » Dis-je en faisant mine d’être vexée par le fait qu’il me demande d’aller faire un tour juste quand il voudra roucouler avec sa gryffonne parfaite. Beurk ! En vrai, je préférais être loin de ça, très loin même… Mais ce serait parce que MOI je l’aurais choisi !
Intriguée, j’en étais revenue à son sous-entendu sur sa copine. Sous-entendu étrange qui avait besoin de quelques éclaircissements. Il se décida à me dire pourquoi il avait douté un instant de sa si merveilleuse petite copine. Voulant que je fasse intervenir mon super point de vue de nana… Hum, ouais, j’avais plutôt intérêt à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de dire quelque chose, sinon je risquais de vexer ce cher Hunter, et ce n’était pas le but. Je le fixai alors, l’encourageant à m’en dire plus. Je pris sur moi pour ne rien montrer quand il évoqua le nom d’Isidore. Il n’y en avait pas des masses à Poudlard, aucun doute que c’était le même que celui que je connaissais. Oh. Isi avait embrassé Anoushka ? Et il a tout avoué à Hunter ? Situation chiante et compliquée en approche ! Je l’écoutais attentivement, évitant de réagir au quart de tour et maîtrisant la trahison de mon regard qui pourrait parler sans mon autorisation. Je mis de côté le fait que je me méfiais de la Gryffondor et tentais plutôt d’être objective, me mettant à sa place. Ce que je ne ferais pas pour le serpent… j’aurais bien préféré cracher dessus mais je me contrôlai, pour lui, je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, c’était ce que je lui avais dit plus tôt et je voulais tenir cette parole. « C’est pas évident pour une fille de dire à son copain qu’on s’est faite embrasser par un autre. » J’avais détourné le regard en disant cette phrase avant de le regarder de nouveau, affirmant avec assurance : « Elle a sûrement été prise par surprise et elle en avait honte, voilà pourquoi elle ne te l’a pas dit. J’imagine. Et pour ce qui est d’Isidore… » Je fis une petite moue, lui avouant : « Ecoute Hunter, je le connais, s’il est venu t’en parler c’est qu’il regrette, ne lui en tiens pas trop rigueur. Même si je comprends ta réaction, c’est évident ! » Punaise, j’étais surprise par ma tolérance et mon ouverture d’esprit, ça n’allait plus très bien chez moi… Pfff être si mielleux, c’était bien pour rassurer mon ami, mais je ne pourrais pas supporter d’être si conciliante bien longtemps. Parce qu’au fond, ce que je pensais sans barrière était ce qui suivait : Certes, elle avait sûrement été prise par surprise, mais elle aurait dû lui en parler pour éviter tout souci. ET Isidore avait merdé en prenant cette position d’annoncer la nouvelle à Hunter. Si j’étais à la place d’Anoushka, j’irai retrouver ce traître et lui faire regretter son aveu. Mais, je croyais assez en Isi pour être certaine qu’il avait fait ça dans l’unique but d’être franc avec mon ami. Enfin, tout ce que je voulais, c’était ne pas juger pour ne pas offenser Hunter, quitte à omettre de donner quelques détails de ma pensée.

Est-ce que j’allais rester avec lui ?! Evidemment, je me promettais d’être toujours là pour mes amis, pour les rares qui comptaient et qui m’importaient plus qu’ils ne pouvaient l’imaginer eux-mêmes. Un petit sourire apparut sur mes lèvres lorsqu’il dit que je crevais d’envie d’être avec lui et de le protéger, même s’il l’avait dit de façon plus dure que malicieuse, contrairement à avant. Il était mignon, et c’était ce qui me permit de le charrier : « Oh, que c’est mignon, tu serais totalement perdu sans moi en fait, c’est la seule raison pour laquelle je reste d’ailleurs ! » Dis-je avec un petit haussement de sourcils malicieux. C’était en réalité un vrai mensonge. Si je restais, c’était parce qu’il m’était important, point barre. Evidemment, cela me permettait de ne pas lui dire que j’allais sûrement faire des choses stupides dans les jours prochains, mais c’était, en quelque sorte, pour la bonne cause. Il fallait faire quelque chose, parce que sans ça, on ne pourrait même pas penser à l’après Poudlard. Et c’était totalement inenvisageable pour moi !
Un petit rire sortit de ma bouche quand il parla des choses sont je devais profiter, ici-même. Accentuant sur lui, évidemment. A mon tour, j’étendis mes jambes et m’appuyai sur mes bras, en arrière, laissant mon regard divaguer jusqu’à la mer. Je ne répondis rien en me laissant glisser jusqu’à être allongée sur le sable, plaçant mes mains sous ma nuque. Je finis par briser le silence, regardant le ciel dégagé : « Tu ne m’en as jamais parlé, enfin pas vraiment… tu projettes quoi pour l’année prochaine ? Une fois qu’on se sera sorti de tout ça ? » Car après tout, même si on parlait de tout, on ne s’était jamais vraiment étendu sur le sujet. Et l’idée de ne pas le voir l’année prochaine pouvait m’être très désagréable, croyez-moi !




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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyJeu 20 Avr - 13:49

✧ Aniek ~ Hunter ✧
~
Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir...
Il avait été inutile de s’en faire. Nous étions assez grands pour résoudre notre petit problème et passer à autre chose. J’étais soulagé de le constater tout en me disant que finalement, c’était logique. Aniek m’avait donné rendez-vous ici, témoignage direct de son envie de passer à autre chose et je m’y étais rendu, ce qui avait la même signification. Pour autant, nous n’avions pas mis de côté les discussions qui fâchaient un peu et je l’écoutais me dire qu’elle voulait faire quelque chose pour la situation de Poudlard. En retour, elle m’écoutait lui parler de Sloane que je n’avais pas l’intention d’abandonner puisqu’elle était ma cousine avant d’être une née-moldue. Je ne pouvais pas grand-chose à cette situation et avais décidé de faire ce que j’estimais logique. Tout le monde n’avait pas le sens de la famille, mais malgré ce que je pouvais prétendre à voix haute, j’avais un minimum de considération pour chacun des membres de la mienne, y compris la branche des moldus avec qui je n’avais pas trop de contacts. J’en avais avec Sloane, simplement… La fin de cette conversation me convenait parfaitement. Je n’ajoutais rien quant à sa détermination à agir face à la situation et elle-même en fit de même pour Sloane.

Le plus drôle restait nos conversation remplies de taquinerie et de choses un peu moins sérieuses, j’aimais mieux la charrier un peu et j’étais bien décidé à y venir quand je lui demandais où ‘nous étions’ au moment présent. Je n’avais jamais mis les pieds à Rotterdam c’est pourquoi l’idée d’y faire un road-trip avec Aniek pour guide me traversa sérieusement l’esprit. Le but de la manœuvre était surtout de nous imaginer loin de Poudlard, une chose dont rêvait un bon nombre de personnes actuellement. La petite réclama son petit confort alors qu’il n’était question que de partir avec le minimum et elle me menaça quand je lui présentais le confort d’une douche faite d’un simple seau d’eau renversé sur la tête. Je haussais les épaules d’un air innocent avant de dire : « Je devrais regretter de t’aider à avoir l’air d’une jeune fille de 20 ans quand tu en auras 50 ?! Oui parce que j’avais oublié de te dire « eau glacée »… ça fait des miracles pour la peau, le corps et tout ça…à ce qu’il paraît…. » Je roulais les yeux, peu convaincu par cette idée avant d’ajouter : « Tant pis pour toi… » Je secouais la tête en riant tout de même à sa remarque qui me faisait entendre que je ne passerai pas de meilleures vacances qu’avec elle. J’étais plutôt d’avis de dire que j’allais très probablement passer de sales quarts d’heures ; qu’elle me paierait d’une façon ou d’une autre, mais c’était le plus drôle. Nous n’avions jamais fait ça et je me voyais bien me marrer à de nombreuses reprises, avec elle.

Même si je préférais la charrier, l’idée de voir une Aniek quelque peu différente de celle que je connaissais habituellement était un peu déstabilisant. Bien évidemment, elle n’avait pas l’air d’une ‘petite nana toute mignonne’ dont elle avait probablement horreur, mais déceler une petite faille dans sa carapace lui donnait un charme. Elle se défendait bien de mettre en avant cette facette de sa personnalité, mais je la savais désormais bien présente, même si je n’en avais jamais vraiment douté. Tout le monde avait des faiblesses, des choses à cacher… Je n’étais pas mécontent d’en savoir autant sur la jeune femme… Heureusement, le naturel était vite revenu au galop et je l’aidais dans l’exercice, me plaignant de la poignée de sable bien méritée. Je lui fis un sous-entendu qu’elle comprit tout de suite et auquel elle répondit sans attendre par un constat qui me fit bien rire. « C’est la salle commune entière qui va s’en souvenir de ta poignée de sable…quand elle va commencer à me gratter partout ! Je ne me retiendrai pas de dire que TU es responsable de ma souffrance…. Et je demanderai au peuple s’il est d’accord avec moi sur le fait que ce soit TOI qui soit censée réparer les dégâts causés… » Elle pensait gagner sans que je me sois battu un peu ?! Sûrement pas, je voulais bien lui faire une toute petite fleur pour lui faire entendre que j’étais content que notre amitié était parfaitement remise sur les rails, mais il ne fallait pas pousser !
Quant au fait qu’elle avait apprécié que je la prenne dans mes bras, elle n’avouait pas, mais mon regard malicieux, qui répondait au sien, lui faisait clairement entendre qu’elle ne pouvait pas me tromper là-dessus !

La conversation se poursuivit sur le soi-disant dortoir dégueulasse dans lequel nous vivions entre septième. Elle n’avait peut-être pas parfaitement tort… mais j’étais prêt à défendre les mecs sauf que sa réplique me fit mourir de rire. Il me fallut d’abord me calmer avant de pouvoir sortir quelque chose : « Toi la première….avoue que tu rêves d’au moins un mec du dortoir ! » Alors là, c’était provoque totale. Elle n’avouerait jamais, j’en étais persuadé ! Mais je n’abandonnais pas et ajoutais : « Allez… tu me parles un peu trop de Maël ces derniers temps… je ne dirai rien à personne, mais fais gaffe à tes éventuelles crises de somnambulisme. Si tu te pointes une nuit pour le rejoindre dans son lit, il y aura plusieurs témoins, je ne pourrais plus rien pour garder ton petit secret ! » Je ne pus m’empêcher de rire car la charrier était trop bon ! Quant à la question de savoir ce qu’elle ferait si je me trouvais avec Anoushka, la jeune femme ne se fit pas prier pour se défendre en me disant qu’on ne se débarrassait pas d’elle aussi facilement. L’occasion était trop belle, je pris un nouvel air innocent avant de dire : « Bien ! Alors tu participeras ! » Et il fallait que je garde mon sérieux ?! C’était impossible, littéralement. Elle cherchait quand même les emmerdes notre petite Frowein et puisque j’étais en forme après le rétablissement de la normale, elle allait en faire les frais.

En parlant d’Anoushka j’avais fini par lui dire ce qui était arrivé dernièrement. Un petit épisode dont je me serais bien passé mais c’était chose faite et j’attendais de voir ce qu’Aniek m’en dirait. Je la connaissais suffisamment pour savoir qu’elle n’irait pas jusqu’à retenir tout ce qu’elle pensait vraiment, même le négatif et j’étais largement prêt à l’entendre. Je n’avais pas l’intention d’ignorer ce qu’elle allait me dire, c’était illogique, mais je ne partirais pas au quart de tour si elle me disait quelque chose de déplaisait. Je la laissais commencer à parler et sa première phrase valait de l’or et aurait pu m’amuser sauf que je gardais un peu de sérieux, pour le coup. Je levais sourcils en lui répondant un simple « Ah… » rempli de scepticisme, mais soit, si elle le disait … Après tout, je ne lui demandais pas son avis pour douter de la moitié de ses propos. Le reste me donna à réfléchir quelques instants et j’avais les mêmes conclusions vis-à-vis d’Anoushka, par contre, pour Vayne, c’était autre chose ! J’attendis qu’Aniek ait fini pour dire : « Ne pas lui en tenir rigueur, c’est un peu trop me demander… Ce gros con ! Il ne perd rien pour attendre. Tu le connais…tu dis ? » L’agacement qui accompagnait ma dernière question ne devait pas être difficile à deviner. J’espérais qu’il ne s’agisse pas de l’un de ses amis…. Je n’avais pas l’intention d’en faire un commentaire, mais il était dans ma liste noire pour un bon bout de temps. Finalement, j’ajoutais quelques paroles, sur le sujet : « Mouais bon…quoiqu’il en soit, j’ai quand même douté du fait qu’elle ait apprécié se faire embrasser par ce mec. Et j’peux te dire que la pensée n’est pas super plaisante…Elle m’affirme que ce n’est pas le cas. » Je haussais les épaules, ne voulant pas entrer dans la spirale du doute. Tout ça était passé, terminé, j’avais mis Aniek au courant pour avoir un avis, et celui-ci me dictait de ne pas rester cent sept ans sur cette histoire, ce que j’avais bien l’intention de faire.

La question qui était la plus délicate était celle de savoir si quelque chose allait se produire à Poudlard et quand. La situation ne pouvait évidemment par durer, mais je n’avais pas imaginé un seul instant qu’Aniek puisse être partante pour être au cœur d’une action…. Et aussi rapidement. Maël allait m’entendre s’il lui mettait de mauvaises idées dans la tête. Nous plaisantions encore sur le sujet mais je ne savais pas trop quoi en penser, réellement. Imitant la jeune femme, je pris le parti de me moquer d’elle en marchant dans son petit jeu : « Voooilà ! Exactement, tu y es parfaitement. Je suis mignon et perdu…. Mignon, c’est pas un scoop, on a dit tout à l’heure que tout le monde rêvait du dortoir des septièmes, c’est en partie pour moi. » Bien sûr, je prenais le qualificatif dans le sens qui m’arrangeait bien. « Je serai toujours mignon et perdu en sortant de cette pièce, idem jusqu’à la fin de l’année…. Qu’est-ce que je vais faire sans Aniek Frowein pour me protéger, hum ? » En réalité, j’avais le sentiment que sa petite histoire avec Maël allait aboutir à quelque chose qui n’allait pas me plaire et j’en étais presque à penser que c’était une certitude. Je me trompais peut-être sur toute la ligne, mais il fallait que je me tienne prêt à anticiper un peu…

Puisque nous étions partis pour des heures de blabla, un sujet que nous n’avions jamais vraiment abordé fut mis sur le tapis par la jeune femme. Tout ce qui se passait à Poudlard m’empêchait vraiment de réfléchir à tout ça mais j’avais tout de même une idée claire de ce qui m’attendait après Poudlard. Qu’elle me pose cette question tombait plutôt bien car je me la posais également à son sujet, espérant qu’elle ne m’annonce pas quitter le Royaume-Uni dès la fin de notre dernière année à Poudlard. « Je projette de rejoindre mon frère à Londres. Disons que c’est la première étape, je n’ai pas l’intention de retourner dans ma ville chez mes parents. Surtout que j’ai cru comprendre que mon père voulait retourner à Chicago - il est de là-bas – en y emmenant ses trois super fils ! Lincoln ne voudra pas, moi non plus…. » Je haussais les épaules, Seth ne serait pas du même avis que nous. « Je suppose que je vais m’inscrire à l’Université de Londres et me centrer sur des études sportives tout en essayant d’approcher des équipes….enfin pas les grandes équipes nationales, mais les petits clubs. On verra… » Je lui adressais un petit coup d’œil après avoir cessé de regarder la plage, ce que j’avais fait pendant toute mon explication : « Et toi ? Tu convoites l’USL ? » J’espérais qu’elle allait vraiment me donner l’intégralité de ses projets. Peut-être avait-elle imaginé quelque chose avec Snow ou avait-elle des idées que je ne soupçonnais même pas. Je savais en grande partie ce qu’elle aimait et je connaissais sa détermination, mais de là à deviner ce qu’elle voulait faire dès sa sortie de Poudlard… La conversation qu’elle venait de lancer était clairement intéressante et il m’était rare d’en parler avec d’autres personnes que Lincoln.


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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyVen 21 Avr - 16:43

Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir.

Hunter & Aniek


Pouvoir se charrier de nouveau, c’était une vraie bouffée d’air frais pour moi ! Alors parler de Rotterdam et d’un éventuel road-trip, c’était assez divertissant. Le truc, c’était que ça faisait longtemps que je n’y étais pas retournée… y retrouver ma famille, ça ne faisait pas partie de mes priorités, mais je devais avouer que cette ville, ce pays ma manquaient. Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux quand il tenta de m’expliquer le merveilleux effet d’une douche glacial sur mon visage. Je finis par le fixer, pointant mon magnifique visage de mon index : « Ce sublime visage prendra merveilleusement bien les années, pas besoin de tes combines à deux balles ! » Ma phrase se finit par un petit sourire malicieux, fière de moi, ne me faisant jamais prier pour me lancer des fleurs. « Je n’aurai pas besoin de ça pour rester magnifique, crois-moi ! » Dis-je de façon on-ne-peut-plus modeste en lui montrant mon corps d’un simple geste de la main. C’était fait sur le ton de l’humour, mais en même temps je mettais un point d’honneur à bien entretenir cette silhouette, ce ne serai pas demain la veille que ça changera ! Donc loupée la technique pour me faire culpabiliser, je croyais bien trop en moi pour en être affecter. Pauvre Hunty, ta comédie avait pris un coup… et c’était trop drôle de l’embêter et de déceler dans son regard cette malice que j’aimais tant.

Le sable était mon meilleur allié dans la bataille dans laquelle nous nous étions lancés. Non mais, il croyait pouvoir me provoquer sans avoir de retour ?! C’était bien mal me connaître. Bon, en vrai il se doutait du retour de manivelle, et je trouvais ça encore plus amusant quand je le vis se défendre de ce fameux sable qui s’infiltrait partout… et surtout, qui grattait énormément, à mon plus grand plaisir ! Je mimai le fait d’être choquée quand il m’accusa d’être responsable de sa souffrance et qu’il le crierait devant toute notre salle commune. Je l’interrogeai du regard en me montrant du doigt comme pour lui demander : moi ?. Je finis enfin par sourire de façon amusée, rétorquant à sa fausse accusation : « Et étant donné que les gens ne sont jamais d’accord avec toi, je pourrai m’en sortir haut la main ! » Dis-je malicieusement tout en haussant les sourcils. Puis, je repris avec encore plus de malice en lui chuchotant, comme si c’était un secret : « Mais si vraiment il le faut, je réparerai les dégâts, ce serait cruel de te laisser dans une situation si ridicule pour toi… » Provocation ultime, et je ne pouvais pas m’empêcher de rire sans aucune retenue, l’imaginant se trémousser au beau milieu de la salle commune pour se débarrasser de ce sable qui se sera si bien infiltré.

Un haussement de sourcils totalement désintéressé prit place sur mon visage alors qu’il me disait que je rêvais d’au moins un mec de leur dortoir dégueulasse. Sérieusement ?! La suite aurait pu me faire rire si je ne m’étais pas mis à grimacer face à l’image qu’il m’offrait, ayant pour réponse une nouvelle poignée de sable en sa direction. Bien fait tiens ! « C’est quand le jour où t’arrêteras de dire des conneries ? » Lui demandai-je en me forçant à être la plus impartiale possible. Puis, histoire de ne pas céder à ses caprices et à le provoquer plus qu’il ne le faisait par rapport à Maël, je lui lançai : « OU sinon, je tente tous les lits lors de mes éventuelles crises de somnambulisme et je vois lequel est le plus confortable… je parle du lot hein ! » Dis-je avec un petit regard malicieux avant de reprendre un peu plus sérieusement, levant un index accusateur vers mon ami : « Et ne dis plus jamais de telles idioties concernant Sullivan ! Je vaux mieux que ça ! » Bon, je n’avais pas grand-chose à reprocher au jeune homme qui m’était apparu sous un autre jour, mais ce n’était pas du tout mon genre et je n’avais jamais fantasmé sur lui. Il avait déjà gagné ma confiance, c’était suffisant nan ?! J’avais dit ces derniers mots en me grandissant, bombant le torse par preuve de fierté, aussi malicieuse que sincère.
Quand je disais qu’il n’en manquait pas une le serpent, c’était un fait ! La preuve quand il me proposa de participer avec Anoushka, ce à quoi je répondis du tac au tac : « Tu veux mettre ton couple en sursis ou quoi, idiot ?! Parce que ta belle griffonne se retrouvera charmée par moi et je te la piquerai ! » Oh, il croyait se faire encenser en lui faisait croire qu’il serait le bon partie de nous trois ? Juste risible, je prenais un malin plaisir à m’amuser lui faire croire que je pourrais lui piquer sa petite amie. C’était uniquement de l’amusement, de la provocation, parce que cette idée n’était pas du tout ce à quoi je prétendais. Mais pour rire, je pouvais faire croire que l’autre bord m’intéressait… j’avais hâte de voir la réaction du jeune homme !

Pfff, l’objectivité ce n’était pas mon fort ! Et c’était prendre sur moi que de ne pas approter de jugement face au problème rencontré par Hunter avec sa copine. En vrai, je me disais que si elle avait accepté le baiser d’Isidore, c’était qu’au fond elle le souhaitait. Mais vous me voyez dire ça au serpent ? Laissez tomber l’objectivité ! Il avait l’air sceptique concernant Isi et je pouvais le comprendre. Je lui demandais juste de me faire confiance. Il n’avait pas confiance en Isidore, je n’avais pas confiance en Anoushka. Il avait confiance en elle, j’avais confiance en le premier. Autant tenter d’en faire quelque chose de plausible. Je roulai des yeux aux mots gros con, finissant par répondre à sa question, le provoquant du regard – disant et alors ? face à son petit agacement : « Oui, je le connais. Et bien même. Un problème avec ça ? » Lui demandai-je en lui montrant dans mon ton qu’il avait intérêt à avoir une meilleure excuse que sa sale petite amie pour juger ma relation avec ce serpent qu’il qualifiait de gros con. Sans réfléchir, j’ajoutai : « S’il avait envie d’embrasser ta copine, il aurait eu tort de se priver si elle lui a tendu une perche… » Ce fut en disant ce dernier mot que je me rendis compte de mon erreur, me reprenant immédiatement en soupirant : « C’est pas c’que je voulais dire… Elle doit s’en vouloir, j’en suis certaine… » Dis-je en nuançant un peu plus mes propos, ne voulant pas me fâcher de nouveau avec Hunter à cause de cette fille. Il était amoureux, c’était très bien, moi je m’en méfiais, encore et toujours… Pour le rassurer, je m’empressai de lui dire en acquiesçant ses derniers mots. « Ne te tracasse pas avec ça, si elle est avec toi ce n’est pas pour rien, je suis sûre qu’elle se fout des autres. C’est juste les autres qui ne se foutent pas d’elle. » Dis-je avec un haussement d’épaules. Ben ouais, je ne l’aimais pas tellement mais j’avais des yeux, et sa copine était jolie, les garçons de Poudlard devaient vite l’avoir remarqué. Quoiqu’il en soit, elle l’avait choisi, il était obligé de lui faire confiance. Ce n’était pas facile, personnellement je me disais que je ne pouvais plus faire confiance sur ce point alors je le comprenais… Mais de mon côté, c’était bien différent. Je préférais m’éloigner de toute cette niaiserie, de peur d’être encore et toujours déçue.

Ah oui, comment avais-je pu penser qu’il ne tournerait pas mes paroles à son avantage ? Sourire était obligatoire face à autant de malice de sa part. Il était fort, je devais l’avouer, et le pire était sûrement qu’il m’amusait et qu’il arrivait à me faire rire assez facilement. « T’es plus perdu que mignon, mais soit, on va dire que ta version tient debout… » Dis-je en agitant ma main avec moquerie devant ses yeux. « J’me le demande tiens ! Va falloir que j’sois toujours derrière tes fesses pour te protéger ! » Dis-je avec beaucoup d’espièglerie en reprenant ses mots. J’évitais de trop revenir sur l’échange que nous avions eu avec Maël, parce que je me doutais que notre idée ne serait pas au goût de Hunter et qu’il tiendrait l’autre serpent pour responsable. Ce qui n’était pas le cas. J’étais grande et indépendante, je faisais mes propres choix… et ce dernier était un peu plus risqué que d’autres, je devais l’avouer. Mais Snow était aussi là, veillant sur moi comme je veillais sur lui lors des prochains… hum événements. Alors Hunter n’avait vraiment pas à s’inquiéter, je mettais un point d’honneur à le rassurer et à le protéger.

Couchée sur le dos, les bras derrière ma tête, les jambes pliées et les yeux vers le ciel, j’écoutai Hunter me parler de ses projets avec beaucoup d’attention. Il voulait aller à Londres, et cet aveu ne me surprit pas pour vous dire la vérité. Je me mis sur le côté pour lui face, appuyant ma tête sur une de mes mains, le bras posé sur le sable. Alors son père voulait retourner à Chicago ? J’étais bien heureuse d’apprendre qu’il ne voulait pas le suivre. Egoïstement, je ne me voyais pas me séparer de lui pour la prochaine année. Déjà que rien n’était sûr avec Snow… je ne me voyais pas les perdre tous les deux ! Son projet était basé sur le Quidditch. Là encore, je ne fus pas surprise, et ça lui ressemblait bien. Un petit sourire satisfait prit place sur mon visage alors que je l’écoutais, l’imaginant bien faire sa place dans une équipe universitaire. « Tu as déjà tout ton projet en tête, je suis impressionnée Laughlin ! » Lui lançai-je d’un ton moqueur. Je le charriai évidemment mais je trouvais ça génial. « Etant donné que j’ai peur que tu sois perdu sans moi, je vais sûrement aller à l’USL… » J’avais une large sourire amusé sur les lèvres, ce dernier s’atténuant un peu alors que je repris plus mon sérieux. « Plus sérieusement, je pense aussi de plus à l’USL. Si je veux aller loin, pas le choix. » J’agitai le sable avec mon index, fixant mon dessin qui n’en était pas un en ajoutant : « J’imaginais aller dans le journalisme. Etre une journaliste reconnue… plusieurs domaines me tentent mais j’hésite encore. Je veux juste donner la chance aux gens de me lire. » Dis-je avec une certaine malice en relevant les yeux vers Hunter. C’était là encore pour rire, mais au fond j’aimais qu’on me regarde, qu’on me complimente, alors je me voyais dans un travail valorisant qui me donnerait une image aux yeux des gens. Bonne ou mauvaise, peu m'importait, le but était juste d’être reconnu et de faire un travail que j’aimais, avec des opportunités et de nombreux challenges. « En bref, tu vas sûrement devoir me supporter encore quelques années mon cher… » Là, mon sourire était sincère, parce que de mon côté, c’était rassurant. Mais là encore, je ne pourrai pas lui dire, question d’égo !




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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyDim 14 Mai - 21:31

✧ Aniek ~ Hunter ✧
~
Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir...
J’étais soulagé de constater que tout était revenu comme avant, les piques et les plaisanteries étaient de nouveau d’actualité et nous avions même réussi à faire passer quelques petites confessions sérieuses. Clairement, tout ce qui se passait à Poudlard était en cause des petites tensions générales et j’étais fatigué de tout ça ! Sauf que malgré la fatigue et la lassitude, il ne fallait pas perdre de vue l’objectif : rester soudés et s’entraider en cas de besoin. Aniek avait l’air d’être sur la même longueur d’ondes et notre pseudo-dispute était une parenthèse qu’il ne fallait pas tenir en compte. Il était évident que je ne l’abandonnerai sous aucun prétexte et que je serai de son côté, quel que soit son avis sur la situation. En attendant, nous enchaînions les taquineries et rien ne faisait plus de bien qu’un petit moment comme celui-là. La petite 6ème me faisait entendre qu’elle n’avait pas besoin de MA douche froide pour rester la jolie fille qu’elle était, je grimaçais pour lui montrer mon scepticisme avant de dire : « C’est dommage parce que j’ai VRAIMENT envie te le verser sur la tête, ce seau d’eau glacée…. » Je terminais par un sourire malicieux, voire un peu vicieux avant de lui lancer un petit clin d’œil. « No comment sur ce que tu viens de dire sur ton physique… » Pas question de lui dire « oui oui, tu es magnifique » mais c’était le cas, évidemment, je ne pouvais pas nier le penser.

Sur la même lancée, nous plaisantions sur le sable qu’elle me jetait en guise de défense. Je ne pouvais que rire des conneries que ça nous inspirait, le soulagement était toujours aussi présent et j’attendis d’entendre sa merveilleuse défense avant de dire à mon tour « Les gens te laissent croire qu’ils sont d’accord avec toi… pour ne pas te vexer, je les comprends… même s’ils mériteraient de savoir que tu es une petite crème, en réalité. » La provocation, toujours de la provocation ! Elle me fit ensuite entendre qu’elle réparerait les dégâts du sable infiltré partout s’il le fallait. Son affirmation me fit écarquiller les yeux et je restais dans mon rôle pour me dire : « J’ai l’esprit mal tourné… alors forcément, je suppose que tu te portes volontaire pour avoir l’opportunité de mettre les mains à des endroits stratégiques… » Si je croisais son regard, j’allais rire c’était certain. Je savais aussi qu’elle allait se défendre et m’attaquer mais c’était trop bon, elle était bonne joueuse, surtout pour ce genre de jeux.

Les conneries étaient loin d’être finies, nous étions en train de parler du choix de la jeune femme sur le lit des « mâles de 7ème ». Le mien était le plus confortable mais je n’allais pas le lui dire, histoire de ne pas trop la tenter, au lieu de ça, je la laissais parler jusqu’au bout, approuvant tout de suite sa dernière exclamation : « Je suis d’accord, tu vaux mieux ! Bon, quoiqu’il en soit, celui qui est dans le lit fait partie du lot donc on va tout de suite comprendre ton petit manège d’amoureuse. Scorpius sera sûrement prêt à t’accueillir. » Je roulais les yeux, mentionnant chacun des mecs du dortoir l’un après l’autre pour essayer de trouver de nouvelles occasion de la taquiner. C’en était fini avec Maël, le tour de Scorpius était venu. Quant à l’idée de participer à …. je-ne-savais-trop-quoi-mais-j’avais-une-idée avec Anoushka et moi, je lui répondis sans attendre en lui disant : « Ouh… le spectacle auquel je vais pouvoir profiter va être divertissant, c’est moi qui te le dis… » Je fis une micro-pause avant d’ajouter : « …..celui où vous allez vous crêper le chignon pour savoir quelle sera celle qui sera la plus casse-pied ; tu pensais à quel spectacle ?! » Je ne pouvais m’empêcher de m’esclaffer, cette fois. L’air qu’elle avait en me parlant de ça était drôle, je n’avais pas l’intention de la convier à quoique ce soit, mais puisque nous étions lancés dans les âneries, autant se donner à fond !

Le sujet dévia ensuite vers l’histoire qui me prenait sérieusement la tête depuis qu’il avait eu lieu : Le baiser d’Isidore à Anoushka. Assez naturellement, j’en avais parlé à Aniek, espérant avoir son avis sur la question… Je m’étais rendu compte qu’elle connaissait le fautif et qu’elle avait même l’air de l’apprécier. L’air que je devais afficher l’amena à me demander si j’avais un problème avec le fait qu’elle le connaissait bien. Je pris un instant, ruminant tout seul dans mes pensées avant de grogner un simple « Nan… » destiné à lui dire que je n’avais pas de problème avec ça. Enfin, il fallait parfois dire ce que les autres veulent entendre, pas vrai ? Même si cela n’aurait pas dû, sa petite phrase suivie du rattrapage qui allait avec me fit sourire et je lui répondis : « Il aurait eu tort de se priver, t’as raison. Il faut dire que je ne m’en prive pas non plus alors je serais bien mal placé pour le juger… » Évidemment, il y avait une pointe d’ironie dans tout ça. LUI n’était pas censé le faire, normalement. Je haussais finalement les épaules aux dernières paroles d’Aniek. Le mieux était de me persuader qu’elle avait raison et d’arrêter simplement d’y penser.

Après Anoushka, il était question de protection et il était évident qu’Aniek faisait partie des personnes que je ne voulais pas voir en difficultés … Qu’elle me parle d’agir au sein de Poudlard pour changer la situation ne me donnait pas de bonnes images en tête et, même si nous en étions encore aux plaisanteries, il y avait un vrai fond de vérité, je ne voulais pas qu’elle se jette dans la gueule du loup inutilement, surtout à quelques mois de notre sortie de Poudlard. Je ne savais plus trop pourquoi nous parlions de mes côtés perdu et mignon, mais elle essayait encore de me taquiner. Je roulais les yeux de manière moqueuse avant de préciser : « Plus perdu que mignon, ça change au gré du vent tout ça…. Et je suppose que ça va me rendre mignon d’avoir l’air perdu ! » Le sujet de la protection était clos, mais je l’avais bien évidemment à l’esprit. Elle m’avait évité pendant un certain temps et tout cela allait changer, j’avais bien l’intention d’avoir un œil sur elle tout le temps et notre amitié retrouvée m’aiderait largement.

Aniek m’avait ensuite demandé de lui en dire plus sur mes projets de l’année prochaine. Je n’y pensais pas souvent, désespéré par tout ce que nous vivions à Poudlard et par le départ chaotique que nous allions sans doute avoir à subir. Je lui parlais donc de vagues projets qui n’étaient pas forcément définitifs, mais qui était probablement ceux que je suivrai en sortant d’ici. Elle me parla à son tour de ses projets et je gardais pour moi la petite satisfaction de savoir qu’elle allait sûrement aller à l’USL. Je n’avais pas la moindre envie de la perdre de vue… Elle me fit connaître son projet de journalisme et je pris un faux air sérieux pour dire : « Oui, pour une emmerdeuse dans ton genre, j’trouve ça pas mal, ça colle au personnage. » Et je préparais tout de suite mon bras qui me protégerait de l’énième poignée de sable que je méritais, avant de reprendre : « Non, sérieux, c’est une bonne idée… journalisme sportif ? » Puisqu’elle aimait aussi le Quidditch, ça pouvait le faire ? « Tu veux donner une chance aux gens de comprendre qu’il ne faut pas t’approcher de trop près, c’est ça ? Bon, j’approuve le choix, on se retrouvera alors à l’USL… » Je tournais les yeux vers elle, la regardant dessiner dans le sable avant de l’écouter me dire que j’allais devoir la supporter encore : « Mouais, tu as du mal à me quitter plutôt, non ? Je t’ai déjà tendu des perches, mais tu ne les as pas saisies, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Je ne me lassais pas de la charrier de toutes les manières possibles et imaginables. Sans trop attendre, je repris la parole pour lui dire : « Nouveau retour du sérieux : Je te proposerai bien de venir squatter chez mon frère, il ne vit pas très loin de l’USL, mais il va me faire honte. Snow t’a déjà parlé de ce qu’il comptait faire l’année prochaine ? Je ne suis pas sûr qu’il intègre l’USL… » Je haussais les épaules. Snow n’était pas très branché études, mais j’appréciais d’avance l’idée de pouvoir les avoir tous les deux à l’USL…


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Message(#) Sujet: Re: Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter Écoute,  pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir... ~ Aniek & Hunter EmptyVen 2 Juin - 17:12

Écoute, pardonne. Tu ne changeras pas le passé, mais l'avenir.

Hunter & Aniek


Je roulai des yeux face à ses petites blagues concernant l’eau glacée, mettant les choses à mon avantage. « Tu as surtout envie de me voir avec un T-shirt mouillé, je peux comprendre… » C’était malicieux et provocateur, mais il n’y avait pas de malentendu entre nous, c’était juste pour rire et on aimait tous les deux ça. Il affirma ne rien dire sur mon physique et je haussai les sourcils malicieusement, comme pour dire « ça, ça veut tout dire… », ce qui m’amusa une fois de plus.

Le sable était bien un élément capricieux et néfaste pour tout sous-vêtement. Alors évidemment que nous plaisantions sur le sujet, parce que c’était tentant et que ça faisait du bien de rire de choses totalement idiotes. Je me retins de lui renvoyer une poignée de sable face à sa provocation disant que j’étais une petite crème. A la place, je pris un air hautain en affirmant : « Ose dire un tel mensonge et je serai ton pire cauchemar jusqu’à la fin de ta vie Laughlin ! » Ce qui ne sera pas le cas mais, si cette menace était dite à quelqu’un que j’avais en horreur, croyez-moi, je serais la pire des garces pour lui. Je pouvais être ce cauchemar en question, mais jamais avec les gens qui comptaient. Cependant, le faire croire était distrayant, sans nul doute.
Mettre les mains à des endroits stratégiques ? Là, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire face à tant de confiance en soi. « Oh par Merlin Hunty’, je tiens à l’hygiène de mes mains, je ne les mettrai pas n’importe où ! » Lui lançai-je dans un rire alors que mon cerveau avait la malheureuse idée d’imaginer la scène, ce qui me dit d’autant plus rire.

On parlait vraiment des lits confortables du dortoir des Serpentard de 7ème année ? Oui oui, c’était bien ça. Leur tanière, c’était loin d’être un endroit où j’aimais m’égarer. C’était tellement… masculin. Je mimai une mine dégoutée, à la limite de la nausée quand il me parla de Scorpius et de son lit prêt à m’accueillir. « Je fais suffisamment de cauchemars comme ça, alors non merci ! Je préfère encore m’abandonner dans le lit d’une fille… » Et là encore, c’était de la pure provocation. Provocation parce que je ne voulais le faire en aucun cas et provocation parce que je pouvais lui faire croire des choses concernant mon orientation sexuelle qui m’amusait au plus haut point. Les garçons, on savait toutes comment ils fonctionnaient… Et j’enfonçai d’avantage le clou en parlant de sa petite amie, insinuant que je pourrai la lui piquer. « Nous crêper le chignon ? Oh, je pense que le spectacle sera toute autre, mais laisse faire ton imagination, je ne dirai rien ! » Dis-je malicieusement en laissant le pauvre Hunter sur la paille, bien satisfaite de jouer ce jeu auquel je ne pourrai clairement pas adhérer en vrai ! Il pouffa et son rire communicateur m’entraîna avec lui, lui lançant un petit coup de coude complice. C’était vraiment bon de le retrouver.

Hunter venait de m’avouer quelque chose concernant Anoushka et Isidore et je tentai de rester la plus neutre possible. Bien que ce soit difficile. Ca concernait quand même des personnes que je connaissais bien, je ne pouvais pas totalement l’être. Le « Nan » du serpent témoigna du fait qu’il n’appréciait tout de même pas des masses que je connaisse Isi mais il n’en fit pas cas, ce que j’appréciais grandement. Je respectais sa relation avec la griffonne, il respectait le lien que j’avais avec le jeune serpent, c’était très bien. Je grimaçai quand il parla d’une certaine intimité avec sa copine, balayant ses paroles d’un geste de la main : « Arrête ! Je n’veux pas savoir, ça me donne la nausée ! » Et ça pouvait presque être littéralement vrai.

Il tournait les choses à son avantage le malin, et je ne pus que rouler les yeux en le voyant essayer de me duper avec des pseudos hypothèses pour me perdre à mon tour. « Tu parles trop ! T’aurais juste pour te contenter du « mignon » mais nan, faut toujours que t’en rajoutes… » Dis-je malicieusement avant de lui frictionner les cheveux comme si j’avais un gamin à côté de moi : « Toujours besoin d’être rassuré vous, les mecs, et toujours à en vouloir plus ! » Et ce n’était pas que des mots. On disait que les filles étaient compliquées, qu’elles voulaient toujours des preuves mais, entre nous, les mecs voulaient toujours qu’on les encense, chose que je faisais difficilement, pour n’importe quel genre, alors autant garder en mémoire le peu de compliments que je puisse faire ouvertement.

Nous voilà à parler de nos projets pour l’année prochaine, chose que nous ne faisions pour ainsi dire jamais. Ce n’était pas la priorité en ce moment mais il fallait bien y penser. Moi j’y pensais, c’était mon objectif et Poudlard n’était qu’une étape, c’était évident. Je souris à sa provocation concernant l’emmerdeuse, haussant malicieusement les épaules comme si c’était une fatalité. « Et encore, j’peux faire pire… » Je laissai un petit rire s’échapper quand je le vis se protéger d’une éventuelle poignée de sable. « Oh, tu as peur de ça ? » Lui dis-je en attrapant une fameuse poignée et la lui montrant, la faisant glisser de ma main jusqu’à son pied, le charriant encore et toujours. « Journalisme sportif ça peut être sympa. Entre autres. Je veux être efficace dans plein de domaines pour devenir presque… comment dire… indispensable ? » Dis-je avec un sourire enthousiaste, ayant besoin que mon petit égo soit valorisé. Et j’en étais capable, je le savais, je croyais dur comme fer en moi ! Je finis par dessiner dans le sable alors qu’un petit sourire espiègle vint s’installer sur mes lèvres aux paroles de Hunter concernant le fait de ne pas vouloir le quitter. « Tu es bien trop sûr de toi mon cher ! » Mais pourtant, il n’avait pas totalement tort. C’était appréciable et rassurant de savoir qu’il y avait de fortes chances pour qu’on soit encore ensemble l’année prochaine, mais je ne le dirai pas à haute voix, oh que non !
Je levai un regard curieux vers lui lorsqu’il me parla de son frère, rabattant mes genoux et posant mes coudes sur ceux-ci. « Te faire honte ? C’est possible d’être pire que toi ? » Ok, c’était plus fort que moi, j’étais obligée de le taquiner, que voulez-vous. Mon sourire disparut lorsqu’il parla de Snow et mes yeux se reposèrent sur le dessin que je dessinais quelques secondes plus tôt. « On n’en a pas vraiment parlé mais je n’pense pas non plus… Ca n’sera jamais pareil sans lui. » Dis-je un peu nostalgique, ne m’imaginant pas ne plus le voir et ne plus rien partager avec lui. Etre tous les trois, ce serait le pied, mais j’avais bien conscience que Snow ne soit pas décidé à venir à l’USL. Et j’en étais attristée d’avance. Cependant, je ne voulais pas dramatiser la situation et je relevai le regard vers le serpent, souriant pour ne pas rester trop longtemps sur un sujet qui me faisait du mal : « Faudra que tu restes concentrer là-bas, parce que des distractions, y en aura… tu devras te battre pour m’arriver un tant soit peu à la cheville. » Je ne savais pas comment ça se passerait, nous n’avions pas eu d’infos cette année, évidemment, mais tant que je pouvais encore taquiner Hunter, ça m’allait pour le moment.




©BlackSun


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