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" Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan]
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Message(#) Sujet: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMer 8 Mar - 11:22


« Tirons notre courage de notre désespoir-même. »
Fursy & Keagan

On était dans un cauchemar. Un vrai cauchemar. Si le début de notre enfermement nous avait principalement initié à nos corvées, depuis plusieurs semaines les tortures s’enchaînaient et il n’y avait pas un seul jour sans que l’on entende parler d’un élève qui soit pris en grippe par les Mangemorts. Je ne pouvais même pas expliquer la rage que j’avais envers eux, c’était presque inhumain de ressentir ça. Mais pour ce genre de personne, c’était possible… ils étaient des monstres, voilà tout. Il n’y avait aucune justification à ce qu’ils faisaient subir à l’ensemble des élèves de l’école, et je ne comprenais pas leur but final. Je ne le comprendrai sûrement jamais.
Il y avait plus d’un mois, Overton m’avait interpelé. Ne vous méprenez pas, je ne pouvais toujours pas voir ce type en peinture (La raison ? On pouvait dire que c’était plus une question d’habitude qu’autre chose…), mais si on pouvait utiliser le fait d’être en binôme (quels sadiques ces Mangemorts) pour tenter quelque chose, alors pourquoi pas. J’avais bien l’impression que le « plan » que l’on avait mis au point était un peu merdique, mais ne disait-on pas « qui ne tente rien n’a rien » ? Un peu bateau comme citation mais je n’en pouvais plus de rester là, à subir les coups et à regarder nos camarades se faire, eux aussi, torturer. Je ne le supportais plus.

Notre mission avait été quelque peu retardée à cause d’une session torture pour ma part. Session qui était plus qu’incompréhensible ! Encore heureux qu’Anoushka ait eu l’intelligence de m’éclairer afin que je cerne un peu plus la situation, même si c’était loin d’être ce qui m’avait rassuré. Traumatisé et plus qu’affaibli, je n’avais pas pu me remettre dans la course facilement. Je ne vais pas vous mentir, le traumatisme était toujours présent mais, grâce notamment à Danni et Ani’, j’avais réalisé que je ne devais pas baisser les bras. Voir Phoebe m’en avais aussi fait prendre conscience et ce n’était pas le moment pour se morfondre. On était tous affaiblis et perturbés, mais attendre que quelqu’un fasse quelque chose pour nous était idiot, je n’y croyais plus et je reconsidérai rapidement la proposition d’Overton.
Désormais, la mission était engagée et nous allions essayer d’être plus intelligent qu’eux (hum…), ou plutôt plus malin, afin de récupérer nos baguettes. Le plan ? Voler du Veritaserum dans la réserve de Burgess, réussir à assommer majestueusement un Mangemort un peu plus frêle que les autres (j’en jubilai d’avance) et lui faire dire où étaient nos baguettes. Un peu suicidaire comme mission, mais on y croyait tous les deux, c’était le plus important nan ?! On avait bien pris soin de garder cette missive pour nous, au moins personne ne sera en danger. Mis à part nous, évidemment…

Aujourd’hui, nous étions de corvée de vaisselle. Rien de passionnant mais l’excitation nous poussait à être très efficace. Nous avions commencé très tôt ce matin (cette nuit ?) histoire que tout soit parfait avant le petit déjeuner. Ce qui était assez encourageant pour nous, car nous pourrions avoir accès à la réserve avant que tout le monde soit levé. Enfin, on l’espérait. Le silence était présent pendant cette corvée. La concentration ? Le stress ? L’appréhension ? Je pensais un peu de tout, et après tout c’était compréhensible. Nous n’étions pas des experts des missions suicides, et surtout nous n’étions pas la paire la plus soudée qu’il puisse exister, mais nous étions déterminés, c’était le principal.
4 a.m., nous avions terminé notre corvée bien avant l’heure demandée. Bon, à la base on avait d’autres choses à faire dans ce cas-là, il était évident qu’ils n’allaient pas nous laisser nous tourner les pouces, plutôt en donner trop que pas assez… Mais c’était surtout l’heure pour nous de commencer notre mission et d’aller vérifier que la réserve de Burgess était accessible. On avait surveillé l’accès depuis plusieurs jours et on remarquai que l’enseignante n’allait pas dans le placard avant 6 a.m.. A peu près. Il n’était d’ailleurs pas surveillé, sûrement parce que Burgess se chargeait elle-même de cette protection, ce qui était logique pour une prof. On s’était déjà organisé depuis hier. Alors que Fursy nettoyait le sol des cachots à la fin de la journée, j’avais pris deux minutes pour trouver un moyen de garder la porte déverrouillée. Pas évident, surtout sans magie, mais une pointe dans le bas de la porte et le tour était joué. En espérant qu’elle ne soit pas repassée par-là pour vérifier quelque chose, sinon on pouvait direct retourner à notre corvée ! Mais logiquement, nan. Hier, elle n’avait pas de cours en fin d’après-midi et ne restait rarement dans les cachots, ce qui était une très bonne chose pour nous. Enfin, c’était ce qu’il nous semblait.

Bref, trêve de blablas, c’était à nous d’agir ! Les elfes de maison nous avaient rejoints dans les cuisines et c’était le moment de faire croire que nous devions changer de corvées et aller préparer la Grande Salle pour le petit déjeuner. Ce qui était bien, avec les elfes de maison, c’était qu’ils ne posaient pas de question et disaient un peu Amen à tout ce que vous avanciez. Une chance… Après un regard complice, pour se motiver et se mettre en marche, nous avions quitté les cuisines et rejoint le couloir des cachots menant à la salle de cours de Burgess. Il fallait être prudents, un rien pouvait nous faire repérer. Un préfet, un chien-élève de Blackman, ou tout simplement un Mangemort… il fallait une excuse pour tout, et nous en avions fait la liste avec Fursy pour être cohérent si on se retrouvait face à l’une de ces personnes. Nous étions prêts !
Fort heureusement pour nous, nous n’avions croisé personne. Pour le moment.
Nous voici désormais devant la réserve, bien en retrait de tout le reste (trop flippant ici !) et je sentis le stress m’envahir alors que je posai ma main sur la porte. Faites que personne ne soit repassé par-là depuis hier soir !!! Après avoir pris une grande inspiration, je poussai la porte et eus le soulagement de remarquer que celle-ci s’ouvrit. Je soufflai tout en tournant mon regard vers Overton et lui murmurant : « Ok, pour le moment tout va bien. J’y vais… Espérons qu’elle étiquette bien ses flacons ! » Dis-je avec un petite grimace avant de hausser les épaules et de rentrer dans la réserve, refermant doucement la porte derrière moi.

Première étape : validée. La prochaine n’était pas la plus évidente : faire le guets pour l’aiglon et s’assurer que personne ne nous suspecte ou nous surprenne (pas évident, je devais l’avouer, mais il avait dit savoir très bien le faire…) et trouver le Veritaserum pour moi, ce qui se trouvait assez difficile sans lumière. Pour se faire, je rentrouvis juste doucement la porte, murmurant à mon binôme, me rendant compte qu’on avait même pas pensé à ce petit détail : « J’suis obligé d’ouvrir un peu, j’vois que dal sinon… » Ou comment dire qu’on avait juste zappé ce petit défaut de réalisation. Ca promettait tiens !



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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMar 21 Mar - 12:03


Tirons notre courage de
notre désespoir-même
Keagan & Fursy

À la maison, quand il avait une idée foireuse qui devait probablement se finir mal, j'en faisais partie. Ici, je m'en suis jamais tenu franchement éloigné non plus, en réalité. Il n'y a qu'à voir le nombre de conneries qu'on a pu faire avec Rosenbach durant toute notre scolarité ! Mais normalement, les risques, ils sont minimes. Juste histoire de foutre un peu d'adrénaline dans le truc, d'avoir l'impression d'être des warriors. Là... C'était clairement un autre level. Opération suicide, clairement. On se plante, on s'en relève pas, quelque chose dans ce genre-là. Mais ça nous a pas empêché une seule seconde de nous préparer pour le faire. Vous la voyez, vous, la merde qui se prépare ? Ouais, moi aussi. Et y'avait fort à parier que Fassbach en avait au moins tout aussi bien conscience. Notre plan, il était à chier, honnêtement. Vol, violence aggravée, potentielle séquestration et tentative d'extorsion d'information. Quand on voit qu'ils ont torturé une gamine pour un truc qu'elle avait même pas fait ou des nés-moldus juste parce qu'ils avaient le malheur d'exister, on sait très bien qu'on s'en sortira jamais vivants. Mais c'était pas grave. Y'avait pas le choix. C'était soit ça soit rester les bras croisés à attendre qu'il se passe un truc. Sauf qu'il se passerait jamais rien. Ça faisait cinq mois qu'on attendait pour que dalle. Y'a un moment, fallait se bouger le cul nous-même si on voulait voir du changement. Ce qu'on a fait. De la manière la plus brillante et stupide qui soit ! Ça m'a même surpris que Fassbach marche avec moi dans ce plan-là. Je le voyais plus du genre à se tourner les pouces en se plaignant comme une gonzesse. Mais... Non, en fait. N'allez pas croire qu'il remonte dans mon estime pour autant, disons simplement qu'il n'y est pas tombé plus bas. Ce qui est déjà pas mal, pour un gars comme ça !

La vaisselle était bouclée. En plein milieu de la nuit, comme des gens normalement constitués, évidemment ! S'ils nous achevaient pas forcément directement (genre à part quelques brutalisations lambda qui me faisaient clairement ni chaud ni froid puisque c'était pas pire que chez moi, j'avais été plutôt tranquille jusque là) ils finiraient par nous avoir à cause de la fatigue et de la faim, ces chiens ! Des nuits de quelques heurs à peine, des repas de plus en plus légers et toujours autant de trucs à faire dans des journées bien trop longues. C'était ça, maintenant, notre vie. Depuis trop longtemps. Et j'en pouvais clairement plus. Les elfes ne nous ont pas demandé grand chose. On avait fini ce qu'on avait à faire ici, on avait soi-disant une autre corvée qui nous attendait ailleurs, alors fin de l'histoire, on s'est barrés. Est-ce que j'aurais préféré qu'il y ait vraiment autre chose plutôt que de savoir que, dans une heure ou deux grands max, on serait en train de se faire éviscérer (au moins) par nos bourreaux ? Franchement, j'en sais rien. Je crois pas. Faut dire que ça mettait du piment dans un quotidien de merde. Rien que pour ça, ça en valait la peine ! Et même si l'espoir, c'était pas trop ça, je me disais que si on parvenait jusqu'au bout, on pourrait rejoindre enfin les autres pour botter le cul que ces abrutis. Mais bon, on en était encore loin. Il fallait nous introduire dans la réserve de Burgess (enfin, Fassbach le devait), voler du Véritaserum, trouver un Mangemort maîtrisable par des adolescents épuisés et non-armés, lui fracasser la gueule et le faire parler. Ouais, ok, on en était vraiment vraiment loin... Mais on avait pas de plan B, rien qu'un plan A, et aussi foireux qu'il pouvait être, il était hors de question d'abandonner maintenant. Je voulais rentrer chez moi et tant que je serais encore en vie, je trouverais toutes les idées pourries possibles pour tenter que ça se fasse.

On s'est arrêtés dans le couloir des potions. Ça me manquait, ce cours. Comme les autres, en réalité. Faire chier la prof et la regarder désespérer parce que mine de rien, j'étais doué, c'était cool. Est-ce que je lui manquais ? C'est que ses cours devaient être sacrément chiants maintenant qu'il n'y avait plus personne pour foutre la merde ! Fassbach a vérifié que la porte s'ouvrait toujours. Sans quoi, c'était retour case départ. Quel soulagement quand elle a bougé ! Je lui dirai jamais, croyez-moi, mais sur ce coup-là, il avait géré ! La première étape, elle était faite ! Plus que beaucoup trop pour être réalisable ! « Ok, pour le moment tout va bien. J’y vais… Espérons qu’elle étiquette bien ses flacons ! » J'ai hoché la tête sans trop m'en faire. Elle était psychorigide, la meuf, évidemment qu'elle les étiquetait bien ! C'était sûrement classé par ordre alphabétique ou par ingrédient principal. Un truc bien chiant alors que n'importe qui se serait contenté de les aligner bien sagement en se disant que, comme c'était écrit, il retrouverait toujours ce dont il avait besoin. Mais Burgess n'était pas n'importe qui. Lorsqu'il a refermé la porte, je me suis éloigné un peu. C'est que, niveau discrétion, ce serait mort si je poireautais juste à côté de ladite porte. Ça me rappelait un peu les débuts de ma vie à Rochdale. Je veux dire « la vraie vie à Rochdale ». Celle qui se passait en bas de l'immeuble, avec tous les gars du coin. Quand on m'envoyait faire diversion pour voler un scooter ou des merdes comme ça. Je faisais gamin sage, à l'époque, avec mes bouclettes et mon sourire de môme débile. Mais je lui avais dit, moi, à Fassbach : j'étais doué avant. Restait à voir si c'était toujours le cas. De toute façon, j'avais dans ma poche de quoi dégueulasser le couloir pour expliquer ma présence ici et tant que le blaireau faisait pas de bruits, personne ne se douterait qu'il y avait quelqu'un dans une réserve normalement fermée. On pouvait pas l'ouvrir, le problème était réglé. « J’suis obligé d’ouvrir un peu, j’vois que dal sinon… » J'ai levé les yeux au ciel en soupirant avec exagération. En fait, c'était plutôt le stress qui montait. Si on avait oublié un détail aussi con que ça, on pouvait être passé à côté de bien pire. « La ferme et cherche. » J'avais étrangement envie qu'on sorte d'ici au plus vite. Parce qu'après, nous balader à la recherche de quelqu'un à assommer, ça serait plus simple. On avait encore le droit de se balader. Pour l'instant...
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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMar 21 Mar - 12:03

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyJeu 23 Mar - 15:28


« Tirons notre courage de notre désespoir-même. »
Fursy & Keagan

Se lancer dans un coup foireux, et en plus avec Overton, c’était tout bonnement de suicide. Mais put***, on n’allait pas rester dans cette situation merdique toute notre vie ! C’était au-dessus de mes forces, je n’en pouvais plus. Alors même s’il fallait réaliser une mission qui nous coûterait, ben tant pis, au moins on aurait essayé ! Bon, ce serait mentir que de dire que je n’étais pas totalement en flippe, j’étais resté silencieux jusqu’à ce qu’on se décide à y aller, ayant l’impression que j’allais avoir la tête qui tourne à tout moment. Mais je prenais sur moi. Je n’étais déjà pas forcément bien entouré avec Fursy, j’étais presque sûr que l’aiglon me laisserait pourrir si je faisais un arrêt alors autant garder cette petite (grande !) appréhension pour moi.

Nous voilà à abandonner notre corvée, bien que terminée, et à nous balader dans le couloir menant à la salle de Potions. Ca puait cette histoire. Plus on s’en approchait, plus je le sentais mal. Mais bon, maintenant plus question de faire demi-tour, autant tenter. Punaise, la réserve de Burgess était vachement sombre ! Un détail qui aurait dû nous traverser l’esprit… le problème, c’était que notre plan n’était fait que de grandes lignes, alors il y avait plutôt intérêt à ce qu’il n’y ait pas trop de détails sinon nous étions cuits avant d’avoir atteint le moment le plus intéressant de notre idée merdique : tabasser un Mangemort. Enfin, je parlais en mon nom, bien sûr. Fort heureusement pour nous – il nous fallait bien un peu de chance –, la prof de Potions étiquetait effectivement bien ses flacons. Le problème tout de même qu’elle en avait des tas… la curiosité s’empara de moi mais je me ressaisis vite, cherchant juste des yeux le mot Veritaserum. Espérons qu’Overton était vraiment doué en tant que guet, parce que s’il était suspect, là encore c’était fini pour nous ! Y avait beaucoup de paramètres contre nous n’empêche… Mais il était trop tard pour en prendre vraiment conscience. « La ferme et cherche. » Toujours aussi agréable ce crétin. « Va t'faire Overton ! » Lançai-je dans un chuchotement tout en ronchonnant. Je bougonnai dans mon coin alors que je continuais de chercher, prenant sur moi pour ne pas lui aboyer dessus. Très mauvaise idée de faire équipe avec ce gars-là, je devais carrément être maso !
Je ne trouvais rien… Y en avait des conneries là-dedans, des plantes, des poudres, des… trucs bizarres. Mais évidemment pas ce qu’on cherchait ! Ca commençait à m’agacer, avec ma patience légendaire, et ça ne faisait qu’accroître mon stress. Après plusieurs minutes à examiner la moindre étagère, j’avais bien l’impression de m’approcher de la bonne. Ah ! Veritaserum ! Perfect ! Je soupirai de soulagement en m’en emparant avant d’entrouvrir la porte de la réserve, remarquant un silence plus que pesant, ne voyant plus Overton. Bordel, ce crétin m’avait sans doute lâché pour se cacher quelque part et me laisser en galère ici. Je passai un peu plus la tête par la porte avant de voir qu’il n’avait pas déserté mais qu’il avait l’air de tendre l’oreille. Ok… j’en fis de même avant de finir par lancer un discret « Psiiiiiiit ! » et de croiser son regard, agitant le flacon afin qu’il se rende compte que je l’avais trouvé. Je n’allais pas le crier non plus, parce qu’il semblait que nous ne soyons pas si seuls que ça dans le coin. Entendant clairement les pas, j’indiquai d’un coup de tête la réserve afin qu’il vienne s’y réfugier le temps que la personne ne passe. Sauf s’il avait une autre idée, mais ça je le lui laissais, parce que j’étais très mauvais comédien perso ! Bon, avec un peu de chance se sera un Mangemort un peu plus frêle que les autres et il pourrait être la parfaite victime pour notre plan. Et croyez-moi, je serai ravi de lui refaire le portrait ! Pour le moment, rien n’était clair… mais l’étape recherche de Veritaserum était faite, espérons juste que ces bruits de pas ne soient pas une mauvaise nouvelle.

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1 & 2 : Les bruits de pas se dissipent petit à petit, il est temps pour nous de partir à la recherche de notre pauvre petite victime.
3 & 4 : Les bruits de pas se font beaucoup plus présents jusqu’à ce qu'une silhouette se dessine à quelques mètres de nous. Il me rejoint ou pas cet idiot ? (Oh, ce gars pourrait être une belle victime non ?! Il est plus petit que nous et plus fin, c’est déjà un bon point pour nous ! Le regard que je lance à Overton traduit clairement mon idée.)
5 & 6 : Quelqu’un est là, non loin de nous, et ce n’est pas du tout le genre de gars qu’on pourra attaquer. Ou femme ? Je ne vois pas très bien d’ici mais la personne a l’air grande. Ou peut-être que c’est Burgess ? Je ne sais pas, mais je me demande si Overton va se cacher ou jouer la comédie.



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Dernière édition par Keagan A. Fassbach le Jeu 23 Mar - 15:32, édité 4 fois
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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyJeu 23 Mar - 15:28

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMar 28 Mar - 14:33


Tirons notre courage de
notre désespoir-même
Keagan & Fursy

L'étape 1, c'était fait. « Va t'faire Overton ! » Ce qui nous donnait visiblement pas envie d'être plus sympathique que d'habitude. J'ai secoué la tête comme si j'avais à faire à un gamin désespérant et ai attendu silencieusement qu'il se mette au boulot. On était pas là pour se faire la conversation ! Les fioles de Burgess ont commencé à faire quelques cliquetis et je me suis éloigné. On entendait rien quand on était pas collé à la porte, une chance ! Il pouvait fouiller tant qu'il voulait, on devrait pas avoir plus d'ennuis que ça. Enfin... Normalement. J'avais l'impression que les minutes ne passaient plus. Plus du tout. Il était là, enfermé dans sa réserve, probablement à jouer avec les petits flacons mignons qu'il avait pu trouver comme le parfait demeuré qu'il m'avait toujours semblé être, et moi, j'attendais dehors comme un bouffon qu'il ait enfin fini. Sauf qu'il finissait pas ! Trouver un truc, un seul, c'était pas la fin du monde ! Ça devait être à sa portée, non ? Je commençais à me poser sérieusement la question ! Des bruits se faisaient entendre. Je ne savais pas vraiment d'où, d'ailleurs. Ça résonne de ouf dans les cachots ! Le gars, il pouvait venir de partout, c'était une horreur. J'étais pas habitué à ça, moi ! Pas quand il y avait une question de vie ou de mort derrière, en tout cas. Parce que je me faisais pas d'illusions : si on se faisait chopper, on allait y rester.

La porte s'est ouverte à nouveau. Ne pas y faire attention. Il voyait sûrement juste rien, c'était pour mieux trouver, mieux chercher, mieux bouger son cul. Il fallait juste se concentrer sur les autres bruits. Ceux qui voulaient peut-être dire « vous avez signé votre arrêt de mort les gars ». Psiiiiiiit ! » J'ai sursauté avant de me tourner en direction de Fassbach pour lui jeter un regard noir. Il a agité sa main comme un abruti, laissant la lumière d'une torche se refléter sur le flacon qu'il tenait. Sérieux ?! Il avait trouvé ?! J'aurais presque pu lui adressé un sourire incroyable, mais je me suis retenu, haussant seulement les épaules. Les pas se sont rapprochés. Chacun d'eux résonnaient dans tout mon corps. J'avoue que mon cœur battait un peu trop vite. C'était pas dans mes habitudes d'être une flippette mais il fallait bien admettre que le risque était gros. Immense, même. Le blaireau m'a fait signe de venir me planquer. Après tout, on avait rien à perdre. On avait fini ce qu'il y avait à faire ici et on était près à se défendre en cas de besoin. Enfin, du mieux possible en tout cas. Mais l'idée de me retrouver coincé dans un pseudo placard avec lui, ça m'enchantait pas des masses. Je me suis décidé juste à temps et ai refermé la porte de la réserve derrière moi juste au moment où une ombre mangeait la moitié du couloir.

Le temps s'est suspendu un moment. J'ai retenu mon souffle. Je n'osais même pas bouger. Ça n'était pas tant la proximité avec l'autre abruti qui me dérangeait mais plutôt la possibilité qu'on se fasse repérer. Que le moindre souffle puisse suffire à indiquer notre position. C'était même pas envisageable. Je refusais qu'on se fasse prendre comme des lapins, coincés dans un vulgaire débarras ! Les bruits de pas se sont fait plus présents. Plus forts. Plus proches. Jusqu'à ce que, par le tout petit interstice laissé par la pointe bloquant la porte, on ait pu voir se dessiner la silhouette d'un gars potentiellement maîtrisable. Visiblement Fassbach a pensé à la même chose que moi. Celui-ci là, c'était sûrement notre ticket pour boucler l'étape 2. « Je tiens tu frappes ? » Pas un son ne m'avait échappé mais il était assez près pour pouvoir lire clairement sur mes lèvres ce que je lui proposais. Normalement, je me serai jeté sur l'occasion de me défouler mais il avait bien plus de raison de leur en vouloir que moi, et rien que pour la torture qui lui avait été injustement infligée, je lui laissais de bon cœur la possibilité de se venger. Mais qu'on soit d'accord, je ne le lui ai jamais présenté comme ça. Plutôt crever que de laisser supposer que je pouvais avoir envie de faire quelque chose pour lui, aussi stupide soit la chose en question. Un dernier regard entendu et il était temps d'y aller
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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMar 28 Mar - 14:33

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyJeu 30 Mar - 15:56


« Tirons notre courage de notre désespoir-même. »
Fursy & Keagan

Elle en avait des tas et des tas de fioles. Ce qui me donnait envie de hurler de frustration, je n’allais quand même pas y passer ma matinée !!!! Heureusement, la patience – qui était évidemment la plus grande de mes qualités – fit son travail et je réussis à trouver le Véritaserum avec un certain soulagement. Ca, c’était fait ! Bon, peut-être l’étape la plus simple de notre plan suicidaire, mais il ne fallait pas y penser sinon c’était perdu d’avance. Si nous ne nous y étions pas lancés juste parce ce que le plan sentait mauvaise, nous ne serions pas là à l’heure actuelle. Parce que ouais, ça puait, et pas qu’un peu ! Mais rester là à rien faire, ce n’était juste plus possible. Même s’allier à Overton était mieux que tout ça, c’était pour dire !
Rapidement, je fis part de ma trouvaille à ce crétin, remarquant par la même occasion que nous n’étions pas seuls dans ces put**** de couloirs. Et merdouille, ça commençait mal. Son regard noir me fit rouler des yeux avant que je lui montre d’un coup de tête la réserve, afin qu’il s’y réfugie. Pas que passer un moment avec lui là-dedans m’enchante, mais s’il se faisait prendre, on était mort. Bon, le choix était difficile… se retrouver enfermer dans une réserve avec Overton ou se faire attraper par un Mangemort… dur dur, effectivement ! Mais bon, écoutons un peu la voix de la raison, pour le peu que je pouvais l’avoir en ce moment. Le petit géni prit enfin la bonne décision et vint se cacher. Les pas se rapprochaient et on put même voir son ombre passée sous la porte. Wah… on était à deux doigts de se faire chopper ! Je faisais en sorte de calmer ma respiration qui s’accélérait de par le stress. Pas évident, ce n’était pas rien cette mission fallait dire ! Un peu plus de sensibilité et j’étais certain de tomber dans les pommes. Encore heureux que ce ne soit pas le cas. Le plus important était d’être silencieux, comme inexistant. Etrangement, on y arrivait très bien. Je suivis le regard d’Overton qui fixait l’extérieur à travers une légère ouverture. Je fronçai doucement les sourcils, remarquant un mec pas trop épais, de quoi choisir rapidement notre potentielle victime. Mes yeux se posèrent sur l’aiglon et je remarquai aussitôt que la même idée que moi lui avait traversé l’esprit. Pour une fois que nous étions sur la même longueur d’onde, il fallait peut-être en profiter non ?! Avec un peu de chance, ça nous porterait bonheur… « Je tiens tu frappes ? » Articula-t-il, sans même un son, alors que j’acquiesçai d’un signe de tête pour lui montrer que c’était ok. Evidemment que ça l’était, je ressentais déjà l’adrénaline s’emparer de mon corps alors que je m’imaginais assommer l’un de nos tortionnaires ! Je me doutais qu’il aurait pu frapper, lui aussi, et si l’envie lui prenait je ne pourrais pas lui dire non. On avait tous, plus ou moins, envie et besoin de nous défouler sur ces gars-là, par plaisir, par vengeance, pour une pseudo-Vendetta. Bref, j’avais bien conscience qu’il en avait peut-être autant envie que moi. Mais il m’offrait cette occasion et j’en étais ravi. C’était horrible mais je savais que je prendrais mon pied à le faire, même s’il fallait bien que je pense à la suite… Donc, ne pas le tabasser au point qu’il ne puisse plus parler, ça tombait sous le sens. Il fallait surtout faire vite pour qu’il n’ait pas le temps de nous identifier, sinon à son réveil, c’était plus que sûr, nous serions morts. Son dernier regard me prouva qu’il était temps d’y aller. Ok… nan ! Je levai un doigt pour lui dire d’attendre une seconde afin que j’enlève mon pull, me retrouvant ainsi en tee-shirt. Il ne devait pas comprendre pourquoi, et de toute façon je n’avais pas le temps de lui expliquer, mais j’avais une idée pour nous sauver – un tant soit peu – d’une éventuelle identification. Maintenant ! Pas le temps de stresser ou de réfléchir que nous bondissons tous les deux hors de la réserve, Overton réussissant à le maîtriser, moi lui sautant dessus pour lui passer mon pull sur le visage afin qu’il ne voie rien et l’attirant plus que rapidement dans une petite salle à deux pas de la réserve. Il était temps et je me mordais les lèvres de plaisir. Je refermai doucement mais avec une certaine vitesse la porte, commençant à frapper le gars, sans état d’âme, dans le ventre. A plusieurs reprises. J’étais assez surpris de voir à quel point l’aiglon arrivait à immobiliser le Mangemort, il avait sûrement plus de force qu’il ne le montrait mais pas le temps d’y penser que je lui donnais des coups dans les flancs avant de m’attaquer à quelques endroits de son visage, histoire de l’assommer assez longtemps pour qu’on ait le temps de lui administrer le Véritaserum que j’avais bien précieusement dans ma poche.

--------------------------------------------------

1 & 2 : Les coups et l’immobilisation portent ses fruits. Le gars est KO et on peut enfin lui enlever le pull pour lui faire avaler cette foutue potion. Etape 2 : faite. Etape 3 : en cours. Il fallait l’avouer, le binôme fonctionnait… pour le moment.
3 & 4 : Le gars est plus coriace qu’on le pense. Regard entendu à Overton : à lui de se faire plaisir et de le mettre KO (ou non) pour qu’on puisse poursuivre. Je prends sa place dans l’immobilisation, à lui d’infliger les coups. Etape 2 : en cours.
5 & 6 : Punaise, mais c’est un robot ce gars, beaucoup moins frêle qu’on ne le pensait ! Le Mangemort arrive à s’extirper et à nous menacer de sa baguette. M****, on l’avait oubliée celle-là… Etape 2 : fail ! Ca craint pour nous.



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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyJeu 30 Mar - 15:56

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptySam 1 Avr - 16:02


Tirons notre courage de
notre désespoir-même
Keagan & Fursy

Il m'a retenu d'un geste juste avant qu'on sorte. J'ai pas compris. Il fallait qu'on se grouille, à ce train-là, le gars il serait loin avant qu'on ait eu le temps de bouger. Fassbach a retiré son pull. Sérieusement ? Monsieur se mettait à l'aise avant de partir en guerre ? Il pensait vraiment qu'on avait le temps de se changer et tout ?! Enfin, heureusement pour tout le monde, ça n'a duré qu'une seconde et on a pu agir tout de suite derrière. J'ai ouvert la porte et fondu sur le type comme un vautour affamé sur sa proie. Le pull de Fassbach a rapidement pris tout son sens. En fait, il était pas juste con tout le temps ! Je dois reconnaître que le regard que je lui ai lancé devait dire un truc genre « ok, pas mal » mais je ne le referai certainement jamais. On l'a tiré jusque dans une salle à côté. Il se débattait et gueulait un peu mais le tissus étouffait les sons. Pas assez pour le rendre silencieux mais on avait rien d'autre. On avait pas pensé à ça. Au fait qu'il allait réveiller tout le château, ce bâtard ! Tant pis, y'avait plus le choix. On improviserait. On faisait limite que ça depuis le début, on était plus à une improvisation près ! J'ai resserré ma prise juste avant que le blaireau ne se mette à frapper. Il fallait accuser le recul de chaque coup et les mouvements hystériques de notre victime. C'est que j'avais plus l'habitude de ça, moi ! Ça faisait un bail que j'avais plus fini dans la moindre embrouille violente (six mois quasiment !) alors forcément, j'en chiais un peu. Mais je tenais bon. Râlant à chaque geste brusque du Mangemort. Il avait l'air d'un diable sorti de sa boîte. Se démenant pour retrouver une liberté que je n'étais pas décidé à lui rendre. Gémissant sous les coups. Appelant à l'aide d'une voix éraillée. Keagan s'acharnait. Mais qui pouvait le lui reprocher, sérieusement ? On en aurait tous fait autant ! Je pense qu'on aurait bien voulu pouvoir l'achever, celui-là. Laisser son cadavre derrière nous comme ils laisseront bientôt les nôtres ! Les coups pleuvaient. Ç'aurait été quelqu'un d'autre, j'aurais eu mal pour lui. Là, je trouvais qu'il souffrait pas assez.

Et puis, finalement, il a arrêté de bouger. C'était plus qu'un poids mort dans mes bras. Fassbach s'est calmé et je l'ai lâché en soufflant. Le corps s'est écroulé sur le sol. Le bruit a résonné dans la pièce vide, ruinant le silence au passage. « P'tain le bordel... » Je le fixais sans bouger. On venait de défoncer la tronche d'un Mangemort. Nous. Deux sang-de-bourbes. Mais il respirait encore. Pour l'instant. Je commençais seulement réaliser ce qu'on venait de faire. On allait se faire tuer. Au sens propre. Mais bon, plus question de se défiler, de toute façon. C'était trop tard. Soit on allait jusqu'au bout et on filait en douce, soit on se faisait choper en cours de route. Mais partir maintenant, c'était plus envisageable. Dans tous les cas, on était fait comme des rats. Même si on pouvait se barrer, toute l'école en subirait les conséquences et quelque chose me disait que, lui comme moi, on supporterait pas bien longtemps de les regarder prendre à notre place. Moi, en tout cas, j'me livrerais, j'le savais d'office. Alors il fallait réussir à obtenir et faire passer des infos avant que ce soit trop tard et qu'on se retrouve à bouffer les pissenlits par la racine ! J'ai détaché ma ceinture avant de la laisser glisser hors des passants de mon pantalon. Il était devenu trop grand, ces derniers temps... Comme pour tout le monde, je crois. Y'avait pas de balance dans les parages mais y'en avait pas besoin pour remarquer qu'on avait tous fondu comme neige au soleil. Pire que Koh-Lanta leur connerie ! Toujours est-il que j'ai attaché les mains du gars dans son dos et serré bien fort avant de retirer sa baguette de sa poche et de la glisser dans la mienne. Ça pourrait toujours servir. J'ai attendu que Fassbach sorte sa fiole et j'ai retiré le pull du visage ennemi. Il était temps de passer à l'étape suivante. Il fallait vraiment que ça fonctionne. Peut-être que ça ne servirait au rien mais au moins, on saurait vraiment ce qu'il en était ! J'ai attrapé sa tête entre mes mains et ouvert sa bouche pour qu'on puisse y fourrer le contenu de la fiole. Avec un peu de chance, c'était bientôt fini...
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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptySam 1 Avr - 16:02

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMar 4 Avr - 18:26


« Tirons notre courage de notre désespoir-même. »
Fursy & Keagan

On avait oublié pas mal de détails dans notre plan. Mais ça, on le savait à la base. On n’était pas des pros de la magouille, on avait juste envie de faire quelque chose, c’était tout. Et puis bon, fallait le dire, on n’était pas le duo le plus soudé qu’il puisse exister ! Je ne pouvais toujours pas le blairer cet idiot d’Overton, mais si on pouvait réussir à quelque chose ensemble, pourquoi pas ? Il était évident que je ne le laisserai pas plonger, mais c’était un grand garçon, il savait très bien se défendre tout seul en cas d’attaque. Même si je savais que je ne l’abandonnerai pas, juste par principe.
Pour le moment, malgré le bruit, nous ne nous démerdions pas si mal que ça. Enfin, ça aurait pu être pire… C’était pas glorieux, mais ça passait. L’aiglon tenait, plutôt bien d’ailleurs étant donné son affaiblissement, et personnellement je prenais un malin plaisir à cogner notre saleté de tortionnaire. Ce que ça faisait du bien, vous ne pouviez même pas imaginer ! Ca faisait bien longtemps, trop longtemps, que je n’avais pas frappé un type. Et je remarquai bien dans le regard d’Overton que ça le titillait. Alors je donnais des coups aussi pour lui, autant se soutenir pour quelque chose de plaisant ! Le mec bougeait pas mal mais Fursy arrivait à bien le maintenir, aussi compliqué que ça puisse paraître, vous pouvez vous l’imaginer. Mais il tenait bon. Et moi je ne lâchai rien. Plus le gars bougeait, plus je frappais, et mes poings commençaient à ressentir les impacts. Il était coriace celui-là ! Je n’avais aucune pitié pour notre geôlier, et si je m’écoutais, je ne m’arrêterais pas. Mais là, après un regard avec Overton, je compris qu’il était temps d’arrêter. Il était amorphe et son état me provoquait une satisfaction sadique indescriptible. Nous étions devenus des animaux, nous avions tabassé ce gars sans aucune état d’âme… espérons que nous ne nous fassions pas chopper, sinon je n’imaginais même pas la sentence après pareil acte !

Fursy lâcha le corps du mec, le laissant s’écraser au sol comme une belle petite m**** qu’il était. A croire que je n’avais plus aucune empathie à l’heure actuelle, ils nous avaient transformé en des montres ! Un bruit sourd se fit entendre au contact du corps sur le sol. Put*** ! « P'tain le bordel... » Je fixai quelques secondes le corps du mec sans ressentir aucune émotion avant de lever les yeux vers mon binôme, prenant conscience de ce qu’on venait de faire. On était morts ! Mais quand même, on avait gérer ! On était affaibli comme pas possible, on pouvait être fiers de nous, nan ?! Un peu ?! Ok, on avait défoncé le sale visage d’un Mangemort, sans une once d’hésitation, c’était une chose qui serait sûrement inscrit en nous à jamais. Il était temps de lui administrer le Veritaserim pour en savoir plus, sur le lieu où se trouvaient nos baguettes et bien d’autres choses, si nous en avions la possibilité. Je regardai d’un œil distrait Overton utiliser sa ceinture pour attacher le Mangemort alors que je posai mon oreille contre la porte, n’entendant rien de particulier. De toute façon, pas dit que j’entende grand-chose avec les pulsations de mon cœur qui avaient pris possession de mon audition, le stress et l’adrénaline se mêlant pour me faire décrocher ne serait-ce qu’un temps de la dure réalité de ce que nous étions en train de faire. Fursy avait eu l’intelligence (pour une fois qu’il l’avait…) de prendre la baguette du gars juste avant de lui retirer mon pull de sa sale face. Il était vraiment pas beau à voir ce crétin… et c’était horrible de se dire que ça m’allait très bien ! Pendant ce temps, j’avais pris la fiole et m’étais posté devant le corps inanimé du Mangemort, attrapant son visage entre mon index et mon pouce. On était tarés ! Put*** comment on pourrait se sortir vivant de cette situation ? Espérons que le gars n’ait pas capté nos visages… Overton tenait fermement sa tête et de mon côté j’apportai la fiole à ses lèvres. Quelques gouttes se glissèrent entre ses lèvres avant que la porte ne s’ouvre à la volée et me fasse sursauter, laissant tomber avec fracas la fiole au sol. Fort heureusement, elle ne se brisa pas mais laissait tout son contenu se déverser au sol. Et m**** ! Je lâchai alors le gars avant de me placer derrière lui, à côté de Fursy. Plan de m****, on était foutu ! Les deux gars qui nous font face étaient plus balèzes que celui qu’on avait assommé et malheureusement on ne pouvait pas nous cacher, la galère totale ! Pas le temps de réfléchir, je lance un regard complice à Overton avant de m’emparer de la baguette qu’il avait gardé précieusement dans sa poche et de m’en servir contre les deux Mangemorts. Espérons que j’aie encore des restes et que ça fonctionne, sinon on pouvait dès à présent signer notre arrête de mort…

« Stupéfix ! »

Le sort était lancé contre l’un des Mangemorts, et je ne me fis pas prier pour lancer directement le deuxième, sans voir si le premier avait fonctionné.

« Stupéfix ! »

La peur m’animait et je n’avais même pas le temps de me concentrer, il fallait qu’on trouve une solution où l’on craignait d’embarquer d’autres personnes dans notre connerie, et ça il en était hors de question ! Je laissai rapidement glissé la baguette entre les mains d’Overton, me disant que si la baguette ne donnait rien, je devrais utiliser encore mes poings, bien que je savais au fond de moi que ce serait inutile…



--------------------------------------------------

1 : Le premier Mangemort est touché de plein fouet, je le découvre avec un certain soulagement après mon agitation. Un en moins, un ! Juste un d’ailleurs, parce que mon deuxième sort est raté, malheureusement.
2 : Avec l’émotion, je vise mal et touche le deuxième qui s’écroule au sol. Bon, on va dire que la chance est avec moi, ne serait-ce que pour deux petites secondes. Le premier est touché grâce à mon deuxième sort ! Yes, deux Mangemorts KO ! Ca c’est du talent… ou pas…
3 : Le premier n’est pas touché mais le deuxième est touché par mon deuxième sort. Bon, c’est toujours ça.
4 & 5 : Je n’arrive pas du tout à toucher les Mangemorts, mon sort se fracassant contre le mur avec brutalité. Ca pue cette histoire…
6 : En plus de ne pas réussir à viser les Mangemorts, deux autres gars arrivent et nous pointent de leurs baguettes… euh, y a pas une porte derrière ?




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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMar 4 Avr - 18:26

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyLun 10 Avr - 12:56


Tirons notre courage de
notre désespoir-même
Keagan & Fursy

Peut-être qu'on aurait dû réfléchir un peu avant de se lancer dans cette histoire. Rien qu'un peu. Juste le temps de réaliser que c'était le plan le plus merdique de l'histoire. C'était même plus un plan, c'était clairement une tentative de suicide ! Et il avait fallu attendre de me retrouver avec le corps de l'autre chien à mes pieds pour le comprendre vraiment. Un peu tard, hein ? À l'heure actuelle, il nous restait plus que deux possibilités : soit on se faisait prendre en flagrant délit et on allait se faire tuer ; soit on s'en sortait, ils tomberaient sur le gars dans la journée, ils mettraient l'école entière sous la torture pour trouver les coupables, on se dénoncerait pour leur éviter ça et on allait se faire tuer. Finalement, l'issue était exactement la même quoi qu'il arrive : on était juste morts. C'était foutu quoi. Mais ça me faisait pas vraiment peur. Je veux dire, bien sûr que j'étais un peu en panique mais rien d'insurmontable. Je crois qu'au fond, je réalisais que si on y restait pas là, on y resterait bientôt de toute façon. On était tous dans des états de plus en plus lamentables, la libération ne semblait toujours pas prévue au programme... Quitte à clamser, autant que ça soit pour la bonne cause ! Et celle-là me paraissait plutôt bonne. Pour un peu qu'on envoie pas à l'abattoir tous les autres en même temps. Enfin, aussi dégueulasse que ça puisse paraître, une fois encore, ça serait sûrement un mal pour un bien. Qui préférait crever de faim dans un cachot moisi jusqu'à ce que son corps décide de lâcher ?

Je ne sais pas si Fassbach avait réalisé la même chose que moi, s'il avait compris qu'on ne jouait plus que pour la beauté du geste. Qu'il n'était plus question que d'aller jusqu'au bout pour la simple fierté de ne pas avoir fui devant le danger. Quoi qu'il en soit, il ne s'est pas démonté non plus. Il a attendu que j'attache notre victime pour sortir la potion. Il a porté la fiole aux lèvres du Mangemort assommé mais avant même qu'il ait eu le temps de finir, la porte s'est ouverte à la volée. Deux autres étaient plantés là. P'tain de merde ! On faisait quoi, maintenant ?! Jouer les agresseurs sur un, je dis pas, mais là, c'était clairement hors de notre portée. Le regard qu'il m'a lancé était perturbant. Genre on était complices, lui et moi ?! Pourtant, j'ai laissé faire et n'ai pas opposé la moindre résistance lorsqu'il a récupéré la baguette dans ma poche. « Stupéfix ! » Un sortilège fuse, rapidement suivi par un deuxième. Au début, ça sentait mauvais. C'est qu'il savait pas viser, en fait ! Mais finalement, il s'en est sorti plus que bien et les deux abrutis se sont retrouvés pétrifiés. Il a fourré la baguette entre mes mains dès son œuvre achevée. Pour que je prenne à sa place si quelqu'un débarquait une fois de plus, c'est ça ?! Honnêtement, je ne l'ai pas pensé une seule seconde. C'est un connard, d'accord, mais on jouait en équipe aujourd'hui. Et, à défaut d'avoir vraiment confiance, je ne le voyais pas me planter un couteau dans le dos à la première occasion. « Faut modifier leurs souvenirs. Dégager d'leur p'tain de mémoire notre présence ici. » On avait qu'à implanter à la place le souvenir d'une partie de soirée entre potes qui a tourné au vinaigre ou une merde comme ça. J'ai fixé un moment les deux gars. On avait trois agressions sur les bras... On était vraiment dans la merde. « T'as d'jà fait ça ? » Parce que moi pas. J'avais lu des trucs sur le sujet et abordé vite fait l'existence de ce genre de sortilèges en classe mais pas plus. La pratique, c'était pas censé être à notre niveau. Sauf que là. On avait plus vraiment le choix. En attendant, je me suis tourné vers l'amoché. Il fallait le faire parler, et vite. On verrait pour arranger sa sale gueule après, histoire de pas laisser trop de preuves derrière nous, mais en attendant, il était question de le ramener gentiment à la réalité. Ma main a rencontré chaleureusement sa joue. Ses paupières ont papillonné. Sans suite. Alors j'ai recommencé...
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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyLun 10 Avr - 12:56

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMar 11 Avr - 15:32


« Tirons notre courage de notre désespoir-même. »
Fursy & Keagan

C’était purement suicidaire. Sérieusement, qui aurait pu croire que deux nés-moldus affaiblis par la faim, la fatigue et la torture psychologique et physique pourraient prendre le dessus sur un Mangemort aussi sadique que solide ?! Eh bien nous deux, en bons inconscients que nous étions ! En réalité, ce n’était pas vraiment ça la raison. Personnellement, j’en avais marre. J’étais désespéré et à bout, j’étais prêt à tout, même à ce genre d’idée stupide, pour tenter de nous sortir de ce quotidien abominable ! Et même si cela voulait dire s’allier avec le plus parfait des crétins. C’était pour dire à quel point je devenais fou !
Autant dire qu’il était désormais trop tard pour prendre conscience de la connerie faite. Ce n’était pas maintenant qu’un nos tortionnaires était assommé à nos pieds et que deux autres Mangemorts étaient alertés que nous devions nous poser les bonnes questions. Etrangement, je me rendais compte que je réfléchissais toujours après agir, et il était clair que ça me (nous !) mettait en bien mauvaise posture. Ca puait.

Pris de panique, je n’avais pas essayé de me raisonner et avais visé (à peu près) nos deux agresseurs en espérant en toucher au moins un. La chance était sûrement de notre côté car les deux furent pétrifiés. Sérieux ? J’avais fait ça ? Ca c’était la classe sérieux, même si en réalité j’étais loin de ressentir une telle satisfaction, flippant plus des répercutions que du fait d’avoir réussi à foutre à terre trois Mangemorts avec nos petits bras. L’adrénaline, ça aidait carrément ! Sans trop réfléchir, j’avais redonné la baguette à Overton. Non pas pour qu’il prenne par ma faute si on nous choppait, mais bien parce que c’était par pure réflexe et que je la lui redonnais. Ne cherchez pas à comprendre, je n’étais plus tellement maître de mes faits et gestes à l’heure actuelle… On était dans le même panier. Que l’on s’apprécie ou non, on était dans la même merde, hors de question qu’il prenne pour nous, j’assumais ma part de responsabilité.
« Faut modifier leurs souvenirs. Dégager d'leur p'tain de mémoire notre présence ici. » Euh ouais… l’idée de base était bonne mais comment on faisait ça ?! Je savais qu’on pouvait effacer la mémoire grâce à un sortilège d'amnésie mais, il fallait l’avouer, je ne savais pas le lancer. Aucun de nous deux ne le savait, logiquement, alors ça risquait d’être compliqué à moins d’impliquer un enseignant dans notre pure inconscience. Comment faire autrement ?! Réfléchis réfléchis… Le regard affolé, je commençai à faire les cent pas dans la pièce. Nous étions morts. Nous n’avions aucun moyen de leur faire oublier que nous étions là, à torturer un des leurs. Ils allaient nous tomber dessus et je ne voyais pas comment nous pourrions éviter l’inévitable. « T'as d'jà fait ça ? » Il était con ou quoi ?! Evidemment que non je n’avais jamais ça, ce n’était pas encore dans nos programmes jusqu’à cette foutue année ! Stressé et un peu irrité, je répondis du tac au tac : « Ben ouais, tous les jours, je modifie la mémoire des gens tous les matins en me brossant les dents ! » C’était la frustration et la panique qui commençait à parler, et pas de chance pour Overton, c’était lui qui était avec moi, alors c’était lui qui prenait. C’était ça le risque de s’allier tous les deux, on n’avait aucun mal à s’envoyer chier. En fait, c’était carrément mieux que le faire avec quelqu’un que j’appréciais, parce qu’au moins je n’étais pas obligé de m’excuser de mes élans d’agressivité ! Je soupirai avant de me passer mes mains sur mon visage, comme pour reprendre un peu mes esprits. « Bon… va falloir trouver une solution… faut… » Je cherchais en regardant partout dans la salle avant de remarquer un placard, ce qui me donna une idée. Certes, une idée idiote, mais une idée quand même. « On va les enfermer dans ce placard… enfin on va tenter, et après… ben on verra hein, on va juste essayer de pas se faire tuer pour le moment ! » Dis-je en haussant les épaules avant de suivre Overton, étant au moins d’accord sur le fait qu’il fallait d’abord qu’on se charge du gars qui devait passer au Véritaserum avant d’enfermer les deux autres. Plan foireux en cours !

Je finis par observer mon binôme tenter de faire revenir un peu à la raison notre victime, histoire qu’on puisse au moins faire proprement ce qu’on devait faire à la base. Mais rien à faire, le crétin au sol ne se réveille pas. Bon sang, ils avaient décidé de nous faire tout foirer ou quoi ?! Ouais bon ok, c’était logique, mais espérons juste que le mec ne soit pas amoché au point de rendre l’âme parce que ça je n’étais pas prêt à l’encaisser. Agresser et violenter quelqu’un c’était une chose, mais être la raison de son décès, c’était loin d’être une responsabilité que je voulais sur mes épaules. Ca me mettait les nerfs à dur épreuve de voir que le gars ne se réveillait pas. J’étais prêt à le frapper de nouveau… mais autant dire que ça n’arrangeait rien. Je me mis alors en recherche de quelque chose pour activer son réveil mais je suis bien trop stressé pour réfléchir. J’ouvris les portes des placards avant d’y trouver quelques bouteilles… d’eau ?! Je ne savais pas tellement mais ça pourrait faire l’affaire. J’en pris deux et en donnai une à Fursy, ouvrant la mienne et la versant sur le visage amoché du gars. Si là il ne se réveillait pas, on avait plutôt intérêt à fuir tout de suite et de se cacher, parce que ça craignait énormément pour nous !

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1 & 2 : C’est une catastrophe. Les deux bouteilles vidées sur le Mangemort ne le réveille pas le moins du monde et en plus on entend de l’activité à quelques pas de nous. Faut vite trouver une solution…
3 & 4 : Comment ça se fait qu’il ne se réveille toujours pas ?! Rassurez-moi et dites-moi qu’il ne faut pas lui faire les gestes de premier secours, je n’en aurai pas la force ! Il faut absolument le réveiller… ou fuir, après avoir enfermé les deux autres abrutis !
5 & 6 : Houra ! Il reprend enfin ses esprits et nous regardent d’un air ahuri mais bien conscient. Il semble prêt à coopérer… enfin il n’a pas le choix. A nous les questions qui vont nous faire sortir de cette galère !




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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyMar 11 Avr - 15:32

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyLun 24 Avr - 17:43


Tirons notre courage de
notre désespoir-même
Keagan & Fursy

Finalement, on s'est retrouvés avec trois quasi-macchabées sur les bras. Et ça, c'était pas du tout dans le plan. C'était bien beau mais je ne savais pas du tout quoi en faire, moi. Et il y avait fort à parier que Fassbach n'en savait pas davantage. On s'était lancés dans un truc sans prendre la peine d'y réfléchir pour de vrai, trop occupés qu'on était à s'étonner d'être potentiellement d'accord. C'était déjà pas mal, c'est vrai, je vous l'accorde. Mais peut-être que ça aurait pu passer au second plan. Parce que là, c'était un peu la merde. Ok. Beaucoup la merde. La grosse grosse merde. Il fallait trouver une solution et vite. Et, honnêtement, la seule qui m'est venu à ce moment-là n'était pas brillante. Mais j'avais pas mieux. Foutre le bordel dans leurs esprits étroits pour virer toute trace de nous. Si on nous avait pas vu, on serait tranquilles. « Ben ouais, tous les jours, je modifie la mémoire des gens tous les matins en me brossant les dents ! » J'ai grogné quelque chose qui ressemblait à un « bah on fait quoi, alors, Einstein ? » tout en secouant la tête. Parce que c'était bien beau de se plaindre mais encore fallait-il pouvoir proposer une idée derrière. Si on faisait rien, on était morts. Genre pas au sens figuré, pas potentiellement mal en point, non non, vraiment morts. Dead. Couic. Et si lui ça ne le dérangeait pas de flirter avec les gros problèmes du genre, ça n'était clairement pas mon cas ! C'est que j'avais envie de m'en sortir, moi. On était assez dans la merde comme ça, pas la peine d'en rajouter davantage. Pas la peine de garder des cibles dans le dos en attendant qu'ils nous shootent au détour d'un couloir. Ou mieux : en guise d'apéritif. Ils n'avaient pas encore essayé les exécutions d'avant dîner, ce serait dommage de louper ça ! « Bon… va falloir trouver une solution… faut… » J'ai attendu. Je demandais qu'à la voir son idée de génie ! Le miracle qui allait nous sortir de là en un rien de temps ! Si j'avais été impressionné, sans le dire, jusque là, il redevenait l'abruti fini qu'il était d'ordinaire. Comme quoi les miracles, ça restait limité comme truc ! Là, je le reconnaissais bien. Parfaitement inutile ! Il espérait quoi ? Qu'une solution allait sortir de nulle part ? Sauter d'un placard en mode : je viens vous sauver ?! Il fallait trouver et trouver vite. Nous débrouiller. On devait avoir quoi. Dix ou quinze minutes, à tout casser. Fallait se grouiller. Et Monsieur s'offrait le luxe de la réflexion. « On va les enfermer dans ce placard… enfin on va tenter, et après… ben on verra hein, on va juste essayer de pas se faire tuer pour le moment ! » J'ai ricané. Un peu mauvais, j'avoue. Mais c'était clairement à chier son truc ! Enfermer les gars dans un placard. Et après ? Il pensait vraiment qu'ils seraient pas recherchés ? Et on pouvait pas sortir. On leur mettrait la main dessus et ils nous mettraient la main dessus juste après. Je ne sortirais pas d'ici de mon plein gré sans savoir la certitude qu'on serait pas chopés deux jours plus tard ! « Bah oui, et on leur foutra une couverture, histoire qu'z'aient pas froid ! » J'ai fixé les corps étendus sur le sol. Mon estomac s'est noué. J'aimais pas du tout ça. Et encore moins ce qui pouvait me venir en tête. « Si on arrive pas à effacer leur mémoire, on les achève. Et on crame les cadavres. Pas de preuves. » Parce que dans tous les cas, il y aurait des morts et je préférais clairement que ça ne soit pas nous. Mais il y avait malgré tout plus urgent. Comme savoir où on pouvait retrouver nos baguettes, par exemple. Sauf que notre victime ne se réveillait pas. Rien à faire. Il respirait, c'était bon signe. Mais pas plus. On perdait du temps. Et du temps, on en avait pas. Fassbach a sorti deux bouteilles de nulle part avant d'en vider une sur la gueule du gars. Je l'ai regardé faire sans trop comprendre. Il comptait vraiment le réveiller avec ça ?! Visiblement oui. C'était ça, le plan. Et contre toute attente, ça a fonctionné. L'autre est revenu à lui. Il comprenait pas. Il nous fixait, ahuri. Bon réveil, n'est-ce pas ? On aurait pu faire la discussion autour d'une tasse de thé (ou au moins d'eau chaude) mais ça n'était pas franchement dans les habitudes de la maison. Je lui ai pointé sa propre baguette sous la gorge, un sourire satisfait aux lèvres. Pour une fois que les rôles étaient inversés ! « Nos baguettes ! Elles sont où ?! » Et maintenant, on avait plus qu'à récupérer les informations...
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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyLun 24 Avr - 17:43

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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyJeu 4 Mai - 15:32


« Tirons notre courage de notre désespoir-même. »
Fursy & Keagan

C’était la grosse m**** ! On s’était foutu dans une situation qu’on ne pouvait même pas maîtriser, de purs inconscients ! Pourquoi on s’était lancé là-dedans tête baissée ? Ben je commençais sérieusement à me poser la question ! Parce que là ça puait totalement pour notre matricule et on n’allait sûrement pas tarder à le sentir. Je ne pouvais pas blâmer Overton pour ça, j’avais été aussi con que lui que de me jeter peine perdue dans une mission qui ne nous apporterait que des galères. Mais ça, fallait y penser avant… à croire qu’on n’était pas doué l’un comme l’autre concernant la réflexion et la lucidité. Put*** ! « Bah on fait quoi, alors, Einstein ? » Comme si j’en savais quelque chose moi ! Je n’avais jamais dit être au taquet concernant les merveilleuses idées hein, je tentais juste de nous éviter une punition bien choisie et bien cruelle. C’était pas gagné mais on devait se creuser la tête pour éviter le pire. Je soupirai tout en essayant de réfléchir, ce qui était bien compliqué dans cette situation, croyez-moi ! Et avoir cet abruti comme partenaire, c’était loin d’être une chance ! Bon, ok, mon idée ne fut pas forcément glorieuse concernant le fait de les enfermer dans un placard mais, pour le moment, y avait rien d’autre qui me venait alors m****, il n’avait qu’à se creuser les méninges lui aussi au lieu d’afficher toujours son air blasé qui commençait réellement à me taper sur le système ! Il ricana et je le foudroyai du regard. Il avait un problème le clown ? Parce que sinon je le laissais en plan à se prendre toute la misère et moi je me cassais hein ! « Bah oui, et on leur foutra une couverture, histoire qu'z'aient pas froid ! » Je le fixai en lui lançant d’une voix cinglante : « Tu me les casses Overton ! Si t’as rien de mieux à dire que critiquer, tu t’la fermes ! J’te rappelle que t’es pas non plus un pro des idées… » Alors qu’il arrête de me faire ch****, il était clair qu’on n’était, l’un comme l’autre, pas d’humeur ! Je finis par suivre son regard jusqu’aux corps sur le sol. Je déglutis, mal à l’aise, prenant pleinement conscience de nos conneries. C’était mort pour nous… « Si on arrive pas à effacer leur mémoire, on les achève. Et on crame les cadavres. Pas de preuves. » Je relevai un regard flippé vers lui, fronçant les sourcils. Sérieux, il voulait que devienne des meurtriers ?! Put*** nan ! Il était malade ! En première réaction, je secouai la tête, reculant de quelques pas, des palpitations d’effroi prenant possession de mon cœur. « Nan… nan t’es malade ! On n’est pas comme eux, on ne tue pas… » Cependant, même si je pensais clairement ce que je disais, je me rendais compte que c’était tout de même l’une des options les plus envisageable. Et ça me rendait fou de penser une telle chose ! Je fixai Overton comme si je m’attendais à ce qu’il me dise un truc du genre : « Détend-toi Fassbach, je blague ! ». Mais nan… Il ne fléchissait pas. J’étais carrément en stresse ! Je ne dis rien de plus mais on pouvait clairement lire dans mon regard l’interrogation et le fait que je pourrais céder à cette proposition si nous ne trouvions pas d’idées plus soft. Pour le moment, il fallait nous concentrer sur l’autre idiot et faire ce pourquoi nous en étions arrivés là. Les deux autres avaient encore quelques longues heures devant eux… donc devant nous. J’espérais. A nous de faire cracher le morceau au gringalet ! Enfin, c’était ironique hein, il n’y avait juste à nous regarder, tout bonnement affaibli… Je ne savais pas trop ce que j’avais trouvé dans l’armoire. Pas dit que ce soit de l’eau, je ne savais même pas ce qu’était cette salle mais pour dire la vérité je m’en balançais royalement. Je vidai sans réfléchir le contenu des bouteilles sur le visage du mec. Ca pourrait le brûler ou je-ne-sais-quoi d’autres, je n’y avais pas pensé, je culpabiliserai plus tard ! J’étais très surpris que cela ait fonctionné mais… c’était le cas ! Put*** j’étais un géni ! Ou pas, mais on s’en foutait. Le regard du débile au sol me donnait envie de le remettre dans le coma. Pffff ce qu’ils m’insupportaient ces gueules venues de l’enfer. Overton porta la baguette du Mangemort sous la gorge de ce dernier et je ne pouvais m’empêcher d’avoir un petit sourire tout aussi satisfait que celui de mon binôme. On était sadiques… mais on ne le serait jamais autant qu’eux ! « Nos baguettes ! Elles sont où ?! » Je fixai le gars autant que l’aiglon, attendant une réponse claire qui nous donnerait raison de cette mission suicide. Il ne savait pas. Il avait bu du Veritaserum et il ne savait pas. La rage me monta et j’envoyai valser la chaise où il était assis auparavant, serrant les poings et laissant échapper, entre mes dents : « Put*** c’est une perte de temps ! On va se faire tuer et cet idiot ne nous donne aucune réponse ! » Sans réfléchir, je l’attrapai par le col, le forçant à se redresser un peu et le confrontant du regard. Ca ne donnerait rien, le Veritaserum avait fait son effet mais je le devais. « Où vous cachez tout ce que vous confisquez aux élèves ? DEPECHE ! » Le sang-froid, c’était pas mon fort, et j’avais l’impression que c’était pas celui d’Overton non plus… Punaise, qu’est-ce qu’on allait faire ?!

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Pair : Le gars nous apporte une réponse un peu plus claire et exploitable. Il nous dit qu'ils cachent tout dans une salle du 7ème étage, gardée par des sortilèges particuliers. Ouais, ben sans les baguettes ça ne va pas être du gâteau !
Impair : Ca ne change rien, le mec ne sait dire que « je ne sais pas ». Va falloir changer de plan…




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Message(#) Sujet: Re: " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] " Tirons notre courage de notre désespoir-même. " [Fursy/Keagan] EmptyJeu 4 Mai - 15:32

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