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Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill
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Message(#) Sujet: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyMer 1 Mar - 19:00


Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real
Octavia & Jill

L’enfer des cachots n’était pas fini et je finissais par me dire qu’il serait peut-être sans fin ? Une tristesse mais nous n’avions pas beaucoup de choix. Deux choses (deux objets de ma possession !) me permettaient de tenir le coup et de positiver… bon, je rectifie un peu disons deux personnes et pas des moindres : Oliver et Octavia ! Je savais pertinemment que rien ne serait pareil sans eux et je tâchais de penser aux bons moments que nous avions passés ensemble quand je commençais à être à bout. Une technique qui fonctionnait du tonnerre et que j’adoptais assez souvent au cours de mes longues journées. Celle-ci était particulièrement longue et je ne savais choisir entre m’activer aux corvées ou être dans les cachots froid, je ne parvenais pas à en tirer une préférence et j’espérais du plus profond de moi-même qu’une petite rébellion aurait éclaté ou qu’une bonne nouvelle circulerait ce soir dans les cachots. J’avais hâte de voir Oliver, de me rassurer en étant sûre que tout allait bien pour lui. En arrivant près de « mon lit » en fin de journée, je découvris Octavia qui avait fini les corvées avant moi. Elle n’avait pas l’air dans sa plus grande forme et j’étais bien décidée à faire en sorte que sa soirée rattrape sa journée entière. La savoir en galère ou dans des positions délicates ou simplement malheureuse me soulevait le cœur à chaque fois… quelle bande de pourritures !

Sans plus attendre, je pris place à ses côtés avant de commencer à parler à voix basse, prenant bien garde à me placer le plus près possible d’elle. Que personne ne nous entende échanger, c’était l’idéal ! Le fait de parler tout bas n’enlevait pas l’entrain que je voulais faire passer dans ma voix : « Salut Rosenbaby. Cadeau pour toi ! Je pense que tes yeux vont le voir comme une vraie pépite d’or avant de faire la mise au point. Ne hurle pas, discrétion oblige ! » Je croisais les jambes pour être assise en tailleur avant de jeter un œil aux alentours pour être sûre que le moment était le bon. Une fois certaine, je tirais de ma poche deux chocolats entourés d’un papier doré, deux chocolats que j’avais réussi à piquer dans les cuisines pendant ma corvée et j’étais sûre de mon coup, personne ne m’avait vu et personne n’avais cherché à comprendre… Sûrement à cause de mon air fatigué, on ne soupçonne jamais ceux qui ont une telle tronche. Je tendis le sien à ma petite Rosenbaby du soir et plaçais le pauvre drap tout fin du lit au dessus de mes mains pour cacher le fait que j’étais en train d’enlever le papier. Nous n’étions jamais trop prudents. Je portais mon attention sur Octavia, style de rien avant de reprendre la parole pour lui dire sans hausser la voix : « Attention : humour noir ! Vais-je être pendue sur le champ pour avoir pris quelque chose qui aurait pu fondre sous la langue de Blackman ? Si oui, des chrysanthèmes ça me va très bien si elles sont roses ! Pour le cimetière… » Je croisais le regard d’Octavia avec une pointe d’amusement… Oh, il fallait bien positiver un peu non ? Humour totalement glauque, je l’admettais, mais j’étais d’humeur relativement joyeuse. Octavia se rappellerai sûrement de ça si j’étais amenée à trépasser en plus… ce qui me faisait dire que je n’avais pas tort de le dire (ou pas… peu importe !). Bien contente de mon intriduction et d’avoir retrouvé ma meilleure amie, je pris une nouvelle fois la parole pour lui dire malicieusement : « C’est aphrodisiaque le chocolat, celui qui dormira à côté de toi aura intérêt à savoir se défendre ! » Je fis mine de réaliser en ouvrant grand les yeux : « Merde, ce ne serait pas moi ?! » Je terminais en riant espérant avoir réussi la première phase du positivisme du soir.



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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptySam 4 Mar - 1:51



And nothing to get hung about Strawberry fields forever



La journée était passée plutôt rapidement, pour une fois. Prendre l'air lui avait fait du bien, même si elle pensait avoir attrapé un rhume qui n'était pas près de se guérir de lui-même. En étant poussée dans les cachots, la porte claqua bien fort derrière elle. Peu d'élèves étaient déjà rentrés et elle en profita pour se prendre une douche, tant qu'il restait encore de l'eau chaude. Elle s'était déjà sacrifiée plein de fois pour laisser les plus jeunes profiter. Aujourd'hui, elle voulait se faire plaisir un peu, même si ça voulait dire se montrer un peu égoïste. Après tout, chacun son tour dans cette galère !
L'eau chaude lui fit du bien. Elle profita de cet instant trop court où elle se sentait enfin propre, relaxée et prête à passer une soirée tranquille. Elle avait hâte de retrouver ses jumeaux préférés. Rien que leurs présences pouvaient la rassurer. Mais bien sûr, une fois qu'ils la laissaient un peu tranquille, elle pouvait vite se morfondre dans ses idées noires et négatives. La porte claqua une nouvelle fois, mais ce n'était ni pour Oliver, ni pour Jill. Octavia se mordit la lèvre et fouilla dans sa valise à la recherche d'une occupation. Elle tomba sur sa lime à ongles, et commença à déchaîner sa nervosité sur ses ongles abîmés par le dur labeur. Les jambes croisées, en indien, il lui suffisait de lever les yeux pour voir les nés-moldus revenir deux par deux. Certains semblaient exténués, d'autres semblaient mieux tenir le coup et souriaient. Si les cachots n'étaient pas accueillants, c'était au moins leur refuge loin des yeux du reste du Château. La tension était montée d'un cran depuis la punition collective. Les cris de leurs camarades nés-moldus et sangs-purs confondus avaient refroidi ses ardeurs quant à une possible rébellion. Voilà comment s'éteignait l'espoir, comme un coup de vent trop brusque sur la flamme d'une bougie.

Ses ongles étaient parfaits, et toujours pas de nouvelles de ses amis. La jeune fille se mordit la lèvre et s'allongea sur sa couchette pour faire les yeux et somnoler. Elle sentait Morphée l'attirer dans ses bras, mais elle voulait résister. Il était trop tôt, elle n'avait pas encore passé de bonne soirée pour lui faire oublier sa journée affreusement monotone. La blondinette remit son cerveau en marche pour rester éveillée. Elle pensait à Conrad et Krystal, sa mère. Elle pensait à Elijah. Il devait être à la bibliothèque, à cette heure-ci, plongé dans un livre d'une tonne qui nécessite une volonté de faire pour comprendre, intégrer et retenir son contenu. Elle sourit à l'idée, même si ça lui serrait le cœur en même temps. Elle s'aperçut que Callie était rentrée, Niamh aussi. La moitié de son équipe de quidditch semblait en bon état. Tant mieux, le match contre Serdaigle approchait dangereusement et elles avaient besoin d'être dans une forme herculienne pour tenter de rester dans la course. Une nouvelle défaite signerait la fin ... Elle poussa un soupir en apercevant Daniela aux côtés de Kieren, et poussa un cri de surprise quand une silhouette bondit près d'elle, sur la couchette voisine. « Salut Rosenbaby. Cadeau pour toi ! Je pense que tes yeux vont le voir comme une vraie pépite d’or avant de faire la mise au point. Ne hurle pas, discrétion oblige ! »
Elle se tut immédiatement en posant sa main sur sa bouche, comme si elle pouvait effacer ce son sur-aiguë qui avait jailli de ses entrailles. Dans un second temps, elle comprit enfin ce que sa meilleure amie lui partageait avec entrain, et ne put s'empêcher de sourire malicieusement. Deux petits regards autour d'elles pour comprendre qu'elle avait réussi à attirer l'attention, mais que les paires d'yeux dans leur direction avaient vite repris le cours de leurs activités en s'apercevant juste qu'il s'agissait des deux poufsouffles euphoriques de service. Octavia esquissa un sourire et regarda la brunette sortir deux pépites d'or de sa poche. Elle récupéra la sienne et la déballa adroitement sous son oreiller en échangeant un regard complice. « Attention : humour noir ! Vais-je être pendue sur le champ pour avoir pris quelque chose qui aurait pu fondre sous la langue de Blackman ? Si oui, des chrysanthèmes ça me va très bien si elles sont roses ! Pour le cimetière… » C'était glauque, mais ça passait. La blonde riait doucement, essayant de garder contenance au milieu de tout ce négativisme qu'il fallait respecter pour le contexte. « C’est aphrodisiaque le chocolat, celui qui dormira à côté de toi aura intérêt à savoir se défendre ! » Qu'on la décrive comme une prédatrice était une image forte qui ne put lui retenir un gloussement. Devant son petit jeu théâtral, Octavia n'en pouvait plus et faisait défiler la basse-cour dans les cachots. « Merde, ce ne serait pas moi ?! » Pour une entrée, elle avait réussi à lui faire oublier tous ses soucis, toutes ses préoccupations pour lui faire à nouveau penser positif. Ses inquiétudes s'étaient envolées, son envie de se plonger dans un sommeil profond aussi. Il était temps de rire, chanter, faire la fête. Et si ça ne plaisait pas aux gens masqués, qu'ils s'en aillent ! Elle posa le chocolat sur sa langue et ferma les yeux pour apprécier ce goût oublié. « Qu'on me pende à tes côtés pour complicité de crime envers MonSeigneur Blackman. Il aurait bien apprécié ces petites douceurs dans ce bas monde ! » dit-elle en appréciant le chocolat éphémère qui venait de fondre entièrement sous sa langue pour lui laisser un goût de trop peu. « Merci pour cette délicieuse attention, ma petite Aphrodite. » susurra-t-elle doucement sur la même tonalité. Elle reprit immédiatement après, avec plus d'entrain. « Jeu ! Fais ton choix, aussi insoutenable soit-il ! Tu préfèèèères ... lécher l'équipement de Snow après un entrainement sous un soleil de plomb ... ou ... éclater tous les boutons sur le dos de O'Callaghan ? » Octavia plissa les yeux, sur-excitée de la réponse de son amie, même si elle en était dégoûtée d'avance. Ce jeu, aussi enfantin et aussi gamin qu'il était, lui changeait tellement les idées du calvaire qu'ils vivaient. Elle avait l'impression d'être dans leur dortoir, au calme, et que tout était revenu à la normale. Et c'était plaisant.


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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyDim 12 Mar - 17:55


Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real
Octavia & Jill

Malgré tout ce qui se passait, je pensais à l’avenir et aux vacances d’été. Même si l’espoir s’envolait de lui-même par moment, il revenait souvent pour me faire dire que je ne devais pas désespérer de la situation. Oliver allait bien, Octavia allait bien…toutes les autres personnes de qui j’étais proches également comme Niamh, Sinéad et Perrin… Il fallait s’y raccrocher et j’étais déterminée à penser aux autres, à leur bien-être et le sourire était la seule chose qui pouvait aider. Certains vivaient mal notre enfermement, mais je voulais croire qu’il ne durerait qu’un temps et que les nés-moldus seraient bientôt considérés comme des sorciers. J’étais sûre qu’Oliver avait autant d’espoir que moi et il fallait nous y tenir. Je rêvais d’un bal de fin d’année, de réviser les cours au soleil dans le parc (même si l’époque n’était pas encore la bonne), de me promener au bord de la forêt interdite ou à la bibliothèque en toute liberté. Je n’en demandais pas tant … mais j’avais l’impression que tout ça était bien loin pour nous. En trainant les pieds et avec mes petites pensées optimistes, je rejoignis instinctivement les cachots pour marquer la fin d’une énième journée de tâches chiantes à réaliser.

Je n’hésitais jamais quant à ma destination quand j’arrivais dans « nos cachots ». Si Octavia était là, je la captais aussitôt. Je n’étais pas heureuse de me dire qu’elle était là… Il était évident que la savoir ailleurs et dans une toute autre situation aurait été une meilleure perspective mais nous n’avions pas beaucoup de choix. Autant se serrer les coudes ! Et faire preuve d’humour, ce que je fis en donnant à Octavia sa « pépite d’or chocolatée ». J’essayais de voir le meilleur dans toute chose et je voulais faire en sorte que ces deux petits chocolats ne soient pas que des chocolats… Ils devaient être réconfortants dans tous les sens du terme et un simple petit sourire passant dans le regard de la plus belle Rosenberg (tant pis pour Naïa, qui a dit qu’avoir les yeux bleus faisait tout ?) me suffisait. D’ailleurs, elle était bien la seule à s’amuser de mes bêtises légèrement glauques. Elle savait que je plaisantais, mon humour noir convenait aux circonstances et nous faisait relativiser un peu. Je lui rendis d’ailleurs un grand sourire quand elle se dévoua pour la pendaison pour crime contre Blackman (bon pour deux chocolats.. j’espérais quand même réussir à obtenir les travaux d’intérêt général) et je mangeais le chocolat à mon tour, bien contente de partager cela avec elle en cette fin de journée quelconque, mais difficile….comme elles l’étaient toutes. J’avais plus qu’une meilleure amie : une perle ! Aussi allumée que moi et fière de l’être, c’est ça qu’on aime, pas vrai ?! Cette dernière me « traita » d’Aphrodite et me lança un petit jeu dont le choix était franchement difficile à faire ! La soirée était lancée ! « Dégueulasse pour dégueulasse, je fais mon choix sur le critère du plus agréable à regarder : soit Snow ! D’un autre côté, je peux avoir l’espoir qu’il n’y ait pas de boutons sur le dos de…. Ouais nan allez, je reste sur mon premier choix : Snow ! » Je roulais les yeux en réfléchissant à mon tour, regarder autour de nous m’aidait à trouver des idées, mais que ma petite Octavia se rassure, je n’en manquais pas : « Allez, fais moi rêver : récupérer une dragée surprise de Bertie Crochue dans la bouche de Scorpius Malfoy ou embrasser Maël Sullivan devant January Shiver ? » Pourquoi January ? Parce qu’elle était sa petite amie, évidemment. Mes propositions étaient cruelles, mais c’était quand même drôle, non ?? Je souriais en m’installant du mieux possible dans notre petit coin pas très agréable, regrettant amèrement le dortoir dans lequel nous avions élu domicile au début de l’année. Je scrutais les environs à la recherche d’Oli, par la même occasion, il y avait un moment que je n’avais pu me rassurer en me disant que mon frère allait bien. Incapable de m’en empêcher, je demandais à Octavia : « T’as vu Oli ? » Cette dernière était également concernée par les faits et gestes de mon frère, il y avait peut-être une chance pour qu’elle l’ait vu avant moi ?!



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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptySam 18 Mar - 15:32



And nothing to get hung about Strawberry fields forever




On avait beau essayé de leur imprimer cette routine dans la tête et dans la peau - littéralement - les nés-moldus résistaient. Ils n'avaient pas le choix, en soi, mais ce combat quotidien les avait rendu plus fort. Octavia se sentait des ailes pousser, pendant qu'ils la forçaient à grandir dans une cage. Et un jour, elle savait qu'elle les étendrait et que tout ça ne serait plus qu'un mauvais souvenir. On lui avait demander à plusieurs reprises, comment elle le savait. Et encore une fois, elle n'avait pu dire qu'ils n'avaient pas le choix, que ça allait s'améliorer. En réalité, elle faisait ça pour supporter de continuer à le faire. Chacun gérait la situation comme ils le pouvaient, mais Octavia devait se raccrocher à cette bouée si elle ne voulait pas sombrer. Ils allaient s'en sortir. Tout allait bien. Et elle était terrifiée à ce qu'un jour, elle serait traînée devant toute la Grande Salle, pour monter sur l'estrade, vulnérable. Les larmes lui montaient aux yeux rien que d'y penser. Elle croiserait le regard de Naïa et de Loki, et son cœur allait imploser. Parce qu'elle saurait qu'ils se réjouiraient. Elle savait qu'elle n'aurait rien de leur part. Et se prendre cette réalité en face serait plus douloureuse que de subir la haine de son bourreau, impersonnelle. Elle croiserait aussi le regard d'Elijah, bien qu'elle essayerait de l'éviter pour qu'il ne soit pas tenté d'agir de façon déraisonnée - comme ils avaient l'habitude de faire quand ils se croisaient. Et elle ne voulait pas imaginer la suite ... Un Blackman qui invitera sa demi-soeur à monter sur scène pour profiter du spectacle, ou un Elijah se retrouvant dans la même situation qu'elle. Elle ne se reconstruirait pas ... Elle n'aurait pas envie de se reconstruire en sachant qu'elle pourrait retourner sur l'estrade, tant que tout ça ne s'arrêterait pas. Même avec Jill et Oliver comme ciment. Même avec tous les mots du monde.

A l'intérieur, la peur la dévorait. Toute la journée, dès qu'elle se réveillait, jusqu'au moment où elle fermait les yeux et s'endormait. Parfois, ça continuait dans ses cauchemars, mais souvent, rire avec ses amis était ce qui lui permettait d'oublier toute l'horreur, et d'alléger ses pensées. Jill était une bouée de sauvetage. Si elles étaient séparées, Octavia deviendrait comme Anthony, qui avait abandonné l'envie de continuer à y croire, et bien d'autres. Beaucoup restaient simplement allongés sur leurs couchettes, silencieux. Ils ne dormaient pas, mais ne se changeaient pas les idées, jamais. Ils devaient broyer du noir comme jamais.
Quand Jill apparut dans son champs de vision, Octavia sentit déjà son inquiétude diminuer. Elle serait totalement soulagée lorsqu'Oliver passera les portes à son tour ... Néanmoins, Jill était un spectacle à elle toute seule. Son air malicieux figeait un sourire sur le visage de la blondinette pendant qu'elle relativisait leur quotidien par cet échappatoire un peu glauque, mais très amusant. Son humour était spécial, mais ça faisait hurler les filles de rire. Alors pourquoi devraient-elles s'en priver ? La situation était dramatique, mais autant la dédramatiser en pointant l'absurde ... La soirée était lancée, les jeux également. « Dégueulasse pour dégueulasse, je fais mon choix sur le critère du plus agréable à regarder : soit Snow ! D’un autre côté, je peux avoir l’espoir qu’il n’y ait pas de boutons sur le dos de…. Ouais nan allez, je reste sur mon premier choix : Snow ! » Son sourire se mélangeait à une petite moue dégoûtée. C'est vrai que tout cela n'était pas ragoûtant, mais en même temps, leur hygiène du moment n'était pas non plus des plus agréables. Octavia ne supportait pas les mauvaises odeurs de ses camarades, et encore moins la sienne. Elles allaient survivre à un peu de transpiration, ou des boutons ... Quant au choix cornélien qu'elle lui lança, la jeune fille afficha une petite moue à moitié surprise, à moitié suppliante. « Allez, fais moi rêver : récupérer une dragée surprise de Bertie Crochue dans la bouche de Scorpius Malfoy ou embrasser Maël Sullivan devant January Shiver ? » Un petit Oh non pouvait transparaître sur ses lèvres sans qu'elle n'eut rien dit. La jeune fille portait en horreur ses affreux bonbons aux goûts surprises .. Mais embrasser Maël devant January, c'était provoquer sa mort sociale ... « Tu te rends compte que dans une de ces deux situations, je cours un risque de mort e vais donc choisir la seconde possibilité .. Mieux vaut un drame qu'une dragée jus de poubelle ! » Elle plissa des yeux, cherchant dans sa petite tête, une idée qui pourrait faire flancher sa petite aphrodite !

« T’as vu Oli ? » La jeune fille leva la tête vers les autres, scrutant les visages des gens qui fourmillaient dans tous les sens. Elle secoua la tête. « Pas encore ... mais il va pas tarder, rassure-toi. » C'était son genre d'embarquer son binôme dans ses aventures pour faire un détour par les toilettes, le potager ou encore les cuisines selon la tâche qu'il remplissait. C'était inquiétant, parce que s'il se faisait prendre, il serait puni, mais jusque là, il avait toujours évité les ennuis, alors elles ne pouvaient rien vraiment lui dire. Elle sentit une petite boule se nouer dans son ventre, parce que ses sentiments pour Oliver n'étaient pas clairs. Avant, elle n'avait d'yeux que pour Elijah. À présent qu'Elijah avait ouvert sa bouche sur une relation imaginaire entre elle et Oliver, elle ne pouvait s'empêcher de se l'imaginer, sérieusement. En parler à Jill ? Elle avait essayé, à plusieurs reprises, mais elle appréhendait sa réaction .. « Voir Oliver se rapprocher d'une fille, ou embrasser un crapaud ? » La version officielle, c'était qu'elle voulait lui changer les idées dans l'attente de son jumeau ... Elle tenta de rester naturelle, et se mit deux baffes mentale. Maintenant, elle était quand même hyper curieuse de savoir comment Jill gérerait l'arrivée d'une fille entrer dans la vie de son jumeau ... Pour Naïa et Loki, elle savait qu'ils ne le supportaient pas bien, l'un comme l'autre, et ils vivraient donc ensemble dans leur manoir jusqu'à ce que leurs dents tombent ...



Dernière édition par Octavia Rosenberg le Lun 24 Avr - 18:19, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyDim 19 Mar - 16:06


Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real
Octavia & Jill

J’y pensais tellement que j’en rêvais : la plage de Brighton et mes frères et sœurs… ma famille, ma maison, ma chambre. J’avais Poudlard en horreur même si j’avais, il fut un temps, adoré le moment d’y revenir. Je n’aspirais qu’à une chose, retrouver les choses simples et avoir contact avec les gens les plus importants de ma vie, à savoir, ma famille. Scott me manquait aussi cruellement et les petits courriers que je recevais de lui parfois m’achevaient toujours. Il avait compris comment marchait le monde des sorciers, et n’était pas dupe : quelque chose se passait pour Oliver et moi et je faisais mon possible pour épargner le reste de la famille. Tout était compliqué et assez triste, je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie, il fallait être fort et supporter les choses insupportables et injustes. Octavia était dans le même bateau et j’espérais que la bonne humeur que je mettais un point d’honneur à faire ressortir l’aidait un tant soit peu…. Il fallait tenir et je savais que nous ne regretterions pas d’avoir pensé ainsi. Nous étions simplement nés-moldus, pas malades ou destinés à un tel traitement.

Je m’installais bien vite aux côtés de ma meilleure amie après une journée pourrie. C’était ce que je faisais souvent y trouvant un certain réconfort qui me rappelait les soirées dans notre dortoir. Tout était bon à prendre pour garder le moral et les habitudes perdues. Je lui offris l’une de mes trouvailles du jour avant de me lancer à mon tour dans les hostilités qui ne tarderaient pas à nous faire rire. Glisser de petites cruautés, des idioties, des choses dégoutantes, des histoires de mecs ou des rumeurs entendues faisaient partie de nos habitudes. Les choix qu’elle me proposa n’étaient pas évidents à faire et je me creusais la tête pour qu’il en soit de même pour elle. Amusement garanti, nous devions le faire !
La jeune femme décida de faire face à January Shiver en lui piquant son mec (dans nos rêves et nos bêtises, s’entend) et de mon avis totalement objectif, elle avait toutes ses chances ! Restait à savoir si elle avait vraiment envie d’approcher Sullivan. Au détour de notre petit jeu qui nous occupait, je jetais un œil vers les élèves pour trouver Oliver. Il n’y était pas et je n’avais pas besoin de regarder pour savoir que c’était le cas. Je sentais sa présence ; en l’occurrence, son absence, c’était troublant… mais c’était le cas. Je pinçais légèrement les lèvres quand Octavia me rassura en me disant qu’il n’allait pas tarder. Mouais, il avait intérêt. Les tâches se finissaient toujours en fin de journée, il arriverait bientôt…

Octavia m’aida à relativiser et me proposa un nouveau choix. Il était encore pire que les autres et me fit sourire instantanément tandis que je détournais les yeux de l’entrée des cachots. Je ne fis même pas semblant de réfléchir avant de répondre aussitôt :
« Option 2 : j’embrasse le crapaud même si je ne promets pas de ne pas en vomir ! Ca va durer dix secondes… la fille, je ne sais pas combien de temps elle va rester accrochée à mon frère…. » Je haussais la tête avant de tourner entre mes mains « Et qui plus est, si elle essaie de nous séparer, je vais devoir sortir mon mauvais côté… Vivement pas que ça arrive, même si je ne veux pas être égoïste. » Je lançais un petit clin d’œil à Octavia en relevant la tête, mais une pensée me traversa l'esprit : « Attends, tu l'as vu se rapprocher d'une fille?! » Si c'était le cas, elle me le dirait sans attendre, j'en étais persuadée. Peut-être m'avait-elle sorti ça que pour le jeu, mais elle tirait peut-être son inspirations de faits réels.
Je fis ensuite semblant de réfléchir à quelque chose qui lui donnerait du fil à retordre au niveau du choix. Je ne trouvais pas réellement d’idée de génie, mais je trouvais quand même en remarquant des gens qui regagnaient les cachots : « Faire virer Callie et prendre sa place de capitaine de l’équipe de Quidditch ou draguer Spencer pendant une semaine non stop ? » Je venais de voir arriver ces deux personnes de notre maison dans les cachots, de là était venue l’idée ; je m’efforçais de ne pas regarder Spencer pour le moment mais ses excuses venues de nulle part me mettaient encore un peu dans l’embarras et ne m’aidait pas à cesser de me questionner à son sujet. Nous verrions tout ça en temps voulu, en attendant, je voulais voir ce que ma jolie meilleure amie choisirait. J’avais tendance à dire qu’elle opterait pour la seconde car elle n’avait rien de quelqu’un de méchant ni de fourbe, l’imaginer voler la place de Callie purement et simplement était impensable. Mais nous prenions aussi parfois un certain plaisir à nous imaginer dans le rôle de vipères… nos petites discussions allaient parfois loin et rien ne pouvait nous faire plus rire que de nous inventer un monde imaginaire et éloigné de notre réalité.




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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyMar 21 Mar - 22:32



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Au début, Octavia n'avait vraiment été facile à vivre dans les cachots. Persuadée qu'on lui voulait du mal à elle en particulier, elle s'était mise en tête qu'on allait venir la chercher et la tuer. Et elle était persuadée que son bourreau ne serait autre que Naïa. Sa paranoïa avait duré quelques semaines, pour ne pas dire plusieurs mois. Comme un déclic, ses pensées noires s'étaient dissipées, et elle s'était remise à croire que cette situation allait bientôt prendre fin. Depuis ce jour, elle retient son souffle, et elle se rend compte que beaucoup retenaient leur souffle également. Sauf Jill et Oliver. Eux ne semblaient avoir jamais arrêté de vivre. Pendant que tout le monde survivait, il mettait tout en oeuvre pour rire tous les jours, pour rester positif, de bonne humeur et changer l'attitude des autres. Une fois qu'Octavia avait accepté, elle s'était laissée contaminer et depuis, leurs soirées ressemblaient à celles qui se déroulaient dans leur dortoir. Des jeux pour oublier, des friandises pour se faire plaisir - bon, moins elle devait l'avouer, mais ces merveilleux chocolats avaient un pouvoir de mémoire impressionnant, et Octavia s'y croyait réellement -, des ragots pour le moral et des confidences pour se soulager la conscience. Elles devaient simplement faire avec les cinquante autres paires d'oreille qui pouvaient écouter et rire de leurs idioties ..

Elle ne se voyait pas du tout au bras de Maël, mais elle s'était encore moins vue au bras de Scorpius. Préférez affronter January qu'une dragée surprise semblait peut-être courageux, mais c'était le choix facile pour la jeune fille. Les drames par-dessus tout, même si elle devait se retrouver au centre d'une histoire à laquelle elle n'appartenait pas. Maintenant, au vue des rumeurs entre Maël et Naïa, Octavia pouvait se dire que ça pouvait aussi faire rager Naïa. Même si là n'était pas vraiment la question.
Jill cherchait son frère, mais il n'était pas encore arrivé, sinon il serait déjà venu les ennuyer avec ses mains toutes sales - de graisses, d'odeurs nauséabondes, de terre ou de Merlin ne savait quoi. Ce garçon arrivait toujours à les surprendre quant à l'étendue de ses talents en termes de bêtises. D'ailleurs, l'ennuyer n'était vraiment pas le juste mot, parce que le jumeau de Jill ne l'avait jamais dérangé. Octavia ne le trouvait ni lourd, ni trop barbant, ni trop enfantin. Elle le trouvait juste parfaitement drôle - et idiot, et elle ne pouvait s'empêcher à rire sur tout ce qu'il disait et faisait ... Il serait déjà venu les divertir, disons. Pour changer les idées de son amie - et de faire d'une pierre deux coups en essayant de rassurer son petit cerveau paniqué à l'idée qu'il puisse se dérouler quelque chose entre le jumeau de sa meilleure amie et elle -, Octavia inclut Oliver dans son ultimatum, ainsi que le pire cauchemar de Jill. Elle observa directement un léger sourire se dessiner sur ses lèvres et la brunette répondit à la question du tac au tac. « Option 2 : j’embrasse le crapaud même si je ne promets pas de ne pas en vomir ! Ça va durer dix secondes… la fille, je ne sais pas combien de temps elle va rester accrochée à mon frère…. » Octavia gloussa. Mais elle n'était pas du tout rassurée, au fond d'elle. Si elle avait réussi sa mission officielle, elle sentait qu'elle allait droit dans le mur dans sa mission officieuse, celle qu'elle effectuait sans commande .. « Et qui plus est, si elle essaie de nous séparer, je vais devoir sortir mon mauvais côté… Vivement pas que ça arrive, même si je ne veux pas être égoïste. » Là, ses mots la rassuraient un peu, tout comme son clin d’œil. C'est pas comme si la blonde avait l'intention de la séparer de lui ... Même si elle avait exposé son idée à Jill de séparer Naïa et Loki pour pouvoir convaincre Loki sans la mauvaise influence de sa soeur des millions de fois ... Et que toutes ses tentatives se sont terminées par un échec, pour l'instant. Jill le lui avait bien dit, que ça ne se séparait pas, des jumeaux, mais la blondinette était trop désespérée pour y renoncer. Obtenir l'approbation de l'un des deux jumeaux, elle serait convaincue qu'elle franchirait également le cap avec l'autre. « Attends, tu l'as vu se rapprocher d'une fille?! » Ouuh, question pas prévue. La jeune fille eut un petit air sceptique et elle tenta de noyer le plafond en balbutiant des mots, jusqu'à ce que ça forme une phrase un peu près cohérente. « Mmmh, je ne sais pas. J'aurais peut-être vu quelque chose, mais tu ne crois pas que je te l'aurais dit ?! A moins que je l'ai vu s'enfermer dans un placard avec Shaelyn Caldwell ... ou une Victoire Gardner-Oaken ... ? » La jeune fille fit mine de réfléchir, puis ajouta, plus brutalement. « Ah non, ne t'inquiètes pas. C'est autour d'Elijah qu'elles tournent, ces trolls ! Et tu crois qu'elles se gênent ... ? Pas le moins du monde ! » Voilà comment noyer le poisson en beauté et relancer l'hameçon ailleurs ... Enfin, en espérant que ça marche parce qu'Octavia ne sait pas forcément bien mentir quand elle est sous pression. Maintenant, la jeune fille était vraiment exaspérée par le comportement de ces deux là vis-à-vis d'Elijah, et oui, c'était bien de la jalousie qui émanait de la jaune et noire.

Jill semblait continuer de chercher pour le jeu. « Faire virer Callie et prendre sa place de capitaine de l’équipe de Quidditch ou draguer Spencer pendant une semaine non stop ? » Mais Octavia ne fut pas trop coincée sur cet ultimatum-ci. Elle n'avait rien contre le fait de devenir capitaine d'équipe, ni de draguer Spencer pendant une semaine, bien qu'elle lui laissait cette possibilité-là. Mais elle appréciait Callie et cette dernière endossait son rôle de capitaine comme un gant ; il n'y avait qu'à voir son dernier recrutement qui leur avait valu la victoire. Même si j'ai travaillé Jill au corps pendant des jours ! « Je te laisse le beau gosse, à moi l'équipe des tigresses ! » Elle échangea un regard entendu. « Enfin, si Callie décroche bien ses ASPIC et échappe cet enfer. Sinon, je vais devoir jouer de mes charmes avec Spencer. Et tu vas gagner, parce que je suis bien trop nulle à ça. » Elle riait sérieusement, d'une part parce qu'elle était vraiment vraiment nulle au jeu de la drague, et d'autre part, parce qu'elle savait bien que le truc qui se passait entre Jill et Spencer était magique pour elle, et qu'elle encourageait son amie à faire s'entraîner à contrôler ses pouvoirs - de séduction, tout ça -, sur lui. « Une retenue/torture mentale avec Ziegler ou une corvée surveillée par Narcissa Breckenridge ? » Encore là, un choix assez aisé de l'avis d'Octavia, mais elle réfléchissait déjà pour le prochain tour ...



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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyJeu 6 Avr - 18:17


Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real
Octavia & Jill

Comme toutes les personnes forcées de se retrouver dans les cachots, je vivais très mal la situation mais je ne voyais qu’une seule façon de tenir et de croire que la vie continuait : sourire. J’étais consciente que chaque personne réagissait de manière différence face à de telles difficultés et moi, j’optais pour le positivisme et l’envie de croire que tout ça ne durerait pas éternellement. La présence d’Oliver et celle d’Octavia avait sûrement une grande influence sur mon moral que je parvenais à garder plus ou moins au beau fixe. Je ne m’imaginais pas affronter tout ça seule… mais d’un autre côté, je me sentais prête à le faire s’il était question de permettre à Octavia et Oliver de sortir de là. Pour l’heure, nous étions coincés et les corvées s’enchaînaient, ne nous laissant aucun répit. Les autres élèves de l’école continuaient leur quotidien et il était évident que je leur enviais beaucoup la possibilité d’aller en cours, leur liberté de circuler dans le château et tous les petits conforts auxquels nous n’avions plus droit. Pour autant, hors de question de se plaindre ! Nous étions forts et il fallait le faire savoir ! Les Mangemorts ne gagneraient pas, Blackman non plus !

Le petit jeu qui s’était vite installé avec Octavia, après une journée faite de choses inintéressantes et des rêves de nourriture plein la tête, m’amusait vraiment et il ne m’en fallait pas plus pour aller me coucher avec le sourire, malgré les conditions qui ne s’amélioraient pas. Mieux valait nous imaginer toutes sortes de défis les plus idiots les uns que les autres, l’imagination d’Octavia était bien développée et je nous savais capables de partir très loin dans nos délires lorsque nous étions lancées. Cette dernière me lança un choix compliqué à faire : embrasser un crapaud ou voir Oliver se rapprocher d’une fille. N’étant pas de nature craintive mais plutôt capable du pire, je n’hésitais pas à choisir le crapaud… Savoir Oliver au bras d’une fille n’était pas une idée que j’acceptais facilement même si je savais que cela arriverait inévitablement un jour ou l’autre… ! Quelle serait ma réaction ? Je ne le savais pas encore vraiment, mais j’en avais ma petite idée : je le vivrai mal ! Je n’étais pas capable d’expliquer pourquoi, mais je le sentais. Croyant comprendre un aveu de la part d’Octavia, je lui demandais si elle avait remarqué quelque chose puisqu’elle fréquentait Oliver aussi souvent que moi. Sa réponse me fit bondir et je me retournais brutalement vers elle, me penchant un peu plus en écarquillant les yeux. Je fronçais ensuite les sourcils quand elle mentionna deux filles avec qui nous n’avions pas d’affinités : « Mmh… il en faudrait beaucoup pour me faire avaler ça ! Quoiqu’à bien y réfléchir… c’est après nous qu’elles en ont, pas Oliver… » Je fis mine de réfléchir intensément « Nan… pas possible, il ne s’approcherait pas de ces filles là. Qui alors ? Tu l’as peut-être vu parler à quelqu’un, non ? » Je ne pouvais détacher cette idée de ma tête et c’est seulement quand je réalisais que j’abusais déjà sur les questions que je me penchais sur Elijah : « C’est pareil pour Elijah… je ne l’imagine pas réellement proche de ces filles….quoiqu’elles puissent tenter. Nan ?! » Puis, je continuais sur ma lancée en lui demandant : « Vous en êtes où … ? » Dernièrement, je n’osais plus vraiment engager le sujet Elijah, craignant qu’il ne réponde pas aux objectifs que je me fixais dans les cachots, à savoir faire en sorte que tout le monde ait le sourire, surtout Octavia !

Le jeu se poursuivit et je lançais à mon tour un choix à Octavia. A ma grande surprise, elle pencha pour l’équipe de Poufsouffle. Gênée, je secouais la tête à son petit commentaire sur Spencer, l’idée me mettait un peu mal à l’aise et il n’y avait pas de raisons pour qu’elle ne parvienne pas à user de ses charmes si elle le décidait. Je ne voulais pas laisser croire une seule seconde que quelque chose se passait entre lui et moi…ce n’était pas le cas ! « Moi non plus je ne sais pas faire…. » Prétendis-je tout de suite après pour me donner une petite excuse et ne pas remettre Spencer dans la conversation. Je me centrais ensuite sur Callie et ce qu’Octavia venait de me dire : « Comment passer ses ASPIC sans suivre aucun cours ? Et pour nous….c’est pareil… » L’idée m’angoissait et pouvait me faire perdre momentanément le sourire. Je voulais être une bonne sorcière, apprendre encore et profiter de chaque instant à Poudlard… nous n’en avions pas la possibilité. La jeune femme me proposa une nouvelle question qui était un peu moins terrible que les autres et sans hésiter, je répondis : « Je pense que je préfère supporter Ziegler… Dans les deux cas c’est une torture et j’aime mieux me passer de la présence de Breckenridge. Elle est contente de ce qui nous arrive…. » Mon tour était venu de lui poser une question et, pour changer, je cherchais deux choses plus ou moins agréables, le choix serait peut-être un peu difficile, mais pour une autre raison : « Une soirée en tête à tête avec Elijah ou Loki qui te défend face à Naïa ? » D’après moi, Loki avait de l’affection pour Octavia mais ne parvenait pas encore à faire entendre sa voix. Il fallait sûrement un peu de patience pour que la situation change. Naïa ne pouvait pas toujours avoir gain de cause …




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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptySam 8 Avr - 10:58



And nothing to get hung about Strawberry fields forever




Jill était rentrée dans leur repère sans encombre. L'air de rien, cette petite boule au ventre d'appréhension avait diminué de moitié. Elle serait totalement rassurée quand elle verrait Oliver en un seul morceau, sain et sauf malgré les idées stupides et inconscientes qu'il pouvait avoir parfois et qui le conduirait à sa perte. Il n'était pas chez les rouges et or pour rien, son inconscience et sa témérité se retourneraient contre lui, un jour, et Octavia serait dévastée, tout comme sa sœur jumelle. Ce n'était même pas une situation possible à vivre pour la petite blonde qui s'impatientait sur sa couche inconfortable. Heureusement, l'ambiance était au beau fixe, comme toujours. Il fallut seulement deux trois paroles pour lancer la soirée et les faire s'évader de leur quotidien si déprimant. Tous se montraient courageux, mais en même temps, avaient-ils vraiment d'autres choix que de faire ce qu'on leur disait en se taisant ? Ils étaient surveillés quasi en permanence, étaient traités comme la pire vermine qu'il soit et mourraient de faim, de luxe et - pour Octavia - d'hygiène. L'odeur de chacal qui flottait dans le Cachot des Nés-Moldus était insoutenable. Mais c'était la leur. Tous dans leurs corvées quotidiennes, ils suaient corps et âme. Pour tout le monde, ça coûtait d'effectuer les ordres qu'on leur imposait, les corvées qu'on leur ordonnait et leurs regards qui leur pesaient. Tout le monde était à cran, personne ne savait vraiment se libérer de cette réalité qui les entourait. Beaucoup craquaient le soir, ou la nuit pour que le jour, ils puissent se rappeler qu'ils devaient se montrer forts. Octavia était des leurs, à enfouir sa tristesse et déception bien au fond d'elle-même, et de se laisser s'empoisonner. Alors, elle restait aux côtés de Jill, qui était le parfait remède à tous ses maux. Combinée avec son jumeau, elle se sentait par moment invincible et oubliait que la place qu'on leur accordait était celle des cachots, entre les rats et les araignées, à frotter les toilettes et les assiettes, à plier le linge et à entretenir les communs. Ce n'était pas un travail valorisant, et Octavia se prenait de plus en plus en pitié pour les elfes ...

Leur petite nuit débuta avec un choix multiple difficile. Elles étaient déjà entrain d'installer leur petit bruit habituel ambiant, comme à leur habitude. Dans leur propre dortoir ou dans les cachots, elles étaient chez elles, dans leur petit coin. Octavia riait aux réflexions sur le côté et aux décisions limites ; se prendre pour une petite vipère alors qu'en fait, il n'en était rien. La jeune blonde voulut changer les idées de la jumelle en imaginant Oliver aux bras d'une demoiselle. Elle se sentait hyper gênée, mais laissa paraître le moins possible. De toute façon, il n'y avait rien entre elle et Oliver, et ils n'avaient pas besoin de se tuer à le dire. Si la jeune fille tenta de plaisanter sur la situation, Jill prit vraiment trop à cœur la réponse sans queue ni tête de la jeune blonde. « Mmh… il en faudrait beaucoup pour me faire avaler ça ! Quoiqu’à bien y réfléchir… c’est après nous qu’elles en ont, pas Oliver… » Son visage afficha un mince sourire devant le sérieux - et la possessivité - qui gravitait autour des amours de sa moitié - à Jill, on s'entend bien. Son empressement pour connaître la réponse était brutal, et voilà qu'elle ne la laissait pas en placer une. Tant mieux, Octavia pouvait penser à un échappatoire dans ce sujet apparemment sensible. « Nan… pas possible, il ne s’approcherait pas de ces filles là. Qui alors ? Tu l’as peut-être vu parler à quelqu’un, non ? » La jeune fille haussa les épaules doucement. « Rassure-toi, c'était surtout pour voir ta réaction pour les deux pires scénarios ... En réalité, j'en sais rien de qui l'intéresse. Mais t'en fais pas, je pense qu'on le remarquerait facilement s'il avait une fille en tête ! » En temps normal, le garçon était déjà hyper généreux, avec tout le monde. Mais trouver des signes qui le trahiraient, ou non, dans son comportement, ça pouvait être intéressant pour se situer dans sa relation avec le jeune homme. Après tout, sa jumelle fusionnelle devrait être capable de repérer les signes avant-coureurs, non ?
Pour masquer son implication dans les filles qui tournaient autour d'Oliver, elle avait osé aborder le sujet Elijah. Et franchement, ça ne lui plaisait pas vraiment d'en parler. Octavia voulait simplement fermer les yeux et oublier. La jeune fille, trop sensible, n'avait pas encore fait son deuil de cette relation qui ne fonctionnait pas. Et elle ne pouvait s'empêcher de se sentir jalouse pour tout ce qu'il faisait envers les autres. S'il pensait qu'elle n'avait pas remarqué leur petit jeu avec Victoire, ou avec Shaelyn. C'était bien qu'elle ne les aimait pas, en plus. « C’est pareil pour Elijah… je ne l’imagine pas réellement proche de ces filles….quoiqu’elles puissent tenter. Nan ?! » Octavia ne riait plus du tout, elle gardait un sourire forcé pour masquer sa tristesse et se mordait la lèvre pour ne pas s'évader dans ses sombres pensées. « Vous en êtes où … ? » Elle devait écouter son amie, qui avait des paroles rassurantes à lui proposer, qui étaient en plus très vraies. « En vrai, t'as raison, c'est nous qu'elles détestent, et je comprends même pas pourquoi, on est adoraable ! » Elle échangea un clin d’œil complice. En soi, ça ne la dérangeait pas d'être la galerie d'Oliver pour l'une, et l'autre avait des cheveux roses. Sérieusement, pourquoi tu te laisses atteindre ? Elle se sentait rassurée, mais à la fois perdue. « Et en même temps, ce serait quoi le genre de filles dont il faudrait s'inquiéter pour eux deux ? Je pensais vraiment avoir apporté les pires scénarios ! » Un petit sourire malicieux apparût sur ses lèvres. C'était son pire scénario, pour elle. Shaelyn avec Oliver, Elijah avec Victoire. Ou inversément. Mais la personne que Jill ne supporterait pas de voir avec l'un et l'autre ? Excellente question, Darling. Arrête de penser, tu réfléchis mieux, tiens. Elle voulut la rassurer en haussant les épaules doucement. Elle et Elijah. Comment expliquer ? C'était bien mort. Ils étaient bien trop incompatibles sur le plan émotionnel. Octavia était une bombe à retardement, et lui était amorphe. Ça allait éclater à un moment ou à un autre, et mieux vaut fallait-il au plus vite pour passer à autre chose. Mais impossible de comprendre pourquoi elle se sentait encore concernée par sa vie, pourquoi ses relations la faisaient se sentir mal, et parfois jalouses. Elle aurait voulu mettre toutes ces conneries à la poubelle en un clic, malheureusement, un humain était un ordinateur autrement configuré, et la corbeille prenait seulement les douleurs qu'on oubliait avec le temps, beaucoup de temps. Et leur histoire était récente, à quelques mois tout au plus. Et ils n'avaient jamais vraiment réussi à en parler post-rupture. L'attaque, les mangemorts, la surveillance, les corvées. Il pensait à autre chose, faisait son deuil d'elle, alors qu'elle était au plus bas. Et franchement, elle aurait voulu l'avoir en premier soutien, de l'autre côté de cette barrière sociale. « Depuis l'épisode à la bibliothèque, rien. T'aurais dû voir son regard, c'est mort ! Et franchement, c'est pas plus mal comme ça. » Elle eut un petit sourire en coin malicieux, mieux valait-il en rire qu'en pleurer. Enfin, elle pensait ça, mais elle en avait juste assez pleuré, et c'était sensé passer, à présent. « Il est temps que je rende dingue un autre mec ... »

Le jeu continua, et c'était à Octavia de choisir, entre un Spencer et la place de capitaine des Poufsouffles. Avec ce nouveau vent en poupe dans leur équipe, Octavia se sentait impliquée, et l'envie de porter cette équipe. La jeune fille choisit l'équipe, mais à la condition que Callie finisse bien ses ASPICs et commence sa vie loin de cette horreur. La rousse méritait d'avoir une belle vie, elle lui avait été d'un immense soutien dans sa vie comme dans le quidditch. Ne rien lâcher, l'empêcher que sa demi-sœur et son demi-frère ne lui foutent le cafard à chaque confrontation, s'accrocher même si c'est dur. Devenir une petite dure et prendre ses distances avec ce que pensent les gens de soi. Tout ça, c'étaient des principes que Callie lui avaient transmis, et elle gardait cet enrichissement humain droit dans son petit cœur. Spencer, quant à lui, Octavia le connaissait de ses cours de runes, mais elle se voyait mal l'aborder autrement que pour les cours et les énigmes ... « Moi non plus je ne sais pas faire…. » Les grands yeux clairs d'Octavia se posèrent dans ceux de la brunette, les sourcils froncés. Néanmoins, la seconde partie de sa phrase lui changea un peu les idées. C'était en effet, un solide mystère, s'ils arrivaient à sortir de cet enfer un jour. « Comment passer ses ASPIC sans suivre aucun cours ? Et pour nous….c’est pareil… » Elle acquiesça gravement. « Même si on redoublait tous .. je suis sûre qu'il y a plein de parents qui retireront les élèves nés-moldus de cette école après ça ... » Et ça voulait dire la fin, ce qu'Octavia ne pouvait pas imaginer. Il lui restait encore au moins un an pour profiter et être les grands de cette école. Ce qui voudrait dire que cette jungle leur appartiendrait et qu'ils en seraient un peu les maîtres. Et la blondinette s'était toujours imaginé leur dernière année comme une jolie conclusion à cette école. Pas ce point noir des parents des jumeaux qui pourraient se dire que leurs enfants ne retourneront pas dans cet endroit dangereux. Ou d'autres. Sans tout un chacun ici, elle se rendait compte qu'elle s'était attachée à beaucoup et la solidarité durant cette période noire les avait plus que rapprochés, en humains.

C'était à Jill de réfléchir aux propositions d'Octavia qui n'était pas tellement fière de ses trouvailles, le choix était criant, même pour elle. Ziegler était moins pire que Breckenridge, qui lui avait déjà fait subir quelques humiliations. C'était difficile de se taire et de baisser la tête devant son petit air. Mais elle ne perdrait rien pour attendre, une fois que ce chapitre des cachots serait terminé ! « Je pense que je préfère supporter Ziegler… Dans les deux cas c’est une torture et j’aime mieux me passer de la présence de Breckenridge. Elle est contente de ce qui nous arrive…. » Cette fille jubilait de leur situation. Mais c'était l'amie de Naïa - du moins superficiellement -, du coup, ça n'étonnait pas vraiment la Rosenberg qu'elle soit au moins aussi odieuse que sa demi-sœur. « Une soirée en tête à tête avec Elijah ou Loki qui te défend face à Naïa ? » Celle-la lui parut facile. Même si elle fit semblant de peser le pour et le contre, son choix était décidé d'entrée. « Loki. Ce serait le rêve ! » Un sourire franc et faussement machiavélique flottait sur ses lèvres alors qu'elle ajoutait d'une voix dérisoire. « Même si c'est impossible de séparer des jumeaux, je mérite qu'ils m'aiment. L'un et puis l'autre. » Elle ne voulait pas vraiment les séparer, elle voulait en convaincre un pour qu'il puisse convaincre l'autre, la plus coriace. Et même si c'était mission impossible, elle comptait bien le faire, se faire aimer, respecter et lui prouver que son sang ne devrait pas définir la nature de leur relation. C'était juste hautement improbable. Elle fit jouer ses sourcils pour la prévenir qu'elle allait devoir faire attention à celle-là ! « Tu lécherais le gros orteil du nouveau prof, là, Winchester, pour une cuisse de poulet rôti entière ? » Elles tombaient dans des histoires trop déprimantes, et il était temps qu'elle lui arrache un fou rire !



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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyMer 12 Avr - 19:43


Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real
Octavia & Jill

Octavia et Oliver étaient les deux personnes que je cherchais d’emblée en arrivant dans les cachots. Avoir trouvé Octavia me soulagea tout de suite et je m’installais avec elle, échangeant un chocolat volé tout en commençant notre tâche quotidienne, la meilleure de toute la journée : celle qui consistait à plaisanter, à parler de tout et de rien, à se lamenter, à rire ou à se moquer des autres. Nous étions capables de tout et ces petits moments post-corvées me faisaient un bien qui n’était pas descriptible. Tous les nés-moldus n’étaient pas capables d’autant d’optimisme et je tenais à ce que cela ne nous quitte jamais. Je voulais le sourire sur les lèvres de la blonde et c’était essentiel pour moi ! Nos liens ne pouvaient que se renforcer et j’avais hâte que notre vie normale reprenne… C’était question de temps, je voulais le croire ! Oliver nous aidait aussi par son optimisme, son sourire et sa tendance à positiver sur tout… Il ne méritait pas un enfermement dans les cachots ni de jouer le rôle d’un esclave, y penser me rendait verte de rage mais il n’y avait rien que je puisse faire pour changer ça…

Ce soir là, c’était le jeu des choix cornéliens à faire et Octavia envoyait du lourd sans plus attendre. Certaines de ses propositions étaient parfaitement dégueulasses mais c’était ce qui m’amusait surtout dans le jeu. Personne n’était d’ailleurs épargné ; pas nos ennemis et surtout pas nos proches. Un choix sur Oliver ne tarda pas à venir et je ne me fis pas prier pour faire entendre ma façon de penser à Octavia. Peut-être me trouvait-elle catégorique, mais j’estimais qu’Oliver n’avait pas besoin d’une fille… Il m’avait moi… Cette idée était sans doute très égoïste, trop égoïste… mais je n’y pouvais rien, j’assumais simplement ce que je pensais. Puisqu’Octavia avait de nombreux contacts avec Oliver, j’espérais en savoir plus. Il était possible que mon frère n’ait pas osé me parler de quelque chose même si j’en doutais un peu… De toute façon, son regard ne me trompait jamais, je lisais dans ses pensées rien qu’en apercevant un léger mouvement de pupille ! Octavia me rassura tout de suite en me disant qu’elle voulait juste voir ma réaction. Je fronçais alors les sourcils pour moi-même avant de finir par dire : « Hmm…t’as raison, on le remarquerait forcément, je sais quand il ment, quand il veut plaisanter, quand il est triste et même quand il n’a pas envie de faire quelque chose mais qu’il fait un effort pour le faire quand même ! Il ne nous tromperait pas pour une attirance pour une fille…. Ma réaction n’était pas convaincante ? Je ne suis pas assez ouverte d’esprit ? Égoïste ? Tu peux me le dire… » Je voulais qu’elle soit honnête mais ma possessivité parlait pour moi. Je savais que je ne remplacerai jamais une petite amie, mais jusqu’à maintenant, nous n’avions jamais eu besoin de nous préoccuper sérieusement de ces questions…

Puisque nous étions dans les sujets compliqué, j’avais tenté le sujet « Elijah », pas certaine que l’idée soit bonne, mais Octavia devait m’en parler. Je haussais un sourcil dans une expression pleine de vantardise quand elle me fit remarquer que nous étions adorables (ce qui était loin d’être le cas pour les autres nanas, notamment celles qui tournaient autour d’Elijah que j’appréciais aussi). Secouant la tête pour montrer mon désamour pour les deux filles que nous avions en ligne de mire, je fus obligée d’ajouter : « Oui, tu as pris l’exemple extrême… Moi je dirais Narcissa Breckenridge, eurkkk et … Ashley Rosenbach même si je ne la connais pas…elle ne me dit rien qui vaille ! » Réfléchissant un instant, je réalisais quand même qu’elles allaient aussi un peu dans les extrêmes : « Elles vont aussi dans les extrêmes, non ? Méfions-nous des jolies : Anoushka, Phoebe…Tracy… » Je ne pus m’empêcher de rire. Nous étions pile dans une activité que nous appréciions toutes les deux : les ragots sur les autres élèves de l’école. Un passe-temps assez rigolo. J’en avais presque oublié la question que j’avais posée à Octavia sur Elijah. Cette dernière y répondit quand même, mais je notais l’absence de sourire sur ses lèvres… Si Elijah faisait souffrir mon amie, il allait m’entendre ! Elle me fit comprendre que rien ne s’était passé depuis les dernières nouvelles et je pinçais les lèvres, à la fois désolée mais motivée dans l’idée qu’Octavia ne reste pas indéfiniment là-dessus. Sa réaction me fit sourire et je m’exclamais à mon tour : « Bon état d’esprit ! Je te donnerai un avis éclairé sur ta nouvelle ‘victime’ quand tu auras mis la main dessus… parce que je vais le savoir la première, on est d’accord ?! » Elle n’était pas obligée de m’en parler, mais j’étais certaine que dans le cas contraire, elle serait la première à être mise au parfum et à avoir l’obligation de me donner son avis.

La petit discussion s’orienta sur l’éventuel redoublement et en écoutant les paroles d’Octavia, je pensais à mes parents, les voyant presque nous dire, à Oliver et à moi, qu’il n’était pas nécessaire de retourner à Poudlard et qu’ils avaient une place pour nous pour travailler à l’hôtel. Je ne voulais pas ça de ma vie et je voulais revenir à Poudlard, étudier la magie et devenir une sorcière. Mais pour l’heure, aucune de nos question n’avait de vraie réponse, nous ne lâchions pas notre petit jeu qui nous occupait l’esprit comme il le fallait.
Avec un petit sourire confiant, j’écoutais la réponse d’Octavia, persuadée qu’elle choisirait Loki, vu ce qu’elle m’avait dit précédemment concernant Elijah… Mais après tout, notre petit jeu pouvait nous réserver quelques surprises. Une fois qu’elle eut fini sur le sujet, je pris la parole à mon tour, délaissant une minute le petit jeu pour lui dire : « Je ne sais pas si c’est une question de les séparer… mais plutôt de les individualiser. Loki n’est pas Naïa et Naïa n’est pas Loki. Cette situation va changer, c’est obligé. Loki n’est pas aussi catégorique que Naïa… C’est une force d’être à deux, mais je t’assure que c’est une faiblesse aussi… pour certaines choses. » Ma faiblesse à moi, c’était Oliver. Je n’étais pas en train de dire à Octavia de profiter de leur faiblesse pour avoir gain de cause mais, si comme nous, l’un était la faiblesse de l’autre, des situations compliquées pouvaient s’installer assez facilement… Je ne savais quels conseils apporter à Octavia dans une telle situation, mais ce qui était rassurant, c’était qu’elle était assez forte pour gérer et y croire !

Je fronçais les sourcils quand la vilaine fille qui me tenait lieu de meilleure amie me proposa un choix dégueulasse. « Je ne le trouve pas très ….sexy…alors je n’ose pas imaginer l’état des orteils ! Nan nan nan, pas de cuisse de poulet rôti entière… » Le regard que je lui lançais finalement lui laissait quand même comprendre que je rêvais de manger ça ! Qu’il aurait été possible de le faire si nous étions libres de nos mouvements, libres d’aller dans la Grande Salle comme tous les autres élèves : « Bon, j’en rêve quand même tu t’en douteras… » Je haussais les épaules avant de poser la question existentielle que j’avais déjà dû lui poser plusieurs fois : « Dis… tu penses qu’on pourra devenir de véritables sorcières ? Passer nos examens….rester ici… ? » Mes phases d’angoisse arrivaient sans prévenir tout comme elles pouvaient repartir aussi vite. « Si jamais ça n’est pas le cas, on se verra toujours, pas vrai ? J’aimerais beaucoup que tu viennes à l’hôtel, un de ces quatre… Brighton, ça vaut le coup d’œil… » Puis, me reprenant bien vite, j’ajoutais tout de suite : « Bon bon bon, okay, c’est à moi de te proposer un choix et tu vas souffrir : « Te retrouver toute nue devant le petit Anthony ou adopter Victoire et la supporter jusqu’à la fin de ta vie ? » Les deux idées me firent sourire et j’avais hâte d’obtenir la réponse d’Octavia. Nous ne manquions jamais d’idées ! Ce qui était dommage, c’était de ne pas pouvoir nous lancer de vrais défis qui nous amèneraient à agir vraiment. C’était question de temps… le jour viendrait où nous serions libres et ensemble !





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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyLun 17 Avr - 4:29



And nothing to get hung about Strawberry fields forever




Les deux jeunes filles attendaient Oliver impatiemment. Elles l'avaient évoqué, elles étaient inquiètes, mais elles devaient se changer les idées. Parce que le jumeau de Jill était l'expert pour s'attirer des aventures farfelues et s'en tirer indemne. Elles devaient juste faire preuve d'un peu de patience, et il se montrerait, tout sourire, comme une fleur. La jeune fille n'était toujours pas au clair dans sa relation avec lui. Les mots d'Elijah l'avaient atteints, lui avaient implantés l'idée d'une possible romance entre eux. A les regarder de plus près, ils se chamaillaient, ils s'entendaient bien, ils riaient souvent ensemble ou de l'un ou l'autre, et c'est vrai qu'il existait un truc, une faiblesse dans leur soi-disant amitié. Difficile de regarder le jeune homme du même œil. Difficile de ne pas se poser des questions dès que ça devenait bizarre. Et la machine de guerre implantée dans sa tête démarrait à mille à l'heure, avec une tonne de questions sans réponse sur leurs comportements avant l'arrivée des mangemorts, sur leurs intentions inconscientes, et sur un éventuel rapprochement et à ses conséquences. De quoi noyer la blondinette dans un flot d'idées toutes faites, soit pour se convaincre que c'était une mauvaise idée, soit pour se convaincre qu'elle perdait à ne pas juste essayer -et d'arrêter de se poser mille questions. Mais elle devait l'avouer, elle avait peur de la réaction de Jill autant que des conséquences sur sa relation avec Oliver. Et même si elle avait toute confiance en Jill, elle avait un peu peur de leur lien de jumeaux, et de tous les côtés de leur relation qu'Octavia n'avait jamais compris. Tâter le terrain était une bonne idée pour essayer de comprendre, mais elle n'était toujours pas rassurée par sa réponse. Elle avait essayé de noyer le poisson dans l'eau, mais elle avait juste réussi à faire resurgir davantage de questions qui l'obligeaient à mentir. La surprise lui fit perdre un peu ses moyens, mais elle balbutia un charabia sans queue ni tête avant de rassembler ses idées, et de formuler ses phrases vraies et à la fois ambiguës. En soi, elle ne mentait pas, quand elle disait qu'elle ne savait pas si Oliver avait une fille en vue ; elle était peut-être totalement à côté de la plaque en fin de compte, et tout ce flirt n'était que dans son imagination. Elle ne mentait pas non plus en disant l'avoir testée, pour voir sa réaction, il n'y avait que la fin de l'explication qu'il manquait. Si seulement ça avait été un petit peu plus simple dans sa tête, elle ne le contiendrait pas de la sorte. « Hmm…t’as raison, on le remarquerait forcément, je sais quand il ment, quand il veut plaisanter, quand il est triste et même quand il n’a pas envie de faire quelque chose mais qu’il fait un effort pour le faire quand même ! Il ne nous tromperait pas pour une attirance pour une fille…. Ma réaction n’était pas convaincante ? Je ne suis pas assez ouverte d’esprit ? Égoïste ? Tu peux me le dire… » Octavia afficha un sourire qui se voulait rassurant et pencha la tête de droite à gauche en grimaçant pour trouver les mots pour qualifier sa réaction. Égoïste ? Nan. Pas ouverte d'esprit ? Non plus. « C'est une vraie crise de jalousie que tu nous feras. Possessif, oui, égoïste, oui, mais je pense que tu t'y feras, un jour. J'attends toujours des vrais liens de frère et sœur, alors t'attends pas à ce que je comprenne des liens de jumeaux ! Mais je crois que, de toute façon, tu seras toujours la première, pour lui, même s'il a quelqu'un d'autre dans sa vie. » C'était sincère. Octavia ne pouvait imaginer une Jill sans son Oliver, il n'y avait cas les écouter l'un ou l'autre dans leurs discussions, ils parlaient d'un nous, d'un on. Avoir vécu avec les jumeaux Rosenberg lui avait également montré l'exemple : deux jumeaux formaient un tout, même s'ils étaient deux individualités à part entière. Jusqu'à aujourd'hui, Octavia n'avait pas réussi à s'entendre ni avec l'un, ni avec l'autre, et ça avait beau être frustrant, elle avait l'impression qu'elle pouvait inverser son impuissance dans cette situation. Elle les ferait changer d'avis sur elle, Loki d'abord et ensuite Naïa. Elle n'abandonnait pas. La famille, c'était son rêve. Et elle n'allait pas laisser deux imbéciles lui gâcher ça.

Elle n'allait pas laisser son imbécile gâcher sa vie non plus. Elijah était un affaire classée. Elle ne pourrait s'empêcher de le regarder encore avec regrets, mais elle voulait passer à autre chose. Elle voulait mettre cette histoire derrière elle, et avancer, grandir, le laisser évoluer aussi, et s'ils devaient finir ensemble, ils se retrouveront à un moment plus propice. Jill semblait grimacer à l'idée d'avancer sur ce terrain, mais Octavia la rassura en un sourire triste. Oui, c'était pas forcément joyeux d'en parler, mais au moins, ça lui faisait du bien de déballer tout ce qu'elle avait sur le cœur. Après avoir contenu toute cette histoire avec Oliver, s'étendre sur Elijah, ça la libérait et la faisait culpabiliser un peu moins. « Oui, tu as pris l’exemple extrême… Moi je dirais Narcissa Breckenridge, eurkkk et … Ashley Rosenbach même si je ne la connais pas…elle ne me dit rien qui vaille ! » La blonde imagina Oliver puis Elijah avec Narcissa, puis Ashley, mais un petit sourire satisfait trainait sur son visage quand elle se rendit compte qu'ils ne pourraient pas avoir d'atomes crochus, avec l'un comme l'autre, avec l'une comme avec l'autre. Tant mieux. Deux de moins. « Elles vont aussi dans les extrêmes, non ? Méfions-nous des jolies : Anoushka, Phoebe…Tracy… » Jill riait de bon cœur, et Octavia était heureuse que ses mots possédaient le même pouvoir de guérison que ceux de sa brunette. La jeune fille haussa les épaules, pas vraiment inquiète par ses trois nouveaux noms, Tracy étant la demi-soeur d'Elijah et traînant aux côtés de Naïa et Narcissa, Anoushka sortant avec cet idiot d'Hunter, et Phoebe n'étant pas le genre d'Elijah, et loin d'Oliver et des cachots ! Mais si elle devait s'en méfier, Octavia suivrait les trois demoiselles avec attention ...
La jeune fille perdit un peu son sourire quand il fut temps d'évoquer son état d'esprit avec Elijah. Elle avait fini par se rendre à l'évidence qu'ils se trouvaient à peu près au point mort, et qu'il était temps de se libérer des poids qu'elle se mettait sur le dos. Elijah ne voulait pas revenir vers elle, elle ne voulait lui faire prendre de risque dans cette situation, et il était plus sûr pour l'un comme pour l'autre de jouer l'indifférence tant qu'ils ne pouvaient pas se côtoyer et noyer cette prétendue relation à la vue de tout mangemort, pour ne pas leur donner une raison de plus de les faire souffrir. « Bon état d’esprit ! Je te donnerai un avis éclairé sur ta nouvelle ‘victime’ quand tu auras mis la main dessus… parce que je vais le savoir la première, on est d’accord ?! » Après un regard entendu, Octavia ne put s'empêcher de répondre sur le ton de la vanne. « Je manquerais quand même pas ton avis éclairé et ton approbation pour faire de lui ma victime ! Mais il n'y a malheureusement plus beaucoup de choix parmi les athlètes ... ! » Un petit sourire espiègle naquit sur les commissures de ses lèvres tandis qu'elle terminait sa tirade par un petit clin d’œil rapide. Bien sûr qu'elle lui parlerait de son prochain crush. Mais sur l'instant, ça lui semblait difficile d'aborder le sujet comme ça. Elle voulait confronter le jumeau, tirer au clair toute cette histoire pour ne pas alarmer Jill s'il n'y avait pas besoin de l'alarmer et de se faire détester par la jumelle folle de jalousie ...

Concernant ses jumeaux à elle, elle n'avait pas vraiment hésité avant de choisir Loki pour la défendre face à Naïa. Adoucir sa rancœur pour se sentir bien dans cette famille. Elle s'attendrait évidemment à des foudres de la serdaigle si elle arrivait à convaincre Loki de lui laisser une chance, mais elle était prête à pouvoir encaisser. Ça la rendrait réellement heureuse, d'avoir un Rosenberg de son côté, pour une fois ... « Je ne sais pas si c’est une question de les séparer… mais plutôt de les individualiser. Loki n’est pas Naïa et Naïa n’est pas Loki. Cette situation va changer, c’est obligé. Loki n’est pas aussi catégorique que Naïa… C’est une force d’être à deux, mais je t’assure que c’est une faiblesse aussi… pour certaines choses. » Octavia comprenait bien ce que la brunette voulait dire, mais elle n'avait jamais fait bloc avec Oliver comme Loki et Naïa avaient pu le faire face à elle. Ses amis n'avaient tout simplement pas le même comportement que ses bourreaux. Et rien que les mettre en désaccord pour Octavia, c'était trouver une solution de les séparer pour apprendre à connaître chacune de leur individualité, comme elle le faisait si bien remarqué. Mais la blondinette n'était jamais arrivée à ce stade, elle avait beau avoir passé bientôt dix ans sous le même toit qu'eux, Octavia avait beau les connaître par cœur, ils ne partageaient absolument rien excepté des piques bien placées sur leurs points les plus sensibles. à mon tour, délaissant une minute le petit jeu pour lui dire : « Il faudrait que je les sépare pour apprendre à les connaître, et à les individualiser. Et Naïa me haïra encore plus quand j'arriverai à convaincre Loki d'apprendre à m'apprécier ... Mais je vois pas d'autres faiblesses. » Et elle était sérieuse. Elle comprenait que Naïa se sentirait trahie, et la détesterait encore plus, mais ça pouvait aussi la forcer à comprendre que ce n'était pas elle qui était en contrôle de ses proches. Elle ne pouvait pas contrôler toutes les relations de son frère, elle ne pouvait pas prendre les décisions à sa place comme ça. Comme son père l'avait fait en choisissant d'épouser Krystal. Ca donnait peut-être l'impression d'une trahison, mais ce n'était pas parce qu'ils n'étaient pas d'accord qu'ils étaient plus faibles, au contraire : ça leur permettait de réfléchir deux fois à une situation, d'être prudent, d'avoir quatre yeux au lieu de deux et être sûr de pouvoir toujours compter sur l'autre. C'était un pilier, une force, et une faiblesse seulement pour faire pression dessus.

Octavia voulait bien avouer qu'elle n'avait pas été tendre sur ce coup-là. C'était immonde, mais ça la faisait rire devant son air ahuri. Elle aurait pu se sentir coupable d'un tel challenge, mais au contraire, elle se félicitait de l'avoir posé, parce qu'elle n'aurait voulu échanger sa réponse pour rien au monde ! La jeune fille fut prise d'un fou rire, la laissant faire son choix. « Je ne le trouve pas très ….sexy…alors je n’ose pas imaginer l’état des orteils ! Nan nan nan, pas de cuisse de poulet rôti entière… » Sa petite moue finale lui fit comprendre qu'elle regrettait déjà de ne pas avoir saisi sa chance. Une cuisse de poulet rôti la faisait baver aussi et franchement, elle aurait choisi le professeur pour calmer son estomac qui grondait. Elle l'avait déjà aperçue dans les soirées mondaines, et il paraissait assez propre sur lui pour exécuter son propre défi ... « Bon, j’en rêve quand même tu t’en douteras… » Elles échangèrent un regard entendu. Évidemment qu'elles en rêvaient. Comme de chocolat, de sushis et d'un petit-déjeuner totalement anglais ... « Dis… tu penses qu’on pourra devenir de véritables sorcières ? Passer nos examens….rester ici… ? » En évoquant leur futur, leurs études et les conséquences de la prise du Château par Blackman et ses sbires, Octavia n'était plus vraiment enthousiasmée. Callie aura de la chance quand elle quittera Poudlard pour commencer des études supérieures dans la voie qu'elle souhaitera. Réussir ses ASPIC n'était pas obligatoire pour se forger un avenir brillant. Sans BUSEs, par contre, Octavia et Jill étaient beaucoup plus mal loties. Un redoublement général ? Des examens sans avoir suivi le programme ? Un passage à l'année supérieure sans programme ? Si seulement leurs parents acceptaient qu'elles retournent étudier dans cette école magique ... « Si jamais ça n’est pas le cas, on se verra toujours, pas vrai ? J’aimerais beaucoup que tu viennes à l’hôtel, un de ces quatre… Brighton, ça vaut le coup d’œil… » Cette deuxième phrase la sortit de ses pensées. C'était compliqué de comprendre où ils seraient d'ici la fin de l'année. Peut-être qu'ils resteraient enfermés pendant des années. Peut-être qu'une année scolaire volée n'était pas assez pour eux. Elle poussa un soupir, aussi désemparée qu'elle, possédant les mêmes questions, elle lui afficha un sourire. « Bien évidemment qu'on se verra toujours ! J'ai envie de rencontrer ta petite famille parfaite et de rattraper tout le temps qu'on a perdu ici ! Et je vous veux au Manoir, aussi ! Naïa et Loki sont pas commodes, mais mes parents seraient trop heureux de vous rencontrer ! » Tous ces plans de vacances la faisaient rêver, s'évader de cette prison, et c'était absolument ce dont elle avait besoin. Se planifier un futur loin de cette horreur qu'ils vivaient au quotidien depuis bientôt cinq mois. L'avantage, c'est qu'à force de vivre cette vie d'esclave, on relativisait, et on se rappelait ce qui était le plus important : la loyauté des siens, amis et famille, l'optimisme et la joie de vivre sous toute épreuve et l'espoir que rien n'est perdu. La jeune fille se redressa sur sa couchette, retirant son haut pour enfiler son pyjama et un pull bien chaud pour survivre à cette nuit froide. « Et on est des véritables sorcières, Jill. C'est pas le bal masqué qui va nous enlever nos pouvoirs magiques ! On passera nos examens un jour, on connaîtra tout ce qu'il y a à connaître pour se bâtir la vie dont on rêve. Et ils auront perdu. » Elle soutint son regard, impatiente que leur situation évolue. Cet immobilisme les rendait tous dingue. Les petites révoltes qui s'organisaient au sein de Poudlard pour arrêter les Mages Noirs s'éteignaient aussitôt. Et aucun signe de l'extérieur pour venir les secourir. Pourtant, Octavia comptait beaucoup sur la venue des autorités pour secourir les nés-moldus. Octavia avait pu glisser un mot à Liu Xi avant qu'elle ne regagne l'extérieur du Château. Sa venue était vraiment étrange, mais elle avait pu repartir sans encombre. Octavia espérait simplement qu'elle avait bien transmis le mot à ses parents, comme quoi leurs conditions étaient horribles et qu'il devait absolument faire bouger les choses pour les secourir, parce qu'ils allaient mourir. Mais les aurors ne semblaient pas se presser aux portes pour tenter de les délivrer. Anthony avait peut-être raison, ils n'en avaient peut-être rien à faire des nés-moldus ... « Te retrouver toute nue devant le petit Anthony ou adopter Victoire et la supporter jusqu’à la fin de ta vie ? » Cette proposition lui fit écarquiller les yeux. Un petit Oh silencieux était marqué sur son visage alors qu'elle se tâtait dans l'une ou l'autre proposition. Elle finit par choisir à la manière de Jill « Me retrouver nue devant Anthony, c'est moins long que supporter Victoire une vie entière ! Adjugée ? Mais on pourrait pas attendre quelques années ? Il a douze ans quand même ... » Elle était un peu horrifiée, mais elle finit par rire doucement à l'idée de l'inconfort et de la gêne de cette situation. Elle s'en remettrait. Il lui restait plus qu'à en trouver une à la hauteur de cette dernière attaque. « Devoir expliquer les relations sexuelles à Madison à l'aide de fruits et légumes, ou faire une déclaration d'amour à Isidore Vayne devant toute l'école après avoir bu un philtre d'amour ? » Elle tira la langue, contente de cette vacherie qui pouvait ne jamais avoir de fin ! Elle resta à l'écoute de son amie, impatience de connaître la réponse la moins pire de ce dilemme cornélien.



Dernière édition par Octavia Rosenberg le Lun 24 Avr - 18:20, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyVen 21 Avr - 14:49


Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real
Octavia & Jill

En parlant de tout et de rien, nous parlions forcément des garçons et Oliver faisait partie du lot. Le premier garçon qui me venait en tête quand j’entendais le mot « garçon »… L’enfance que nous avions vécu et pendant laquelle nous ne nous étions pas quitté une seule fois ne m’avait pas encore donné à réfléchir à de telles questions. Et s’il se mettait à sortir avec une fille de manière sérieuse ? C'est-à-dire avec de vrais sentiments et tout et tout … Il était évident que je n’étais pas la seule fille qui remplirait sa vie, mais l’idée était difficile à accepter car elle était nouvelle et quelque peu angoissante. Il n’était peut-être pas bon d’y penser dans un contexte comme celui-là où nos émotions étaient régulièrement mises à l’épreuve. Ma réaction aurait peut-être pu être différente si nous coulions des jours heureux à Poudlard, en pleine préparation des BUSE et des vacances à venir. Octavia était de bon conseil et j’avais toujours eu le sentiment qu’elle avait plus de clairvoyance que moi dans les situations incluant des sentiments. Peut-être que je me trompais, mais j’avais l’impression d’avoir une longueur de retard. J’écoutais les paroles rassurantes d’Octavia sur Oliver avant de régir à la toute fin de sa réplique. Elle me disait que je serai toujours la première pour Oliver. « Ah..tu crois… » J’avais dit ça plus pour moi-même, mais j’en doutais encore. Si Oliver avait de l’intérêt pour une fille, il se centrerait sur elle, laissant de côté la sœur qu’il connaissait un peu trop par coeur. Pour l’heure, mieux valait que je cesse d’y penser, l’objectif était surtout de nous faire sortir des cachots et de nous permettre d’avoir une véritable situation. Que se passerait-il si nous étions virés de Poudlard à la fin de l’année sous prétexte que nous étions nés-moldus ?! Que deviendraient nos vies si l’obligation de reprendre une vie sans magie s’imposait à nous ? Pour clore le sujet, j’ajoutais tout de même, à l’intention d’Octavia : « Je garde tes paroles au coin de ma tête et je considère que tu as raison… je m’y ferai ! Je vais tout faire pour ! » Peut-être que nous étions proches de la réalité en parlant de ça, je n’imaginais peut-être pas à quel point… en l’occurrence, aucune info concrète sur les amours d’Oliver et j’étais rassurée par ce simple constat. Je m’apprêtais à changer de sujet quand un petit détail des paroles de la jeune femme me revinrent en tête. Je lui donnais un léger coup de coude en fronçant les sourcils avant de dire : « Hey… être meilleures amies, c’est comme des sœurs, nan ? » Par là, j’étais en train de lui faire comprendre qu’il ne m’était pas difficile d’envisager de lui faire connaître, ces fameux liens !

Nous arrivions à nous perdre dans nos réflexions assez facilement, et quand ça concernait les autres, c’était encore meilleur ! Quel plaisir d’énumérer les filles qui pouvaient être un potentiel danger pour nous. Les extrêmes furent cités mais je ne doutais pas un instant du manque d’intérêt d’Oliver (et même d’Elijah) pour Ashley ou Narcissa. Ces filles devaient avoir des qualités certaines mais… nan…c’était pas possible ! Quant à d’autres, tout était possible, mais c’était purement hypothétique, pas de faits réels à signaler. Nous protégions parfaitement Oliver ainsi qu’Elijah par nos observations minutieuses et notre radar à jolies filles. Quand je parlais d’Elijah à Octavia, j’espérais ne pas perdre la bonne humeur que nous avions réussi à installer ce soir. Le sujet était délicat, pas forcément agréable mais je constatais rapidement que rien ne pouvait gâcher notre petit plaisir du soir. Mon amie me fit remarquer qu’elle était en quête d’une nouvelle victime mais que le choix était restreint… Je pris quelques secondes pour y réfléchir, constatant qu’elle n’avait pas tort, puis, je m’exclamais, pas trop fort non plus pour ne pas être grillée : « Snow Shiver ! » Et la mention du prénom du beau septième était suffisante pour me faire sourire. J’interrogeais Octavia du regard, persuadée qu’il n’y avait pas meilleur exemple de fantasme que lui. « Edward aussi est mignon… » Je terminais par un clin d’œil complice avec Octavia. Il n’y avait plus beaucoup de choix, elle avait raison, mais les seuls choix restants n’étaient pas forcément pris. Nous étions graves, mais cela était assez amusant.

J’entamais également un autre sujet difficile, celui de Naïa et Loki, mais Octavia réagissait toujours bien, ne perdant jamais l’espoir d’un rétablissement de la situation. Il était tellement agréable d’échanger avec quelqu’un qui y croit ! J’écoutais la réponse de la jeune femme suite à mes propos. Il ne semblait pas y avoir de solution aux problèmes du bloc que formait les jumeaux, mais d’un autre côté, rien ne nous empêchait d’essayer de les chercher…ces solutions ! « Et si tu t’attelais à convaincre Naïa de t’apprécier avant Loki ? Je ne comprends pas encore vraiment pourquoi elle agit de cette façon, est-ce qu’elle a une véritable excuse ? Un réel motif ? » Octavia m’avait déjà parlé de ça, mais je ne voulais jamais trop insister, histoire de ne pas la laisser penser à des choses trop douloureuses. J’en apprenais toujours petit à petit, comprenant la situation par morceaux. Selon moi, les jumeaux n’avaient pas une relation très saine et ils n’allaient pas pouvoir être aussi soudés contre les autres éternellement.

Les défis lancés par l’une et l’autre avaient laissé un peu plus de place à une discussion centrée sur notre avenir ici. Je n’étais pas du genre angoissée ou à avoir peur, mais j’étais bien obligée de m’avouer vaincue. J’avais peur de ce qui nous attendait dans les mois à venir et Octavia était la seule (avec Oliver) à pouvoir avoir des paroles suffisamment rassurante pour éloigner un peu mes craintes. Je lui fis même part de mon envie de la voir chez nous, à Brighton. Oliver en serait ravi et il y avait tellement de choses à voir que je ne doutais pas un seul instant d’avoir une seconde de répit dans nos aventures. Octavia mentionna aussi le Manoir et je lui adressais un grand sourire à cette idée ! Bien sûr que j’étais tentée d’y aller ! Je retrouvais mon courage et mon absence de crainte qui me caractérisait. Faire face à Loki et Naïa ne me faisait pas peur le moins du monde ! « Adjugé vendu pour les vacances ! Je pense qu’on tient une bonne partie du programme. Oliver ignore encore qu’il a des vacances déjà réservées. » Cela l’amuserait sans doute. Quant à la possibilité de rester de vraies sorcières, je me calquais sur le modèle des dires d’Octavia tout en balayant les doutes …Ces derniers reviendraient au galop, mais elle avait raison, il fallait croire en notre avenir dans ce monde, celui auquel nous appartenions !

En attendant, nous appartenions surtout à un monde parallèle avec nos questions. Elle réfuta totalement l’idée de supporter Victoire pendant toute une vie, préférant se retrouver nue devant Anthony et je ne mis pas bien longtemps avant d’entrer dans une crise de rire qui faisait un bien fou. L’expression d’Octavia en était en cause, en partie. Qu’est-ce que nous pouvions rire de nos conneries ! En l’occurrence, je riais bien de la mienne et j’en rajoutais une couche en disant : « Tu seras la première fille nue qu’il aura vu de sa vie ! » Et je continuais à mourir de rire après avoir parlé. L’idée était drôle. Un peu glauque, certes, mais vraiment hilarante ! Le pauvre petit Anthony, mieux valait garder son innocence intacte. Je ne me calmais pas plus quand Octavia me proposa un nouveau choix. A mourir de rire, bien évidemment ! Toujours en riant, je commençais en lui disant : « Oh… tu es horrible ! Aucun des deux !! » Je fis une petite pause pour rire encore un peu avant de dire : « Je me vois d’avance mourir de honte après une déclaration d’amour devant toute l’école….c’est le ‘devant toute l’école’ qui me gêne surtout ! Quant à Maddie… nan, nan, nan, jamais ! Elle est trop adorable pour que l’idée de la pervertir me traverse l’esprit ! Non, je choisis mon courage et ma capacité à affronter la honte et je déclare mon amour à Isidore Vayne ! Ça te va ?! Qu’est-ce que tu aurais choisi, toi, grosse maline ? » Qu’est-ce qu’on pouvait s’amuser, n’empêche ! « Allez, à moi : T’incruster dans le lit de ce même Isidore Vayne pour lui faire des avances ou faire tenter d’embrasser le mec de Daniela Cooper ? » La deuxième possibilité était cruelle, mais le petit ami de Danni était assez mignon, il fallait bien l’avouer. Je ne savais pas quelle heure il était, mais j’étais prête à jouer encore longtemps à notre petit jeu. Rien de tel pour nous changer les idées…




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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyLun 24 Avr - 15:49



And nothing to get hung about Strawberry fields forever




Voir douter Jill sur l'amour que lui portait son frère, c'était assez amusant. Quand on est jumeau et quand on passe son enfance et son adolescence ensemble à se chamailler et se jeter leur amour au visage, on ne pouvait pas douter. Leur lien était fort, solide et incassable. Vraiment, qu'est-ce qui pourrait séparer les jumeaux ? Rien. Pas même une fille, ou un garçon qui pourrait s'intéresser à l'un ou l'autre. Pas même leurs parents, leurs ennemis ou leurs amis. Il existe bien entendu des jumeaux moins fusionnels, mais même si Jill et Oliver ne voulaient pas l'avouer, ils formaient un bloc, ils avaient leur truc, à deux, que personne ne leur prendrait. Et quand Octavia se sentait terriblement seule, et pouvait secrètement jalouser leur lien, qui ne leur donnait aucune excuse pour leur solitude. La jumelle l'écoutait monologuer avec attention. Elle était incertaine, hésitante quant à cette description sincère de comment la blondinette voyait les choses, de son point de vue. « Ah..tu crois… » Elle affirma d'un hochement de tête certain pour finir de la convaincre. Si elle se mettait à douter de son lien de jumeau, Octavia devait sérieusement remettre en question son attachement pour ce garçon ! Si elle pensait être une amie proche, peut-être qu'elle s'était simplement engagée dans un jeu dont elle ne connaissait pas les règles, et que les signes qu'elle pensait voir étaient inexistants ! « Je garde tes paroles au coin de ma tête et je considère que tu as raison… je m’y ferai ! Je vais tout faire pour ! » C'était au moins une préoccupation de moins avec laquelle Jill dormirait ce soir. Octavia était un peu soulagé que ce sujet soit clôturé. Elle ne voulait pas perdre plus de plumes et lui donner le moindre indice, parce que si elle lui lançait des indices, Octavia n'allait pas avoir fini d'en entendre parler, et elle n'aurait d'autres choix que de tout lui déballer. Ce coup de coude soudain lui tira un petit cri d'exclamation. « Hey… être meilleures amies, c’est comme des sœurs, nan ? » Devant sa moue un peu boudeuse, Octavia se rendit compte qu'elle l'avait peut-être vexé. Non, ce n'était pas du tout ce qu'elle avait voulu dire par là, mais Jill devait être consciente qu'il était impossible de réparer son enfance. Elle avait beau avoir eu une enfance idyllique aux côtés de parents aimants, de frères et sœurs aimants, dans un cadre de rêves qui pourrait être pris pour un immense terrain de jeu. A côté de ça, Octavia était enfant unique à la base, ses parents ont divorcé, sa mère est tombée en dépression, elle est tombée en dépression, elle n'a jamais été mieux qu'avec le temps, et le remariage la rendait heureuse pour sa mère, mais elle devait prendre sur elle pour ne pas finir par encastrer les jumeaux dans un mur, un jour où elle en aurait la possibilité. « Tu rigoles, t'es la sœur que j'ai toujours rêvé d'avoir ! » Et c'était sincère. Sans Jill, elle se serait certainement renfermée sur elle-même, elle aurait fini par se céder au harcèlement injustifié envers sa demi-sœur, et elle aurait fini par se trancher les veines dans sa baignoire ou à se résigner à un suicide moins grandiose, plus discret.

Elijah et elle n'auraient jamais eu la possibilité de se savoir s'ils étaient sensés se retrouver à la fin de cette horreur, dans leurs vies adultes, prises en main. A l'heure actuelle, la blondinette était plutôt fermée à l'idée de réessayer quelque chose avec le beau brun. Vu son comportement à la bibliothèque, même s'il s'était un peu rattrapé vers la fin, elle ne pouvait se défaire de l'idée qu'il deviendrait comme son propre père, lâche et égoïste. C'était plutôt insupportable à s'avouer, mais ce n'était pas le moment de tenter quoique ce soit. La période ne s'y prêtait tout simplement pas, la valeur de leur sang était simplement dangereuse pour l'un comme pour l'autre. On le punirait d'être un traître, et on lui reprocherait de vouloir souiller son sang. Et même si ça ne comptait pas, ni pour l'un, ni pour l'autre, ce n'était pas eux qui étaient maîtres de leurs choix. C'était la survie qui comptait en premier lieu. Quand Jill osa aborder le sujet, Octavia n'était pas fermée à la conversation. Elle avait besoin de lui en parler, d'extérioriser ses démons et de mettre des noms à ses émotions. Et la jeune fille était parfaite pour l'aider à passer à autre chose, à sa prochaine victime. Octavia avait donné tout ce qu'elle avait pour un intellectuel, elle visait à présent les athlètes. Son corps était entrain de changer, sa tête aussi et ses hormones s'enflammaient littéralement depuis qu'elle vivait pour le quidditch. Quand elle lui en fit la confidence, Jill écouta et parut réfléchir, mais le nom du capitaine de serpentard traversa évidemment ses lèvres. « Snow Shiver ! » Octavia porta sa main à sa bouche pour étouffer un gloussement. Elle était consciente d'agir comme les groupies du capitaine, mais elle n'en avait aucune honte. Il était plus que charmant, et il avait des principes forts. Et puis, c'était une future star de quidditch ... Il était normal qu'il soit au top de cette courte liste, même s'il paraissait carrément inaccessible. « Edward aussi est mignon… » La jeune fille secoua la tête de gauche à droite. Certainement pas lui ! Elle crut bon de se justifier en quelques mots « Oublie. C'est un ami d'enfance de Naïa, je peux pas. » Même s'il paraissait plus accessible que Snow Shiver, c'était un blocage, elle ne pouvait tout simplement pas.

Parler des jumeaux avec Jill, c'était à double-tranchant. Autant elle pouvait trouver des solutions, autant, souvent, elle était encore plus perdue qu'au début de leur conversation. Mais elle avait parfois des mots qui la rassuraient, et ça pouvait aussi lui faire voir un point de vue de jumelle, sur les questions pour lesquelles elle n'avait pas de vraie réponse. « Et si tu t’attelais à convaincre Naïa de t’apprécier avant Loki ? Je ne comprends pas encore vraiment pourquoi elle agit de cette façon, est-ce qu’elle a une véritable excuse ? Un réel motif ? » Elle haussa les épaules, impuissante. Les raisons pour lesquelles Naïa la détestait, elles étaient stupides, et elles ne pouvaient être changées, et Octavia n'avait aucune emprise dessus. Elle était tout simplement mise à l'écart et traitée comme le pire des fléaux sans que tout ça ne soit sa faute. En réalité, elle en voulait à leur père, et elle faisait le deuil de sa mère en la détestant. « Son excuse, c'est que Conrad ne leur a pas demandé leur avis au sujet de son remariage avec ma mère. Mais c'est débile, elle comprend pas qu'à huit ans, on décide pas de nos vies, ni de celles de nos parents. » Mais l'idée de convaincre Naïa en première lui semblait tellement impossible à réaliser. Quoiqu'elle fasse, tout ce qui viendrait d'elle, Naïa le repousserait. Quoiqu'elle dise, tout ce qui sortirait de sa bouche, Naïa le casserait. Loki lui semblait plus abordable, et au moins, elle aurait un vrai frère, non ? Octavia était perdue, encore plus que d'habitude. « C'est un challenge impossible, ça. Elle veut rien qui vient de moi. Qu'est-ce que je pourrais faire pour la faire changer d'avis ? » Et c'était vrai. Elle avait les poils des avant-bras qui se hérissaient quand elle se rappelait la promesse de Naïa de la tuer. Elle le ferait. Elle lui ôterait sa vie sans remords.

La supporter en vacances n'était pas évident, mais elle retrouvait le domaine qui était le sien, et sa petite chambre dans ce grand Manoir. L'habitation était tellement grande qu'elle pouvait se retrouver toute seule là où elle le voulait, et elle n'avait pas à supporter la présence des jumeaux. Elle n'avait cas changer de lieu si elle voyait qu'ils s'approchaient trop. Heureusement, la présence rêvée des jumeaux dans la propriété Rosenberg, ça la faisait rêver. Naïa allait être insupportable, de voir les trois nés-moldus, et la mère moldue à la fois dans SON manoir, mais elle allait devoir prendre sur elle et le supporter. Parce que lorsqu'ils sortiront de là, Octavia allait lui en faire baver pour toutes les choses qu'elle lui avait dites, et faites, pour toutes les humiliations. Et elle allait être insupportablement capricieuse. Son père et sa mère comprendront, elle en était sûre, et lui accorderont tout, même des vacances en compagnie de Jill et Oliver, dans leur campagne moldue. De toute façon, elle avait bien hâte de s'éloigner du monde sorcier un moment, de reprendre son souffle, de rassembler ses esprits. Leur sortie signerait les titres des journaux sorciers, et rien n'allait s'éteindre comme une bougie. Ils allaient être hantés par les tortures subies, les humiliations, les corvées, leurs maux physiques et aussi mentals. Octavia espérait déjà que sa psychologue l'attendait à la sortie, parce qu'elle en avait des choses à dire, pour qu'elle trouve les mots pour la recoller. Ce cauchemar paraissait si loin des jours heureux qu'ils passeront à Brighton. « Adjugé vendu pour les vacances ! Je pense qu’on tient une bonne partie du programme. Oliver ignore encore qu’il a des vacances déjà réservées. » Octavia sourit, même si elle était pleine de doutes sur leurs sorties. Elle s'impatientait. Pour la blondinette, même hors de ce monde, elles resteraient sorcières. Elles en avaient les capacités, elles avaient les pouvoirs, elles avaient totalement leurs places chez les sorciers. Oliver travaillerait dans les farces et attrapes pour sûr, Jill était destinée à une brillante carrière de journaliste à la Gazette et elle, elle pouvait s'imaginer s'engager au Ministère, dans le département de la Justice Magique. Avec son nom - même emprunté - elle pouvait avoir du poids, et les injustices à l'encontre des nés-moldus ne pouvaient plus restées impunies. C'était bien sûr des carrières provisoires, qui ne se réalisaient que dans sa tête, mais voilà où elle pouvait s'imaginer dans cinq ans. « Ça nous donne une raison de plus de tenir jusqu'au bout de cette horreur ! Ça va être malade ! » Elle échangea un regard complice avec son amie, emballée, mais dans la retenue. Elle l'espérait très fort, et elle serait forcément déçue si tout cela ne se réaliserait pas.

Les choix cornéliens s'enchaînaient et elles tombaient de plus en plus dans le glauque. Adopter Victoire était tout simplement impossible pour Octavia, et l'autre choix, qu'Anthony la voit nue, ça la mettait évidemment mal à l'aise, mais elle choisit cette solution à contre-coeur. « Tu seras la première fille nue qu’il aura vu de sa vie ! » Devant son hilarité, Octavia ne pouvait s'empêcher de sourire, mais elle ne perdait pas l'idée que c'était Jill qui avait choisi pour elle, en réalité. Elle attrapa son coussin - une housse rembourrée de vêtements d'hiver - et le balança en direction de sa copine pour lui montrer tout son amour. « En rajoute pas ! » Mais elle se perdit dans un fou rire elle aussi, et réfléchit à un choix dont elle n'était pas peu fière. Encore rieuse, Jill parut à son tour désharçonnée, et c'était tout à fait le genre de réaction qu'Octavia pensait juste vu comment elle riait de sa situation avec Anthony. « Oh… tu es horrible ! Aucun des deux !! » Alors, oserait-elle dégrader à son tour l'innocence d'un enfant de onze-douze ans, ou se mettrait-elle en galère pour préserver l'innocence de sa protégée ? Octavia lui fit un regard insistant, désireuse de connaître sa réponse. « Je me vois d’avance mourir de honte après une déclaration d’amour devant toute l’école….c’est le ‘devant toute l’école’ qui me gêne surtout ! Quant à Maddie… nan, nan, nan, jamais ! Elle est trop adorable pour que l’idée de la pervertir me traverse l’esprit ! Non, je choisis mon courage et ma capacité à affronter la honte et je déclare mon amour à Isidore Vayne ! Ça te va ?! Qu’est-ce que tu aurais choisi, toi, grosse maline ? » Octavia affichait un sourire conquérant en écoutant sa réaction. Elle avait eu le courage de se jeter à la gueule des loups et ragots et de laisser Madison découvrir le Mal par la suite. « J'aurais dû dire le Professeur Cooper, à la place d'Isidore, tiens, ahah ! J'aurais choisi de pervertir la petite Madison, c'est apparemment mon nouveau truc, tu vois ... » Et elle ne put se ravoir devant cette plaisanterie mal tournée et un peu glauque. Elle se disait qu'il y avait quand même moyen de rendre ça un peu sexy, avec des fruits et légumes ... Même si elle se voyait mal improviser la scène. C'était horrible. Elle était horrible ! « T'as raison, cette proposition est trop horrible ! » Elles n'étaient pas sérieuses. Ca lui faisait du bien de se sentir comme dans leur dortoir. Et avec les mois, elle avait fini par oublier que tout le monde pouvait les écouter. Octavia espérait seulement qu'ils pouvaient reconnaître l'humour quand ils les entendaient. Ça paraissait normal pour elles, mais pas tout le monde était adepte du glauque et du bizarre, en ces temps sombres. « Allez, à moi : T’incruster dans le lit de ce même Isidore Vayne pour lui faire des avances ou faire tenter d’embrasser le mec de Daniela Cooper ? » Octavia enfuit sa tête dans son oreiller pour étouffer un nouveau fou rire à ces deux idées. « J'aime trop Danni pour lui faire ça, donc je fais des avances à Isidore Vayne même si son regard de psychopathe est un peu effrayant ! » Elle fixa Jill, réfléchissant à une nouvelle proposition bien crade. Allez, pense, pense, pense. Elle s'éclaircit la gorge pour annoncer ce nouveau dilemme qui envoyait encore du lourd. Octavia pouvait continuer toute la nuit, même si les gens commençaient à arrêter de parler, rejoindre leurs couchettes et fermer les yeux. C'était un moment de bonheur comme elles en partageaient peu, et ça lui passait du baume au cœur pour supporter toutes les horreurs du jour. « Je commence à sécher un peu, pour ce soir, mais voilà ma proposition : harceler Snow Shiver pour obtenir une photo dédicacée, ou supplier sa sœur de t'en obtenir une ? » Ça ne ressemblait pas forcément à Jill, mais ce choix la faisait sourire plus que de raison.

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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyLun 8 Mai - 21:05


Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real
Octavia & Jill

Il n’était pas utile que je doute du lien qui me liait à Oliver, mais je ne pouvais m’empêcher de me questionner et de craindre qu’il ne s’éloigne un jour. En règle générale, je gardais ces craintes pour moi mais aujourd’hui, accentuées par la situation générale, je ne pouvais faire autrement que de les exprimer clairement. Octavia me rassurait et me faisait entendre que rien ne pouvait changer et je décidais de la croire et de tenter d’y croire durement. Au détour de la conversation, je fis entendre à la petite blonde que notre statut de meilleure amie nous conférait quasiment celui de sœur et j’y croyais vraiment ! Octavia et moi étions liées depuis que nous avions réalisé que notre amitié était vraie, solide et durable, elle faisait partie de mes proches, des personnes qui me venaient en tête immédiatement quand il était question de penser aux autres. Elle était plus proche de moi que certaines de mes sœurs restées à Brighton et nous partagions tout de nos années les plus importantes à Poudlard. Curieusement, je ne craignais même pas que quelque chose ou quelqu’un vienne un jour nous séparer, tout était logique et incassable, de mon point de vue. J’avais confiance en elle et la voyais comme une jeune femme honnête et droite. Elle avait tout ! A ses paroles, je trouvais sa main pour la serrer contre la mienne, un geste sincère que je décidais d’accompagner par des paroles amusantes, mais j’espérais de tout cœur que mon geste lui fasse bien comprendre l’importance qu’elle avait pour moi : « Octavia Adams, ça envoie du lourd ! » Je lui lançais un clin d’œil après ça, fière de réaliser que nous nous comprenions et espérant lui faire passer le message qui consistait à dire que j’étais toute disposée à l’être, cette fameuse sœur.

Une vague conversation sur Elijah s’était installée, mais je ne voyais pas l’intérêt d’y rester trop longtemps. Octavia ne souhaitait sûrement pas s’y attarder et j’étais d’avis pour dire qu’il y avait bien d’autres garçons que lui ici ! C’est comme ça que j’en arrivais à proposer à la jeune femme d’autres noms de jeunes hommes. Nous n’étions pas nées de la dernière pluie et avions déjà repéré les jolis garçons, mais être un beau mec ne me suffisait pas spécialement, j’aimais rire avec Octavia des canons, sauf qu’il n’y avait rien de bien sérieux, que des plaisanteries. Ma petite meilleure amie semblait approuver le choix de Snow Shiver et je me mordis la lèvre inférieure en surprenant son petit éclat de rire, ouais, il était assez mignon et j’avouais sans trop de problème avoir déjà eu envie de croiser son regard mais… il était sûrement pris ou pas intéressé par les filles moches, amaigries et enfermées dans les cachots. Edward était aussi un choix non négligeable et l’aveu d’Octavia sur le jeune homme me fit ouvrir les yeux ronds : « Un ami d’enfance de…. Tu veux dire que Naïa et… Nan ! Pas possible ! » Je me perdis dans mes réflexions pendant quelques secondes avant de me donner un ordre à moi-même « Explique-toi Jill… En fait, je connais Edward depuis un certain temps déjà… ce qui voudrait dire que j’ai croisé la route de Naïa dans mon enfance sans le savoir… On aurait pu devenir meilleures amies ! » Je roulais les yeux franchement, peu convaincue par cette idée. Octavia était une perle, c’était la seule que je voulais comme amie proche et c’était le destin qui avait parlé.

« Parler jumeaux » était toujours inévitable, que ce soit de Loki et Naïa ou d’Oliver et moi (sans compter Perrin et Sinéad qui comptaient également). Pour l’heure, je tâchais de trouver une solution pour que la relation d’Octavia avec sa sœur s’arrange, ce n’était pas chose facile, mais il n’y avait pas lieu de désespérer, peut-être n’avions nous juste pas encore pensé à la meilleure chose à faire. Je ne cessais d’y réfléchir et d’essayer de trouver la solution miracle. « Hum… il faudrait lui mettre en face la débilité de sa manière de voir les choses. Je suppose que Naïa se présente comme une fille sans cœur, mais je suis persuadée qu’elle ne l’est pas totalement, qui peut prétendre être vraiment comme ça ? Je n’ai pas la solution qui arrangera la situation p’tite blonde, mais compte sur moi pour y réfléchir et si jamais je pense à quelque chose, la jumelle nous aura dans les pattes et sera bien obligée de calmer un peu ses ardeurs. En attendant, il faudrait sortir des cachots, ce qui serait un bon point de départ…. Un poulet entier m’aiderait aussi à y voir un peu plus clair…. » Je ne l’aidais en rien, mais j’étais sûre qu’une faille se trouvait quelque part, avec Naïa. Des cartes n’avaient pas encore été jouées et si Octavia voulait arranger les choses avec sa sœur, je voulais l’y aider.

L’idée des vacances venait de nous remonter clairement le moral et j’avais hâte de retrouver Brighton, les plages et le bonheur avec ma famille. Si Octavia pouvait passer un petit peu de son temps avec nous, c’était encore mieux ! J’étais aux anges rien que d’y penser ! Et notre bonne humeur ne pouvait pas faiblir avec notre petit jeu complètement idiot, mais drôle à en mourir. J’étais hilare en pensant au petit Anthony et à sa réaction face à une Octavia en tenue d’Eve ! A mourir de rire, elle me balança un coussin que j’attrapais avant qu’il ne s’écrase sur mon visage et la laissais me proposer un choix encore plus dur à faire, mais super drôle également. Je me mis à rire de plus belle quand elle mentionna son « nouveau truc » qui consistait à pervertir les jeunes. Chacun son destin ma petite Octavia, je lui proposais à mon tour quelque chose avec Isidore et Daniela Cooper et elle opta pour Isiodre : « Alors comme ça, on va se disputer Isidore Vayne ?! C’est comme ça que tu traites ta nouvelle sœur ?! Nan, sérieux, je suis d’accord… il est louche Isidore, non ? Tu crois que c’est un loup-garou ? ou qu’il complote avec Burgess toutes les nuits dans les cachots ? » Je roulais les yeux encore une fois, n’attendant même pas qu’elle m’ait répondu pour m’offusquer de sa nouvelle proposition. Elle n’était pas crade, mais difficile à faire car j’avais une dignité ! « Ah… !! Puisqu’il est censé partir l’année prochaine, je suppose que je peux aller lui demander ma photo toute seule…. Oh non… non en fait c’est misérable et minable, je n’irai JAMAIS demander une photo dédicacée à quiconque. Je trouvais une excuse pour demander à sa sœur. T’es cruelle, tu le sais, ça ?! Bon, on je te propose qu’on en finisse pour ce soir ! Tu auras la nuit pour renouvelle ton stock de conneries à me sortir… ça te paraît bien ? Tu veux dormir ? » Je n’étais pas contre l’idée de terminer la journée, sachant que nous recommencerions demain à nous soutenir de la même façon. Et pour cette nuit, nous allions dormir ensemble, je n’avais besoin que de sa présence et du sourire qui s’était fiché sur nos lèvres pour continuer à avancer …





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Message(#) Sujet: Re: Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields, nothing is real ~ Octavia & Jill Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields,  nothing is real ~ Octavia & Jill EmptyLun 15 Mai - 23:04



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Jill était vraiment la meilleure. Elle savait remonter le moral de notre petite blonde comme personne. Et ce statut de soeur qu'elle lui conférait lui réchauffait le coeur, plus que tout ce qu'elle avait pu dire jusqu'à présent. Un sourire sincère se lisait sur son visage, tandis qu'elle affichait une moue attendrie devant les paroles de la brunette, assise en tailleur à ses côtés. Sérieusement, Octavia pervertirait des milliers d'enfants si ça lui donnait la garantie de conserver ce lien qu'elles avaient su construire à travers leurs années à Poudlard. Contrairement au lien de ses deux jumeaux préférés, rien ne lui prouvait le statut permanent de leur relation, et même si Jill lui assurerait le contraire aujourd'hui, elles n'étaient pas au courant de ce qu'il se passerait demain, et si leur amitié résisterait à tous les obstacles et toutes les épreuves qu'on dresserait sur leur chemin. Évidemment, dans un coin de son coeur, Octavia en était persuadée, mais dans sa tête, c'est le doute qui l'accablait, qu'un faux pas pourrait couper leur lien aussi facilement que s'il avait été un ruban en soie. Pour son vrai visage. Parce que la culpabilité l'assaillait quand elle pensait à Oliver. Et qu'elle savait que l'unique raison pour laquelle elle était tentée, c'était seulement parce qu'il était le frère de sa meilleure amie. Une place véritable dans sa famille générait l'envie de se retrouver dans un milieu sain, pour une fois, et Octavia ne connaissait pas de famille plus saine que celle des Adams. Son coeur se serra de nouveau alors que Jill lui serra la main pour lui montrer son soutien. Octavia avait baissé les yeux sans s'en rendre compte, mais elle échangea un regard complice avec son amie, souriant sans retenue. Elle aurait pu verser une larme, si son corps n'était pas si asséché par cette situation, mais cette manifestation d'amour dans le cachot le plus frais, le plus humide, le plus pestilentiel et le moins aéré de tous les cachots était la preuve que les néos-mangemorts n'arriveraient jamais à leurs fins. Ils ne les feraient pas plier, ils n'arriveraient jamais à leur mettre en tête qu'ils n'avaient pas leur place ici, que Poudlard devrait être réservé aux sorciers de famille sorcière. Parce qu'ils le méritaient, ils étaient bons, ils étaient vaillants, et leurs contributions au monde sorcier valaient largement celles des sorciers de sang-pur ... « Octavia Adams, ça envoie du lourd ! » Heureusement que les lumières étaient tamisée, car celles-ci masquaient un peu le visage d'Octavia devenir pivoine. Elle acquiesça, serrant comme unique réponse la main de Jill qu'elle ne se décidait pas à lâcher.

Elle méritait un garçon en or. Mais malheureusement, pour le moment, Octavia n'avait pas dénicher de garçon à la hauteur à présenter à Jill. Bien évidemment, elle n'avait pas fait le tour du Château pour en faire une sélection, mais elle méritait un garçon avec la main sur le cœur, avec un sourire vrai et un humour à toute épreuve. Est-ce que celui-ci se cachait parmi les athlètes du Château ? Octavia n'en était pas sûre, mais pour les yeux, Snow Shiver et Edward Carter semblaient avoir leur petit effet. Elles avaient transplané à mille lieues de là. Elles s'étaient emparées des bottes magiques pour faire le tour du monde. Mais Octavia se voyait se manger un mur quand Jill prononça ses aveux pour Edward Carter. Des aveux qui lui arrondirent autant les yeux que la bouche. « Un ami d’enfance de…. Tu veux dire que Naïa et… Nan ! Pas possible ! » Elle ne comprenait pas, mais elle croyait comprendre. Et quand Jill lui expliqua réellement, elle y croyait encore moins. « Explique-toi Jill… En fait, je connais Edward depuis un certain temps déjà… ce qui voudrait dire que j’ai croisé la route de Naïa dans mon enfance sans le savoir… On aurait pu devenir meilleures amies ! » Elle secoua la tête de gauche à droite, ne voulant pas y croire, et n'acceptant pas non plus cette idée de changement d'alliances ! Jill était avec elle, et elle s'était promise de ne plus jamais rien donné à Naïa de ce qu'elle-même voulait obtenir - et qui ne se partageait pas. « Naïa Adams n'envoie pas de rêve du tout, d'abord. N'importe quel voyant qui aurait lu ce présage dans une boule de cristal mériterait de prendre une retraite anticipée ! » Elle leva les yeux au plafond, s'allongeant doucement dans son matelas en ne cachant pas un bâillement silencieux.

Naïa était un problème qui était enraciné dans sa minuscule existence. Elle était abjecte avec la jolie blonde, injustement, aux yeux de tous, et les amis d'Octavia s'étaient évidemment rangés de son côté pour supporter l'ex-poufsouffle en la rassurant comme ils pouvaient. Mais Octavia avait toujours été très affectée par ce refus de développer une quelconque relation, entre elles. Toujours dans l'attente, dans l'espoir que cela ne change un jour, elle n'en démordait pas. Même si on devait la trouver naïve, imprudente et entêtée. Elle savait qu'un jour, cette rancoeur aveugle serait derrière elles. « Hum… il faudrait lui mettre en face la débilité de sa manière de voir les choses. (...) Un poulet entier m’aiderait aussi à y voir un peu plus clair…. » Elle écoutait. Elle ne trouvait pas de solution valable pour aller au bout de ses idées, alors elle cherchait à s'inspirer des idées des autres. En soi, Jill n'avait pas faux : si s'approcher de Loki grillerait toutes les chances qu'elle avait de se lier avec Naïa, viser l'impossible en premier pouvait changer la donne. Loki suivrait, parce qu'il n'avait rien à lui reprocher, et qu'il finirait par se changer aux côtés de sa sœur. Elle devait prendre son temps pour trouver l'entrée sensible vers son cœur, mais elle était convaincue qu'elle pouvait le faire, en suivant les conseils de sa jumelle préférée. Un mince sourire espiègle naquit aux creux de ses lèvres. « Désolée, pour le poulet. Il va te hanter cette nuit ... » Elle se mordit la lèvre, refoulant un rire léger. « À deux, je suis persuadée qu'on trouvera une stratégie pour retrouver son cœur. Et qu'on trouvera un moyen pour sortir d'ici. Il faudrait réessayer les passages secrets, peut-être que certains sont dégagés ... » Elle termina sa phrase en un bâillement, peu convaincue que ses idées somnolentes puissent les mener à quoique ce soit.

Pour cette nuit, Octavia avait de bien belles choses à rêver, et elle n'allait pas tarder à fermer les yeux et s'assoupir en discutant avec sa compagne de crimes. « Alors comme ça, on va se disputer Isidore Vayne ?! C’est comme ça que tu traites ta nouvelle sœur ?! Nan, sérieux, je suis d’accord… il est louche Isidore, non ? Tu crois que c’est un loup-garou ? ou qu’il complote avec Burgess toutes les nuits dans les cachots ? » Ce dernier choix sur Isidore la faisait sourire gentiment. Se disputer Isidore Vayne ? Quelle drôle d'idée, Octavia ne le connaissait pas assez bien pour pouvoir formuler le moindre avis subjectif. Elle parlait selon les on-dit, suivant les rumeurs et surtout, par rapport à son criminel de père. C'était plutôt délicat ... « Il pourrait même être un vampire ... ! Mais t'en fais pas, je ne compte pas chasser tous les amis d'Elijah pour combler mon manque d'amour. » Elle avait fermé les yeux, à moitié endormie, souriant par sa feinte qu'elle seule pouvait en réalité comprendre. Elijah et elle ayant rompu, Octavia s'était dangereusement rapproché d'Oliver, l'un des anciens amis du serpentard. Et bien qu'elle avait éprouvé de la culpabilité au début, il n'en était aujourd'hui rien. Sa réponse sur Snow Shiver déclencha un léger rire, qui repartait de plus belle à chaque fois que Jill choisissait une solution pour se rabrouer ensuite. Octavia l'avouait, elle avait été vache, sur celle-ci, car Jill n'aurait fait aucun des deux de son plein gré. « Ah… !! Puisqu’il est censé partir l’année prochaine, je suppose que je peux aller lui demander ma photo toute seule…. Oh non… non en fait c’est misérable et minable, je n’irai JAMAIS demander une photo dédicacée à quiconque. Je trouvais une excuse pour demander à sa sœur. T’es cruelle, tu le sais, ça ?! Bon, on je te propose qu’on en finisse pour ce soir ! Tu auras la nuit pour renouvelle ton stock de conneries à me sortir… ça te paraît bien ? Tu veux dormir ? » Elle avait un sourire qui stagnait sur ses lèvres, alors que le doux brouhaha du cachot commençait à s'estomper autour d'elle. D'une voix lointaine, elle put néanmoins répondre quelques mots détachés, à deux doigts de s'endormir dans les bras de Morphée. « T'inquiètes pas, cette photo, elle était bien évidemment pour moi ! Je m'endors ... Oliver est rentré ? » Elle n'avait plus vraiment la force de relever son visage de son coussin créé à base d'une housse dans laquelle elle avait fourré des gros pulls en laine, mais elle ouvrit les yeux difficilement pour sonder leur dortoir miteux et vérifier que le lionceau était bien rentré dans la tanière. Le jeu les avait diverties assez pour en oublier de surveiller la porte d'entrée, et l'arrivée d'Oliver dans les cachots. Elle espérait qu'il aille bien, bien que ses paupières lourdes se baissèrent une à une, vaincue par le sommeil.

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