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Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill
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Message(#) Sujet: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptySam 25 Fév - 11:31


Born together, best friends forever !
Oliver & Jill

La soirée était quelconque, sans intérêt, et je nettoyais depuis des heures les rares vitres (mais bien sales et remplies de petites mosaïques impossibles à atteindre dans les recoins!) d’une salle de classe de potions, dans les cachots. Bêtements, j’avais accéléré la cadence sans même m'en rendre compte quand j'avais dû m'occuper des toilettes des filles (peut-être que c'est justifié à bien y réfléchir ?) ce qui m’avait valu des corvées supplémentaires que j’aurais largement pu éviter !!! Quel était le pire ? Les toilettes pendant des heures ou des carreaux impossible à rattraper ? Les deux étaient équivalents et le mieux était de laisser passer le temps et s’exécuter sans trop réfléchir. C’est remplie de fatigue et pensant à Oliver que je terminais ma tâche, prenant vite la direction l’endroit le plus glauque de tout le château, pourtant d’ordinaire assez accueillant…. Je relisais en marchant le petit courrier de Scott qui avait réussi à passer. Je ne pouvais que retenir mes larmes à chaque fois que je voyais son écriture…. D’ailleurs il le fallait pour ne pas donner l’impression de ne plus supporter la situation. J’étais de ceux qui étaient positifs, qui avaient de l’espoir mais penser à ma famille n’était pas la chose la plus facile.
Je pensais passer la grille et aller m’asseoir dans un coin pour lire (un livre pourri que j'arrivais encore à cacher dans une chaussette par miracle) et me changer un peu les idées quand quelque chose attira mon attention dans le couloir froid. A mi-voix, mais non sans une note exclamative, je m’écriais : « Je t’avais DIT de ne pas venir là, tu m’avais bien comprise pourtant ! » Il s’agissait de Bulle, jolie petite chatte tigrée qui ne venait d’ordinaire pas dans les cachots et qui continuait d’aller dormir là où elle en avait l’habitude. Les animaux étaient bien mieux traités que les humains ces derniers temps…et de toute façon, il était hors de question que l’on touche à mon chat. Bulle était en train de se battre furieusement avec un autre animal, du moins, c’est ce que j’avais l’impression de constater dans l’obscurité. A voix basse, je tentais ma chance en disant : « Bulle, viens ici ! » J’ajoutais, pour moi-même « …ça ne serait quand même pas…. » Sois je m’étais endormie en nettoyant les carreaux, soit j’étais vraiment en train de voir Bulle et La Chose se battre. A mon approche, les deux animaux s’enfuirent et je commençais à les suivre le plus discrètement du monde, passant les portes et les grilles qui étaient ouvertes et parfois légèrement entrouvertes pour d’autres.

A cette allure, j’allais finir ma course dans la salle commune des Serpentard et je n’avais plus qu’à prier pour tomber sur Elijah, le seul qui, d’après-moi, n’irait pas embrocher mon chat et le rat d’Oliver. Je semblais avoir de la chance puisqu’il n’y avait PERSONNE à mes trousses… mais je pensais évidemment trop vite et des pas se firent entendre en face, dans les escaliers à l’angle du couloir que j’avais atteint. Bulle et son partenaire de bagarre (je n’étais toujours pas sûre qu’il s’agisse de La Chose) avaient disparu de ma vue depuis quelques secondes et je décidais avec angoisse de faire demi-tour et m’enfuir pour rejoindre les cachots des nés-moldus. Je me retournais brusquement pour fuir au plus vite quand je percutais de plein fouet quelqu’un qui se trouvait derrière moi. Comment était-il possible de ne pas entendre quelqu’un qui vous suit ?!!! Je levais les yeux, horrifiée et mon expression se transforma en surprise en découvrant Oliver. Le plus doucement possible, pour que mon frère soit le seul à l’entendre, je m’exclamais : « Oli, ils étaient en train de se battre, je les avais presque rattrapés au début et puis…. » et puis le fin mot de l’histoire était que nous étions CUITS si la personne qui descendait les escaliers arrivait dans le couloir. Elle nous verrait ensemble au beau milieu du couloir sans rien faire et sans rien en main qui puisse justifier une corvée.


(c) Colyn


Dernière édition par Jill J. Adams le Mar 28 Fév - 21:37, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMar 28 Fév - 15:22


Born together, best friends forever !
Jill & Oliver


Est-ce que vous aviez imaginé, ne serait-ce un instant, à quel point ça pouvait être épuisant de nettoyer les cuisines avec les elfes de maison, alors que vous saviez très bien que vous ne mangerez pas ce qui était préparé ici-même ? C’était très frustrant. Cet endroit pouvait être un terrain de jeu à lui tout seul, mais la corvée qu’on nous obligeait à exécuter ici ternissait cette envie de distraction.
Je récurai sagement l’un des plans de travail de cette immense cuisine, la tête dans les nuages, et effectuant les gestes de façon purement machinale. C’était triste, on en était devenu des machines et je ne reconnaissais plus le Poudlard qui m’avait tant excité à mes premiers pas ici. Mes journées ne ressemblaient plus à rien. Pas d’accès au cours, plus de distraction, plus de jeux en tout genre et surtout, plus tellement la possibilité de faire des blagues. Ok, pas besoin de magie pour s’amuser, mais l’état d’esprit n’était pas réellement propice à ça.
N’ayant aucune notion de l’heure, je ne m’arrêtais pas de frotter et de jouer les fées du logis tant qu’un de nos si gentils tortionnaires ne viendraient pas me chercher pour me ramener dans ce si chaleureux cachot. Déprimant. Comment avions-nous pu tomber si bas ?

Alors que j’étais dans une position très inconfortable, à gratter des restes de je-ne-sais-quoi (et je ne voulais pas savoir !), un bruit m’interpela, brisant le silence qui était bien présent dans les cuisines. Je me demandai souvent si les elfes de maison étaient toujours là tant ils étaient silencieux. Me relevant, j’eus la surprise de voir que cette fois-ci, ces derniers avaient déserté les lieux, ayant sûrement besoin d’effectuer d’autres tâches dans le château. Les pauvres. Enfin, les pauvres les pauvres… nous étions encore plus rabaissés qu’eux désormais, alors il ne fallait pas non plus que je les blâme trop, j’en deviendrais plus que ridicule !
En plus, nos nouveaux amis m’avaient fait la joie de laisser tout leur merdier. Nan mais vraiment, ils voulaient que je nettoie pour eux ? J’avais bien à faire tout seul ! Je me précipitai à l’extérieur des cuisines pour en chopper un ou deux qui pourraient traîner encore dans les parages afin de leur dire d’aller ramasser tout leur bazar. Bien décidé, je sortis donc de ma zone d’esclavage de la journée. Je n’eus pas le temps de faire beaucoup de pas que je percutai de plein fouet quelqu’un. Quelqu’un de trop grand, d’ailleurs, pour être un elfe de maison. Faites que ce ne soit pas un Mangemort, ou sinon la Grande Salle m’ouvrirait les bras pour la soirée… Non merci !
Mon soulagement fut perceptible quand je remarquai que la personne que je m’étais prise n’était autre que Jill. Si ça ce n’était pas de la chance, nous n’étions plus jumeaux tous les deux ! « Oli, ils étaient en train de se battre, je les avais presque rattrapés au début et puis…. » Ok… est-ce qu’elle parlait de certains de nos camarades des cachots ? De certains qui vivaient leur vie dans le château ? De nos animaux ? (Ouais parce que je les connaissais ces deux-là, toujours en train de se chamailler !). Pour le moment, je n’en savais rien et je n’y réfléchis même pas, ayant pour seul réflexe de l’attraper par le bras et de l’entraîner jusque dans les cuisines, afin de la mettre à l’abri. Une fois la porte refermée, je lui lançai : « Tu es venue ici pour me donner un coup de main pour bien finir de nettoyer les cuisines parce que tu avais fini plus tôt ta corvée, ok ? » Pas besoin de lui dire qu’il fallait qu’elle joue le jeu, c’était sous-entendu, c’était de quoi se protéger si un idiot voulait nous chercher des noises, voilà tout. La suite… nous saurions ce qu’il nous arrivera dans quelques secondes, voire quelques minutes, tout au plus.

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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMer 1 Mar - 18:15


Born together, best friends forever !
Oliver & Jill

Les journées étaient tellement longues et fatigantes… Je n’avais même plus le courage de m’en plaindre au risque d’être encore plus fatiguée que je ne l’étais déjà. A l’allure où nous allions, tous les nés-moldus allaient soit redoubler leur année, soit être coincés dans des cachots froids pour l’éternité. La seule chose qui me consolait un peu était la présence d’Oliver… A côté de ça, le désir de retourner à la maison et de dormir dans mon lit, manger avec papa et maman et aller me promener sur la plage avec Hannah ou Emmy était plus fort que tout. Je rêvais à une véritable vie même si l’idée de quitter le monde des sorciers serait quelque chose de difficile. Nous étions des sorciers… nous méritions notre présence ici et nous avions également le droit d’apprendre comme les autres. Quelqu’un en avait décidé autrement et nous en faisions les frais jour après jour. Je pensais sérieusement que ma journée serait pareille que toutes les autres, mais un petit événement me détourna de mes plans initiaux. Bulle avait rejoint les cachots et je lui avais interdit de le faire (vous croyez qu’elle m’écoute cette adorable petite bête à poils ?!). Très occupée avec un autre animal qui me semblait ressembler de loin à La Chose, Bulle n’avait pas obéi à ce que je venais de lui demander et j’avais donc été forcée de les suivre dans les couloirs des cachots. Un endroit effroyable qui allait sûrement me faire faire des cauchemars pendant un certain temps. Tout s’était ensuite enchaîné à une vitesse incroyable :

Des bruits de pas. Quelqu’un que je percute. Un visage connu. Ce même visage connu qui me traîne loin du couloir et les cuisines. Curieux et formidable hasard qu’Oliver se soit trouvé ici à ce moment précis ! Il me donna une recommandation sans plus attendre, ne réagissant même pas à ce que je lui avais dit (et il avait raison, il y avait plus grave pour le moment). « Oui ! » Je hochais vivement la tête suite à ce qu'il m'avait dit avant de jeter un petit œil dans la cuisine avant de commencer à lui demander à voix basse « Tu es tout s… » Je n’eus pas le temps de lui poser la question que la porte s’était ouverte à la volée. J’eus le temps d’attraper un torchon à portée de main avant de tourner les yeux vers le Mangemort qui venait d’ouvrir. Je ne le reconnaissais même pas… j’avais pris pour habitude de ne pas regarder les surveillants qui venaient voir si nous nous adonnions bien aux tâches. La Breckenridge en revanche, je l’avais remarquée quand elle s’était foutue de moi alors qu’elle avait été chargée de surveiller une corvée. La garce ! L’homme jeta un œil à chaque de nous avant de le faire partout dans la cuisine. Moi, je serrais les dents en attrapant une assiette que je commençais à essuyer en me dirigeant vers l’endroit où elle devait se ranger. Je m’éloignais quelque peu d’Oliver, histoire de ne pas donner l’impression que je lui parlais tout en serrant les dents pour que l’homme ne pose aucune question. Le petit manège dura…. Assez longtemps, trop longtemps à mon goût. Je prenais des assiettes et des couverts à essuyer sans discontinuer et sans jeter un regard à Oliver. Si le mec savait que nous étions de la même famille, nous avions des chances d’êtres morts mais… j’avais encore un peu d’espoir. Finalement, il referma la porte avant de nous jeter un regard rempli de haine et je me tournais vers Oliver avant de poser mon index sur ma bouche pour lui dire de se taire. L’autre était capable d’être derrière la porte et d’écouter, non ?? Il n’avait sans doute rien de mieux à faire que se trouver une occasion de piéger quelqu’un pour avoir son heure de gloire… Quelle galère ! Tout ça pour les conneries des animaux… mais en soit, j’étais contente d’être avec Oliver.



(c) Colyn
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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyVen 3 Mar - 15:39


Born together, best friends forever !
Jill & Oliver


La journée était d’un ennui mortel. J’étais seul, mon binôme avait été affecté à un autre endroit, et je n’avais aucun moyen de me distraire. Un minimum. Même les elfes de maison avaient décidé de m’abandonner et c’était de façon monotone que je finissais de récurer des endroits improbables des cuisines. Ce n’était que lorsque j’entendis un bruit un peu plus prononcé qu’habituellement dans le couloir que je décidais d’aller voir. Pas le temps de trop réaliser, ce que je remarquai c’était que ma sœur était là et qu’il était vital (vraiment !) que je la protège ! Sans réfléchir, je l’embarquais avec moi dans les cuisines, lui donnant quelques recommandations rapides. Pas le temps de plus échanger, après l’approbation de Jill, un Mangemort entra à la volée dans le repère de la nourriture. Qu’est-ce qu’il venait encore nous fliquer celui-là ? Je lui aurais bien coupé certains de ses petits doigts comme des petites saucisses. Servis au dîner, ça changerait du quotidien croyez-moi ! Je repris mes esprits alors que celui-ci venait plus vers moi, reprenant mon activité for intéressante : le récurage. Sans produits adéquats, croyez que c’était plus que compliqué. Je n’avais jamais aimé le ménage, d’un naturel très bordélique, mais devoir nettoyer pour d’autres c’était le pompon !

J’avais tellement envie de regarder Jill. J’espérais qu’elle ait réussi à s’occuper pour ne pas créer une sorte d’interrogation de la part du Mangemort. Pour ma part, je me remis en dessous de l’évier pour frotter je ne savais quelle tâche (il ne fallait mieux pas savoir !), évitant ainsi de croiser le regard de notre geôlier. Il ne remarquerait sûrement pas que nous étions les jumeaux Adams… s’il le savait déjà à la base, je n’en avais aucune idée. Cela m’évitait aussi de garder un œil sur Jill pour ne pas laisser paraître un quelconque besoin de la savoir en sécurité. L’indifférence était la clé. Cependant, mes oreilles étaient à l’affut du moindre bruit. Le silence était vraiment flippant… Je ne voyais plus le Mangemort mais j’entendais ses pas. Ce n’était pas rassurant du tout et j’étais certain qu’inconsciemment, je respirais plus fort. Il me foutait carrément la trouille celui-là, mais encore plus que ça, il me provoquait une haine incomparable. S’il touchait un cheveu de Jill, il était certain de se prendre un bon couteau de cuisine au milieu du front. Ahah, à cette pensée totalement délurée, j’esquissai un petit sourire (l’avantage du sourire est sans nul doute son silence) avant de me dire que sa petite ronde était bien longue. Trop longue.

Je finis enfin par entendre la porte claquée. J’attendis une seconde. Peut-être deux. Puis je me délogeai de ma zone de travail pour enfin poser mon regard sur ma jumelle. Elle allait bien. C’était l’idéal. En bon idiot, j’ouvris la bouche pour dire quelque chose quand je remarquai le doigt de Jill sur ses lèvres. Ah ben ouais, parler si vite serait peut-être un peu suicidaire. Le gars pouvait très bien se trouver derrière la porte à attendre qu’on dise quelque chose. Pffff il n’avait rien de mieux à faire ou quoi ?! Je me déplaçai à pas de loup jusqu’à Jiji (des restes de notre enfance…) avant d’aller jusqu’à la porte et de poser mon oreille sur celle-ci. S’il l’ouvrait, j’étais mort, c’était certain, mais nous n’allions pas attendre des heures et des heures avant de parler quand même ! Je n’en étais pas capable. J’avais l’impression d’entendre les pas s’éloigner. Peut-être. Ou était-ce mon imagination ? Pour être certain, j’entrouvris la porte et passai ma tête par l’ouverture. Il était parti. Je pus enfin souffler avant de refermer la porte derrière moi et de m’adosser contre celle-ci, reprenant une respiration assez normal. « Put*** ils me font carrément flipper ! » Je me décollai de la porte avant d’attraper l’assiette que Jill avait dans la main et la poser sur la pile. « Il te suivait ? Tu faisais quoi ici ? » Je repensais à ce qu’elle m’avait dit quand on s’était entrechoqué et finis par lui demander : « Qui se battaient ? ». Ouais parce que à la base, c’était ça qu’elle m’avait dit, et je ne comprenais toujours pas.

Alors qu’elle me répondait, je saisis deux bols et les remplis d’eau chaude, le plus chaude que je pouvais, avant de les poser près de Jill et de lui dire avec un petit sourire qui voulait dire blague pourrie en route. Elle le connaissait ce sourire. « Très chère demoiselle, je peux vous proposer, dans notre humble demeure, un petit thé, tiède, aux feuilles de… hum, chou ? salade ? reste de la gamelle de Blackman ? Lequel de notre mélange vous ferez envie ? » Oui parce que bon, on avait beau être dans les cuisines, les réserves étaient fermées à clé et je n’avais à ma disposition que le composte, si vous voyez ce que je veux dire… mais autant s’en amuser, on avait trop de raisons de se morfondre ici-bas, je préférais encore profiter d’un petit temps improvisé avec ma sœur.

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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyDim 5 Mar - 19:43


Born together, best friends forever !
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J’étais fatiguée de les voir et de supporter leur air supérieur. Les Mangemorts prenaient un certain plaisir à agir ainsi et nous n’avions pas intérêt à broncher pour espérer avoir un peu de tranquillité. Poudlard était terminé pour nous, l’étude de la magie et la pratique aussi et je ne comprenais pas pourquoi nous n’étions pas renvoyés aussitôt. Ma famille me manquait et j’avais besoin de ce soutien même si…d’une certaine façon, je ne me voyais pas leur dire ce qui nous arrivait actuellement à Poudlard. N’ayant pas eu l’occasion d’en parler avec Oliver, j’espérais quand même qu’il n’ait pas expliqué aux parents ce qui était en train de se dérouler ici. En attendant, il fallait se tirer du mauvais pas dans lequel je venais tout juste de nous mettre et nous avions tout les deux opté pour la même solution : travailler en faisant mine de rien. Le Mangemort n’était pas dupe, il savait que les binômes se parlaient. J’essuyais les assiettes que je prenais les unes après les autres, espérant lui faire croire que nous étions dans le travail et rien d’autre. Oliver jouait également les innocents et notre petite technique sembla fonctionner. Le Mangemort quitta les lieux après quelques instants ce qui nous soulagea sûrement autant l’un que l’autre mais quelques secondes supplémentaires de prudence n’étaient pas de trop….surtout que je n’avais rien à faire ici ! S’il s’en apercevait, nous étions morts ! J’échangeais un simple regard avec Oliver sans ouvrir la bouche jusqu’à ce que nous ayons la certitude que l’homme soit parti.

Je restais sous tension jusqu’à ce que je comprenne, à l’expression d’Oli’, que le Mangemort était bien parti. Je soupirais un bon coup, m’appuyant contre les grands éviers avant de hocher la tête pour faire comprendre à mon frère que je partageais son avis là-dessus… « J’espère simplement qu’il ne cherchera pas plus loin que le bout de son nez, je ne suis pas censée être là…. » Puis, prête à répondre aux trois questions qu’il enchaîna ensuite, je lui adressais un petit sourire avant de dire : « Il venait des escaliers, au bout du couloir ! Il a sûrement été envoyé pour vérifier si quelqu’un bossait bien ici en l’absence des elfes… » je jetais un coup d’œil intrigué à la cuisine tout en demandant : « D’ailleurs…. Où est-ce qu’ils sont ?! Tu es tout seul ici depuis le début ? » Par l’expression de mon visage, je fis mine d’avoir une idée lumineuse et je m’exclamais….pas trop fort quand même : « Dis moi que tu as cherché un passage secret qui nous permettrait de nous barrer !! » Puis, je m’approchais de lui pour glisser mes mains autour de son cou avant de le serrer quelques minutes contre moi ; je m’écartais avant de croiser les bras, m’appuyant de nouveau aux éviers avant de dire : « J’étais en train de suivre nos animaux quand TU m’as foncé dedans ! » Je ne pouvais pas ignorer la petite pointe d’humour et de légèreté, celle qui m’aidait à tenir. Je l’accusais faussement alors qu’il n’y était pour rien « C’est eux que je suivais, ils étaient en train de se pourchasser ! Je suis quasiment sûre que c’était La Chose… » Je roulais les yeux, préférant relativiser en me disant que les Mangemorts n’allaient pas se préoccuper des animaux. J’ajoutais, à l’attention d’Oliver : « …dans les cachots…évidemment ! » Je balayais ça d’un signe de la main tout en regardant les gestes de mon frère. Son petit sourire en coin ne trompait personne et je le voyais venir avec ses deux bols remplis d’eau chaude. Si seulement nous les avions eus à disposition pour les balancer sur le Mangemort… Un de moins, c’est ça de gagné ! Un sourcil levé, je le regardais finir de s’exécuter avant de l’écouter avec une petite envie de rire.

Je pris la parole après l’avoir laissé finir, incapable de ne pas sourire suite à sa proposition.
« Hummmm ! » Je fronçais le nez avant de me pencher vers la poubelle et lui désigner quelque chose du doigt « Pourquoi pas ça ? De loin, ça ressemble à du thym, ça nous fera une tisane, une recette de grand-mère qui rend beau ! On va faire couler de la bave dans les cachots avec ça peut-être ?! » S’il avait déjà une idée de chute à sa petite blague, je n’étais pas en reste pour marcher dans la combine, quelle qu’elle soit, et faire partir le délire très loin. Oliver était comme moi et avait tendance à positiver, à chercher à s’amuser et c’était tout à son honneur. Il le fallait ! Riant toujours, j’ajoutais à l’adresse d’Oliver : « Alors ! La très chère demoiselle attend son thé tiède… être un bon esclave, c’est la rapidité qui va avec je te signale, c’est trop long ! » La solution n’était-elle pas de tourner en dérision notre situation ?! J’avais moi-même eu la tête dans les toilettes tout l’après-midi… la galère ! La présence de mon jumeau était tout ce dont j’avais besoin ! Oliver était très certainement fatigué de sa journée de corvées aussi… un peu d’humour était bon à prendre. Je repris la parole quelques instants plus tard pour lui dire : « Je ne te demande pas si tu passes une bonne journée… pourquoi tu n’as pas de binôme ? » C’était une bonne question, les binômes étaient parfois éclatés pour que l’un des deux soit affecté à autre chose et c’était peut-être ce qui se passait aujourd’hui. Malgré moi, je devenais le binôme d’Oliver et je ne demandais pas mieux !




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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMar 7 Mar - 17:23


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Une fois que le Mangemort ait déguerpi, je réalisais le plaisir que j’avais de retrouver ma jumelle. On en pouvait plus se retrouver juste tous les deux, et autant dire que c’était chiant pour des personnes qui avaient l’habitude d’échanger en continu. Il ne fallait pas nous faire remarquer par nos geôliers, des jumeaux seuls dans la même pièce, pas dit qu’ils affectionnent ça autant que nous.
Je haussai les épaules face à la remarque de Jill concernant le fait qu’il puisse chercher à savoir si elle devait vraiment être là. « J’pense pas. Il a vu qu’on était deux, pas de raison qu’il cherche plus loin. Sinon on improvisera, on est doué l’oublie pas soeurette ! » Dis-je non sans une pointe d’ironie. Sincèrement, j’espérais qu’il ne vérifie pas, sinon notre soirée se déroulerait dans la grande salle, et pas du meilleur côté de l’animation. Maintenant, j’avais besoin de savoir ce que cet idiot foutait là. La suivait-il ? Ou faisait-il juste une ronde ? On ne savait jamais vraiment avec eux, ils n’étaient pas très… hum, parlants. Dommage, on aurait pu devenir potes, peut-être. Ouais ok, ce n’était pas drôle. Quand elle me posa la question sur l’absence des elfes, je haussai encore une fois les épaules tout en me pinçant les lèvres. « Bonne question. Ils étaient là et hop ! Sans que je sache pourquoi, plus personne. J’crois qu’ils ont fini de préparer la bouffe pour ce soir et qu’ils avaient pas vu que j’étais encore là. » Je me penchais vers ma sœur, mettant ma main contre ma joue comme pour lui dire un secret. « J’étais sous l’évier à récurer je-ne-sais-quoi. Je pensais pas que c’était une super cachette… » Je fis mine de réfléchir en faisant glisser mes doigts sur mon menton. « C’est bon à savoir, les elfes de maison sont vite distraits ! » Puis, pour répondre à son passage secret, je lui lançai : « Ben, faut dire qu’il y a une nana qui m’a un peu déconcentré après ma prise de conscience que j’étais seul. J’étais plus à l’affut de bouffe que de passages… » Dis-je tout en rêvant de gourmandises en tout genre, commençant à saliver rien qu’à cette pensée. Foutue faim qui n’en finissait pas ! Je ne savais même plus ce que c’était de manger quelque chose de délicieux, j’en chialerais presque tiens !

La Poufsouffle s’approcha de moi pour me serrer dans ses bras et je n’en fus pas surpris, Jill avait toujours été tactile et je prenais cette étreinte avec plaisir, comme une façon de me ressourcer et de voir si tout allait bien, physiquement parlant. Celui qui la touchait était mort, et je me faisais la promesse que ce ne soit pas que des mots…
Je levai un sourcil interrogateur à sa raison pour laquelle elle traînait par ici. Suivre nos animaux ? Mais qu’est-ce qu’ils foutaient là ? « Je dirais plutôt que JE t’ai sauvé, mais chacun son interprétation. » Dis-je avec malice avant d’ajouter : « Qu’est-ce qu’ils faisaient là ? La Chose squatte les cachots que le soir, c’est bizarre. Et puis, t’avais pas fait en sorte que Bulle ne descende pas ici ? » Demandai-je avec une certaine curiosité. Il devait y avoir une raison, et tout était sujet à distraction ici-bas… on en avait tellement peu !

Rapidement, j’avais fait un aller/retour express pour prendre des bols et les remplir d’eau tiède. (La classe ! Service à la hauteur de nos corvées !) Bon, la proposition était pourrie, mais ce qui faisait que je ne perdais pas espoir était que j’arrivais encore à rire d’à peu près tout. Si un jour je perdais cette envie, j’étais foutu… je ne l’envisageais pas. Ne plus rire, ne plus s’amuser, même différemment, c’était comme ne plus voir Jill, c’était impossible !
Cette dernière se pencha sur la poubelle et je grimaçai de dégoût. Put*** c’était sûrement ce qu’on aurait ce soir pour le dîner, et ça avait juste l’air dégueu. Je me penchai à mon tour sur la poubelle tout en haussant les sourcils. « Quelle proposition de chef ! On va réussir à réveiller les papilles avec cette superbe tisane. » Nous avions échangé un regard complice avant de sourire et de l’attraper par l’épaule, la décollant de cette magnifique poubelle pour l’entraîner vers la porte des réserves. « Le thé tiède est déjà froid, t’as toujours aimé l’ice tea de toute façon, tu peux encore attendre quelques petites minutes. » Dis-je de façon espiègle tout en fixant la porte avec un certain intérêt, finissant par lâcher les épaules de ma sœur. « Les esclaves ne doivent jamais rester seuls… » Dis-je pensivement tout en reprenant ses mots sans lâcher des yeux la porte de la réserve. J’allais ajouter quelque chose quand elle me demanda pourquoi mon binôme n’était pas là. Je tournai la tête vers elle, répondant simplement : « Dès que le dîner était fini d’être préparé, il devait aller vérifier que la grande salle était prête à accueillir les plats. Sans se faire remarquer. Comme si on était invisible… » Je soupirai un instant avant qu’un sourire qui disait j’ai une mauvaise idée n’apparaisse sur mes lèvres. « Faut qu’on rentre là-dedans ! » Dis-je tout en montrant la porte avec mon index. « Y a de quoi se mettre bien et, en plus, j’suis sûr qu’il y a un passage. » J’ajoutai avec un certain amusement : « J’croyais pouvoir soudoyer les elfes mais ils sont trop dociles, il vont sûrement aller rapporter que j’ai tenté d’avoir des tuyaux pour rentrer là-dedans. Ce soit c’est peut-être torture pour moi au dîner, alors autant aller voir si on peut casser la croûte avant ? » Je la regardai avec un regard angélique. Je savais que c’était de l’humour noir et que ça ne faisait pas rire grand monde mes idioties, surtout actuellement, mais il manquerait plus que je me gêne avec Jill !

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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyDim 12 Mar - 17:53


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Savoir que JE mettais en danger Oliver n’était pas l’idée la plus agréable à supporter mais nous nous trouvions là et pour le moment, nous avions réussi à nous tirer de la délicate affaire qui nous pendait au nez avec le Mangemort. Je hochais d’ailleurs la tête avec assurance lorsque mon adorable frère me fit remarquer que nous étions doués. Certes, il n’avait pas tort mais doués ou pas, s’ils nous sortaient les fouets pour avoir fait notre petit coup en douce, nous serions dans de beaux draps ! Peu importe, la chance nous souriait pour le moment et c’était ce qu’il fallait retenir. Je ne demandais pas mieux que de pouvoir être là où se trouvait Oliver, cela maximisait mes chances de l’avoir toujours sous les yeux et d’éviter de réitérer l’expérience du premier stresse de ma vie ; celui que j’avais vécu le soir de l’attaque quand j’avais réalisé que tout le monde était en danger et que je m’étais retrouvée coincée – avec Spencer, on a connu pire - sans pouvoir aller à sa recherche. Tout ce qui se passait en ce moment même à Poudlard nous changeait et j’avais beaucoup de mal à l’accepter. Je n’avais peur de rien en général et ce soir là, j’avais eu peur de perdre mon frère, sans doute la pire chose à imaginer. Je l’interrogeais sur l’absence des elfes dans leur lieu de prédilection et la réponse d’Oli me donna le sourire et je lui répondis : « Génial ! Quartier libre avec…je l’espère… une armoire de bouffe qu’ils ont oublié de verrouiller ! » Je n’y croyais pas trop, mais l’espoir faisait vivre, cette expression n’avait jamais eu autant de sens. « Remplacer la présence des elfes de maison par la mienne, tu gagnes vraiment au change ! N’est-ce pas ? » Je pris le parti de le taquiner un peu, l’avoir entendu me dire qu’il avait passé un certain temps à nettoyer je ne sais quoi me mettait en rogne intérieurement. Pour quelle raison mon frère devait-il faire tout ça ?! Parce qu’il était né-moldu…c’était dégueulasse, inacceptable.

Je ne pus faire autrement que de lui témoigner mon contentement de l’avoir retrouvé même si le hasard avait joué. Je lui expliquais ensuite les raisons de ma présence dans le couloir des cuisines. Je riais un instant en l’entendant me dire qu’il venait de me sauver avant de répondre aux questions qu’il se posait : « Si…. Je ne voulais pas qu’ils viennent ici pour éviter qu’ils se prennent des coups de pieds des Mangemorts, mais visiblement j’ai perdu mon rôle de maîtresse pour ma jolie petite Bulle. » Je soupirais, retenant quand même l’envie de sourire, mieux valait prendre n’importe quelle situation à la légère. Puis, me résignant à me dire que tout ça était une triste situation, j’ajoutais : « On en perd des choses…ces derniers temps… » Le sourire, des perspectives d’avenir, la possibilité d’apprendre des choses, la liberté… J’avais l’impression de tout perdre et c’était très dur à vivre. Connaissant Oli’, il ferait tout pour me remonter le moral en me disant que nous gagnerions autre chose en retour… C’était mon rôle de positiver habituellement…

Il avait réussi à me faire rire avec son « thé tiède » et je me laissais entraîner vers la porte des réserves, observant à mon tour sans rien faire, écoutant les paroles de mon frère et tournant le regard vers lui quand il m’expliqua la petite histoire de son binôme. Si le Mangemort ne m’avait pas vu, il aurait peut-être envoyé quelqu’un d’autre pour faire le travail avec mon frère… Octavia aurait très bien pu être sélectionnée et nous aurions été trois à convoiter les réserves que nous avions sous les yeux. Dommage ! J’écoutais son idée, mitigée entre l’envie de rire et de me lancer dans l’aventure en essayant d’entrer dans les réserves et celle de le réprimander du regard avec ce qu’il venait de me dire sur la torture. Prenant confiance, j’ouvris enfin la bouche pour lui dire d’un humour tout aussi noir que le sien : « Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser profiter des tortures tout seul ce soir, si ?! » Je pinçais les lèvres pour m’empêcher de rire. Il était hors de question que quelqu’un torture mon frère, nous étions sorciers, inscrits à Poudlard et fréquentant les lieux depuis nos 11 ans, les réserves étaient à nous en grande partie… je ne voyais pas pourquoi nous devrions subir des tortures… Je tendis la main vers la poignée de la porte avant de me raviser, tournant la tête vers Oliver : « Et si une alarme se met à hurler quand on y touche ? » Je commençais à partir dans mes délires mais il fallait bien rire un peu : « C’est forcément fermé… On pourra se contenter de l’ice tea… ça me va très bien… » Je haussais les épaules. Entrer dans les réserves et se faire prendre, c’était être torturé ou mourir, nous avions largement entendu d’avertissements à ce propos…D’un autre côté, n’étions-nous pas en phase de rébellion ?! Le regarde d’Oliver en disait long, il ne supportait pas l’idée de ne pas pouvoir faire quelque chose qui sortait de l’ordinaire, quelque chose qui lui donnait de l’adrénaline et qui allait dans le sens de tout ce que nous avions fait jusqu’à maintenant. Le destin ne nous avait pas réuni pour rien, il y avait une connerie à faire, j’en étais certaine !





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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMer 15 Mar - 15:56


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Les elfes de maison étaient-ils partie pour se plaindre de moi ou juste parce qu’ils pensaient réellement que j’étais parti en même temps que mon binôme des cuisines ? Pour ma part, je préférais évidemment la deuxième hypothèse, mais seul le temps me donnera la réponse. En attendant, j’avais la joie de pouvoir profiter de la présence de ma jumelle, que demander de plus ?! Une armoire de bouffe qu’ils ont oublié de verrouiller. Si seulement ! Mais je ne croyais pas en cette bêtise de la part des elfes, même si l’espoir pouvait me le faire imaginer. Aux mots de Jill, j’en aurais presque eu l’eau à la bouche. « De la bouffe bien grasse… » Dis-je de façon affamée, fermant quelques secondes les yeux pour tenter de percevoir le goût dans ma bouche. Ma sœur me fit redescendre sur Terre et m’arracha un sourire amusé. « Effectivement, je gagne au change… Même s’ils n’ont pas été cherchés bien loin, tu as une ressemblance assez frappante avec nos chers amis les elfes ! » Lui lançai-je avec un haussement de sourcils moqueur, juste pour embêter, encore et toujours, ma jumelle. Que voulez-vous, il fallait bien qu’on s’amuse un peu, sinon autant nous tirer une balle tout de suite…

Bulle et La Chose avaient eu l’air de prendre le parti de venir traîner en zone dangereuse. On disait que les animaux étaient parfois plus intelligents que leurs maîtres mais, aujourd’hui, ils étaient la preuve qu’ils étaient encore plus inconscients que nous. Et il fallait déjà y aller ! On devait déteindre sur eux… Enfin, tant qu’on ne les retrouvait pas empaillés, ça m’allait, j’y tenais quand même, à ces petites bêtes. C’était fou comme on pouvait s’attacher à ces bestioles. « Ou, elle a voulu faire comme toi et se mêler de choses qui ne la regardent pas, qui sait ! » Bon, en soit cette attaque était gratuite car, sur ce point, nous étions un peu pareil. Ok, sur pas mal d’autres aussi mais celui-là nous avait valu un quota de situations compliquées à gérer. Jill soupira et je compris immédiatement, au son de ses mots si nostalgiques, qu’elle pouvait partir dans une phase dramatique qui ne me convenait clairement pas. Et à elle non plus donc stop ! « On perd toujours beaucoup de choses Ginette – dur dur ce surnom –, c’est pas aujourd’hui que ça va changer ! On va juste faire en sorte de les retrouver. Pas trop tard… » Dis-je en me forçant à sourire un minimum. Je n’étais pas certain qu’on arrive à tout retrouver, mais on pouvait au moins essayer. Avec Jill, je me sentais presqu’invincible.

Sans trop réfléchir, j’entraînai ma sœur jusqu’à la porte de la réserve qui me faisait tant rêver. Il devait y en avoir, des tas de choses bonnes là-dedans ! J’avais tenté l’humour noir, et je savais que ça ne choquerait pas Jill. Sa remarque ne me surprit pas et je posai mes yeux sur elle, ajoutant simplement : « J’aime bien l’idée de partager beaucoup de choses avec toi, mais ça, c’est carrément malsain ! » Je pris un air faussement outré avant de laisser apparaître un fin sourire qui laissait traduire un second degré bien présent. J’aurais pu sortir la même remarque qu’elle, même si savoir qu’elle serait torturée ou blessée à cause de moi me semblait insupportable. Ce serait bien l’une des rares « activités » où je ferais tout pour la laisser à l’écart de moi… personne ne la touche. Personne.
Je la regardai tendre la main vers la porte avant qu’elle ne se ravise. Toujours bien plus réfléchie que moi le Pouffy, ça avait toujours été le cas et ça le serait sûrement toujours. « Une alarme ? Genre un cri de gobelin ou truc dans le genre ? » Je ne pus m’empêcher de rire. « Nan, j’vois plus une créature nous attaquer que des alarmes à la moldue. Faut bien qu’ils se divertissent un peu nos pauvres petits Mangemorts. » Je haussai les épaules avant de l’entendre rebondir sur l’ice-tea, prêt pour ma part à attraper la poignée. Après tout, qui ne tente rien n’a rien. « Ouais mais avoue que des gâteaux avec l’ice tea, ce serait carrément le pied nan ? » Je lui souris malicieusement avant de poser ma main sur la poignée, attendant quelques secondes tout en observant autour de nous afin de voir si quelque chose se passait. Rien. Mon sourire indiqua que nous pouvions y aller. Sauf que… ben ouais, évidemment, pas d’alarme ou autre péripéties mais une porte belle et bien fermée, archi fermée. Autant dire que sans nos baguettes, c’était pratiquement foutu. MacGyver n’avait pas encore pris place dans mon corps, à mon plus grand malheur. J’avais beau adoré bricoler, je ne me considérais pas très doué. Alors ouvrir une porte fermée sans aucun matos, c’était de l’ordre de l’impossible. Je grimaçai, tournant un regard agité vers ma sœur. « On n’est pas là, tous les deux, devant cette caverne d’Alibaba pour rien… on est à quelques centimètres de la bouffe. » D’un coup, une idée de génie me passa par la tête et mon visage s’illumina alors que je me tournai totalement vers Jill, agitant mes mains. « Tu as dit que Bulle et La Chose était partis par où ? Si on arrive à les chopper, je suis sûr qu’on peut les utiliser pour… pour aller vérifier les stocks de nos chefs cuistos ! » Mon sourire devint angélique alors que je me doutais que Jill ne serait pas celle qui me dirait que c’était une connerie pure et dure. Pourtant c’en était bien une, mais à nous deux nous pouvions tout réussir. Et ce n’était pas la sagesse qui nous avait été donnée à notre naissance…


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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyDim 19 Mar - 16:53


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Les envies de bouffe d’Oliver me firent sourire. Nous étions tous dans le même bateau, mais j’avais encore plus envie de me noyer dans un bain moussant et de me vider une bouteille de shampoing sur la tête. Je me sentais tellement horrible qu’il avait fallu que j’apprenne à vivre avec ce malaise au même titre que l’habitude de dormir à même le sol et gérer le mal de dos. Mon frère me fit comprendre que j’avais une tête d’elfe de maison, j’arquais un sourcil, comprenant parfaitement qu’il était en train de me chercher et j’attrapais un torchon (le moins sale possible) en lui envoyant de manière prévisible à la tête. Il l’éviterait sans problème, mais je n’en avais pas fini avec lui, je tentais ma défense en lui disant :
« Tu vas devoir assumer d’avoir une sœur qui a une tête d’elfe jusqu’à la fin de ta vie, tu vas le supporter ? Quoiqu’à bien y regarder, c’est toi qui a hérité du pire : les oreilles ! » En réalité, c’était le plus beau garçon qui existait ici, en toute objectivité bien sûr. Mais il pouvait toujours courir pour obtenir l’aveu de vivre voix… Quoiqu’il suffisait juste que je sois d’humeur…ce qui pouvait arriver.

Je soupirais tout en souriant quand il affirma que je me mêlais des choses qui ne me regardaient pas. Pour me défendre une nouvelle fois, je lui fis remarquer la chose suivante : « C’est de famille ! » Puis, pour rester sérieuse, je hochais lentement la tête pour lui faire comprendre que j’étais d’accord et que nous retrouverions les « choses perdues ». Quand ? A quel prix ? Ces questions étaient difficiles à admettre et à vivre et je supportais difficilement l’idée d’être encore dans une telle situation pendant des mois. J’optais toujours pour la même réaction qu’Oliver : rester positive, espérer… mais j’avais parfois besoin de laisser sortir ce qui était enfoui, à savoir : la fatigue extrême qui avait une influence directe sur mon moral et ma capacité à tenir. Nous étions tous logés à la même enseigne, Oliver devait me comprendre, mais il tenait bon, c’était le meilleur…. Il n’y avait aucun doute là-dessus.

D’ailleurs, il m’entraîna vers la réserve en me faisant rêver à l’idée de l’ouvrir et de nous servir. Je me voyais déjà manger en compagnie de mon frère et repartir avec le soutif plein de choses pour Octavia, Callie, Niamh et Daniela….voire même, d’autre si le soutif est assez large. Je cessais de rêver quand la voix d’Oliver résonna à mon oreille, il ne voulait pas partager la torture et je fis mine d’être choquée : « Ho ! Tu es mon frère ou pas ?! On partage tout, c’est dans le contrat. Tu es positif d’habitude, tu ne me dis pas qu’on pourrait apprécier le fouet ?! » A peine mes paroles prononcées que je me lançais dans un fou-rire de folie. Il fallait que je me retienne pour ne pas attirer l’attention mais sérieusement, depuis quand n’avions-nous pas eu une crise de rire ?! Je me calmais avec difficulté avant de me concentrer sur la porte de la réserve, le fou-rire n’était pas si loin : « Bon arrête de me déconcentrer, je cherche une solution. Oui, je pensais à un signal qui réveillera tout le château et qui signalera à Blackman qu’il y a des voleurs…. Je ne pensais pas aux bestioles, on est mal ! » Je le regardais essayer d’ouvrir la porte, n’étant toujours pas calmée réellement et sans surprise, la porte était fermée. Ce constat ne me surpris pas et j’écoutais les nouvelles idées d’Oliver pour en venir à bout. Il ne pensait tout de même pas que j’allais lui trouver l’outil miracle pour ouvrir une porte fermée ?! Ce dernier était plus à même de me trouver l’idée de génie et il mentionna les animaux… A l’heure qu’il était, ils étaient peut-être déjà loin mais qui savait vraiment ? Je lui lançais un petit sourire complice pour lui faire comprendre que j’acceptais d’emblée les propositions qu’il pouvait me faire pour que nous puissions piocher dans la bouffe. C’était notre objectif numéro un.

Pour le surprendre un peu, je lui répondis, de but en blanc : « Ok, on tente ça ! ». Je n’étais pas aussi audacieuse que lui-même si je me défendais. Je trainais alors Oliver vers la porte avant de l’ouvrir lentement pour guetter le couloir. Pour le moment, personne. J’avançais à petits pas tout en criant dans un chuchotement : « Bulle ? BULLE ?!! » Je me tournais vers Oliver en lui lançant un regard qui se voulait désespéré, mais j’avais sérieusement envie de rire. Je tentais ma chance une deuxième fois « Le chaaaatt, viens par là ! » Je me tournais vers Oliver pour la seconde fois : « Elle se fout de moi. Ils se foutent de nous tous les deux ! Bon… qui joue le malade prêt à vomir si on se fait attraper ? » Je fis mine de commencer un petit jeu de hasard digne d’un gamin de 6 ans qui nous départagerait, du style « ce sera toi…blablabla » et je terminais par mon propre choix personnel en me pointant du doigt d’un air angélique. « Je joue les malades, tu me porteras et tu diras que tu m’emmènes à l’infirmerie. » J’attrapais sa main avant de le trainer dans le couloir. Le tout était de ne pas faire de bruit. Je pris le chemin qu’avaient emprunté les animaux pour me passer sous le nez et je scrutais les environs pour repérer La Chose qui se dissimulerait certainement mieux que Bulle. La porte de la salle du cours de potions était sous nos yeux, je ne voyais pas d’autre possibilité pour retrouver nos animaux et j’avais peur de tomber sur un Serpentard dans le couloir, je fis part du fond de ma pensée à Oliver qui se tenait à côté de moi : « Si on se fait attraper on est mort ! Il faut qu’on retourne dans les cuisines… Les elfes vont nous dénoncer s’ils sont revenus. » Mais intérieurement, j’avais l’impression de vivre le meilleur moment depuis très longtemps. Nous craignons d’être pris, nous ne trouvions pas nos animaux, les couloirs étaient déserts : pas de Mangemort ni d’élève… et je me demandais comment il était possible d’avoir une telle chance. J’avais presque envie d’aller fouiller dans les affaires de Burgess si elle avait laissé des trucs, pour la peine. Mais notre place était dans les cuisines (celle d’Oliver, en tout cas)… Ne cachant pas mon agitation à Oliver, je lui attrapais le bras pour le secouer légèrement en m’exclamant, toujours à voix basse : « Dis moi ce qu’on fait bon sang !!! » Aussi incroyable que cela puisse paraître, je voulais rire. Je m’amusais même si le danger était bel et bien présent et qu’il n’en fallait pas beaucoup pour que mon envie de rire se transforme en larmes. J'étais stressée et complètement envahie par l'adrénaline, incapable de gérer, en définitive.... Mais j’étais avec mon frère, il avait des idées pour tout, tout le temps et il ne m’abandonnerait jamais là au beau milieu du couloir froid et flippant. Je ne craignais rien.





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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMer 22 Mar - 17:46


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L’esquive du torchon était un talent que je maniais depuis mon plus jeune âge. A cause de mes conneries, j’avais dû apprendre à éviter les projectiles qu’on pouvait me lancer dessus pour me faire taire. Je devenais doué, je n’en étais pas peu fier, ah ! Mais évidemment que je ne pus m’empêcher de sourire, amusé par la réaction de ma jumelle qui m’envoya une magnifique réflexion au visage. Je secouai la tête malicieusement, posant mes mains autour de mes superbes oreilles : « Mes oreilles sont juste magnifiques, tu es jalouse parce que tu aurais voulu les mêmes mais papa et maman t’ont juste offert des petites oreilles de fouines ! » Attaque facile, surtout que je n’avais absolument rien contre ses oreilles. Ni rien d’autre d’ailleurs. Ma sœur était la plus belle, même si je ne lui disais pas. Celui qui dirait l’inverse serait le plus gros des menteurs. Vis-à-vis de sa première question, je répondis d’un ton faussement blasé : « Ecoute, on peut tout supporter… ta tête d’elfe, ce sera compliqué, mais ça fait 15ans que je m’y fais alors… » Je fis mine de soupirer de lassitude mais je ne pus retenir plus longtemps un rire amusé, la prenant les épaules et la rapprochant de moi comme quand on était petits, lui ébouriffant les cheveux en guise d’enfantillage.

Pas faux. Je me mêlais bien souvent de choses qui ne me regardaient pas, et comme elle le disait, c’était de famille. Mon sourire prouva que j’acquiesçai sa petite remarque, haussant malicieusement les épaules alors que je me creusais la tête pour trouver un moyen d’ouvrir cette caverne d’Alibaba.
Le sujet dévia doucement vers un humour noir que nous entretenions à merveille entre nous. Les autres avaient beaucoup de mal à se faire à ce second degré si particulier, mais entre nous il était on-ne-peut-plus naturel et la gêne qu’il pouvait y avoir ne pouvait être que comédie. Il en fallait tellement plus pour nous choquer ! « Yep ! On partage tout ! Sauf que toi tu partages pas beaucoup tes copines avec moi… » Dis-je en guise de provocation alors que je croisais les bras de façon boudeuse. Evidemment que là encore, c’était de la comédie, mais l’embêter était plus qu’habituel. Rapidement, mon air devint un peu plus sadique et je fis mine de me frotter les mains de façon perverse. « Han, le fouet. Tu sais comment me faire craquer toi, la meilleure partie de la torture ! » Carrément déplacé mais avec Jill ça passait comme une lettre à la Poste, pas un pour rattraper l’autre ! Au fou-rire de ma jumelle, je ne pus me retenir et l’accompagnai dans cet éclat de rire autant vicieux que délirant. La complicité était toujours présente et il suffisait qu’elle se mette à rire pour que je sois de la partie et que je ne puisse m’arrêter. Put*** ce que ça faisait du bien ! Je tentai de ne pas laisser s’échapper de trop grandes exclamations mais je n’étais jamais très discret, même dans le rire. Mais là, je me mettais en mode wifi, ne réussissant tout de même pas à calmer ce fou-rire que la réflexion de Jill avait créé. J’arrivai légèrement à me calmer quand elle me parla de son alarme, mais le sourire rieur était toujours là, tentant de ne pas m’attarder sur un de ses mots pour le détourner de façon risible. On attirerait plus l’attention que souhaité sinon… ce serait le drame ! Je haussai les épaules à son explication concernant le signal, me décidant à tenter d’ouvrir normalement la porte de la réserve. Sans résultat, évidemment. Cherche cherche cherche. Non, je n’étais pas un chien, mais les idées ne manquaient pas quand on avait une connerie sur le feu. Aussi bizarre que ça puisse paraître, Jill approuva direct mes idées foireuses, sans me poser plus de question, et je ne pus qu’avoir un large sourire satisfait. A nous l’aventure, yepa ! Ben quoi, il fallait bien trouver du divertissement et un peu d’excitation, sinon nous allions finir par mourir d’ennui ici… Sans que je puisse dire quelque chose, elle m’attrapa par le bras et me tira vers la porte d’entrée de la cuisine. Elle passa la tête par l’entrebâillement et je la regardai faire avec un petit sourire amusé. Ma sœur était tarée ! Mais ce qu’elle me faisait délirer ! Je ne pouvais que la suivre dans son excursion, ayant des tas d’idées pour la pimenter un peu plus. Lorsqu’elle se tourna vers moi avec un petit regard qui disait qu’elle ne croyait pas en la venue de Bulle, je levai mes mains, paumes vers le plafond, comme pour dire que je n’avais aucune idée de la façon de la trouver. Je n’étais pas le meilleur chercheur d’animaux qui puisse exister ! Elle s’écria alors : « Le chaaaatt, viens par là ! », et je dus me tourner vers la cuisine pour pouffer de rire tant c’était ridicule. N’arrivant pas à me calmer mais tentant, encore, de la jouer discret, je lui lançai entre deux rires : « Tu veux voir… tous les… chats de… Poudlard débarquer ou quoi ? » La suite était encore plus hilarante et je savais que cette mission ne pourrait jamais être réalisée sérieusement. A sa question, j’étais prêt à lever le doigt – ben ouais, jouer le malade prêt à vomir ça pouvait être drôle – quand elle commença son plouf plouf qu’elle faisait tout le temps… et j’en avais souvent fait les frais ! Elle serait le malade, je serais le super sauveteur, trop la classe ! Je bombai le torse malicieusement, lançant de façon faussement modeste : « Evidemment, j’ai le profil du sauveteur pompier avec mes super muscles, et toi t’as le profil de la malade qui vomit partout… ça me va ! » Lui lançai-je avec un large sourire, l’embêtant encore un peu au passage. Quand je la flagellais, je me flagellais un peu par la même occasion. Et puis, parlons-en de mes super muscles… on va dire que j’avais une définition un peu différente de l’officielle, mais on s’en foutait hein ?!
Et c’était reparti pour l’aventure ! Je me laissai entraîner par ma sœur dans le couloir, faisant genre d’être une sorte d’agent secret en pleine mission. Un chat disparu. Un rat disparu. Deux aventuriers courageux partent à la recherche et vont ainsi pouvoir se partager le magnifique trésor de la cuisine perdue. Ca, ça envoyait clairement du lourd ! J’avais l’impression d’être de retour dans l’hôtel de nos parents à jouer à Indiana Jones et James Bond avec mon double. Ca faisait du bien… C’en était presque à oublier nos tracas. Enfin, tant qu’on ne croisait aucune mauvaise surprise, évidemment. Sans l’interroger, je la suivis à la recherche de nos animaux capricieux. La salle de cours de Burgess n’était pas bien loin de nous et j’étais presque tenté d’aller y faire un tour… C’était hyper attirant ce danger, je sentais l’adrénaline monter et bon sang ce que c’était agréable ! « Qu’on retourne dans les cuisines ? T’es malade J., on est en plein dans une mission là, faire demi-tour c’est renoncer… et nous on est des agents secrets ! » Dis-je comme un gamin qui jouait à un jeu avec sa sœur. Sauf que là, le jeu il pouvait être suicidaire pour nous. Mais c’était ce qui le rendait plus attrayant, j’étais hyper excité ! Jill finit par me secouer, sans pour autant bouger de ma situation, et j’accentuais le mouvement en m’agitant un peu plus et en secouant ma tête comme si elle allait quitter mon corps. Son excitation était palpable et ça me boostait encore plus ! « Ce qu’on fait ? Ben on va au bout, je veux bouffer moi... Viens ! » Ce fut à mon tour de l’attraper par le bras et de l’embarquer de l’autre côté du couloir, plus vers les vrais cachots où je savais que La Chose aimait s’y reposer, en bon rat qu’il était. L’endroit était carrément flippant, c’était à se demander s’il n’y avait pas de cadavres qui traînaient, mais on était en mission nan ?! Je posai alors mon index sur mes lèvres tout en la regardant alors que je m’immobilisai, totalement à découvert, ma sœur derrière moi, tendant l’oreille. Pas de bruit. Vraiment aucun bruit. Je ne savais même pas si c’était rassurant ou étrange mais je constatais que j’aimais ce danger. On était de purs maso ! Ce n’était pas pour rien que nous étions des Adams, le côté glauque nous attirait toujours… tant que ce n’était pas synonyme de torture, évidemment !
Après avoir été quelques secondes à l’affut, nous voilà repartis à l’aventure, nous approchant des fameux cachots. Je me tournai vers Jill, laissant échapper un petit rire alors que je savais que j’allais sortir une grosse connerie : « Ca fait quoi comme cri un rat ? La Chose il fait que des gnignigni… » Fis-je tout en le mimant en plaçant mes mains de parts et d’autres de ma bouche, agitant mes doigts. Très mauvaise imitation, sûrement, mais elle reconnaîtrait. Alors que j’observais dans une pénombre assez présente les lieux, on entendit très clairement une porte en fer claquer. Sans me contrôler, je sursautai et fis volte-face, attirant par pur réflexe Jill derrière moi comme pour la protéger. J’analysai le lieu mais rien. Un silence carrément flippant mais l’adrénaline était à son max, j’étais trop à fond et je n’arrivais plus à savoir si c’était dangereux ou carrément délirant ! Pas le temps de trop y réfléchir, la m**** commençait à pointer le bout de son nez… on pouvait entendre clairement des pas non loin de nous… Faites que notre soirée ne se fasse pas devant nos camarades sous de pervers coups de fouets.

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1 et 2 : Les bruits de pas se font de plus en plus présents jusqu’à s’évanouir au bout de quelques secondes. Ouf ! On l’a échappé belle !
3 et 4 : Ca se rapproche, et ça pue pour notre matricule. Le plus discrètement possible, nous allons nous enfermer dans un cachot qui pue la mort… y a un animal en décomposition ici, c’est sûr ! Enfin, espérons que ce ne soit qu’un animal…
5 et 6 : Les bras se rapprochent, encore et encore, ils ne sont plus très loin et mon souffle se coupe, fermant les yeux comme si ça pouvait nous faire disparaître. Une voix s’élève alors : « Sortez de là tout de suite avant que je vienne vous chercher moi-même ! » Put***, c’est la m**** !

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Dernière édition par Oliver T. Adams le Mer 22 Mar - 19:12, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMer 22 Mar - 17:46

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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMer 5 Avr - 17:28


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MES oreilles étaient parfaites, il le savait très bien mais cette réalité était difficile à accepter et à admettre, ce que je comprenais parfaitement. Oliver me taquinait et pour être honnête, à cet instant précis, j’avais l’impression que rien ne se passait à Poudlard, que les préoccupations de ne jamais revoir notre famille ou de se demander si nous ressortirions d’ici vivants n’existaient pas. L’âge nous donnait encore plus d’idées, encore plus de répondant, mais pour ma part, encore plus d’angoisse à l’idée de perdre Oliver. Je refusais l’idée, mais il fallait bien avouer que le contexte n’aidait pas vraiment … Nous étions pris au piège et enfermés comme des animaux ce que j’avais du mal à accepter. A côté, j’acceptais bien volontiers d’avoir une tête d’elfe et les oreilles qui vont avec… comme me le faisais gentiment remarquer mon très cher frère. D’ailleurs, il en profita pour venir attaquer ma coiffure, élaborée pendant des heures de bon matin dans la salle de bain (non, ça c’est pour la blague… ) et je m’exclamais : « T’iras te faire voir ! Le seul jaloux, c’est toi. Des oreilles de fouine, c’est utile ! » Puis, je m’approchais pour lui décrocher un petit coup de coude avant d’ajouter : « Pour ta gouverne, tu vas devoir t’y faire pendant encore pas mal d’années ! »Et je terminais bien évidemment par un sourire qui tendait vers l’éclat de rire, accompagné d’un coup d’œil complice.

Notre première bêtise ne dura pas longtemps, bien vite remplacée par l’idée d’ouvrir la réserve de nourriture. Le Mangemort était passé il y a peu de temps et nous avions très certainement un bon nombre de minutes de tranquillité. Nous en étions arrivés à parler de tout partager, y compris les punitions des Mangemorts et la réponse d’Oliver – concernant mes copines - me détourna un peu de l’objet même de la conversation.
J’écarquillais les yeux, feignant une expression outrée (ce que j’étais un peu quand même) : « Quoi ?! Jamais de la vie ! » Je m’arrêtais de parler tout en lui lançant un regard soupçonneux avant d’ajouter, histoire d’essayer d’atténuer les choses : « Tu vas bien te trouver des copines tout seul… » Bien sûr, j’étais toujours soupçonneuse et horriblement possessive quand il me sortait une phrase que je prenais pour un sous-entendu. Pas question de lui trouver une fille, jamais, jamais, jamais !!! Je ne crevais pas d’envie de le voir attaché à une fille, quelle qu’elle soit ! Je ne savais si c’était de l’égoïsme, de la simple possessivité ou autre chose, mais l’idée ne passait pas. Je croisais les bras, faussement boudeuse avant de dire : « Quelle copine tu voudrais ? Je veux bien faire un effort si tu dis oui pour qu’on partage la meilleure partie de la torture : le fouet ! Enfin…ça c’est toi qui le dis… ! » Je plaisantais, évidemment, je n’avais pas meilleure occasion pour le faire. La chose à retenir, dans l’histoire, c’était le sourire que nous affichions tous les deux. Oliver l’avait toujours, encore plus souvent que moi, mais je savais que rien n’était facile ! D’ailleurs, il n’était pas question de simplement rire, mais d’un fou-rire qui sortait un peu de nulle part. Qu’est-ce que ça pouvait nous faire du bien de rire !!! Je voulais retourner l’hôtel, à Brighton, retrouver notre chambre et chercher avec Oliver des choses à faire….des choses totalement puériles et inutiles, mais c’était ce que je voulais ! Le temps nous changeait peut-être un peu, mais j’aimais à croire que tout serait toujours fidèle à ce que nous avions connu dans notre enfance.

Trêve de bavardages, j’entraînais sans plus attendre mon frère vers la sortie pour essayer de mener le plan à exécution et de retrouver nos animaux qui, peut-être, nous aideraient à approcher la nourriture de la réserve. Oliver me fit une petite remarque et, me retenant de justesse de rire, je me tournais vers lui en lui disant : « Tous les chats de Poudlard connaissent ma voix ?! » Comment ne pas rire ?! Bien évidemment, personne à l’horizon, nous progression lentement dans le couloir à petits pas et Oliver me faisait comprendre qu’il était un super sauveteur, blablabla. Je ne manquais pas l’occasion de lui dire : « J’vomirai sur toi ! Ça pourrait te sauver du fouet, prends les choses du bon côté, et on partage tout, je te rappelle ! » Je le défiais du regard, prête à tout pour retourner la situation à mon avantage tandis que je n’avais pas le plus beau rôle, mais je ne voyais pas comment faire autrement. En plein doute de voir débarquer un Mangemort, je suggérais l’idée de repartir dans les cuisines, ce qui n’était évidemment pas du goût d’Oliver. Je lui lançais un regard ahuri quand il me parla de notre rôle d’agent secret avant de renoncer à jouer le jeu de la plus raisonnable et je me laissais entraîner tout en lui disant : « Hééé, Ho, tu as réfléchi à la mission, au moins… monsieur muscles ! » Je fis quelques gestes circulaires de mon index, dirigé vers ma tempe histoire de lui faire comprendre que le plan était un peu spontané, mais dans le fond, j’étais bien consciente que c’était le meilleur dans l’histoire ! Je ne cessais de penser « Pourvu que nous ne soyons pas pris….pourvu…. » Certes, j’étais amusée par Oliver, amusée par notre « jeu » et le fait que nous soyons réunis, mais la situation était sérieuse, les tortures réelles et Blackman et ses hommes n’avaient pas de limites. Mon frère me fit rire quand il me demanda quel était le cri du rat ; me retenant de mourir de rire, je lui répondis : « Des gnignitements. Tu sais gnigniter ?! » J’appuyais ma tête sur son bras pour scruter le couloir avant de reprendre : « Un rat normal, ça couine. » L’idiotie n’alla pas très loin puisqu’une porte claqua et je m’agrippais immédiatement à Oliver, délaissant totalement l’envie de rire. Quelqu’un allait visiblement passer dans le couloir. Si c’était un élève de notre côté, c’était okay…en revanche, s’il s’agissait d’un Mangemort ou d’un Pro-sang-pur, c’était loupé… Visiblement, la chance avait décidé de nous sourire ce soir et les pas finirent par s’évanouir… Il était temps car je retenais mon souffle depuis un certain temps déjà. Je soufflais à Oliver : « Ta mission secrète commence à me faire flipper… ! Viens, on va voir dans le cachot … Si on ne trouve pas La Chose, on trouvera peut-être le rat de quelqu’un d’autre ! Ou bien…. Un truc ! » J’entraînais Oliver vers le cachot le plus proche avant de crier, à voix basse, toujours : « La Chose ?! La Chose ! »





1 – 2 : La chance n’a pas fini de nous sourire !!! La Chose finit par se montrer et se précipite sur Oliver ! La mission est trop facile !!!
3 – 4 : Euh…quelqu’un est dans le cachot…ce n’est ni Bulle, ni La Chose… oups…….. on est mal !!!
5 – 6 : Je m’approche d’une vieille armoire prête à tomber en ruine et ouvre un tiroir dans l’espoir d’y trouver quelque chose…. Des Doxys en sortent immédiatement, un cri m’échappe et je recule instinctivement. Au secours !





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Dernière édition par Jill J. Adams le Mer 5 Avr - 17:29, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMer 5 Avr - 17:28

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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyJeu 6 Avr - 22:04


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Moi ? Jaloux ? Evidemment, c’était totalement moi ça, elle m’avait percé au grand jour. Je me mis alors à rire tout en me délectant de l’effet de l’ébouriffage de ses cheveux. « Des oreilles de fouine, c’est surtout dégueu ! » Lui lançai-je en mimant une petite grimace de dégoût. Ca m’éclatait ! Oh, ne soyez pas choqués, elle savait que je ne faisais que l’embêter, comme depuis toujours. Elle avait de jolies petites oreilles, évidemment, même si elles ne rivalisaient aucunement avec les miennes, ahah. Je pris avec un large sourire son attaque fourbe du coude, faisant genre de soupirer de désolation. « Ouais, ça je le sais… je m’y suis fait depuis bien longtemps, tu seras mon fardeau à vie ! » Et de toute façon elle était obligée de rester à mes côtés toute notre vie. Sans ma jumelle, je ne serais pas moi-même, alors j’étais prêt à l’embêter le restant de ma vie, c’était juste primordial et non discutable. Notre complicité n’avait pas d’égale, personne n’avait le droit de la séparer de moi !

Quelle ingratitude ! Ne pas vouloir partager ses copines avec moi, j’étais tout simplement déçu. Je fis mine d’être choqué, ce qui n’était évidemment pas le moins du monde crédible. « Quelle déception ! Je croyais que tu avais dit qu’on partageait TOUT ?! Tu fais les règles comme tu veux ! » Dis-je tout en croisant les doigts l’air boudeur, ce que je ne pus pas tenir plus de deux secondes trois quarts, me faisant trahir par un sourire malicieux face à sa bouille mi soupçonneuse mi amusée. Je finis par hausser les épaules, un petit sourire satisfait aux coins des lèvres. « Exact ! Je trouverais DES copines tout seul. Peut-être que j’en ai déjà si ça s’trouve… » Ou comment provoquer ma sœur en lui faisait croire que je lui cachais quelque chose, ce qui était purement inconcevable entre nous. Bon, je ne lui parlais pas forcément des jolis nanas, elle me frapperait de toute façon, mais je lui disais tout ce qu’elle pouvait entendre, quitte à me trahir par de simples regards qu’elle seule pouvait reconnaître, me connaissant mieux que quiconque. Pour ma part, si elle me parlait de mec, je me braquerai sans hésitation. Aucun gars n’avait le droit de l’approcher si c’était dans un but… comment dire… peu recommandable. Rien que les regards qu’elle échange avec Spencer chose, ça me hérissait le poil, et le pauvre subissait quelques petites conséquences de la possessivité envers ma jumelle. Quoi ? Rien de malsain là-dedans ! Lorsqu’elle me parla d’une copine qu’elle pourrait m’offrir, j’eus un regard comme si j’allais ouvrir les cadeaux de Noël. Une petite générosité bienveillante… dont je me méfiais venant de ma sœur ! « Marché conclu ! Je partage le fouet avec toi, parce que c’est le must du must, et toi tu me trouves une petite perle… Nan ! Pas une, plusieurs petites perles, j’aurais peur de me lasser. » Je posai ma main sur mon menton d’un air songeur, comme si c’était un sujet de la plus haute importance. Pas vraiment le cas, mais rire de tout comme de rien, c’était notre façon de faire n’est-ce pas ?! Je ne me tracassais pas avec les filles, parce que j’aimais bien les jolies filles, comme tout garçon qui se respecte, mais j’étais très immature et je voulais m’amuser, rire de tout, et je voulais surtout partager avec ma sœur. J’avais bien conscience que cette relation privilégiée pouvait mettre des barrières à toute autre forme d’intimité…

Nous voilà désormais dans les couloirs à la recherche de Bulle et La Chose. Une aventure qu’on n’avait pas eue depuis bien (trop) longtemps. Je sentais l’adrénaline montait et c’était bon, très bon même ! Je ris le plus silencieusement possible quand elle parla du fait que les chats de Poudlard connaissaient sa voix. « Tout le monde reconnaît ta voix de crécelle. » Chuchotai-je en pouffant de rire, tout en la revoyant appeler son chat de façon ridicule. Sinon… oui, j’étais un super sauveteur de la classe qui tue ! Bien sûr que Jill me pourrit mon rêve, elle était jalouse ! Cette pensée m’amusa. « Oh ouais, du vomis, tu sais à quel point j’adore ça ! » Lançai-je de façon ironique tout en roulant les yeux. Là, ça devenait dégueu… Mais si ça pouvait nous sauver du quelconque torture, pourquoi pas. J’acceptais le dégueulis de ma très chère sœur. Ouais ouais, c’était bien ce que je disais, on partageait QUE ce qui l’arrangeait. Ahah… humour voyons, on partageait méga tout, même si c’était horrible et dégueu, mouahaha !
Hors de question de repartir aux cuisines tout de suite, nous avions une mission à mener à bien. Nous ne pourrions en aucun cas ouvrir la réserve sans La Chose, ou un autre rat, alors autant aller au bout. Et puis, ça nous changeait de notre routine, franchement… Je secouai alors la tête de gauche à droite quand elle me parla de réfléchir à la mission. « Bien sûr que non ! C’est toi le cerveau du duo, moi j’suis juste les muscles ! » Dis-je en bombant le torse malicieusement. Bon, en soit ce n’était pas tellement faux, parce que s’il fallait un plan réfléchi et intelligent, il ne fallait bien évidemment pas penser à moi mais à Jill. Ca tombait sous le sens !
Ben… ouais, je savais un peu gnigniter. Juste pour imiter mon rat quoi, pas de quoi chopper des pourboires pour mon super talent. Cette conversation m’amusa, et je ne pouvais cacher mon sourire à deux doigts de se transformer en fou rire. « Ca couine ? Eh ! C’est pas un jouet pour chat immature non plus ! » Dis-je à moitié en riant. Sérieux ? Ca couinait ? Bon peut-être, mais ce que j’avais en tête n’avait rien à voir au couinement de La Chose. On en put pas plus débattre sur ce sujet si intéressant qu’une porte claqua non loin de nous. Oh m****, m****, m****, si on se faisait prendre, on était cuit, et pas qu’un peu ! Ca nous avait coupé toute envie de rire, radicalement. En même temps, qui rirait face à la menace de se faire prendre la main dans le sac, propices à une future torture ?! Heureusement pour nous, les pas s’estompèrent jusqu’à ce que le silence retombe. On l’avait échappé belle !
Je me détendis un peu, m’étirant comme un chat alors que Jill me faisait part de ses états d’âme. « Juste un peu de rebondissements comme dans un bon film d’action, pas de quoi se pisser dessus non plus ! » Et ça c’était ce qui s’appelait avoir une grande gu**** mais se faire caca dessus en secret. Je réagissais positivement parce qu’on avait échappé à… bon je ne savais pas à quoi, mais on y avait échappé. « Sûrement, même si La Chose serait mieux, c’est le rat le plus intelligent que je connaisse… » En toute objectivité bien sûr. Bon ok, je plaçais celui de Daniela à la deuxième position, pas mal nan ?! Je rejoins ma sœur en appelant notre animal d’une voix commune, espérant qu’il traînait effectivement dans le coin. L’espoir faisait vivre hein !
Alors que je ne m’y attendais pas le moins du monde, je sentis une petite bestiole me grimper dessus, ayant la joie de remarquer qu’il ne s’agissait de rien d’autre que La Chose. Houra ! On gérait ! J’échangeai alors un large sourire satisfait avec ma jumelle, posant le rat sur mon épaule avant de chuchoter : « Ensemble, on aura toujours de la chance. » Enfin, je l’espérais, mais je croyais dur comme fer que Jill était une sorte de porte bonheur pour moi. « Aller hop, on retourne aux cuisines, y a un placard plein de bouffe qui nous attend. »

La chance fut aussi de notre côté pour rejoindre les cuisines sans encombres. Une fois à l’intérieur, on put souffler, nous empressant de nous poster devant la réserve. Bien bien bien. Je me tournai alors vers ma sœur, disant avec un petit air angélique : « Bon, Madame j’ai les méninges en feu, une idée pour que La Chose nous ouvre cette chambre-forte ? J’suis sûr qu’il y arrivera… » Dis-je tout en caressant du bout des doigts le dos de l’animal qui était bien plus intelligent qu’on ne pouvait le penser. Ah, si Perrin avait été là, j’étais certain que ça aurait été plus facile. Avec le gars qui murmurait aux oreilles des animaux, on pouvait tout réussir !

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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyMar 11 Avr - 17:55


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Mon charmant frère gagna un bon coup de coude bien mérité après avoir critiqué mes oreilles de fouine. Il pouvait dire ce qu’il voulait, il était obligé de m’aimer comme ça !! En plus, lesdites oreilles étaient à sa disposition en cas de besoin, ce qui était un élément à prendre en considération tant il avait d’importance. Le bougre continua à me charrier en me traitant de « fardeau » et je croisais les bras, bien décidée à ne pas me laisser faire : « Et ce fardeau va être de plus en plus lourd à porter si tu n’es pas gentil avec moi ! Saches que c’est mal parti ! » Je ne pus m’empêcher de lui lancer un sourire en coin puisque la situation m’amusait même s’il était meilleur que moi dans l’exercice. Il allait me taquiner jusqu’au bout, je le connaissais par cœur ! Mais j’avais été à bonne école et j’avais de plus en plus de capacités pour me défendre.

Le petit jeu n’était pas terminé et Oliver me reprocha d’adapter les règles de notre ‘contrat de jumeaux’ à ma sauce….ce qui était totalement vrai ! Il fallait bien que quelqu’un en prenne l’initiative pour que tout se passe bien. Je ne m’empêchais de m’exclamer, après sa petite provocation sur les « copines » que je savais volontaire : « TOUT, sauf ça ! Il n’existe aucune entorse à cette règle possible…. » Je laissais quand même l’amusement prendre le dessus même s’il m’intéressait franchement avec cette question. Je tentais toujours de questionner Octavia, craignant qu’Oliver ne m’ait pas dit en premier quelque chose de ce genre et j’étais à l’affût de tout…sauf que je n’avais pas encore réussi à obtenir une information … J’écarquillais d’ailleurs les yeux quand il prit la parole après moi pour me dire qu’il avait peut-être des copines. Sachant que nous allions rire malgré tout, je fis un pas vers lui, gardant un air purement soupçonneux avant de lui dire : « Parle ! » Était-il possible qu’il se soit rapproché d’une fille sans que je ne le remarque. Pas Callie, c’était impossible… Je fronçais les sourcils, l’interrogeant du regard afin qu’il me dise qui étaient ses copines. D’après moi, il n’en avait pas besoin… il m’avait moi, sœur géniale. En attendant, il accepta la proposition du partage du fouet contre des copines ! Bon sang, il n’en loupait pas une et la tentative de garder mon sérieux ne dura pas longtemps. Je commençais à rire et roulais les yeux avant de dire, sur le ton de la plaisanterie : « Je vais changer et prendre Jeremy comme jumeau ! Au moins lui, il est sérieux et n’attend pas la livraison de « perles » pour je-ne-sais-quelle-raison ! … Raison que je n’ai même pas envie de connaître, d’ailleurs ! » Je le défiais un instant du regard avant de hausser les épaules en pinçant les lèvres. C’était peine perdue, Jeremy était notre grand frère et je n’avais jamais été très proche de lui… moins qu’avec les autres, c’était certain ! Aucune chance pour moi d’avoir envie de remplacer Oliver par Jeremy… même s’il était question de supporter une fille (ou plusieurs…) et ça, mon jumeau le savait parfaitement, il ne pouvait y croire une seule seconde.

L’aventure, la vraie, commença juste après et nous avions quitté les cuisines momentanément pour essayer de retrouver nos animaux. Ils ne devaient pas être loin puisque c’était eux qui m’avaient mené jusqu’ici… à moins que Bulle ne soit déjà en train de se prélasser dans mon lit, déserté depuis un certain temps, en haut de la tour de Gryffondor. Peu importe, la mission était en cours et je suivais Oliver sans réfléchir, pensant quand même un peu à la manière de nous sortir de là si tout tournait mal. Il me taquina une nouvelle fois avec ma voix et je lui répondis par une grimace. Puis, je m’intéressais à la seule solution que j’avais trouvée : vomir pour faire fuir les Mangemorts éventuels. Oliver avait l’air d’aimer l’idée ! Je lui fis savoir : « C’est le prix à payer si tu veux jouer le mec qui a la classe et qui sauve sa sœur malade ! Mon vomi ne sera pas pire que tous les mélanges de choses….dégoûtantes que tu m’as fait faire dans le jardin de l’hôtel ! » Parce que nous avions déjà réalisé des potions magiques, NOUS ! Avant de savoir que nous allions en faire de véritables ici, à Poudlard … de la boue, des cailloux, de la farine… et plein de choses écœurantes à mélanger ensemble.
Oliver refusa immédiatement mon idée de repartir aux cuisines et il se décida à nous faire progresser de quelques pas encore. Je le sentais mal, mais nous menions la mission à bien. J’acceptais de continuer simplement parce que c’était lui ! L’enjeu était beaucoup trop dangereux, nous risquions gros ! Si Blackman se mettait à nous avoir dans le collimateur pour une histoire de rat, de chat et de réserve de nourriture, nous passerions de sales quarts d’heures… Je lançais à mon frère un regard ahuri, reprenant la conversation sur le cri du rat tout en réfléchissant à la meilleure façon de parvenir à mettre la main sur La Chose en priorité, le tout sans nous faire voir, ni entendre. Le regard de mon frère me fit rire de nouveau et, à voix basse, je m’exclamais : « En tout cas, avec toi, il couine ! Soit pour te dire que tu es un idiot, soit pour te faire comprendre que tes blagues ne sont pas drôles… les rats ne font pas de bruit en général, les souris, oui ! » Je n’étais pas sûre de ce que j’affirmais, je voulais taquiner mon frère en faisant mine de sortir ma science, voilà tout. Quelle importance ? Désormais, nous étions tous les deux certains que les rats gnignitaient ! La blague ne dura pas longtemps et des pas se firent entendre, ce qui coupa court à toutes nos bêtises ! Ce que je craignais le plus allait nous arriver … mais une chance incroyable nous tomba dessus et les pas s’éloignèrent aussi vite. Je n’étais pas rassurée, pas rassurée du tout à l’idée de tomber sur un Mangemort. Le temps où je n’avais peur de rien était bien loin et j’avouais avoir une sacrée trouille, à l’instant présent. Mieux valait faire profil bas et Oliver n’était pas à sa tâche alors qu’il devait s’y trouver…Si les elfes étaient revenus….

L’étape suivante fut le cachot le plus proche… La chance était présente quelques secondes auparavant, elle n’allait pas nous quitter aussi vite, si ?! Je scrutais les environs, appelant La Chose qui reconnaitrait très certainement ma voix de crécelle également ! (ahah) La bête, qui était bien présente, se glissa sur l’épaule d’Oliver avant que je ne recommence à appeler et je lançais à mon frère un regard qui était relativement indescriptible : le bonheur et la surprise de voir que nous avions tant de chance en même temps. Certes, la mission était loin d’être finie, mais quand même… Nous regagnâmes les cuisines sans encombre et je n’y croyais toujours pas ! Les elfes n’étaient pas là, rien n’avait bougé depuis notre départ ! Après m’être assurée que personne n’était dans un coin pour nous prendre la main dans le sac, je me tournais vers Oliver tout en marchant vers la réserve de nourriture : « J’y crois à peine ! Cette chance qu’on a !!! On appelle ça « une chance de cocu », tu es toujours sûr de vouloir des filles ?! » C’était de bonne guerre, non ? Mieux valait avoir de la chance avec sa sœur que des tas de filles qui n’en valaient pas la peine, non ? J’en étais persuadée ! Je m’approchais d’Oliver qui tenait La Chose entre ses mains tout en me parlant et je me penchais vers l’animal avant de faire un geste pour le prendre à mon tour, tout en lui disant : « Toi, je t’aime ! Viens par là ! » Je pris La Chose dans mes mains avant d’observer la porte. Faire passer La Chose en dessous n’était pas possible, mais glisser l’animal par les ouvertures du haut, ressemblant à des barreaux, était sans doute une idée un peu plus faisable. Je caressais un instant l’animal avant de réfléchir… C’était dur…super dur ! Mais il y avait bien moyen de tenter quelque chose : « Bon alors, les méninges en feu c’est bien beau, mais on aura besoin de talents de bricoleurs ! Tu crois que c’est ouvert de l’intérieur seulement ? Si c’est oui, tu fais glisser un nœud que tu serres à la poignée de la porte, mais de l’autre côté… ! Quand ce sera serré, on attache l’autre bout de la corde à La Chose … la poignée va bien finir par descendre quand La Chose touchera le sol, non ? Puisqu’il va tirer la corde vers le bas…. Tu vas lui ordonner de le faire, c’est TON rat ! » Je jetais un petit coup d’œil à Oliver, pas certaine qu’il ait compris… avant de reprendre la parole : « Oui ou alors… tu utilises tes talents de maître pour demander à La Chose de nous traîner la bouffe jusqu’en haut ? Tu sais crocheter les serrures ? » Les idées venaient en cascades mais nous n’avions pas beaucoup de temps à perdre si nous voulions réussir notre petit manège. Il était peut-être intelligent de regarder autour de nous pour voir si quelque chose ne pouvait pas nous servir dans la cuisine… Je cherchais…. Oliver pouvait envoyer La Chose dans tous les cas, il finirait par revenir, il n’y avait pas d’inquiétude à avoir….. « Si La Chose pouvait grignoter suffisamment la porte, on aurait un passage pour tirer des trucs à l’extérieur mais… tu vas te faire attraper, c’est toi qui est censé être en corvée ici… à l’instant présent ! » Je ne savais que faire exactement… nous étions presque au bout et je sentais que nous tenions quelque chose, il fallait réfléchir encore un peu !







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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyVen 14 Avr - 15:21


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S’embêter faisait partie de notre quotidien depuis que nous étions nés. Même avant, dans la douceur et la chaleur du ventre de notre mère, j’étais certain qu’on était déjà en train de s’embêter. Mais c’était notre façon de nous aimer. A ne pas s’y méprendre, Jill était sûrement la personne que j’aimais le plus et avec qui j’étais le plus protecteur, n’imaginez pas tenter lui faire du mal, vous le regretteriez bien vite… Parler d’elle comme étant un fardeau était une façon de plus pour la taquiner, et autant dire que l’un comme l’autre, on adorait ça. Elle ne me loupait pas non plus hein, n’allez pas croire que c’était un ange ! « Tu rigoles ou quoi ? Je suis le plus gentil avec toi, ne brise pas mon cœur tu veux ! » Dis-je en feignant un air boudeur, ne pouvant pas m’empêcher par afficher un sourire amusé, n’étant pas du tout crédible, je le savais bien. Elle ferait tout pour me pourrir la vie si je ne la brossais pas dans le sens du poil, et c’était d’ailleurs ce que j’aimais !!

C’était injuste. On disait devoir tout partager, ce dont j’étais entièrement d’accord, mais Madame avait décidé d’en faire qu’à sa tête en m’interdisant le partage de ses copines. Quelle cruauté ! Bon, en vrai, je disais juste ça pour la taquiner, mais je n’étais pas de ceux qui faisaient leur quotidien autour des filles. Il y en avait des mignonnes, qui pouvaient me plaire, mais c’était loin d’être ma priorité. La mienne était la suivante : m’amuser, mes potes et… suspense, ma sœur ! Ne lui dites pas, elle n’en pourrait plus ! Bon, actuellement mes priorités étaient un peu plus nuancées dû aux conditions mais je faisais en sorte de rester le plus positif, joueur et agréable possible. Comme me l’avait si bien dit Alaska, j’étais le clown et j’apportais des sourires dans des moments sombres, je ne voulais pas perdre ça ! Même si ça devenait difficile… Fort heureusement, super jumelle était là pour me rebooster, sans même qu’elle ne s’en rende compte ! « Règle que tu as établie seule sans me concerter ! Elle est donc abolie, nous devrons rediscuter pour trouver un accord commun ! » J’avais affiché un petit sourire angélique pour la convaincre que je savais de quoi je parlais. Cependant absolument pas, c’était elle l’intelligente et la plus futée du duo, moi je savais juste bien manier les mots pour faire croire à une pseudo réflexion poussée, ce qui n’était pas tellement le cas. Je ne disais pas être bête, j’étais juste feignant, voilà la différence… Bref, là était un autre sujet !
L’amusement se poursuivit quand je fis en sorte de lui faire croire quelques petits mensonges. La provocation était maîtresse de mes actions avec elle, mouahaha. Bon, plus sincèrement, je la savais aussi possessive avec moi que je l’étais avec elle, autant dire que c’était énorme ! Je la gardais toujours un œil et je devenais le pire des cauchemars pour le gars qui s’approchait trop près d’elle avec de mauvaises pensées, enfin selon moi. Spencer en avait subi quelques conséquences et j’étais bien loin d’en culpabiliser ! C’était ma sœur, les autres mecs pouvaient aller se trouver d’autres jolies filles, point barre.
Sa réaction me fit rire, sans que je puisse me cacher, quand elle me regarda d’un air soupçonneux en me demandant de parler. Enfin, plutôt en me l’ordonnant. Je haussai les épaules malicieusement, répondant simplement : « Je n’fais que ça, parler ! » Ou comment détourner la conversation en étant certain que ça ferait bouillonner ma jolie petite sœur !!! Je ne m’étais pas vraiment rapproché de certaines filles, mais force était de constater que je n’étais pas indifférent à certaines… comme tout le monde de sain, évidemment ! Pas de quoi fouetter un chat non plus.
Son ultime provocation était la preuve qu’elle n’en manquait pas une ! M’échanger avec Jeremy ? Impossible, elle était trop fan de moi ! « Il est même trop sérieux tu veux dire ! Tu t’ennuierais bien vite et me supplierais à genoux pour que je redevienne ton jumeau. » Dis-je malicieusement alors que je faisais exprès de ne pas m’étendre sur la partie concernant les petites perles. Jeremy était notre grand frère, et j’avais une super relation avec lui. Il était un peu trop sérieux mais il était là pour nous, que demander de plus ?!

Me faire vomir dessus en plein milieu d’un couloir des cachots par ma jumelle, c’était dans mon top 3 des choses à faire, évidemment ! Beurk, elle était pire que moi pour parler de choses glauques et dégueu, mais c’était le prix à payer, comme elle le disait si bien, pour être le plus grand sauveur de tous les temps !! La fin de sa phrase me fit exploser de rire. Pas pire que tous les mélanges de choses dégoûtantes que je lui avais fait faire dans le jardin de l’hôtel ? Sérieux ? C’était moi le coupable ! A d’autres hein, elle trouverait toujours LE truc répugnant à rajouter à notre bouillie pour me lancer un défi à la con afin que je le mange, vomissant toutes mes tripes au fond du jardin. Elle m’avait fait souffrir durant mon enfance, n’en doutez pas ! Oui parce que je n’étais pas trop du genre à fuir les défis non plus… et je n’étais pas le dernier à lui en donner aussi, je plaidais coupable. « Et que TU m’as fait manger, ne l’oublie pas ! Bon aller, j’accepte de payer ce prix si c’est pour être le plus honorable des sauveurs… ce que j’ferai pas pour te sauver la vie ! » Dis-je malicieusement en roulant des yeux. C’était dit sur le ton de la blague, mais en réalité c’était on-ne-peut-plus vrai, je serais prêt à tout pour elle, vraiment à tout.
Nous étions arrivés bien trop loin pour faire demi-tour maintenant. Nous allions retrouver Bulle. Ou La Chose. Ou même les deux, mais comme toujours quand nous étions ensemble : nous allions gérer. Ou presque. On aurait pu se croire dans nos multiples aventures, comme avant. Sauf que ce n’était pas du tout comme avant. Le danger était plus que présent et nous ne risquions pas qu’une simple retenue. Cependant, l’adrénaline avait repris sa place en moi et mon imprudence se retrouvait en tête dans ma façon de penser. Mais ça le ferait hein… c’était obligé de toute façon. Nous avions un petit problème de compréhension concernant le cri du rat, ce qui était un sujet vraiment très important. Ou pas. Mais ça me faisait rire. « Pffff c’est la preuve que tu ne sais pas parler le rat ! La Chose m’idolâtre, arrête d’être jalouse, va falloir que tu t’y fasses un jour ! » Bon ok c’était des pures gamineries mais qui avait dit que nous étions matures ? Et c’était pire quand nous étions ensemble. Pour ce qui était du fait que les rats ne fassent pas de bruit, je n’en étais pas convaincu, mais je haussai juste les épaules en guise de réponse, laissant la raison à ma jumelle qui n’avait peut-être pas tort. Ce qui était spur, c’était qu’ils gnignitaient, pas de quoi débattre là-dessus.
A croire qu’à nous deux nous attirions la chance. Il fallait se dire ça. Nous avions évité une visite impromptue au beau milieu de là où nous ne devions pas être, et nous avions fini par trouver La Chose. Ou plutôt, il nous avait trouvé. Peu importait, nous avions ce que nous voulions, et la chance nous sourit une nouvelle fois en arrivant à revenir dans les cuisines sans une once d’embûches. De parfaits agents secrets, ouais ouais ! Mouais… si c’était le cas ça ferait bien longtemps que nous ne serions plus enfermés, tout comme nos camarades. Que voulez-vous, l’espoir faisait vivre, encore et toujours !

De retour aux cuisines, je soulignais une petite provocation qu’elle m’avait faite au retour, reprenant avec un certain amusement : « Je tenais à te souligner un petit point… qui dit que a devrait être moi qui aurait cette fameuse chance de cocu ? » J’avais haussé les sourcils avec espièglerie avant de me rediriger vers la réserve renfermant tant de belles gourmandises. Elle avait attrapé La Chose en lui disant des mots doux, et je roulais des yeux en lui lançant : « Même à moi, tu n’me dis pas tout ça… » Heureusement, en fait, parce que c’était un peu gnangnan de se dire qu’on s’aimait. On le savait, pas besoin de le crier sur tous les toits, n’est-ce pas ?! Je proposais à ma sœur de faire marcher son cerveau tellement plus développé que moi, évitant ainsi de me creuser la tête et de sortir des idées toutes aussi loufoques les unes que les autres. « Mes talents de bricoleurs sont les meilleurs ! » Dis-je en contractant mon biceps par pur amusement. J’aimais bricoler, ça c’était clair, mais je n’étais pas forcément hyper doué. Je finissais par hausser les épaules. « Euh… j’suis pas non plus un enchanteur de rat hein, t’en demandes trop là ! » Lui lançai-je en la regardant comme si elle avait carrément débloqué. L’idée était bonne mais un peu trop complexe pour mon esprit et celui de notre rat. Surtout que je n’étais pas doué avec mes mains au point de pouvoir attraper la poignée avec une corde grâce à une intervention de l’animal. Je ne disais pas qu’il n’était pas intelligent, mais là c’était pratiquement mission impossible. Je posai ma main sur ma bouche en réfléchissant, pour de vrai cette fois-ci. « Crocheter la serrure et faire en sorte que La Chose ramène certains trucs… ben, qui ne tente rien n’a rien ! » Lançai-je enthousiaste à ma sœur en lui adressant un large sourire. Pas dit que ça fonctionne, on était plus loin de l’échec que l’inverse mais c’était distrayant. Et on pouvait toujours décrocher quelques petits trucs à grignoter, alors pourquoi pas ?!
« C’est un rat, pas un démolisseur de porte ! » Dis-je, amusé, critiquant son idée que La Chose grignote la porte. « Et ouais, vive la discrétion comme ça ! Tu veux vraiment que je me fasse fouetter, c’est ça ?! » J’avais demandé avec une certaine malice alors que je lui reprenais notre animal de ses mains, lui murmurant : « Aller La Chose, va visiter ce magnifique endroit et ramène-nous de quoi manger. » Je pris une chaise et montai dessus afin de le passer par une ouverte (sorte de ventilation ou je ne sais quoi d’autre ?) qui allait directement dans la réserve. De quoi, malheureusement, juste y passer le fameux rat super-héros. Je le regardai s’engouffrer dedans avant de lancer un petit regard à Jill : « Ce goinfre va tout bouffer et on n’en aura même pas les miettes ! » Ce qui serait possible, en fait… ça puait cette affaire, mais je n’étais pas prêt à baisser les bras, pas maintenant ! Je me mis à fouiller dans les tiroirs avec le plus de discrétion que je pouvais faire preuve, prenant toutes choses pointue que je pouvais trouver. Couteaux, fils, fourchettes, huile… je ne savais pas ce qui pourrait m’être d’une plus grande aide ! « Bon, en attendant de voir si La Chose est un minimum intelligent, on tente une intrusion ? » Lui dis-je avec un large sourire en exposant à ses pieds tout le matos que j’avais trouvé pour ouvrir la réserve. Rien de très encourageant, mais ça changeait de notre quotidien, nan ?! Espérons juste que personne ne rentre dans les cuisines, sinon ce serait au fouet que nous goûterions, et à rien d’autre !

-----------------------------------------------

1 : La Chose revient vite avec un paquet vide de noisettes. Bon, ben au moins il a ramené quelque chose.
2 : L’animal ne revient pas mais on l’entend grignoter et faire tomber pas mal de choses dans la réserve. Ouch ! Ca faisait du dégât !
3 : La Chose est un champion ! Il nous ramène un sachet de raisins secs. Ouais, du sucre à partager, de quoi se donner un peu d’énergie !!!
4 : Pas de signe de vie de La Chose. Je tente d’ouvrir avec un couteau mais j’abime plus la serrure qu’autre chose. C’est un échec.
5 : La Chose est bien gentiment à l’intérieur et j’en viens à utiliser un fil de fer après avoir utilisé tout le reste et avoir huilé la serrure inutilement. Mais… qui l’eut cru, un bruit encourageant nous signale que la réserve est ouverte. Vraiment ?
6 : La Chose ne revient pas, mes talents de bricoleurs sont en voie d’extinction et, pour couronner le tout, des pas se font de plus en plus entendre à l’approche de la porte des cuisines. Une solution, vite !

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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyJeu 20 Avr - 14:40


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C’était ce que j’aimais le plus avec Oliver : avoir l’air de se tirer dans les pattes tout le temps tout en ayant pleinement conscience de l’amour que nous avions l’un pour l’autre. C’était sans doute parfois un peu trompeur pour les autres… ou pas ! Allez savoir, il était la personne que je craignais le moins de froisser. Pourquoi ? Parce qu’il savait parfaitement que toutes les vacheries qui sortaient de ma bouche pour le descendre étaient tout sauf ce que je pensais réellement. Il en était de même pour lui ; nous nous connaissions mieux que personne et je plaignais sincèrement les gens qui n’avaient pas l’opportunité de vivre une telle relation avec quelqu’un. Bien sûr, je gardais toujours le fond de ma pensée pour moi, consciente que les relations de famille n’étaient pas roses partout. Moi j’avais Oliver pour toujours et ce lien n’était même pas solide, il était indestructible. Ce dernier se fit passer pour gentil, ce qu’il était, évidemment de mon point de vue avisé, mais il n’allait pas s’en tirer aussi facilement. « Tant pis pour ton petit cœur brisé ! Imagine l’état du mien quand je me rappelle de tes cruelles paroles… tu sais, quand tu m’as dit « que le fardeau que je suis pour toi avait des oreilles de fouine dégueu’ » » Ah et j’étais fière d’avoir grossi un peu le truc pour qu’il culpabilise un peu ! Il fallait bien que je retourne la situation à MON avantage un peu. J’empruntais d’ailleurs son air boudeur tout en ne retenant pas pour autant mon envie de rire. Il était chiant, mais surtout génial, ingénieux, malin et trop drôle !!

La question des copines était épineuse. Il n’allait quand même pas tranquillement se choisir des copines sans que j’aie mon mot à dire, si ? D’ailleurs, j’en avais à dire ! Je me savais égoïste et pas du tout objective sur le sujet que je prenais au sérieux, mais j’étais consciente du fait qu’il s’amusait clairement de tout ça ! Il voulait jouer ?! J’avais en tête une autre manière de l’embêter un peu et, en croisant les bras, je hochais la tête à sa proposition de redéfinir les règles avant de lui dire : « Okay, nouvelle règle que je te propose : j’accepte temporairement et exceptionnellement de partager UNE ou DEUX copines avec toi et…. En échange, tu partages des copains… - pas n’importe lesquels, j’ai mon mot à dire – avec moi ! » J’enfonçais mon index dans sa poitrine pour le provoquer un peu avant de dire : « Ça c’est de l’accord commun qui envoie du lourd ! Qu’est-ce que tu en dis ?!! » Je me méfiais, il était capable d’ajouter une règle annexe qui allait me mettre en difficultés. J’étais prête à tout. Et aussi prête à tout pour qu’il parle de ce qu’il venait de me mentionner, à savoir les filles qui l’intéressaient. Je le connaissais tellement bien que je le voyais venir à des kilomètres avec ses taquineries mais quand même, il fallait qu’il me donne le nom des intéressées s’il y en avait : « Parle du sujet qui nous concerne alors. Quelles filles ? » Je levais un sourcil soupçonneux, mais un seul regard croisé avec mon frère me suffisait à perdre mon sérieux. Il était exceptionnel, tout simplement et d’ailleurs, il ne doutait pas un seul instant que Jeremy ne serait pas un ‘jumeau remplaçant’ acceptable. Je ne pouvais que lui donner raison et je capitulais un peu en haussant les épaules légèrement, battue par ses arguments qui n’étaient pas très élaborés, mais qui étaient suffisants et parfaitement justes.

L’aventure commença après les hostilités verbales. Tout cela me rappelait évidemment les nombreuses conneries que nous avions faites à l’hôtel… Sauf que pour le coup, nous n’avions qu’à craindre de maman qui nous passait un savon qui rentrait par une oreille avant de ressortir par l’autre … Nous en avions vomi et me souvenir de ces idées dégueulasses me donnait encore la nausée. Il me suffisait d’y penser assez longtemps pour me faire passer pour malade et vomir en plein milieu du couloir des cachots. Pratique, non ? Oliver accepta enfin d’être mon sauveteur attitré non sans s’être plaint d’avoir été victime de mes idées tordues quand nous étions gosses. A mourir de rire. Je lui adressais un véritable sourire sincère, bien contente d’avoir CE sauveteur là et pas un autre. De toute façon, la question ne se posait pas, Oliver passait avant tout le monde…

L’objectif était le suivant : retrouver nos animaux qui nous aideraient à atteindre la nourriture dans les réserves des cuisines. C’était une mission assez difficile et qui nous vaudrait peut-être une punition, mais nous en étions arrivés assez loin sans encombres. Le sujet de conversation sur la communication du rat était parfaitement inutile, mais marrante et la réponse de mon frère me fit sourire comme jamais. Je fis mine d’entrer dans le jeu de la dispute avant de me défendre en lui disant : « Tu as acheté les faveurs de La Chose en lui donnant de la nourriture ! Moi je sais gnigniter, il m’aurait idolâtré moi si tu n’avais pas été aussi fourbe pour obtenir ses faveurs ! » N’importe quoi ! Le regard que je lançais à Oliver tout de suite après parlait de lui-même, j’étais pleinement dans la plaisanterie.
Mais d’un autre côté, le stresse y était aussi ! Ce que nous faisions était risqué et je fus simplement fière d’atteindre un cachot vide et de quitter momentanément le couloir qui nous exposait. La Chose se présenta à nous tout de suite ! J’avais du mal à croire en notre chance mais pourtant, elle était bien présente ! Pas de trace de Bulle en revanche…j’espérais qu’elle était déjà remontée dans les étages du château et qu’elle allait bien.

Oliver s’était emparé de La Chose et nous avions regagné les cuisines au plus vite. La chance nous accompagnait toujours, les cuisines étaient désertes et je taquinais un instant Oliver avant de m’approcher doucement des réserves. Il me fit vite passer pour la cocu de l’histoire ce qui me fit énormément rire. Il n’en loupait pas une celui-là, mais il savait aussi que j’étais une bonne joueuse et, prenant un air naturel, je lui répondis : « Personne ne le dit, mais c’est TON rat qui t’idolâtre que l’on vient de trouver, je suppose donc que ton taux de chance est supérieur au mien ! » Je lui tirais la langue comme une gamine avant de formuler, avec mes lèvres, mais sans son « Cocu ! » Je continuais un peu dans la provocation en essayant d’avoir les faveurs du rat à mon tour, mais clairement, il avait ses affinités avec Oliver. Ce dernier me fit entendre que je ne lui disais pas de tels mots et je me défendis une fois encore en lui disant : « Toi, tu m’aimes déjà… Il faut bien que je trouve quelque chose pour que La Chose vienne squatter mon épaule plutôt que la tienne ! » Mais en réalité, je n’avais aucun mal à apprivoiser le rat.

Mon frère proposa d’essayer de crocheter la serrure et c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Il fallait tenter, mais ne surtout pas laisser de traces… nous étions d’accord, hein ?! Je lui fis connaître toutes les idées qui me passaient par la tête et ce dernier ne semblait pas considérer cela possible. Quoi alors ? Je n’avais pas de solution miracle pour entrer dans cette réserve et La Chose était bien trop petit pour nous apporter plein de choses qui en valaient vraiment la peine. Il faudrait se contenter de peu… Je m’apprêtais à répliquer quelque chose quand Oliver me prit le rat des mains pour l’amener jusqu’à l’ouverture du haut de la porte. Quoi ?! Déjà ?! Sans plan bien ficelé ? Je le regardais faire d’un air anxieux, ne parlant toujours pas avant de le voir s’éloigner pour trouver quelque chose pour crocheter la serrure. Je le sentais mal, très mal... Je profitais de ce petit temps pour grimper à mon tour sur le tabouret, agripper l’aération du haut de la porte et me mettre sur la pointe des pieds pour jeter un œil dans la réserve. Enfin…. Pour TENTER de jeter un œil et apercevoir La Chose mais je ne voyais absolument rien. Oliver était revenu avec des objets pour essayer de crocheter la serrure, je ne fus capable que de lui dire « Ouais… » Quand il me proposa de tenter l’intrusion. Je le regardais faire un instant, scrutant la porte et tendant l’oreille à certains moments pour bien entendre d’éventuels pas dans le couloir. Au bout d’un certain temps je me retournais vers mon jumeau pour lui dire « Alors, t’y arrives ?! » Mais visiblement pas… la serrure est abimée… Prise d’un élan de panique je m’exclamais : « Attends attends, laisse moi essayer ! » Puis, pour moi-même, j’ajoutais : « Par Merlin…. » J’attrapais un fil de fer avant de l’introduire dans la serrure. Je n’avais jamais fait ça…du moins pas pour de vrai ! Je me sentais incapable d’y arriver sérieusement mais il fallait bien tenter, non ?!



6 : Miracle absolu de toute la vie : La serrure est crochetée, le bruit ne fait aucun doute !
5 : Je continue d’essayer de forcer la serrure avec mon fil de fer, mais cela ne m’empêche pas d’entendre les pas dans le couloir… Un Mangemort ! C’est forcément un Mangemort !
4 – 3 : Rien ne se passe, le fil de fer et mes tentatives n’ont réussi qu’à nous faire perdre du temps et amocher encore un peu plus la serrure. Je lance à Oliver un regard désespéré…. Ça ne sert à rien !
2 – 1 : Rien ne se passe, le fil de fer et mes tentatives n’ont réussi qu’à nous faire perdre du temps et amocher encore un peu plus la serrure. Mais La Chose vient tout juste de remonter le long de la porte et glisse par le trou un paquet de petits caramels ! Je crois rêver, La Chose a compris ce qu’on lui demandait !







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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyVen 21 Avr - 15:39


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Quelle briseuse de cœurs, je plaignais les gentils garçons qui lui feront les yeux doux ! Nan, en vrai, je ne les plaignais pas du tout, parce que personne ne méritait Jill et que je serais bien content de les savoir les plus loin possible d’elle. C’était égoïste et très possessif, mais rien à faire, c’était ma sœur, à moi, point barre ! « Ton cœur va parfaitement bien, et ce grâce à moi. » Lui lançai-je avec un petit haussement de sourcils malicieux. Elle n’était pas mon fardeau, elle n’était pas un boulet, elle était mon espoir et ma moitié, tout ce dont j’avais besoin pour affronter la tragédie à laquelle on devait faire face au quotidien. C’était une chieuse, vrai de vrai, mais si elle ne l’était pas ce serait carrément ennuyeux !

Sa nouvelle règle ne m’allait pas du tout du tout ! Accepter temporairement et exceptionnellement de partager une ou deux copines avec moi était déjà un signal d’alerte me signifiant que je devais me méfier. La suite me le prouva. Nan mais puis quoi encore, partager mes potes ?! Nan nan nan, hors-de-question, plutôt crever ! Elle insista un pointa un index accusateur sur ma poitrine alors que je croisais les bras d’un air boudeur que je ne savais pas tenir bien longtemps. C’était son truc à elle ça, pas à moi… et j’étais mauvais dans ce genre de comédie. Bien vite, je protestai : « Ca n’envoie pas du lourd du tout ! C’est du chantage, c’est purement vicieux ! » Je réfléchis le temps d’une microseconde, ajoutant : « Voici ce que je te propose, et tu verras que je suis carrément plus objectif que toi : tu choisis les deux copines que tu partages avec moi et je choisis les deux potes que je partage avec toi. » Je lui tendis mon petit doigt complice, un sourire angélique sur les lèvres : « Ok ? » En vrai, c’était horrible de faire ça comme ça, comme si nos proches étaient des morceaux de viande ! Nan, c’était juste pour la blague, je préférais faire mes choix tout seul, et pour le moment je devais avouer être trop dans l’amusement pour pouvoir être sérieux avec une nana. Même si certaines… pfiou, elles n’étaient pas désagréables à regarder ! Son petit regard me prouva qu’elle n’était pas prête à lâcher et je roulai des yeux, mimant le désespoir face à sa question sur les filles. Quelle fouine celle-là ! Histoire de l’agacer, je la fixai droit dans les yeux, lui disant comme un vrai gamin, d’un ton moqueur : « Les filles de mes rêves… Burgess et compagnie, les femmes mûres quoi ! » Beurk, c’était dégueu ! Mais juste pour voir la réaction de ma sœur, j’étais prêt à dire tout et n’importe quoi.

C’était une jalouse ! Elle était tout simplement jalouse de la relation fusionnelle que j’entretenais avec La Chose mouhahah. Est-ce que je me mêlais de sa relation avec Bulle moi ? Nan, parce que son chat était gnangnan… Ok, je n’étais pas sincère, je l’adorais ce chat. La Chose était sûrement plus mielleux que Bulle, toujours à réclamer des câlins… c’était pas un rat ça ! Grrr c’était de la faute de Jill qui le caressait tout le temps, j’en étais certain. Je secouai la tête de gauche à droite face à sa fausse accusation. « J’pourrais dire la même chose ! A le caresser tout le temps, tu l’attendris, c’est vicieux ! » J’étais à deux doigts d’exploser de rire tant nous étions ridicules, comme toujours. De vrais gamins, mais nous n’avions ni tabous ni gênes, et ça sera toujours comme ça. Rapidement, La Chose montra le bout de son nez, pour notre plus grand plaisir, et nous voilà bien vite de retour dans les cuisines, avec une chose incroyable que Jillou ne manqua pas de souligner, en bonne chieuse qu’elle était !
Pfff quelle gamine celle-là ! Cependant, je ne pus retenir un rire clairement amusé quand elle me souffla le mot cocu sans faire aucun bruit. Ce qu’elle m’agaçait, c’était vraiment dur d’avoir une sœur comme elle ! Ahah, mais ok, j’adorais ça, je devais être un peu maso… et croyez-moi, elle aussi. Pour accentuer cette plaisanterie, je me penchai vers elle tout en lui murmurant malicieusement : « Pour être cocu, faut être en couple… j’suis sauvé ! » Et au moins, elle ne m’agacera plus avec ces histoires de filles, v’là ! Ca c’était fait ! Sale provocatrice va !
Vous savez ce qui était chiant avec ma jumelle ? C’était qu’elle avait souvent raison. Alors attention, pas de méprise, je ne le lui dirai jamais, je préservais son égo, mais c’était vraiment ennuyant de le remarquer. Enfin… disons que ça nous arrangeait tous les deux, hein ?! Oui, c’était vrai, je l’aimais déjà, mais c’était frustrant qu’elle le dise à haute voix comme ça, non mais ! En signe de protestation, même si l’amusement était là, je lui signalai : « Tu dois encore faire tes preuves soeurette, il faut le mériter mon amour ! » Ben ouais, quand même un peu ! Bon je ne pus pas tenir l’air vexé bien longtemps, je n’étais pas du genre susceptible, et encore heureux. J’attaquais plus qu’on m’attaquait, sauf avec Jill bien sûr, alors autant dire que j’étais rodé et que je kiffais grave ça, ouais gros ! Héhé.

Crocheter la serrure. L’idée de base était bonne, mais nous n’étions pas les meilleurs voleurs du monde, ne l’oublions pas. Nous étions doués dans les conneries, oh ça oui, mais les effractions… pas notre domaine ! Et encore moins quand on demandait que ce soit fait en toute discrétion ! Avant de le faire, et sans concerter ma sœur qui tenterait sûrement de me raisonner, j’avais embarqué La Chose dans une petite ouverture menant à La Réserve. Sincèrement, je ne savais pas ce qu’il pourrait faire, mais mon cerveau était un peu en compote, j’avais toujours été plus dans l’action que la réflexion… à mes risques et périls, avouons-le. Mais Jill était là, c’était LE cerveau, alors je comptais sur elle. Allant chercher de quoi ouvrir la serrure, je l’entendis grimper sur le tabouret et jetai un coup d’œil vers elle, la remarquant regarder par l’ouverture. Un petit sourire amusé ne put s’empêcher d’apparaître sur mon visage alors que je devinais son anxiété. Chose dont j’étais principalement dénuée, mais ce qui n’était pas à mon avantage non plus. Je me remis en recherche jusqu’à ramener plusieurs petits ustensiles, utiles ou non.
Armé d’un couteau, je me rendais compte que j’étais vraiment nul pour ouvrir les serrures ! Je me mis à grommeler quand elle me demanda s’y j’y arrivais. « Grrrr nan… » Marmonnai-je dans ma barbe, presque vexé par autant de nullité. Punaise de serrure, je haïssais ces Mangemorts qui nous mettaient de la nourriture à quelques pas de nous sans qu’on puisse l’atteindre. Pour ça, et pour des tas d’autres choses… Jill me coupa dans mon élan, saisissant un fil de fer et prenant ma place, alors que je l’observais faire. « Si t’y arrives, j’sais pas si je devrais te vénérer ou te maudire… » Parce que dans la compétition, je serais le plus mauvais, et ça c’était carrément frustrant ! Mais bon, au fond, je préfèrerais qu’elle réussisse, pour qu’on puisse fêter ça ensemble !

Je la fixai du regard quand j’entendis des bruits de pas dans le couloir. Je lui tapai sur l’épaule un peu nerveusement, lançant : « Cache tout ça ! CACHE TOUT CA VITE ! » Je m’agitai, balançant la moitié du matos dans des tiroirs alors que je lançai le soin à Jill de cacher le reste. Punaise, si on se faisait chopper, on était mal, littéralement ! Je n’étais pas du genre à paniquer, mais là je craignais surtout que ma sœur prenne à cause de mes conneries, et ça c’était juste inimaginable ! J’attrapai un chiffon, le balançant à Jill avant de mettre rapidement mes mains dans la vaisselle qui croupissait encore dans l’un des éviers. C’était la m****, la vraie m****… Croisons les doigts que ça passe, tranquille ! Ne pas dire qu’on était jumeaux. Ne pas laisser apparaître notre stresse. Ne pas se trahir. J’y croyais ! On était assez complices pour s’en sortir ensemble, sans échanger un mot !

-------------------------------------------------

1 & 2 : Un Mangemort ouvre la porte à la volée, faisant sûrement une de ses rondes. Je ne sais pas si c’est le même que tout à l’heure, je suis trop concentré sur ma vaisselle… « C’est pas encore fini ici ?! Une vérification s’impose… » Lança-t-il en commençant à faire le tour des cuisines. Oh par Merlin, ça puait cette histoire !
3 & 4 : On remarque rapidement que les pas sont ceux de plusieurs elfes de maisons qui reviennent dans les cuisines. L’œil intrigué et méfiant, rien ne nous promet que c’est une bonne nouvelle…
5 : Un de nos camarades d’infortune entre dans les cuisines afin de voir si nous avions besoin d’aide, celui-ci ayant fini sa corvée. Après un remerciement chaleureux mais une réponse négative, il repart, et nous pouvons enfin souffler.
6 : Les pas s’évanouissent. Plus un bruit. J’attends encore une bonne minute, à l’écoute, avant de me retourner vers Jill : « Pfiou, c’était moins une ! » Un sourire illumine mon visage et je reprends le fameux fil de fer utilisé par ma sœur pour finir le travail : Et c’est gagné ! L’appréhension et le stresse aidant, la serrure semblait coopérer et la réserve s’ouvrit à nous. Les étoiles dans les yeux, je regardai ma sœur, un large sourire sur les lèvres et lui désignant l’intérieur : « Après vous championne ! ». Espérons qu’il n’y ait pas de pièges dans la réserve… nos geôliers seraient carrément dérangés s’ils faisaient ça !

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Notre petite bataille pouvait être sans fin et j’adorais ça ! Oliver avait réponse à tout et je ne me défendais pas trop mal, en toute modestie. Je savais, au bout du compte, qu’aucun de nous deux ne voulait vraiment attaquer l’autre et nous nous faisions nos armes en luttant l’un contre l’autre. Pour l’heure, il était question de savoir quel était le cœur le plus mis à mal : le sien ou le mien ? Peu importait vraiment, j’étais heureuse d’avoir Oliver comme frère et mon avis ne changerait jamais. J’avais grandi avec la personne la plus exceptionnelle qui soit et je me considérais donc comme la plus chanceuse du monde. Je répondis d’ailleurs à sa réplique concernant ‘mon cœur’ par un clin d’œil complice. Il avait raison, je n’avais besoin de personne d’autre que lui….

Ma nouvelle règle sembla faire son petit effet. J’étais plus que fière de moi d’avoir réussi à retourner la situation à mon avantage, me faisant passer pour celle qui recherchait les garçons… En réalité, il n’en était rien, je n’y pensais pas franchement, sauf quand je plaisantais avec Octavia. Cette dernière avait l’air de vouloir m’attribuer un rapprochement particulier avec Spencer, mais je n’étais pas d’accord avec elle. Voir Oliver croiser les bras et adopter son air boudeur me donna une envie impulsive de le prendre dans mes bras. Un vrai bébé ! Mais adorable… sauf qu’il essaierait encore une fois de réfuter ma nouvelle règle géniale et je devais tenir bon ! Je ne m’attendais pas à ce que sa proposition soit aussi équitable. J’acceptais le « petit doigt tendu » sans aucun problème avant de dire : « Bien ! Marché conclu, à condition qu’ils soient mignons ! Et rien n’indique dans le marché que je ne puisse pas trouver d’autres garçons moi-même, de mon côté ! » Je l’interrogeais malicieusement du regard. Il avait réussi à piquer ma jalousie et ma possessivité alors il allait souffrir aussi. Peut-être qu’il s’en fichait totalement… Il aurait été logique que ce soit le cas, j’étais peut-être la seule égoïste totalement possessive de l’équation.
Je n’abandonnais pas non plus l’idée d’en savoir plus sur les rapprochements de mon frère. Il avait plutôt intérêt à parler s’il ne voulait pas que la furie qui se cachait en moi se réveille sérieusement…. Puisqu’il ne fallait jamais s’attendre à la normale avec Oliver, il me répondit quelque chose que je n’attendais pas à entendre et il me fit éclater de rire et je m’exclamais en même temps : « Hoo !! T’es grave ! T’es vraiment dégoutant… Burgess, y’avait pas un exemple un peu plus sympa ? Bon, laisse tomber, je n’ai plus envie de savoir… Je préfère garder mes cauchemars actuels ! » Il ne voulait rien m’avouer, le bougre ! S’il croyait que j’abandonnais définitivement, il se trompait ! C’était juste temporaire !

L’aventure avait suivi nos petites bêtises verbales et je ne pouvais m’empêcher de le taquiner sur nos animaux au passage. J’étais carrément amusée par la petite guerre que nous inventions encore de toute pièce. En réalité, j’aimais autant La Chose que Bulle et j’étais d’avis pour dire que nous formions une plutôt belle équipe à quatre. Mais La Chose appartenait à Oliver tandis que Bulle était logiquement mon chat… C’était du pareil au même. Nous n’avions néanmoins pas beaucoup de temps d’entrer dans les grands débats. Il fallait trouver le moyen de retourner dans les cuisines pour ne pas être pris au plus vite ! Ce fut chose faite dès que La Chose réapparut, Bulle avait disparu…
Le rat était destiné à nous aider à pénétrer dans la réserve et c’est avec soulagement que je passais de nouveau la porte avec Oliver et La Chose. La joie était telle que nous avions repris nos habituelles taquineries et Oliver me souligna qu’il ne pouvait être cocu sans être en couple, ce qui me fit réagir immédiatement : « Ah !! Voilà ! Donc pas de fille ! Je savais que j’obtiendrai ma réponse. » Je lui lançais un immense sourire, soulagée et contente d’avoir eu l’info. J’imitais ensuite son air vexé quand il affirma que mes preuves étaient encore à faire pour mériter son amour. Quoi ?! Elles étaient faites depuis des millénaires déjà ! Il le savait très bien ! Je gardais mon petit air persécuté pendant quelques secondes avant de me pencher sérieusement sur la mission : entrer dans la réserve !

Puisqu’il fallait désormais trouver une idée, nous nous étions mis en tête de crocheter cette foutue serrure, ce qui, après une rapide réflexion, n’était pas une bonne idée… Nous serions découverts ! Nous allions être punis et même si nous parvenions à nier, Blackman fournirait à ses Mangemorts du Veritaserum pour nous faire avouer. Je n’étais pas habituée au stresse, mais l’idée que nous étions susceptibles d’être torturés voire punis sévèrement en cas d’erreur ne quittait jamais mon esprit. La tentative d’ouverture de la porte à l’aide d’un couteau échoua… Je tentais ma chance avec un fil de fer, mais j’étais tellement fébrile que je n’y croyais pas vraiment… Quant à La Chose… je l’avais oublié définitivement, bien trop angoissée de constater que nous n’arrivions à rien. Je roulais les yeux avec un mince sourire quand il tenta de faire preuve d’un peu d’humour en me disant qu’il allait me vénérer si j’y arrivais. Oui…. J’avais retenu cette petite partie, fière par avance de pouvoir me vanter d’avoir fait quelque chose d’aussi difficile. Au bout du compte, je n’y arrivais pas mieux … et des pas se firent entendre bien vite. Oliver et moi étions désormais dans un état inimaginable. Nous étions fichus…. Complètement fichus ! Je ramassais tout ce que je pouvais et le plus vite possible tout comme Oliver avant d’attraper au vol le chiffon qu’il me balança. Je n’étais plus capable de parler, tellement stressée à l’idée que notre petite aventure se lise sur notre visage.
C’était moins une ! Tout était rangé quand les elfes pénétrèrent dans les cuisines. Je déposais le chiffon sur mon épaule, attrapant un balai qui se trouvait à proximité avant de me rapprocher de nouveau de la porte de la Réserve, espérant cacher un peu les traces de ce que nous avions fait. Je me penchais sur le sol, pour donner l’impression d’être bien engagée dans ma tâche de balayage. Je fis semblant de rien, ne jetant aucun regard en direction d’Oliver et la voix d’un elfe s’éleva bien vite pour nous dire : « Un seul élève travaillait en cuisine. » Il avait raison puisque je n’avais rien à faire ici et il fallait que je tente le tout pour le tout en répondant : « Oui… je suis envoyée ici temporairement. » La voix sure, aucune hésitation….c’était l’impression que je voulais donner et j’espérais avoir réussi ! Oliver allait prendre à ma place si je n’essayais pas de nous sortir du pétrin. Les elfes n’étaient pas les Mangemorts, si ?! Si ça se trouve, je nous condamnais tous les deux en essayant de nous trouver des excuses…. Et puis il y avait La Chose…. Si le rat dévoilait sa présence dans les Réserves, nous étions au plus mal ! Je me penchais de nouveau, me concentrant comme jamais sur le balai et les choses à balayer au sol avant de tourner le dos aux elfes, essayant de capter le regard d’Oliver que je dirigeais avec insistance vers la Réserve. Il fallait faire quelque chose pour permettre à La Chose de dégager d’ici OU que les elfes repartent, mais j’avais du mal à y croire….








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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyJeu 4 Mai - 14:58


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Le deal que je proposais était beaucoup plus réglo que celui de Jill, c’était clair ! Bon, pas dit que si ça s’appliquait vraiment je sois ravi mais au moins je ferai mon propre choix quant aux fameux mecs mignons qu’elle voulait. Beurk ! Bon ok, c’était horrible et très possessif de vouloir lui imposer des garçons mais de ce fait je pourrai avoir un œil sur eux… sur elle… et même mieux, je trouverai toujours le moyen de ne pas lui en proposer. De toute façon ma sœur était trop bien pour tous les garçons de Poudlard, et du monde entier. Qu’elle reste vieille fille avec pleins de chats, mais toujours avec moi… Nan, c’était faux évidemment, mais je devais avouer être très vigilant quant à ses fréquentations. Regardez ce Spencer… j’étais sûrement les pires des protecteurs pour Jill, mais le plus fidèle, parce qu’après tout je ne voulais que son bonheur ! Je finis par rouler des yeux quand elle mentionna le fait de trouver d’autres garçons elle-même, répliquant juste, pas très emballé : « Ouais ben ça on verra… j’ai mon mot à dire… » Ou pas ! Mais je l’imposerai quand même de toute façon ! « Parce que si tu te trouves des mecs comme l’autre idiot de Spencer, je ne pourrai pas rester là à vous regarder. C’est dégueu… » Finis-je par dire en mimant un air dégoûté, le clôturant avec magnifique haut le cœur avant de lancer un large sourire angélique à ma sœur. L’objectivité n’y était pas, clairement pas, mais c’était Jill… elle n’était pas destinée à n’importe qui !
Son éclat de rire me provoqua une petite moue satisfaite qui se transforma vite en un sourire espiègle. J’étais bien content de ma petite blague qui évitait un sujet qui ne me mettait pas très à l’aise. Et Jill me connaissait assez bien pour comprendre, ne manquant tout de même pas de commenter ma fameuse attirance pour Burgess. Oh, je sentais la nausée me monter… « Ben, elle est canon Burgess, nan ?! » Dis-je en fixant ma jumelle comme pour la provoquer un peu plus. J’adorais ça ! « Bon, j’les aime peut-être encore plus… hum… mûres, tu vois le genre ?! » Je me dégoûtais mais juste pour embêter Jill, j’étais prêt à avoir ce genre d’image dégueu en tête !

Pas de fille ?! Ben ouais pas de fille, vu la fouine qu’elle était elle s’en serait rendue compte depuis longtemps ! Et puis ce n’était pas objectif de lui cacher si c’était le cas. Je savais bien que je n’étais pas assez sérieux pour être avec une fille de toute façon. Trop jeune, trop immature… en réalité, le mieux était de ne pas y penser et de profiter de chaque instant. Enfin, autant qu’on le pouvait dans les cachots, ce qui n’était pas forcément évident, croyez-moi. Mais avec Jill à mes côtés, autant dire que je n’avais besoin de rien d’autre pour être bien. Enfin si, quand même un peu, mais j’avais besoin de ma sœur, et ce même si je ne lui disais pas. C’était comme ça entre nous, depuis que nous étions petits, pas besoin de faire d’éloges là-dessus non plus ! « Je n’ai rien dit du tout ! » Démentis-je face à son air victorieux, même si on savait très bien dans le son de ma voix qu’elle avait totalement raison. Petite peste !

Crocheter la serrure. Les bonnes idées ne fusaient pas vraiment mais c’était la seule relativement valable. Mais imaginez-vous juste ce que nous vivions… nous avions faim. Pas juste faim parce que ça faisait huit heures que nous n’avions pas pris un bon repas. Nan. Nous avions véritablement faim. La vraie faim, celle qui vous tiraille, qui vous prend au corps et qui vous fait faire des choses folles. Comme actuellement. C’était une torture de savoir qu’il y avait tout ce qui pourrait nous régaler juste derrière cette porte. Pas le choix, s’y introduire était devenu une lubie, je ne pouvais me rétracter. En plein crochetage de la part de Jill (on mettra de côté mon échec svp !), des pas se firent entendre du côté du couloir. Sans réfléchir, nous fîmes en sorte de nous mettre à la tâche. Torchon, éponge, vaisselle, matériel planqué, etc. Il fallait faire en sorte que notre corvée était effectuée à la normale, et je devais avouer que nous étions assez bons dans la comédie. Quand nous étions tous les deux. Bon sang, espérons que nous ne nous faisions pas chopper, je sentais déjà la culpabilité prendre possession de chacun de mes membres.
J’observai du coin de l’œil Jill passer le balai quand les elfes entrèrent dans les cuisines. C’était chaud pour notre pomme, et ce que l’un d’entre eux dit montra que ça puait réellement pour nous. Ma jumelle se justifia comme si cela était logique, et en même temps tout ça pouvait être on-ne-peut-plus normal. Cependant, de mon côté, je restais fidèle à ma tâche pour ne pas éveiller certains soupçons de la part des elfes. Certains avaient l’air sympa mais d’autres… j’étais sûr qu’ils rapportaient tous nos faits et gestes aux Mangemorts, de vraies taupes ! La réponse de Jill sembla leur convenir et ils commencèrent à regrouper certains linges. Je captai assez rapidement le regard de ma sœur qui était très explicitement dirigé vers la réserve. Oui oui, je me doutais bien que si La Chose pointait le bout de son nez, on était dans de sales draps ! Les mains dans la vaisselle, je fis en sorte de faire couler l’eau pour cacher des éventuels bruits venant de la réserve. On ne pouvait que patienter et effectuer nos tâches, rien ne nous permettait de faire autre chose. La suite ?! Tout dépendrait de nos amis du moment.

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1 & 2 : Malheureusement, le bruit de l’eau ne couvre pas le bruit de La Chose qui commence à s’activer. La méfiance des elfes est à son maximum quand l’un d’entre eux s’exclame : « Mais qu’est-ce qu’il se passe là-dedans ?! » tout en prenant une clé qu’il a accroché autour de son cou afin d’ouvrir la réserve. La clé… N’empêche qu’on est bien dans la m**** maintenant !
3 & 4 : Les elfes ne bougent pas et s’agitent partout dans les cuisines. Ils me donnent presque le tournis ! Cependant, je remarque la clé que l’un d’entre eux a autour du cou, la désignant d’un coup de tête à Jill en lui mimant la clé que l’on met dans une serrure. On fait quoi maintenant ?
5 & 6 : A croire que la chance est de notre côté. Au bout de quelques minutes, longues et oppressantes, les elfes prennent tout le linge sale et partent des cuisines avec un petit commentaire : « On revient avec du linge, vous feriez mieux de vous activer, les Mangemorts ne vont pas tarder… » Je ne savais pas tellement si c’était un conseil ou pas, mais je le prenais comme tel de la part de celui-ci. J’approuvais d’un signe de tête avant de me tourner vers Jill, une fois les elfes dehors. « Tu décides, tu es le cerveau… si ce n’était que moi, tu sais très bien que je n’arrêterai pas. » Mais Jill était plus réfléchie que moi. Un peu. Je la suivrai, quoi qu’elle décide.

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Dernière édition par Oliver T. Adams le Jeu 4 Mai - 14:59, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyJeu 4 Mai - 14:58

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Message(#) Sujet: Re: Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill Born together, best friends forever ! ~ Oliver & Jill EmptyDim 7 Mai - 19:34


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La situation était la pire situation imaginable et pourtant…j’étais heureuse de me retrouver avec Oliver ! Le sentiment était étrange, mais je me sentais plus forte que jamais même si les risques que nous allions prendre seraient relativement importants. Je ne voulais pas que quelque chose arrive à mon frère et j’étais capable de beaucoup pour qu’il ne subisse rien de tout ce que certains nés-moldus avaient dû subir. Oliver ne méritait rien de tout ça et j’avais du mal à imaginer être la cause de sa souffrance… Parce que j’avais interrompu sa corvée et je n’avais rien à faire là, nous le savions tous les deux. Pourtant, notre conversation allait bon train et j’essayais de le pousser un peu dans ses retranchements comme il savait le faire lui-même en lui parlant de garçons. Hilarant ! Oliver était fort pour retourner les situations à son avantage et j’étais sûre qu’il était un tout petit peu plus fort que moi….de peu, mais c’était un fait ! Ce dernier me fit entendre qu’il avait son mot à dire pour mon choix de garçon. Pour lui montrer mon désaccord, je roulais les yeux avant d’être interrompue dans mon manège quand il mentionna Spencer. Abandonnant mon air assuré, je fronçais le nez avant de lui dire : « Quoi ?! Qui t’a parlé de ç… Nan enfin j’veux dire… Spencer est un garçon sympa, tu devrais faire un effort pour t’en rendre compte. » Je n’étais pas convaincue par ce que j’avançais… Je ne savais pas si Spencer était vraiment sympa, en réalité, j’avais du mal à le cerner, cela relevait quasiment de l’impossible et pourtant, je m’entêtais à le défendre et à croire qu’il était effectivement digne de tout mon intérêt. Je n’avais pas encore osé demander à Octavia le fond de sa pensée sur le sujet, préférant prétendre que je ne m’en préoccupais pas du tout.

Oliver me fit ensuite croire qu’il s’intéressait à Burgess et le sourire se réinstalla définitivement sur mes lèvres…D’un autre côté, je ne manquais pas de constater qu’il évitait encore ma question, chose que je lui fis remarquer en lui envoyant un petit regard insistant : « J’vois clair dans ton manège, tu essaie de me détourner de mon objectif d’en savoir plus, mais ne compte pas sur moi pour oublier que tu vas devoir m’en dire plus ! On est les uns sur les autres dans les cachots… tu ne pourrais pas réussir à me cacher ça de toute façon…. » Ca n’était pas une question, mais une affirmation destinée à me rassurer toute seule. Au final, il avoua à demi-mot qu’il n’y avait aucune fille et je ne pus m’empêcher d’afficher mon air satisfait face à l’info. C’était bien comme ça, il était libre comme l’air, pas du tout coincé avec une petite copine capricieuse et j’étais encore la première dans son cœur ! Cela ne durerait probablement pas très longtemps, mais j’étais contente que ce soit encore le cas.

Ce n’était pas mon seul contentement. Etre avec Oliver et trouver un plan pour essayer de trouver de la nourriture me contentait même si je craignais toujours un peu l’issue de notre petite aventure… Blackman ne rigolait pas, je l’avais bien compris, notre situation était sérieuse et ne s’apparentait pas du tout à un jeu. La chance ne nous accompagna pas jusqu’au bout et La Chose, bien introduite dans la réserve, ne nous ramenait pas des masses de choses… Comment un rat pouvait-il vider la réserve pour nous ? Nous n’avions pas réussi à crocheter la serrure et, même si l’envie d’y arriver était forte, je ne voulais pas mettre Oliver en danger. Le retour des elfes m’avait glacé le sang….je ne connaissais pas cette sensation et j’en avais presque la nausée. Le poisson fut assez vite noyé… les elfes semblaient soupçonneux, mais pas assez pour nous vendre aux Mangemorts. Ils nous donnèrent un petit avertissement avant de quitter une nouvelle fois les lieux, nous laissant encore une fois seuls. J’avais menti, je m’étais introduite ici sans y avoir été envoyée…
Aux paroles des elfes, je hochais la tête avant de reprendre ma tâche nettoyage. J’attendis d’être sûre avant de me tourner vers Oliver, je rangeais mon balai à sa place et me précipitais vers lui. Je le forçais à se retourner vers moi, ne prêtant pas attention à l’eau qui dégoulinait de ses mains et je le serrais contre moi sans qu’il n’ait pu véritablement réagir.
« Si ce n’était que moi, je n’arrêterais pas non plus… mais c’est toi et moi. Je ne me pardonnerais jamais de te faire courir un risque… On s’arrête, tu peux rappeler La Chose…dis-lui de me retrouver dans les cachots, si elle t’écoute… » Je m’écartais, lui lançant un petit coup d’œil malicieux avec un clin d’œil avant d’ajouter : « j’vais commencer à apprendre à crocheter les serrures… affaire à suivre… » Je le lâchais définitivement, jetant un dernier œil dans les cuisines avant de me diriger vers la porte. Arrivée tout près, je me retournais pour dire à Oliver : « Je t’attends dans les cachots… » Sous-entendu « fais attention à toi » et termine ta tâche sans te faire remarquer. Oliver était capable de continuer à essayer de trouver un moyen de prendre des choses dans la réserve, mais il ne devait pas être l’objet de soupçons à cause de ma présence…. Même si les elfes venaient de me voir…








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