J’en étais encore à me demander pourquoi je suivais encore ce cours en septième année. Il ne faut pas se bercer d’illusion, je ne ferai jamais carrière dans le domaine de la défense contre les forces du mal. Non pas que ce n’est pas un domaine intéressant, bien au contraire, je suis prêt à le qualifier de passionnant. C’est juste que ma maladresse naturelle ne ferait pas bon ménage si je devais me trouver face à un loup-garou, dans un duel sorcier contre un mage noir ou dans une course poursuite après une toute autre créature diabolique. Je risque de me faire plus mal à moi-même plutôt qu’à mon adversaire. J’ai gardé le cours en sixième année pour m’ouvrir le plus de portes possibles, mais je me rends bien compte aujourd’hui que je n’ai pas vraiment envie de poursuivre ces études. Je n’ai aucunement envie d’avoir affaire aux forces du mal dans ma vie quotidienne en tant qu’adulte. Autant j’admire Harry Potter, autant que préfère rester loin de ces traces de pas, faire mon propre chemin. J’ai bien assez de bataille en ce moment avec cette guerre contre Blackman pour envisager passer ma vie à faire ça. C’est épuisant, rapidement chiant et dangereux. Je préfère largement rester derrière un bouquin è étudier les histoires des autres que de les vivre moi-même.

Je pris place au premier rang, comme à mon habitude. La classe se remplie rapidement. Après tout, nous étions très peu à suivre cette matière aux ASPICs. Le cours commença rapidement alors que l’homme qui se tenait devant nous, notre nouveau professeur en la matière, se mis à parler : « Bonjour à vous, chers étudiantes et chères étudiantes de dernière année. Je suis le professeur White, et cette année, je vais achever votre étude de la défense contre les forces du Mal en évoquant les monstres les plus sombres et les plus noires créatures qui hantent ces terres. Vous l'aurez deviné, aujourd'hui, nous étudierons une créature aussi vile, aussi impitoyable et aussi monstrueuse que vous ne pouvez l'imaginer. Nous allons étudier le Vampire » Je haussai un sourcils surpris alors que quelques ricanements s’élevaient derrière moi. Je n’y prêtais pas attention, gardant mon attention entièrement braquée sur le professeur White. En tout cas, on devait admettre que lui, il se ne formalisait pas de grands discours de présentation. Il y allait directement à l’essentiel, ce qui n’était pas pour me déplaire. Par contre, le type, il était aussi chaleureux qu’un iceberg. Au reverrait pour le professeur agréable et sympathique…

« Bien que les moldus considèrent que cette créature est un mythe, nous autres sorciers, savons que ces monstres sont encore bien présents sur cette Terre, et malheureusement, elles sont fidèles à tout ce que l'on peut savoir d'elles grâce aux contes des anciens. Oui, ce sont des monstres, oui, elles apprécient faire souffrir et se repaissent du sang humain, moldu ou non. Et c'est de mon devoir de vous armez face à elles. Quelqu'un peut me dire comment reconnaitre un vampire, sans me parler du fait qu'il ne vit que la nuit bien entendu. L'évidence est stupide, autant qu'elle peut-être fausse. » Je pris soins de noter toutes les informations données par White, j’étais un vrai maniaque de la prise de notes en cours. Le temps de tout mettre sur papier me permit de réfléchir à une potentielle réponse à sa question ; comment reconnaître un vampire ? Le dernier point mis sur ma phrase, je levai la main pour prendre la parole. « Il ne faut pas croire que les vampires ont tous le teint pâle. C’est une caractéristique bien fausse puisqu’il existe bien des vampires d’ascendance africaine, donc noirs ou foncés de peau, et d’autre d’origine indienne. Donc non, les vampries ne sont pas tous pâles. Par contre, on peut concevoir qu’ils soient tous émaciés, vu leur diète constituée que de liquide et ont des poches sous les yeux ce qui est une résultante d’être mort et de ne vivre que la nuit. Quant aux crocs, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’une valeur sure comme ils ne risquent pas de vous sourire à pleines dents dès que vous en croiserez un… » C’était sans doute une réponse un peu simpliste, mais c’était le mieux que je pouvais faire. Physiquement parlant, il n’y avait pas beaucoup de différence avec l’humain lambda ce qui était explicable par le fait que les vampires étaient humains avant. Par contre, il y avait le circonstanciel qui entrait en ligne de compte et pourrait aider à les identifier. « Puisque les caractéristiques pohysiques d’un vampire sont très près ce ceux d’un homme normalement constitué, je crois qu’il est plus sage de se concentrer sur les évènements eux-mêmes. À commencer par voir s’il y a eu des morts ou des disparitions suspectes dans un secteur. Comme les vampires se nourrissent de sang, ils risquent de s’en prendre à des humains. »


« Stupéfixer un vampire peut-être une excellente défense. Rappelez-vous que, malgré le fait qu'ils côtoient notre monde, cela ne signifie pas qu'ils peuvent utiliser la magie. Les vampires ne sont pas des créatures magiques, ils ne manipulent pas les baguettes et c'est là votre avantage. Néanmoins, ils peuvent être plus vicieux que l'on ne peut le croire. Que ce soit par la parole ou par les actes, ils peuvent insérer le doute en votre coeur et cela peut vous faire flancher. Autres questions, comment vaincre un vampire sans baguette magique ? Quel sort serait le plus puissant pour vaincre une créature du mal de ce type ? J'attends vos réponses. » Le sortilège de stupéfixion aurait été ma première réponse, mais pour le coup, ce n’était visiblement pas ce qu’il cherchait. Je me mis en mode de réflexion intense, passant chacun des sortilèges et chacune des informations que je connaissais sur les créatures dans mon esprit à la recherche du Saint Graal. L’ail permet de les tenir éloignés, mais pas de les vaincre. Donc ce n’est pas la réponse. Qu’est-ce qui peut bien être nuisible pour un vampire ? Les moldus pensent à l’eau bénite et aux pieux, mais est-ce que çca fonctionne réellement ? J’aimerais bien le savoir. En attendant, je n’avais pas de réponses à donner cette fois.