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Un sujet inspirant ♦ Sterenn feat. Elijah
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Message(#) Sujet: Un sujet inspirant ♦ Sterenn feat. Elijah Un sujet inspirant ♦ Sterenn feat. Elijah EmptyDim 5 Fév - 13:40

“ Un sujet inspirant „
On était dimanche. J'aimais bien le dimanche. Le dimanche, on avait pas cours donc on pouvait se reposer. À l'époque, c'était aussi le jour du bon repas de famille. Repas de famille constitué uniquement de mon père, ma mère et moi. Pourquoi ? Parce qu'on a plus d'autre famille que nous. La phrase ne sonne pas bien, et pourtant elle définit tellement de chose dans ma vie.
Je n'ai plus personne à part mes parents. Si je les perd, j'en mourrai.

Je n'avais rien contre les familles d'accueil, mais me faire croire après 15 ans d'existence que deux inconnus avec toute une famille derrière peuvent vous faire croire que vous êtes leurs parents. Et puis, ils ne connaissent même pas mon histoire ni mes pouvoirs, alors quel intérêt ? Et puis, même si je devrai aller en famille d'accueil, je remuerai ciel et terre pour retrouver ne serait-ce qu'un parent. Même si nous ne partagions que 1% du même sang, il serait de ma famille...

Je revint en salle commune. J'aimai beaucoup faire des allers et retours dans les couloirs, en passant par la bibliothèque et réfléchir. Je n'aimais pas juste marcher. Si je marchais, je devais faire quelque chose en même temps.
Je partis dans mon dortoir, pris ma plume, de l'encre et mon carnet à poèmes avant de revenir dans la salle commune. Je me posai dans un fauteuil et regardai autour de moi, essayant de trouver une source d'inspiration. Isobel racontait ses exploits plus loin. Je n'aillai certainement pas écrire sur cette peste qui a déjà réussit à me dérober mon cahier. En soupirant, je cherchai autre chose du regard. Un garçon écrivait. C'était Elijah. J'aimai beaucoup écrire sur lui. Il m'inspirait tout le temps. Lui aussi, il était là, plume à la main, à chercher de l'inspiration. Je souris, contente d'avoir trouvé quelque chose à écrire.
Alors qu'il était toujours là,
Plume et cahier à la main,
Cherchant son idée du matin,
Écrivant le parchemin gras.

Mouais, bof. J'avais déjà fait mieux. La rime finale avait été la plus dure à trouver. Des vers de huit pieds, la strophe est un quatrain et les rimes sont embrassées. C'était rare que j'écrivais en rimes embrassées. Je préférai de loin les croisées, mais l'inspiration vient sur le moment et frappe n'importe comment.
J'avais peut-être eu l'air stupide, en regardant une fois Elijah, une autre fois mon carnet, une autre fois le plafond, puis à nouveau le garçon...
Oui, on pouvait me prendre pour une folle, mais je n'en avais rien à faire.

Code par Gaki. sur Epicode
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Message(#) Sujet: Re: Un sujet inspirant ♦ Sterenn feat. Elijah Un sujet inspirant ♦ Sterenn feat. Elijah EmptyDim 19 Fév - 19:29


STERENN&ELIJAH.
un sujet inspirant ; la collision de deux plumes.

Nous étions un dimanche, et auparavant, j’adorais les dimanches. Ils étaient souvent source de détente quand nous n’étions pas en période d’examen. Je finissais mes devoirs le vendredi soir, jusqu’à pas d’heure, consacrais mon samedi à mes amis, histoire de ne pas me déconnecter complètement du monde extérieur, et attendais impatiemment la venue du dimanche. Je ne le consacrai qu’à mes livres, au repos, à l’écriture, dans ma salle commune généralement, ou si le temps me le permettait, dans le parc. Les vieilles salles abandonnées faisaient aussi l’affaire les jours où tous les Serpentards décidaient de procrastiner, comme je n’aimais pas vraiment la foule.

Mais depuis l’attaque, plus rien n’était comme avant. Mon esprit était trop torturé pour se reposer. Je ne faisais que penser aux nés-moldus, à Callie, Niamh. A tout ceux qui, pendant que j’étais protégé par mon statut, souffrait quelques étages en dessous. Au fond, même si cela restait un sujet relativement tabou à Poudlard, tout le monde partageait les mêmes tourments. C’aurait été inhumain d’ignorer la terrible réalité dans laquelle nous vivions. C’aurait été… trop cruel. Et j’avais toujours autant de mal à me faire à l’idée que Narcissa fasse parti de ceux pour qui la situation actuelle était confortable. Je ne pouvais pas y croire. La Narcissa que je connaissais pouvait certes paraître de cette catégorie, mais je la connaissais bien plus que cela. Elle n’était pas… Non, c’était impossible. Pourtant, ses faits et gestes me prouvaient chaque jour un peu plus la personne qu’elle avait décidé d’être. Et chaque jour un peu plus, ça me brisait le cœur. La savoir vivant dans un tel désespoir et au milieu de temps de mauvaises personnes me désolait.

Et toutes inquiétudes ne remontaient jamais à la surface. Malgré ma frustration, je ne laissais pas mon état d’esprit affecter l’extérieur. L’impassibilité dont je témoignais au quotidien en agaçait beaucoup. Je n’en avais que faire, au fond. Ce qui me sortait de mes gonds, c’était que je ne pouvais rien faire. J’étais un bon-à-rien face à cette injustice.

J’en voulais terriblement à ma mère et à mon père d’avoir été des sorciers.

La Salle Commune des Serpentard n’était pas très bondée, ce jour-là. Je décidai donc de rester dans le hall, en face de la cheminée. Le mois de février était extrêmement froid cette année, il était hors de question de sortir dehors. A moins que je ne veuille attraper la crève. Ca m’aurait permis de voir à quoi ressemblait l’Infirmerie actuellement… Je ne m’y étais pas rendu depuis l’année dernière. Mais mon rationalisme m’arrêta immédiatement : quelle idée de tomber malade aussi bêtement. Ainsi, je m’étais réveillé de très bonne heure ce matin – déjà parce que j’étais de nature très matinal, mais aussi parce que je n’avais pas dormi de la nuit, comme la plupart des samedi soir -, et après avoir pris un grand petit-déjeuner – car je savais que j’oublierais certainement de déjeuner, à moins qu’on ne me le rappelle – je redescendis directement à la salle commune et m’emparai de mon cahier, posé sur ma table de nuit. Izzy dormait encore, ça ne m’étonnait pas de lui. Sa couverture était au sol, alors je la pris et le couvris. Hors de question qu’il attrape froid et qu’il contamine la chambre de microbes.

Je regagnai le hall d’entrée et m’installai confortablement le fauteil en cuir noire le plus proche de la cheminée. Je me penchai vers l’avant, posai mes coudes sur mes genoux et ouvris mon cahier, quand je me rendis compte que je n’avais pas de plume. Mon instinct de sorcier reprit le dessus – et puis, il n’y avait pas grand-monde dans la salle, et je tâcherai d’être discret : je me mis à sonder la salle, pour vérifier que personne ne m’observait et, sortant à peine ma baguette de ma poche, prononçait. « Accio plume. » à voix basse. Aussitôt, la plume concernée qui se trouvait sur la cheminée fila comme une flèche vers moi, et je l’attrapai habilement au vol d’une main. Je relevai une seconde fois la tête, histoire d’être sûr et certain que personne ne m’avait vu passer à l’acte, quand mon regard croisa deux grands yeux bleus pointés vers les miens. Je me raidis quelques instants, avant de reconnaître Sterenn, une fille que je voyais régulièrement en cours mais à qui je n’avais jamais adressé la parole. Pas de quoi s’inquiéter, elle n’allait rien dire… Mais attendez, pourquoi est-ce qu’elle m’observait ? Je plongeai mon regard dans le sien dans le but de déterminer si elle m’avait regardé accidentellement ou si elle y voyait un quelconque intérêt. En effet, elle paraissait m’observer depuis un petit moment. J’arquai un sourcil inquisiteur en gardant l’air impassible, et continuai de l’observer intensément. La pièce était quasiment vide, seuls cinq ou six élèves déambulaient, discutaient à voix basse, jouaient aux échecs version sorcier ou lisaient. Alors, je n’eus pas besoin de parler à voix haute pour qu’elle m’entende. « Un problème ? »


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