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[Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek
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Message(#) Sujet: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyMer 1 Fév - 19:01

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
C
’était une journée qui avait été bien difficile pour Maël. Il s’était réveillé avec un mal de crâne pas possible, c’était pas bien grave au contraire. C’était surtout une bonne raison pour ne pas aller en cours, et passer sa journée à ne rien faire dans son lit. C’est-à-dire quelque chose que Maël aime plus que tout, on peut même dire qu’il excelle dans ce domaine : la glande. Il avait donc passé sa matinée dans son lit, et plus le temps passait plus son état empirait. Il n’avait plus simplement mal à la tête mais il commençait à tousser. Bon, en gros il avait attrapé la crève quoi. Il n’arrêtait pas de se dire qu’il faudrait qu’il songe à aller à l’infirmerie histoire que l’infirmière lui donne quelque chose pour le guérir. Mais il avait juste bien trop la flemme de sortir de son lit. Au moins là il était au chaud et surtout, il était bien. A l’heure du midi il finit tout de même par trouver la force de sortir de son lit pour aller manger avec January. C’était un peu devenu comme une sorte de tradition, ils mangeaient ensemble soit le midi, soit le soir. Eh oui, ces derniers temps il désertait beaucoup la table des Serpentard. Et même s’il était malade il ne voulait manquer ce petit rendez-vous pour rien au monde. Déjà parce que, premièrement il avait super faim puisque la dernière fois qu’il avait mangé datait de la veille au soir –et n’oublions pas que Maël est un estomac sur pattes–, et deuxièmement, il aimait beaucoup trop ces petits moments avec sa petite-amie. Après ce moment bien fort agréable, il était malheureusement temps de se quitter. Avant de regagner son lit il sortit dans le parc, essayant de trouver un endroit paumé, là où aucun mangemort ne serait susceptible de le voir. Une fois cet endroit parfait trouvé il profita de l’air frais et il fuma quelques cigarettes. Oui, même malade il fumait, mais c’était comme ça, il n’y pouvait rien il en avait besoin. Il pensait avoir trouvé le coin parfait où personne n’allait venir le faire chier –parce que tout ce qu’il voulait c’était fumer ses clopes tranquillement, et aussi parce que fumer dans l’enceinte de l’établissement était interdit – mais il avait pourtant bien failli se faire prendre en flagrant délit par un mangemort. Heureusement qu’il avait de bon réflexes et qu’il avait réussi à cacher sa cigarette à temps.

Allez Maël, maintenant il est temps de retourner au lit, là-bas au moins tu ne risques pas de faire des conneries. Déjà qu’en temps normal, il aimait son lit d’un amour inconditionnel, mais depuis ce matin son amour s’était bien amplifié. Un long soupir de bien-être se fit entendre lorsqu’il fut de retour dans ses draps. Aaaah bah voilà, là il était bien. Il était réellement crevé, alors il passa son après-midi entière à dormir. Vers la fin d’après-midi il avait entendu quelques petits bruits dans le dortoir, sûrement l’un de ses colocataires. Mais tous ces bruits ne furent même pas assez pour le réveiller. Oui, quand Maël dort, il dort quoi. C’est bien compliqué de le réveiller. Ça a des points positifs et des points négatifs. Pour des points positifs on peut justement prendre cet exemple-là ! Ne pas se réveiller alors que l’un de ses amis faisait du bruit dans le dortoir. Et pour les points négatifs…. Est-ce que vous saviez que son dortoir avait pris feu il y a quelques mois ? A cause d’une potion qu’il avait faite et qui a été renversée par Scorpius ? Non vous ne le saviez pas ? Le rapport avec ce que j’étais en train de dire c’est tout simplement que tout ça s’est déroulé en pleine nuit et que, même avec du feu qui était en train de se propager, Maël avait mis un petit moment à se réveiller. Bref, bref ne nous éloignons pas trop du sujet non plus. Il se réveilla juste à l’heure du dîner. Mais il n’avait pas faim, et il avait presque encore plus mal au crâne que tout à l’heure. Pourtant après avoir passé sa journée à dormir, il aurait dû aller mieux non ? Il laissa alors ses amis partir en direction de la grande salle sans lui, et puis il se rendormit. Il ne devait vraiment pas être bien pour sauter un repas, c’était clairement pas quelque chose qui lui ressemblait. Mais que voulez-vous. Mais cette fois-ci il ne se réveilla que deux heures plus tard, étonné de ne pas voir Scorpius, Snow et Hunter dans le dortoir, il fronça les sourcils. Mais merde il était quelle heure au juste ? Il n’en avait pas la moindre idée… Est-ce qu’il venait vraiment de passer sa journée entière à dormir ? On dirait bien que oui. Sans vraiment beaucoup de conviction, il se leva enfin de son lit pour partir rejoindre la salle commune. Qui était d’ailleurs quasiment vide. C’était vraiment bizarre cette histoire, où était tout le monde sérieux ? Il avait loupé un épisode et il y avait une super réunion quelque part dans le château ? Non, en fait il avait un mauvais pressentiment, comme quelque chose qui lui disait que quelque chose était en train de se passer, quelque chose qui craint plutôt beaucoup si vous voulez mon avis. Il prit place sur un canapé noir dans le fond de la salle, ce qui lui permettait d’observer les personnes présentes dans la salle commune. Tout le monde était calme, beaucoup trop calme. Certains avaient même l’air choqués. Mais merde alors c’était quoi ce délire ? Le jeune homme passa une main dans ses cheveux, intrigué par l’attitude des Serpentard. La porte d’entrée s’ouvrit, son regard se posa instinctivement vers celle-ci, Aniek entra dans la salle commune. Elle marchait lentement, elle non plus n’avait pas la même attitude qu’elle avait habituellement. « Qu’est-ce qu’il se passe Frowein ? » demanda-t-il vraiment intrigué par tout ça. Il avait passé la journée à dormir, mais il avait l’impression qu’il avait dormi pendant des mois et des mois et que des millions de choses avaient changées.

© Starseed


Dernière édition par Maël J. Sullivan le Mer 19 Avr - 17:53, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyJeu 2 Fév - 16:23

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek


C’était à y perdre la tête. Blackman avait débarqué si vite dans la Grande Salle que je ne réalisais pas réellement ce qui s’était produit pendant les quelques minutes (secondes ?) qu’il avait été là. J’étais bien trop fixée sur Chleo et sur sa bataille intérieure que j’imaginais. Je la connaissais trop bien pour savoir ce qu’elle avait en tête. J’aurai voulu qu’on s’isole immédiatement pour que je puisse la rassurer mais le directeur en avait décidé autrement et l’avait emmenée avec lui. Et m**** ! Nous échangions alors un regard qui signifiait « On se voit plus tard » puis je la regardais s’éloigner, remarquant au passage qu’une bonne quantité des élèves avait disparu par la même occasion. Les « responsables »… Je ne savais même pas qui étaient ces fameux responsables mais, pour dire la vérité, je ne m’y attardais pas plus que ça, me rasseyant, un peu pensive, à la table des Serpentard. J’observai un court instant mes camarades de maisons qui reprenaient le cours de leur repas, laissant mon esprit vagabonder. Tout ça m’avait coupé l’appétit, et je me sentais un peu agacée. Pourquoi ? Peut-être parce que je me rendais compte que je n’avais pas le cœur de pierre que je voulais, et ça vraiment, c’était très énervant. Je ne voulais pas être sensible à tout ça, et la meilleure des solutions pour y remédier était d’aller faire une ronde afin de pouvoir m’en prendre à quelques crétins qui traîneraient là où il ne faudrait pas. Je savais exactement dans quels endroits aller pour me défouler sur de pareils idiots… Reprend du poil de la bête voyons, il faut rester digne !.

Je montai les escaliers menant au premier étage, remarquant un calme qui, même ces derniers temps, était plutôt rare. Parcourant le couloir de cet étage, je mis les mains dans les poches de ma jupe, y découvrant une lettre que j’avais totalement oubliée. Je la rouvris avant de la refermer immédiatement, la remettant directement dans ma poche et soupirant. Mon oncle devait passer toutes ses soirées à m’écrire des lettres pour que je choisisse « la bonne voie » et que je me décide enfin à prendre ma vie en main. Sauf que je n’étais plus certaine d’avoir les mêmes ambitions que lui avait pour moi. C’était l’homme pour qui j’avais le plus de respect, une sorte de modèle mais je voulais faire mes propres choix et il semblait que nous avions quelques points de vus qui divergeaient. Je lui avais répondu récemment mais j’avais reçu de nouveau plusieurs lettres, c’en devenait lassant et j’espérais qu’un jour il comprenne que je n’avais pas décidé de prendre parti, que je pensais à moi et à mon avenir. Pour le moment j’en étais là, et je voyais loin, bien plus loin que Poudlard.

Perdue dans mes pensées, j’étais désormais au troisième étage et des sortes de cris me sortirent de ma rêverie. Je m’arrêtai net, tendant l’oreille. C’était quoi ce bordel ? Bien décidée à aller m’en prendre à ceux qui foutaient un pareil bordel, je montai les marches quatre à quatre pour accéder au quatrième étage. Les plaintes étaient bien plus criardes. Au bout du couloir, un Mangemort m’accueillit, me disant de façon très « aimable » de faire demi-tour. Pires que moi ceux-là ! Je n’insistai pas, faisant volte-face avant d’entendre un hurlement que j’aurai reconnu entre mille. Snow. Ils faisaient quoi là au juste ? Je n’entendais pas ce qui se disait mais ceux qui étaient là-bas semblaient être mis à rude épreuve. Le Mangemort présent insista de façon encore moins amicale, me prenant par le bras et me poussant jusqu’aux escaliers. Oui ben j’avais compris ! Je le tuai du regard avant de redescendre les marches, tout d’abord rapidement, avant de ralentir doucement le pas, les cris me revenant en tête. Notamment ceux de Snow.

Perdue. Voilà dans quel état d’esprit j’étais quand je passais les portes de la salle commune des serpents. J’avais tellement de pensées qui s’entrechoquaient dans ma tête que je n’arrivais pas un seul instant à les mettre en ordre. Laissant la porte se refermer doucement derrière moi, j’entrai d’un pas las et un peu égaré, ayant juste une envie : rejoindre mon dortoir pour mettre mes idées au clair. « Qu’est-ce qu’il se passe Frowein ? » Je levai lentement les yeux dans la direction d’où la question venait. Qu’est-ce qu’il se passait ? Ben… je ne savais même pas. En parfaite moi, j’aurais pu l’envoyer bouler, lui disant de me lâcher, et rejoindre directement mon dortoir mais… mais étrangement je pensais avoir besoin de digérer ce que j’avais entendu. Ils torturaient Snow ? C’était vrai ? Qui y avait-il d’autre là-bas ? Hunter ? Isidore ? Et j’en passais… Je savais qui n’y était pas, il ne fallait pas être idiot, mais j’étais en train de me refaire la scène de la grande salle dans la tête afin de voir qui avait eu la bêtise d’ouvrir sa bouche ! Par Merlin je l’avais dit à Isi d’arrêter tout ça, qu’il y allait avoir des conséquences, pourquoi ne m’avait-il pas écouté ?! Voilà, j’étais désormais perdue ET agacée. En silence, je vins m’assoir avec une certaine lassitude à côté de Sullivan, me laissant tomber dans le canapé noir, le regard dans le vide. « Ils sont en train de les torturer… » Avais-je sorti avant de tourner un regard déboussolé vers le serpent. J’étais rarement – voire jamais – dans cet état, j’avais l’impression qu’on m’avait aspiré le cerveau avec une paille ! Je le fixai sans vraiment le faire, pensant à ce que je venais d’entendre. « Ils n’ont plus aucune limite. C’est trop… ».




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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptySam 4 Fév - 10:40

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
M
aël était là, installé dans un des canapés de la salle commune des serpents. Il ne se doutait absolument pas qu’une nouvelle guerre venait d’être déclarée, oh que non. Et il ne se doutait encore moins de ce qu’il était en train de se passer en ce moment même. Il était assez rare que la salle commune soit si peu peuplée pour être honnête. Alors oui, il se posait des questions il sentait que quelque chose se passait. Quelque chose de pas très net, quelque chose qui craint un peu. Le peu de personnes qui étaient présents dans la pièce étaient…bizarres. Comme un peu sous le choc ? Il ne savait pas trop dire, mais en tout cas ce qui était sûr c’est que quelque chose se passait, ou s’était passé. Pour une fois qu’il s’intéressait à ce qui l’entourait, c’était un miracle et c’était même d’ailleurs quelque chose d’assez rare. Il avait un peu pour habitude de ne pas calculer les autres, de ne pas faire attention à ce qui était autour de lui. En gros il était légèrement égocentrique et égoïste sur les bords. Mais que voulez-vous, il assumait totalement cette partie de sa personnalité, il n’en avait pas honte. Même s’il a tendance à dire le contraire, personne n’est parfait et lui non plus ne l’est pas. Il aurait très bien pu demander aux gens s’il s’était passé quelque chose mais il ne le fit pas. Pourquoi ? J’en sais fichtrement rien moi ! Et je pense même qu’il ne le sait pas lui-même. C’était sûrement parce qu’il avait la flemme de se lever, devoir bouger pour se rapprocher des autres afin de partir à la pêche aux informations. Bon flemmard comme il est, il était installé bien trop confortablement dans ce canapé. Et puis au fond il s’en fichait un peu, il se disait que si quelque chose de grave s’était passé il serait forcément au courant, même s’il avait passé quasiment toute la journée enfermé dans son dortoir. Oui c’est vrai, il avait passé la journée allongé dans son lit à ne rien faire, à dormir et il trouvait encore le moyen d’avoir la flemme de bouger ne serait-ce que quelques mètres de plus pour aller demander des renseignements aux autres Serpentard. Oui je sais que vous le jugez à l’instant même où vous lisez ces lignes. Eh bien allez-y juger-le vous en avez clairement tous les droits pour le coup.

Fort heureusement, il n’eut pas à bouger au final. Une de ses camarades fit son entrée dans la salle commune. Ah enfin quelqu’un qui allait pouvoir l’éclairer. En tout cas son air ne laissait présager rien de bon, au contraire. Aniek semblait perdue, désemparée, déstabilisée. Oui, Aniek Frowein qui avait l’ait déstabilisée. Alors là il était sûr et certain qu’il s’était passé quelque chose. Jamais il ne l’avait vu comme ça, alors qu’il la connaissait depuis sept ans. La voyant s’avancer doucement vers lui, il fronça les sourcils, suivant la trajectoire de la préfète du regard. Cette dernière se laissa tomber à côté du jeune homme, doucement, toujours en silence et le regard perdu dans le vide. Elle le faisait presque flipper là. « Ils sont en train de les torturer… » Alors là, le voilà encore plus paumé qu’il y a quelques minutes. Qui était en train de torturer qui au juste ? Il ne comprenait plus rien, il avait l’impression d’avoir dormi pendant cent ans et d’avoir loupé un siècle entier d’évènements tous aussi improbables les uns que les autres. Sur son regard on pouvait clairement lire l’incompréhension, il toussa de nombreuses fois avant de mettre son cerveau en marche. Bon allez Maël réfléchit. Elle parle certainement des Mangemorts non ? Ils étaient en train de torturer qui ? Les nés-moldus ? Non, sinon ça ne mettrait certainement pas Frowein dans cet état-là. Est-ce que, s’il s’agissait des nés-moldus elle en serait heureuse ? Satisfaite ? Il ne connaissait pas vraiment la réponse à cette question et il n’était pas sûr de vouloir la connaître. Elle le regardait à présent, mais c’était comme si son corps était présent physiquement mais son esprit était ailleurs. Quand je vous dis qu’elle était limite flippante. Maël secoua la tête, posant ses yeux sur la Serpentard. « Attends, mais de qui tu parles là ? Qui torture qui ?» demanda-t-il dans l’espoir qu’elle lui éclaircisse l’esprit. Il avait vraiment beaucoup qu’on lui dise ce qu’il s’était passé, il était totalement perdu le pauvre. « Des Mangemorts j’suppose. Mais.. Ça va ? » Oui, parce qu’il ne l’avait vraiment jamais vu dans cet état-là. « Ils n’ont plus aucune limite. C’est trop… » Mais ?? Merde alors. Le voilà encore plus paumé qu’il y a dix secondes, comme si c’était possible. Ce n’était clairement pas quelque chose qui avait un rapport avec les nés-moldus. Et pourquoi est-ce qu’il manquait un grand nombre de Serpentard dans cette fichue salle commune ? Pourquoi ses colocataires de dortoir n’étaient pas là ? Beaucoup trop de questions fusaient dans son esprit. Maël lâcha un long soupir et se redressa sur le canapé noir, frottant ses yeux comme s’il était en train de rêver et qu’il venait tout juste de se réveiller. « J’comprends rien à ce que tu me racontes là. C’est quoi le problème ? Qui est-ce qui est en train de se faire torturer ? » demanda-t-il sur un ton qui mélangeait l’inquiétude, la peur et l’incompréhension. Il allait falloir qu’elle lui explique de A à Z tout ce qui s’était passé durant cette soirée en commençant par la rébellion de la grande salle. Puisqu’il avait dormi toute la journée, il ne s’était même pas rendu au dîner alors il n’en savait absolument rien. C’était horrible comme sensation, mais en tout cas maintenant il savait qu’il avait eu un bon pressentiment et que quelque chose était en train de se passer. Quelque chose de grave, ça c’était sûr et l’attitude d’Aniek ne fit que confirmer ses doutes. Mais il était loin d’imaginer ce qu’elle s’apprêtait à lui raconter.



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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyMar 7 Fév - 18:20

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek


C’était inconcevable. Beaucoup disaient que je n’avais pas de cœur et, en soit, je pensais bien qu’ils n’avaient pas totalement tort. J’avais appris à me protéger de nombreuses choses et voir la douleur ne m’atteignait en aucun cas. Le gros problème que j’avais était de m’être grandement attachée à quelques personnes. Oh pas des masses hein, ceux pour qui je serais prête à faire des folies se comptaient vite mais n’empêche qu’ils étaient là. Et c’était bien ma plus grande faiblesse.
Sincèrement, je n’avais jamais ressenti de ma vie entière ce que j’étais en train de ressentir. Une amertume sans égale, une colère mêlée à une douleur que je ne pouvais expliquer. A croire qu’en réalité j’en avais un, un cœur… pour certains. Et en tout égoïsme, j’aurai préféré ne pas en avoir et ne pas avoir cette douleur au fond de ma poitrine. Tout comme ce mal au cœur de mes entrailles, je m’étais toujours battue pour être loin de tout ça mais la voix de Snow résonnait dans ma tête. C’était horrible, j’avais l’impression que ça me comprimait le cerveau.

Tomber sur Sullivan en revenant dans la salle commune n’était peut-être pas si mal. Ce n’était pas quelqu’un qui m’était proche donc il ne chercherait pas à m’analyser et ce n’était pas non plus quelqu’un que je n’appréciais pas donc je n’aurais pas à l’envoyer chier magistralement. Même si j’aurais pu le faire, mais je n’en avais clairement pas la force. Et pour dire vrai, pas l’envie. D’un pas semblable à celui d’un zombi, j’avais été jusqu’à Sullivan, me laissant tomber mollement à ses côtés. J’étais perdue. Même quand je regardais le serpent j’avais presque l’impression de ne pas le voir. Je l’entendais mais ses paroles mettaient du temps à m’atteindre et le pire était de ne pas pouvoir lutter contre ce mal-être. Je ne me rendais même pas compte que Maël ne comprenait rien, qu’il ne savait pas ce qu’il s’était passé dans la grande salle et j’en passe. J’étais loin, très loin… « Attends, mais de qui tu parles là ? Qui torture qui ? » Cette fois-ci, mon regard glissa jusqu’au sien et je ne dis rien. Comme si la réponse était dans mes yeux. Ce qu’il dit le confirma d’ailleurs. « Des Mangemorts j’suppose. Mais.. Ça va ? » Est-ce que ça allait ?! La réponse était claire : non. Je le fixai, je devais avoir l’air d’une dingue mais pour une fois je m’en foutais. J’entrouvris la bouche avant de la refermer. Puis ma réponse fut simple : « Nan… ». C’était très pauvre comme réponse, j’en avais bien conscience mais je ne savais pas si j’arriverais à faire sortir plus de choses sans me « mettre à nu » devant le jeune homme. Et même si j’étais totalement perturbée, je n’étais pas encore convaincue que c’était une solution. Mais… ces hurlements… qui y avait-il d’autre là-haut ?!

« J’comprends rien à ce que tu me racontes là. C’est quoi le problème ? Qui est-ce qui est en train de se faire torturer ? » Ma main gauche s’abandonna sur mes lèvres, les triturant dans tous les sens. Une manifestation du stress ? Sûrement, ça ne m’arrivait pour ainsi dire jamais, alors difficile de comprendre ce qu’il m’arrivait réellement. Mon regard suivit le sien pour parcourir la salle commune pratiquement vide, ce qui n’avait rien de rassurant, avant de se reposer de lui et d’essayer de prendre un peu sur moi. Je pris une grande inspiration, me mordant la lèvre pour me concentrer, me motivant enfin à lui apporter quelques explication : « Tu… tu n’étais pas dans la Grande Salle c’est ça ?! » Pas besoin d’avoir une réponse, son regard perdu me donna immédiatement la réponse. Je me raclai la gorge avant de passer mon pied sous mes fesses, me mettant face à lui, remarquant au passage que mes mains tremblaient légèrement. Pour éviter que cela se voie, je les mis sur ma cheville, relevant les yeux vers Sullivan. « S’il te plaît, me coupe Sullivan, j’vais tenter de résumer mais… j’pourrai pas répéter hein. » Lui dis-je de façon très sérieuse. Je n’étais pas forcément super heureuse de reparler de toute cette soirée, mais à croire que le serpent était ma meilleure option pour ce soir. « Y a eu une gamine des cachots qui a été amenée pour se faire punir de je-ne-sais-quel affront. Chleoffee s’est chargée de sa punition et lui a, en quelque sorte, cramé l’épaule avec un vif d’or incandescent. » Mon ton était monotone, sans émotion, le visage neutre et le regard passant d’un œil à l’autre du garçon. « Je t’épargne les détails, c’est d’un ennui mortel… mais tout ça a provoqué une sorte de rébellion. Je n’sais pas vraiment d’où c’est parti, ce qu’il s’est réellement passé mais certains ont cru bon de croire que c’était le moment pour ouvrir sa bouche. Ce qui est… juste… totalement inconscient ! » Ma voix se faisait un peu plus agacée alors que je déviai mon regard sur la cheminée flamboyante. « Je l’ai dit à Isi’ qu’ils fonçaient droit dans le mur ! Enfin… si seulement je m’étais attendue à ça. » Je fixai toujours le feu en continuant : « Blackman est arrivé et a calmé tout le monde. Je résume mais en bref ils ont emporté certains responsables. Je n’ai pas trop fait attention, je m’assurais surtout que Chleo allait bien… qui était emporté, j’en avais aucune idée, j’me disais qu’ils allaient leur donner une retenue, une corvée ou un truc dans le genre. Pas de quoi chialer quoi ! » Je finis par avaler difficilement ma salive. J’avais un grand débit de paroles mais j’enchaînai pour ne pas que tout ce malaise me revienne en mémoire. Cependant, avec ce petit silence qui s’installa, je me sentis de nouveau mal et les multiples interrogations reprirent place dans mon cerveau. Il fallait pourtant que j’en parle. Je ne pouvais pas garder ça pour moi, et même si c’était Sullivan mon confident, soit, je l’acceptais pour ce soir. Un regard grave se posa de nouveau dans celui du jeune homme, et je me forçai à lui dire : « J’ai été faire ma ronde. J’ai commencé par entendre des cris. Des hurlements. J’ai cru à des gamineries, rien de grave, mais… mais je me trompais. Je… je suis arrivée dans le couloir d’où les cris parvenaient et… ‘fin je… c’est… » Mon pouls s’accélérait et j’avais l’impression que mes mots tournaient. Mettre des mots sur tout ça, c’était juste horrible. Alors, je devais le cracher, et tourner autour du pot n’était pas la solution. Sans aucun tact je sortis : « J’ai entendu Snow crier. Tout d’abord sur… quelqu’un, hurlant qu’il allait le tuer. Ce n’est tellement pas son genre… Et… et j’ai entendu le sort qu’ils ont lancé sur lui, je l’ai entendu hurler de douleur, je… » Contre mon gré, une larme s’abandonna sur ma joue et je la fis disparaître immédiatement. Je ne voulais absolument pas montrer cette faiblesse, vraiment pas ! Je me ressaisis et dis enfin : « Ils leur lançaient des Doloris, ils les torturaient pour ce qu’ils avaient fait et… j’sais pas, c’est juste irréel ! » Et c’en était à se poser de drôles de questions, croyez-moi…




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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyVen 10 Fév - 10:10

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
A
près cette journée de merde qu’il venait de passer, Maël n’avait qu’une seule envie ; c’était de passer une bonne petite soirée, tranquille, et reposante. Oui, parce qu’il avait certes passé la journée à dormir, mais il n’avait toujours pas assez dormi à ses yeux. Il était juste crevé. Mais genre vraiment crevé quoi. Il se sentait comme s’il n’avait pas dormi depuis une semaine entière. Bon, vous allez me dire qu’il fallait pas non plus en faire toute une histoire, qu’il avait juste la crève. Et je suis plutôt d’accord avec vous. Mais n’oubliez pas qu’avant tout, Maël c’est un mec, alors quand il est malade c’est toute une histoire… Heureusement que ça n’arrivait pas encore trop souvent, parce que sinon on le retrouverait bien trop régulièrement au bord de l’agonie. Et d’ailleurs il regrettait de ne pas avoir été manger tout à l’heure à la grande salle. Il avait faim. Alors déjà qu’à la base, il avait tout le temps faim, mais là sachant qu’il avait sauté un repas, il serait capable de vous manger deux pizzas entières. S’il trouvait un peu de courage un peu plus tard dans la soirée, il irait dans les cuisines pour manger quelque chose. Comme il avait l’habitude de le faire. Mais l’arrivée de Frowein le ramena bien vite à la réalité. « Nan… » Son comportement confirma bien vite ses inquiétudes. Aniek était bizarre, elle ne se comportait clairement pas de la même manière que d’habitude. Elle semblait presque…vulnérable. Putain mais merde alors, qu’est-ce qu’elle avait au juste ? Il se passait quoi ? Si quelqu’un pouvait l’éclairer un peu ça serait plutôt cool, non parce que là, il était carrément paumé. « Tu… tu n’étais pas dans la Grande Salle c’est ça ?! » Non non ! Ohlala, pour une fois qu’il loupait un dîner dans la Grande Salle il s’était apparemment passé quelque chose. Il secoua vivement la tête, totalement perdu. « Non j’y été pas non. Du coup tu pourrais m’expliquer c’qui se passe là ? » Bon, la pauvre avait l’air tellement sous le choc qu’il ne voulait surtout pas la brusquer. La jeune fille s’installa, plaçant ses pieds sous ses fesses, pour se placer face au serpent. Celui-ci baissa les yeux sur les mains d’Aniek, elle tremblait. Ca ne laissait présager rien de bon cette histoire. « S’il te plaît, me coupe Sullivan, j’vais tenter de résumer mais… j’pourrai pas répéter hein. » Bon, d’accord, il n’allait pas faire son chieur et la laisser parler jusqu’au bout. Ça avait l’air sérieux et tout sauf marrant alors il hocha une fois la tête en la regardant, comme pour lui promettre qu’il allait la laisser parler sans la couper. « Y a eu une gamine des cachots qui a été amenée pour se faire punir de je-ne-sais-quel affront. Chleoffee s’est chargée de sa punition et lui a, en quelque sorte, cramé l’épaule avec un vif d’or incandescent. » Il la laissa parler comme promis, mais il en put s’empêcher de grimacer en entendant la punition qui avait été infligée à cette petite. Elle la qualifiait comme étant une gamine. Elle devait être en première ou deuxième année. Ces punitions infligées devenaient de plus en plus difficiles à regarder, mais c’était encore pire quand elles touchaient à des enfants ou à des proches. « Je t’épargne les détails, c’est d’un ennui mortel… mais tout ça a provoqué une sorte de rébellion. Je n’sais pas vraiment d’où c’est parti, ce qu’il s’est réellement passé mais certains ont cru bon de croire que c’était le moment pour ouvrir sa bouche. Ce qui est… juste… totalement inconscient ! Je l’ai dit à Isi’ qu’ils fonçaient droit dans le mur ! Enfin… si seulement je m’étais attendue à ça. » Oui s’il te plaît Aniek, épargne-lui les détails glauques et sordides. Encore une fois, il ne dit rien, il la laissa parler jusqu’au bout. Il y avait donc eu une sorte de rébellion, une sorte de révolte ? Des élèves s’étaient opposés à la punition infligée à la gamine ? Si ça avait été fait au feeling, sans se concerter et sans avoir de plans c’était pas très malin effectivement. Mais il ne pouvait que comprendre ces personnes, s’il avait été là, il l’aurait certainement soutenu. « Blackman est arrivé et a calmé tout le monde. Je résume mais en bref ils ont emporté certains responsables. Je n’ai pas trop fait attention, je m’assurais surtout que Chleo allait bien… qui était emporté, j’en avais aucune idée, j’me disais qu’ils allaient leur donner une retenue, une corvée ou un truc dans le genre. Pas de quoi chialer quoi ! » Blackman a calmé tout le monde ? Genre il a gueulé ? Il a fait quoi pour calmer tout le monde ? Où est-ce qu’il a emporté les responsables ? Est-ce que sa sœur en faisait partie ? Et January ? Elles étaient où ? Il avait tant de questions à lui poser. Il ouvrit d’ailleurs la bouche pour lui poser toutes ces questions, mais au final il ne dit rien. Comme promis il la laissa parler. Mais il commençait sérieusement à paniquer, ce connard de directeur avait emporté des élèves. Mon Dieu, faites que sa sœur et sa petite-amie n’en faisaient pas parties. C’est la seule chose à laquelle il pensait en ce moment. Un blanc s’était installé. C’était ça l’histoire ? Tant pis, il ne put s’empêcher de lui poser au moins une question. « Quoi ? Il les a emmené où ? T’as vu ma sœur ? Et Jan ? Elles vont bien ? » Il lui avait promis qu’il la laisserait parler, mais il avait vraiment peur. Peur pour sa jumelle, peur pour January. Il était hors de question qu’un de ces connards de mangemorts ne leur fasse du mal. Puisque vu l’état d’Aniek, la punition infligée n’a certainement pas été une corvée ou une retenue. « J’ai été faire ma ronde. J’ai commencé par entendre des cris. Des hurlements. J’ai cru à des gamineries, rien de grave, mais… mais je me trompais. Je… je suis arrivée dans le couloir d’où les cris parvenaient et… ‘fin je… c’est… » Quoi ?! Maël fronça les sourcils, gardant son regard sur la jeune femme. « J’ai entendu Snow crier. Tout d’abord sur… quelqu’un, hurlant qu’il allait le tuer. Ce n’est tellement pas son genre… Et… et j’ai entendu le sort qu’ils ont lancé sur lui, je l’ai entendu hurler de douleur, je… Ils leur lançaient des Doloris, ils les torturaient pour ce qu’ils avaient fait et… j’sais pas, c’est juste irréel ! » Oh putain… C’est une blague ?! Bien-sûr que non ça n’en est pas une. Un frisson de terreur parcourut son corps. Il ne s’était pas attendu à ça. A tout sauf à ça. Il ne savait même pas quoi dire. Il déglutit et son regard se perdit à son tour dans les flammes. Cette histoire allait beaucoup trop loin, et comme Aniek l’avait dit il y a quelque instant, ils n’avaient vraiment aucune limite… Au bout de plusieurs minutes de silence, il passa ses deux mains dans ses cheveux avant de poser son regard sur la jeune fille assis à ses côtés. « Ils lancent des Doloris aux élèves ?! » répéta-t-il pour être sûr d’avoir bien compris. « C’est pas possible, t’es sûre d’avoir bien entendu ? Ils peuvent pas…’fin t’es sûre que c’était Snow ? J’sais pas peut-être que c’était…j’en sais rien moi quelqu’un d’autre. Pas un élève. » Il lâcha un long soupir, cette histoire n’avait absolument aucun sens. Il avait même presque du mal à y croire. Si sa sœur y était-il allait devenir complètement fou, il était strictement hors de question qu’on lui fasse du mal. On ne pouvait pas la faire souffrir, elle ne méritait pas ça. Enfin personne ne mérite ça de toute façon. « Si c’est vraiment Snow que t’as entendu y a de fortes chances que Jan y soit aussi. On peut pas les laisser torturer nos amis putain ! Faut qu’on fasse quelque chose on peut pas rester là assit ici sans rien faire. J’peux pas rester ici alors qu’elle est certainement en train de s’faire torturer. » déclara-t-il en se levant sans la quitter des yeux. Ça n’avait aucun sens, il ne pouvait pas rester bien au chaud tout en sachant que quelque chose d’horrible était en train de se produire dans le château.

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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyMar 14 Fév - 16:51

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek


Evidemment que non. Evidemment que Sullivan n’était pas à la Grande Salle, sinon il n’afficherait pas cet air ahuri. Cette soirée m’avait retourné le cerveau et j’avais l’impression que c’était comme un déclic. Je n’aimais pas ça. « Non j’y été pas non. Du coup tu pourrais m’expliquer c’qui se passe là ? » C’était bien ça le problème. Je ne savais pas vraiment ce qu’il se passait, mais j’étais prête à lui parler de ce que j’avais vu, entendu… ou pensé entendre. Et ce fut ce que je fis, lui demandant de ne pas me couper. Je n’aurais sûrement pas le courage d’en dire plus ou de parler des détails. J’avais un débit de parole assez fluide et je ne regardais pas vraiment le serpent, bien trop concentrée que les images qui me revenaient en tête. J’en étais arrivée au fait que les responsables de ce raffut dans la Grande Salle avait été emmené je-ne-sais-où, sans que j’imagine ce qui était en train de se passer réellement. Je n’aurais jamais pu imaginer ça, même de la part de Mangemorts. On se demandait où était passée l’intelligence… J’allais poursuivre quand la voix de Sullivan parvint à mes oreilles et me fit tourner la tête vers lui, comme si je devais me sortir de mon cauchemar pour prendre conscience de chacune de ses questions. « Quoi ? Il les a emmenés où ? T’as vu ma sœur ? Et Jan ? Elles vont bien ? » Je n’avais pas vraiment vu ceux qu’ils avaient emmené, sinon j’étais certaine que je ne serais pas restée de marbre… Je secouai doucement la tête de gauche à droite, ne répondant qu’à ces dernières questions, n’étant même plus sûres des premières. « Je n’ai pas vu ceux qu’ils ont pris à ce moment-là… Je… je n’sais pas… » Nan, je ne savais pas si elles allaient bien, je ne savais même pas si elles faisaient partie du lot ou pas alors… Cependant, pour clarifier la fin de mon histoire, je poursuivis en lui parlant de ma ronde et ce que j’avais entendu. Je ne me souvenais que du cri de Snow et c’était déjà bien suffisant. Ses mots résonnaient encore dans ma tête et j’en avais des frissons à chaque pensée, c’était une horreur ! Je ne savais pas qui il y avait d’autre mais… enfin si, je savais qu’il avait le gars qu’il avait menacé mais après, je n’en avais juste aucune idée. Je lâchai tout à Maël, tout ce que j’avais entendu et qui me retournait le cerveau. Mon regard était posé sur lui et je tentai de contrôler le tremblement de mes mains en entendant encore et toujours ces hurlements. Tout ça ne m’avait jamais autant perturbé mais il semblait que je change… Et je savais pourquoi. Dès qu’une personne (voire plusieurs, je ne savais pas où était Hunter, Isidore, etc.) qui comptait pour vous était touchée, ça changeait tout. Je voyais l’effroi dans les yeux de Maël et je n’avais aucun mot pour modérer mes paroles. Parce que je ne le pouvais pas. J’étais autant flippée que lui et je culpabilisais. Je ne pourrai pas le dire à voix haute, ma fierté me l’interdisait mais cette cruauté me vidait petit à petit et je me rendais compte que mon ambition ne devait pas comprendre tout ça… C’était une honte ! « Ils lancent des Doloris aux élèves ?! » En guise de réponse, j’acquiesçai juste d’un signe de la tête. « C’est pas possible, t’es sûre d’avoir bien entendu ? Ils peuvent pas…’fin t’es sûre que c’était Snow ? J’sais pas peut-être que c’était…j’en sais rien moi quelqu’un d’autre. Pas un élève. » Evidemment que j’avais bien entendu, je ne serais pas dans cet état-là sinon, je ne faisais pas partie de tous ces faibles qui pleurnichaient pour tout et n’importe quoi ! J’aurai reconnu la voix de Snow entre mille, j’étais plus que sûre que c’était lui, et croyez-moi j’aurais préféré que ce ne soit pas le cas ! Je le fixai alors qu’il tentait de se convaincre que ce que je disais était faux, mais une fois encore, je secouai la tête de gauche à droite d’une manière fatiguée. « Je n’m’amuserais pas à te faire croire ça Sullivan, je n’suis pas folle à ce point-là ! Je suis sûre de ce que j’ai entendu, et crois-moi j’aurai préféré que ce soit mon imagination mais… ça ne l’était pas. » Mon regard se perdit de nouveau dans le vide. Nan, je n’avais pas rêvé, c’était réel, on-ne-peut-plus réel. Il se leva alors sans me quitter des yeux, comme une furie, me lançant : « Si c’est vraiment Snow que t’as entendu y a de fortes chances que Jan y soit aussi. On peut pas les laisser torturer nos amis putain ! Faut qu’on fasse quelque chose on peut pas rester là assit ici sans rien faire. J’peux pas rester ici alors qu’elle est certainement en train de s’faire torturer. » J’eus un petit rire nerveux lorsqu’il balança ce petit discours de héro. Oh, il croyait vraiment qu’on pouvait faire quelque chose ? J’avais l’impression d’entendre Isi… c’était ridicule, il était aussi idiot que les autres s’il pensait qu’on pouvait faire quelque chose, là tout de suite maintenant, sans se préparer. C’était inconcevable, et pourtant ce n’était pas l’envie qui manquait. Je le regardai alors comme si j’avais un spectacle juste devant les yeux, me demandant quelle bêtise il pourrait encore sortir. Je finis par me mettre en tailleur sur le canapé pour lui faire de nouveau face, sans me lever mais gardant mes yeux sur lui. « T’es idiot Sullivan si tu penses qu’on peut faire quelque chose ! » Dis-je sans un brin de méchanceté mais de quoi calmer son enthousiasme. « Le couloir est gardé par plusieurs Mangemorts qui ne te laisseront même pas faire un pas. Tu seras plus vite revenu dans la salle commune que tu auras pu t’approcher d’eux, crois-moi. » J’avais observé le couloir, c’était impossible de s’approcher sans déclencher leur foudre. Ils n’étaient pas bêtes, ils se doutaient que des crétins pourraient tenter quelque chose, mais ils étaient bien plus forts, bien plus rusés… il fallait ouvrir les yeux, agir sur un coup de tête était de l’ordre du l’inconscient, même choquée, remontée et anéantie, j’en étais toujours convaincue.
Je ne savais pas quoi faire, je ne savais plus, j’étais totalement perdue. « Il faut être plus malin qu’eux, et pour l’être il faut du temps… » Mon esprit se perdit jusqu’à mon oncle. Penser à lui me donnerait presqu’envie de pleurer. Si j’étais sensible, ça ferait sûrement longtemps que j’aurais pleuré toutes les larmes de mon cœur, mais ça restait bloqué dans la gorge et j’avais l’impression que j’allais vomir… Qu’était devenu Poudlard au juste ? Ce n’était plus juste les nés-moldus, c’était un tout, et décidément je ne savais plus où était ma place.




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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyJeu 16 Fév - 22:09

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
D
epuis qu’il avait rejoint la salle commune de Serpentard, Maël avait très vite eu un mauvais pressentiment. Quelque chose ne tournait pas rond, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Genre pas du tout. Et pour une fois, il aurait aimé avoir tort. Mais malheureusement pour lui la venue d’Aniek ne fit que confirmer ses craintes. Il y avait eu une rébellion, une grande partie des élèves s’étaient opposés à un énième châtiment. En gros, pour résumer : le dîner à la grande salle était partie en couille de dragon et maintenant les responsables de tout ce raffut étaient en train de se faire torturer avec le sortilège de Doloris. Charmant. Vraiment très charmant. Bon, bien évidemment que c’est ironique. Donc maintenant est-ce que vous comprenez pourquoi il aurait aimé avoir tort ? Pourtant c’est plutôt rare, voire même inédit. Maël est ce genre de personne qui aime et veut toujours avoir raison. Mais cette fois-là, il aurait aimé être parano et qu’en fait, cette soirée n’était qu’une soirée banale parmi tant d’autres. « Je n’ai pas vu ceux qu’ils ont pris à ce moment-là… Je… je n’sais pas… »  Super, elle ne savait pas où était ni sa sœur, ni sa petite-amie. Il lâcha un long soupir, fermant les yeux et passant ses mains dans ses cheveux. Mais quelle merde. A ce moment présent, il y avait réellement qu’une seule chose qui lui importait : savoir où elles étaient et s’assurer qu’elles allaient bien toutes les deux. Pendant le reste du monologue d’Aniek, Maël l’écouta sans broncher bien qu’il avait des tas de questions à lui poser. Bien qu’il avait envie de lui faire part de son ressenti sur la situation mais les mots ne lui vinrent même pas à l’esprit. Pour la première fois depuis bien longtemps, Maël n’eut même pas envie de lancer une pic à Frowein, il n’avait pas envie de l’emmerder elle avait l’air d’en avoir eu assez comme ça pour l’instant. Il n’avait pas envie de faire le héros et d’aller sauver tout le monde. Déjà parce que ça ne lui ressemblait pas, et puis parce que la seule chose qu’il voulait c’était savoir si sa sœur et January allaient bien. Merde alors c’était pourtant pas compliqué, si ? « Je n’m’amuserais pas à te faire croire ça Sullivan, je n’suis pas folle à ce point-là ! Je suis sûre de ce que j’ai entendu, et crois-moi j’aurai préféré que ce soit mon imagination mais… ça ne l’était pas. » Il posa à nouveau son regard sur la jeune fille. Bien-sûr qu’il savait qu’elle n’était pas folle. Enfin même si, ça se discute. Encore une fois, il ne dit rien. Il se contenta se passer ses mains sur son visage, complètement dépassé par les révélations d’Aniek.

En tout cas, il ne voulait pas rester sans rien faire. Surtout si sa sœur et ou sa copine faisaient parties des personnes en train de se faire torturer. Parce que vous voulez la vérité ? Si aucune des deux n’en fait partie il ne comptait pas bouger d’un pouce. Vous trouvez ça choquant ? Rappelez-vous juste que Maël est égoïste, et il n’est pas le genre de personne à vouloir se mettre dans la merde juste pour aider les autres. Mais si c’était pour les aider toutes les deux il voulait faire quelque chose. Le seul problème c’était qu’il n’avait aucun moyen de savoir où Sibylle et January étaient. Si seulement il pouvait s’assurer qu’elles allaient bien toutes les deux. « T’es idiot Sullivan si tu penses qu’on peut faire quelque chose ! Le couloir est gardé par plusieurs Mangemorts qui ne te laisseront même pas faire un pas. Tu seras plus vite revenu dans la salle commune que tu auras pu t’approcher d’eux, crois-moi. » Il savait qu’elle avait raison. C’était bien ça le pire de tout. Aussi rare que cela puisse arriver, Maël Sullivan était au fond d’accord avec elle. On ne pouvait pas arriver et battre des Mangemorts juste comme ça, sans avoir un plan. Restant toujours debout, il baissa les yeux vers elle avant de répondre. « Au fond je sais que t’as raison. » dit-il avec un peu de mal. Oula. Déjà Maël dire à quelqu’un qu’il a raison, c’est rare voire à la limite de l’exceptionnel. Mais en plus à Frowein. Ça relevait carrément de l’exploit. « Mais ça m’bouffe de devoir rester ici sans même savoir si ma sœur et January vont bien. » Il n’aurait de toute façon jamais l’esprit tranquille avant de savoir. Il avait besoin de savoir pour pouvoir réfléchir plus tranquillement. Parce que là, il allait finir par devenir fou s’il continuait à se poser autant de questions. « Il faut être plus malin qu’eux, et pour l’être il faut du temps… » Encore une fois, il ne pouvait qu’approuver mais ça, il n’allait pas lui redire. Une fois c’était déjà bien suffisant. Un des traits de personnalité des Serpentard était normalement leur côté malin. Et pour le coup, oui ils fallaient qu’ils soient malins. Il se mit alors à faire les cent pas, réfléchissant. Ils n’allaient quand même pas rester ici au chaud à ne rien faire si ? Ou du moins ils faillaient absolument qu’ils réfléchissent à une stratégie. Aniek serait-elle prête à l’aider ? Elle n’avait pas l’air d’approuver tout ça. Enfin non, elle n’approuvait clairement pas tout ça. « Faut absolument qu’on fasse quelque chose. » dit-il enfin après plusieurs minutes de silence. Il reprit place à côté de la jeune fille, se retournant vers elle pour la regarder dans les yeux. « J’te parle pas forcément de ce soir, de toute façon je pense que pour agir ce soir il est un peu tard. Et y a eu assez d’emmerdes comme ça. Mais faut qu’on fasse quelque chose pour Blackman. On doit trouver la faille de son plan. Parce qu’il y en a sûrement une. Rien n’est parfait. » S’ils s’y mettaient tous et en grand nombre, ils allaient forcément pouvoir faire quelque chose non ? Maël était persuadé qu’en observant Blackman et les mangemorts ils allaient forcément leur trouver une faiblesse. Et c’était ça la clef, jouer avec cette potentielle faiblesse. Encore fallait-il la trouver. Et c’était ça le plus dur. Il avait marqué une pause de quelques secondes, observant la salle commune un court moment. Et puis pour reprendre, il reposa son regard sur Aniek. « Est-ce que tu serais prête à m’aider ? J’suis sûr que si on y réfléchit ensemble on finira bien par trouver quelque chose. » Certains penseraient qu’il était complètement fou de faire confiance à Aniek pour une chose pareille. Mais il ne l’avait jamais vu dans cet état-là, et maintenant il était persuadé qu’elle avait aussi envie de faire bouger les choses. Même si ce n’était pas forcément pour les mêmes raisons que lui. Il espérait ne pas de tromper.

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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyMer 22 Fév - 16:35

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek


Non, je ne savais pas du tout qui avait été emporté. Enfin, à part Snow et ce fameux Poufsouffle qu’il voulait tuer. Je ne savais pas pour ma part s’il y avait aussi Hunter, ou Isidore, et y penser me donnait l’impression que ma tête rétrécissait, écrasant mon cerveau et me donnant un mal de crâne monstre. Je réalisais bien que ma réponse n’avançait en aucun cas Sullivan, mais je n’allais pas lui mentir. Je n’avais aucune idée à savoir si January ou sa sœur y étaient. Et quelque part, je ressentis une certaine inquiétude pour mon ancienne amie. A croire que même avec une tonne de rancœurs, on n’oubliait pas vraiment… Enfin, ce qui était certain était que je n’étais pas voyante, et c’était assez frustrant de ne pas savoir.
Une autre chose dont j’étais sûre : j’avais bien entendu les sorts qui étaient lancés. Je savais, plus ou moins, ce qu’ils leur faisaient subir et c’était bien ça qui me rendait folle et me perturbait autant ! Je n’étais pas du genre à avoir des états d’âme d’un rien. Etre autant retournée pour quelque chose était la preuve que c’était abominable.

C’était compréhensible, qu’il veuille agir, mais il ne fallait pas être idiot, c’était de la bêtise que de penser qu’on pouvait aller au contact des Mangemorts juste parce que nous étions en colère. Et je lui fis part de ma pensée. Il fallait être malin, très malin. Je ne pris pas de pincettes pour le lui dire mais, croyez-moi, pas de brin de méchanceté là-dedans. Juste un avertissement. Quoiqu’on en dise, ces gars-là étaient très intelligents, sur un coup de tête nous ne pourrions rien faire pour aider ceux qui nous étaient chers.
A la base, nous étions loin d’être proches avec Sullivan. On se tolérait, on se découvrait des passions communes, mais ça en restait là. Pourtant, il était le premier à me voir dans cet état, il était le premier à connaître mes doutes et il serait le premier à voir que des évènements pouvaient me changer sur certains points. Ce n’était pas rien, croyez-moi, c’était peut-être une chance d’être tombée sur lui. Enfin, je gardais cette pensée pour moi. « Au fond je sais que t’as raison. » Au fond ? J’avais raison, il le savait, son égo le limitait juste pour qu’il l’admette à voix haute. Ce n’était pas de gaité de cœur que je lui disais que c’était inconscient de vouloir faire quelque chose, mais c’était réel, la réflexion était pour le moment notre seule arme. Et, sincèrement, je pensais que je pouvais croire en lui. Etait-ce possible que ce soit réciproque ?
« Mais ça m’bouffe de devoir rester ici sans même savoir si ma sœur et January vont bien. » Et moi dont ! Le pire était que je savais que Snow y était, et ça me rendait juste dingue de ne pouvoir le sortir de là-dedans !!!! Alors je pensais clairement pouvoir le comprendre. Je le fixai mais ne disais rien, parce que c’était logique que ça me rongeait de l’intérieur d’être assise ici sans pouvoir d’aider. Mon regard se décala machinalement dans le vide, tentant de calmer mes émotions pour pouvoir réfléchir au mieux. Punaise, vous vous rendez compte, j’en venais à devoir contenir mes émotions… du jamais vu ! La réflexion se faisait… Etre malin, plus malin… Mouais.
« Faut absolument qu’on fasse quelque chose. » Oui, ça j’étais bien d’accord, mais quoi ?! Parce que c’était bien beau d’y penser, mais passer à l’action c’était autre chose. Mes yeux se posèrent de nouveau sur le serpent, sentant qu’il allait m’en dire plus. Curieuse, j’attendis qu’il reprenne, le suivant du regard alors qu’il se rasseyait à mes côtés. « J’te parle pas forcément de ce soir, de toute façon je pense que pour agir ce soir il est un peu tard. Et y a eu assez d’emmerdes comme ça. Mais faut qu’on fasse quelque chose pour Blackman. On doit trouver la faille de son plan. Parce qu’il y en a sûrement une. Rien n’est parfait. » Je l’écoutai attentivement alors qu’il me faisait part de son envie de faire bouger les choses. Ok… Pas ce soir, c’était évident, c’était une mission suicide sinon, même si c’était mettre nos nerfs à rudes épreuves que de savoir que des personnes qui comptaient étaient en train d’être torturés. Rien que d’y repenser, j’en avais presque envie de vomir. Faire quelque chose pour Blackman. Plus facile à dire qu’à faire, mais en soit il avait raison. Trouver une faille était une chose, il fallait aussi pouvoir l’exploiter par la suite, ce qui n’était pas évident. Je pensais directement à Chleo, mais je ne voulais pas la mettre plus dans la m**** dans laquelle elle devait déjà être. Je chassai alors immédiatement cette pensée, me reconcentrant sur les paroles de Sullivan. Le silence s’installa alors que mes pensées se perdaient. Sa voix me ramena sur Terre alors qu’il me posait une question qui me fit avaler ma salive avec difficulté et me faire prendre conscience que mes priorités étaient en train de changer. Je n’oublierai sûrement jamais les hurlements de mon meilleur ami… « Est-ce que tu serais prête à m’aider ? J’suis sûr que si on y réfléchit ensemble on finira bien par trouver quelque chose. » Je le fixai quelques secondes, sans aucune émotion, ayant diverses choses qui s’entrechoquaient dans mon cerveau. Ouah, je n’aurais jamais pensé que cette question pouvait me perturber autant ! Si quelqu’un me demandait ça, c’était qu’il m’était très proche, mais là… c’était tout nouveau et je dus prendre une grande inspiration avant de décroiser mes jambes et parcourir du regard la salle commune d’un regard neutre. Certains élèves, très peu pour dire, étaient encore présents. Je me méfiais de tout le monde. Je me retournai alors vers le garçon, regard posé sur lui, avant de répondre à voix basse, histoire que seul lui m’entende : « Tu crois vraiment que je puisse t’aider ? Tu es inconscient Sullivan, beaucoup te diraient que tu es suicidaire… » Après m’être « amusée » à lui faire peur, un petit rictus s’installa au coin de mes lèvres, reprenant : « Je suis avec toi. Tu peux me faire conscience, je pense qu’il est temps que je fasse quelque chose pour ceux… ceux que j’aime. » Dis-je en finissant ma phrase en baissant un peu plus la voix, me rendant compte que c’était difficile à dire à voix haute. « Ok. Je vais y réfléchir. Je n’sais pas comment, j’suis un peu perdue là, mais on va trouver. Ca n’va pas être évident, ils sont vraiment intelligents, aussi odieux qu’ils puissent paraître… » Maël serait peut-être le premier à croire en moi dans cette affaire. Peut-être.





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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyDim 26 Fév - 21:47

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
M
aël ne loupait jamais un repas dans la Grande Salle. Oh que non, déjà il avait toujours faim et en plus il aimait beaucoup trop manger pour louper un repas. Alors pour une fois qu’il était resté dans son dortoir, pour une fois qu’il n’était pas parti manger, quelque chose s’était passé ce soir-là. Non mais franchement là maintenant tout de suite il avait juste l’impression d’avoir une poisse de malade. Il se sentait complètement à l’ouest du coup. S’il avait été présent, est-ce qu’il aurait fait partie de ces personnes qui se sont révoltées sur un coup de tête, sans même avoir une petite idée de plan derrière ? Certainement oui, enfin tout ça ne servait à rien de se poser toutes ces questions, ce qui était fait était fait et il était trop tard on ne peut malheureusement pas revenir en arrière. Le plus frustrant dans cette situation c’était de ne pas savoir où étaient Sibylle et January. Elles étaient bien les deux seules personnes à qui il pensait en ce moment. Vous devez sûrement vous dire « bah bravo et ses amis dans tout ça ? » Il était sûr que ses amis allaient très bien s’en sortir. Et surtout, les deux jeunes filles étaient ce qu’il avait de plus précieux au château, alors oui il pensait surtout à elles plutôt qu’à ses amis. Et s’il apprenait que l’un d’entre elles, ou même les deux, faisaient parties de cette torture ça allait le mettre hors de lui et surtout il risquerait même presque de s’en vouloir de ne pas avoir été présent pour les protéger. Comme à Halloween lors de l’attaque et que sa sœur avait été blessée. Il s’en voulait tellement de ne pas avoir été là pour elle, pour l’aider et la protéger. C’est bien parce qu’il était beaucoup trop protecteur avec cette dernière ça. En tout cas, jamais il n’aurait un jour cru avoir une conversation de ce genre avec Frowein. Ils n’étaient pas les meilleurs amis du monde, loin de là. Cette conversation avec elle au bord du lac la dernière fois l’avait bien amusé. En gros, il ne la détestait pas mais il ne l’adorait pas non plus. Il la trouvait assez amusante et presque cool, malgré leurs idéaux bien différents. Mais ça, il ne lui dirait certainement jamais, trop de fierté pour dire à Aniek qu’elle était cool. Bah oui attendez, faut pas craquer non plus s’il lui disait ça elle allait prendre la grosse tête et avoir un excès de confiance, alors il préférait largement garder cette pensée pour lui. C’était préférable. Le Serpentard lui fit à son tour part de sa vision des choses, et Aniek l’écouta sans l’interrompre, sans rien dire. Cette fois, ils étaient allés trop loin. Beaucoup trop loin, ils n’avaient pas de limite comme la préfète l’avait dit au jeune homme il y a peu. Et il ne pouvait qu’approuver ses dires. Maintenant ils ne se contentaient plus de torturer les nés-moldus mais ils torturaient également tous les autres élèves. C’était trop.

S’ils avaient Aniek à leurs côtés, c’était un immense point positif pour eux. Maël en était sûr. Les Mangemorts devaient plus ou moins lui faire confiance parce que, déjà c’est une sang-pur qui est en plus à Serpentard. Et puis elle n’avait jamais été contre eux, ils doivent donc penser qu’elle est dans leur camp. Après bien-sûr qu’il se doutait qu’ils n’allaient pas tout lui dévoiler, qu’ils n’allaient pas lui dévoiler tout leur plan. Mais il restait persuadé que si elle était dans leur côté, c’était quelque chose de très bon pour eux. « Tu crois vraiment que je puisse t’aider ? Tu es inconscient Sullivan, beaucoup te diraient que tu es suicidaire… »  Oh que oui elle avait raison, tout le monde lui dirait qu’il est suicidaire et même bien trop naïf. Sauf que Maël savait que pour le coup, il pouvait lui faire confiance. Il l’avait vu ce soir. Elle était sous le choc. Il ne l’avait jamais vu comme ça et on ne simule pas ce genre de comportement. Et pourquoi est-ce qu’elle ferait semblant ? Il fronça légèrement les sourcils, voulant prendre la parole mais elle fut plus rapide que lui. « Je suis avec toi. Tu peux me faire conscience, je pense qu’il est temps que je fasse quelque chose pour ceux… ceux que j’aime. »  Donc Maël Sullivan venait de s’allier avec Aniek Frowein ? Personne ne l’avait vu venir celle-là et lui non plus pour être honnête. Cependant, il ne pouvait pas nier le fait qu’il était vraiment soulagé de sa réponse. Il lâcha un léger soupir, laissant son regard se perdre dans le feu en face d’eux. « Ok, mais faut rester discret. Surtout toi, jamais ils vont s’imaginer que t’es contre eux. » dit-il en détournant son regard sur elle. Après tout il ne savait pas du tout comment ça marchait, et au fond il ne savait pas du tout comment ils allaient pouvoir réussir à élaborer un plan. Il n’avait vraiment pas l’habitude de tout ça. Il allait falloir être malin, très malin, et aussi très patient. Etre malin…ils étaient censés l’être un minimum tous les deux puisque c’était l’un des critères des Serpentard. « Ok. Je vais y réfléchir. Je n’sais pas comment, j’suis un peu perdue là, mais on va trouver. Ca n’va pas être évident, ils sont vraiment intelligents, aussi odieux qu’ils puissent paraître… »  Bien-sûr qu’ils étaient intelligents, malheureusement. Il n’en doutait absolument pas. Il acquiesça d’un petit signe de tête, regardant par la suite la préfète. « Mais va falloir qu’on soit plus intelligents qu’eux. » Ils en étaient capables, il le savait. Encore fallait-il savoir où commencer ? Comment faire ? C’était ça les véritables questions qu’il fallait se poser. « En tout cas, si on t’a de notre côté c’est déjà un putain de bon point pour nous. Faut pas que tu leur montres que t’es passée du camp adverse. Maintenant le truc c’est savoir où et comment commencer » Même si elle n’avait jamais clairement dit qu’elle était d’accord avec la politique de Blackman, elle n’avait jamais montré qu’elle était contre non plus et ça, les Mangemorts l’avaient très certainement remarqué.

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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyJeu 2 Mar - 17:30

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek


C’était à en perdre la tête. Mon cerveau était rempli de tous ces cris que j’avais entendus dans le couloir. Nan, en fait ce n’était pas vraiment ça, ma tête se refaisait en boucle les hurlements de Snow et les Doloris lancés par les Mangemorts. Ca m’avait totalement détraqué le cerveau ! Et en plus de tout ça, je revoyais des brides de conservation que j’avais pu avoir avec mon meilleur ami, January ou encore Hunter… Je n’aurais jamais cru pouvoir être un jour autant touchée par quelque chose. Ils avaient donc raison, je devais choisir. Je ne pouvais plus rester le cul entre deux chaises à ne rien faire pour ceux qui m’étaient chers. C’était idiot de devoir avoir un tel électrochoc pour en prendre réellement conscience.
Au final, j’en venais à me dire que j’étais bien contente d’être tombée sur Sullivan. Je ne lui dirai pas, c’était évident, il ne faudrait pas qu’il se sente encensé, mais j’étais convaincue que c’était la personne à qui je devais parler. C’était étrange, nous n’étions rien l’un pour l’autre, mais je ne le détestais pas, alors c’était sûrement pour ces deux choses que lui parler de tout ce qu’il s’était passé, tout ce que j’avais entendu, à lui, c’était ce qu’il me fallait.

Le serpent pensait réellement que je pouvais l’aider. Il était suicidaire. Je n’étais pas la personne la plus digne de confiance, les gens le savaient et je ne pouvais les blâmer. Je donnais ma confiance à ceux qui la méritaient, les autres je m’en carrais royalement ! Et au fond, je savais bien que Maël était pareil sur ce point, même s’il était beaucoup moins fermé que moi. Chacun ses qualités, chacun ses défauts, je ne culpabilisais pour autant d’aucun de mes vices ! En bref, une nouvelle fois, voilà quelqu’un qui me demandait de faire un choix. Prendre partie pour un camp. Désormais, ça tombait sous le sens. Avant, j’étais déterminée à ne pas réellement choisir de côtés, pensant avant tout à mon avenir et me faisant tirailler de tous les côtés. Mon oncle était toujours à mes basques en train de me dire de faire le bon choix… mais pas celui que Snow ou January me demandait de faire. C’était à s’en tirer les cheveux ! Et le mieux était de ne pas y penser. Mais là, maintenant, je ne pouvais plus jouer l’autruche ! Avant, personne ne s’en était pris à des gens que j’aimais, mais désormais c’était toute autre. Je ne pouvais pas accepter de les entendre se faire torturer, c’était juste impossible et tout devenait clair à mes yeux, même avec le cerveau en compote.
Au final, je finis par dire à Maël que j’étais avec lui, que je l’aiderais. Il croyait en moi, et c’était tout ce dont j’avais besoin actuellement. « Ok, mais faut rester discret. Surtout toi, jamais ils vont s’imaginer que t’es contre eux. » La discrétion, c’était la base. Ne pas changer son comportement, garder ses oreilles grandes ouvertes, à l’affut de la moindre info… ça, je savais faire. Jouer la comédie aussi. Cependant je ne pouvais m’empêcher d’avoir une petite pensée pour Chleo… Qu’allait-il advenir d’elle ? Je m’en préoccuperai plus tard, je ne la lâcherais pas elle non plus ! Je levai les yeux vers lui, remarquant qu’il l’avait lui aussi retourné vers moi. J’approuvai d’un signe de tête, disant d’un ton sûr de moi, comme pour garder la face, non sans un sourire discret que je m’obligeais à afficher, malgré l’agacement et la douleur qui me submergeait : « Fais-moi confiance, ils ne remarqueront rien. L’important est de ne rien changer de nos habitudes. » Enfin, sûrement plus facile à dire qu’à faire, surtout si nous n’avions encore aucun projet en tête. Ca risquait de me ronger de l’intérieur tout ça !
« Mais va falloir qu’on soit plus intelligents qu’eux. » Alors ça, ce ne serait pas évident. L’intelligence faisait un peu partie de leur recrutement, mon oncle m’en avait bien souvent fait des louanges. Ruse, courage, intelligence… et blablabla, toutes ces histoires, bien narrées, pouvaient être très intéressantes, mais de façon concrète, c’était carrément à côté de la plaque ! La seule façon de pouvoir trouver comment leur nuire, pour ma part, résidait chez… « Mon oncle... » Dis-je de façon pensive tout en regardant dans le vide. « Oui, mon oncle ! » Finis-je par dire avec enthousiasme, un sourire sincère et encourageant sur les lèvres, reposant mes yeux sur Sullivan. Il ne devait pas comprendre mais tout était clair pour moi. « Il a une certaine… hum comment dire… affection pour les Mangemorts. Il connaît leurs vices, leurs besoins et leurs faiblesses. Il en est suffisamment proches pour pouvoir me fournir, disons, quelques infos. » Je posai ma main sur ma bouche, réfléchissant avant de reprendre : « Sauf qu’il est très malin lui aussi, et qu’il veut que je prenne leur voie alors il ne m’donnera pas tous ces renseignements facilement. Faudrait que j’sois plus maligne… sans le décevoir. » Finis-je par dire en finissant cette phrase en murmurant. Oui, je ne voulais pas décevoir mon oncle, un pro sang-pur qui affectionne les Mangemorts et qui aime torturer de faibles âmes. Ce serait sûrement incompréhensible pour beaucoup, mais j’avais beaucoup de respect pour lui, il était le membre de la famille qui était toujours là pour moi, hors-de-question de lui faire un petit dans le dos ! Mais ça, c’était un autre point que je devrais régler plus tard… Ce n’était pas le sujet, là il fallait penser à faire quelque chose et c’était ma seule idée pour le moment. « En tout cas, si on t’a de notre côté c’est déjà un putain de bon point pour nous. Faut pas que tu leur montres que t’es passée du camp adverse. Maintenant le truc c’est savoir où et comment commencer » Je ne savais pas si c’était vraiment un bon point pour « eux » de m’avoir à leur côté, je n’avais jamais juré allégeance à Blackman et les Mangemorts le savaient très bien. Cependant je ne m’étais jamais prononcé alors il y avait toujours espoir qu’ils ne me captent pas vraiment. Il était clair qu’ils avaient pleins d’autres fouineurs à surveiller, des beaucoup moins malins qui se pensaient héros d’un jour. Une fois de plus, j’approuvai d’un signe de tête, me rendant compte que je ne prenais pas mal de recevoir des sortes d’ordre de la part de Maël. Ca, c’était une nouveauté ! « J’resterai neutre, comme toujours. Je joue très bien la comédie. » Dis-je avec un léger sourire. « De ton côté, ne change rien de ton caractère et… tu sais, j’me dis que c’est peut-être pas une bonne chose de dire aux « autres »… » Je mimai les guillemets, sans savoir quels noms je devais mettre derrière ce mot. « … que j’ai enfin choisi un camp. Certains risqueraient de tout faire foirer juste parce qu’ils ne me feront pas confiance. » En disant cette phrase, je pris conscience d’une certaine chose et je ne pus m’empêcher de demander au Serpentard, fronçant doucement les sourcils tout en regardant avec sincérité le garçon : « J’aurais jamais pensé te poser un jour la question Sullivan mais… tu m’fais vraiment confiance ? Beaucoup vont te prendre pour un fou… » Histoire de ne pas passer des heures sur ce point, ayant juste besoin d’une réponse sincère, je finis par dire : « Avant de savoir où et comment commencer, comme tu dis, il faudrait peut-être savoir ce qu’on veut vraiment faire. Et avec qui. Et ça ne se fera pas en un seul jour. » Parce que personnellement, je n’avais jamais fait ce genre de choses parce que je n’avais jamais pensé aux autres à ce point-là. Comme quoi, il y avait un début à tout !





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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyDim 5 Mar - 11:18

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
I
l y avait de quoi devenir complètement fou. Toute cette histoire c’était trop, beaucoup trop. La vie dans cette école ressemblait maintenant à un véritable cauchemar, plus rien n’avait aucun sens, tout était bien trop horrible pour que ce soit la vérité. Et si tout ça n’avait été qu’un rêve ? Ça aurait été génial. Si seulement Maël pouvait se réveiller et se rendre compte que tous ces derniers mois n’avaient été qu’un simple cauchemar. Si seulement c’était possible. Mais malheureusement il fallait se rendre à l’évidence, Poudlard était bel et bien devenu un enfer. On surveillait leur moindre faits et gestes, c’est comme s’ils guettaient la moindre de leur erreur pour simplement les punir. Et plus le temps passait, plus les punitions étaient atroces. Plus le temps passait, plus Maël avait hâte de pouvoir quitter ce château. Château qu’il n’avait jamais aimé, bah non il y avait toujours eu beaucoup trop de règles, et ça c’était une des choses qu’il aimait le moins au monde. Il n’aimait pas qu’on lui dise quoi faire. Qu’on lui donne des ordres, il n’aimait pas les règlements il en faisait en général qu’à sa tête. Oui mais cette fois il allait falloir être plus intelligent que ça, plus malin que ça. Il ne voulait pas faire ce plaisir aux mangemorts. Oui parce que pour eux, prendre un étudiant en flagrant délit d’infraction du règlement c’était un vrai plaisir. Est-ce qu’Aniek était réellement de leur côté ? Il l’espérait, et même il le pensait. Elle n’aurait pas pu mentir, pas cette fois-là. Pour en être sûr il n’y avait qu’à regarder son comportement depuis son arrivée dans la salle commune des serpents. Elle était désorientée, désarmée, perdue. Elle ne pouvait pas jouer la comédie, elle n’aurait jamais utilisé Snow pour jouer la comédie et ça, il en était persuadé. Il savait qu’elle était très proche du capitaine de Quidditch. Et même si beaucoup semblaient penser le contraire, Aniek avait ses limites à ne pas franchir. C’était sa aussi le fort de Maël, il ne jugeait pas les gens, il se foutait ses convictions des uns et des autres. C’est pour ça qu’il n’avait jamais détesté Frowein, ils voyaient les choses différemment et pourtant, les voilà tous les deux à s’allier pour essayer de faire bouger les choses. « Fais-moi confiance, ils ne remarqueront rien. L’important est de ne rien changer de nos habitudes. » Lui faire confiance… C’était quelque chose que Maël ne donnait pas à n’importe qui, sa confiance. Mais pour une raison que lui-même ignorée, il avait l’impression de pouvoir lui faire confiance. Il était clair qu’il ne fallait pas changer ses habitudes, mais il fallait surtout se faire discret. Surtout ne pas attirer l’attention sur eux. Bon, dommage pour Maël parce qu’attirer l’attention sur lui, ça il savait bien le faire et il adorait ça même. Il acquiesça d’un simple signe de tête.

C’était bien beau pour vouloir faire bouger les choses, mais qu’est-ce qu’ils allaient bien pouvoir faire ? Et ils ne pouvaient pas tout faire simplement à deux, il fallait des alliés. Mais surtout, il fallait des personnes de confiance et ça de nos jours, c’était pas facile à trouver… « Mon oncle... Oui, mon oncle ! » Euh… oui mais encore ? Frowein, c’est pas trop le moment de faire une crise de nerfs parce que ton oncle te manque ou je ne sais encore quelle connerie. Maël la regarda d’un air un peu confus, fronçant les sourcils. Il attendait qu’elle s’explique là, parce qu’il n’y comprenait rien du tout. « Il a une certaine… hum comment dire… affection pour les Mangemorts. Il connaît leurs vices, leurs besoins et leurs faiblesses. Il en est suffisamment proches pour pouvoir me fournir, disons, quelques infos. Sauf qu’il est très malin lui aussi, et qu’il veut que je prenne leur voie alors il ne m’donnera pas tous ces renseignements facilement. Faudrait que j’sois plus maligne… sans le décevoir. » Mais oui bien-sûr ! En voilà une idée. Le jeune homme se redressa, regardant à présent le vide. Si elle pouvait avoir des informations par le biais de son oncle c’était déjà une très bonne chose. Son oncle était-il simplement proche des mangemort ? Ou en était-il un lui-même ? Mais quelque chose lui vint directement à l’esprit. Et lui, sa mère avait été mangemort. Elle savait exactement comment ils marchaient puisqu’elle en avait fait partie. Le seul souci c’était qu’il ne savait pas dans quel camp elle était aujourd’hui. « Tu crois vraiment qu’il pourrait te donner des infos ? Faut faire gaffe, parce que c’est justement en partant à la pêche aux informations comme ça qu’on risque de se faire griller. » De son côté, il pouvait toujours tenter quelque chose avec sa mère. Etant plus jeune, Maël n’avait pas arrêté de lui poser tout un tas de questions sur son passé de mangemort. Mais il se retrouvait dans le même cas qu’Aniek, il fallait qu’il soit malin s’il se remettait à lui poser des questions, sinon elle risquait de se douter de quelque chose. « Moi j’peux toujours essayer de voir avec ma mère. Disons qu’elle…connaît très bien les mangemorts aussi. Leur système, leurs plans, leurs forces, leurs faiblesses. Elle connaît tout d’eux. » Pour la simple et bonne raison qu’elle en avait fait partie, mais il décida de garder cette partie-là pour lui, reposant ses yeux sur la Serpentard, il reprit. « Quand j’étais petit j’arrêtais pas de lui poser des questions sur eux. Sauf que si je recommence à m’y intéresser du jour au lendemain elle va trouver ça bizarre. » Et surtout, Maël n’était vraiment pas proche de sa mère, alors elle trouverait ça sûrement encore plus bizarre que tout d’un coup, son fils revienne vers elle. Surtout qu’elle le connait, elle saura très certainement que ce rapprochement soudain est tout sauf innocent. Et puis il avait aussi peur qu’en la cuisinant – en toute discrétion bien-sûr – il finisse par avoir la confirmation que sa mère n’était pas dans le même camp que lui.

« J’resterai neutre, comme toujours. Je joue très bien la comédie. De ton côté, ne change rien de ton caractère et… tu sais, j’me dis que c’est peut-être pas une bonne chose de dire aux « autres » … que j’ai enfin choisi un camp. Certains risqueraient de tout faire foirer juste parce qu’ils ne me feront pas confiance. » Oui bon, elle n’avait pas tort, il était peut-être préférable qu’il ne dise rien à personne sur la position qu’Aniek avait choisie. Même s’il trouvait ça un peu dommage, parce que peu de personnes avaient l’air de lui faire confiance, la pauvre. Il approuva d’un signe de tête, reposant ses yeux sur la jeune fille. « Je changerais pas, je continuerais à faire mon petit con. » dit-il en lâchant un léger rire. Les mangemorts ne l’impressionnaient pas, ils ne lui faisaient pas peur pour la simple et bonne raison qu’il avait grandi avec un parent mangemort. «Si tu veux pas qu’on le dise aux autres, ok on le fera pas. J’pense que t’as raison et que c’est mieux comme ça. Pour le moment du moins, parce qu’à un moment il va bien falloir leur dire. » Peut-être qu’elle avait aussi peur que personne ne lui fasse confiance ? Que tout le monde pense qu’elle les manipule et qu’elle est finalement du côté de Blackman ? Maël lui était persuadé que non. « J’aurais jamais pensé te poser un jour la question Sullivan mais… tu m’fais vraiment confiance ? Beaucoup vont te prendre pour un fou… » Oh que oui, tout le monde allait le prendre pour un fou mais il s’en foutait un peu. «Si j’te faisais pas confiance je serais pas là à te parler de tout ça Frowein. Oui j’te fais confiance pour ça. Je sais que t’es sincère dans c’que tu dis, ça se voit. Et franchement ? Les autres ce qu’ils peuvent penser, j’en ai rien à foutre. » répondit-il le plus sincèrement du monde en la regardant. Qui aurait cru qu’un jour Maël finirait par s’allier avec Aniek ? Pas lui du moins, il ne l’aurait jamais cru. « Avant de savoir où et comment commencer, comme tu dis, il faudrait peut-être savoir ce qu’on veut vraiment faire. Et avec qui. Et ça ne se fera pas en un seul jour. » Maël non plus n’avait jamais fait ce genre de choses avant lui qui était tellement égoïste habituellement. Il se laissa quelques secondes de réflexion. « Le problème c’est le nombre de mangemorts qui rodent dans les couloirs, on pourra pas faire grand-chose tant qu’ils sont aussi nombreux. Et y a déjà eu un rassemblement de plusieurs élèves y a quelque mois. Un truc organisé par Scorpius et Noel, on avait parlé d’impliquer quelques profs avec nous. Parce que tous seuls, on arrivera à rien. Ils n’avaient pas assez d’expériences ou prétendre pouvoir faire quelque chose sans l’aide des professeurs.

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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyMer 8 Mar - 16:41

Milles excuses pour le pavé, j'étais trop inspirée mais je crois que j'ai un peu dépassé les bornes là Ange. Bonne lecture bichette Coeur

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek


Réfléchir, réfléchir encore pour trouver une solution – ou tout du moins un semblant de solution – à tout ça. Je me revoyais encore il y avait de cela à peine quelques semaines, à dire à January que je ne prendrais pas part à ce combat car ce n’était pas le mien. Que je ne voyais aucune raison de m’y investir et de ne pas rester neutre parce que ceux qui comptaient pour moi n’étaient pas en danger. Non, à ce moment-là ils ne l’étaient pas… Par Merlin j’aurais dû le voir venir ! Snow qui voulait savoir si je serai toujours avec lui, Jan qui attendait que je me bouge, Hunter qui souhaitait un peu plus d’estime… et moi qui me voilais la face juste parce que je pensais, ou plutôt j’espérais, que tout cela se tasse un peu et que d’ici mon départ de Poudlard, les choses ne s’intensifient pas. Mais m****, je me doutais que ce n’était pas du genre des Mangemorts de ne pas créer des tas de distraction. Mettre juste les nés-moldus aux cachots, évidemment que ça ne leur suffisait plus, leur divertissement avait besoin de plus… Comment avaient-ils pu tomber si bas ?! Je me sentais si mal. Et maintenant tout était clair pour moi : je ne pouvais plus faire l’autruche, ce n’était clairement plus envisageable !

Nous étions d’accord sur un point : il fallait faire quelque chose. Bien bien, c’était bien beau tout ça, mais ça n’aidait pas beaucoup. Je n’étais pas tellement inspirée par les paroles laissées dans le vent, agir était beaucoup plus constructif. Et pour se faire, il fallait mettre certaines choses au clair. Et réfléchir encore. Comment se jouer de leurs vices et de leurs faiblesses ? La réponse me paraissait maintenant évidente pour ma part : mon oncle. Il était le seul à pouvoir me donner les informations que je souhaitais, cependant je ne pouvais pas le leurrer comme ça, il me connaissait assez bien pour me voir venir des kilomètres à la ronde. C’était pourquoi je maintenais le fait qu’il nous fallait du temps. Un peu. Parce qu’en définitif, je réalisais que nous commencions à en manquer. J’expliquai alors, en bref, que Tobias connaissait bien les Mangemorts. Bon, bien les connaître était un pur euphémisme, mais je n’allais pas non plus avouer à Sullivan que mon oncle avait inspiré un mouvement similaire lorsqu’il était étudiant. Et qu’il n’en était jamais sorti, pour dire vrai… Cela n’avait pas réellement son importance, n’est-ce pas ?! Après lui avoir fait part de mon idée, le serpent semblait enthousiaste. Voilà qui était un bon point ! Je le regardai se redresser tout en semblant réfléchir. Je me demandais bien ce qui pouvait lui passer par la tête mais je ne l’interrogeai pas, l’observant juste en me disant qu’il n’allait sûrement pas tarder à me faire part de son ressenti. « Tu crois vraiment qu’il pourrait te donner des infos ? Faut faire gaffe, parce que c’est justement en partant à la pêche aux informations comme ça qu’on risque de se faire griller. » Je haussai simplement les épaules en me remettant en tailleur sur le canapé, ayant le plaisir de remarquer que nos camarades Serpentard avaient tous fini par déserter la salle commune. Mais quelle heure était-il au juste ? Je n’y pensais même pas, répondant tout en regardant dans le vide comme pour réfléchir : « Oui, il pourrait, mais comme tu dis, faut juste pas qu’il me grille. Et étant donné que ça fait plusieurs semaines que je n’ai pas répondu à ses trente-six milles lettres, va falloir que je la joue fine… » Dis-je, un peu dans mes pensées, ne voulant pas me jouer non plus de mon oncle. J’avais bien trop de respect pour lui pour le mettre dans la mouise mais j’avais, en quelque sorte, besoin de lui. Il ne m’apporterait pas son aide consciemment, mais il me l’apporterait quand même. L’après… je préférais ne pas y penser, le moment présent était bien plus important !
Ce que finit par dire Maël me surprit et je ne pus m’empêcher de poser des yeux interloqués sur lui. « Moi j’peux toujours essayer de voir avec ma mère. Disons qu’elle…connaît très bien les mangemorts aussi. Leur système, leurs plans, leurs forces, leurs faiblesses. Elle connaît tout d’eux. » Quoi ? Sa mère aussi baignait, en quelque sorte, là-dedans ? Ouah, autant dire que j’étais littéralement sur le c** ! On en apprenait des choses, dans la tourmente. Je repris vite mes esprits pour assimiler ce qu’il venait de me dire. J’en venais à penser qu’il était possible que sa mère et mon oncle se connaissent, mais là n’était pas le sujet. C’était très intéressant. Vraiment très très intéressant. S’il arrivait à en tirer quelques infos, lui aussi de son côté, ça pourrait être très enrichissant à recouper. J’allais réagir quand il reprit, reposant ses yeux sur moi : « Quand j’étais petit j’arrêtais pas de lui poser des questions sur eux. Sauf que si je recommence à m’y intéresser du jour au lendemain elle va trouver ça bizarre. » Effectivement, surtout s’ils n’en parlaient plus. J’imaginais bien qu’elle n’était pas idiote, sa mère. Je fis une petite moue en guise de réflexion, mettant ma main sur ma bouche tout en me creusant la tête. Des solutions intéressantes mais pas évidentes à envisager. « C’est bon à prendre comme informations. Sauf que c’est un peu risqué quand même… Au-delà d’obtenir des infos de nos proches qui pourraient se méfier de quelque chose, même si c’est une option à envisager, on devrait faire tourner nos méninges… Se rappeler de ce qu’ils ont pu nous dire auparavant des Mangemorts. » Faible idée, ça pourrait être un résultat qui ne serait pas à la hauteur de nos espérances mais ce serait un bon début. Le temps de reprendre un contact discret avec nos « cibles ». « Tu penses que c’est possible d’avoir des infos utiles par ta mère ? Parce que si elle est pour « tout ça »… » Dis-je en faisant un cercle dans le vide avec mon index. « … alors elle restera sur la défensive, nan ? » Parce que le but, ce n’était pas qu’il se fasse repérer non plus. Je ne voulais pas jouer la curieuse et en savoir plus sur ce que pensait sa mère ou la relation qu’il avait avec elle, ça ne me regardait pas. Mais il fallait éviter de nous mettre en danger inutilement, ça ne serait pas aider nos camarades… l’inconscience, c’était vraiment une chose que je détestais ! Réfléchir n’était jamais une perte de temps quand on était convaincu qu’on mettrait à exécution notre plan. Personnellement, je ne resterai plus les bras croisés, ma décision était désormais sans appel, et j’avais bien l’impression que c’était idem pour Sullivan !

Rapidement, je fis part au serpent de ne pas ébruiter mon nouveau choix : celui de choisir un camp. J’avais toujours dit que je ne le ferai pas, pour des tas de raisons, mais mes limites avaient été atteintes et j’assumais entièrement me battre pour des personnes auxquelles je tenais. Bon, cela impliquait aussi ces odieux nés-moldus, mais il fallait parfois faire des concessions…
Je demandai avec beaucoup de sérieux à Maël de garder ça pour lui. Pour le moment. J’en ferai part plus que vite à Snow, mais pour le reste il faudrait y aller avec douceur. Je me foutais de l’opinion des gens, mais ça risquerait de foutre en l’air tout plan envisageable. Ne pas se méprendre, les Mangemorts étaient des êtres très intelligents et rusés, c’était bien là le fond de notre problème. Ok, ils étaient carrément arriérés, sadiques et d’une monstruosité indéfinissable, mais ils avaient une force qu’on ne pouvait pas leur enlever d’un simple coup de baguette magique. « Je changerais pas, je continuerais à faire mon petit con. » Ses mots me firent sourire, ce qui faisait du bien au fond. Je secouai doucement la tête de gauche à droite en me pinçant les lèvres, ne pouvant pas m’empêcher de dire : « Ca, j’suis sûre que t’auras pas de mal à le faire ! » C’était pour le charrier, un peu de second degré ne pouvait pas nous faire de mal, même s’il ne durait que quelques secondes (?), minutes (?). Il nous en fallait un peu pour appréhender la suite. « Si tu veux pas qu’on le dise aux autres, ok on le fera pas. J’pense que t’as raison et que c’est mieux comme ça. Pour le moment du moins, parce qu’à un moment il va bien falloir leur dire. » Levant les yeux vers lui, je savais qu’il avait raison. Qu’un jour il faudra le dire. Mais pas tout de suite. Beaucoup trop de personnes ne me faisaient pas confiance, et après tout je ne leur faisais pas confiance non plus. Je m’en fichais royalement, mais ce qui me dérangerait énormément serait que cette méfiance remettre en cause les plans qui pouvaient se profiler. Alors autant rester discret pour le moment. Je répondis juste un : « Bien. » tout en acquiesçant d’un signe de tête en signe d’accord.
J’avais tout de même besoin d’éclaircir un petit point entre nous, histoire de ne pas faire confiance à quelqu’un qui se jouerait de moi, même si je n’en avais pas l’impression. Comme ça semblait être son cas, je ne faisais pas confiance facilement, mais bizarrement j’avais l’impression que je pouvais presque le faire les yeux fermés avec Sullivan. Pourquoi ? Aucune idée, mais mon instinct m’avait rarement joué des tours. « Si j’te faisais pas confiance je serais pas là à te parler de tout ça Frowein. Oui j’te fais confiance pour ça. Je sais que t’es sincère dans c’que tu dis, ça se voit. Et franchement ? Les autres ce qu’ils peuvent penser, j’en ai rien à foutre. » C’était un peu ce que je voulais entendre. C’était rassurant et surtout encourageant. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres comme pour approuver ses paroles. Pas besoin de passer trois heures là-dessus. On avait compris qu’on pouvait s’allier pour ça et se faire confiance, c’était tout ce dont on avait besoin pour réussir un quelconque plan. Je n’aimais pas m’étendre sur tout ce qui pouvait ressembler à s’ouvrir à quelqu’un, alors mon sourire fut le seul remerciement que je pus lui offrir, rebondissant immédiatement sur la façon dont nous devrions procéder. Et là encore, c’était loin d’être évident. « Le problème c’est le nombre de mangemorts qui rodent dans les couloirs, on pourra pas faire grand-chose tant qu’ils sont aussi nombreux. Et y a déjà eu un rassemblement de plusieurs élèves y a quelque mois. Un truc organisé par Scorpius et Noel, on avait parlé d’impliquer quelques profs avec nous. Parce que tous seuls, on arrivera à rien. » Le plus frustrant, c’était qu’il avait raison. Les Mangemorts étaient d’un nombre impressionnant, comme s’ils ne voulaient réellement aucun faux pas. C’était compréhensible, mais carrément agaçant ! L’aveu de Maël concernant un rassemblement (s’il n’y en avait pas eu d’autres…) ne m’étonnait pas. Je n’étais pas le moins du monde surprise, parce que je trouvais ça logique. Quand on ne cautionnait pas quelque chose, on cherchait toujours à s’en émanciper. Même si parfois la façon de faire était tout aussi ridicule que la situation elle-même. Mais l’initiative était là. Si Noel faisait partie des organisateurs, ça voulait dire qu’il y avait de fortes chances pour que Snow y soit également. Nous nous étions tellement éloignés… Avant, nous connaissions pratiquement tout de nos quotidiens, désormais c’était malheureusement loin d’être le cas. Et je m’en sentais quelque peu coupable. Mais la culpabilité n’avait pas sa place à l’heure actuelle ! Je fronçai un peu les sourcils quand il parla de profs. Oui, ça semblait logique de les impliquer mais faisaient-ils quelque chose, actuellement. La curiosité se mêla à l’envie d’agir. « Qu’en est-il ressorti de ce rassemblement ? Des choses concrètes ? Des pistes à envisager ? Tout est bon à analyser mais, avant, je pense qu’il faudrait savoir si des personnes sont prêtes à faire quelque chose, à l’extérieur ? Il ne faut pas se leurrer, sans une aide extérieure, et des adultes comme tu dis en parlant des profs, on n’arrivera à rien. Mais les contacter… pffff ça va être compliqué. Je pense qu’il n’y a qu’une chose qui peut impacter : s’en prendre à Blackman. » Dis-je tout en levant les yeux vers Sullivan. Je savais qu’il me prendrait pour une folle, qu’il dirait que c’était inconcevable mais… même si les Mangemorts ont leur propre étique, ici ils ne pensent que par Blackman, et ça pourrait déjà leur montrer que jouer avec Poudlard était une erreur. J’éclaircis mon idée tout en me replaçant sur le canapé, me raclant la gorge et parlant avec les mains comme pour rendre mon idée plus compréhensible. « Si on arrive à faire une genre de… hum disons, attentat contre Blackman, on pourra effrayer un peu les Mangemorts. Il faudrait que ce soit fait sans que personne ne puisse être reconnu ou dénoncé. Je ne dis pas, il y aura sûrement des répercutions mais ils verront qu’on ne joue pas avec les élèves de Poudlard. Par la suite ils pourraient être un peu plus vulnérables. En réunissant comme il se doit les forces nécessaires, je veux dire, l’aide extérieure, les profs, les élèves et… ben, s’ils en ont encore la force, les nés-moldus, je suis sûre qu’on peut réussir à semer la pagaille dans les rangs des Mangemorts. Les faire douter sur leurs paires, les faire se méfier. Je sais que c’est un jeu dangereux mais personne ne sortira indemne de tout ça, et de toute façon ils continueront à s’en prendre à tous ceux qui ne marcheront pas droit, alors pourquoi ne pas prendre certain risque ? » Je m’arrêtai alors net tout en fixant Sullivan des yeux, un peu essoufflée de cette longue tirade sans reprendre mon souffle, laissant divaguer mes idées. Je me lâchais avec Maël. C’était peut-être inconscient mais tant pis… j’avais entendu Snow, et son cri résonnait encore bien assez dans ma tête pour me glacer le sang très longtemps !




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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyMer 15 Mar - 18:44

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
E
t dire que Maël aimait plus que tout le calme et la tranquillité, bah oui flemmard un jour, flemmard toujours comme on dit. Il aimait le calme mais malheureusement en ce moment il n’était pas gâté. Depuis quelque temps déjà maintenant le château était tout sauf tranquille, et plus les jours avançaient, pire c’était. Il osait se plaindre alors que les nés-moldus vivaient un véritable calvaire dans les cachots. Ce qu’ils vivaient c’était sûrement cent fois pire, et c’est une des raisons pour laquelle il était décidé : il fallait faire quelque chose. Parce que maintenant les mangemorts ne se contentaient pas de torturer les nés-moldus, apparemment ils s’amusaient à torturer les autres élèves. Il était grand temps que les temps changent, que tout ça se termine. Mais il n’avait pas non plus la prétention de dire ou de penser qu’il allait réussir à tout faire changer en un claquement de doigts. Il savait que le chemin allait être long et très compliqué, et que surtout, il allait falloir trouver des personnes avec qui s’allier. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, apparemment Aniek avait elle aussi cette envie. Cette envie de tout faire bouger, que toute cette merde s’arrête une bonne fois pour toute. La mère de Maël était mangemort. Et même s’il ne connaissait pas vraiment sa position dans la situation actuelle, il savait du moins qu’elle pourrait l’éclairer sur certaines choses. Et la Serpentard avait elle aussi quelqu’un qui pourrait les aider. Son oncle. Maël avait décidé de ne pas lui poser plus de questions que ça mais pourtant par curiosité il aimerait en savoir plus. Etait-il simplement passionné par les mages noirs ou en était-il un ? Habituellement il est plutôt égoïste, la vie des autres il en a strictement rien à foutre. Mais sans trop savoir pourquoi, pour une fois il était vraiment intéressé et curieux d’en savoir plus. Peut-être même que son oncle connaissait la mère Sullivan et qu’ils ne le savaient même pas. M’enfin bref. Cette histoire, au fond, ça ne le regardait pas. C’est pourquoi il avait décidé de ne rien lui demander à ce propos. « Oui, il pourrait, mais comme tu dis, faut juste pas qu’il me grille. Et étant donné que ça fait plusieurs semaines que je n’ai pas répondu à ses trente-six milles lettres, va falloir que je la joue fine… »  Oui, il allait falloir se la jouer fine comme elle disait. Mais si elle n’avait plus répondu à ses lettres depuis quelques semaines, n’allait-il pas trouver ça bizarre qu’elle revienne vers lui comme une fleur ? Il grimaça légèrement simplement. Ça n’annonçait rien de bon. Après elle n’avait pas grand-chose à perdre en essayant de partir à la chasse aux informations, n‘est-ce pas ?  « C’est bon à prendre comme informations. Sauf que c’est un peu risqué quand même… Au-delà d’obtenir des infos de nos proches qui pourraient se méfier de quelque chose, même si c’est une option à envisager, on devrait faire tourner nos méninges… Se rappeler de ce qu’ils ont pu nous dire auparavant des Mangemorts. »  Se rappeler de ce qu’ils ont pu leur dire des mangemorts avant… Oui, pourquoi pas. Surtout que, Maël avait posé vraiment beaucoup de question à sa mère étant plus jeune. Mais malheureusement cette dernière était toujours restée un peu évasive à ce sujet, elle n’avait jamais trop voulu s’y attarder. Même si au fond Maël était sûr qu’elle était en fait plutôt contente que son fils s’intéresse à ce côté de sa personnalité. « Déjà ce qu’on sait d’office sur les mangemorts c’est qu’ils ont tous un égo surdimensionné. Ils pensent être imbattables et tout puissants. J’suis sûr qu’en les cuisinant ils finiront pas nous lâcher une information. Ils feraient forcément un lapsus à un moment donné. » Mais dans le fond, Aniek avait complètement raison, peut-être qu’ils devaient d’abord reprendre contact avec leur proche concerné et petit à petit poser quelques questions par-ci par-là. Mais Maël n’avait jamais été proche de sa mère, il ne lui avait jamais envoyé la blinde de lettres. Elle allait forcément trouver ça louche. « Tu penses que c’est possible d’avoir des infos utiles par ta mère ? Parce que si elle est pour « tout ça » … alors elle restera sur la défensive, nan ? » »  Le Serpentard haussa les épaules, balayant du regard la salle commune à présente déserte. « J’en sais rien… Je sais même pas de quel côté elle est aujourd’hui en fait. J’ai jamais été proche d’elle, je lui envoie quasiment jamais des lettres quand j’suis ici. Si d’un coup je me mets à lui écrire elle va sentir qu’il y a une couille quelque part. Elle est pas bête. » Qu’est-ce que c’était compliqué tout ça.

En tout cas, une chose était sûre : il ne fallait pas qu’ils changent leur comportement. Que ce soit l’un ou l’autre. Pour l’instant Maël avait réussi à se faire plutôt discret, - pour une fois – mais il n’avait pas pour autant changé son comportement. Il continuait à vivre comme il en avait envie sans porter la moindre attention au règlement de l’école. « Ca, j’suis sûre que t’auras pas de mal à le faire ! »  Il sourit doucement, non effectivement il n’allait pas avoir du mal à le faire. « J’suis un pro pour ça, t’en fais pas pour moi Frowein.» Pourquoi est-ce qu’il arrivait à faire confiance à Aniek si facilement alors qu’il n’est pourtant pas du genre à faire confiance vite ? Aucune idée. Mais en tout cas, quelque chose lui disait qu’il pouvait lui faire confiance cette fois. Elle n’avait pas pu jouer la comédie. Il l’avait vu, tout à l’heure. Croyez-moi elle n’était pas bien. Et c’était sincère ! « Bien. »  Bien, bien bien. Il savait que c’était sa manière de lui dire qu’il avait raison et il en était ravi. Même si, il aurait plutôt bien aimé qu’elle lui dise clairement qu’il avait raison et qu’elle était d’accord avec lui. C’était le genre de chose qu’il aimait toujours entendre. Mais bon. Il allait s’en contenter. De son côté il lui avait parlé du rassemblement qui avait eu lieu il y a de ça quelques mois. Rassemblement organisé par le préfet des Serpentard et celui des Gryffondor. Et lui parler de ça était une preuve de confiance.  « Qu’en est-il ressorti de ce rassemblement ? Des choses concrètes ? Des pistes à envisager ? Tout est bon à analyser mais, avant, je pense qu’il faudrait savoir si des personnes sont prêtes à faire quelque chose, à l’extérieur ? Il ne faut pas se leurrer, sans une aide extérieure, et des adultes comme tu dis en parlant des profs, on n’arrivera à rien. Mais les contacter… pffff ça va être compliqué. Je pense qu’il n’y a qu’une chose qui peut impacter : s’en prendre à Blackman. »  Elle avait raison. Mais le souci était que contacter les gens de l’extérieur, c’était pas vraiment évident. Donc… Est-ce que c’était vraiment une solution à envisager ? Oui, il fallait juste trouver un moyen pour les contacter. Enfin ‘juste’ comme si c’était quelque chose de simple. C’est plus facile à dire qu’à faire. Maël s’humecta les lèvres et posa à nouveau ses yeux sur la jeune fille. . « On s’était dit qu’il nous faudrait un sang-pur, qui n’avait jamais attiré l’attention sur lui. Pour s’attirer la sympathie des mangemorts, et que peut-être il arriverait à avoir quelques petites informations… En gros on voudrait une taupe. Edward s’était proposé. Mais moi j’pense que tu pourrais aussi te charger de ça. Certains voulaient récupérer les baguettes des nés-moldus mais j’pense pas que ce soit une très bonne idée. Enfin c’est juste pas la priorité quoi.» Maël s’octroya un temps de réflexion, histoire de ne pas oublier des choses importantes qui auraient été dites lors de cette réunion. « Quelqu’un avait parlé d’une fille. Une ancienne élève qui avait aidée à sauver l’école y a quelques années. Yasha, j’crois un truc dans l’genre. Ils voulaient la contacter pour lui demander son aide, ou du moins des conseils. » Plus ou moins, c’était le plus important et le plus intéressant. Cette réunion n’avait pas donnée grand-chose, mais il y avait quand même quelques petites idées intéressantes qui en étaient ressorties. « Si on arrive à faire une genre de… hum disons, attentat contre Blackman, on pourra effrayer un peu les Mangemorts. Il faudrait que ce soit fait sans que personne ne puisse être reconnu ou dénoncé. Je ne dis pas, il y aura sûrement des répercutions mais ils verront qu’on ne joue pas avec les élèves de Poudlard. Par la suite ils pourraient être un peu plus vulnérables. En réunissant comme il se doit les forces nécessaires, je veux dire, l’aide extérieure, les profs, les élèves et… ben, s’ils en ont encore la force, les nés-moldus, je suis sûre qu’on peut réussir à semer la pagaille dans les rangs des Mangemorts. Les faire douter sur leurs paires, les faire se méfier. Je sais que c’est un jeu dangereux mais personne ne sortira indemne de tout ça, et de toute façon ils continueront à s’en prendre à tous ceux qui ne marcheront pas droit, alors pourquoi ne pas prendre certain risque ? »  Dit alors Aniek d’une traite. Tout le long de son petit discours, Maël l’écoutait attentivement, la regardant. S’en prendre directement à Blackman c’était le meilleur moyen d’arriver à leurs fins. Mais c’était aussi risqué. Il réfléchit alors un instant, faisant trembler doucement une de ses jambes. Un réflexe qui prouvait sa nervosité. « Si on arrive à s’en prendre à Blackman, j’pense même que certains mangemorts vont vite abandonner et se casser. Y en a beaucoup qui sont bien lâches. Ça se voit, ils lui obéissent au doigt et à l’œil, certains doivent avoir peur de lui. Mais si on veut s’en prendre directement à Blackman il faut être absolument sûr de c’qu’on va faire. Parce que si on s’en prend à lui et que notre plan fonctionne pas, il va pas nous louper. On est mort. Et à contrario si on y arrive ça peut tout changer et les mangemorts seront beaucoup plus vulnérables et c’est même à ce moment-là qu’il faudra surtout pas abandonner parce qu’ils vont être beaucoup simples à battre. Ou bien… » Il ne dit plus rien pendant quelques secondes avant de reposer son regard sur Aniek. « Ou bien au lieu de s’attaquer directement à Blackman on s’en prend à son bras droit. Ça va aussi forcément l’atteindre. Il a obligatoirement un bras droit. » Mais par contre il ne connaissait pas du tout l’identité de celui-là.

©️ Starseed


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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyVen 17 Mar - 16:40

Milles excuses pour le pavé, j'étais trop inspirée mais je crois que j'ai un peu dépassé les bornes là Ange. Bonne lecture bichette Coeur

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek


C’était fou de voir un événement, un seul, pouvait totalement changer votre état d’esprit. Ou plutôt faire ressortir des émotions que vous tentiez d’enfouir au plus profond de vous. Ma dernière conversation bénéfique avec Snow, celle un peu plus tumultueuse avec January et la dernière beaucoup plus… hum néfaste avec Hunter… Tout me revenait en tête et croyez-moi que c’était loin de me simplifier les choses ! Qui aurait pu croire que Sullivan aurait été l’une des meilleures personnes à trouver ce soir ? Pas moi. Clairement non. Etrangement, j’étais certaine de pouvoir lui faire confiance, alors que je l’accordais en temps normal avec une grande méfiance. Très grande même. Je ne pouvais pas expliquer la raison de cette confiance envers lui ce soir. Peut-être parce que ce que je partageais avec lui, ce que j’avais entendu, et nos réactions nous montraient qu’on pouvait croire en chacun. Je ne le ferai cependant avec n’importe qui, oh que non ! En réalité, le fait qu’on veuille la même chose, qu’on veuille faire quelque chose pour le peu de personnes qui comptaient pour nous, c’était la chose la plus importante maintenant. Peut-être que c’était inconscient, ou peut-être que je faisais fausse route. Mais peut-être pas. Et j’étais convaincue que c’était l’élément déclencheur qui allait changer des choses pour une grande partie d’entre nous.

Le serpent m’appris que sa mère connaissait les Mangemorts. J’aurais pu demander plus d’informations mais rentrer dans une indiscrétion certaine n’était pas mon objectif de la soirée. Et puis de toute façon, ça changerait quoi ? Je ne lui avais pas non plus dit que mon oncle avait toujours joui de ce genre de mouvement extrémiste, et il en était toujours un savant participant. Ce que je trouvais dommage pour dire vrai… Il était un homme tellement intelligent et malin, pourquoi se substituer à une telle force où il n’était pas totalement maître de lui ? Là était une toute autre histoire et elle n’avait pas sa place à l’heure actuelle. Mais quelque chose me disait que cette question n’allait pas tarder à revenir me hanter, comme bien tant d’autres.
Ce n’était pas le tout de connaître des personnes qui pouvaient nous renseigner, le plus difficile désormais était de pouvoir les collecter. Parce qu’ils étaient loin d’être bêtes et naïfs, si sa mère était comme mon oncle, elle aussi elle verrait venir Maël à des milliers de kilomètres à la ronde. Ce qui serait très problématique.
Je regardai le garçon faire les cent pas alors que je restais moi-même assise en tailleur dans le canapé, réfléchissant à des façons d’agir, le cerveau un peu (beaucoup) embrouillé par toutes ces nouveautés. « Déjà ce qu’on sait d’office sur les mangemorts c’est qu’ils ont tous un égo surdimensionné. Ils pensent être imbattables et tout puissants. J’suis sûr qu’en les cuisinant ils finiront pas nous lâcher une information. Ils feraient forcément un lapsus à un moment donné. » Un égo surdimensionné… je ne pus m’empêcher de sourire à ses mots, parce qu’il avait totalement raison ! Mais ce n’était pas pour rien qu’ils avaient cet égo, ça faisait partie de leur force et ils avaient une puissance dont on était bien loin. Le fait de pouvoir pratiquer la magie noire – qui était tout de même une notion de la magie qui était passionnante… - et d’être, pour la plupart, très cultivés ne nous facilitait pas la tâche. En les cuisinant ils finiront pas nous lâcher une information ? Là, j’étais beaucoup moins d’accord avec lui et une petite grimace septique se forma sur mon visage alors que je joignais mes mains entre elles, les posant sur ma bouche. « Ca, c’est moins sûr… » Lui dis-je avant de secouer doucement la tête de gauche à droite. « Nan… ils sont très intelligents et ils sont méfiants. Très méfiants. Les cuisiner ne leur ferait que suspecter quelque chose. Et puis, j’pense pas qu’ils accordent de l’importance à ce que des gamins comme nous pouvons leur dire, ils préfèreront encore nous envoyer sur le bûcher que nous écouter. On se ferait griller Sullivan, sans même avoir eu le temps d’ouvrir la bouche. » Ce qui était malheureux, c’était que c’était ça. On ne faisait pas le poids face à eux, pas en tentant de tirer des infos d’eux-mêmes, en frontal. Le mieux était des attaques furtives, ou je-ne-sais-quoi d’autres. C’était un peu confus pour le moment dans ma tête, comme ça avait l’air de l’être pour Maël. Je continuai par le questionner un peu sur sa mère, légèrement, juste pour savoir si elle le verrait venir ou non. « J’en sais rien… Je sais même pas de quel côté elle est aujourd’hui en fait. J’ai jamais été proche d’elle, je lui envoie quasiment jamais des lettres quand j’suis ici. Si d’un coup je me mets à lui écrire elle va sentir qu’il y a une couille quelque part. Elle est pas bête. » Ses révélations soulevaient beaucoup de questions. J’en avais des tas qui me venaient par rapport à la relation qu’il avait avec sa mère mais je ne les lui poserai pas. Par respect, par discrétion, et tout simplement parce que là n’était pas le but de notre discussion. Si je ne souhaitais pas qu’il me pose trop de questions sur Tobias, je devais faire en sorte de ne pas me montrer indiscrète concernant sa mère. J’acquiesçai doucement d’un signe de tête, répondant simplement : « C’est certain, elle te verra venir… » Dommage, ça aurait été un bon début. Mais que ce soit de son côté ou du mien, le contact avec nos informateurs pourrait être plus compliqué que prévu, il faudrait réfléchir à tout ça, c’était certain.

« J’suis un pro pour ça, t’en fais pas pour moi Frowein.» Effectivement ! Sa réflexion m’arracha un petit sourire, me disant que ce n’était jamais aussi difficile de le faire qu’en ce genre de circonstance. Suite à cet échange sur la confiance, que je balayais bien vite d’un revers de main pour ne pas partir dans des niaiseries à deux balles (le savoir était suffisant !), le serpent me fit part d’un rassemblement qui avait eu lieu. C’était intéressant, très intéressant pour commencer à mettre en actions certaines choses. Je n’avais pas l’impression qu’il y en avait déjà eu, ou peut-être à discrétion, mais celui attisait ma curiosité et j’avais besoin de réponses pour pouvoir au mieux me projeter dans cette nouvelle aventure qui me faisait autant flipper qu’elle m’attirait. J’avais enfin l’impression de faire le bon choix…
« On s’était dit qu’il nous faudrait un sang-pur, qui n’avait jamais attiré l’attention sur lui. Pour s’attirer la sympathie des mangemorts, et que peut-être il arriverait à avoir quelques petites informations… En gros on voudrait une taupe. Edward s’était proposé. Mais moi j’pense que tu pourrais aussi te charger de ça. Certains voulaient récupérer les baguettes des nés-moldus mais j’pense pas que ce soit une très bonne idée. Enfin c’est juste pas la priorité quoi.» Je l’avais écouté attentivement, sans le couper et le fixant, comme pour tenter d’assimiler chacun de ses mots. Ce qui était assez compliqué car, il y avait encore une bonne heure, j’étais à des années lumières de ce genre de mission. Une taupe était une très bonne idée, mais les mages noires ne délivraient pas leur secret facilement, j’avais encore du mal à voir ce que cela donnerait concrètement. Edward ? Je fronçais les sourcils quand il évoqua son nom. Oh… ce garçon était trop gentil, trop bon pour pouvoir se fondre dans la masse. Surtout que les Mangemorts avaient fait leurs enquêtes, ils connaissaient les relations les plus importantes de chacun. Le meilleur ami né-moldu du serpent ne passerait sûrement pas inaperçu à leurs yeux, et j’en fis part à Maël à la fin de sa phrase : « Edward est sûrement un bon comédien mais… ils le savent tu sais, qui est son meilleur ami. Comme ils connaissent les relations essentielles de chacun. C’est évident qu’ils se renseignent sur nous comme on peut se renseigner sur eux, c’est leur moyen de nous appréhender et ne pas se faire leurrer. » Pour justifier mes paroles, j’ajoutai après m’être humectée les lèvres : « Mon oncle a toujours fonctionné comme ça, et je sais d’où il a appris cette combin’. » Dis-je simplement tout en haussant les épaules et en reprenant vite, afin d’éviter des questions : « Je pourrais, oui. Dès qu’on aura un plan un peu plus précis et concret. Mais c’est une idée à garder… » Lui lançai-je de façon pensive, laissant un petit silence alors que je voyais clairement que Sullivan n’avait pas fini. « Quelqu’un avait parlé d’une fille. Une ancienne élève qui avait aidée à sauver l’école y a quelques années. Yasha, j’crois un truc dans l’genre. Ils voulaient la contacter pour lui demander son aide, ou du moins des conseils. » Ce prénom me disait quelque chose. Je me mis à réfléchir, me demandant si ce n’était pas une amie d’Asling, l’ex de January… est-ce que cette dernière avait toujours des contacts avec elle si tel était le cas ? Maël était sûrement le mieux placé pour le savoir et se fut la raison pour laquelle je lui demandai, avec un manque totale de délicatesse (ne m’en voulez pas, je ne savais juste pas faire… pas de méchanceté là-dedans !) : « Yasha… ça me parle. January a peut-être des contacts avec elle, nan ? Il me semble que c’était une amie de son ex, Asling. C’est peut-être une piste. » Il n’y avait pas de mal à parler d’un ex, surtout quand c’était aussi l’un des miens et qu’il était… ben, tout simplement mort. Espérons juste que Maël ne prenne pas mal ce propos, c’était juste pour aider, rien d’autre ! C’était sûrement la seule chose que je savais de cette fille…
Par la suite, je fis part d’une petite idée concernant une sorte d’attentat contre Blackman. Selon moi, c’était le seul moyen, et le plus spectaculaire, pour leur faire un peu peur et les impacter. Semer le trouble, la discorde, et la méfiance. La nervosité se lut clairement dans les gestes de Maël, agitant sa jambe alors que je le voyais en pleine réflexion. Oui, c’était loin d’être une partie de plaisir, mais si nous voulions faire quelque chose, il fallait obligatoirement prendre des risques… « Si on arrive à s’en prendre à Blackman, j’pense même que certains mangemorts vont vite abandonner et se casser. Y en a beaucoup qui sont bien lâches. Ça se voit, ils lui obéissent au doigt et à l’œil, certains doivent avoir peur de lui. Mais si on veut s’en prendre directement à Blackman il faut être absolument sûr de c’qu’on va faire. Parce que si on s’en prend à lui et que notre plan fonctionne pas, il va pas nous louper. On est mort. Et à contrario si on y arrive ça peut tout changer et les mangemorts seront beaucoup plus vulnérables et c’est même à ce moment-là qu’il faudra surtout pas abandonner parce qu’ils vont être beaucoup simples à battre. Ou bien… » A mon tour, je l’écoutai attentivement, faisant attention à chacune de ses idées. Il avait raison, si on s’en prenait au directeur, il fallait être sûr de nous, sinon les conséquences seraient plus que dramatiques. A son ou bien, je penchai légèrement la tête sur le côté en appuyant mon regard dans le sien comme pour l’encourager à continuer. Je n’étais pas patiente mon cher ! La suite ne tarda pas. « Ou bien au lieu de s’attaquer directement à Blackman on s’en prend à son bras droit. Ça va aussi forcément l’atteindre. Il a obligatoirement un bras droit. » Son bras droit ? Mais en voilà une bonne idée ! Je me redressai alors tout en réfléchissant. Je finis par me lever afin de me dégourdir les jambes, restant plantée là, les mains jointes et index sur mes lèvres alors que je cherchais qui pouvait bien être cet idiot. « Son bras droit… » Repris-je dans un murmure, un peu pour moi-même alors que je commençai à mon tour à faire les cent pas juste devant la cheminée. « Comment ça se fait qu’on ne sache pas qui est son bras droit ? » Lançai-je de façon un peu agacée. Pas contre Sullivan, évidemment, mais juste parce que ça m’échappait et que j’avais horreur de ne pas avoir le contrôle ! Cependant, j’aimais l’idée, et un petit sourire vint prendre place sur mes lèvres alors que je me tournais vers le Serpentard, ouvrant légèrement mes bras. « Je crois qu’on a trouvé notre première mission mon cher… Maël… » Dis-je en haussant les sourcils alors que je me disais qu’on tenait une piste. Et le fait que je l’appelle Maël, que cela sorte de ma bouche… c’était sûrement la première fois que ça arrivait, et c’était sans nul doute une marque de respect. Il l’avait gagné, c’était sous-entendu, mais il était clair que je ne le lui dirai pas ouvertement.




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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyVen 24 Mar - 14:36

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
J
e pense qu’on peut clairement dire que la soirée ne se déroulait pas comme Maël l’avait imaginée. Il pensait passer une soirée tranquille et sans prise de tête. Mais le voilà en pleine discussion avec Aniek Frowein, cherchant tous les deux une solution qui pourrait faire bouger les choses. Il n’avait pas la prétention de dire qu’il allait tout changer et qu’il allait améliorer les conditions de vie à Poudlard à lui tout seul. Non, pas du tout. Il disait juste qu’il avait envie de se bouger pour une fois et de ne pas penser qu’à sa gueule. Parce que c’est ce qu’il faisait habituellement, il ne pensait pas vraiment aux autres et la seule personne qui avait de l’impact dans ses choix et dans sa vie était sa jumelle. On pouvait beaucoup le critiquer à ce sujet, ou même sur le fait qu’il était certainement l’un des plus gros jem’enfoutiste de l’école. Mais l’opinion des gens il s’en fichait pas mal. C’est aussi pourquoi il n’avait aucun mal à s’allier avec Aniek. Comme elle lui avait dit, les gens allaient le prendre pour un fou. Mais il s’en foutait. On pouvait dire ce qu’on voulait sur lui, ça lui était plutôt égal. La seule chose dont il voulait s’assurer avant de faire quoique soit, c’était que sa sœur serait en sécurité. Sa sœur et sa petite-amie également. Si elles étaient toutes les deux en sécurité, il était enfin prêt à se lancer. Attention notez bien cette date-là sur votre calendrier, retenez-là parce qu’aujourd’hui était certainement une des premières fois que Maël ne pensait pas qu’à lui. C’était l’une des premières fois que Maël allait penser aux autres avant de penser à lui. Bon, mieux vaut tard que jamais dirions-nous, non ? « Ca, c’est moins sûr… Nan… ils sont très intelligents et ils sont méfiants. Très méfiants. Les cuisiner ne leur ferait que suspecter quelque chose. Et puis, j’pense pas qu’ils accordent de l’importance à ce que des gamins comme nous pouvons leur dire, ils préfèreront encore nous envoyer sur le bûcher que nous écouter. On se ferait griller Sullivan, sans même avoir eu le temps d’ouvrir la bouche. » En soit, elle n’avait pas tort au fond. Certes, ils étaient intelligents, malins et tout ce qu’on veut mais ils n’étaient pas invincibles. Ils avaient forcément une faiblesse. Allez Maël, réfléchis, réfléchis ! Tu vis avec une – ancienne (?)– mangemort depuis toujours. Et tu la connais bien puisque c’est ta mère. Alors creuse-toi la tête. Le Serpentard lâcha un long soupir, passant des deux mains dans ses cheveux. Eh bah, il n’avait pas l’habitude de réfléchir comme ça lui. Il se contenta d’acquiescer ses paroles d’un signe de tête. Il lui avait déjà dit une fois qu’elle avait raison, il n’allait pas lui dire une deuxième fois tout de même, faut pas craquer ! Il avait beau avoir une mangemort dans sa famille, mais ce n’était pas pour autant que cette information allait les aider à avancer dans leur petite enquête, malheureusement. Et Aniek semblait d’accord avec lui « C’est certain, elle te verra venir… » Bon, c’était donc une piste à abandonner et dommage, parce que ça aurait vraiment pu leur être utile. Il tourna son regard vers la préfète avant de lui demander « Du coup toi de ton côté est-ce que tu penses pouvoir récolter quelques petites informations par ton oncle ? » Tout en étant hyper discrète et maligne bien entendu mais ça, ça coulait de source alors il n’avait pas vraiment besoin de le préciser.

Si Aniek avait vraiment choisi son camp, il fallait peut-être que Maël lui parle de cette réunion qui avait eu lieu dans la salle commune des Gryffondor il y a quelque temps. C’était censé rester secret, mais pour cette occasion il avait l’impression que s’il brisait le silence c’était pas un drame au final, si ? « Edward est sûrement un bon comédien mais… ils le savent tu sais, qui est son meilleur ami. Comme ils connaissent les relations essentielles de chacun. C’est évident qu’ils se renseignent sur nous comme on peut se renseigner sur eux, c’est leur moyen de nous appréhender et ne pas se faire leurrer. Mon oncle a toujours fonctionné comme ça, et je sais d’où il a appris cette combin’. Je pourrais, oui. Dès qu’on aura un plan un peu plus précis et concret. Mais c’est une idée à garder… » Pour le coup, il était plutôt d’accord avec elle, Edward n’était sûrement pas la bonne personne pour jouer le rôle de la taupe. Aniek lui paraissait comme étant le candidat parfait pour tenter une sorte d’infiltration ou de rapprochement avers les mangemorts. C’était quelque chose de sérieux, et de vraiment pas facile. Alors il fallait quelqu’un de très malin et surtout de plus neutre possible. Elle ne fréquentait pas de né-moldu alors déjà, elle devait faire partie des élèves préférés des mangemorts. Ensuite, tout comme eux, elle n’aimait pas les nés-moldus. Du coup, tout semblait coller beaucoup plus. Et en plus, elle ne semblait pas être contre l’idée. C’était parfait ! Enfin parfait… Le mot est peut-être mal choisi, ne nous emballons pas ! « J’suis d’accord avec toi là-dessus, pour moi Edward n’est pas la meilleure personne pour ça. C’est pour ça que je pense que tu serais bien mieux dabs ce rôle-là, parce qu’ils se renseignent sur nous et qu’ils doivent très bien savoir c’que tu penses des nés-moldus. Et tu t’es toujours montrée plus ou moins discrète, en plus de ça t’es une sang-pur et t’es à Serpentard. C’est que des bons points pour toi. » dit-il en posant ses yeux sur la jeune fille. La salle commune était à présent vide, tout le monde était parti se coucher ou bien les autres étaient encore en train de se faire torturer je ne sais trop où. Ils pouvaient parler plus librement, mais il faisait tout de même attention que personne n’était caché pour les écouter. On ne sait jamais, il s’attendait à tout maintenant. « Yasha… ça me parle. January a peut-être des contacts avec elle, nan ? Il me semble que c’était une amie de son ex, Asling. C’est peut-être une piste. » Une amie d’Asling ? Peut-être, si elle le disait. « J’en sais rien, ouais peut-être. Dans tous les cas je sais pas si elle est encore en contact avec cette fille ou pas. » déclara-t-il en haussant les épaules. Mais il enchaina bien vite « Mais dans tous les cas il faudra trouver un autre moyen de la contacter. Parce qu’il est hors de question que January se retrouver impliquer dans tout ça ! » Qu’elle soit encore ou non en contact avec cette Yasha, il ne voulait pas qu’elle s’impliquer là-dedans. C’était juste beaucoup trop risqué, et il voulait juste la savoir en sécurité. Il était hors de question qu’il lui arrive quelque chose parce qu’elle aurait voulu l’aider.

A force de se creuser la tête, Maël avait fini par trouver une autre idée : s’en prendre au bras droit du directeur de l’école. L’idée n’avait pas l’air de déplaire à la jeune fille bien au contraire même. « Son bras droit… » dit-elle en se levant pour commencer à son tour les cent pas devant la cheminée alors que Maël lui avait fini par se stopper. « Ouais ! Il a forcément un bras droit et si on s’attaque directement à lui ça va le rendre beaucoup plus vulnérable. Et c’est justement à ce moment qu’il va falloir l’attaquer lui. Profiter de ce petit moment de faiblesse pour prendre le dessus. » En soi, c’était une plutôt bonne idée, Maël en était persuadé. Le seul truc, c’était qu’il ne savait absolument pas qui était ce fameux bras droit. Ce n’est pas quelqu’un qu’ils connaissaient très bien, ça c’était sûr. « Comment ça se fait qu’on ne sache pas qui est son bras droit ? » En voilà une bonne question Aniek, s’il avait la réponse les choses seraient bien plus simples. Beaucoup trop simples même. La jolie brune s’arrêta et se retourna vers le jeune homme « Je crois qu’on a trouvé notre première mission mon cher… Maël… » Oui, voilà une première mission plutôt pas mal même se disait-il. Mais bien compliquée. Comment est-ce qu’ils étaient censés trouver cette information ? Parce qu’il semblait évident que Blackman cachait son plus fidèle partisan. Sinon il s’afficherait avec lui non ? Il hocha doucement la tête d’un signe positif. « Ok pour cette première mission. » déclara-t-il avant de reprendre après quelques secondes de silence « Mais comment est-ce qu’on va bien pouvoir s’y prendre ? » Avoir un bon début de plan, c’était bien, mais encore fallait-il savoir comment ils allaient pouvoir obtenir une telle information.

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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyVen 31 Mar - 16:27

Milles excuses pour le pavé, j'étais trop inspirée mais je crois que j'ai un peu dépassé les bornes là Ange. Bonne lecture bichette Coeur

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek



Je ne l’admettrai pas à haute voix mais c’était agréable de pouvoir échanger sans jugement avec Maël. Il était plutôt cool. Et sympa. Mais je gardais ces pensées bien précieusement pour moi, ‘manquerait plus que je lui fasse gonfler ses petites chevilles ! Il avait ce côté je-m’en-foutiste que j’avais toujours plus ou moins apprécié. Il se fichait de l’avis des autres et c’était bien ce qui m’allait. Au moins, sur ce point-là, on pouvait dire qu’on était pareil. Bon, ne nous voilons pas la face, nous étions très différents, mais quelque chose me disait que je pouvais lui faire confiance. Et par Merlin, autant vous dire que je le faisais très difficilement !! C’était pour dire…
C’était bizarre de voir que nos idées s’assemblaient plutôt bien. Qui l’aurait cru ?! Eh bien pas moi voyez-vous. Mais maintenant, j’étais convaincue que nous pouvions faire quelque chose, nous allier et réfléchir à quelque chose de concret. Malheureusement, Blackman et ses sbires étaient très intelligents et rusés, ils avaient souvent bien des coups d’avance sur nous et quelque chose me disait que ce n’était pas prêt de changer. Alors nous partagions nos idées, et c’était plutôt constructif, il fallait l’avouer. Le choc m’avait ouvert les yeux. Bon, j’allais sûrement faire des cauchemars bien longtemps, mais j’avais compris ce que certains de mes proches essayaient de me dire : je devais agir pour eux. Les autres, je m’en foutais, si je faisais quelque chose c’était pour eux, et pour moi, point barre. « Du coup toi de ton côté est-ce que tu penses pouvoir récolter quelques petites informations par ton oncle ? » Je haussai tout simplement les épaules, me pinçant les lèvres tout en soupirant. « Je pense, oui. Mais pas du jour au lendemain, il faut du temps… j’vais devoir mentir à mon oncle, et crois-moi que c’est loin de me faire plaisir. Mais bon, on va dire que c’est pour la bonne cause ! » Je me mis à rire, d’un rire purement nerveux. « Qui aurait cru que je ferais quelque chose pour la bonne cause, hein ?! » Pas moi, encore une fois ! Mais j’y arriverai. Il faudrait que je sois maligne, et que je reprenne contact avec lui en douceur, en lui faisant croire que j’avais enfin choisi un camp. Le sien… donc, lui mentir. Le seul homme que je voulais rendre fier de moi, j’étais en train de le trahir, et je me sentais horrible pour ça. Mais je gardais ces pensées pour moi, c’était bien trop intime, et sur ce point je savais que personne ne pourrait être compréhensible. De toute façon, là n’était pas le sujet, et encore heureux !

Le sujet dévia sur une réunion que certains élèves avaient faite. Intéressant, vraiment, et il fallait exploiter le résultat au maximum. Je doutais de l’implication d’Edward. Pas parce qu’il ne savait pas jouer la comédie ou que le serpent n’était pas malin, mais les Mangemorts n’étaient pas idiots, il savait qui était la personne qui lui était la plus proche… et pas de chance, elle se trouvait justement aux cachots ! Alors qu’à l’inverse, de mon côté, je maudissais toujours ceux enfermés, bien que ne cautionnant pas. Mais je ne l’affichais pas clairement, alors ils ne le savaient pas. J’avais la chance – et là, je pesais clairement mes mots ! – de ne pas avoir de proches parmi les nés-moldus. Et ça ne sera jamais le cas, croyez-moi ! « J’suis d’accord avec toi là-dessus, pour moi Edward n’est pas la meilleure personne pour ça. C’est pour ça que je pense que tu serais bien mieux dabs ce rôle-là, parce qu’ils se renseignent sur nous et qu’ils doivent très bien savoir c’que tu penses des nés-moldus. Et tu t’es toujours montrée plus ou moins discrète, en plus de ça t’es une sang-pur et t’es à Serpentard. C’est que des bons points pour toi. » Nous étions encore d’accord ? Quelle soirée ! Plus sérieusement, je pensais être aussi la meilleure des candidates pour ce rôle, cependant j’avais du mal à imaginer les Mangemorts me donner des infos essentielles pour une quelconque mission. Bon, après il avait raison, ils savaient très bien ce que je pensais des nés-moldus, et de toute façon je ne pouvais pas leur mentir sur ce point, un bon point pour moi ! Je souris légèrement, un peu amusée, lui disant juste : « Tu sais que ça s’appellerait presque des compliments tout ça Sullivan, tu pourrais le regretter plus tard ! » Je secouai la tête avec un peu de malice, le plus que je pouvais faire dans la situation actuelle, avant d’ajouter : « Mais tu as sûrement raison. Je voulais rester en retrait, du coup j’ai été discrète et, c’est vrai, ils connaissent mon point de vue sur les nés-moldus. Et tout le reste aussi, c’est en ma faveur. Après… ce serait quoi le but, concrètement ? Vous pensiez faire quoi ? » Demandai-je, intriguée.
Le sujet vint sur une certaine Yasha. J’émis mon interrogation la concernant, observant Maël en me demandant si, lui-même, il en avait déjà entendu parlé par January. Non loin de moi l’idée de mettre la m**** entre eux, bien au contraire ! Il avait de la chance d’avoir la Poufsouffle, et je commençais à croire que l’inverse était tout aussi vrai. « J’en sais rien, ouais peut-être. Dans tous les cas je sais pas si elle est encore en contact avec cette fille ou pas. » Ok, mauvaise idée de parler de ça, ou tout du moins d’impliquer Asling et sa petite amie. Pas le temps de réagir pour balayer cette question d’un revers de main qu’il ajoutait : « Mais dans tous les cas il faudra trouver un autre moyen de la contacter. Parce qu’il est hors de question que January se retrouver impliquer dans tout ça ! » Bien bien bien. Je le fixai, les yeux grands ouverts, remarquant que ce sujet était assez sensible. Je répondis en mettant mes mains devant moi comme pour dire que j’étais innocente, enfin façon de dire. « Ok, pas de problème, laissons January en dehors de tout ça. Mais tu la connais… pas le genre à se cacher. Et ça, j’peux te le confirmer, c’est justement ce qu’elle m’a reproché. » Dis-je le plus naturellement du monde pour lui faire comprendre que sa petite amie était tout sauf le genre de nana à rester en retrait, spectatrice. Mais ça, il devait s’en douter, et c’était sûrement la raison pour laquelle il voulait autant la protéger. Je pouvais le comprendre, et je ne jugerai bien évidemment pas.

S’en prendre à son bras droit. C’était une très bonne idée, si seulement nous savions qui il était. A mon tour, je m’étais levée en réfléchissant, faisant les cent pas. Je ne voyais pas, vraiment pas. « Ouais ! Il a forcément un bras droit et si on s’attaque directement à lui ça va le rendre beaucoup plus vulnérable. Et c’est justement à ce moment là qu’il va falloir l’attaquer lui. Profiter de ce petit moment de faiblesse pour prendre le dessus. » Oui, bien sûr, mais comment ça se fait qu’on ne l’ait pas remarquer ? Et ce fut l’interrogation dont je lui fis part très rapidement. Parce que l’idée était parfaite, mais sans bras droit à attaquer, c’était beaucoup plus difficile. Cependant, j’étais très emballée. Découvrir qui était cette personne, ça me motivait, c’était un bon début, sans aucun doute. « Ok pour cette première mission. » Il fallait bien un début, de toute façon. « Mais comment est-ce qu’on va bien pouvoir s’y prendre ? » Ca, c’était une très bonne question ! Une fois encore, je haussai simplement les épaules, m’adossant contre la cheminée en réfléchissant pendant quelques secondes. Ca y est, je savais ! « Je crois que tu vas enfin pouvoir me vénérer, j’ai l’idée parfaite : Chleofee. » Un sourire illumina mon visage alors que je me mis à parler avec mes mains de ce qui venait de me traverser l’esprit. « Chleo est une de mes plus proches amies, sans commentaire s’il te plait, et elle est surveillante. DONC elle doit connaître plus l’organisation que quiconque. De toute façon, c’est la seule solution qu’on a, et la plus sûre, crois-moi. » Je joignis mes mains l’une à l’autre, posant mon regard sur le serpent. « Au pire, si elle a des doutes, je le verrai direct et j’arriverai à la rassurer. Ce sera sûrement la partie la plus facile pour arriver jusqu’à ce fameux bras droit… » Enfin, s’il y en avait un !





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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyLun 10 Avr - 17:46

Aniek & Maël
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
A
u fond, Aniek était plutôt cool en fait. Maël n’aurait jamais cru penser ça un jour mais pourtant voilà, il le pensait bel et bien. Non, il n’avait jamais détesté la préfète il n’avait concrètement rien contre elle. Mais il ne pensait pas non plus à en venir jusqu’à l’apprécier. Après ils n’allaient pas non plus devenir les meilleurs amis du monde du jour au lendemain. Ils avaient des idéaux tellement différents qu’il ne se voyait pas se lier d’une grande et belle amitié éternelle avec elle. Même si elle pouvait penser ce qu’elle voulait des moldus et nés-moldus, il s’en fichait un peu. C’était juste pas son problème. « Je pense, oui. Mais pas du jour au lendemain, il faut du temps… j’vais devoir mentir à mon oncle, et crois-moi que c’est loin de me faire plaisir. Mais bon, on va dire que c’est pour la bonne cause ! Qui aurait cru que je ferais quelque chose pour la bonne cause, hein ?! » Prendre du temps…oui c’était normal il se doutait bien qu’elle n’allait pas soutirer des informations à son oncle du jour au lendemain. Le souci était que du temps, ils n’en avaient pas vraiment au fond. Pas qu’ils étaient pressés, mais Maël voulait tout faire pour sortir les nés-moldus – et toute l’école en fait – de cette situation, au plus vite. Cependant, la question d’Aniek fit légèrement sourire le jeune homme. « Mieux vaut tard que jamais. » Déclara-t-il d’un petit air taquin. Après tout, c’était vrai non ? Elle avait peut-être mis du temps à agir ou même à choisir son camp, mais au moins elle avait fini par ouvrir les yeux. Et ça, c’était le plus important. En lui faisant part de l’existence de cette réunion qui avait eue lieu il y avait maintenant quelques mois, Maël avait un peu trahi la demande de Scorpius. Mais il le connaissait bien, depuis même bien avant Poudlard, et il savait très bien qu’il fermera les yeux sur cette petite infraction. Parce qu’Aniek allait forcément leur être utile. C’était certain. « Tu sais que ça s’appellerait presque des compliments tout ça Sullivan, tu pourrais le regretter plus tard ! » Mince, elle avait raison. Trop de compliments tuent les compliments. Surtout à l’égard de Frowein, il ne voulait pas qu’elle attrape la grosse tête… Il grimaça légèrement à ses mots et releva le regard sur la brunette. « Nan ouais t’as raison. Oublie c’que j’ai dit. » Bon, bien sûr il disait ça pour rire, tout ce qu’il lui avait dit, il le pensait. : « Mais tu as sûrement raison. Je voulais rester en retrait, du coup j’ai été discrète et, c’est vrai, ils connaissent mon point de vue sur les nés-moldus. Et tout le reste aussi, c’est en ma faveur. Après… ce serait quoi le but, concrètement ? Vous pensiez faire quoi ? » ça c’était une très bonne question. Dans ses souvenirs, ils n’en avaient pas parlé plus que ça, mais il avait quand même retenu cette idée parce qu’il trouvait que tout ça pouvait mener à quelque chose de bien intéressant. Se redressant sur le fauteuil, il posa son regard sur la Serpentard. « J’sais pas vraiment. Mais disons qu’en t’attirant leur sympathie, tu finiras bien par entendre une ou deux informations intéressantes non ? C’est clair qu’ils vont pas te dévoiler leurs plans, mais en traînant toujours dans les parages des Mangemorts tu finiras forcément par entendre quelque chose à un moment donné. » Ou du moins il espérait qu’elle finirait par entendre quelque chose. C’était probable. Mais il ne fallait pas non plus qu’elle se mette en danger et il faudra qu’elle soit très discrète et très maline aussi sur ce coup-là. Parce qu’il suffisait de peu pour que les mangemorts se rendent compte qu’elle n’était en fait pas de leur côté.

Aniek apprit à Maël que January connaissait peut-être Yasha. Mais contacter cette fille était non seulement risqué mais aussi pas facile. Et le jeune homme ne voulait absolument pas que sa petite-amie prenne le moindre risque. Maël était le genre de mec qui ne s’attachait pas beaucoup. A vraiment très peu de personne. Il avait des amis, de très bons amis même. Mais il y avait seulement deux personnes qu’il voulait protéger par-dessus tout : sa sœur et sa copine. Je n’irais pas jusqu’à dire que les autres, il s’en foutait mais…disons que pour lui, les autres pourront bien se débrouiller tout seul. « Ok, pas de problème, laissons January en dehors de tout ça. Mais tu la connais… pas le genre à se cacher. Et ça, j’peux te le confirmer, c’est justement ce qu’elle m’a reproché. » Encore une fois, elle avait raison. Mais ça, il préférait ne pas lui dire. Ou du moins, ne pas lui dire clairement. Il soupira légèrement, passant une main dans ses cheveux regardant un instant le feu. « Ouais je sais… mais j’veux pas l’impliquer dans cette histoire c’est beaucoup trop risqué. Et je veux surtout pas qu’il lui arrive quelque chose, j’men voudrais vraiment. » Il avait toujours été très protecteur avec sa sœur. Il voulait la protéger de tout et de tout le monde, et maintenant plus le temps passait, plus il se comportait de la même manière avec la Poufsouffle. C’était sûrement parce qu’il tenait de plus en plus à elle. « Parce que je sais très bien que si j’lui en parle, elle voudra participer. Et ça...non. » Même si elle allait peut-être lui en vouloir de justement ne pas lui en avoir parlé. Tant pis, il prenait le risque. La conversation dévia par la suite sur une idée que le Serpentard avait eue un peu plus tôt : s’en prendre au bras droit de Blackman. Loin de lui l’idée de vouloir se vanter, mais il trouvait son idée plutôt bonne. « Je crois que tu vas enfin pouvoir me vénérer, j’ai l’idée parfaite : Chleofee. »  Chleofee ? Maël fronça les sourcils sans quitter Aniek des yeux, attendant la suite de ses explications. « Chleo est une de mes plus proches amies, sans commentaire s’il te plait, et elle est surveillante. DONC elle doit connaître plus l’organisation que quiconque. De toute façon, c’est la seule solution qu’on a, et la plus sûre, crois-moi. Au pire, si elle a des doutes, je le verrai direct et j’arriverai à la rassurer. Ce sera sûrement la partie la plus facile pour arriver jusqu’à ce fameux bras droit… » Pourquoi pas. Il ne la connaissait pas vraiment cette fille, mais il était prêt à faire confiance à Aniek pour le coup. Et oui c’était un peu dingue cette histoire, il était prêt à faire confiance à Aniek. Au fur et à mesure de ses explications, il hochait doucement la tête comme pour approuver ses dires. « Pourquoi pas. Mais comment tu comptes la rassurer si elle a des doutes ? » lui demanda-t-il avant de reposer le regard sur elle. « Et s’il a pas de bras droit ? Si il travaille tout seul ? » Trouver un plan B… Ca risquait de ne pas être de tout repos.

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Message(#) Sujet: Re: [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek [Terminé] “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” - Aniek  EmptyMer 19 Avr - 15:40

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Maël & Aniek



« Mieux vaut tard que jamais. » J’échangeai avec lui un regard malicieux, sans rien dire. Il avait plutôt raison, mais je ne l’admettrai bien évidemment pas. Il n’était pas vraiment ce que je pensais qu’il était. Il ne faisait pas parti des personnes que je détestais, mais disons juste qu’il n’avait pas grand intérêt pour moi à la base. Je le voyais différemment désormais. Je ne pouvais pas encore mettre de mots sur ce qu’il était maintenant, mais je pouvais juste affirmer que mon appréciation de lui avait changé. « Nan ouais t’as raison. Oublie c’que j’ai dit. » Oublier les sortes de compliments qu’il m’avait fait ?! Oh non, pas question, ça pouvait m’être utile ! « Absolument pas ! Ce qui est dit est dit, je le garde bien en mémoire ! » Lui lançai-je avec une pointe d’espièglerie. Cette pointe d’humour me détendait un peu, mais je savais très bien que ce qui m’avait traumatisée quelques temps auparavant viendrait me hanter pendant bien longtemps.
Plusieurs questions me venaient en tête et je m’empressai de les exposer à Sullivan. « J’sais pas vraiment. Mais disons qu’en t’attirant leur sympathie, tu finiras bien par entendre une ou deux informations intéressantes non ? C’est clair qu’ils vont pas te dévoiler leurs plans, mais en traînant toujours dans les parages des Mangemorts tu finiras forcément par entendre quelque chose à un moment donné. » Leur sympathie ? Oula, ça c’était un grand mot, on ne provoquait pas une petit sympathie chez eux aussi facilement, mais je pouvais toujours essayer, je n’avais rien à perdre. Presque rien… je devais m’en convaincre ! « Forcément… » Dis-je un peu pensive, ajoutant : « Qui ne tente rien n’a rien, autant essayer. » Lançai-je simplement en haussant les épaules, convaincue que je devrais être au top pour entendre ne serait-ce que quelques petites informations intéressantes. Et ça je savais l’être, j’étais douée ne l’oublions pas !

« Ouais je sais… mais j’veux pas l’impliquer dans cette histoire c’est beaucoup trop risqué. Et je veux surtout pas qu’il lui arrive quelque chose, j’m’en voudrais vraiment. » Et c’était compréhensible. Là encore, je haussai les épaules en guise de réponse, le regardant en acquiesçant d’un signe de tête. « C’est toi qui vois. » Et clairement, je ne voulais pas me mêler de ça, ma relation n’était pas au meilleure de sa forme, malheureusement, avec la Poufsouffle, je ne voulais en aucun cas dire des choses qui la mettrait à mal. Au fond, je la respectais toujours, c’était tout ce qui comptait. « Parce que je sais très bien que si j’lui en parle, elle voudra participer. Et ça...non. » Il avait ajouté cela comme s’il voulait justifier sa possessivité. Je balayai sa phrase d’un revers de main, soulignant juste : « Pas besoin de te justifier, je comprends. Mais elle l’apprendra peut-être, ne sous-estimes pas les pouvoirs de commère de January ! » Dis-je avec un petit sourire avant de soupirer, reprenant conscience de l’horrible cas de figure dans lequel ils se trouvaient tous, malgré eux.

Pour obtenir plusieurs informations nécessaires à un bon projet, j’avais immédiatement pensé à Chleofee. Loin de moi l’idée de la trahir, bien au contraire, c’était sûrement ma seule véritable amie fille, mais j’étais certaine qu’elle comprendrait… plus tard. « Pourquoi pas. Mais comment tu comptes la rassurer si elle a des doutes ? » C’était une bonne question. Là, tout de suite, je n’avais pas forcément de réponse, mais je savais que je trouverai. Nouvel haussement d’épaules, répondant d’un ton encourageant : « Je n’sais pas encore mais… fais-moi confiance. » C’était peut-être beaucoup lui demander, mais il n’avait pas le choix, comme moi je n’avais pas le choix de le faire envers lui. Je savais comment réagir face à mon amie, c’était certain, je croyais en moi et s’il fallait bien croire en une chose pour ce genre de mission, c’était en soi. Je n’avais aucun problème là-dessus. « Et s’il a pas de bras droit ? Si il travaille tout seul ? » Là encore, pas de réponse. Il me faudrait plus de temps pour réaliser ce que j’étais en train de faire et pour répondre à toutes ces questions. « On improvisera. » Que dire d’autre ? On n’en savait rien pour le moment, tout était flou et j’avais besoin de me remettre un peu les idées au clair. Je finis par apprécier la salle commune vide du regard, reposant ce dernier sur Sullivan. « Je… je dois me reposer et je réfléchirai de nouveau à tout ça demain, promis. » Lui dis-je avec un fin sourire reconnaissant, seule preuve lui démontrant que sa présence m’avait été bénéfique. « Bonne nuit… Maël. » Après lui avoir lancé un vrai sourire sincère, je m’étais dirigé vers les dortoirs, ayant bien conscience que je n’allais pas vraiment pouvoir me reposer mais qu’il me fallait prendre un peu de recul. La nuit, les jours prochains allaient être longs.




©BlackSun



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