7h45. Le réveil de Dave sonna. Réveil difficile pour le jeune adulte que notre protagoniste était. Quand le jeune homme ouvrit les yeux, ses partenaires de chambrée étaient déjà tous partis. Une vision dont Dave s'était habitué depuis le temps puisque quasiment chaque nuit, depuis quelque temps, il sortait et trouvait un petit endroit calme du château afin de réfléchir, fumer quelques cigarettes et boire quelques liquides désinhibant. De ce fait, il rentrait souvent tard dans sa chambre et essayait au maximum de ne pas réveiller ses "colocataires".
C'est pour cela que notre jeune sorcier avait toujours du mal à se réveiller le matin quand il devait assister à des cours. A chaque fois, il allait louper le petit-déjeûner et il se retrouvait à engloutir de manière assez rapide quelques restes mais bon, cela ne le dérangeait pas et il n'aurait jamais abandonné ses petits moments de solitude pour un peu de nourriture le matin.
Ainsi, il se leva en vitesse se doucha en quelques minutes, s'habilla d'un jean noir, de bottes d'un T-Shirt blanc ainsi que de sa veste en cuir. Eh non, ça ce n'était que dans ses rêves. Il devait porter l'uniforme plus ou moins ... ringard de l'école : une chemise blanche, une cravate aux couleurs de Serdaigle ainsi qu'un pantalon avec lequel il ne se sentait absolument pas à l'aise. Il se coiffa d'un rapide coup de peigne et dévala les escalier afin d'avaler quelques oeufs accompagnés de bacon en descendant au réfectoire. Il se dirigea ensuite vers sa salle de cours où, comme souvent, il écouta d'une oreille distraite le blabla du professeur en question. Dave n'avait jamais eu réellement besoin de travailler, il suffisait qu'il écoute un petit peu en cours et souvent cela suffisait pour obtenir des bonnes notes aux devoirs. Grâce à ces facultés, il se libérait beaucoup de temps libre afin de jouer de la musique.
La matinée terminée, et par la même occasion, la journée de cours, Dave se dirigea vers le réfectoire en compagnie de ses camarades de classe afin de déjeûner. Un réel plaisir gustatif cette école, une bonne viande rouge accompagnée de quelques légumes que demander de plus ? De surcroît, toute cette bonne nourriture directement servie sans avoir à bouger le petit doigt. Une fois rassasié, Dave remonta dans sa chambre afin d'aller chercher sa basse. En effet, pour cet après-midi, il avait décidé d'aller au parc. La verdure environnante lui donnait souvent une inspiration particulière.
A peine arrivé, il s'adossa contre un arbre et le vent qui s'engouffrait sous sa veste en cuir ne le dérangeait pas le moins du monde. L'arbre était grand et le bruit des feuilles ondulant au gré du vent était relaxant. Il commença par quelques petites reprises afin de s’échauffer dont la fameuse "Nothing Else Matter" de Metallica, accompagnant sa voix grave par les son produits par son instrument. Ensuite, il décida de se lancer dans une petite composition. Il ferma les yeux et laissa ses doigts se balader librement sur le bois qui compose la touche de la basse et sans trop réfléchir, posa sa voix avec des paroles qui passaient dans son esprit, sans aucune réflexion. Il se sentait bien ici, il pouvait faire ce qu'il voulait.
Dernière édition par Dave Heyward le Lun 6 Fév - 2:37, édité 1 fois
Azraël S. MacMillan
À SAVOIR Arrivé(e) le : 25/08/2012 Parchemins rédigés : 2927 Points : 1 Crédit : Avatar : Robert Sheehan Année : 6ème année (18 ans - 14 Février)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Misha
❝ Nothing else matter ❞Dave & Naïa Entendre mes chers petits camarades hurler toute une nuit m'a beaucoup plu. Cela leur fera les pieds de se prendre pour des pseudo révolutionnaires alors qu'ils ne sont pas foutus de lancer des sortilèges correctement. On ne s'attaque pas à des gens comme Blackman et ses sbires si on n'est pas foutu de lancer un pauvre sort de désarmement ou s'il n'y a aucune cohésion dans l'attaque. Alors certes, j'ai bien compris que cette révolte n'avait pas du tout était prévu, mais soyons réaliste, ils sont sacrément loin de renverser le pouvoir en place. Oui, ils sont en colère et fatigué de voir leurs amis souffrir sous leurs yeux, mais ce n'est certainement pas comme ça qu'ils vont changer les choses. Tout ce qu'ils ont récolté, c'est une nuit à subir des endoloris et faire punir 5 sang-de-bourbes pour leur passer l'envie de recommencer. Je n'éprouve aucune peine pour eux, ils ont eu ce qu'ils méritaient. Les sang-de-bourbes n'ont jamais eu leur place à Poudlard, c'est de leur faute s'ils en sont là aujourd'hui. Quant aux révolutionnaires en herbe, qu'ils calment un peu leurs ardeurs et commencent à se rassembler correctement pour avoir un vrai plan de bataille et je commencerais peut-être à les trouver intéressants. En attendant, j'ai été bercé par leurs cris et leurs douleurs et je me suis endormie avec le sourire. Cruelle ? Sadique ? Ce n'est pas parce que je ne fais pas dans le sentimentalisme que je suis forcément inhumaine. Je n'aime juste pas la faiblesse et ils sont faibles à mes yeux. Depuis cette fameuse soirée, le château a retrouvé son calme. On peut lire le traumatisme dans le regard de bons nombres de mes camarades. Certains ne se remettront jamais d'avoir entendu leurs camarades hurler de douleur. Quant aux autres, ils n'oublieront jamais cette séance de torture où ils ont supplié pour que ça s'arrête. On n'entend plus vraiment de rires résonner dans les couloirs, ni de sourires illuminer les visages des élèves de Poudlard. Je dois être la seule à arborer ma bonne humeur constante et à rayonner en cette période sombre.
Dave était adossé contre un arbre, jouant et chantant "au feeling" de sa voix grave, presque rauque à certains moments, sa basse posée sur un genoux relevé. Il se sentait bien là. Le vent le décoiffait légèrement et s'engouffrait sous sa veste d'uniforme mais cela il s'en fichait. Il était juste bien, il était serein. En effet, la musique a toujours été son échappatoire depuis que ses parents sont morts. Il a réussi à ne pas sombrer grâce à elle, elle fait partie intégrante de sa vie et c'est quelque chose qu'il chérira toujours, quelque chose à laquelle il s'était accroché et qui ne l'a jamais trahi. La musique n'est pas comme les gens, les autres êtres humains qui donnent pour avoir quelque chose en échange, toujours intéressé. La musique elle apporte la joie, le réconfort, permet d'exprimer ce que l'on ressent d'une manière compréhensible que par certains, qui traduit les complaintes sans jamais rien attendre en retour.
C'est pour cela que Dave ne fut pas très content quand il reçut un jet d'eau en plein visage. Cela le surprit et quand il ouvrit les yeux, il était prêt à se lever et à demander des explications au petit effronté qui avait osé lui faire ça. Cependant, quand il ouvrit un oeil la première vision qu'il eut fut celle de jambes longues et galbées dans la lumière du soleil descendant. Il remonta du regard ce corps afin de connaître l'identité de l'individu et ses yeux lui laissèrent apparaître un ventre plat qui se dessinait sous un pull ainsi qu'une pointrine, puis vint un coup très attrayant pour enfin laisser place à un visage familier et très beau, des yeux d'un bleu profond et resplendissant, une bouche aux lèvres rosées et une longue chevelure chatain : Naïa Rosenberg. Elle et Dave se connaissaient depuis longtemps mais n'avait jamais partagé beaucoup : ils se connaissaient de vue, s'étaient parlé quelques fois, avaient probablement partagé un repas à la table de Serdaigle mais rien de plus. Dave savait qu'elle était en sixième année, il l'lavait déjà remarquée depuis un petit moment : en même temps, une telle femme ne passe pas inaperçue auprès de la gente masculine et attise les jalousies des autres femmes.
« Oh pardon Dave ! Je ne voulais pas que tu "t'enflammes" tout seul ... »
"Oh, Naïa. Que fais-tu là ?" Demanda-t-il en se redressant.
La jeune femme esquissa un petit sourire taquin. Dave ne lui en voulait pas, il connaissait quelque peu son caractère et il savait qu'elle aimait bien s'amuser un peu avec les gens. Il ne savait cependant pas ce qu'elle pouvait bien penser de lui, mais peut-être était-ce l'occasion ? Dave répondit au magnifique sourire qui étirait les lèvres pulpeuses de Naïa par un sourire enjôleur aussi. De toute façon, il savait pertinemment que dans l'école, il était assez connu. Une partie des gens l'adoraient, garçons comme filles, venaient lui parler, disaient qu'ils appréciaient sa musique ou lui faisaient des avances tandis qu'une autre partie n'aimait pas sa popularité, pensait qu'i ne se préoccupait que de se personne alors que cela est totalement faux. Certes, il peut paraître froid et inaccessible aux premiers abords mais c'est pour se prémunir des personnes nuisibles et se concentrer sur un nombre restreint de personnes en lesquelles il peut avoir confiance et qu'il aime beaucoup, pour lesquelles il pourrait faire beaucoup dont, par exemple, son ami Maël avec qui il joue souvent de la musique.
"Puisque tu es là, ne voudrais-tu pas t'asseoir à côté de moi et discuter un peu ?" Dit-il en lançant de nouveau un magnifique sourire et en attrapant délicatement la main de la jeune femme.
À SAVOIR Arrivé(e) le : 25/08/2012 Parchemins rédigés : 2927 Points : 1 Crédit : Avatar : Robert Sheehan Année : 6ème année (18 ans - 14 Février)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Misha
❝ Nothing else matter ❞Dave & Naïa "Oh, Naïa. Que fais-tu là ?" Pas de cris, pas de protestation, pas de colère, rien qu'un étonnement de me voir moi ici. Moi ça me va, ça m'évitera de l'arroser de nouveau pour calmer ses ardeurs naissantes et lui rappeler que je n'apprécie que moyennement qu'on lève le ton avec moi et que je ne suis pas le genre de personne à se laisser faire sans rien dire. Quand je suis arrivée, il était totalement plongé dans sa musique et j'ai été un peu vache de l'en sortir avec aussi peu de délicatesse, je l'avoue, mais que voulez-vous, je suis très joueuse. Et puis tout cela me laisse à penser que c'est pour ce donner un genre, sauf qu'il n'y a personne pour admirer la performance alors quel intérêt ? Je ne suis pas là pour le juger, il est évident qu'on joue tous un rôle, moi la première, mais je préfère ne pas le faire inutilement. Alors oui, j'ai trouvé cela amusant de l'asperger et si je devais le refaire, je n'hésiterais pas une seule seconde. Déjà parce que j'adore voir la surprise dans le regard de mes camarades et les voir changer de comportement quand ils réalisent que c'est moi. Selon la personne que j'ai en face, je peux admirer de la joie, de la surprise, du dégoût, de la crainte, de la colère ... C'est toujours plaisant de voir ce que pense une personne de toi et c'est toujours le meilleur moyen de le savoir. Dave à l'air surpris mais pas mécontent. J'ai pu constater qu'il avait pris son temps avant de porter son regard sur mon visage, détaillant mon corps lentement. Je ne peux pas lui en vouloir, je fais tout pour ça, mais c'est amusant de le voir en directe. Je vois un sourire apparaitre sur son visage, il n'a pas l'air mécontent de me voir et a oublié rapidement ma petite plaisanterie. Il m'a posé une question, je me vois donc obligée de lui répondre, même si on sait tous que je n'en fais souvent qu'à ma tête. « Rien de particulier, je suis allée me promener et j'allais rentrer. Et toi ? Pourquoi choisir de te les cailler dehors alors qu'il y a plein de salles de libres au château ? » Attendait-il quelqu'un ? Venais-je de l'interrompre dans quelque chose d'important ? Pour être honnête, cela ne me pose aucun problème, si les gens veulent être tranquille, qu'ils trouvent un coin moins exposé et ils le seront. Et puis il n'y a pas d'âme qui vive aux alentours donc s'il attend quelqu'un c'est que soit il est en avance, soit l'autre est en retard. De toute façon je ne compte pas m'éterniser donc je ne les dérangerais pas bien longtemps. Le feu de notre salle commune m'attend, ainsi que mon frère.