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convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge
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Message(#) Sujet: convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge EmptyMar 31 Jan - 19:47


Narcissa A. Breckenridge

Convocation - no pain no game




Combien de temps s’était-il passé ? J’avais l’impression que la pseudo rébellion des élèves dataient d’il y a un siècle. La punition qui avait suivi fut plutôt brutale d’ailleurs. Un endoloris, une humiliation, et quelques nés moldus en exemple de conséquences face à leur stupidité. Cela m’avait douloureusement rappelé mon enfance. Celle où j’avais été attaché magiquement à une chaise pour regarder ma sœur se faire violer et torturer à cause de mon père. Torturer, pas seulement par un endoloris. Il y avait eu aussi du tabassage à main nu. D’autres sorts infligeant de fortes douleurs. Et de la torture pur et dur comme le fait de scarifier la personne avec un couteau sale.
Oui, cela m’avait rappelé de mauvais souvenirs, et depuis cette nuit-là, j’avais commencé à prendre quelque peu mes distances. A croire que je refaisais le même schéma qu’à mes 16 ans. Après le traumatisme, je m’étais défait de toutes mes attaches, et j’étais devenu l’ombre de moi-même. Il ne vaudrait mieux pas que je recommence, n’est-ce pas ? J’avais des élèves à éduquer, je ne pouvais pas m’enfermer dans cette bulle de froideur et de détachement. Pourtant c’était presque... plus fort que moi. Le jour suivant la punition, je n’avais parlé à personne. J’avais donné choisi de ne pas faire cours pour raison médicale masquant simplement une envie – écœurante – de m’enfuir le plus loin possible de Poudlard. De faire en sorte de ne plus revoir le visage de ces personnes que j’ai vu se faire torturer devant moi comme je l’avais fais avec ma sœur. J’eus même la sournoise satisfaction de savoir que Burgess avait eu un avant gout de ce que ma sœur avait ressenti, en me disant qu’elle devait s’en mordre les doigts d’avoir était aussi stupide dans son enfance pour se foutre de ma gueule, à moi et à ma famille. Horrible, n’est-ce pas ?

Le déclic fut le surlendemain de la soirée rébellion/torture. J’avais reçu une lettre de ma petite sœur, de son écriture enfantine bourrée de fautes d’orthographe et d’une candeur adorable.

« Salut grand frere !
Pourkoi tu nenvoi plu de lettre ? Pourkoi tu vien plu me voir ? La dame a di que s’été compliqué, pourkoi c’est compliqué ? Di, tu m’a pa oublié, hein ? Tu m’oubli pas ? Je veu te voir, tu vien kan ? Je veu pa ke tu m’abandonne encor, j’ai peur... di moi que tu viendra, siteplé... »

J’ai pleuré. Il n’y avait plu de barrages, je ne pouvais pas m’arrêter. Assis devant mon bureau, j’imaginais ma petite sœur si innocente, ne comprenant pas tout ce qui se jouait dans le monde magique et se demandant pourquoi son grand frère ne venait plus la voir. Elle avait tellement l’habitude que je lui envoie des lettres, des cadeaux, que j’aille la voir régulièrement. Elle avait été tellement heureuse le jour où j’ai repris contact avec elle... elle n’avait rien eu à Noël. Rien eu au jour de l’an. Et elle n’aura rien pour la saint valentin. Pas de cadeaux. Pas de présence. Elle n’avait rien. Et elle se sentait seule.
Je m’endormis sans m’en rendre compte, sur mon bureau. Ce n’est qu’au petit matin que je me réveillais, avec un léger mal de tête à force d’avoir pleuré une bonne partie de la nuit. Je tentais d’avoir une apparence convenable avant de prendre la résolution qu’il fallait que je fasse quelque chose. Ne pas rester absent comme je l’avais fait autrefois.
C’est pourquoi j’envoyais une convocation à miss Breckenridge pour ce soir, après les cours.

Je l’attendais de pied ferme. J’avais déjà dans ma tête toutes les punitions que j’avais envie de lui faire subir. Il n’y avait plus de roue de la honte, simplement une leçon que je voulais lui inculquer, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse. J’étais son supérieur, alors elle avait plutôt intérêt à abdiquer.
On toqua à la porte. Je rangeais ce que j’étais en train de faire avant de permettre à la jeune femme de pénétrer dans mon bureau. Les mains jointes posées sur mon bureau, mon visage était calme, mais aussi fermé et froid. Je la toisais avec presque une indifférence dans les yeux.

« Il ne sera pas la peine pour vous de vous assoir, » lançais-je alors d’une voix tout aussi froide que mon attitude.

Je me levais à mon tour pour me placer devant l’élève et mon bureau, les bras croisés dans mon dos, avant de poursuivre mon discours.

« Vous êtes ici pour avoir attaquée et blessée potentiellement dangereusement votre camarade Aimie Rutherford. Il est vrai qu’elle n’avait pas à attaquer les mangemorts de la sorte, mais vous aviez encore moins le droit de l’attaquer de la sorte, quelque soit vos idéaux. Les mangemorts savent très bien se défendre – ils nous l’ont très bien prouvé – alors vous n’aviez aucunement le droit de lever la main – ici votre baguette – sur l’une de vos camarades, qui est aussi l’une de mes protégés en tant que directeur des gryffondors. Avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ? »

Mon ton se fit plus agressif au fur et à mesure que je lui parlais. Mon regard se fut plus jugeant, presque hautain, alors que je tentais de garder mon calme. Je devais dire que ce fut difficile. Je n’étais pas quelqu’un de calme, ce que tout le monde pouvait remarquer avec ma façon d’être en règle générale – façon d’être qui a changé ces derniers temps – alors on peut dire que c’était toute une épreuve de me contenir.
Et autant dire qu’elle n’avait pas intérêt à me tenir tête.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.

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Message(#) Sujet: Re: convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge EmptyMer 1 Fév - 18:41

Convocation
narcissa & le professeur ziegler
i am not guilty

La culpabilité fait mal. J’essaie de lutter contre, de me dire que je n’ai rien fait. Ce n’est pas de ma faute si tout cela est arrivé. Je n’ai fait que jouer mon rôle du mieux que je le pouvais. Je ne pouvais pas faire autrement, sinon tous mes efforts auraient été réduits à néant. Ce n’est pas de ma faute. Je n’ai rien fait. Au contraire, j’ai tout fait pour qu’on ne s’en prenne pas à Aimie. Pourquoi n’a-t-elle pas voulu se mêler de ses propres affaires, cette soirée-là ? Elle ne connait même pas cette Joanne Griffith, même si elles jouent dans la même équipe de Quidditch… enfin, non. Elles n’ont même pas pu disputer un seul match ensemble. Non, franchement, je ne comprends pas. Cette fille est pourtant intelligente, donc elle aurait dû savoir que cette rébellion mal organisée n’aurait mené à rien. Malgré tout, j’ai essayé de la retirer de cet assaut ridicule en la neutralisant. Avec un peu de chance, on ne lui aurait rien fait et on l’aurait laissée de côté. J’ai vraiment voulu l’extirper d’un guêpier… Mais cela n’a pas marché ; ils ont fini par la mettre dans le même sac que tout le monde, comme une moins que rien. Je suis restée dans la Grande Salle pour finir mon repas mais j’ai été parcourue par un énorme sentiment de haine à l’égard des Mangemorts. Comment ont-ils pu lui faire du mal ? Quelques heures plus tard, alors que je lisais dans la salle commune, j’ai entendu les cris des rebelles. Des cris féminins, masculins… Parmi eux, il y a sûrement eu Aimie mais je n’ai pas pu reconnaître quels étaient ses hurlements. De toute façon, la scène était trop horrible et j’ai hésité à lancer un sortilège dans la pièce pour éviter que le bruit ne parvienne jusqu’à nous. Tracy m’a parue un peu bouleversée même si nous cachions au mieux notre mal aise. Je garde un mauvais souvenir de cette soirée mais j’ai tout fait pour conserver mon sourire et faire semblant d’apprécier le spectacle. Zach est même venue s’en mêler en me jetant des piques glaçantes sur mon comportement et mon côté apparemment « inhumain ». Je ne peux pas vraiment lui en vouloir, c’est vrai. Ceci dit, je me suis quand même fait un plaisir de le remettre à sa place. Pourquoi ? Tout simplement car le poids de la culpabilité était lourd et que m’en prendre à Zach m’a un peu permis d’alléger le fardeau.

Malheureusement, je n’ai pas pu oublier longtemps ma responsabilité dans le sort d’Aimie. La réalité m’a vite rattrapée quand j’ai reçu cette saleté de convocation de Ziegler. Pour qui se prend-t-il ? Je sais déjà ce qui m’attend et la raison pour laquelle je dois me rendre dans son bureau. Il est évident qu’il veut me cracher sa haine, me faire savoir que je suis horrible, monstrueuse et me mettre sur le dos tout ce qui est arrivé à Aimie. J’ai hésité à ne pas venir, juste pour ne pas jouer à son jeu ou l’emmerder tout simplement. Même la compagnie des Mangemorts serait un peu plus chaleureuse que de me voir attribuer mille invectives. Sans oublier la gueulante. Cependant, j’ai décidé d’assumer et de ne pas me comporter comme une lâche. Face à ce qu’a subi les rebelles, ce n’est rien. Une roue de la honte, on a vu pire comme châtiment. Alors je me suis rendue au septième étage, à vingt heures, comme décidé. J’ai toqué et je suis entrée. Autant vous dire que l’accueil a été glacial mais je m’y suis attendue…

De là où il est, il me fixe de ses yeux sévères. Je crois qu’une ride s’est même formée. Je ne l’ai jamais vu aborder une telle expression, mis à part lorsqu’il a dû soigner Joanne Griffith. Les mains jointes posées sur son bureau m’indiquent qu’il n’est pas ouvert à la discussion et qu’il va sûrement me pousser sa gueulante dès maintenant. Qu’il le fasse le plus vite possible, ce sera moins douloureux par la suite. Un peu comme un vaccin moldu.

« Bonsoir, professeur. » Fais-je d’une voix traînante.

Je l’observe avec désinvolture, ma naturelle fierté et mon orgueil m’empêchant de le scruter autrement. Oui, j’ai l’air d’une je m’en foutiste totale mais c’est un mécanisme de défense par rapport à ce qui va suivre. Ne me donnant pas l’autorisation de m’asseoir, je demeure debout. Encore un signe qu’il m’est hostile. Décidément.

L’homme se lève de son bureau, me regardant de toute sa hauteur sans que je ne baisse les yeux. Il se place devant moi, les bras croisés dans le dos avant de reprendre la parole avec beaucoup de sécheresse. Comme prévu, il me parle d’Aimie. Il dit que je n’avais pas le droit de l’attaquer même si elle-même aurait dû rester en place. Quelques soit mes idéaux, hein ? S’il savait… En tout cas, je ne me laisse pas abattre par son ton agressif. Je ne sais pas s’il le fait exprès pour m’atteindre ou s’il est vraiment énervé, mais je compte garder mon calme et jouer la carte de la provocation.

« Pour ma défense, je dirais que le Directeur Blackman a été ravi de notre coopération et de notre soutien. Ce genre d’acte est récompensé, vous savez… Donc en effet, je crois avoir eu le droit de l’attaquer alors qu’elle se liguait contre l’autorité de ce château. »

J’ai mimé une voix de pimbêche et un sourire de pétasse pour ne pas me trahir. Je refuse de culpabiliser. Il n’a pas le droit de dire que tout ça est de ma faute. Et puis, je ne me vois pas avouer que je regrette ce qu’il s’est passé.

« Les temps ont changé, monsieur. » Glissé-je dans un murmure.


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Message(#) Sujet: Re: convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge EmptyVen 24 Mar - 20:41


Narcissa A. Breckenridge

Convocation - no pain no game




L’attitude de Breckenridge me sidérait. Elle semblait froide, et indifférente à ce qu’elle pouvait bien provoquer comme malheur. J’avais du mal à saisir si elle faisait tout cela, si elle disait tout cela en toute connaissance de causes. Ou si elle se faisait juste totalement manipuler comme certains élèves. J’en voyais, des élèves adhérant aux idéaux des mangemorts, à leurs actes tout simplement car ils étaient trop juvénile, trop malléable. Ils se faisaient totalement embrigader et il était presque impossible de les y sortir en douceur. Est-ce qu’elle était de ce genre de personnes ? Faisait-elle partie de ces élèves qui se faisaient abuser par les mangemorts, par leur influence, au point où elle en venait à attaquer une de ses camarades ? J’osais espérer que oui. Qu’elle ne faisait pas tout cela d’elle-même. Qu’elle n’était pas du genre à faire du mal aux personnes qui l’entourent, amis ou ennemis, en toute connaissance de cause.
Pourtant son regard, son attitude, tout cela mélangé ne ressemblait pas à quelqu’un qui était influencé par une autre personne. C’était comme si... c’était son choix. Qu’elle avait choisi elle-même d’être pour les mangemorts, pour leurs idéaux. Elle était intelligente. Elle n’était pas du genre à se faire influencer. Elle insulterait tous les dieux qui existent si elle les considérait comme complètement stupides. Alors j’avais l’intime conviction qu’elle avait choisi d’être ce qu’elle était maintenant, et cela me désolait tout en me répugnant.

Comme prévu, elle cracha son venin. Plus elle parlait et plus mon regard se faisait dur. Plus mon attitude se fermait. Plus j’avais l’impression que la jeune femme pouvait être une personne d’une extrême cruauté. Pire que Burgess ? Je ne savais pas trop. Morgana avait changé. Narcissa aussi, en mal. Alors je ne savais pas trop comment la juger. Autant ne pas le faire du tout.

« Les temps ont changé, monsieur. »

La gifle partit d’elle-même. Je ne me rendis compte que je l’avais frappé qu’en voyant sa tête tournée sur le côté avec un marquage rouge vif sur sa joue. Sur le coup, je regrettais mon geste. Elle l’avait mérité, cette gifle, c’était certain. Cependant, je regrettais tout de même mon geste. Je n’étais pas quelqu’un de violent. Je ne l’ai jamais été. Je faisais des farces, j’aimais l’action, mais je n’aimais pas me battre. Je n’aimais pas me faire battre, et je n’aimais pas battre les autres. Je ne cautionnais pas la violence. Je préférais plus la torture psychologique que la torture physique. C’était beaucoup plus marquant.
C’est pourquoi je regrettais mon geste. Cependant, je n’en laissais rien paraître. C’était fait. Je n’avais pas à m’excuser, surtout avec les propos qu’elle avait formulés.

« Faux. Quelque soit le temps, un élève n’a aucunement le droit de blesser un autre élève. Un adulte, un surveillant, un supérieur a le droit suivant le temps dans lequel nous sommes. Mais un élève n’a et n’aura jamais le droit de lever la main pour faire mal à un autre élève. Je ne le permettrais pas. »

Une partie de moi avait envie de croire qu’elle regretterait. Qu’elle se rendrait compte de la bêtise qu’elle était en train de commettre. Une partie de moi avait envie de croire que tout comme pour Burgess, Breckenridge évoluerait. Qu’elle devienne plus mature, qu’elle se rende compte que ces actes la marqueraient à tout jamais.
Mais qui peut dire avec certitude qu’elle le regretterait ? Je n’étais pas dans sa tête. Peut-être qu’au final, elle resterait comme ça. Perfide et infecte.

« Interro surprise, » m’exclamais-je alors avec une intonation plus légère. « Quelles étaient les façons de punir les personnes au temps du moyen-âge. »

Cela avait pour but d’introduire sa punition à elle. Mais ça, elle le découvrira bien vite.

- Adrenalean 2016 pour Bazzart.

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Message(#) Sujet: Re: convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge convocation - no pain no game ► narcissa a. breckenridge EmptyLun 27 Mar - 0:09

Convocation
narcissa & le professeur ziegler
i am not guilty

C’est dingue comment il a l’air vénère pour ce que j’ai fait à Aimie. Je ne sais pas comment je dois prendre ça… pour une franche envie de faire sa petite justice par affection pour elle ou juste pour me faire chier ? Peut-être bien les deux. Depuis la rentrée, il a toujours tout fait pour m’ennuyer un maximum en me menaçant avec sa vieille roue, en me punissant avec des dissertations notées ‒ l’une d’elles venait de moi ‒ et j’en passe. A chaque fois que j’ai l’air de m’emmerder à ses petits coups de théâtre, il s’arrange toujours pour me faire une réflexion. Je sais que c’est parfois justifié car je n’ai aucune motivation à jouer à ses petits jeux et cela peut être pris comme un manque de respect mais, sincèrement, aujourd’hui, je n’ai vraiment pas l’envie de me prendre la tête avec lui. Okay, il a raison de vouloir me remettre en place après mon foirage qui aurait pu coûter cher à mon amie mais je n’aime pas quand ça me tombe dessus. J’ai juste l’impression que cette discussion n’ira pas bien loin.

Enfin, ça, c’était avant qu’il ne me mette une gifle et que mon visage suive le mouvement de sa main bien placée. Le salaud… Je me mets à l’observer férocement, prise au dépourvue et offensée devant un tel acte. Sa rapidité me secoue encore durant quelques secondes avant que je n’inspire profondément pour calmer ma colère. Je comprends que mes réponses provocatrices l’aient énervé mais je ne peux pas supporter l’idée qu’il vient de s’en prendre à moi physiquement ! Il est professeur avant tout. Il n’a pas le droit de me toucher. Je l’ai peut-être cherché mais il aurait pu agir autrement.

« Ne me touchez plus. » Murmurai-je froidement, portant une main à ma joue où une trace rouge vient se graver à ma peau.

J’ignore pourquoi mais le fait de me faire frapper à sang par Ashley ne me dérange pas mais que cela vienne d’un professeur change la donne. Je ne quitte pas mon air rude et susceptible, écoutant ses propos sans vraiment me focaliser sur ses mots. Je ne sais même pas pourquoi il me parle de droits alors que lui-même est considéré comme un traître à son sang aux yeux de la direction. Je ne pense pas qu’il ait la moindre influence à avoir sur la personne que je suis censée être. Mais dans le fond, je reste d’accord avec sa pensée même si je ne me permets pas de le dire.

« Et vous croyez qu’ils en ont quelque chose à faire de ce que vous permettez ? J’ai juste fait en sorte que les rebelles arrêtent de se moquer du règlement. » Je mens une fois de plus sur un air boudeur, toujours rancunière pour la gifle.

Avec un mauvais ressentiment en prime, hélas. Si seulement Aimie n’était pas tombée dans des débris de verre… elle avait beaucoup trop saigné et si Ziegler n’était pas intervenu, cela aurait pu empirer. D’une certaine manière, je lui suis « reconnaissante » d’avoir fait quelque chose pour elle-même si, au final, elle a tout de même subi le sortilège Doloris. Je me dis que l’assommer lui aurait éviter tout ça ; on se serait contenté de l’amener à l’infirmerie, loin des torturés.

Le professeur Ziegler me fait quitter mes pensées, cette fois-ci en me posant une drôle de question. Il me fait faire une interrogation surprise, comme ça, sans raison ? Je fronce les sourcils, perplexe. A quoi ça sert tout ça ? Est-ce qu’il me teste ou souhaite me faire comprendre que la torture, c’est mal ? Que la torture, c’est dépassé et que cela n’apporte rien de bon ? Ce ne serait pas étonnant. A mes yeux, il a la tronche parfaite pour donner des leçons… à moins que cela ne soit ma rancune qui ne parle. Je l’ignore. Bref, je reste méfiante quand même.

« L’esclavagisme. Se faire marquer au fer rouge. Mmh…La charrette de la boue des rues et des ordures, aussi. On y place la victime dedans et le public doit l’insulter tout en lui jetant des pierres et de la boue. Et il me semble qu’on faisait aussi brûler les cheveux des gens avant de faire tomber de la braise sur leur peau pour qu’ils souffrent. »

Je connais d’autres choses mais cela relève plus de la torture que de simples punitions…



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