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La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé]
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Message(#) Sujet: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyJeu 26 Jan - 21:20


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

Allongée sur une table un peu bancale, la tête appuyée sur les genoux du Serpentard, January regardait le plafond d’une couleur inquiétante qui se trouvait au-dessus d’elle. Ces moments de tranquilité étaient devenus rares au château surtout depuis la mini rébellion qui avait eu lieu. Les tensions déjà bien présentes auparavant étaient devenues encore plus évidentes et elle avait beaucoup de mal à envisager de devoir rester entre ces murs de longs mois supplémentaires. Et dire qu’elle avait tellement aimé ce château qu’elle avait envisagé de tout faire pour ne plus jamais en partir… Elle avait bien changé d’avis maintenant et c’était bien normal compte tenu du climat actuel. Désormais, son plus grand souhait était de partir le plus loin possible en emmenant avec elle les personnes qu’elle aimait. Noel, Snow, Maël et Sibylle seraient dans ses bagages, il n’y avait aucun doute là-dessus. Elle se faisait énormément de souci pour eux, surtout pour ses frères qu’elle avait l’habitude de materner depuis le début des événements qui avaient secoué l’école mais aussi pour son petit-ami et sa jumelle dont elle était devenue très proche ces derniers temps. Alors forcément, dans tout ce chaos, les moments de détente comme celui-ci où Maël lui accordait du temps qu’ils pouvaient passer juste tous les deux étaient plus que bienvenus et la jeune fille savait les apprécier. Leur relation avait été idéale jusque-là, ils passaient énormément de temps ensemble, certes, mais ils savaient aussi se laisser respirer et ils continuaient à voir séparément les personnes importantes à leurs yeux. Leur idylle n’avait pas fait trop de bruit entre les murs du château et January en était plutôt contente. Non pas qu’elle ait spécialement voulu que leur relation reste secrète, elle assumait pleinement son attirance et son attachement pour Maël, mais elle avait eu peur que le fantôme d’Asling refasse surface et que ses camarades en profitent pour lui casser encore une fois du sucre sur le dos. Fort heureusement, il n’en était rien, on les laissait vivre leur vie et c’était très bien comme ça.

Aujourd’hui, ils s’étaient retrouvés dans l’une des vieilles salles inutilisées au moment de la pause déjeuner. Ce n’était clairement pas l’endroit le plus glamour au monde mais au moins ils y étaient tranquilles et c’était tout ce qui importait. Ils avaient grignoté rapidement les sandwichs qu’ils avaient attrapés dans la Grande Salle avant de venir et Maël lui avait généreusement offert ses genoux pour qu’elle puisse y poser sa tête après leur court repas. Pour quelqu’un qui n’était pas doué pour les relations amoureuses, le Serpentard s’en sortait extrêmement bien. Son cadeau d’anniversaire avait juste été totalement parfait et elle l’avait probablement remercié un million de fois déjà. Elle imaginait déjà un été merveilleux en compagnie du jeune homme et elle ne pouvait pas s’empêcher de se projeter dans le futur alors qu’elle s’était pourtant promis de ne pas le faire. Imaginer que Maël serait toujours à ses côtés dans quelques mois était difficile voire même douloureux parce que ça lui rappelait qu’Asling lui avait été enlevé en un claquement de doigt et qu’il était tout à fait possible que le Serpentard disparaisse à son tour, laissant en suspens tous les projets qu’ils auraient pu faire. C’était pour cette raison que January aurait aimé vivre le moment présent plutôt que d’essayer de planifier leur futur mais c’était plus fort qu’elle et lorsqu’il parlait de l’emmener visiter la ville de son enfance, elle ne pouvait que craquer et se projeter avec lui malgré sa peur. Ils n’avaient jamais vraiment reparlé de tout ça et elle imaginait que Maël n’était pas prêt à aborder le sujet. Il n’avait jamais été amoureux, il le lui avait dit et elle le comprenait très bien, alors forcément, ça devait être difficile pour lui d’imaginer que sa copine avait déjà connu ça avec un autre et qu’ils ne s’étaient jamais vraiment séparés, la vie s’en était simplement chargée pour eux. Est-ce qu’elle serait encore avec lui s’il était resté en vie ? Est-ce qu’elle aurait accordé ne serait-ce qu’un regard à Maël s’il avait été encore à ses côtés ? C’était des questions qu’il devait certainement se poser et elle était désolée de lui infliger ça.

Tout ceci n’était pas très joyeux mais malheureusement, January n’arrivait pas trop à positiver ces derniers temps. Lorsqu’elle arrivait enfin à occulter les sombres événements et le fantôme de son ex petit-ami, une autre question lui revenait constamment en mémoire, à savoir les paroles de Naïa lors de la soirée de Noël. Ils n’en avaient jamais reparlé et cette soirée avait été parfaite aux yeux de la Poufsouffle qui avait découvert un Maël attentionné et fêtard qui l’avait fait rire pendant de longues heures. Cependant, malgré toute la confiance qu’elle pouvait lui donner, elle n’aimait pas trop l’idée de ne pas tout savoir de ce qu’il avait pu se passer entre lui et cette garce de Serdaigle. Jusqu’ici, elle avait réussi à tenir sa langue en se disant que c’était du passé et que ce n’était pas vraiment important mais la question revenait sans cesse et elle savait qu’à un moment ou à un autre, il faudrait qu’elle extériorise. Une relation ne pouvait pas fonctionner sur des non-dits et à chaque fois qu’elle croisait Naïa, elle ne pouvait pas s’empêcher de s’imaginer tout un tas de trucs pas très catholiques et elle se sentait obligée de mettre les choses au clair pour sortir ces sales images de sa tête. Le silence qui s’était installé entre eux était pourtant agréable et elle appréciait réellement le moment qu’elle s’apprêtait pourtant à ruiner. Comme pour s’excuser d’avance, elle allongea son bras pour poser sa main sur celle que le jeune homme tenait appuyée sur la table pour conserver son équilibre. Il fallait qu’elle se lance maintenant avant que le courage l’abandonne complètement. « T’as déjà couché avec Naïa ? » Demanda-t-elle de but en blanc. Son regard avait quitté le plafond pour se poser sur le visage du jeune homme, guettant une réaction de sa part. Il ne lui mentirait pas, elle le savait, mais elle n’était même pas sûre de vouloir la réponse finalement. L’idée que plein de filles se soient retrouvées dans son lit alors qu’elle-même n’avait jamais passé une nuit en sa compagnie la dérangeait, elle avait l’impression d’avoir un train de retard. Mais ce qui l’inquiétait surtout était qu’elle avait peut-être énervé le Serpentard et elle ne voulait surtout pas provoquer une dispute, ils s’entendaient tellement bien d’habitude.

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Dernière édition par January H. Shiver le Dim 12 Fév - 12:37, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyVen 27 Jan - 12:14

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
L
es choses n’avaient pas vraiment changées depuis deux mois à Poudlard. Elles ne s’étaient certainement pas améliorées, mais elles avaient presque empirées depuis quelques jours. Déjà que Maël n’avait jamais aimé cette école, mais alors c’était bien pire maintenant. Ce qui lui avait toujours le plus déplu c’était tout simplement les cours, et puis ce règlement à la con. Il n’aimait pas qu’on lui impose ce qu’il avait le droit de faire ou non. L’ambiance était toujours aussi pesante et lourde, et il s’en voulait presque de se sentir si bien. Parce que oui, il était heureux. Mais pas grâce à la situation catastrophique dans laquelle se trouvait tous les élèves du château, non mais il était tout simplement heureux grâce à sa petite-amie, January. C’était un peu cliché peut-être, mais en même il n’y pouvait rien. A chaque instant qu’il passait en sa compagnie il avait tendance à oublier toute cette horreur qui les entourait, et puis elle était clairement en train de le transformer. Pour vous dire, il n’avait même pas envie d’aller voir ailleurs, tout ce qu’il voulait c’était passer du temps avec elle. C’est d’ailleurs ce qu’ils faisaient en ce moment, ils avaient décidé de manger rapidement pour pouvoir après se retrouver seuls dans une des salles de classe inutilisée. Attendez, Maël qui accepte de ne pas beaucoup manger pour passer du temps avec la jeune fille ? C’était assez incroyable, lui qui aimait tant manger, alors croyez-moi il doit vraiment tenir à elle s’il a fait ça. Ils se voyaient souvent à l’abris du regard des autres. Pas par honte, mais ils avaient surtout envie d’être tranquille. Or avec le monde qu’il y avait dans d’autres pièces comme dans la Grande Salle, il était impossible de faire le moindre mouvement sans se sentir observé. Au moins là ils étaient tranquilles. Ça faisait deux mois qu’ils étaient ensemble, ils étaient encore de la phase toute rose où tout allait toujours bien entre eux et pourvu que ça dure ! Ils passaient énormément de temps à deux, ils se voyaient tous les jours, mais ils n’étaient pas pour autant toujours collés l’un à l’autre. Tous les deux laissaient à l’autre de l’espace, ils avaient déjà trouvé l’équilibre idéal. Pour la toute première fois de sa vie Maël n’avait pas peur de montrer son affection. D’ailleurs, c’était quelque chose qui lui a toujours posé problème, au fond il savait très bien qu’il s’était toujours empêché de ressentir quoique ce soit pour une fille. Il avait toujours eu peur de l’amour et d’un attachement bien trop fort. Est-ce que cette peur venait du fait qu’il s’était toujours senti délaissé aux yeux de ses parents ? Peut-être bien oui. Ils avaient toujours préféré sa sœur, c’était plutôt flagrant. Il ne pouvait pas leur en en vouloir en même temps, entre le fils qui vous cause beaucoup de soucis, qui passe sa vie à faire des conneries et la fille parfaite qui est bien vu par les professeurs et qui ramène d’excellentes notes le choix est plutôt vite fait. Mais s’il avait passé son temps à se faire remarquer et à faire des conneries étant plus petit, c’était certainement aussi pour attirer l’attention de ses parents sur lui. Ça avait fonctionné, mais plutôt dans le mauvais sens. Il n’en avait jamais parlé à la Poufsouffle, de toute façon c’était quelque chose dont il ne parlait pas souvent, voire jamais. Il n’était du coup absolument pas proche de ses parents au contraire. Sa sœur elle était très proche d’eux. Elle avait certainement remarqué qu’il ne parlait jamais d’eux. Mais bon, que voulez-vous, la vie n’est malheureusement pas parfaite.

Ils étaient seuls dans cette salle, personne n’était là pour les emmerder, c’était juste parfait. La tête de January posée sur les genoux du Serpentard, ce dernier était assis sur une table, une main occupée à caresser doucement du bout des doigts le bras de la jeune fille et l’autre appuyée sur la table. Ils ne disaient rien, mais ce n’était pas forcément dérangeant, un petit silence s’était installé. Mais celui-ci ne dura pas bien longtemps. Lorsqu’elle posa sa main sur celle du jeune homme, celui-ci baissa les yeux sur leurs mains entrelacées avant qu’elle ne brise le silence. « T’as déjà couché avec Naïa ? » Alors celle-là il ne l’avait pas vu venir. Il écarquilla les yeux un quart de seconde, surpris par cette question, puis il posa son regard sur sa petite-amie, fronçant légèrement les sourcils. « Quoi ? Pourquoi tu me poses cette question ? » Bah oui, ça sortait de nul part. Mais à quoi elle pensait pour en arriver à se poser une telle question ? Sans mentir, il n’aurait jamais refusé de coucher avec Naïa, et vu la tournure de certaines de leurs conversations ça aurait très certainement fini par arriver. La réponse était non, mais si ça avait été le cas ? S’il avait déjà couché avec la Serdaigle comment est-ce qu’elle aurait réagi ? Lui personnellement il n’était pas sûr de vouloir savoir avec qui elle avait bien pu coucher. L’idée de l’imaginer dans les bras d’un autre garçon que lui ça le rendait fou de jalousie, alors il préférait clairement rester dans l’ignorance à ce sujet. « Non, j’ai jamais couché avec elle. » Comment est-ce qu’elle en était venue à cette conclusion ? Et là il repensa à la soirée de Noël, Naïa avait lancé une réflexion qui avait clairement été faite pour rendre January jalouse ou même créer une tension au sein du couple qui était encore tout récent. Et puis il se souvenait de la tête qu’avait fait la Poufsouffle, elle n’avait pas du tout apprécié et en même temps il la comprenait. « Tu me demandes ça par rapport à la soirée de Noël je suppose ? » Si elle voulait des explications ou des détails sur ce qu’il s’était passait dans les cuisines, comme avait dit la Serdaigle, il lui en donnerait de toute façon il n’avait rien à lui cacher. Même si elle n’allait peut-être pas appréciée la vérité. Parce qu’en fait, la dernière fois qu’il avait vraiment vu Naïa, c’était quelques jours avant l’attaque et il lui avait proposé d’aller au bal d’Halloween avec lui. Chose qu’elle avait d’ailleurs accepté. Mais attention, il n’y avait jamais rien eu d’officiel non plus, ils ne s’étaient jamais engagé à rien.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyMar 31 Jan - 0:50


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

January s’en voulait déjà d’avoir débuté cette conversation. Elle se sentait tellement bien avec le jeune homme, qu’est-ce qui lui avait pris de poser une question pareille ? Tout ce qu’elle allait réussir, c’était de lui faire croire qu’elle n’avait pas confiance en lui ce qui était totalement faux. Cependant, elle n’avait pas du tout confiance en Naïa et elle voulait savoir à qui elle avait à faire vraiment au lieu de se voiler la face comme elle l’avait fait avec les nombreuses filles qui tournaient autour de son ex petit-ami. Elle ne voulait clairement pas que l’histoire se répète, elle tenait trop à Maël pour le laisser filer entre ses doigts et même si elle se sentait un peu trop jalouse et possessive pour le coup, elle tenait à exprimer ce qu’elle ressentait et à lui faire part de ses doutes. Depuis le début de leur relation, il l’avait énormément rassurée en lui disant que c’était bien la première fois qu’il était autant attiré par une fille et qu’il avait vraiment envie de construire quelque chose de sérieux alors que ça n’avait jamais été le cas auparavant. Tout cela ne pouvait que la réconforter et il avait réussi à lui donner l’impression d’être une fille spéciale qu’il ne pourrait pas remplacer facilement et donc qu’il ne risquait pas de se retourner vers une autre fille. Les premières semaines s’étaient donc déroulées d’une manière idyllique. Aucune crise de jalousie en vue. January ne faisait même pas attention aux personnes avec qui il avait l’habitude de passer du temps, à quoi bon puisque de toute façon il passait tout son temps libre en sa compagnie ? Il venait la retrouver à la fin de ses cours, ils mangeaient régulièrement ensemble et il lui racontait pratiquement toutes ses journées, chose que la Poufsouffle appréciait énormément. Et puis, il y avait eu la soirée de Noël, soirée à laquelle elle avait forcément invité son copain, elle avait envie qu’il soit près d’elle et à ses yeux, c’était tout ce qu’il y avait de plus normal. D’ailleurs, si on excluait la petite phrase prononcée spécialement pour l’irriter, cette soirée avait été absolument parfaite. January regrettait énormément que cette quiche se soit pointée ce fameux soir. Elle ne méritait clairement pas son attention, ni l’angoisse qu’elle générait chez elle, mais c’était plus fort qu’elle, January ne pouvait pas ignorer son sous-entendu qui n’en était pas un et il fallait qu’elle vérifie par elle-même les dires de la Serdaigle. Que se passerait-il si elle avait raison ? Que pourrait-elle dire ? Aurait-elle le droit d’en tenir rigueur à Maël même si ça avait eu lieu avant même qu’ils ne se mettent ensemble ? Certainement pas, non, en plus elle l’avait fait énormément galéré et il avait donc mis pas mal de temps avant de réussir à obtenir son attention, elle ne pouvait clairement pas lui en vouloir d’être allé voir ailleurs pendant ce temps-là. Et puis, elle aussi avait été en couple auparavant, il n’y avait pas de mal à ça. Oui, mais voilà, le fait que ce soit Naïa et pas une autre fille était inquiétant. La Serdaigle était une vraie garce qui ne manquerait pas cette occasion offerte sur un plateau d’argent de lui pourrir l’existence.

Alors elle finit par poser sa question, bien décidée à avoir son explication à tout ça et la réaction de Maël ne se fit pas attendre, il afficha un air extrêmement surpris ce qui n’était pas étonnant compte tenu du fait qu’une seconde auparavant, ils partageaient simplement un moment câlin loin d’être désagréable. Elle avait vraiment l’art de tout gâcher. « Quoi ? Pourquoi tu me poses cette question ? » C’était le genre de réaction un peu suspicieuse, non ? Elle s’était attendait à ce qu’il s’exclame que non, bien sûr que non, il n’avait jamais couché avec une fille aussi vicieuse que Naïa et n’avait même jamais envisagé de le faire mais ce ne fut pas sa première réaction, loin de là. January se sentit un peu paniquer intérieurement, elle avait un peu l’impression qu’il cherchait à gagner du temps et elle se força à respirer calmement sans décoller sa tête des genoux du jeune homme, comme si le simple fait de rompre le contact qu’ils avaient en ce moment suffirait à provoquer une troisième guerre mondiale. En s’éloignant de lui, elle lui prouverait qu’elle avait l’intention d’engager une conversation plus que sérieuse et qu’elle souhaitait prendre ses distances, or, elle n’avait absolument aucune envie d’être distante. Au contraire, elle voulait garder Maël rien que pour elle et c’était bien le problème. « C’est juste une question. » Réussit-elle simplement à répondre. Ils savaient pertinemment tous les deux qu’il n’en était rien et que ce n’était pas une bête question à laquelle il était facile de répondre, mais elle ne voyait pas comment se justifier autrement. « Non, j’ai jamais couché avec elle. » Un immense soulagement l’envahit à ce moment précis. Elle n’aurait pas à imaginer Naïa dans les bras de son petit-ami et ça, c’était vraiment trop génial. Bien sûr, il avait très certainement été avec d’autres filles avant elle, January avait beaucoup de mal à l’imaginer encore vierge mais là n’était pas la question. La Serdaigle la dérangeait plus que les autres filles parce qu’elle l’avait justement narguée. « Ah vraiment ? C’est… génial. » Parvint-elle à exprimer, à la fois choquée et soulagée par sa réponse. Elle avait vraiment cru qu’il lui dirait le contraire et désormais elle se sentait un peu conne d’avoir voulu poser la question. « Tu me demandes ça par rapport à la soirée de Noël je suppose ? » Ah, donc lui aussi l’avait remarqué et elle n’était pas complètement folle. Mais si ses paroles l’avait autant marqué, c’était qu’il ne s’agissait pas de quelque chose d’anodin, sinon il l’aurait oublié comme une simple blague sans importance. Finalement, cette conversation n’était pas terminée. « Ouais… J’ai essayé de ne pas y penser et de me dire que ce n’était rien et qu’elle essayait juste de m’énerver mais je crois que finalement elle a réussi à me faire un peu douter… Pas de toi, hein, mais de ce qu’il avait pu se passer entre vous auparavant… Elle avait l’air de parler de quelque chose qui s’était réellement passé entre vous alors forcément, j’ai imaginé le pire. » Expliqua-t-elle à son petit-ami. Il allait sûrement lui en vouloir un peu de ne pas avoir abordé le sujet plus tôt, ils n’étaient pas censés avoir de secrets l’un pour l’autre. « Mais si tu n’as vraiment pas couché avec elle, il s’est passé quoi dans les cuisines, pourquoi elle a essayé de me narguer avec ça ? » Tout ceci était extrêmement étrange et January avait besoin de savoir à côté de quoi elle était en train de passer même si c’était douloureux à entendre et elle était toujours persuadée que Maël ne lui mentirait pas, ça ne lui ressemblait pas du tout et elle lui faisait entièrement confiance.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyMer 1 Fév - 19:04

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
T
out semblait bien trop parfait entre eux depuis qu’ils étaient ensemble. Peut-être même un peu trop parfait d’ailleurs ça en était perturbant. Mais en même temps ils étaient encore dans cette période idyllique où ils étaient sur leur petit nuage rose, ils ne se disputaient pas, ils étaient heureux. Juste heureux. Chaque couple passait par ce genre d’étape. Oui, January l’avait bien fait galérer, il avait eu beaucoup de mal à obtenir ce qu’il voulait, mais avec un peu de volonté on y arrive, la preuve ! Mais jamais il ne se serait autorisé à penser qu’il était possible de s’attacher autant à une personne. Plus le temps passait, plus il était accro, c’était bien le cas de le dire. Il était complètement accro à la jeune fille, il voulait passer tout son temps avec elle, c’était peut-être cliché ou même bateau. Mais que voulez-vous. Il avait envie de lui offrir la vie de princesse dont elle avait toujours rêvé, elle le méritait à ses yeux. Elle méritait tout l’or du monde même. Avec la question qu’elle venait de lui poser il avait presque l’impression qu’elle ne lui faisait pas totalement confiance. Il ne lui en voulait pas, il comprenait tout à fait sa question et elle avait le droit de savoir. Et puis même si elle ne lui faisait pas entièrement confiance il avait aussi un peu de mal à lui en vouloir, comme elle lui avait si bien dit la dernière fois, il avait sa réputation au château. Une réputation de dragueur. Même si elle n’avait pas de quoi s’inquiéter, il ne voulait pas aller voir ailleurs, il était vraiment trop bien avec elle. Ou bien peut-être que cette question ne relevait pas du tout d’un manque de confiance en lui, mais peut-être que c’était simplement de la jalousie ? Cette idée lui plaisait beaucoup plus. Si elle était jalouse c’était vraiment trop mignon. Et la jalousie est certes un vilain défaut, mais ça prouvait aussi qu’elle tenait un minimum à lui. Lui il avait déjà été jaloux plus d’une fois pour être honnête. Dès qu’un garçon regardait un peu trop January, ou même quelque fois quand il la voyait parler avec un autre garçon… Oui il est très possessif et vraiment très jaloux quand il tient à quelqu’un. Et il lui en fallait peu pour se montrer jaloux. Mais bon, pour l’instant il arrivait à tout garder pour lui. Il s’était retrouvé un peu déstabilisé avec cette question. Pourquoi est-ce qu’elle lui demandait ça ? Est-ce qu’il y avait des rumeurs qui disaient qu’il avait couché avec Naïa ? Sans vous mentir, bien-sûr que oui il aurait couché avec elle. Tous les garçons doivent être d’accord sur ce point-là : c’est une très jolie fille. « C’est juste une question. » Il sentait que c’était une question piège. S’il lui disait que oui il avait couché avec elle, elle risquerait de lui en vouloir. Même si au fond, elle ne peut pas lui en vouloir puisqu’ils n’étaient pas ensemble. Mais les filles sont tellement compliquées et difficiles à suivre qu’il s’attendait à tout… Heureusement que la réponse était non. « Ah vraiment ? C’est… génial. » Il ne put s’empêcher de rire en entendant sa réponse. « C’est génial ? » reprit-il un petit sourire aux lèvres, baissant les yeux vers sa petite-amie.


Ils étaient en train de passer un moment tellement parfait, il avait fallu que cette question vienne tout gâcher. Il avait beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle lui avait demandé ça si soudainement. Pourquoi avait-elle attendu un mois pour lui reparler de la Serdaigle ? Quand je vous dis que les femmes dont difficiles à suivre… « Ouais… J’ai essayé de ne pas y penser et de me dire que ce n’était rien et qu’elle essayait juste de m’énerver mais je crois que finalement elle a réussi à me faire un peu douter… Pas de toi, hein, mais de ce qu’il avait pu se passer entre vous auparavant… Elle avait l’air de parler de quelque chose qui s’était réellement passé entre vous alors forcément, j’ai imaginé le pire. » En toute honnêteté Maël pensait simplement qu’elle avait effectivement simplement dit ça pour énerver January. Mais maintenant elle doutait ? De quoi ? De lui ? De sa sincérité ? Elle disait que ce n’était pas de lui qu’elle doutait mais pourtant il ne pouvait pas s’empêcher de penser ça. Le Serpentard lâcha un léger soupir, passant une main dans ses cheveux. Il avait vraiment du mal à voir où elle voulait en venir. « Il s’est jamais réellement rien passé entre elle et moi tu sais. En te disant ça tout c’qu’elle voulait c’était justement te faire douter. Elle apprécie pas que j’me sois mis en couple c’est tout. » dit-il en haussant les épaules. Il n’avait surtout pas envie de se disputer avec elle à cause d’une connerie pareille. Et en plus ça ferait beaucoup trop plaisir à Naïa. « Mais si tu n’as vraiment pas couché avec elle, il s’est passé quoi dans les cuisines, pourquoi elle a essayé de me narguer avec ça ? » ‘’S’il n’a vraiment pas couché avec elle ?’’ Bien-sûr qu’il n’a pas couché avec elle il venait de lui dire ! Est-ce qu’elle pensait qu’il lui mentait ? Pourtant elle devait bien savoir qu’il ne lui mentirait pas, il n’était pas comme ça. Il assumait tous ses actes. Est-ce que lui dire qu’il l’avait invité au bal d’Halloween était une bonne idée ? Elle risquait de mal le prendre, c’était même sûr et certain. « Non, j’ai vraiment pas couché avec elle ! » lança-t-il en la regardant. Puis il reprit « T’es sûre de vraiment vouloir le savoir ? Ça va pas te plaire, j’te préviens. » Au moins elle verra que même s’il a quelque chose de déplaisant à lui dire, il ne lui mentira pas et il lui dira quand même. Il attendit quelques secondes avant de prendre une grande inspiration pour lui répondre « Je lui avais demandé d’aller au bal d’Halloween avec moi. Mais si c’est à elle que j’ai demandé c’est pas parce qu’elle m’attirait pour aller plus loin… Enfin j’veux dire c’était pas parce que je voulais me mettre en couple avec elle. Je savais que si elle avait pas de cavalier elle accepterait. » Bon, c’était un peu flou comme explication. Mais en gros ça voulait dire qu’il aurait bien voulu proposer à January d’aller au bal avec lui, mais il savait pertinemment qu’il se serait certainement pris un vent. Et il a sa fierté tout de même et il ne voulait pas tenter le diable. Alors sachant qu’il y avait 99% de chances que Naïa accepte, il lui avait proposé à elle.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyMer 1 Fév - 22:26


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

Maël était adorable comme toujours alors qu’elle venait de lui balancer des accusations totalement infondées. Le pire était que même si elles avaient été fondées, elle n’aurait pas franchement eu son mot à dire. Il n’avait pas juré fidélité à la future femme qui partagerait sa vie, il ne lui devait rien à l’époque et encore plus parce qu’elle avait passé de longs mois à l’ignorer et à feindre un désintérêt des plus total pour lui alors qu’il n’en était rien. Comment pourrait-elle lui reprocher une seule seconde d’être sortie avec une autre fille ou d’avoir voulu s’amuser ? Il avait été très clair avec elle, c’était un homme à femme et il était normal que certaines filles de Poudlard fassent partie de ses bien trop nombreuses conquêtes. Ce n’était juste pas de chance si Naïa en avait déjà fait partie, elle était toujours là quand il ne fallait pas cette garce et Maël ne pouvait pas savoir qu’il existait une certaine inimité entre elle. Forcément, la Serdaigle avait sauté sur l’occasion de pouvoir lui rendre la vie un peu difficile et elle avait bien sûr réussi parce que January était trop jalouse et susceptible pour passer à côté d’un truc pareil. Elle s’en voulait beaucoup de ne pas avoir été capable de passer au-dessus de ça mais ça avait plus fort qu’elle et la jalousie tout comme la curiosité avaient fini par prendre le dessus sur sa raison et toute la bonne volonté qu’elle voulait mettre dans la réussite de leur relation. Certes, ils n’étaient pas en train de s’engueuler, ça ne changerait peut-être rien entre deux mais c’était le tout premier doute qui venait se mettre dans leur relation jusqu’ici idyllique. La Poufsouffle avait un peu honte de s’être laissée dépassée par ses craintes et elle avait tellement mais tellement envie de tout arrêter là de s’excuser, de l’embrasser et de passer la fin de la journée dans ses bras comme si tout était tout à fait normal entre eux. Et elle espérait vraiment que rien ne changerait après cette conversation.

« C’est génial ? » Il se foutait de sa gueule en plus ?! Mine de rien, ça faisait du bien de revoir le Maël taquin et elle sentit son cœur se serrer mais pas douloureusement, au contraire. Il la rassurait en lui montrant qu’il ne lui en voulait pas pour cette question pourtant parfaitement déplacée. C’était en tout cas la manière dont elle l’interprétait faute de savoir ce qu’il en pensait réellement. Elle avait besoin de savoir qu’elle n’avait pas fait une grosse bêtise et elle avait l’impression que c’était un peu ce qu’il venait de lui dire. Alors elle lui offrit son plus beau sourire et ne put s’empêcher de lui faire remarquer qu’il était un peu déplacé de se foutre de sa gueule dans un moment pareil. « Eh ! Tu te moques en plus ! Comprends-moi, c’est difficile d’imaginer ton amou… copain avec une autre fille. » Oups. Heureusement, elle n’avait pas terminé sa phrase. Elle savait que Maël avait beaucoup de mal avec l’expression des sentiments et surtout lorsqu’il s’agissait d’amour en règle générale. Alors quel que soit l’évolution de ses sentiments envers le jeune homme, elle ne voulait pas brûler les étapes et le laisser venir vers lui lorsqu’il le souhaiterait. Jusqu’ici, leur relation restait tout ce qu’il avait de plus basique, il ne fallait pas trop se projeter, elle n’était pas à l’abri d’une déception. Evidemment, elle vivrait très mal un rejet de la part du jeune homme, mais il ne l’avait pas pris en traitre, il lui avait dit qu’il n’était jamais tombé amoureux et qu’il lui faudrait du temps pour que ça arrive, si ça arrivait. « Il s’est jamais réellement rien passé entre elle et moi tu sais. En te disant ça tout c’qu’elle voulait c’était justement te faire douter. Elle apprécie pas que j’me sois mis en couple c’est tout. » Oui, ça elle se doutait bien qu’elle avait dit ça pour l’énerver. Si elle avait voulu la préserver, elle n’aurait rien dit du tout quelle que soit la nature de leurs liens passés. Mais c’était de Naïa dont il s’agissait, il ne fallait pas s’attendre à une quelconque compassion de sa part, ça ne lui ressemblait pas du tout. « Je comprends qu’elle ait cherché à m’énerver, ça ne m’étonne pas d’elle, mais qu’est-ce que ça peut lui foutre que tu sois en couple, ça veut bien dire que tu l’intéresses, non ? » Ou alors, elle était encore plus vicieuse qu’elle ne voulait le faire croire et January ne pouvait plus rien faire pour essayer de lui trouver un point positif.

Cette conversation était partie pour durer et January s’en voulait encore et toujours plus au fur et à mesure que le temps passait. Cette fois-ci, Maël haussait légèrement le ton et elle craignait vraiment de le vexer ou pire, de l’énerver. Jamais il n’avait été en colère contre elle et elle n’avait pas hâte de voir à quoi ça ressemblait. « Non, j’ai vraiment pas couché avec elle ! » Elle venait sans le vouloir de mettre sa parole en doute et c’était une terrible erreur. Bien sûr qu’elle le croyait, elle savait qu’il ne lui mentirait pas, elle lui faisait confiance et elle venait de lui faire croire totalement le contraire. C’était ridicule, elle se posait beaucoup trop de questions et elle risquait de mettre leur parfaite entente en péril. « Je te crois, je t’assure, je me suis mal exprimée. Si tu dis que tu n’as pas couché avec elle, c’est qu’il ne s’est rien passé, j’en suis certaine. » Elle tentait de se rattraper bien sûr mais peut-être était-il trop tard désormais pour y parvenir. Il avait certainement l’impression qu’elle remettait en doute sa parole et ce n’était absolument pas le cas. Aïe, aïe, aïe, quelle merde. « T’es sûre de vraiment vouloir le savoir ? Ça va pas te plaire, j’te préviens. » Si elle en était sûre, bien sûr que oui, elle en était sûre ! Encore plus maintenant qu’il avait dit que ça allait lui déplaire, elle imaginait forcément ce qu’il pouvait dire d’assez affreux pour vraiment lui faire péter les plombs et elle sentait son cœur battre plus vite que d’habitude tant elle appréhendait la suite. « Balance, j’ai le cœur bien accroché. » Lui lança-t-elle un peu plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu. Il fallait vraiment qu’elle se détende, c’était elle qui avait lancé cette conversation et elle devait maintenant l’assumer. « Je lui avais demandé d’aller au bal d’Halloween avec moi. Mais si c’est à elle que j’ai demandé c’est pas parce qu’elle m’attirait pour aller plus loin… Enfin j’veux dire c’était pas parce que je voulais me mettre en couple avec elle. Je savais que si elle avait pas de cavalier elle accepterait. » Oh ciel… La Poufsouffle avait du mal à concevoir qu’il ait pu demander à cette affreuse garce d’aller à une soirée en sa compagnie. Ça voulait dire qu’elle lui plaisait ? Au moins un peu ? C’était une évidence. Elle aurait dû s’arrêter là et passer à autre chose mais elle n’en était pas capable. « Oh… Je vois, alors elle te plait ? » Demanda-t-elle le plus naturellement du monde mais en redoutant carrément la réponse. « Mais cette soirée n’a jamais eu lieu finalement, n’est-ce pas ? » Et puis, si elle se souvenait bien leur rencontre aux Trois-Balais avait bien eu lieu avant la soirée d’Halloween et probablement avant qu’il propose à Naïa ce rencard et ça l’embêtait un peu même si elle n’en avait pas le droit. La jeune fille se redressa enfin, se retrouvant assise à côté de Maël sur la table. Il fallait qu’elle exprime ce qu’elle pensait au lieu de le harceler de questions. « Je suis désolée, je crois que je suis jalouse. » Déclara-t-elle finalement avant d’enfouir sa tête dans ses mains comme une gamine prise en faute. Elle avait juste envie de s’enterrer dans le sol pour ne pas avoir à faire face au jeune homme, elle se sentait tellement ridicule.

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Dernière édition par January H. Shiver le Jeu 2 Fév - 13:20, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyJeu 2 Fév - 11:53

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
I
l venait de lui dire qu’il n’avait pas couché avec Naïa et la seule chose qu’elle trouvait à dire c’était que c’était génial ? Désolé, mais il avait été obligé de rire à ce moment-là. En même temps il ne s’attendait pas forcément à une autre réaction de sa part, bien-sûr qu’elle était heureuse d’apprendre cette nouvelle. Mais sur le coup sa réaction avait été drôle et il n’avait pas pu s’empêcher d’en rire. De toute façon il était comme ça, il adorait la taquiner elle le savait et ça avait toujours été le cas. Et au moins en réagissant de cette manière, il lui prouvait qu’il ne lui en voulait pas d’avoir engagé cette conversation. Même si oui, en lui posant cette question elle venait de casser ce petit moment bien agréable qu’ils étaient en train de passer. Mais il est important de préciser que c’était bel et bien la première fois qu’ils se retrouvaient en désaccord. Heureusement qu’ils ne se disputaient carrément pas, mais c’était une conversation qui était loin d’être agréable. « Eh ! Tu te moques en plus ! Comprends-moi, c’est difficile d’imaginer ton amou… copain avec une autre fille. » Oh le lapsus ! Elle avait bien failli dire « ton amoureux » au lieu de « ton copain », elle aurait très bien pu finir sa phrase comme elle l’avait commencée, ça ne l’aurait pas dérangé plus que ça franchement. Alors oui, il n’avait jamais été amoureux et il avait bien du mal à dire ce qu’il ressentait, mais elle aurait clairement pu continuer sa phrase. Ça lui aurait au contraire assez plu, bizarrement. Il trouvait ça même presque mignon. Non mais depuis quand il trouvait ce genre de surnom mignon ? C’était pas possible là, elle était en train de le transformer. Un sourire se dessina sur ses lèvres, posant ses yeux sur sa petite-amie. « Alors l’imagine pas. Tu verras ça va te faciliter la vie ! » répondit-il à nouveau un peu sur le ton de l’humour, comme il savait si bien le faire. Bon, il comprenait qu’elle ne puisse pas faire autrement mais lui s’efforçait de ne pas l’imaginer ave d’autres garçons. Sinon il savait très bien que ça le rendrait fou de jalousie. Il était vachement possessif, il la voyait comme sa copine, elle était à lui et rien qu’à lui. Il savait qu’elle avait eu une vie avant lui, c’était normal il ne pouvait pas lui en vouloir. Il savait aussi qu’elle avait même été déjà en coupe et amoureuse, il aurait aimé que ça soit la première fois pour elle aussi mais il n’avait pas vraiment d’autres choix que de faire avec. Assez souvent il se demandait si Asling avait été encore là, est-ce qu’elle serait avec lui en ce moment ? Il lui semblait presque évident que la réponse était négative.

« Je comprends qu’elle ait cherché à m’énerver, ça ne m’étonne pas d’elle, mais qu’est-ce que ça peut lui foutre que tu sois en couple, ça veut bien dire que tu l’intéresses, non ? » Non non, c’était pas si simple que ça. Heureusement que Naïa n’était pas intéressée par lui d’ailleurs. Entre eux, il n’avait absolument jamais été question de sentiments ou d’aller plus loin. « Non, enfin pas vraiment. Elle et moi on se tournait autour, mais c’était juste comme ça tu vois ? C’était un jeu de séduction mais ça s’arrêtait là. » Encore une fois, voilà des explications un peu floues, mais il ne savait pas quoi lui dire de plus à ce sujet. Cette conversation prenait une tournure qui ne lui plaisait pas du tout. Il avait l’impression qu’elle ne le croyait pas vraiment. Mais si bien-sûr que si, il lui disait la vérité il fallait qu’elle lui fasse confiance. Il avait peut-être haussé un peu trop le ton de la voix sans vraiment le vouloir, ou sans vraiment s’en rendre compte du moins. C’était la première fois que le jeune couple se retrouvait dans cette situation. « Je te crois, je t’assure, je me suis mal exprimée. Si tu dis que tu n’as pas couché avec elle, c’est qu’il ne s’est rien passé, j’en suis certaine. » Bon, d’accord il s’était peut-être un peu emballé là, il s’en voulait un peu. Bon allez, il fallait passer outre. Elle s’était excusée, c’était pas bien grave. Il fallait absolument qu’elle le croit et qu’elle lui fasse confiance. Un couple ne peut pas bien fonctionner s’il n’y a pas de confiance. « C’est pas grave, désolé j’aurais pas dû m’emporter.» Et si elle refusait de lui parler après avoir appris qu’il avait invité Naïa au bal d’Halloween ? Même si au fond ça ne serait pas juste. « Balance, j’ai le cœur bien accroché. » lui répondit-elle assez sèchement. Bon, au moins il pouvait être sûr qu’elle voulait le savoir. Même s’il était sûr que c’était une très mauvaise idée et qu’il était préférable qu’elle ne l’apprenne pas, il avait peur qu’elle lui en veuille qu’il ne l’ait pas invité elle plutôt que Naïa. Même si elle avait certainement essayé de le cacher, lorsqu’il lui expliqua ce qu’il s’était passé ce soir-là dans les cuisines, on pouvait clairement voir sur le visage de la jeune fille que cette nouvelle était tout sauf plaisante. Ce qui était normal en même temps. « Oh… Je vois, alors elle te plait ? » Ouch, mais pourquoi est-ce qu’elle lui posait ce genre de question ? Maël regrettait amèrement le moment silencieux qu’ils partageaient il y a encore dix minutes de ça. Il grimaça légèrement. « Non, enfin oui. Mais non. Elle me plaît pas vraiment. Enfin disons qu’elle me plaît pas de la même manière que toi tu peux me plaire. Disons que c’est…une attirance physique. Mais ça s’arrête là, ça va pas plus loin. C’est une belle fille quoi, c’est tout. » Je ne sais pas vraiment si cette réponse allait la rassurer ou au contraire la faire paniquer. Ce qu’il avait essayé de lui dire, c’était que Naïa lui plaisait physiquement mais que ça s’arrêtait là. Alors que January elle, lui plaisait sur tous les points. Physiquement bien-sûr, mais sa manière d’être, son caractère également. Tout ça le faisait complètement craquer. Chose qu’il ne retrouvait ni en Naïa, ni en une toute autre fille que January. « Mais cette soirée n’a jamais eu lieu finalement, n’est-ce pas ? » Il secoua négativement la tête. « Jamais non. » Puisqu’après January avait elle-même décidée d’arrêter d’ignorer le jeune homme, et après les choses s’étaient enchaînées. La jeune fille se redressa, rompant le petit contact physique qui les unissait. « Je suis désolée, je crois que je suis jalouse. » déclara-t-elle en plaçant ses mains sur ses yeux, telle une petite fille. Ah bah nous y voilà, elle était jalouse. Effectivement, ça lui plaisait beaucoup. Il ne pu s’empêcher de sourire de son petit air satisfait. « T’es jalouse ? Alors ça c’est vraiment trop mignon. » dit-il en riant un peu. Ça ne pouvait que lui plaire, et puis il s’agissait là d’une petite crise de jalousie inoffensive et plus mignonne qu’autre chose. Toujours en souriant, il prit les deux mains de sa petite-amie dans les siennes, libérant ses yeux. « T’as pas à être jalouse, j’tassure. T’es parfaite. » déclara-t-il avant de venir lui voler un baiser. « Et puis j’avoue que j’avais envie de t’inviter aussi, mais j’avais vraiment pas envie de me prendre un vent. » Il grimaça légèrement. « Parce que, sérieusement. Si je t’avais demandé de m’accompagner au bal t’aurais pas dit oui j’me trompe ? Tu m’aurais peut-être pas dit non clairement, mais tu me l’aurais bien fait comprendre. » Il en était presque persuadé. Mais après tout peut-être qu’il se trompait, mais il espérait qu’elle allait être honnête avec lui et lui dire clairement ce qu’elle lui aurait répondu. Même s’il se serait pris un râteau.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyVen 3 Fév - 18:06


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

Pour le moment, January avait beaucoup de chance. Maël ne se montrait peut-être pas excessivement compréhensif mais au moins, il n’était pas en colère et semblait même accepter qu’elle puisse se poser des questions au sujet de son passé relationnel. En même temps, ça lui paraissait un peu normal de s’interroger dès lors que le passé en question influait de manière significative sur le présent. Et c’était le cas actuellement, Naïa avait cherché à ce qu’elle doute et elle avait réussi son coup, plongeant la jeune fille dans une réflexion qu’elle avait pourtant refusé d’avoir pendant un long moment. Après tout, la Poufsouffle était humaine et elle avait donc ses défauts. La curiosité en avait toujours fait partie et elle avait du mal à imaginer qu’elle puisse s’en débarrasser facilement surtout lorsque le sujet abordé la concernait directement. Il était donc tout à fait normal qu’elle finisse par aborder le sujet, même si elle aurait franchement aimé pouvoir leur permettre de rester dans leur bulle rose et merveilleuse quelques semaines supplémentaires. « Alors l’imagine pas. Tu verras, ça va te faciliter la vie ! » Ah bah ça, elle voulait bien le croire et elle aurait donné beaucoup pour réussir à ne pas y penser. Elle n’aimait pas avoir ce genre d’idées, il était très désagréable d’envisager que son petit-ami ait pu conquérir un certain nombre de filles avant elle et elle préférait logiquement ignorer tout ce qui pouvait s’y rapporter. Oui mais voilà, les choses n’étaient pas si simples et January ne pouvait pas y échapper en permanence. « Avec plaisir, mais dans ce cas, tu me feras le plaisir de dire à tes anciennes conquêtes d’éviter de mentionner ce qu’il s’est passé entre vous en ma présence, je préfère franchement l’ignorer. » Répondit-elle sur le même ton. Elle rigolait à moitié pour le coup et en plus, ce n’était pas tout à fait vrai. En vérité, elle aurait aimé savoir ce qu’il s’était passé pour lui avant qu’ils soient ensemble afin de ne plus jamais avoir de mauvaise surprise de ce côté-là mais elle n’était pas sûre d’être prête à toute entendre.

La suite de la conversation le lui confirma, d’ailleurs. Ecouter son petit-ami parler de l’attirance potentielle pour une autre fille était assez douloureux finalement et même si elle tentait de dissimuler sa jalousie et son agacement, elle n’y parvenait pas complètement. « Non, enfin pas vraiment. Elle et moi on se tournait autour, mais c’était juste comme ça, tu vois ? C’était un jeu de séduction mais ça s’arrêtait là. » Juste comme ça… Ben voyons. En tout cas, elle n’avait pas l’air de penser que c’était juste comme ça. Ou alors, elle était juste vexée qu’une autre lui ait piqué son jouet et prenait un malin plaisir à tout faire pour le récupérer. Quelle conne. « Hmm… Et je suppose qu’elle n’était pas ravie de ne pas avoir reçu de préavis avant que votre petit jeu s’arrête… Parce qu’il s’est arrêté, n’est-ce pas ? » Autant en avoir le cœur net. Certes, Maël lui avait demandé d’être sa petite amie officielle ce qui excluait qu’il puisse entretenir une relation avec une autre fille. La question était de savoir où commençait la notion de fidélité pour lui. Peut-être auraient-ils dû en parler avant, elle avait peur d’être déçue par sa réponse à présent. « C’est pas grave, désolé j’aurais pas dû m’emporter. » La jeune fille haussa les épaules. De toute façon, ce n’était clairement pas de la faute du Serpentard. C’était elle qui avait choisi d’aborder ce sujet et elle était prête à en subir les conséquences. « Tu as le droit de dire ce que tu penses, ne t’en fais pas. » Lui assura-t-elle. Bien sûr, elle préférait qu’ils ne se disputent pas, mais elle était convaincue que la réussite de toute relation passait d’abord par la liberté d’expression. Ils devaient être capables de tout entendre l’un de l’autre sans que ça remette en cause leur relation. Ce serait seulement comme ça qu’ils parviendraient à construire quelque chose sur le long terme.

Sauf qu’entendre que son petit ami aimait regarder une autre fille parce qu’elle lui plaisait physiquement était tout bonnement insupportable. Certes, il stipulait tout de même qu’elle lui plaisait davantage mais ça ne changeait absolument rien au dégoût qu’elle éprouvait désormais pour la Serdaigle. « Non, enfin oui. Mais non. Elle ne me plait pas vraiment. Enfin disons qu’elle me plait pas de la même manière que toi tu peux me plaire. Disons que c’est… une attirance physique. Mais ça s’arrête là, ça ne va pas plus loin. C’est une belle fille, quoi, c’est tout. » Oui, c’était une belle fille, elle-même ne pouvait pas le nier, mais ça l’embêtait vraiment qu’il puisse avoir envie de la regarder. Pourtant, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, ce n’était pas parce qu’il était en couple qu’il devait être privé de la vue et tant qu’il ne se passait rien entre eux, elle ne pouvait pas franchement lui faire des reproches. Mais c’était plus fort qu’elle, elle n’aimait pas du tout ce genre de discours et elle avait beaucoup de mal à l’accepter. « Je vois. Ça veut dire qu’elle te plait plus que moi ? Physiquement, je veux dire. Si tu avais le choix, tu sortirais avec nous deux ? Elle pour son physique et moi pour ma personnalité ? » Ce n’était pas très juste de lui poser ce genre de question, mais elle était jalouse, c’était plus fort qu’elle. Maël avait toujours été extrêmement respectueux et honnête. Ils procédaient étape par étape sans en brûler une et elle avait sûrement tort d’imaginer qu’il puisse vouloir lui faire autant de mal. « Jamais non. » La réponse semblait pourtant évidente mais une fois de plus, elle n’avait pas pu s’en empêcher. « Et tu comptes l’inviter à une autre soirée ? » Parce que si cette soirée d’Halloween n’avait pas eu lieu, il y en aurait d’autres, comme le bal de fin d’année par exemple et elle ne pourrait franchement pas supporter qu’il y aille avec la Serdaigle, autant mettre les choses au clair. « T’es jalouse ? Alors ça, c’est vraiment trop mignon. » La réaction du Serpentard ne put que la surprendre et encore plus lorsqu’il prit ses deux mains dans les siennes, geste d’affection qu’elle ne s’attendait pas à recevoir dans un moment pareil. Elle lui était reconnaissante de parvenir à prendre assez de recul pour voir les choses de manière positive plutôt que d’entrer dans le conflit. « T’as pas à être jalouse, j’tassure. T’es parfaite. » La jeune fille sourit malgré les sentiments contradictoires qui se bousculaient à ce moment-là dans sa tête. Il savait trouver les mots, comme d’habitude. « Oui, je sais, mais elle n’est pas mal non plus. » Autant être honnête, elle avait à faire à une rivale de taille et c’était certainement pour cette raison qu’elle vivait aussi mal de la voir tourner autour de son copain. « Et puis j’avoue que j’avais envie de t’inviter aussi, mais j’avais vraiment pas envie de me prendre un vent. » Ca pour le coup, ça la rassurait un peu parce que ça voulait dire que Naïa avait été son second choix, chose qu’elle ne manquerait pas de lui rappeler si jamais elle venait lui chercher des noises. « Parce que, sérieusement, si je t’avais demandé de m’accompagner au bal, t’aurais pas dit oui, j’me trompe ? Tu m’aurais peut-être pas dit non clairement, mais tu me l’aurais bien fait comprendre. » La jeune fille ne put qu’approuver ses dires, elle n’aurait pas dit oui parce qu’elle voulait absolument rester loin de ce garçon qui l’intriguait et lui plaisait bien plus qu’elle ne voulait l’admettre. Alors elle aurait certainement tout fait pour éviter une soirée en sa compagnie. « Ca dépend, si ça avait été après notre soirée aux Trois Balais, j’aurais dit oui… Mais sinon tu as raison, j’aurais essayé d’esquiver, quitte à trouver un autre cavalier pourri pour te faire croire que j’y allais déjà avec quelqu’un. » Et elle aurait certainement réussi à dénicher un cavalier potentiel mais sa soirée aurait été nase, elle en mettait sa main à couper.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptySam 4 Fév - 17:02

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
Q
ue January lui pose questions sur les relations qu’il a pu entretenir avec certaines filles avant qu’ils ne se mettent ensemble, ça ne le dérangeait franchement pas plus que ça. Après tout, elle avait le droit de savoir. Mais qu’elle remette sa parole en doute, ça c’était quelque chose qui le dérangeait beaucoup plus. Il n’était peut-être pas le petit-ami parfait, mais il lui avait toujours été fidèle et irréprochable. Même si de nombreuses rumeurs disaient le contraire. D’ailleurs il se demandait pourquoi les gens ne se mêlaient pas de leurs affaires, et pourquoi ils s’amusaient à faire circuler des rumeurs toutes aussi fausses les unes que les autres. Parce que s’il avait déjà trompé January, il aurait été le premier au courant n’est-ce pas ? Or il est prêt à jurer sur la tête de sa sœur que ce n’était pas le cas. Et il savait que January était à l’affuts des rumeurs, des potins elle adorait ça. Alors elle avait très certainement entendu ces fameuses rumeurs. « Avec plaisir, mais dans ce cas, tu me feras le plaisir de dire à tes anciennes conquêtes d’éviter de mentionner ce qu’il s’est passé entre vous en ma présence, je préfère franchement l’ignorer. » Bon, oui il le comprenait bien ça. Il est vrai que ça ne doit pas forcément être très agréable, ça lui devait bien souvent lui rappeler que Maël avait été un coureur de jupons avant qu’ils ne se mettent ensemble. Et il n’aimerait pas être à la place de January, il préférait lui aussi largement ignorer ce genre de chose. « D’accord, j’vais leur faire passer le message Mademoiselle Shiver. » Il ne savait pas trop si sa réponse allait être appréciée, mais en même temps qu’est-ce qu’il était censé lui dire d’autre ? Même si pour lui il avait bien répondu, il s’attendait à tout tant les filles sont compliquées. Et il s’en rendait encore plus compte depuis qu’il était en couple. « Hmm… Et je suppose qu’elle n’était pas ravie de ne pas avoir reçu de préavis avant que votre petit jeu s’arrête… Parce qu’il s’est arrêté, n’est-ce pas ? » Mais ?! Enfin ?! Bien-sûr que ce jeu de séduction s’était arrêté ! Enfin pour sa part du moins. Encore une fois, en lui posant cette question il avait l’impression qu’elle n’avait aucune confiance en lui. Et ça, ça l’agaçait vraiment. Est-ce qu’elle croyait vraiment qu’il allait continuer à tourner autour de la Serdaigle risquant de mettre en péril sa relation avec la Poufsouffle ? Bien-sûr que non enfin. Il tenait beaucoup trop à la jeune fille pour faire ce genre de chose. Il poussa encore une fois un soupir avant de lui répondre. « Putain t’as vraiment aucune confiance en moi c’est dingue… Oui il s’est arrêté, ça me semble évident. C’est toi ma copine, pas elle. » lui dit-il un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. Elle se contredisait un peu en fait, peu de temps avant elle venait de lui dire qu’elle lui faisait confiance, mais elle venait tout de même de lui poser une question qui prouvait un peu l’inverse. Et si elle manquait vraiment de confiance en lui, Maël en serait vraiment vexé. Pour une fois qu’il n’avait vraiment rien à se reprocher, il aimerait bien qu’elle le croit sur parole.

« Tu as le droit de dire ce que tu penses, ne t’en fais pas. » Oui bon, heureusement en même temps j’ai envie de dire, c’est la liberté d’expression. Maël espérait comme pas possible que la discussion plutôt désagréable prenne fin au plus vite. Il avait l’impression de se retrouver coincé, et que quoiqu’il dise ça ne changera rien. Le voilà maintenant dans une belle merde, et même s’il faisait de son mieux pour s’en sortir il avait l’impression que c’était sans issue. January était bien prête à lui mettre des bâtons dans les roues. Enfin même si c’était très certainement pas son intention en lui posant toutes ces question… Du moins il espérait que ce n’était pas son intention. « Je vois. Ça veut dire qu’elle te plait plus que moi ? Physiquement, je veux dire. Si tu avais le choix, tu sortirais avec nous deux ? Elle pour son physique et moi pour ma personnalité ? » Quoi ? Mais c’était quoi ces questions bizarres ? Où est-ce qu’elle allait chercher tout ça ? Elle lui demandait sérieusement s’il avait envie de sortir avec elle ET Naïa en même temps ? C’était carrément de la polygamie pure et dure ça. Il avait dit qu’il trouvait Naïa plus belle que January ? Pas du tout non, enfin après il s’était peut-être mal exprimé. Il trouvait sa copine bien plus belle que Naïa, c’était clair et net. Par exemple, comme il lui avait dit il y a quelques mois, il craquait complètement pour ses yeux. Oui bon, Naïa aussi a de très beaux yeux alors ce n’est peut-être pas un argument à prendre en compte. « Sérieux où est-ce que tu vas chercher toutes ces questions hyper bizarres ? » lâcha-t-il dans un léger rire essayant de cacher son agacement quant à la situation. Il reprit très vite ses esprits pour répondre à toutes ses questions. « Non, je te trouve plus beaucoup plus belle qu’elle. Et…non je sortirais pas avec vous deux si j’avais le choix. J’aime ton physique ET ta personnalité. Et je suis très bien avec toi j’ai pas besoin d’une deuxième fille. » C’était la première fois de sa vie qu’il disait ça à une fille, alors elle pouvait être certaine qu’il n’était pas en train de lui mentir. En lui posant toutes ces questions elle se dénigrait presque, et ce n’était tellement pas habituel chez elle. Encore une fois, il priait pour qu’elle arrête de lui poser des questions et qu’elle finisse par changer de sujet, satisfaite des réponses qu’il lui a données. Mais non, January enchaîna sur une toute nouvelle question. « Et tu comptes l’inviter à une autre soirée ? » Ohlala… Il avait cette impression qu’il n’allait jamais s’en sortir, c’était juste horrible. Lui qui n’avait rien demandé, et qui attendait juste la fin de cette conversation avec impatience. Il prit un petit moment avant de répondre à cette question, il ne comprenait pas pourquoi elle lui demandait ça. Il était totalement paumé. « Mais non, pourquoi je l’inviterais à une autre soirée ? Si y a une soirée ou un bal qui est organisé avant la fin de l’année c’est plutôt avec toi que j’envisagerais d’y aller. » Encore une fois il soupira un peu, c’était vraiment très désagréable, il avait l’impression d’être le suspect d’un crime et de subir un interrogatoire par les forces de l’ordre. « C’est bon t’as fini ? Ou t’as encore d’autres questions à me poser ? » lui demanda-t-il sur un ton qui prouvait son agacement.

January était jalouse, et elle venait de lui avouer sans avoir honte. Et aveux aida clairement l’énervement du Serpentard à redescendre. « Oui, je sais, mais elle n’est pas mal non plus. » Lui non plus ne pouvait pas nier le fait que Naïa était jolie, il lui avait même clairement dit. Après tout trouver une autre fille à son goût physiquement c’était pas tromper, si ? January elle aussi trouvait certainement d’autres garçons de l’école plutôt beau. Même si l’idée ne lui plaisait pas non plus, il ne pouvait pas lui en vouloir. Maël li fit alors part qu’il aurait bien aimé l’inviter au bal d’Halloween, mais qu’il savait pertinemment que January n’aurait pas accepté d’y aller avec lui. « Ca dépend, si ça avait été après notre soirée aux Trois Balais, j’aurais dit oui… Mais sinon tu as raison, j’aurais essayé d’esquiver, quitte à trouver un autre cavalier pourri pour te faire croire que j’y allais déjà avec quelqu’un. » La réponse donnée par la jeune fille l’étonna énormément. Alors comme ça elle aurait accepté ? Parce que oui son invitation aurait été après leur rencontre aux Trois Balais, c’est ce jour-là que les choses avaient plus ou moins commencées à changer entre eux. January s’était montrée moins sur la défensive. « Sérieux ? J’étais persuadé que t’aurais pas accepté. » Et elle ? Est-ce qu’elle avait eu un cavalier pour cette soirée ? Si oui est-ce que c’était un garçon qui lui plaisait vraiment ? Il posa son regard sur sa petite-amie. « Et toi, t’avais un cavalier pour le bal ? » lui demanda-t-il réellement intéressé par la réponse qu’elle allait lui donner.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyDim 5 Fév - 13:52


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

January aurait aimé remonter le temps et éviter de poser cette stupide question qui avait abouti à toute une conversation sur le passé amoureux du jeune homme. Enfin, d’un côté elle regrettait parce qu’elle se rendait bien compte que la situation devenait de plus en plus tendue au fur et à mesure que le temps passait et de l’autre, elle réalisait que c’était un bon moyen de crever l’abcès et de vivre sereinement la suite de leur relation sans douter de ce qu’il pourrait se passer entre lui et les autres filles. « D’accord, j’vais leur faire passer le message Mademoiselle Shiver. » La Poufsouffle lui sourit, heureuse qu’il comprenne son point de vue sur le sujet. Elle n’aimait pas être confrontée au passé de cette façon parce que des filles stupides voulaient qu’elle doute de sa relation, elles auraient pu se montrer un peu plus respectueuses mais ce n’était pas une notion que Naïa Rosenberg maitrisait bien. « C’est un peu le bazar dans ma tête tu sais, d’un côté j’ai envie de savoir quelles ont été celles que tu as dragué, mais de l’autre je me dis que je préfère l’ignorer. Seulement, quand j’en croise une dans un couloir, je ne peux pas m’empêcher de me demander si elle fait partie de la liste. Je crains, je sais. » Puisqu’ils étaient censés être honnêtes l’un envers l’autre, autant faire preuve de sincérité jusqu’au bout. C’était en tout cas de cette façon que January voyait les choses, elle voulait prouver à Maël qu’elle était aussi capable d’ouvrir son cœur et de lui faire part de son ressenti, chose qu’elle ne faisait pas si facilement en réalité. Malheureusement, les choses commençaient à prendre une tournure qu’elle n’aimait pas vraiment. « Putain t’as vraiment aucune confiance en moi c’est dingue… Oui il s’est arrêté, ça me semble évident. C’est toi ma copine, pas elle. » Le cœur de la jeune fille se serra. Bien sûr qu’elle avait confiance en lui ! Ou en tout cas, elle s’efforçait d’y parvenir même si ce n’était pas toujours simple compte tenu du fait qu’ils ne se connaissaient pas depuis cent cinquante ans non plus. « C’est pas en toi que je n’ai pas confiance, mais en elle ! » Rectifia-t-elle en sachant que ça ne servirait sans doute à rien de se reprendre maintenant qu’elle l’avait énervé. « Ce n’est pas parce que tu es en couple qu’elle va se lasser de votre petit jeu, j’en suis sûre, elle ne m’aime pas et c’est très réciproque et elle a trouvé un excellent moyen de me nuire alors elle ne va sûrement pas s’arrêter là. » Ou peut-être avait-elle juste voulu la narguer une fois et que jouer ne l’intéressait plus vraiment finalement, mais pour le coup, la Poufsouffle avait de sérieux doutes.

« Sérieux où est-ce que tu vas chercher toutes ces questions hyper bizarres ? » La jeune fille afficha une moue désolée. Elle l’était réellement, elle n’avait pas voulu le mettre au pied du mur de cette manière mais maintenant que la conversation était lancée, autant aller jusqu’au bout. C’était préférable plutôt que d’abandonner le sujet et de le relancer à un autre moment. Une fois que ce serait bouclé, ils n’y reviendraient plus jamais. « Désolée… Je sais que c’est un peu étrange mais si je ne pose pas mes questions, ça va rester dans ma tête et ça va finir par me rendre dingue, je croyais qu’on devait être tout à fait honnête l’un envers l’autre, ce n’est plus le cas ? » Demanda-t-elle en sachant pertinemment quelle serait la réponse. L’honnêteté était forcément importante aux yeux du jeune homme et elle l’était tout autant pour January. Ils ne pourraient pas vraiment avancer s’ils commençaient dès maintenant à se cacher des choses. « Non, je te trouve plus beaucoup plus belle qu’elle. Et…non je sortirais pas avec vous deux si j’avais le choix. J’aime ton physique ET ta personnalité. Et je suis très bien avec toi j’ai pas besoin d’une deuxième fille. » La jeune fille afficha un sourire ravi. Maël était adorable avec elle et lui faisait souvent des compliments, mais elle avait tout de même rarement eu droit à ce genre de compliment. Sans trop lui demander son avis, elle lui vola un baiser qu’il aurait pu refuser vu son apparent agacement actuel. « Je crois que je le sais au fond, mais ça me fait plaisir que tu le dises, j’aime toujours autant l’idée que tu sois rien qu’à moi. » Elle était devenue un peu trop possessive avec Maël, même si tous les deux se laissaient vivre leur vie lorsqu’ils n’étaient pas ensemble. Cependant, elle ressentait toujours ce besoin de savoir qu’elle était unique à ses yeux. Depuis quand avait-elle aussi peu confiance en elle ? La mort de son ex petit-ami l’avait sans doute bien plus traumatisée qu’elle voulait le faire croire et il allait falloir qu’elle apprenne à ne pas être trop collante avec le Serpentard. « Mais non, pourquoi je l’inviterais à une autre soirée ? Si y a une soirée ou un bal qui est organisé avant la fin de l’année c’est plutôt avec toi que j’envisagerais d’y aller. » Parfait. Ça aussi, elle aurait dû en être persuadée avant qu’il lui pose la question, mais ça avait été plus fort qu’elle. « D’accord. C’est juste que maintenant que je sais ce qu’il y avait entre vous, j’aurais un peu de mal à accepter qu’elle soit trop proche de toi, tu vois, même si je ne peux pas t’interdire de la voir évidemment, je suppose qu’elle reste ton amie. » Et c’était bien dommage, elle aurait bien aimé lui dire de ne plus jamais recroiser sa route mais elle ne pouvait pas se le permettre. « C’est bon t’as fini ? Ou t’as encore d’autres questions à me poser ? » Visiblement, il n’en pouvait juste plus et mieux valait arrêter maintenant ou elle allait définitivement se le mettre à dos. « Non, c’est bon, je sais tout ce que je voulais savoir. » Affirma-t-elle avec un sourire. Elle espérait qu’il n’était pas trop en colère.

Et puis, il était tout de même nettement plus agréable de revenir aux débuts de leur relation, là où tout avait commencé. January aimait se souvenir de cette période où finalement sa volonté avait flanché si bien qu’elle avait littéralement plongé vers lui, se laissant entrainer par ce qu’elle ressentait au lieu de laisser sa raison prendre le dessus. Le pauvre n’avait pas dû bien vivre cette période durant laquelle elle tentait constamment de prendre ses distances, mais d’un autre côté, ça avait sans doute été bénéfique pour eux deux de prendre le temps avant de se lancer dans quelque chose qu’ils n’étaient pas forcément près à vivre. « Sérieux ? J’étais persuadé que t’aurais pas accepté. » Pour une fois qu’elle parvenait à le surprendre, elle était plutôt ravie de son petit effet. Bon, ce n’était pas non plus la surprise du siècle mais c’était déjà pas mal. Et oui, pour elle, il était évident qu’elle n’aurait pas pu lui refuser ce genre de chose après la soirée géniale qu’ils avaient passé. Et puis surtout, il lui était resté dans la tête tellement longtemps après qu’elle n’avait pas hésité à le chercher à l’intérieur de l’école après l’attaque d’Halloween, ça prouvait bien qu’elle était sacrément attachée à lui. « Très sérieux, c’est cette soirée qui a tout changé pour moi, tu es passé du dragueur qui enchainait les conquêtes au garçon adorable, gentil, à l’écoute, drôle que j’ai découvert ce soir-là. Comment aurais-je pu dire non ? » Ce n’était que la vérité, Maël avait été tout simplement parfait à cette soirée alors qu’elle lui avait recraché son verre dessus et avait été juste totalement lamentable. Elle rougissait à chacune de ses phrases, se perdait dans ce qu’elle avait à dire et l’avait tripoté au mauvais endroit en cherchant à l’essuyer avec une serviette. Bref, elle avait été une calamité et il avait dû se demander pourquoi il avait perdu son temps à la draguer pendant ces bien trop longs mois. « Et toi, t’avais un cavalier pour le bal ? » Aïe. Ça, c’était beaucoup moins positif comme question et elle ne pouvait pas franchement lui mentir. Sachant qu’elle n’avait pas encore officiellement envoyé chier Dan à ce moment-là, il aurait été logique qu’ils y aillent ensemble puisqu’ils jouaient les faux couples. Ou alors, si elle l’avait déjà dégagée, elle y serait sûrement allée entre copines. Elle n’en avait aucune idée. « Je n’avais rien de prévu pour Halloween, j’imagine que j’y serais allée soit avec Rioghbhardan vu qu’on se voyait plus ou moins avant que je me mette à passer plus de temps avec toi ou alors avec mes frères ou des copines. Je n’avais rien décidé et je t’avoue que ça ne me trottait pas trop dans la tête. » Depuis la mort d’Asling, niveau drague, elle avait carrément perdu la main et elle était bien loin de la fille qui enchainait les garçons. Cette situation lui avait fort bien convenue jusqu’à ce qu’elle remarque l’intérêt que Maël avait pour elle. A partir de ce moment-là, les choses avaient été légèrement différentes.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyDim 5 Fév - 18:48

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
E
t dire qu’il y a quelques minutes de ça, le jeune couple partageait un moment tout doux, et plein de tendresse. Comme quoi tout peut basculer en l’espace de très peu de temps. A la base elle ne lui avait posé qu’une simple question, il avait cru qu’il allait s’en sortir en répondant des plus simplement du monde à sa question. Mais malheureusement, même si sa réponse avait été négative elle avait suscitée un grand nombre de questions complémentaires. « C’est un peu le bazar dans ma tête tu sais, d’un côté j’ai envie de savoir quelles ont été celles que tu as dragué, mais de l’autre je me dis que je préfère l’ignorer. Seulement, quand j’en croise une dans un couloir, je ne peux pas m’empêcher de me demander si elle fait partie de la liste. Je crains, je sais. » Il comprenait totalement puisque pour lui c’était un peu pareil. Il savait très bien que January avait aussi eu une période où elle tournait autour d’un grand nombre de garçons, et d’un côté il aurait aimé savoir qui étaient ces garçons, et de l’autre il préférait l’ignorer. « J’te ferais une liste si tu veux, ça sera à toi de savoir si tu veux la lire ou pas. » proposa-t-il en haussant les épaules, affichant un petit sourire. « Mais tu sais c’est un peu pareil pour moi. D’un côté j’ai envie de connaître l’identité des mecs que t’as déjà pu draguer mais de l’autre j’veux vraiment pas le savoir parce que je sais que ça va me rendre complètement fou de jalousie. Donc j’pense que c’est mieux que je le sache pas.» Elle avait eu une vie avant lui, il le savait et c’était tout à fait normal. Mais il préférait largement rester dans l’ignorance. Maintenant il avait au moins la satisfaction de se dire qu’elle était à lui et seulement à lui, et qu’aucun garçon ne pouvait l’approcher pour la draguer ou la regarder d’un peu trop près. Il était bien trop possessif avec elle, mais en même temps il tenait tellement à la jeune fille. Pour la première fois de sa vie il n’avait pas envie de tout gâcher, et il savait qu’ils pourraient réellement construire quelque chose de beau tous les deux s’ils le voulaient. Ils avaient les mêmes attentes pour le futur. Oui bon, il était peut-être un peu tôt pour se projeter aussi loin par contre.  « C’est pas en toi que je n’ai pas confiance, mais en elle !  Ce n’est pas parce que tu es en couple qu’elle va se lasser de votre petit jeu, j’en suis sûre, elle ne m’aime pas et c’est très réciproque et elle a trouvé un excellent moyen de me nuire alors elle ne va sûrement pas s’arrêter là. »  Oui, ça il le savait qu’elle n’allait pas se lasser de leur petit jeu et c’était bien ça qui lui faisait peur. Il ne savait même pas que January connaissait Naïa avant. Et les deux filles n’avaient pas l’air de s’apprécier. « Je sais qu’elle s’arrêtera certainement pas là, mais moi j’compte pas aller plus loin avec elle crois-moi. » Lui répondit-il en plantant son regard dans celui de sa petite-amie. « Vous vous connaissez comment ? » Il était bien curieux d’entendre cette histoire, savoir pourquoi et comment elles en étaient arrivées à se détester à ce point-là.

Plus le temps avançait, plus les questions étaient bizarres. Il ne demandait même comment est-ce qu’elle pouvait penser des trucs pareils. Bah oui, elle lui avait quand même demandé s’il voudrait sortir avec Naïa et avec elle en même temps. C’était une question presque drôle au fond. « Désolée… Je sais que c’est un peu étrange mais si je ne pose pas mes questions, ça va rester dans ma tête et ça va finir par me rendre dingue, je croyais qu’on devait être tout à fait honnête l’un envers l’autre, ce n’est plus le cas ? »  Oui ils devaient être honnêtes l’un envers l’autre, c’était ce qu’ils s’étaient toujours dit d’ailleurs. Cette phrase venait de le ramener à la réalité, il n’avait pas était réellement honnête à 100% avec elle depuis le début. Enfin si, il était honnête. Mais disons qu’il lui cachait quelque chose de plutôt important sur sa famille. Il devait vraiment lui en parler. Il devait vraiment lui dire que sa mère était une Mangemort. Mais comment est-ce qu’il était censé lui dire ça ? Il fallait savoir utiliser le tact, et c’était pas toujours son cas. Cette phrase laissa un gros blanc, un tas de choses lui traversait l’esprit. Il avait peur qu’elle lui en veuille de ne pas lui en avoir parlé plus tôt. Il avait peur qu’elle le quitte parce qu’elle ne voulait pas avoir à faire à ce genre de personne. Officiellement, sa mère se disait ancienne Mangemort mais Maël était persuadé que ce n’était pas le cas. Il était sûr qu’elle faisait encore dans cette communauté. Oui, son père est moldu et il est vrai que ce n’est pas vraiment compatible avec une femme mangemort. Mais Maël avait une théorie à ce sujet. Théorie qu’il avait expliquée à Scorpius il y avait de ça quelques mois, et son ami lui avait confirmé qu’elle tenait plutôt la route. « Si bien-sûr que si c’est toujours le cas. » finit-il enfin par dire. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux, il fallait qu’il lui en parle pendant qu’il en avait le courage de toute façon, il suffisait de se lancer non ? « Il faudrait que j’te dise un truc. Par rapport à ma mère.» Voilà, maintenant le sujet était lancé et il ne pouvait plus faire machine arrière. Il espérait simplement qu’elle n’allait pas lui en vouloir d’avoir attendu si longtemps avant de lui en parler. Mais c’était pas quelque chose qu’il disait à n’importe qui, surtout vu le climat actuel au château.

 « Je crois que je le sais au fond, mais ça me fait plaisir que tu le dises, j’aime toujours autant l’idée que tu sois rien qu’à moi. » Il avait beau être agacé et un peu énervé en ce moment-même, mais il ne put s’empêcher de sourire légèrement en voyant l’air ravi qu’elle affichait lorsqu’il lui dit qu’il la trouvait bien plus jolie que Naïa. « January Shiver, c’est toi la plus belle fille de l’école, je pensais que t’en étais consciente. » Et s’il fallait qu’il lui dise encore et encore, il allait le faire ça, ça ne l’énervait pas bien au contraire. Il aimait lui dire à quel point elle était unique et spéciale à ses yeux. « D’accord. C’est juste que maintenant que je sais ce qu’il y avait entre vous, j’aurais un peu de mal à accepter qu’elle soit trop proche de toi, tu vois, même si je ne peux pas t’interdire de la voir évidemment, je suppose qu’elle reste ton amie. »  C’était tout à fait normal, il ne pouvait pas contester les dires de la Poufsouffle pour le coup. Déjà qu’elle aurait pu lui demander de ne plus la voir, et elle me l’a pas fait. «Amie c’est un bien grand mot je pense tu sais. T’as vraiment pas à t’en faire, j’ai jamais passé beaucoup de temps avec elle de toute façon. » C’est vrai, et puis en plus ils n’avaient pas grand-chose en commun. La seule chose qui les avait rapprochée c’était le fait qu’ils aiment tous les deux plaire et c’est d’ailleurs comme ça que tout avait commencé entre eux. « Non, c’est bon, je sais tout ce que je voulais savoir. » Il se sentit d’un coup super soulagé que cette discussion soit enfin terminée. En espérant qu’elle ne décide pas d’y revenir. « Merci. » répondit-il simplement d’une petite voix. Il se pencha vers elle pour l’embrasser doucement sur la joue, pour lui faire comprendre que certes, il avait été un peu énervé mais qu’il ne lui en voulait pas. La suite de la conversation fut un peu plus agréable lorsqu’elle mentionna leur rencontre aux Trois Balais. Ce moment qu’ils avaient passé ensemble avait pourtant commencé en véritable catastrophe. Il ne put s’empêcher de rire doucement en y repensant. January avait été adorable, et elle avait complètement perdue ses moyens d’ailleurs. « Très sérieux, c’est cette soirée qui a tout changé pour moi, tu es passé du dragueur qui enchainait les conquêtes au garçon adorable, gentil, à l’écoute, drôle que j’ai découvert ce soir-là. Comment aurais-je pu dire non ? »  Il sourit à ses paroles et lui répondit très vite. « Avoue que cette histoire de verre recraché sur moi c’était une tentative d’approche ? » lui dit-il en accompagnant ses paroles d’un sourire et d’un clin d’œil. Il l’avait trouvé adorable ce soir-là, et c’était d’ailleurs à ce moment-là qu’il avait réussi à engager une vraie conversation avec elle. Et voilà où ça les avait amenés. Les voilà maintenant en couple. « Je n’avais rien de prévu pour Halloween, j’imagine que j’y serais allée soit avec Rioghbhardan vu qu’on se voyait plus ou moins avant que je me mette à passer plus de temps avec toi ou alors avec mes frères ou des copines. Je n’avais rien décidé et je t’avoue que ça ne me trottait pas trop dans la tête. » Pardon ?! Dan ?! Sérieusement ?! Elle le fréquentait avant ?! Eh bah merde alors, il venait tout juste d’apprendre ça. « Attends, t’es sortie avec Dan ? » C’était la seule information qu’il avait retenue. Ils se fréquentaient « plus ou moins » c’est bien ce qu’elle venait de dire non ?


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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyDim 5 Fév - 22:03


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

Pour le coup, elle ne savait pas trop si Maël était plutôt dans l’humour ou dans la consternation. D’habitude, elle arrivait pourtant pas trop mal à le cerner, elle passait tellement de temps avec lui ces derniers temps quand elle avait l’impression de le connaitre par cœur et c’était plus agréable de se dire qu’elle savait qui était son petit-ami et qu’elle ne sortait pas avec un parfait inconnu. « J’te ferais une liste si tu veux, ça sera à toi de savoir si tu veux la lire ou pas. » L’idée était plutôt plaisante. Avoir entre les mains tout le passé de Maël en sachant qu’elle pouvait le consulter dès qu’elle en aurait envie, ça avait forcément ses avantages, mais elle savait aussi que se connaissant, elle ne pourrait pas résister à la tentation de découvrir cette fameuse liste. « Je crois que je serais tellement curieuse, que je la lirais forcément cette liste, même si je n’en ai pas envie. » Avoua-t-elle un peu à contre cœur. Elle tenait à dire la vérité, elle savait que sa curiosité était plus forte que tout et c’était quelque chose qu’elle ne parvenait pas à contrôler. Le fait qu’elle sache exactement quelles filles avaient un jour posé leurs lèvres sur la bouche de son petit-ami ne risquait pas d’être très positif pour la suite de leur relation. « Mais tu sais c’est un peu pareil pour moi. D’un côté j’ai envie de connaître l’identité des mecs que t’as déjà pu draguer mais de l’autre j’veux vraiment pas le savoir parce que je sais que ça va me rendre complètement fou de jalousie. Donc j’pense que c’est mieux que je le sache pas. » Il ne fallait franchement pas qu’il s’en fasse pour ça. January savait pertinemment qu’on lui avait donné pendant longtemps une réputation de fille facile et elle s’en était franchement amusée, papillonnant de garçon en garçon en leur faisant croire que son lit était totalement accessible. Sauf qu’en réalité, il n’en était rien, elle était sage comme une image et les rumeurs lui servaient juste à prouver totalement le contraire. « T’as pas à t'en faire pour ça… Je me doute que t’as dû entendre plein de trucs à mon sujet, comme quoi je mettais un garçon différent par semaine dans mon lit, ce genre de trucs, mais c’était totalement faux, je n’ai jamais rien fait de tout ça, je me suis contentée de flirt sans importance, mais ça n’est jamais allée plus loin. » Elle était blanche comme neige, elle s’était servie de ces garçons pour obtenir des cadeaux à tarifs réduits qu’elle ne pouvait pas se payer sans leur aide et ça s’arrêtait là et elle tenait évidemment à ce qu’il le sache.

« Je sais qu’elle s’arrêtera certainement pas là, mais moi j’compte pas aller plus loin avec elle crois-moi. » Elle le croyait complètement, mais le pouvoir de persuasion de Naïa était tel qu’elle la voyait bien le harceler pendant des semaines jusqu’à ce qu’il finisse par craquer. Après tout, c’était un mec et elle jouait parfaitement bien les salopes aguicheuses. En plus, elle avait le physique opposé à son caractère, elle était moche de l’intérieur et canon à l’extérieur, ce qui ne risquait pas d’arranger ses affaires. « Ça lui fera du bien de se prendre un vent, ça ne doit pas lui arriver souvent. » Pour ne pas dire jamais. Naïa était le genre de fille que les garçons suivaient en bavant d’envie. Ça ne devait pas être simple pour elle d’être considérée comme un morceau de viande mais elle semblait pourtant se satisfaire de la situation et même s’en amuser. « Vous vous connaissez comment ? » Elle était étonnée que Maël lui pose ce genre de question, elle ne pensait pas que cette information pourrait l’intéresser et de toute façon, elle n’avait pas franchement grand-chose à lui dire à ce sujet. « On ne se connait pas, en réalité, je crois qu’il y a simplement toujours eu une certaine rivalité entre nous et qu’on a souvent chercher à se marcher dessus pour prendre le dessus sur l’autre. C’est un peu comme si on s’était toujours détesté par principe sans vraiment avoir des raisons de le faire. » Et dit comme ça à voix haute, ça paraissait complètement stupide mais January savait qu’elle se battait pour conserver sa couronne et dans son esprit à elle, c’était assez important pour que Naïa soit son ennemie plutôt que son amie sans même qu’elle cherche à en apprendre plus sur elle. « Si bien-sûr que si c’est toujours le cas. » Le jeune homme avait hésité ce qui forcément inquiéta beaucoup la Poufsouffle mais loin de vouloir de nouveau orienter la conversation sur un terrain glissant, elle préféra se taire cette fois plutôt que de lui faire croire, à tort, qu’elle avait encore des doutes à son sujet. « Il faudrait que j’te dise un truc. Par rapport à ma mère. » A sa mère ? January fronça les sourcils. Il avait l’air nerveux, peut-être même un peu mal à l’aise, même. Elle essaya de capter son regard sans franchement y parvenir, ce qui était étonnant. Maël était le premier à dire qu’il adorait ses yeux et il n’avait jamais tenté de lui échapper lorsqu’elle essayait de plonger son regard dans le sien. Une grande première. Mais elle ne voulait pas se montrer suspicieuse, c’était à lui de dire ce qu’il avait sur le cœur. « Je t’écoute. » Lui répondit-elle simplement sur un ton qu’elle souhaitait le plus léger possible.

« January Shiver, c’est toi la plus belle fille de l’école, je pensais que t’en étais consciente. » La jeune fille rosit de plaisir. Bien sûr qu’elle se considérait comme la plus belle fille de l’école, mais il était certainement normal de douter un peu de temps en temps, non ? Certes, il n’était pas dans ses habitudes de se questionner sur ses aptitudes à plaire à son copain et à le conserver auprès d’elle mais peut-être que son attachement envers renforçait ses craintes de le perdre, voilà tout. « Bien sûr que j’en suis consciente ! Mais ce n’est pas pareil quand c’est toi qui me le dis. Je m’en fiche que toute l’école sache que je suis la plus belle, ce qui m’intéresse c’est que tu en sois convaincu. » D’autant plus qu’elle était persuadée que pour Snow et Noel, par exemple, elle n’était pas du tout la plus belle fille de l’école mais juste leur sœur. Quoi que, c’était discutable puisque January trouvait ses frères absolument merveilleux. Mais Maël l’était aussi, sauf que contrairement à ses frères, elle avait constamment envie d’être dans ses bras, donc ça lui donnait encore une importance supplémentaire. Ses frères avaient toujours été toute sa vie et ils le resteraient mais elle commençait progressivement à faire une place au Serpentard et elle ne voulait pas que ça s’arrête. « Amie c’est un bien grand mot je pense tu sais. T’as vraiment pas à t’en faire, j’ai jamais passé beaucoup de temps avec elle de toute façon. » La jeune fille hocha la tête. Elle lui faisait confiance. Seul l’avenir lui dirait si elle avait raison ou non mais en attendant mieux valait mettre un terme à cette conversation qui avait déjà trop durée. « Merci. » Il semblait d’accord avec elle sur ce point, au moins et ça la conforta dans l’idée qu’elle avait fait le bon choix.

Parler de leurs débuts ensemble était nettement plus amusant que de songer à tout ce qui pouvait mal se passer par la suite. Et il fallait bien reconnaitre qu’avant un début de relation pour le moins idyllique, les choses avaient été plutôt chaotique. January avait d’ailleurs du mal à s’en souvenir sans avoir l’impression qu’elle allait mourir de honte et Maël ne semblait pas vouloir l’épargner puisqu’il la charriait à ce sujet, certes gentiment, mais sans trop la ménager quand même. « Avoue que cette histoire de verre recraché sur moi c’était une tentative d’approche ? » Oh ciel, non, et heureusement d’ailleurs parce que comme tentative d’approche, c’était carrément pourri. Elle avait quand même une technique de drague un peu plus élaborée et qui n’impliquait pas une honte internationale par la suite. Il semblait pourtant trouver mignon qu’elle ait totalement perdu ses moyens face à lui. Ce garçon était bizarre parfois, mais ça faisait aussi partie de son charme, elle n’aurait rien changé à sa personnalité si elle en avait eu la possibilité. « Mon dieu pas du tout… J’ai été tellement ridicule ce jour-là à vouloir te nettoyer avec mes serviettes en papier comme si ça allait changer quelque chose… Tu me mettais tellement mal-à-l’aise aussi, avec ton sourire et tes beaux yeux, j’étais perdue moi, je savais même plus comment je m’appelais. » Plaisanta-t-elle finalement en sachant que ce n’était pas totalement faux en réalité. Son arrivée à sa table l’avait complètement chamboulée, elle avait essayé de le faire fuir sans grand succès et à de nombreuses occasions, elle avait perdu ses moyens, soit parce qu’il faisait des allusions à un potentiel « nous » qu’elle s’était interdit d’envisager il y avait déjà plusieurs mois de cela, soit parce qu’il avait ces mimiques qui la faisait encore aujourd’hui totalement fondre. Bref, elle avait été nulle de chez nulle et elle ne pouvait y repenser sans rougir. « Attends, t’es sortie avec Dan ? » Mince. Le moment souvenirs nostalgiques aura finalement été de courte durée. Elle avait parlé de Dan sans vouloir créer des problèmes. C’était du passé, elle ne lui parlait même plus maintenant alors elle ne voyait pas en quoi c’était important mais vu toutes les questions qu’elle lui avait posées, elle se devait de lui répondre. « Ouais un peu, mais j’y ai mis un terme il y a bien longtemps. » Avant qu’elle sorte avec Maël. A partir du moment où le Serpentard avait commencé à hanter ses pensées, elle s’était immédiatement dit qu’il fallait faire quelque chose. Elle espérait que ça le satisferait et qu’ils pourraient passer à autre chose.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyLun 6 Fév - 22:20

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
M
aël lui avait parlé de lui faire une liste, avec à l’intérieur le prénom de toutes ses anciennes conquêtes. A la base, il avait un peu dit ça pour rire honnêtement, jamais il n’aurait cru qu’elle allait accepter. Et pourtant, la réponse de January allait bien l’étonner. « Je crois que je serais tellement curieuse, que je la lirais forcément cette liste, même si je n’en ai pas envie. »  Ah oui vraiment ? Elle voudrait vraiment qu’il lui fasse une liste ? C’était certainement pas une bonne idée au fond, ça serait sûrement une source de nombreuses futures disputes. Et il ne voulait surtout pas se disputer avec elle. Il hocha la tête en regardant la jeune fille. « D’accord, bah je te la ferais alors si tu veux. » répondit-il simplement. Il comprenait plus ou moins ce qu’elle avait voulu dire en fait. Lui aussi il avait envie de savoir quels garçons elle avait déjà dragué, mais dans un autre sens il préférait ne pas le savoir. Parce qu’il savait pertinemment qu’il allait être vraiment très jaloux. Et puis il ne voulait pas savoir quels garçons lui plaisaient. L’idée de savoir qu’elle pouvait trouver d’autres mecs beaux, voire carrément canon ça ne lui plaisait pas du tout. Même si c’était tout à fait normal. Que voulez-vous, il était juste très possessif avec January. « T’as pas à t'en faire pour ça… Je me doute que t’as dû entendre plein de trucs à mon sujet, comme quoi je mettais un garçon différent par semaine dans mon lit, ce genre de trucs, mais c’était totalement faux, je n’ai jamais rien fait de tout ça, je me suis contentée de flirt sans importance, mais ça n’est jamais allée plus loin. »  Bah le voilà plus qu’heureux d’apprendre ce genre de choses. Au moins il n’avait pas à l’imaginer avec un tas d’autres garçons et c’était tant mieux. Il ne put s’empêcher de sourire doucement d’un petit air satisfait. « Ah… bah tant mieux franchement. Ça m’arrange même ! C’est vrai que beaucoup de personnes disaient que t’étais un peu...enfin que t’étais pas difficile niveau mec quoi. Mais honnêtement je trouve ça beaucoup plus classe les filles qui couchent pas avec n’importe qui. » Le fait que ce soit lui qui dit ça c’était assez ironique. Il y a encore quelques mois ça l’arrangeait plutôt bien qu’il y ait des filles faciles. Mais il est vrai qu’il n’avait jamais vraiment trouvé ça classe. Et puis si January avait réellement été une fille facile, Maël et elle auraient certainement couchés ensemble il y a bien longtemps. Et il était plutôt content que sa copine soit une fille qui se respectait un minimum.

Il suffisait d’écouter January parler pour très vite comprendre qu’elle et Naïa ne s’appréciaient pas du tout. Mais ce que Maël se demandait c’était si les deux jeunes filles ne s’aimeraient pas à cause de lui, ou bien s c’était une rancœur bien plus vieille que ça. « Ça lui fera du bien de se prendre un vent, ça ne doit pas lui arriver souvent. »  Elle n’avait pas tort… Mais il ne lui souhaitait pas ça non plus. Maël n’était lui non plus ne se prenait quasiment jamais des vents, ce qui expliquait pourquoi il avait une confiance en lui peut-être un peu trop importante. Il grimaça légèrement. « C’est pas cool se prendre un vent. Ton égo en prend un gros coup. » dit-il d’un air compatissent. Il s’était déjà pris un vent une ou deux fois, et il n’avait jamais pas appréciait. Surtout si la fille en question te répond « Tu n’es pas mon style » ouch… C’est plutôt difficile à encaisser. Surtout quand on est comme Maël très sûr de soi-même. Et puis de toute façon, le nombre de fois où Maël avait tenté des approches avec January, mais qu’elle lui avait toujours bien fait comprendre qu’elle n’était pas intéressée, au fond, il avait été abandonné au râteau avec elle. « On ne se connait pas, en réalité, je crois qu’il y a simplement toujours eu une certaine rivalité entre nous et qu’on a souvent chercher à se marcher dessus pour prendre le dessus sur l’autre. C’est un peu comme si on s’était toujours détesté par principe sans vraiment avoir des raisons de le faire. »  Mon Dieu… Les filles étaient vraiment trop bizarres entre elles quelque fois. C’est dans ce genre de moment que Maël était plutôt content d’être un mec. Ils étaient tellement moins prise de tête entre eux. Tellement plus cool. Tellement moins compliqués. Il fronça les sourcils, au fond légèrement amusé par la situation. Enfin amusé par ce que January venait de lui dire. Elles se détestaient sans même savoir pourquoi. « Je comprendrais jamais la psychologie féminine. » avoua-t-il d’un air totalement désemparé. Et puis juste après January s’était mise à insister sur l’honnêteté, elle disait qu’ils devaient être honnêtes l’un envers l’autre. Bien-sûr qu’il était d’accord avec elle, ils devaient être honnêtes pour que leur couple fonctionne. C’est d’ailleurs pour ça qu’il avait enfin trouvé le courage de lui parler du statut de sa mère. C’était un peu compliqué, il ne savait même pas quel temps il devait utiliser pour lui en parler. Le présent ? Le passé ? Officiellement, sa mère n’était plus mangemort. Enfin officiellement. « Je t’écoute. »  Pour la première fois, il avait le regard fuyant. Il n’arrivait pas à la regarder dans les yeux, comme il aimait pourtant tant faire habituellement. En fait il avait peur de voir sa réaction, il ne voulait surtout pas voir la tête qu’elle allait tirer quand il allait lui dire. A part Scorpius, personne ne savait à l’école. Enfin si, il l’avait dit à Ashley lors de leur dernière virée à Pré-au-lard. Il lui avait dit sans même savoir pourquoi. C’était sorti tout seul. Maël regarda la jeune fille un instant sans rien dire, essayant de trouver les bons mots. Avant de lui répondre enfin, il détourna du regard, prenant une grande inspiration le regard perdu dans le vide. C’était horrible, il ne savait pas du tout comment dire ça. Bon allez Maël lance-toi ! « Ma mère était Mangemort. Etait ou est encore ça je sais pas trop. » Il avait peur de la regarder, il avait peur de voir qu’elle le regarde différemment à présent. Il prit son courage à deux mains et tourna enfin le regard vers elle, pour la regarder. Et vraiment la regarder cette fois. « J’suis désolé, je sais que j’aurais peut-être dû te le dire avant… Mais disons qu’en plus, vu le climat actuel c’est pas vraiment le genre de chose que j’avais envie de tu saches à propos de moi. Et j’avais surtout peur que tu veuilles pas aller plus loin avec moi sachant que ma mère a sûrement fait des trucs vraiment horribles. Et je comprendrais que tu veuilles pas la rencontrer cet été. » Et si elle lui en voulait ? Et si elle voudrait qu’ils en restent là parce qu’elle ne voulait pas être mêlée à ça ? Mon Dieu il flippait tellement de voir sa réaction. Surtout si c’était une réaction négative, mais après tout il ne pourrait même pas lui en vouloir. C’était flippant de savoir que la mère de son copain est une Mangemort.

Un beau sourire se dessina sur son visage en la voyant rougir à son compliment. Ça lui rappelait leurs débuts, vous savez cette période où elle rougissait à chacun de ses compliments ? C’était vraiment beaucoup trop mignon. « Bien sûr que j’en suis consciente ! Mais ce n’est pas pareil quand c’est toi qui me le dis. Je m’en fiche que toute l’école sache que je suis la plus belle, ce qui m’intéresse c’est que tu en sois convaincu. »  Et il sourit à nouveau. Oui, lui aussi il souriait toujours autant quand il était avec elle. Il n’y pouvait rien, elle le faisait tellement craquer. « Oh crois-moi j’en suis plus que convaincu. » répondit-il en lui faisant un clin d’œil. Pour lui elle était clairement la plus belle, et s’il le fallait il était prêt à le dire encore et encore. Et d’ailleurs, même avant qu’ils ne se mettent ensemble, il la couvrait déjà de compliments. Alors oui, je sais vous allez me dire que venant d’un dragueur comme Maël c’était pas vraiment étonnant. Et oui vous avez raison. Mais ce qu’il y a d’étonnant, c’est que même malgré tous les vents qu’elle avait bien pu lui mettre et malgré le fait qu’elle l’avait bien fait ramer, il n’avait jamais lâché l’affaire. Il avait toujours été têtu et borné, et le fait qu’elle lui résiste lui avait au final vraiment beaucoup plu. « Mon dieu pas du tout… J’ai été tellement ridicule ce jour-là à vouloir te nettoyer avec mes serviettes en papier comme si ça allait changer quelque chose… Tu me mettais tellement mal-à-l’aise aussi, avec ton sourire et tes beaux yeux, j’étais perdue moi, je savais même plus comment je m’appelais. »  Maël ne put s’empêcher de rire en repensant à cette scène. Même s’il avait peut-être réussi à le cacher, il avait été lui aussi vraiment hyper mal-à-l’aise à ce moment-là. Tous les regards étaient braqués sur eux, et ils avaient été debout en plein milieu du bar avec January qui essayait de réparer sa gaffe tant bien que mal. Même si ça partait d’une bonne intention, ça n’avait en fait, fait qu’empirer la situation. Encore maintenant il se demandait comment il avait réussi à lui faire passer une bonne soirée après. « T’étais vraiment trop mignonne. Et maintenant mon sourire et mes beaux yeux, ils te font quel effet au juste ? » demanda-t-il en souriant. « J’espère qu’ils te mettent plus mal-à-l’aise. » lui dit-il en plongeant ses yeux dans ceux de sa petite-amie. Le petit moment nostalgie ne fut pas très long. Elle venait de lui dire quelque chose qui intrigua énormément Maël. Il venait d’apprendre qu’elle était sortie avec… Dan ?! Ça t’apprendra à ne pas observer les autres Maël, peut-être que s’il était moins égoïste et égocentrique il l’aurait su. « Ouais un peu, mais j’y ai mis un terme il y a bien longtemps. » Eh bah dis donc… Il ne l’avait vraiment pas vu venir cette information. « Mais tu l’aimes bien ? Enfin genre il te plaît ? » Pas sûr qu’il veuille en savoir plus au final. Mais si en fait, il voulait en savoir beaucoup plus même. Si elle s'apprêtait à lui dire qu'effectivement Dan lui plaisait... Non en fait il ne voulait pas envisager cette possibilité.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyMar 7 Fév - 14:29


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

Discuter de leurs ex respectifs était vraiment trop bizarre et January n’était pas sûre d’être hyper à l’aise avec ce genre de conversation. Bien sûr, c’était sûrement normal d’en parler tôt ou tard, surtout en sachant qu’elle était susceptible de croiser dans les couloirs des personnes qui avaient partagées bien plus qu’une belle amitié avec le jeune homme. Toutefois, la Poufsouffle trouvait que ça donnait à leur relation un aspect qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant, c’était comme s’ils mettaient un peu de distance entre eux et se trouvaient désormais sur la défensive, prêts à bondir lorsque l’un d’eux dirait quelque chose qu’il ne fallait pas. Vraiment, c’était désagréable et même si Maël semblait être de bonne composition et répondait à ses questions sans être trop sec ni trop agressif, elle voyait bien qu’il n’était pas pareil que d’habitude et elle préférait largement son Maël habituel. « D’accord, bah je te la ferais alors si tu veux. » Elle se contenta de hocher la tête silencieusement. Mieux valait qu’elle oublie cette demande le plus vite possible et qu’ils en restent là avec cette histoire de liste, ça serait sans doute mieux pour tout le monde. Combattre sa curiosité était particulièrement difficile mais elle savait qu’elle pourrait y arriver si c’était nécessaire à la survie de son couple. « Ah… bah tant mieux franchement. Ça m’arrange même ! C’est vrai que beaucoup de personnes disaient que t’étais un peu...enfin que t’étais pas difficile niveau mec quoi. Mais honnêtement je trouve ça beaucoup plus classe les filles qui couchent pas avec n’importe qui. » La jeune fille ne put s’empêcher de rire en entendant cette remarque typiquement masculine. Parce qu’un homme qui couchait avec plein de fille semblait parfaitement normal alors qu’une fille qui couchait avec plein de mecs ne se respectait pas. C’était un peu trop facile. « Ah ouais, carrément ? Et le fait que tu aies couché avec n’importe qui, je devrais en dire quoi alors ? » Demanda-t-elle avec un sourire taquin. Ce n’était pas un reproche, elle ne le jugeait absolument pas pour ça, elle se contentait juste de l’embêter un peu par rapport à sa vision de voir les choses. « Cela dit, ils n’avaient pas tort, je n’étais pas difficile niveau mecs à une époque, je n’allais juste pas jusque dans leur lit parce que je ne m’en suis jamais sentie capable. » Elle avait certainement une vision un peu utopique des relations sexuelles, elle n’imaginait pas être dans le lit d’une personne pour laquelle elle n’éprouvait pas de sentiments, mais bon, chacun avait sa propre façon de voir les choses, c’était tout à fait normal.

« C’est pas cool de se prendre un vent. Ton égo en prend un gros coup. » Ah bah ça, c’était une évidence, elle n’avait encore croisé personne capable d’apprécier un véritable râteau qui faisait évidemment bien mal à l’égo. Elle-même s’était toujours montrée prudente lorsqu’elle flirtait avec quelqu’un histoire d’être sûre qu’on ne l’enverrait pas sur les roses avant de se lancer pour de bon. « Justement, ça fera le plus grand bien à son ego surdimensionné, donc ça lui rendra service. » Cette pauvre fille n’avait absolument rien pour elle à part peut-être son physique et encore elle restait tout de même moins canon qu’elle d’après January. Il était donc parfaitement normal qu’elle cherche à la remettre à sa place, même si Maël devait sans doute se foutre de cette querelle féminine. « Je comprendrais jamais la psychologie féminine. » January se mit à rire de bon cœur, le pauvre semblait être totalement perdu, elle n’aurait pas dû lu parler de sa pseudo querelle avec Naïa, ça ne le concernait même pas et elle ne voulait pas l’obliger à prendre parti. S’il voulait être ami avec cette fille, c’était son droit mais January ne pouvait pas se mentir, ça la faisait chier et elle en était verte de jalousie. « Je t’expliquerai un jour, promis. » Répondit-elle avec un large sourire avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres. Il était vraiment trop mignon lorsqu’il était perdu. Sauf que la suite de la conversation était nettement moins sympathique, Maël avait le regard fuyant et il hésita avant de reprendre la parole ce qui renforça les craintes de la jeune fille. Elle s’attendait vraiment au pire. Pour le moment, ils n’avaient eu aucun secret l’un pour l’autre, en tout cas c’était ce qu’elle pensait et il n’allait pas tarder à lui apprendre le contraire. « Ma mère était Mangemort. Etait ou est encore ça je sais pas trop. » La jeune fille resta un instant sa bouger. Maël ne la regardait pas, comme s’il craignait sa réaction alors qu’en réalité, elle ne comprenait que trop bien qu’il ait gardé le silence. Lorsqu’enfin il releva les yeux vers elle, il avait l’air effrayé ce qui n’était clairement pas habituel chez lui et la Poufsouffle en fut touchée. Sa réaction semblait importante à ses yeux, ça voulait sûrement dire qu’il était attachée à elle, au moins un tout petit peu. « J’suis désolé, je sais que j’aurais peut-être dû te le dire avant… Mais disons qu’en plus, vu le climat actuel c’est pas vraiment le genre de chose que j’avais envie de tu saches à propos de moi. Et j’avais surtout peur que tu veuilles pas aller plus loin avec moi sachant que ma mère a sûrement fait des trucs vraiment horribles. Et je comprendrais que tu veuilles pas la rencontrer cet été. » La rencontrer en été, non en effet, ce n’était pas forcément ce qu’elle voulait le plus mais elle connaissait les convictions de Maël et elle était persuadée qu’il ne partageait pas du tout l’opinion de sa mère ce qui n’était pas plus mal. Pour le rassurer, elle attrapa la main du jeune homme et entrelaça ses doigts entre les siens. Il n’avait vraiment rien à craindre. « Je comprends que tu ne m’en aies pas parlé, ce n’est pas le genre de trucs simple à intégrer dans une conversation et te connaissant, je me doute que tu n’es pas fier d’avoir un mangemort dans ta famille, même si elle ne l’est peut-être plus à présent… Pour ce qui est de la rencontrer, je me dis que de toute façon je suis une sang-pur alors elle devrait bien m’aimer malgré tout. » Répondit-elle avec un sourire. Et dire que January s’inquiétait de l’opinion que pourrait avoir sa future belle maman au lieu d’être outrée par son passé. « Par contre, je ne voudrais pas être trop intrusive, mais je croyais que l’un de tes parents était moldu… Je me trompe ? » Lors de leurs conversations, elle avait cru comprendre que Maël était un sang-mêlé mais elle avait certainement dû se tromper ce n’était pas possible autrement.

Ils oscillaient entre des sujets un peu prise de tête et pas forcément agréable et des moments Bisounours qui étaient très fréquents entre eux depuis le début de leur relation. January aimait ces moments où tout semblait parfaitement simple et évident entre eux. Elle ne savait pas si Maël était l’homme de sa vie, il était trop tôt pour le dire, mais elle savait qu’elle était amoureuse de lui désormais et elle n’essayait plus de se voiler la face à ce sujet. Elle ne lui avait pas dit et elle ne se voyait pas vraiment aborder le sujet maintenant, mais elle en était plus que persuadée. « Oh crois-moi j’en suis plus que convaincu. » Le sourire jusqu’aux oreilles présent sur le visage de la Poufsouffle en disait long sur ce qu’elle ressentait. Savoir que le garçon qu’elle aimait la considérait comme la plus belle fille de l’école était forcément quelque chose de très agréable. Ce n’était pas n’importe qui et le compliment lui allait droit au cœur. « T’étais vraiment trop mignonne. Et maintenant mon sourire et mes beaux yeux, ils te font quel effet au juste ? J’espère qu’ils te mettent plus mal-à-l’aise. » Il plongea son regard dans le sien, la faisant quasiment immédiatement rougir jusqu’aux oreilles, elle ne s’y attendait pas vraiment et lorsqu’il se comportait de cette façon, il arrivait toujours à susciter cette gêne qui lui donnait l’impression d’être une collégienne découvrant les relations amoureuses. « Un tout petit peu. » Avoua-t-elle à son petit-ami. Elle ne savait pas lui mentir de toute façon. « Mais je ne dirais pas que je suis vraiment mal à l’aise, juste un peu déstabilisée. » Maël l’avait toujours attirée, même lorsqu’elle essayait vainement de le dissimuler, mais au moins désormais, elle n’avait pas besoin de le cacher, il était à elle et rien qu’à elle ce qui la rendait très heureuse. Elle se tourna légèrement vers le jeune homme et posa une main sur sa nuque pour rapprocher leurs deux visages et l’embrasser. Ils étaient peut-être ensemble depuis deux mois à présent mais les baisers du jeune homme lui donnaient toujours les mêmes papillons dans le ventre. Elle ne se décolla de lui que lorsque le souffle lui manqua et elle aurait aimé passer le reste de l’après-midi blottie contre lui à le dévorer des yeux comme ils avaient prévu de le faire avant qu’elle pose sa question idiote. Mais encore une fois, les choses ne se passèrent pas vraiment comme prévu. C’était comme si cette conversation n’avait pas vraiment de fin finalement et elle savait que c’était de sa faute à l’origine. « Mais tu l’aimes bien ? Enfin genre il te plaît ? » Maël semblait s’inquiéter de sa réponse, comme si elle risquait de lui dire qu’en fait elle s’était trompée en sortant avec lui et qu’elle regrettait Dan. C’était ridicule, ce garçon était tout simplement insupportable, elle était bien mieux sans lui et elle espérait réussir à le faire comprendre au Serpentard. « Non, je l’aime pas bien, c’est un con et je ne lui ai pas reparlé depuis que je lui ai dit que lui et moi, ça n’allait pas être possible. » Ce qui était la pure vérité. Elle aurait sûrement pu discuter avec lui en le croisant dans la salle commune mais leur dernière conversation avait été tellement étrange qu’elle ne voyait pas l’intérêt de recommencer. « Et pour le reste, sachez que je n’ai d’yeux que pour vous monsieur Sullivan. » Lorsqu’il n’était pas encore avec elle, le Serpentard hantait littéralement ses pensées et elle s’était remémorée leur soirée aux trois balais un certain nombre de fois avant d’essayer de le retrouver et maintenant qu’ils étaient ensemble il continuait à hanter ses pensées et lorsqu’il n’était pas avec elle, c’était encore à lui qu’elle pensait. Alors non, elle n’était attirée par personne d’autre, elle voulait juste être avec lui.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyMer 8 Fév - 10:14

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
«
Ah ouais, carrément ? Et le fait que tu aies couché avec n’importe qui, je devrais en dire quoi alors ? » Ah bah il l’avait bien mérité celle-là tiens. Elle n’avait pas tort, et puis ce n’est pas parce qu’une fille couche avec plein de mecs qu’elle ne se respecte pas. Même s’il venait de dire l’inverse. Mais que voulez-vous c’était une réflexion typiquement masculine, un mec qui couche avec plein de fille c’est normal, c’est la classe et une fille qui couche avec plein de mecs…bah c’est tout sauf classe. Le jeune homme grimaça légèrement avant de lâcher un petit rire, le voilà perdu dans son propre piège. « T’en dis c’que tu veux… T’as même le droit de me dire que c’est pas très classe. Mais essaie de voir le côté positif quand même, au moins ça veut dire que j’ai de l’expérience et que je sais ce que je fais.» déclara-t-il presque fier de sa réflexion. C’était un peu ridicule, comme s’il fallait coucher avec n’importe qui pour avoir de l’expérience… C’était totalement faux. Mais bon, laissez-le croire à ses conneries un peu. « Cela dit, ils n’avaient pas tort, je n’étais pas difficile niveau mecs à une époque, je n’allais juste pas jusque dans leur lit parce que je ne m’en suis jamais sentie capable. » Non, non non ! Il ne voulait pas le savoir ça ! Alors certes, au moins elle n’était jamais allée jusque dans le lit d’un homme qui lui est totalement inconnu, mais elle venait quand même de lui dire qu’elle avait eu une période où elle n’avait pas été très difficile niveau mecs… ça voulait dire qu’elle avait flirté avec un grand nombre de garçons. Peut-être même avec un très grand nombre de garçons. Cette idée ne lui plaisait pas du tout. Mais genre vraiment pas. Mais il n’avait franchement pas le droit de se plaindre, il était bien pire qu’elle. S’il se mettait à se plaindre lui, qu’est-ce qu’elle était censée lui dire elle ? « Tant que t’es pas allée jusque dans leur lit, moi ça me va.» dit-il en haussant les épaules. Bon, c’était un peu un mensonge, mais il n’avait vraiment de quoi se plaindre. Il était tellement jaloux et possessif avec elle que l’idée de se dire qu’elle avait pu avoir un certain nombre de flirt avant d’être avec lui, ça le faisait royalement chier. « Justement, ça fera le plus grand bien à son ego surdimensionné, donc ça lui rendra service. » Eh bah dis donc c’était vraiment pas le grand amour entre les deux jeunes filles. Il ne pouvait pas trop critiquer l’égo surdimensionné de Naïa, parce que lui aussi avait toujours eu tendance à être un peu trop sûr de lui. Cette petite guerre qui existait entre sa petite-amie et la Serdaigle lui échappait complètement, et il ne s’était pas gêné de lui dire qu’il n’arriverait donc jamais à comprendre les filles et leur logique qui parfois lui paraissait très bizarre. Sa réflexion avait d’ailleurs bien fait rire January, ce qui avait encore aujourd’hui le don de faire craquer le jeune homme. « Je t’expliquerai un jour, promis. » Il sourit en levant les yeux vers elle. « Merci, t’es la meilleure princesse.» répondit-il le sourire aux lèvres, tout en venant à son tour lui voler un baiser.

L’atmosphère venait à peine de se détendre, qu’ils commencèrent déjà à aborder un sujet bien moins agréable. Mais cette fois c’était de sa faute à lui, il avait jugé que c’était le moment de lui parler de sa mère. Ils étaient ensemble depuis deux mois et il avait peur qu’elle lui en veuille de lui avoir caché une chose pareille pendant tant de temps. Lorsqu’il lui annonça que sa mère est/était mangemort, il y eut un long moment de blanc. Plus personne ne parlait. Il ne la regardait pas, il n’osait pas. Mais il sentait bien qu’elle était restée immobile à côté de lui. Ça, c’était pas très bon pour lui si ? Mon Dieu, elle devait certainement le regarder avec un tout autre regard maintenant. Lorsqu’il eut enfin le courage de la regarder, il se rendit au final très vite compte que non, elle ne le regardait pas différemment. Pour le rassurer, elle prit sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts. Elle ne lui en voulait donc pas ? Sa réponse le rassura complètement. . « Je comprends que tu ne m’en aies pas parlé, ce n’est pas le genre de trucs simple à intégrer dans une conversation et te connaissant, je me doute que tu n’es pas fier d’avoir un mangemort dans ta famille, même si elle ne l’est peut-être plus à présent… Pour ce qui est de la rencontrer, je me dis que de toute façon je suis une sang-pur alors elle devrait bien m’aimer malgré tout. » Et à ce moment précis, il se sentait vraiment chanceux. Elle ne lui en voulait pas du tout. Elle comprenait même qu’il ait attendu tant de temps pour lui en parler. Comment est-ce qu’elle faisait pour être aussi parfaite ? C’est exactement ce qu’il se demandait en ce moment. Il lui avait caché quelque chose de super important pendant deux mois et elle ne lui en voulait pas. Oui, il avait vraiment de la chance qu’elle soit si compréhensive. Sa dernière réflexion sur le fait qu’elle était une sang-pur lui arracha un petit rire. «Non enfin, pour être honnête avec toi il y a encore quelques années en fait je m’en foutais un peu. Quand j’étais petit je trouvais ça même cool. Enfin j’me disais que c’était la classe que la mère c’était une rebelle. Mais en grandissant et en découvrant un peu mieux le monde de la magie j’ai petit à petit compris c’que ça signifiait vraiment, et j’ai trouvé ça de moins et moins cool quoi. Surtout en ce moment avec tout ce qui se passe, je trouve que ça craint à mort. » Il fit une pause de quelques secondes avant de reprendre, un petit sourire aux lèvres. «Ouais, c’est un bon point pour toi ça. C’est sûr qu’elle va beaucoup t’aimer. » Elle n’avait même pas l’air d’être choquée ? Mais elle s’inquiétait surtout de l’opinion que sa belle-mère pouvait avoir d’elle. C’était inattendu, mais vraiment ça le rassurait beaucoup. Ça voulait sûrement dire qu’elle tenait un minimum à lui non ? « Par contre, je ne voudrais pas être trop intrusive, mais je croyais que l’un de tes parents était moldu… Je me trompe ? » C’était bien là que les choses se compliquaient. Elle avait bien compris oui, le père de Maël était bel et bien moldu. Du coup, oui c’était bizarre. Il avait un père moldu et une mère soi-disant ancienne mangemort. Mais une chose était sûre et certaine, sa mère n’avait jamais été amoureuse de son père. Elle n’avait jamais aucun geste affectif, contrairement à lui. Il hocha la tête avant de lui répondre. « Non non, mon père c’est un moldu. C’est justement ça le truc bizarre, mais ma mère est pas amoureuse de mon père. Ça se voit. J’pense qu’elle a jamais quittée les mangemorts, et qu’elle voulait juste trouver un moldu bien naïf pour l’épouser et lui faire des gosses. Histoire de se faire oublier dans le monde des sorciers. Comme ça le jour où les mangemorts reviendront, personne ne va la soupçonner.» lui expliqua-t-il en haussant les épaules. C’est ce qu’il avait expliqué la dernière fois à Malfoy, qui lui connaissait déjà un peu sa famille depuis de longues années. Ça pouvait paraître bizarre ou trop tiré par les cheveux, mais c’était pourtant sa théorie et pour le coup il était quasiment sûr de lui.

Lorsqu’elle se remit à rougir quand il plongea sans regard dans le sien, il sourit encore une fois. Mais elle était vraiment trop mignonne, elle le rendait complètement complétement fou. Il ne pouvait définitivement pas lui résister. « Un tout petit peu. Mais je ne dirais pas que je suis vraiment mal à l’aise, juste un peu déstabilisée. » C’était une réponse qui le satisfaisait amplement, arriver à la déstabiliser encore aujourd’hui c’était plutôt positif, non ? Il sourit légèrement contre ses lèvres, lui rendant son baiser tout en posant sa main libre sur sa cuisse. Il était toujours accro à ses baisers, s’il le pouvait il passerait ses journées entières à l’embrasser sans jamais s’arrêter. Il se sépara d’elle, à contre cœur histoire de reprendre un peu son souffle. « C’est une très bonne réponse Mademoiselle Shiver. » déclara-t-il un grand sourire aux lèvres. Mais encore une fois, cet instant idyllique ne dura pas bien longtemps. Il avait fallu qu’il lui demande si elle avait un cavalier pour le bal d’Halloween et elle lui avait répondu qu’elle y serait certainement allée avec Dan. C’était une révélation qu’il n’avait pour le moins pas du tout apprécié. Pourquoi Dan ? « Non, je l’aime pas bien, c’est un con et je ne lui ai pas reparlé depuis que je lui ai dit que lui et moi, ça n’allait pas être possible. » Il fronça les sourcils. Encore une fois, il ne comprenait pas tellement. Il ne lui plaisait pas mais elle était sortie avec lui ?! Mais ?! C’était quoi ce délire ? Depuis quand on sort avec un garçon s’il ne nous plaît pas ? Cette fille avait définitivement le don de l’embrouiller à mort. « Non mais attends j’te suis pas là. Il te plaît pas mais t’es sortie avec ? T’as le droit de me dire s’il te plaît hein, je vais pas t’en vouloir t’inquiètes pas. » Il ne lui en voudrait pas, il en était sûr, mais ça ne lui plairait carrément pas. Le fait de savoir que sa copine aimait bien un autre garçon était clairement quelque chose qu’il n’apprécierait pas. « Et pour le reste, sachez que je n’ai d’yeux que pour vous monsieur Sullivan. » Sa réflexion le fit sourire grandement. En une seule phrase elle arrivait à le rassurer et à lui redonner le sourire. Non mais sérieusement, elle était vraiment trop forte cette fille. « Ah ouais ? Que pour moi ? Intéressant… » lui dit-il doucement en approchant son visage du sien afin de l’embrasser à nouveau. Lui offrant cette fois un baiser bien plus langoureux que le précédent, laissant sa main se balader sur sa cuisse, caressant celle-ci doucement de haut en bas. C’était dingue, ils arrivaient à passer de sujets qui fâchent, à des moments câlins, à des sujets délicats pour revenir à des moments câlins. Ils étaient un peu difficiles à suivre.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyMer 8 Fév - 14:44


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

Les relations hommes femmes étaient bien trop compliquées pour January mais elle était une féministe dans l’âme et lorsqu’elle sentait ses intérêts en danger, elle ne pouvait pas ne pas réagir. C’était un peu étrange pour une soi-disant féministe d’aspirer à se faire entretenir par un homme mais elle n’était plus à une contradiction près, de toute façon, elle était très fière mais était pourtant prête à compter sur quelqu’un pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours. Mieux valait éviter d’essayer de suivre son raisonnement, il y avait de fortes chances pour que ce soit impossible. « T’en dis c’que tu veux… T’as même le droit de me dire que c’est pas très classe. Mais essaie de voir le côté positif quand même, au moins ça veut dire que j’ai de l’expérience et que je sais ce que je fais. » Encore une fois, la jeune fille ne put s’empêcher de rire. Et dire qu’elle avait été incroyablement inquiète au sujet de Naïa et que maintenant elle riait aux blagues du Serpentard. Il arrivait tellement facilement à la rassurer et à lui faire tourner la tête, c’était dingue et elle aimait énormément qu’il parvienne à la rendre aussi heureuse sans qu’elle ait pourtant l’impression qu’il fasse de gros efforts pour y parvenir, elle était tout simplement bien avec lui. « Alors ça, je demande à voir. » Répondit-elle avec une lueur de défi dans le regard. Si jusqu’ici, les sous-entendus sur le sujet avaient été plus ou moins implicites, January ne faisait plus franchement l’effort de l’être pour le coup. Ils avaient été de plus en plus proches ces derniers temps et pourtant Maël ne lui avait jamais fait spécialement comprendre qu’il aurait aimé aller plus loin avec elle. D’un côté, elle trouvait ça chouette car elle savait qu’il n’était pas comme d’habitude et de l’autre elle avait craint à un moment donné de ne pas lui plaire assez pour qu’il puisse justement voir plus loin que leurs câlins habituels. Mais vu la conversation qu’ils venaient d’avoir, elle savait désormais que ce n’était pas le cas. « Tant que t’es pas allée jusque dans leur lit, moi ça me va. » Il était aussi jaloux qu’elle et ça la rassurait un peu finalement, ça voulait bien dire qu’il était plus attaché à elle que si elle était une simple fille de passage dans sa vie pendant quelques semaines. « Jamais. » Lui assura-t-elle sans la moindre hésitation. Et c’était la stricte vérité, elle n’avait jamais fait un truc pareil, les garçons elle les draguait pour l’argent, mais elle ne s’était jamais prostituée, elle s’était contentée de leur faire croire qu’ils avaient leur chance. « Merci, t’es la meilleure princesse. » La jeune fille rosit de plaisir, elle n’avait jamais douté d’être mieux que les autres, mais lorsqu’il le disait, son cœur loupait toujours un battement, elle ne se lasserait jamais de ses compliments.

Et finalement, même si cette discussion ne devait pas être simple pour le Serpentard, elle était heureuse qu’ils l’aient à ce moment-là. Une fois de plus, il lui prouvait, peut-être même sans se rendre compte, qu’ils franchissaient des étapes dans leur relation et qu’il commençait à lui accorder sa confiance. Et il pouvait, vraiment. January n’était pas du genre à garder des secrets habituellement mais pour les personnes qui comptaient pour elle, elle agissait forcément différemment. Aucune rumeur venant d’elle n’avait jamais concerné ses frères par exemple ou alors elle était forcément à leur avantage parce qu’elle n’avait pas pu envisager de les dénigrer ne serait-ce qu’une seule fois depuis qu’elle était à l’école. Ce serait pareil pour Maël, elle serait une tombe. « Non enfin, pour être honnête avec toi il y a encore quelques années en fait je m’en foutais un peu. Quand j’étais petit je trouvais ça même cool. Enfin j’me disais que c’était la classe que la mère c’était une rebelle. Mais en grandissant et en découvrant un peu mieux le monde de la magie j’ai petit à petit compris c’que ça signifiait vraiment, et j’ai trouvé ça de moins et moins cool quoi. Surtout en ce moment avec tout ce qui se passe, je trouve que ça craint à mort. » La jeune fille grimaça, consciente que ça n’avait pas dû être une période facile pour lui. Bien sûr qu’étant enfant il n’avait pas pu se rendre compte que c’était quelque chose de vraiment négatif et le retour à la réalité avait dû être plus que douloureux pour le Serpentard. Devoir se rendre compte qu’on ne partageait pas les convictions de ses parents était sûrement très difficile. « C’est sûr que ce n’est pas cool, mais tu ne peux pas te reprocher de l’avoir vu comme quelque chose de positif quand tu étais enfant, c’est difficile de juger ses propres parents et ça n’a pas dû être simple pour toi… Comment sont vos relations maintenant ? Je veux dire, vous vous entendez bien ? » Il devait être difficile pour Maël de rester proche de sa mère s’il n’approuvait pas ses agissements et elle en était désolée. La famille représentait tout pour January, ça avait toujours été le cas et elle ne s’imaginait pas sans ses proches, alors elle était forcément triste pour lui. « Ouais, c’est un bon point pour toi ça. C’est sûr qu’elle va beaucoup t’aimer. » C’était au moins un avantage mais si Maël n’accordait de toute façon pas beaucoup de crédit à l’opinion que pouvait avoir sa mère à son sujet, alors ça n’avait pas franchement d’importance finalement à ses yeux. « Non non, mon père c’est un moldu. C’est justement ça le truc bizarre, mais ma mère est pas amoureuse de mon père. Ça se voit. J’pense qu’elle a jamais quittée les mangemorts, et qu’elle voulait juste trouver un moldu bien naïf pour l’épouser et lui faire des gosses. Histoire de se faire oublier dans le monde des sorciers. Comme ça le jour où les mangemorts reviendront, personne ne va la soupçonner. » Oh la vache… C’était quand même un peu triste d’en arriver là pour essayer de cacher sa véritable nature. Elle avait donc construit de toutes pièces une famille artificielle juste pour pouvoir échapper potentiellement à la prison ? January était écœurée. « Oh… J’imagine que ton père n’est pas au courant de tout ça ? » Demanda-t-elle sans trop savoir où elle devait arrêter ses questions. Bien sûr, tout ce qui concernait Maël l’intéressait mais il avait mis déjà un temps fou à oser le mentionner devant elle, peut-être n’avait-il pas envie de s’étendre sur le sujet.

D’une conversation sans doute bien trop sérieuse, ils étaient revenus à un moment plus tendre que la jeune fille savourait sans chercher à le dissimuler. Elle aimait pouvoir tout simplement planer sur un petit nuage rose lorsqu’elle était en compagnie du Serpentard et ça lui arrivait très souvent. « C’est une très bonne réponse Mademoiselle Shiver. » Encore une fois, elle ne put s’empêcher de rire. Alors comme ça il doutait de l’effet qu’il pouvait lui faire ? Il n’y avait franchement pas de quoi, ce garçon avait réussi à la faire craquer alors qu’elle essayait de toutes ses forces de lui résister, il n’avait donc pas franchement de quoi douter de son pouvoir de séduction, vraiment pas. Sauf que malheureusement, Dan s’ajouta rapidement à l’équation, remplaçant les baisers par des questions pas forcément très agréables. « Non mais attends j’te suis pas là. Il te plaît pas mais t’es sortie avec ? T’as le droit de me dire s’il te plaît hein, je vais pas t’en vouloir t’inquiètes pas. » La jeune fille leva les yeux au ciel. Ce n’était pas parce que lui était attirée par Naïa qu’elle devait forcément être attirée par quelqu’un d’autre que lui de son côté. D’ailleurs, ce n’était pas du tout le cas, elle ne voulait que lui, vraiment que lui et il était grand temps qu’il s’en rende compte. « Bah il me plaisait certainement quand j’ai commencé à sortir avec lui, mais ce n’est plus le cas, c’est tout. » De toute façon, elle pensait trop souvent à Maël pour avoir le temps de penser à qui que ce soit d’autre et elle était étonnée que le jeune homme puisse en douter. C’était comme si tous les autres garçons représentaient des dangers potentiels à ses yeux alors qu’en réalité, January le trouvait bien au-dessus des autres, chose qu’elle ne tarda pas à lui dire, sans chercher à le dissimuler. Le rendre jaloux lui plaisait bien mais elle avait ses limites et elle voulait absolument qu’il comprenne à quel point il était important pour elle. « Ah ouais ? Que pour moi ? Intéressant… » Il avait murmuré sa réponse cette fois, avant de lui offrir un baiser qui ne ressemblait à aucun de ceux qu’ils avaient pu échanger auparavant. Elle n’aurait pas pu vraiment dire ce qui avait changé mais ce n’était pas désagréable du tout et les papillons dans son estomac firent un looping. Elle lui rendit son baiser sans la moindre retenue, ne cherchant pas une seule seconde à dissimuler le désir qu’elle avait pour lui. Si quelqu’un les avait surpris à cet instant, jamais il n’aurait pu croire qu’ils s’étaient disputés quelques minutes auparavant, mais il n’y avait pas la moindre rancune entre eux et c’était aussi quelque chose d’appréciable. Elle frissonna en sentant les doigts de Maël parcourir sa cuisse et elle resserra la pression de ses doigts sur son autre main. Elle ne décolla ses lèvres de celles du jeune homme que pendant quelques secondes et plongea ses yeux dans les siens avant de l’embrasser de nouveau. Il y avait désormais une certaine tension entre eux mais rien à voir avec la dispute précédente, sauf que ce n’était pas une très bonne idée. Ce n’était ni le lieu, ni le moment mais elle allait avoir beaucoup de mal à s’arrêter. Ce ne fut qu’après une bataille mentale avec elle-même qu’elle parvint à éloigner le visage du sien, créant une distance qu’elle regretta presque aussitôt. « Tu n’avais pas cours cet après-midi ? » Demanda-t-elle sur un ton qu’elle voulut le plus neutre possible. Mais ses joues rosies et ses yeux brillant ne le tromperaient pas, elle n’avait aucune envie qu’il la laisse pour aller en cours.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyMer 8 Fév - 23:09

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
M
aël était très possessif, et aussi très jaloux. Mais ça c’était quelque chose qu’il découvrait tout juste puisqu’il n’avait jamais été en couple, et amoureux en plus de tout ça. Il était amoureux de January, il le savait, il le sentait. Il pensait toujours à elle, il avait toujours envie d’être avec elle, de l’embrasser, de la prendre dans ses bras. Enfin tout ce genre de chose bien typique et stéréotypée quand on est amoureux. Il prévoyait de lui dire pour la Saint-Valentin, il était d’ailleurs en pleine préparation de son cadeau, la mélodie pour la chanson était déjà prête mais par contre, les paroles c’était une autre histoire. Il n’avait jamais fait de déclaration d’amour de toute sa vie. Il ne savait même pas comment on était censé faire ça. C’est d’ailleurs pour ça qu’il avait décidé de lui dire qu’il l’aimait pour la première fois en chanson. Retranscrire ses sentiments et son ressenti c’était tellement plus simple en musique. « Alors ça, je demande à voir. » Alors là, elle lui faisait clairement passer un message. Pour la première fois de sa vie, il ne savait pas comment réagir à une invitation pareille. Bien-sûr qu’il en avait envie. C’était une évidence, ils étaient ensemble depuis deux mois, elle était belle. Non, à ses yeux elle était bien plus que belle, il la trouvait complètement magnifique. Donc oui, il avait envie d’elle, bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. Mais il avait préféré attendre un peu. Pourquoi ? Déjà pour lui prouver qu’il n’était pas avec elle pour ça. Et aussi parce qu’il supposait qu’elle aussi avait envie de patienter un peu. Souvent les filles veulent attendre avant de coucher avec leur petit-ami pour la première fois non ? Enfin, au fond il n’en savait trop rien, tout cela n’était que des suppositions. Il sourit grandement à ses propos. « Est-ce une demande ? Une invitation ? Parce que moi j'te dis, c’est quand tu veux où tu veux. J’suis prêt ! Depuis un bon moment déjà. » déclara-t-il en riant. En effet, si ça ne tenait qu’à lui en fait ils auraient couché ensemble très très vite croyez-moi. Mais pour la première fois de sa vie, il avait préféré attendre. Mais là, ils avaient déjà beaucoup trop attendu à son goût. « Jamais. » Le voilà rassuré. Il hocha simplement la tête silencieusement. Il approuvait, alors certes, ça voulait dire qu’elle avait certainement moins d’expérience que lui, mais il s’en fichait totalement. C’était loin d’être le plus important. Et puis à dix-sept ans, il était normal de ne pas avoir une expérience sexuelle de malade Enfin dix-huit ans, puisqu’elle avait elle déjà fêté ses dix-huit ans. Et oui, elle était plus vieille que lui, enfin de quelques mois seulement. Mais le jour de son anniversaire, il ne s’était pas gêné de lui faire remarquer.

Oui, le jeune homme aurait aimé pouvoir éviter cette conversation. Devoir dire à sa copine que sa mère était mangemort c’était juste quelque chose de très difficile à faire. Déjà parce qu’il était en gros flippe vis-à-vis de sa réaction. Elle aurait très bien pu l’envoyer bouler, lui dire qu’elle refusait d’avoir quelconque lien avec une famille pareille. Il ne lui en aurait pas voulu. Il aurait eu beaucoup de mal à l’encaisser, mais il aurait compris. Heureusement sa réaction fut tout autre. « C’est sûr que ce n’est pas cool, mais tu ne peux pas te reprocher de l’avoir vu comme quelque chose de positif quand tu étais enfant, c’est difficile de juger ses propres parents et ça n’a pas dû être simple pour toi… Comment sont vos relations maintenant ? Je veux dire, vous vous entendez bien ? » Aaaah... Ses relations avec sa mère n’avaient jamais été très bonnes. Ni avec son père. Maël ne lui en avait jamais parlé, mais en fait il s’était toujours senti en trop, à part et même quelque fois rejeté par ses propres parents. Il grimaça légèrement en entendant cette question et se redressa sur la table en se raclant la gorge. « J’ai jamais eu des bonnes relations avec ma mère. Ni avec mon père d’ailleurs. Ils ont toujours préféré ma sœur, et ils me le disaient quasiment clairement. C’est la fille parfaite, elle leur a jamais attirée des ennuis. Moi ça a toujours été le contraire. J’suis le mauvais jumeau en gros. Celui qui fout jamais rien, celui qui leur a attiré bien trop d’emmerdes. Je leur ai jamais vraiment obéis contrairement à Sib’, je les ai envoyé chier… un grand nombre de fois. Et en plus, j’compte pas continuer mes études, et ça, ça leur plaît pas du tout. » Il haussa les épaules. Il s’y était fait, même si c’était pas facile tous les jours. Petit, il s’était vraiment senti délaissé, et peut-être même mal-aimé. Ce qui expliquait peut-être son comportement, son besoin de toujours savoir qu’il est aimé ou apprécié. Il avait vraiment manqué d’affection de la part de ses parents. Ils n’avaient apparemment pas eu assez d’amour pour en donner aux jumeaux, alors ils s’étaient concentré davantage sur leur fille « Sinon ma mère, elle a ses convictions, j’ai les miennes. Alors elle fait sa vie et moi j’fais la mienne de mon côté. » Ca pouvait paraître dur, mais il le pensait pourtant. La seule raison pour laquelle sa mère avait sûrement été un jour fière de son fils, c’était quand elle avait appris qu’il était lui aussi à Serpentard. Il n’avait jamais parlé de sa relation avec ses parents à personne avant. Pour le coup, January est vraiment la première personne à qui il en parlait. C’était sûrement parce qu’au fond, même s’il est bien trop fier pour se l’avouer, cette situation l’avait toujours fait souffrir, et il aurait aimé avoir un peu plus d’importance aux yeux de ses parents. Mais cette situation avait un point positif : il était indépendant.  « Oh… J’imagine que ton père n’est pas au courant de tout ça ? » Il secoua vivement la tête. Son père devait bien se rendre compte que quelque chose clochait chez son épouse non ? Mais officiellement non il ne savait rien de tout ça. Et heureusement. « Non, enfin pas qu’je sache du moins. » Quand il était petit Maël avait toujours admiré son père, il s’était toujours dit que plus tard lui aussi il aurait un travail, et assez d’argent pour entretenir sa femme et ses enfants. Et c’était d’ailleurs toujours ce qu’il comptait faire. Percer dans la musique, être connu, riche, respecté et avoir assez d’argent pour entretenir sa future femme et ses possibles futurs enfants. Peut-être que c’était avec January qu’il allait créer tout ça. Peut-être oui, mais il restait toujours trop tôt pour dire ce genre de chose. Mais l’idée ne lui était pas déplaisante.

La conversation s’enchaîna sur quelque chose qui n’était pas beaucoup plus agréable. Il venait d’apprendre que juste avant de sortir avec lui, sa copine était avec un autre garçon. Il se demandait forcément pourquoi elle ne lui en avait pas parlé avant. Et puis, il était carrément jaloux. Lui jusque-là, il avait eu dans la tête l’idée qu’elle n’avait eu qu’un seul petit copain avant lui. Mais apparemment non, il y avait eu Dan juste avant lui aussi.  « Bah il me plaisait certainement quand j’ai commencé à sortir avec lui, mais ce n’est plus le cas, c’est tout. » Voilà, il lui avait quand même plu, il avait sa réponse. Il était vraiment super jaloux pour le coup. Il lui avait plu juste physiquement ? Ou alors il lui avait plu tout court ? Il mourrait d’envie de lui poser la question. Mais premièrement, il avait vraiment peur d’entendre la réponse. Oui parce que si elle lui disait qu’il lui avait plu tout court ça le rendrait encore plus jaloux. Mais… non au final il avait comme l’impression qu’il était préférable qu’il ne lui pose pas cette question. Il ne voulait pas l’énerver et il n’avait pas envie qu’ils se disputent à nouveau. Si elle lui disait qu’il ne lui plaisait plus il lui faisait confiance. Oui mais il voulait vraiment savoir quelle sorte d’attirance elle avait pu éprouver pour lui. Non Maël, tu ne veux pas te disputer avec elle, alors garde cette question pour toi. Tu ne veux pas qu’elle s’énerve. « Ok, d’accord. » répondit-il simplement. On comprenait assez facilement qu’il avait encore quelque chose en tête. Mais il avait choisi le silence, même si ce n’était pas évident. C’était comme si cette fois-ci, c’était January qui avait lu dans ses pensées, et pour le rassurer elle lui avait dit qu’il était bien au-dessus des autres à ses yeux. Pour la remercier, il l’avait embrassé. Mais ce n’était clairement pas un baiser banal. A travers ce baiser, il avait fait passer tout le désir qu’il éprouvait pour elle, laissant même sa main se balader sur sa cuisse la caressant du bout des doigts. Elle resserra ses doigts autour de la main du jeune homme alors qu’elle finit par rompre une première fois ce contact qui les unissait, ils se regardèrent dans les yeux quelques courtes secondes. Ses secondes furent assez longues pour faire perdre à Maël tous ses moyens. Ça, c’était à cause de ses yeux, dont il était juste complètement fou. Et puis ils repartirent tous les deux dans un nouveau baiser torride. Ça y est, maintenant il en avait envie plus que jamais. Ils avaient vraiment beaucoup trop attendu à son goût. Il lui rendit son baiser, alors que sa main finit même par s’immiscer sous la jupe de la jeune fille. Et puis elle stoppa le baiser pour la deuxième fois. Quoi ?! Il avait fait quelque chose de mal ? « Tu n’avais pas cours cet après-midi ? » Oulah… Elle ne voulait pas aller plus loin ? Ou elle n’en avait tout simplement pas envie ? Pourquoi est-ce qu’elle lui parlait des cours maintenant ? Il fronça les sourcils, essayant de se souvenir de son emploi du temps. « Euh… Si je crois. Enfin… J’men fous j’ai vraiment pas envie d’y aller là… J’pense qu’on a mieux à faire là non ? » Autant toujours tenter, même s’il avait l’impression qu’avec cette phrase elle avait voulu lui faire passer un message qui voulait dire qu’elle n’en avait pas envie. Qui ne tente rien n’a rien après tout. Il approcha de nouveau son visage du sien pour l’embrasser encore une fois, priant pour qu’elle ne le repousse pas. Peut-être que c’était le lieu qui la gênait ? Oui, bon c’est vrai qu’il y avait plus romantique pour une première fois ensemble.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyJeu 9 Fév - 0:43


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

Ils étaient très difficiles à suivre. Leurs conversations changeaient du tout au tout en une poignée de secondes tout comme leurs émotions d’ailleurs qui pouvaient aller de la colère et l’indignation, à la joie et à la tendresse. January préférait forcément le Maël adorable qui la couvrait de compliments et se montrait si prévenant envers elle mais elle savait aussi qu’elle voulait le connaitre entièrement, savoir comment il était dans la vie de tous les jours sans qu’il cherche à avoir une attitude irréprochable envers elle. Avec tout le temps qu’ils passaient ensemble, January commençait à extrêmement bien le connaitre et elle était certaine que la réciproque était tout aussi vrai. Elle savait qu’il fronçait les sourcils lorsqu’il était contrarié, qu’il avait le réflexe de regarder si Sibylle était à la table des Poufsouffle lorsqu’ils allaient déjeuner dans la Grande Salle et que lorsqu’il rendait un devoir à l’heure c’était une journée exceptionnelle. Ces petits détails avaient une grande importance à ses yeux, parce que c’était un peu grâce à eux qu’elle était tombée amoureuse du jeune homme et lui avait accordé sa confiance. Leurs déjeuners dans les vieilles salles inutilisées de Poudlard s’étaient multipliés depuis leur premier rendez-vous et l’officialisation de leur relation mais ce déjeuner-là avait une saveur particulière. January avait la nette impression qu’ils avaient franchi une nouvelle étape et ce n’était pas du tout désagréable. « Est-ce une demande ? Une invitation ? Parce que moi j'te dis, c’est quand tu veux où tu veux. J’suis prêt ! Depuis un bon moment déjà. » La jeune fille le dévisagea, surprise, oubliant même d’être gênée par cet aveu alors qu’elle aurait eu des milliers de raisons de l’être. Il avait dit ça comme s’il parlait d’acheter du pain à la boulangerie, alors que January était sûrement un peu plus pudique que lui sur le sujet. Mais elle était tellement heureuse de se rendre compte qu’elle l’attirait toujours et qu’ils ne se lançaient pas dans une de ces relations Bisounours qui, elle était sûre, ne conviendraient pas du tout à Maël sur le long terme, qu’elle n’y fit pas franchement attention. « Vraiment ? Purée, tu caches bien ton jeu ! » S’étonna-t-elle réellement. Elle était positivement surprise mais surprise quand même, il n’avait jamais abordé le sujet auparavant et elle était du coup vraiment étonnée qu’il voit les choses de cette manière, elle avait bêtement imaginé qu’il n’y pensait pas ce qui était visiblement loin d’être le cas. Elle en avait même oublié de répondre à sa question. « Tu n’avais pas besoin d’attendre une invitation de ma part, tu sais, mais si tu as besoin de mon autorisation, je te la donne. » Elle lui avait déjà implicitement donné un bon moment auparavant mais comme elle ne lui avait jamais réellement dit, il était normal qu’il ne l’ait pas deviné.

Entendre Maël parler de ses parents comme il était en train de le faire était vraiment touchant et January avait vraiment l’impression que cet instant allait leur donner encore davantage de complicité. Elle le connaissait bien, il n’y avait aucun doute là-dessus mais concernant ses relations familiales, il était toujours resté plutôt discret. Sauf lorsqu’il s’agissait de l’amour qu’il éprouvait pour sa sœur, bien sûr, c’était même le premier sujet qui les avait réellement rapprochés et son amitié avec Sibylle s’était d’ailleurs nettement renforcée grâce à sa relation avec son jumeau. Elle adorait cette fille. « J’ai jamais eu des bonnes relations avec ma mère. Ni avec mon père d’ailleurs. Ils ont toujours préféré ma sœur, et ils me le disaient quasiment clairement. C’est la fille parfaite, elle leur a jamais attirée des ennuis. Moi ça a toujours été le contraire. J’suis le mauvais jumeau en gros. Celui qui fout jamais rien, celui qui leur a attiré bien trop d’emmerdes. Je leur ai jamais vraiment obéis contrairement à Sib’, je les ai envoyé chier… un grand nombre de fois. Et en plus, j’compte pas continuer mes études, et ça, ça leur plaît pas du tout. » Les parents ne devraient jamais avoir de préférence, c’était horrible pour les autres et sûrement très traumatisant. Certes, les relations étaient forcément différentes. Elle voyait bien que sa propre mère jouait les mamans poules avec Noel et laissait Snow et elle être davantage indépendants, mais c’était dans l’ordre des choses parce que le Gryffondor avait toujours eu plus besoin de leur mère qu’eux. Quant à son père, il avait toujours considéré sa seule fille comme un rayon de soleil et elle savait qu’elle avait été chouchoutée mais il était très fier de ses deux garçons aussi alors elle comprenait le désarroi de son petit-ami, il ne méritait pas ça. « Je sais bien que Sibylle est une fille géniale, mais tu l’es tout autant qu’elle et ils ont tort de penser le contraire. » Il en parlait sur le ton de la conversation, comme si ça ne l’atteignait pas mais elle sentait une certaine amertume dans ses paroles. Son enfance et son début d’adolescence n’avaient clairement pas dû être simple à supporter pour lui, se sentir de trop devait être particulièrement désagréable. « Sinon ma mère, elle a ses convictions, j’ai les miennes. Alors elle fait sa vie et moi j’fais la mienne de mon côté. » January hocha la tête, comprenant parfaitement ce qu’il voulait dire par là. Il ne pouvait pas chercher à l’influencer, ça ne servirait à rien et de son côté, il ne se laissait pas avoir par les convictions de sa mère, c’était une bonne chose, il restait droit et honnête et elle l’aimait encore plus pour ça. « Non, enfin pas qu’je sache du moins. » Elle avait longtemps imaginé que Maël avait une famille parfaite et il s’avérait que c’était loin d’être le cas. « Je suis désolée que tu te retrouves au milieu de tout ça, ça ne doit pas être simple. » Reconnut-elle à la fin de son explication. Elle le sentait plus vulnérable que d’habitude et elle voulait être là pour lui, il lui avait ouvert son cœur et même si elle ne le disait pas vraiment, elle lui en était reconnaissante.

« Ok, d’accord. »/b] Ok, d’accord ? Vraiment ? Quelque chose lui disait que ce n’était clairement pas ce qu’il voulait dire. Ses paroles sonnaient faux, affreusement faux et elle ne voulait pas rester sur des non-dits. Toutefois, elle ne voulait pas non plus relancer cette conversation qu’elle n’aimait pas franchement et encore moins parler de Dan. Elle n’avait pas osé lui avouer qu’ils étaient sortis ensemble par intérêt et pas par attirance et que leur relation était basée sur les apparences et leur désir mutuels de soigner leur réputation. Maël avait une telle estime d’elle que January ne se sentait pas encore capable de lui avouer à quel point elle pouvait se montrer superficielle lorsqu’il s’agissait de soigner ses intérêts. Bien sûr, elle ne lui avait nullement caché ses projets d’avenir, mais elle avait fait des choses horribles pour réussir à s’enrichir sans avoir besoin de travailler et ça, elle n’était pas sûre de pouvoir lui en parler, sûrement un jour, mais là, c’était trop tôt. Toutefois, il devait réaliser à quel point il était spécial et arrêter de cogiter comme ça, il allait se rendre malade. [b]« Je ne veux que toi, tu le sais bien et s’il faut que je te le dise tous les matins au petit-déjeuner pour que tu finisses par me croire, je le ferais, n’en doute pas. » Elle ne pouvait pas se montrer plus convaincante que ça et elle espérait que ça achèverait de le convaincre. Il n’était pas en concurrence avec Dan, il n’était en concurrence avec personne d’ailleurs et ça aurait été bien qu’il intègre une bonne fois pour toute cette information au lieu de psychother à chaque fois qu’elle prononçait un prénom masculin, même si sa possessivité pouvait parfois être adorable. Toutefois, elle s’occuperait de le convaincre plus tard parce que son cerveau s’était désormais mis en pause, préférant largement qu’elle profite du moment présent au lieu de cogiter. Et pour le coup, ce n’était pas trop difficile. Les baisers de Maël étaient de plus en plus pressant et elle ne pouvait pas le nier, elle savait très exactement où ils voulaient en venir. Est-ce qu’elle en avait envie ? Evidemment. Elle aurait imaginé que le contexte serait différent et elle ne s’était pas trop préparée à ça mais en même temps avec Maël, mieux valait éviter de trop planifier, ça ne se passait jamais comme ils l’avaient prévu. Cependant, pour une raison qu’elle-même ignorait, elle parvint tout de même à mettre fin à ce moment, en tout cas provisoirement, leur permettant à tous les deux de reprendre plus ou moins leurs esprits. Et il était temps, le Serpentard venait juste de passer sa main sous sa jupe et cinq secondes plus tard elle n’aurait sans doute pas été capable du même exploit. D’ailleurs, il semblait que Maël n’ait pas du tout prévu ce contretemps, il avait l’air totalement déstabilisé et elle pouvait le comprendre. Elle s’en voulait un peu d’avoir tout gâché pour le coup, mais ça avait été plus fort qu’elle. « Euh… Si je crois. Enfin… J’men fous j’ai vraiment pas envie d’y aller là… J’pense qu’on a mieux à faire là non ? » Les cours n’avaient jamais été une priorité pour Maël et elle le savait pertinemment, cependant, l’idée qu’il préfère rester ici avec elle plutôt que de poursuivre le cours de sa journée l’enchantait réellement et lorsqu’il approcha le visage du sien pour reprendre où ils s’en étaient arrêtés, elle n’hésita pas une seconde à poursuivre ce baiser qu’elle n’aurait jamais dû arrêter de toute façon. Il fallait absolument qu’elle arrête de penser là, tout de suite, maintenant, elle ne voulait absolument pas revenir en arrière mais elle avait peur de se montrer trop trouillarde pour oser se laisser aller si facilement. C’était pourtant tellement facile d’avoir envie de plus avec lui, il suffisait qu’elle suive son instinct tout simplement mais c’était plus simple à dire qu’à faire. Pour la seconde fois consécutive, elle le repoussa doucement. « Attends, deux minutes. » Elle se laissa glisser de la table pour se mettre debout, lâchant totalement son petit-ami qui devait probablement se demander ce qu’il était en train de se passer dans sa tête pour qu’elle l’envoie chier comme ça après lui avoir pourtant fait très bien comprendre qu’elle mourrait d’envie d’aller plus loin avec lui. Elle passa la main dans l’élastique de sa jupe pour en sortir sa baguette et la pointa directement sur la porte. « Collaporta. » Prononça-t-elle distinctement en jubilant intérieurement lorsque la porte émis le cliquetis signifiant que le sort avait fonctionné. Rater un sortilège de première année aurait été sacrément la honte. Elle se retourna enfin vers Maël, sourire aux lèvres, prenant tout de même soin de déposer sa baguette sur le coin de la table. Elle n’en aurait plus besoin à présent. « C’est mieux comme ça, non ? » Demanda-t-elle en reprenant sa place à ses côtés. Elle avait toujours peur, elle ne pouvait pas le nier, mais en même temps, elle mourrait d’impatience de reprendre là où ils s’en étaient arrêtés. Une chose était sûre à présent, cette pause déjeuner ne serait pas du tout comme toutes les autres.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyJeu 9 Fév - 18:58

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
D
epuis qu’ils sont ensemble, January et Maël passent littéralement tout leur temps ensemble. Bien-sûr, ils se laissent aussi du temps libre pour respirer et pour passer du temps avec leurs amis respectifs. Mais dès qu’ils en ont l’occasion, ils passent un petit moment ensemble. Il n’avait jamais autant été au courant des rumeurs depuis qu’il était avec elle. Elle lui racontait tout ce qu’elle avait pu entendre dans les couloirs quasiment tous les jours. Alors lui qui, habituellement n’y portait aucune attention, je peux vous dire que du coup ça lui changeait beaucoup ! Lui tout ce genre de choses, il s’en fichait royalement, même quand ça le concerne d’ailleurs. Mais la Poufsouffle avait l’air de prendre tellement de plaisir à lui raconter tout ça qu’il l’écoutait faisant même quelque fois semblant de s’y intéresser. Et puis, elle était tellement adorable quand elle lui racontait tout ça qu’au final, il adorait ces petits moments potin. Mon Dieu qui aurait cru qu’il pense ça un jour ? Et qui aurait cru qu’il finisse par trouver une fille mignonne alors qu’elle raconte des potins ? Pas lui, je peux vous l’assurer. Elle le rendait tellement accro qu’elle était vraiment en train de le transformer. La jeune fille fut d’ailleurs surprise quand il lui avoua qu’il était prêt à aller plus loin avec elle. Pourquoi est-ce qu’elle était surprise ? Le fait que lui était prêt depuis longtemps semblait pourtant être une évidence pour lui. Parce que déjà c’est un mec, et qu’en général les mecs n’ont pas forcément besoin de beaucoup de temps pour avoir envie de passer aux choses sérieuses. Et puis comment est-ce qu’il pourrait ne pas avoir envie de sa copine ? Il la trouvait tellement belle, tellement…parfaite. Oui c’était bien le mot qui la définissait pour lui. « Vraiment ? Purée, tu caches bien ton jeu ! » Effectivement, elle était même très étonnée et bon il ne comprenait pas trop pourquoi. Peut-être que, le connaissant, elle pensait qu’il lui aurait sauté dessus bien vite ? Oh, c’est pas l’envie qui lui manquait croyez-moi. « Pourquoi t’es si étonnée ? » demanda-t-il sur un ton légèrement amusé. Est-ce qu’elle pensait qu’il n’avait pas eu envie d’aller plus loin avec elle ? Oh, January si tu savais le nombre de fois où il y avait pensé. Si tu savais… Mais il avait préféré leur laisser du temps, ou plutôt laisser du temps à la Serpentard. Peut-être qu’il avait fait une erreur et qu’il aurait dû lui en parler, ou lui faire comprendre avant, oui. « Tu n’avais pas besoin d’attendre une invitation de ma part, tu sais, mais si tu as besoin de mon autorisation, je te la donne. » D’accord, donc elle en avait envie elle aussi… C’était plutôt bon et intéressant à savoir. Il avait très vite stocké l’information dans sa petite tête. « J’voulais pas que tu penses que j’étais avec toi juste pour ça. C’est peut-être con. Mais en gros je voulais te montrer qu’avec toi c’était pas comme avec les autres filles. » lui avoua-t-il en haussant les épaules. Avec elle, non c’était clairement pas comme avant les autres. Déjà, il n’était jamais resté deux mois avec la même fille, c’était triste à dire mais pourtant c’était bel et bien la vérité.

Parler de ses parents et de la relation qu’il entretenait avec eux, ce n’était pas quelque chose de facile. Et c’est d’ailleurs pour ça que Maël n’en parlait jamais à personne. Même pas à sa sœur, il n’en voyait pas l’intérêt de toute façon. Et il ne lui en voulait pas non plus. Parce qu’il aurait très clairement pu lui en vouloir d’avoir monopolisé l’attention de leurs parents, mais après tout elle n’y pouvait rien elle non plus. Elle n’avait pas demandé à être la chouchoute des parents. Tous les parents ont certainement une préférence chez leurs enfants. Très certainement oui. Mais est-ce que l’identité du chouchou de la famille si flagrante dans toutes les familles ? Ça il n’en savait rien, mais il savait surtout qu’être à la place de celui qu’on délaisse et qu’on aime le moins, c’était pas facile. C’était même très difficile. « Je sais bien que Sibylle est une fille géniale, mais tu l’es tout autant qu’elle et ils ont tort de penser le contraire. » Bien-sûr que oui Sibylle était géniale. Maël aimait sa sœur plus que n’importe qui. Elle avait une place primordiale dans sa vie, dans son cœur. Mais petit à petit, January commençait à prendre une place de plus en plus importante également. Et c’était même d’ailleurs un peu déstabilisant, lui qui avait l’habitude de ne jurer que par sa sœur. « Oh tu sais, maintenant ils peuvent penser tout ce qu’ils veulent sur moi, j’en ai plus rien à foutre. » De toute manière, il avait toujours accordé peu d’importance aux avis de ses parents. Ni même à leurs conseils. Quoiqu’ils puissent lui dire, Maël était borné et têtu alors s’il a son idée ou sa conviction, il ne changera clairement pas d’avis. « Je suis désolée que tu te retrouves au milieu de tout ça, ça ne doit pas être simple. » Elle s’excusait ?! Non mais elle n’avait vraiment pas à s’excuser. Et non, effectivement c’était vraiment pas simple. S’il pouvait changer de famille grâce à un sortilège il le ferait. Enfin à condition qu’il puisse emmener sa sœur aussi. Sinon il était strictement hors de question qu’il ne parte sans elle. Elle était son pilier, et il ne pouvait vraiment pas vivre sans elle. Il fallait toujours qu’elle soit dans les parages. Il se tourna vers elle pour la regarder juste avant de lui répondre. « T’excuses pas, t’y peux rien. » Oui, il est vrai que s’excuser dans ce genre de situation c’était un réflexe humain, mais assez inutile au fond. S’il y avait bien quelqu’un qui a devait s’excuser dans cette histoire, c’était seulement ses parents. C’était eux les fautifs, c’était eux qui avaient merdés. Mais ils ne risquaient pas de s’excuser. Il ne préférait ne pas y croire, ni même y penser. De toute façon s’ils venaient lui demander pardon un jour, il ne savait même pas s’il accepterait. Parce que le mal était fait. Il n’allait pas en venir à couper les ponts, mais il s’était juste fait à l’idée qu’il n’aura jamais une relation particulière avec ses parents, c’est tout.

Maël pensait en avoir terminé avec cette conversation au sujet de Dan, mais visiblement il s’était trompé. En même temps, il fallait bien se douter qu’elle n’allait pas en rester là, sa réponse voulait clairement dire qu’il avait encore quelque chose en tête mais qu’il préférait se taire. En même temps essayez de le comprendre, les explications de January n’avaient pas été très claires. Elle lui avait dit que oui, peut-être que Dan lui plaisait quand elle est sortie avec lui mais que ce n’était plus le cas. En fait, c’était ce « peut-être » qui le gênait un peu. Quand quelqu’un on le sait, on en est sûr non ? Enfin c’était sa vision des choses. Lui il l’avait tout de suite su que January lui plaisait. Donc oui, il avait envie d’en savoir plus. Mais il ne voulait pas repartir dans un sujet de conversation potentiellement conflictuel. « Je ne veux que toi, tu le sais bien et s’il faut que je te le dise tous les matins au petit-déjeuner pour que tu finisses par me croire, je le ferais, n’en doute pas. » Oui enfin… C’était pas vraiment question de ça, alors oui il était tellement possessif et jaloux qu’elle pourrait finir par croire qu’il ne la croit pas quand elle lui dit qu’elle ne veut que lui mais ce n’était pas la vérité. Il la croyait, mais il n’aimait juste pas quand elle lui parlait de d’autres garçons. Oui, il est vraiment beaucoup trop possessif, je vous l’accorde. Mais c’est pas pour autant qu’il l’empêche d’avoir des ami garçon, et heureusement d’ailleurs. « J’en doute pas, t’inquiètes pas... J’te crois. » répondit-il simplement. Il n’avait pas vraiment envie d’argumenter là-dessus, et puis il était persuadé qu’ils pourraient s’occuper un peu mieux tous les deux. Maël préférait clairement l’embrasser plutôt que de lui parler de ça. Et puis c’est d’ailleurs ce qu’il fit et oui effectivement l’embrasser c’était bien plus agréable. C’était même tellement agréable. Le mot agréable n’était même pas assez fort pour décrire ce moment. A travers les nombreux baisers qu’ils échangeaient on pouvait clairement sentir du désir, beaucoup, beaucoup, beaucoup de désir. Mais aussi de la passion, de l’amour, toujours en gardant une certaine tendresse. Maël avait vraiment envie de plus, et puis elle lui avait dit un peu plus tôt qu’elle aussi elle en avait envie. Alors franchement pourquoi attendre encore plus longtemps ? Ils avaient déjà attendus bien trop longtemps à son goût. Vraiment trop. Mais January mit fin à ce moment une première fois. Il s’était même demandé si ça ne voulait pas dire qu’elle n’en avait finalement pas envie. Et puis il recommença à l’embrasser. Les baisers qu’ils s’échangeaient se montraient de plus en plus envieux et pressants. Et puis elle y mit fin une seconde fois, le repoussant doucement. Mais ?! Qu’est-ce qu’elle avait au juste ?! « Attends, deux minutes. » Il fronça les sourcils et lâcha un léger soupir quand elle se leva de la table. « Mais qu’est-ce que tu fous ? » lui demanda-t-il d’un air grognon, et un peu perdu. Il la suivait du regard sans rien dire au début, elle se dirigeait vers la porte. Quoi ?! Elle voulait partir ?! On ne l’avait jamais laissé en plan comme ça, jamais. Et c’était sa propre copine qui allait le faire ? Elle n’avait pas le droit de partir comme ça juste après lui avoir dit qu’elle avait envie d’aller plus loin avec lui. C’était carrément pas cool. « Collaporta. » Oh…d’accord. Elle voulait juste verrouiller la porte. S’il l’avait su plus tôt il ne se serait pas monté tout un film dans sa tête. Et franchement heureusement qu’elle y avait pensé, parce que lui ça ne lui était même pas passé par l’esprit que quelqu’un pouvait entrer ici à tout moment. Il la suivait toujours du regard, mais cette fois, il souriait. « C’est mieux comme ça, non ? » Il souriait toujours, cette fois en la regardant dans les yeux. « Plutôt ouais. » déclara-t-il avant de venir à nouveau poser ses lèvres contre les siennes l’embrassant doucement dans un premier temps, posant une main sur sa joue. Il rendit le baiser plus langoureux, allongeant la Poufsouffle doucement sur la table se plaçant au-dessus d’elle. Est-ce qu’il était nerveux ? Peut-être un peu au fond, pourtant ce n’était absolument pas sa première fois. Mais il n’avait juste jamais couché avec une fille dont il était amoureux – en même temps, vu qu’il est amoureux pour la première fois vous allez me dire que c’est plutôt logique. – Mais du coup est-ce qu’il devait se comporter différemment avec elle qu’il ne le fait habituellement ? Là c’était pas pareil, il ne s’agissait pas d’un coup juste comme ça. On parlait bien de sa petite-amie, la fille dont il était amoureux.

© Starseed
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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyVen 10 Fév - 14:15


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

La tête de January s’était transformée durant cette pause déjeuner en un parc d’attraction géant avec des tonnes de montagnes russes. Elle était passée par tous les stades émotionnels en l’espace de quelques heures et même si ça n’avait pas été si déplaisant que ça, finalement, elle se demandait constamment ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour lancer un sujet pareil justement aujourd’hui. C’était probablement le genre de conversation qu’on préparait à l’avance et peut-être que si elle l’avait fait, elle aurait pu tenir une argumentation bien précise et extérioriser toutes les problématiques qui pouvaient bien passer par la tête. Au lieu de ça, ça avait été un peu la pagaille, ils s’étaient légèrement disputés, elle avait réussi à énerver l’imperturbable Maël et avait cru qu’elle allait s’évanouir en voyant qu’il était capable de se mettre en colère contre elle. Bref, c’était une expérience qu’elle ne réitèrerait certainement pas, elle valait bien mieux que ça. Maintenant, elle savait qu’elle n’avait rien à craindre de cette quiche de Rosenberg et c’était tout ce qu’elle voulait. Toutefois, January savait pertinemment qu’elle allait rester dans un coin de sa tête parce qu’il lui était impossible de se défaire complètement de l’image de Maël en compagnie de la jolie blonde, surtout maintenant qu’elle savait qu’ils étaient attirés l’un par l’autre. C’était peut-être purement physique, mais ça ne changeait rien au fait qu’il pouvait toujours se passer quelque chose qui échapperait totalement à son contrôle et la Poufsouffle adorait tout contrôler. « Pourquoi t’es si étonnée ? » Il y avait de quoi, non ? Il était limite en train de lui avouer que ça faisait des semaines qu’il pensait à aller plus loin avec elle alors qu’elle ne l’avait pas soupçonné pendant une demi-seconde. C’était tout de même un peu perturbant, elle pensait pouvoir analyser les émotions de son petit-ami rien qu’en le regardant dans les yeux, mais en réalité elle ne le connaissait pas encore assez bien pour pouvoir étudier ses pensées sans même qu’il les exprime à voix haute. Dommage. « Parce que tu ne m’en as jamais parlé avant, du coup je pensais pas que ça t’avait déjà traversé l’esprit. » Expliqua-t-elle tout simplement. En même temps, elle comprenait pourquoi il ne l’avait pas fait, ce n’était pas un sujet si simple que ça à aborder surtout lorsqu’on ne savait pas du tout comment la personne en face pourrait réagir. A sa place, elle aurait certainement agi de la même façon. « J’voulais pas que tu penses que j’étais avec toi juste pour ça. C’est peut-être con. Mais en gros je voulais te montrer qu’avec toi c’était pas comme avec les autres filles. » C’était adorable de sa part et un sourire apparut sur le visage de la jeune fille sans même qu’elle s’en rende compte. Il avait l’art de réussir à la rendre spéciale par de petites attentions comme ça et January réalisait la chance qu’elle avait d’avoir cette place particulière à ses yeux. Beaucoup auraient certainement aimé mettre le grappin sur lui mais c’était elle qu’il avait choisi et elle en était forcément fière. « C’est adorable, vraiment. » Répondit-elle sans se départir de son sourire. Elle aimait l’idée d’être différente mais ils avaient largement assez attendu à son goût.

La famille de Maël avait l’air extrêmement spéciale. Il était étonnant de préférer un enfant à un autre et encore plus étonnant de le lui dire sans chercher une seule seconde à le dissimuler. Beaucoup auraient déserté la maison familiale pour moins que ça, mais il était vrai qu’à leur âge, il était encore difficile de pouvoir s’occuper de soi-même en totale autonomie. D’autant plus qu’en étant à Poudlard toute l’année, ils ne pouvaient pas franchement gagner des sous pour payer un éventuel loyer, encore moins depuis que le nouveau directeur était parmi eux et qu’ils ne pouvaient même pas se rendre à Pré-au-Lard pour une petite escapade entre amis. « Oh tu sais, maintenant ils peuvent penser tout ce qu’ils veulent sur moi, j’en ai plus rien à foutre. » La jeune fille hocha la tête, tout simplement, consciente que ce n’était sans doute pas vrai mais que c’était le meilleur moyen pour lui de se détacher de tout ça. Se foutre de l’opinion de ses parents n’était pas donné à tout le monde, elle-même ne supportait pas sa mère mais était obligée de se plier à son avis parce qu’elle ne parvenait pas vraiment à aller contre sa volonté. Toutefois, puisque Maël était maltraité par les siens, il avait sans doute raison d’accorder peu de crédit à leurs paroles, d’autant plus que la jeune fille était convaincue que tout cela était totalement infondé. « T’excuses pas, t’y peux rien. » January haussa les épaules. Il était vrai qu’elle n’y pouvait rien mis à part lui dire qu’ils avaient tort. Certes, les études ne le branchaient pas des masses, mais il était extrêmement investi dans sa passion pour la musique et n’avait jamais vraiment demandé à qui que ce soit de l’aider pour cela. Il apprenait seul, imaginait faire son petit bonhomme de chemin par lui-même et peut-être réussir à percer. Il y arriverait, elle n’en doutait pas une seule seconde. Pourtant, penser à son avenir dans la chanson lui faisait un peu peur parce que la Poufsouffle ne savait pas vraiment de quoi leur avenir à deux serait fait. Cependant, ce n’était pas une question qu’elle pouvait poser dès maintenant, il était bien trop tôt pour ça. Et puis, la question des ex était déjà bien difficile à aborder, mieux valait ne pas en rajouter une couche dès aujourd’hui. « J’en doute pas, t’inquiètes pas... J’te crois. » Il n’avait pas l’air extrêmement convaincu pour le coup, mais elle décida de laisser tomber le sujet, préférant profiter de ses câlins et de ses caresses qui s’enchainaient désormais. Elle savait très bien ce qu’il était en train de se passer et elle n’avait aucune envie de faire marche arrière. Interrompre leur baiser une première fois fut déjà sacrément difficile, la seconde encore pire, mais elle ne pouvait nier qu’elle s’amusait de le voir paniquer comme ça. Il semblait craindre qu’elle le repousse définitivement alors qu’il était carrément impossible que ça arrive. « Mais qu’est-ce que tu fous ? » La jeune fille ne répondit pas et pris bien soin de rester dos à lui pour masquer son sourire. Oui, elle se moquait un peu, mais il était tellement mignon lorsqu’il paniquait, elle aurait eu tort de ne pas en profiter. Heureusement, elle ne le fit pas languir trop longtemps et ne tarda pas à le rejoindre. « Plutôt ouais. » L’endroit n’était clairement pas idéale mais la princesse January d’ordinaire si pointilleuse sur les détails n’y prêtait pas grande attention. Elle était trop occupée à dévorer le Serpentard des yeux. Il l’embrassa une nouvelle fois et la poussa doucement à s’allonger sur la table sur laquelle il discutait depuis de longues minutes déjà. January sentait son cœur battre bien plus vite que d’habitude, chose étonnante sachant que son rythme cardiaque accélérait toujours presque automatiquement lorsqu’il se trouvait dans la même pièce qu’elle. Elle avait du mal à croire ce qu’il était en train de se passer. Si elle avait su elle aurait sûrement mis des sous-vêtements plus jolis. Et il fallait qu’elle arrête de penser tout de suite, sinon elle allait simplement tout gâcher. Elle se força à regarder le jeune homme dans les yeux, oubliant tout ce qui se trouvait autour, instinctivement, ses mains vinrent parcourir le dos du jeune homme et elle glissa ses doigts sous ses vêtements, parcourant sa peau nue pour la première fois. Finalement, mettre son cerveau en pause n’était pas si difficile que ça et en un instant le monde extérieur cessa provisoirement d’exister pour elle.

Si elle avait eu un miroir, il aurait été plus simple pour January de vérifier que sa tenue vestimentaire était parfaitement ajustée. Elle venait de réussir à rattacher sa jupe d’uniforme et bien qu’elle ait tourna le dos à Maël, elle sentait encore son regard posé sur elle. La Poufsouffle avait énormément de mal à supprimer le sourire niais qui s’étendait sur son visage. En même temps, quoi de plus normal ? Il venait de lui offrir ce genre de moment merveilleux qu’elle repasserait dans sa tête pendant des jours et des jours sans parvenir à s’en lasser. Vraiment, l’amour la rendait sacrément idiote, heureusement que ses frères n’étaient pas là pour voir ça, ils se foutraient sacrément de sa gueule. Après avoir galéré pendant de trop longues secondes pour repositionner correctement sa jupe, elle se tourna vers son petit-ami une nouvelle fois. « J’ai pas l’air trop décoiffée ? » Lui demanda-t-elle vaguement inquiète. Elle avait du mal à le regarder dans les yeux, comme si le simple fait de croiser son regard pourrait immédiatement la renvoyer à ce qu’ils étaient en train de faire quelques minutes auparavant. Elle avait eu du mal à se séparer de lui, d’ailleurs, ils étaient restés enlacés pendant de longues minutes, à parler de tout et de rien jusqu’à ce qu’ils se rendent compte qu’il était tout de même temps de revenir au monde réel. Ils n’étaient censés passer que la pause déjeuner ensemble et ils avaient tous les deux des obligations pour l’après-midi, même si Maël avait délibérément accepté de louper un de ses cours pour rester avec elle. La jeune fille passa ses mains dans ses boucles brunes, geste totalement inutile mais dont elle ne pouvait s’empêcher. January se fichait bien des rumeurs qui avaient pu courir sur elle auparavant mais elle savait pertinemment que si elle sortait de cette pièce complètement débraillée, trop d’élèves allaient rapidement saisir ce qu’il s’était passé et ils se retrouveraient au centre de l’attention. Ça ne la dérangeait pas plus que ça en réalité, mais elle ne voulait certainement pas que de parfaits inconnus viennent salir ce moment, tant pis si elle devait passer pour une fille bien trop fleur bleue. Il ne lui restait plus qu’à remettre ses chaussures et elle serait totalement prête, mais elle n’en avait tellement pas envie qu’elle délaissa l’idée pendant quelques instants, préférant se rapprocher de nouveau de son petit-ami. Elle passa les bras autour de son coup et se mit sur la pointe des pieds pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. « T’es sûr qu’on est obligé d’y aller ? Je veux pas que tu partes, je préfère rester là avec toi. » Comme si ça pouvait changer quelque chose, elle enfouit son visage dans le cou du Serpentard, profitant pendant quelques secondes encore de son parfum et de sa présence. Ce moment était bien trop parfait pour qu’elle y mette un terme, elle n’était pas assez forte pour ça.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptySam 11 Fév - 15:18

January & Maël
La jalousie est un vilain défaut.
L
e jeune couple était vraiment difficile à suivre. Ils avaient commencés cette pause déjeuner par un petit moment tendre et câlin – comme ils en ont bien souvent l’habitude – puis ils avaient enchainés par une petite dispute. January lui avait demandé s’il était attiré par Naïa, ne voulant pas lui mentir il avait préféré lui dire la vérité. Et puis après cette dispute ils s’étaient remis en mode tendre, et puis ils en étaient venus à parler de Dan. La révélation qu’elle lui avait faite à ce sujet n’avait d’ailleurs vraiment pas plu au jeune homme. Donc oui, ils passaient d’une humeur à l’autre sans cesse, sans qu’il n’y ait jamais aucune rancune ou amertume entre eux. Et heureusement d’ailleurs. Ce qui prouvait bien à Maël qu’ils pouvaient tout se dire, et qu’ils devaient être honnêtes l’un envers l’autre. « Parce que tu ne m’en as jamais parlé avant, du coup je pensais pas que ça t’avait déjà traversé l’esprit. » Cette réflexion arracha un rire au jeune homme. Oh, mais si seulement elle savait… Enfin January, tu parles à un adolescent de dix-sept ans ayant les hormones constamment en feu, en couple et amoureux de sa petite-amie qu’il considérait comme étant incroyablement belle. Bien-sûr qu’il y avait déjà pensé. Et plus d’une fois. « Jan, j’suis un mec. Bien-sûr que si ça m’a traversé l’esprit. Comment est-ce que je pourrais ne pas en avoir envie sérieux ? » Et puis en ayant décidé d’attendre avant d’aller plus loin avec elle, il lui avait prouvé qu’elle n’était pas juste une fille de plus qu’il allait pouvoir ajouter à son tableau de chasse. Elle était tellement plus que ça à ses yeux. Et il espérait sincèrement qu’elle s’en rendait vraiment compte. Jamais aucune fille ne l’avait mis dans cet état-là, comme quoi même les plus grands dragueurs pouvaient eux aussi avoir un cœur et finalement développer des sentiments. Est-ce qu’en la draguant au début de leur relation il savait qu’il finirait par tomber amoureux d’elle ? Non. Enfin, même s’il avait toujours senti qu’avec cette fille, il jouait à un jeu dangereux parce qu’elle avait la capacité à lui faire louper un battement de son cœur rien qu’avec un simple petit sourire. « C’est adorable, vraiment. » Ah oui ? Elle trouvait ça adorable ? Un nombre incalculable de fois, il y avait déjà dit à quel point il la trouvait belle, ou bien ce genre de chose. Il adorait lui dire ou même lui faire comprendre qu’elle n’était pas comme les autres à ses yeux. Il voulait qu’elle sache et qu’elle comprenne à quel point elle avait une place spéciale à ses yeux et dans son cœur aussi. Elle n’avait tout simplement rien à voir avec toutes ces autres filles. Elle était tout simplement largement au-dessus pour lui. Au-dessus de tout et de tout le monde.

Et puis juste après ils avaient parlés de la famille de Maël, qui d’apparence pouvait ressembler à la famille parfaite. Le père qui travaillait et ramenait de l’argent à la maison, la mère qui s’occupait de l’entretien de la maison et de l’éducation des enfants. Une famille composée d’une fille et de son jumeau, la fille était la petite fille parfaite certainement le genre de petite fille dont tous les parents du monde rêvent. Belle, intelligente, soignée. Et puis le garçon certes beau et intelligent, mais qui ne travaille pas en cours et aime se faire remarquer, un garçon qui ne se gêne pas à montrer son mécontentement ou son désaccord quand un professeur lui dit quelqu’un chose. D’un côté vous avez la jumelle parfaite et de l’autre le méchant jumeau. C’est très stéréotypé, mais pour résumer de manière simple, courte et directe c’était ça l’explication. Alors bien évidemment, les parents Sullivan avaient vite eu une préférence pour leur fille, au moins elle était discrète et elle ne leur attirait jamais d’ennuis contrairement à son frère A cause de lui, ils avaient été convoqués un nombre inimaginable de fois dans le bureau du directeur de l’école moldue, il avait même bien failli se faire virer de l’école à force. Maintenant Maël s’était peut-être un peu calmé, mais s’il avait quelque chose à dire aux professeurs il le faisait sans hésiter ou sans même avoir peur. Puis ils enchaînèrent assez rapidement sur le suet Dan, dans un sens Maël voulait en savoir plus mais de l’autre…il ne voulait surtout pas en savoir plus. Difficile à suivre, oui je sais je vous avais prévenu. Et puis rapidement ils en étaient venus à s’embrasser, et à se faire comprendre l’un l’autre qu’ils avaient envie de plus tous les deux. Bah oui, quand je vous dis qu’ils passent d’un sujet à l’autre. January avait interrompu ces baisers un bon nombre de fois. Maël en était même venu à la conclusion qu’il n’allait finalement rien se passer entre lui et sa petite-amie aujourd’hui. A son plus grand désespoir, croyez-moi. Et puis finalement, lorsqu’elle retourna à ses côtés il ne put s’empêcher de sourire. Vous voulez savoir ce qu’il se passait dans sa petite tête en ce moment ? Il se disait « enfin ! » Oui, ils avaient tout de même attendus deux mois. Et il avait beau aimer sa copine, mais ces deux mois avaient quelques fois étaient très longs. Lui qui n’avait pas l’habitude d’avoir à attendre tant de temps pour coucher avec une fille. Encore une fois il s’était montré assez patient avec la Poufsouffle. C’était une qualité qu’il avait bien développée avec elle. Il avait été patient avant de ne réussir à lui arracher un sourire sincère. Il avait aussi été patient avait qu’elle ne réussisse à se sentir à l’aise avec lui. Il avait été patient avant qu’elle ne cesse de constamment repousser sa présence à ses côtés. Ohlala qu’est-ce qu’elle l’avait fait galérer. A présent il ne pouvait plus décoller ses lèvres de celles de January, le désir et l’envie qu’il ressentait pour elle montait de plus en plus. Une de ses mains glissa sous ses vêtements, caressant doucement chaque centimètre de sa peau. Le lieu n’était peut-être pas parfait ou des plus romantiques, mais il savait très bien qu’ils allaient pourtant partager un moment qui lui allait être parfait, sans aucun doute.

Alors qu’il reboutonnait sa chemise, il n’arrivait définitivement plus à quitter January des yeux. Même si elle était dos à lui, il la regardait encore et toujours. Il imaginait très bien la tête qu’elle devait faire en ce moment. Soit elle souriait, soit elle rougissait puisqu’elle sentait qu’il la regardait toujours. Et il trouvait ça forcément tellement adorable. De toute manière, lui aussi avait ce petit sourire aux lèvres qui n’arrivait décidemment pas à le quitter. Enfin, ça c’était aussi une habitude quand il était avec sa petite-amie, il souriait toujours. D’ailleurs il se trouvait bien con à avoir ce genre de réaction, mais il n’y pouvait rien. C’était certainement l’amour qui le rendait comme ça. Bon, ils avaient certes attendus deux mois pour le faire, mais au moins ça en valait clairement le coup. « J’ai pas l’air trop décoiffée ? » lui demanda-t-elle en se retournant vers lui. Maël, qui ne l’avait de toute façon toujours pas quitté des yeux, grimaça légèrement, lui faisant croire un instant que si, sa coiffure était une catastrophe. « Mais non, t’es parfaite. Comme toujours. » lui répondit-il en riant un peu. Il ne pouvait pas s’empêcher de la taquiner toujours un peu, même dans un moment pareil. Mais il ne voulait pas non plus la faire paniquer à mort, la pauvre. Même si, la voir paniquer un peu était assez drôle. Bon, lui aussi ses cheveux ne devaient certainement ressembler à rien. Mais c’est pas comme si il n’avait pas l’habitude, pour tout vous dire, Maël ne se coiffait pas tous les matins. Par flemme, en grande partie, mais aussi… Non en fait c’était juste par flemme. Quand je vous dis que c’est un grand flemmard. Il passa lui aussi une main dans ses cheveux bruns un peu frisés. Il se rendit d’ailleurs compte à ce moment-là qu’ils avaient trop poussés et qu’il allait falloir les couper. C’était chiant d’être un mec, devoir se couper les cheveux si régulièrement. Bien que s’il le voulait il pourrait très bien les laisser pousser mais il se voyait plutôt mal les cheveux vraiment longs. Il reprit sa cravate aux couleurs de sa maison pour resserrer un peu le nœud. Faire ça à l’aveugle sans miroir, c’était pas simple. Lorsque January s’approcha de lui, il entoura ses bras autour de sa taille.  « T’es sûr qu’on est obligé d’y aller ? Je veux pas que tu partes, je préfère rester là avec toi. » Oh, lui non plus n’avait pas envie de partir, il voulait juste passer le reste de l’après-midi ici avec elle, et puis aussi toute la soirée et toute la nuit même. Il laissa une de ses mains remonter le long de son dos, caressant celui-ci doucement de haut en bas. « Moi non plus j’ai pas envie de partir. J’suis vraiment trop bien ici avec toi. Au moins personne n’est là pour nous faire chier. » déclara-t-il sans arrêter ses petites caresses. Mais pourtant ils allaient bien devoir se séparer à un moment donné puisqu’ils avaient tous les deux des choses à faire. Même s’il mourrait d’envie de rester ici avec elle encore de longues heures. Il déposa un léger baiser sur son front. « Tu fais quoi ce soir ? » lui demanda-t-il en la regardant. Tout le temps qu’ils avaient passés ici enfermés tous les deux, il avait presque oublié qu’il y avait un monde extérieur à aller affronter après. C’est comme si tout s’était mis en pause l’espace de quelques heures.

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Message(#) Sujet: Re: La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] La jalousie est un vilain défaut - Maël [Terminé] EmptyDim 12 Fév - 12:36


Maël & January

La jalousie est un vilain défaut

Cette conversation était tout sauf banale, January n’avait pas imaginé une seule seconde qu’elle en viendrait à demander à son petit-ami s’il avait déjà envisagé de faire l’amour avec elle avant aujourd’hui. Déjà, ce n’était pas le genre de sujet qu’elle abordait et encore moins avec Maël. Pourtant, c’était lui son petit-ami et elle avait entièrement confiance en lui. Elle savait qu’ils pouvaient aborder tous les sujets possibles et imaginables sans qu’il émette un jugement à son sujet. C’était d’ailleurs ce qu’il s’était passé lorsqu’elle avait parlé de Naïa. Certes, il s’était un peu mis en colère parce qu’il avait certainement eu l’impression qu’elle n’avait pas confiance en lui, mais il s’était surtout montré patient et tolérant et c’était quelque chose qu’elle aimait particulièrement chez lui. Sauf que parler sexualité avec le Serpentard risquait d’être délicat. Elle avait toujours eu une attirance inexplicable pour ce garçon. Bien sûr, il était beau et touchant et attendrissant, mais ce n’était pas ça qui aurait dû la mettre dans tous ses états, d’autant plus qu’elle ne le connaissait même pas lorsqu’elle l’avait repéré la première fois. Et puis, des beaux garçons, il y en avait un sacré paquet à l’école mais aucun ne lui avait fait un tel effet auparavant. Du coup, elle avait cherché à le fuir et même si elle devait reconnaitre qu’elle préférait largement être dans ses bras plutôt que de tenter à tout prix de lui échapper, elle savait pertinemment que le côté déstabilisant qu’il avait toujours eu n’allait pas disparaitre si facilement. Au premier rendez-vous, elle s’était totalement ridiculisée, rougissant pour un rien, baissant constamment les yeux et faisant preuve d’une maladresse insupportable. Lorsqu’ils s’étaient embrassés pour la première fois, elle avait failli s’évanouir de bonheur et était devenue rouge comme une tomate, ça lui avait donné l’impression d’être une gamine découvrant de nouvelles sensations et c’était incroyablement frustrant de perdre ses moyens comme ça. Et puis, il y avait ses yeux aussi, dès qu’il plongeait son regard dans le sien, January se sentait transportée sur une autre planète, elle perdait le fil de la conversation, bégayait comme une vraie quiche et rougissait encore plus. Il le savait d’ailleurs puisqu’il s’en amusait constamment. Et par certains côtés, ça lui plaisait de réaliser que même sur le long terme, son copain parvenait à lui faire cet effet-là, que rien n’était acquis et qu’ils pouvaient encore se plaire autant qu’au premier jour. Sauf que si elle était déjà ridicule dans ces petits gestes qu’elle était censée maitriser pour les avoir répéter un sacré nombre de fois auparavant, elle n’osait imaginer ce que ça serait dans l’intimité, face à quelque chose qu’elle ne maitrisait pas du tout. Si déjà il lui faisait perdre ses moyens par un bisou, qu’est-ce que ce serait lorsqu’elle aurait son corps nu contre le sien… Il valait mieux ne pas y penser, rien que cette idée suffisait à la faire rougir, c’était très mauvais signe. C’était sans doute pour ça qu’elle n’avait jamais abordé le sujet auparavant et elle était sincèrement heureuse de se rendre compte qu’elle arrivait à en parler sans être totalement au bout de sa vie. « Jan, j’suis un mec. Bien-sûr que si ça m’a traversé l’esprit. Comment est-ce que je pourrais ne pas en avoir envie sérieux ? » Evidemment, la jeune fille ne put s’empêcher de rougir légèrement. Alors comme ça, il s’était déjà imaginé dans cette situation précise avec elle ? C’était dingue qu’il n’ait vraiment jamais abordé le sujet. Bien sûr, elle comprenait qu’il ait voulu attendre et qu’il ait préféré la laisser faire le premier pas mais ça lui faisait plaisir de se rendre compte que le désir qu’elle éprouvait pour Maël était réciproque et que le Serpentard aussi avait eu du mal à attendre. C’était flatteur, elle avait l’impression d’être vraiment spéciale à ses yeux. « Bah je sais pas… Comme tu ne disais rien, je me suis juste dit que ce n’était pas dans tes projets pour le moment, que tu en aurais peut-être envie plus tard… Ou pas… Parfois, j’aimerais trop pouvoir lire dans tes pensées, ça serait tellement plus facile. Comme ça, je saurais que je peux oser t’en parler sans avoir peur de me faire jeter. » Elle rit de bon cœur, un peu honteuse de se poser des milliers de questions quand il s’agissait du jeune homme. « C’est fou quand même, je suis super sûre de moi d’habitude et quand il s’agit de toi, j’ai l’impression d’être minable parfois. » Elle était totalement honnête pour le coup et elle aimait pouvoir l’être complètement en sachant qu’il ne se moquerait pas d’elle. Et puis, le jeune homme ne tarda pas à lui prouver qu’effectivement, faire l’amour avec elle était dans ses projets à court terme. Jamais elle n’aurait pu imaginer que ça arriverait aujourd’hui mais cette spontanéité n’était pas désagréable. Leur conte de fée continuait.

La grimace de Maël la fit un peu paniquer quand même. Sa coiffure devait vraiment être affreuse pour qu’il réagisse de cette façon. Elle s’appliqua à aplatir sa chevelure brune sur le sommet de son crâne, comme si ça pouvait changer quelque chose à son look. Si seulement elle avait eu un miroir… Elle en avait bien un dans son sac à main, mais il lui servait pour son maquillage et elle doutait de pouvoir visualiser correctement ses cheveux là-dedans. Et puis, Maël allait sûrement se moquer de son obsession pour son apparence alors mieux valait ne pas le sortir du tout. « Mais non, t’es parfaite. Comme toujours. » La jeune fille se sentit rougir agréablement surprise par son compliment. Elle arrêta instantanément de torturer ses cheveux et lui adressa un sourire béat. Elle était définitivement redevenue la jeune fille cruche qu’elle avait été lors de leur tout premier rendez-vous aux Trois Balais, rendez-vous qui n’en était pas un d’ailleurs puisqu’il s’était tout simplement incrusté à sa table sans lui demander son avis. En même temps, comment ne pas être un peu déstabilisée alors que toutes ses pensées se tournaient vers le moment magique qu’ils venaient de passer tous les deux ? Elle frissonnait encore en revivant mentalement chacun de ses gestes. January savait qu’ils avaient bien fait d’attendre, elle n’avait pas du tout prévu ce qui allait se passer dans cette pièce, mais finalement, ça avait été pile poil le bon moment. Elle lui avait accordé son entière confiance et n’avait eu aucun mal à se laisser aller dans ses bras. C’était étrange de se sentir aimer sans pour autant l’exprimer et elle savait d’ailleurs qu’elle finirait par avoir du mal à ne pas le lui dire. Toutefois, elle n’allait pas gâcher ce moment incroyablement parfait. Ils avançaient tous les deux pas à pas, à leur rythme. Elle savait maintenant qu’il avait attendu avant d’exprimer son désir pour elle rien que pour la préserver, alors elle pouvait aussi attendre avant de lui dévoiler ses sentiments pour lui permettre d’en développer lui aussi. January savait qu’elle prenait un risque, que ça n’arriverait peut-être pas et qu’il lui faudrait faire avec mais elle ne pouvait plus faire marche arrière maintenant. Elle aimait ce garçon de toutes ses forces et ne pouvait plus qu’attendre qu’il l’aime en retour. Avant de quitter la pièce, elle se blottit dans les bras de son petit-ami, bien décidée à profiter encore un petit peu des derniers instants de tendresse qu’ils pouvaient s’octroyer avant de retourner dans le monde réel. Il se mit presque instantanément à lui caresser doucement le dos et elle ferma les yeux, se demandant comment elle allait faire pour affronter le reste du monde après un instant pareil. Il allait falloir qu’elle fasse bonne figure et se débarrasse une fois pour toute de ce sourire de cruche. « Moi non plus j’ai pas envie de partir. J’suis vraiment trop bien ici avec toi. Au moins personne n’est là pour nous faire chier. » Alors là ils étaient totalement sur la même longueur d’onde. C’était comme s’ils s’étaient enfermés dans une bulle totalement parfaite alors pourquoi devraient-ils en ressortir ? January savait que c’était normal et dans l’ordre des choses que chacun retourne vaquer à ses occupations, surtout qu’il avait déjà loupé un cours pour elle et elle se sentait un peu coupable de le détourner du droit chemin. Ils ne pouvaient pas se permettre de remettre leur quotidien à plus tard, ils devaient y retourner. « On pourrait s’enfuir loin d’ici et aller vivre dans une grotte. » Bien sûr, la princesse January dans une grotte… Certes, on disait qu’on pouvait vivre d’amour et d’eau fraiche mais January préférait surtout vivre dans le luxe, elle ferait certainement une dépression si elle devait réellement cultiver ses champs, allumer des feux et ne porter qu’un pagne autour de la taille. Bon, c’était un peu cliché mais la jaune et noir ne se voyait que dans un château avec des domestiques et un train de vie digne d’une grande dame. Elle savait pertinemment que Maël ne pouvait pas lui offrir tout ça, en tout cas pour l’instant, mais elle espérait encore aujourd’hui que son amour pour lui serait compatible avec ses projets de vie. Peut-être pas tout de suite, mais sur le long-terme elle en était sûre. « Tu fais quoi ce soir ? » La jeune fille soupira. Elle n’avait juste pas envie de se projeter à ce soir, mais il avait totalement raison, il fallait qu’elle le fasse quand même plutôt que de rester là sans bouger à attendre qu’on vienne les sortir d’ici de force. « J’ai un cours particulier avec Tracy et j’aimerais revoir certains exercices avant. C’est une chouette fille, je ne veux pas la décevoir et je pense que je suis bien loin de l’élève modèle qu’elle aurait voulu avoir. » Répondit-elle finalement en se disant qu’il fallait vraiment qu’elle passe l’après-midi à bosser si elle voulait ne pas avoir l’air complètement à côté de la plaque durant ce fameux cours. « Sib’ m’a dit que tu devais la retrouver après tes cours et que vous aviez prévu de diner ensemble, elle avait l’air trop enthousiaste, je m’en voudrais qu’elle attende à cause de moi. » Sibylle semblait accepter très bien la relation amoureuse de son frère et c’était une bonne chose, mais January faisait quand même attention à ne pas accaparer toute l’attention du Serpentard. Elle devait lui rendre sa liberté. Elle se décolla donc de lui à contre cœur et attrapa ses chaussures pendant que le jeune homme déverrouillait la porte. Une fois à l’extérieur de la pièce, elle prit une grande inspiration pour se donner du courage. « Je vais à la bibliothèque, je viendrais petit-déjeuner avec toi demain. » Demain… Ça allait être affreusement long d’attendre jusque-là. Elle l’embrassa une dernière fois et tourna les talons, prenant la direction de la bibliothèque. Elle était pleine de bonne volonté mais elle savait au fond que le Serpentard allait hanter ses pensées et que ses devoirs avanceraient au ralenti.

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