Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 
Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius}
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} EmptyMer 25 Jan - 16:14

Si ma réserve de Potions était toujours bien remplie puisque je veillais à ce qu’elle demeure garnie, il n’en était pas de même pour les placards dans lesquels les élèves se servaient en ingrédients qu’ils ne possédaient pas ou plus. Cette année, j’avais d’ailleurs rajouté d’autres éléments dans leur liste de fourniture, histoire de mieux les préparer aux nouvelles Potions ajoutées au programme des plus jeunes. Malheureusement, cela ne suffisait pas toujours et j’étais donc obligée de me refournir en plantes. Parfois, je les commandais directement chez la mère du petit Edward Carter, herboriste de qualité et que je connaissais depuis des années. Généralement, j’achetais chez elle et lorsque les achats étaient destinés aux cours, je me servais des fonds de Poudlard. Cependant, quand j’avais la possibilité de cueillir moi-même les ingrédients à la lisière de la Forêt Interdite, il m’était inutile de dépenser. Parfois, Gabrielle De Montfort m’accompagnait et nous prenions le temps de discuter un peu puisque nous n’en avions pas forcément le temps pendant nos heures d’enseignement. Mais aujourd’hui, mercredi après-midi, elle assurait un cours de rattrapage ce qui l’empêchait de pouvoir me rejoindre. Alors, je devrais m’atteler à cette activité seule mais cela ne me dérangeait pas vraiment. Je n’avais pas souvent l’occasion de quitter le château ces temps-ci et un peu d’air frais en solo ne me ferait pas de mal.

Je me sentais prise au piège dans tous les sens du terme. La présence des Mangemorts nous mettait la pression, à nous, les professeurs refusant de prendre part à la maltraitance des nés-moldus. Nous ne disions rien, nous étions ancrés dans le mutisme et la soumission aux règles mais il nous arrivait de nous agacer devant certains grands discours que certains avaient. Je n’avais jamais été autant cynique de ma vie face à des individus de ma tranche d’âge. Ma sœur ‒ qui soutenait pleinement leur cause, étant devenue elle-même Mangemort ‒ m’envoyait parfois du courrier en me disant de faire attention à certains propos que j’avais pu sortir à l’un de ses amis qui faisait guise de geôlier à Poudlard. Je n’avais pas envie de m’éloigner de ma famille même si elle était fermement contre les moldus. Elle essayait toujours de me faire comprendre que le choix philosophique que j’avais fait était faux, quoi que je puisse leur dire. D’un autre côté, mes plus chers amis m’assuraient que je n’avais aucun regret à avoir. Cette assurance me permettait d’avoir une bonne conscience mais je ne me sentais pas pour autant aussi libre que je ne l’imaginais. Être bloquée entre deux mondes différents, c’était parfois difficile. Je n’avais fait part de ces perturbations qu’à Drago.

Munie d’une sacoche en peau de dragon verte, je quittai les lourdes portes de chêne qui délimitaient l’entrée au château. En ce mercredi après-midi, il n’y avait pas grand monde à l’extérieur, la plupart des élèves étant confinés dans des salles de classe. Pour ma part, je venais d’en finir avec les cinquième année, ce qui me laissait le restant de la journée libre. Je traversai rapidement le parc aux bancs libres, un vent frais et léger me faisant agréablement frissonner. Il faisait quand même assez froid en ce mois de janvier et la neige ne cessait de retomber doucement sur un sol déjà maculé de blanc. L’hiver avait dépeint le paysage et la plupart des végétaux ne poussaient plus, à l’exception de plantes hivernales qui étaient justement la cible de mes cueillettes du jour. Descendant avec précaution la pente menant à ma destination, je constatai qu’une douce fumée sortait de la cheminée du garde-chasse, logeant dans l’ancienne cabane de Hagrid. Je n’avais ressenti l’envie de lui rendre visite, me souvenant des propos peu glorieux de Lacroix ‒ l’ancienne enseignante de Botanique ‒ à son sujet.

A l’approche de la Forêt Interdite, j’entendis une voix s’élever à proximité. Il me semblait reconnaître la tonalité d’Evan Johnson, sûrement en train de s’occuper de quelques créatures qu’il devait garder au chaud. Je jetai un regard à une clôture sûrement destinée à garder des animaux en captivité. Il y avait deux beaux hippogriffes qui profitaient un peu de leur espace. Parfois, il m’arrivait de m’arranger avec Evan pour obtenir des ingrédients en provenance de créatures mortes qu’il croisait sur son passage. Allier les connaissances en Botanique et en Soins aux Créatures Magiques était intéressant à mes yeux et c’était des choses importantes à assimiler lorsque l’on souhaitait devenir potionniste. Il fallait s’y connaître pour ne pas commettre d’erreurs et j’inculquais cette notion à tous mes élèves. M’avançant sans lâcher des yeux les fameux hippogriffes, ma vigilance retomba, ce qui me fit heurter une personne sans que je ne m’en rende compte. Le choc ne fut pas bien brutal mais suffisamment surprenant pour que je ne lâche un petit son de sursaut, suivi d’un mouvement de recul. Puis, en observant la personne qui me faisait face, mes traits se détendirent en un soupir de soulagement.

« Ah, Scorpius ! »

Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un élève par ici et encore moins mon filleul. N’avait-il pas cours cet après-midi ? A moins qu’il ait une heure de libre ? Si je me souviens, le mercredi était une journée réservée aux options pour les septième année. Je ne savais plus vraiment quelles étaient celles que le jeune garçon suivait mais je ne tarderai sans doute pas à obtenir la réponse à mes interrogations.

« Navrée, je crois que les hippogriffes de notre cher professeur Johnson ont un peu trop attiré mon attention, avouai-je avec sourire. Mais qu’est-ce qui t’amène à la lisière de la forêt ? Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, même en hiver. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Re: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} EmptyLun 6 Fév - 19:39


Take the power to control your own life.
No one else can do it for you.

Un ami peut vous aimer pour votre intelligence, une maîtresse pour votre charme, mais une famille vous aime sans raison, parce que vous êtes né en elle, et morceau de sa chair.


J'avais beaucoup de choses en tête ces temps-ci. Il m'arrivait bien plus souvent qu'à mon habitude de ne pas réussir à fermer l'oeil de la nuit. C'était, en soi, assez embêtant puisque les journées à Poudlard était longue et lourde en émotion. Le moment de passer les aspics approchait un peu plus chaque jour, je sentais la pression que je m'imposais qu'en à mes études, mon désire de perfection, se faire plus fort. Dès que j'avais deux minutes à moi, je les passais à m'entraîner à jeter des sortilèges ou relire mes notes de cours afin d'être véritablement à jour en tous. Ce n'était pas bien difficile comme j'étais naturellement doué. Sur le point académique, je m'en sortais plutôt bien. Véritablement bien en fait, même en cours de potions, j'arrivais à me surprendre moi-même.

L'école n'était pas tous. J'avais bien d'autres choses en tête en ce moment qui m'empêchaient de dormir la nuit. La conversation qu'on avait eu avec Maël dans l'une des salles vides du quatrième il y a quelques semaines avait tendance à me trotter dans la tête. Il voulait se battre pour ses convictions. À l'époque, j'étais encore sous le choc de la mort subite de Louve, mais ses paroles avaient fait bien du chemin dans ma tête depuis. Elles tournaient littéralement en boucle depuis plusieurs jours, si bien que j'en étais venu à me demander si j'aurais le pouvoir de changer les choses, si je me donnerais le pouvoir de le faire. Après tout, ce n'était qu'une question de volonté, de détermination et, à bien y réfléchir, suffisait que je tende la main pour toucher les ressources à ma disposition afin d'arriver à mon but. Tenter ce que personne n'avait encore tenté ! Un simple petit geste, une simple petite parole pourrait suffire à attiser le feu de la rébellion qui brûlait au creux de mon ventre, mais comment y arriver ? Était-ce bien judicieux de le faire ? Sans doute pas seul. C'était impensable de se lancer dans une telle quête complètement seul. J'allais devoir me trouver des alliés. Mes amis ? Qui serait prêt à se lancer dans une telle quête avec moi ? Sans doute pratiquement tous mes amis, mais j'allais devoir choisir un acolyte, un partenaire et, ce choix, devait être judicieux. J'avais Gawyn sur le dos depuis des semaines déjà. Il voulait venger le meurtre de sa soeur. Il était un peu trop téméraire, pas assez réfléchit. J'avais peur qu'il ne fasse une erreur, une grave erreur. J'allais devoir le garder à distance aussi longtemps que possible. Ou du moins, le temps que tout soit en ordre et la machine en marche !

Je marchais le long de la lisière de la forêt interdite en cet après-midi d'hiver plutôt doux. Je n'avais pas de cours cet après-midi. Habituellement, je m'enfermais dans la bibliothèque pour réviser, mais pas aujourd'hui. J'avais eu besoin de prendre l'air, de m'aérer les idées un peu. J'étais donc sorti dans l'espoir de mettre un peu d'ordre dans ma tête, d'y voir plus clair. Je mettais un pied devant l'autre comme un automate, concentré à démêler ce noeud de pensés qui tourbillonnaient dans mon esprit à la manière d'une tempête sauvage et indomptable. J'étais ci bien concentré que je faillis entrer en collision avec quelqu'un. Je m'arrêtai à la dernière seconde, fixant l'autre complètement sidéré. La surprise, sans doute. « Ah, Scorpius ! » , dit une voix qui semblait décalé avec la réalité. Je mis un moment avant de revenir complètement sur terre, avant de comprendre à qui j'avais affaire. « Mo' ! » ,lançais d'une voix qui dissimulait très mal ma surprise. J'étais content de la voir, ça ne faisait aucune doute. Une fois le premier sentiment de stupéfaction passé, je lui souris. Je ne me souvenais pas depuis quand nous avions passé un peu de temps tous les deux, sans doute une éternité comme je ne m'en souvenais pas. Peut-être même avant mon anniversaire, avant toute cette histoire de Blackman et de mangemorts. Autrement dit, sans doute dans une autre vie...

« Navrée, je crois que les hippogriffes de notre cher professeur Johnson ont un peu trop attiré mon attention. », avais dit ma marraine avec un sourire magnifique, un de ceux qui me rappelait mon enfance. Cette époque où tout était si facile, si naïf. Le moment où il n'y avait pas ces histoires de guerre et où je ne rêvais qu'au moment où j'allais enfin mettre les pieds à Poudlard. Une époque où ma mère était encore parmi nous. J'eu une certaine nostalgie à cette pensée, une légère tristesse également. « Mais qu’est-ce qui t’amène à la lisière de la forêt ? Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, même en hiver. » Sa question chassa ces tristes pensées qui s'étaient sournoisement insinuées dans mon esprit. Qu'est-ce que je faisais ici ? J'étais rendu où au fait ? Je jetai un rapide regard aux alentours afin de me situer avant de lui répondre : « La lisière de la forêt ? Je ne me suis même pas aperçu que j'étais rendu si près des arbres en fait. Je me baladais, tout simplement, réfléchissant. En tout cas, c'est mieux d'être près de la forêt que d'être près d'eux... » Je fis un signe discret en direction de deux mangemorts qui se promenaient un peu plus loin, sans doute à faire une ronde de surveillance où un truc dans le genre. En tout cas, rien de bon... « Et toi ? Tu fais quoi par ici ? Ça fait longtemps qu'on s'est vu ! Tu vas bien ? Tu me sembles... préoccupée... C'est cette... Situation que te mets dans cet état ? Je ne t'ai jamais vu si distraite avant, et c'est pas peu dire puisque je te connais depuis... Euh... Depuis toujours je crois ! Mais je peux pas en avoir la certitude, je ne me souviens pas. Tu me connais depuis ma naissance ? » Question stupide ! Bien sûr qu'elle me connaissait depuis ma venue au monde, elle était ma marraine. Celle choisi par mes parents pour veiller sur mon s'il leur arrivait malheur. J'étais devenu bien trop grand pour avoir besoin d'un tuteur, mais j'avais toujours su compter sur Morgana. Au début de ma scolarité, il m'était arrivé quelques fois de débarquer dans son bureau paniqué ou en sang. Elle n'avait pas toujours été à Poudlard avec moi, mais depuis qu'elle l'était, je m'étais toujours senti mieux, plus en sécurité. Jusqu'à aujourd'hui...


black pumpkin



Dernière édition par Scorpius H. Malfoy le Sam 25 Mar - 20:14, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Re: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} EmptySam 18 Fév - 22:28

Cela m’avait surpris de voir Scorpius aux abords de la forêt, flânant en toute tranquillité. Il semblait aussi déstabilisé que moi d’ailleurs lorsque nous nous percutâmes. Peut-être avait-il besoin de prendre l’air, à proximité de cette nature froide qui allait se reconstruire avec le temps, quand l’hiver emporterait ses flocons pour laisser place à la beauté printanière. A la suite de ma question, Scorpius me répondit, jetant un rapide coup d’œil autour de lui comme pour évaluer son environnement. Apparemment, il ne s’était pas rendu compte qu’il s’était éloigné par ici et il réfléchissait tout en prenant l’air. C’était aussi bête que cela et pourtant, je le comprenais plus que tout. Il y avait en effet de quoi vouloir s’échapper un peu des quatre murs. L’ambiance au château, qui avait beaucoup changé depuis novembre, n’avait plus rien de bien joyeux et même si vivre dans les cachots se faisait toujours dans le calme et le froid, quelque chose brisait l’harmonie de mon confort dans ces profondeurs. L’idée de savoir des personnes enfermées et maltraitées dans ces mêmes cachots ne me mettait rarement à l’aise quand je rentrais dans mes appartements. Pendant que je me prélassais dans un lit chaud, moelleux et grand, les nés-moldus partageaient le leur avec les rats et les mites. Et quand il ne s’agissait ni d’une hygiène déplorable, ni de corvées, l’autorité s’amusait à l’art des châtiments corporels. Bref, s’il avait été question d’un autre élève, je l’aurais vite renvoyé au parc mais la justification de Scorpius ‒ en montrant discrètement les mangemorts qui patrouillaient le coin ‒ était suffisante pour que je le laisse rester ici. Et puis, il était sous ma responsabilité, donc tant que j’étais là, il ne craignait rien.

« Je ne peux pas t’en vouloir pour ça. Il est vrai que c’est l'un des seuls endroits où l'on se sent moins oppressés par tout ça. » Répondis-je sur le même ton que lui.

Il n’était pas le seul à se sentir aussi déprimé, aussi dépité par les derniers événements. J’avais aperçu un bon nombre d’élèves qui avait du mal à s’adapter au nouveau climat. Certains allaient même jusqu’à se rebeller au risque d’en pâtir. L’école prenait une tournure bien trop sombre et si jusque-là je faisais mon possible pour me comporter de manière normale sans faire allusion au changement durant mes cours, il semblait que dissimuler mes préoccupations ne fut pas une affaire aussi simple que cela. Scorpius l’avait remarqué. Mon sourire s’effaça.

« J’ai des plantes hivernales à récolter pour refaire les réserves de ma salle de classe. D’habitude, le professeur de Montfort m’accompagne mais elle a un cours de rattrapage. »

Je fis une courte pause avant de reprendre sur un air un peu pensif, presque lassé.

« Cela se voit tant que ça que je suis préoccupée ? Je vais bien, rassure-toi. C’est juste que tout comme pour les élèves, les choses ne sont pas plus simples pour les adultes. Et puis… J’ai des affaires qui ne sont toujours pas réglées et qui s’embrasent encore et encore... J'ai le sentiment que le passé me rattrape. »

Je faisais allusion à ma famille. Je n’étais pas du genre à me confier, préférant garder mes problèmes pour moi-même. Mais la compagnie de Scorpius m’apaisait, me rassurait presque. Pourtant, il n’était encore qu’un enfant. Un enfant de dix-sept ans certes, mais toujours un jeune à mes yeux. Disons qu’il m’apparaissait comme un visage familier dans ce château rempli de mauvaises intentions. Il était pour moi ce petit repère positif, cette lumière qui me rappelait toujours le bon chemin à suivre quand je subissais la pression familiale au sujet de mes avis politiques. Et aujourd’hui, plus qu’auparavant, j’avais tant besoin d’être confortée dans l’idée que j’avais fait le bon choix. Ma sœur insistait pour me faire croire le contraire. Elle souhaitait à tout prix que je redevienne comme avant, quand nous étions petites et à la botte de nos parents qui nous faisaient la morale sur les moldus.

« Mais c’est vrai que je ne suis pas du genre à être distraite ; bien vu, Scorpius. Si tu veux parler de la première fois que je t’ai vu, c’était à l’hôpital. Ta naissance a été un véritable cadeau pour ta mère. Tes parents avaient déjà prévu que je devienne ta marraine à ce moment-là. Je venais d'ailleurs d’entamer mes études en médicomagie. Ca remonte à si longtemps… C’était la bonne époque. » Fis-je en reprenant un fin sourire, repensant à ce joyeux souvenir qui était toujours resté gravé en moi.

L’époque où Astoria était encore vivante et durant laquelle elle m’avait appris tant de choses à propos de la tolérance… Cela me manquerait à tout jamais…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Re: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} EmptySam 25 Mar - 20:45

TAKE THE POWER TO CONTROL YOUR OWN LIFE.
NO ONE ELSE CAN DO IT FOR YOU.
Scorpius & Morgana
Un ami peut vous aimer pour votre intelligence, une maîtresse pour votre charme, mais une famille vous aime sans raison, parce que vous êtes né en elle, et morceau de sa chair.

Comment j'étais arrivé si près de la forêt ? J'en avais pas la moindre idée ! J'étais passé tout près d'entrer en collision avec Morgana, ce qui m'avait un peu surpris. J'étais toutefois très heureux de la voir. Ça faisait longtemps qu'on s'était vu. C'était agréable de voir un visage plus que familier en ces temps sombres qui nous encombraient. Être en compagnie de Morgana était nettement plus agréable que de d'être avec quiconque. J'avais beaucoup de choses en tête en ce moment, et je pourrais bien aimer le partager, me soulager un peu. À commencer par la présence de Blackman et des mangemorts dans l'enceinte de l'école. « Je ne peux pas t’en vouloir pour ça. Il est vrai que c’est l'un des seuls endroits où l'on se sent moins oppressés par tout ça. » Je lui fus reconnaissant de ne pas me retourner vers le parc ou le château sur le champ. Je n'avais pas envie de fréquenter les autres étudiants pour le moment. Un peu de solitude ou un tête à tête avec ma marraine me ferait le plus grand bien. Sans parler de l'air frais !

« J’ai des plantes hivernales à récolter pour refaire les réserves de ma salle de classe. D’habitude, le professeur de Montfort m’accompagne mais elle a un cours de rattrapage. », m'expliqua-t-elle lorsque je lui demandai ce qu'elle faisait par ici. C'était légitime comme explication, plus que la mienne en tout cas ! Je lui souris, l'esprit un peu ailleurs : « Je t'aide si tu veux ! Ça me fera du bien de rester dehors, et puis, j'ai pas trop envie de retourner au château maintenant.... » Je me gardai d'ajouter que j'avais envie de passer du temps avec elle. Je n'avais jamais été très démonstratif de mon affectif pour elle, mais je savais qu'elle savait lire entre les ligne tout comme j'avais su déceler qu'elle était préoccupée, ce qui sembla la surprendre un peu. « Cela se voit tant que ça que je suis préoccupée ? Je vais bien, rassure-toi. C’est juste que tout comme pour les élèves, les choses ne sont pas plus simples pour les adultes. Et puis… J’ai des affaires qui ne sont toujours pas réglées et qui s’embrasent encore et encore... J'ai le sentiment que le passé me rattrape. » C'était évident que ce n'était pas plus facile pour les adultes. Ils devaient sans doute toujours surveiller leurs arrières, s'assurer de ne pas faire un faux pas. Connaissant Morgana, je savais un peu qu'elle avait des choses derrière elle qu'elle préférait ne pas voir la rattraper. Sa famille était liée à la mienne depuis des générations, on finissait par connaître bien des choses. Il faut avouer que le fait qu'elle ait suivit l'exemple de mes parents, mettant de côté son éducation, ne devait pas être aisé pour elle tout comme pour sa fille. « Ça ne se voit que pour un oeil aiguisé. Autrement dit, il faut te connaître pour s'en rendre compte. Tes yeux, ils sont un peu plus éteint que d'habitude et tu fronces du front, mais probablement que ce n'est pas volontaire. » J'avais répondu sur un ton banal, comme s'il était normal de connaître les expressions faciales des gens. J'avais toujours été très observateur, ayant peur de froisser les gens. Au fil du temps, j'avais appris à reconnaître les signes lorsque les gens qui m'étaient proches étaient contrariés, préoccupés ou triste. C'était tout naturel en fait.

« Mais c’est vrai que je ne suis pas du genre à être distraite ; bien vu, Scorpius. Si tu veux parler de la première fois que je t’ai vu, c’était à l’hôpital. Ta naissance a été un véritable cadeau pour ta mère. Tes parents avaient déjà prévu que je devienne ta marraine à ce moment-là. Je venais d'ailleurs d’entamer mes études en médicomagie. Ca remonte à si longtemps… C’était la bonne époque. » Sa réponse me fit sourire. J'aimais bien que les gens me parle de maman. On utilisait souvent des pincettes pour le faire de peur de me rendre triste. C'était le cas, en un sens, mais ça me rendait aussi heureux d'entendre des choses à son sujet, des souvenirs. Je voulais pas que les gens l'oublie ou que moi je l'oublie. Son absence laissait un vide qui ne serait jamais comblé, mais au moins, si on pouvait se permettre de la garder parmi nous via des souvenirs autant le faire. « Elle me manque... », dis-je d'une voix un peu tremblante. J'avais toujours du mal à l'admettre à voix haute. Ça faisait mal, en quelque sorte. « C'était comment les études de médicomagie ? Je me rends compte que je ne t'aie jamais demandé pourquoi tu avais arrêté de travailler à Sainte-Mangouste ! La fin des études approchent, tu sais, et je ne suis pas certain de ce que je veux faire plus tard. J'ai quelques idées mais... Enfin, tu vois ? Qu'est-ce qui t'a décidé à aller en médicomagie ? » J'avais changé de sujet, évité le terrain glissant en parlant de maman. Les yeux avait commencé à me piquer, signe annonciateur de larmes. Je n'étais pas très démonstratif, donc préférais éviter les sujets sensibles. Nous y reviendrons plus tard....

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Re: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} EmptyMar 28 Mar - 23:05

Scorpius souhaitait m’accompagner dans ma tâche pour m’aider et j’étais plutôt contente de passer du temps avec lui. Je me rendais bien compte qu’en dehors des cours, je n’avais pas vraiment l’occasion de pouvoir m’occuper de lui car même durant mes heures de détente, j’avais toujours quelque chose d’important à faire. Je pensais également que Scorpius, du haut de ses dix-sept ans, n’avait pas besoin que je sois constamment sur lui. Il devait vivre tranquillement sa routine d’élève et même si les choses étaient devenues chaotiques, je me plaisais à penser qu’il parvenait quand même à trouver le sourire, ne serait-ce qu’en prenant l’air comme il le faisait maintenant.

« Avec plaisir, dis-je avec satisfaction. Même s’ils ne sont pas trop loin, on a un peu de champ libre. »

Cet espace vital m’avait manqué. Ici, je me sentais plus libre, en effet, et j’avais l’impression de pouvoir m’évader du château et d’arpenter des lieux plus joviaux. Bon, la Forêt Interdite était un très mauvais choix pour faire une promenade ou tout simplement se prélasser durant une après-midi mais face à l’austérité qui assombrissait Poudlard, je lui trouvais un petit côté charmant et attirant. Qu’étaient-ce donc ces Acromentules ou ces Centaures énervés face au manque d’humanité des Mangemorts ?

« Ça ne se voit que pour un oeil aiguisé. Autrement dit, il faut te connaître pour s'en rendre compte. Tes yeux, ils sont un peu plus éteint que d'habitude et tu fronces du front, mais probablement que ce n'est pas volontaire. »

Nous continuâmes de marcher à travers le feuillage touffu, en brisant des morceaux de petites branches mortes sous nos pas. C’était étrange de l’entendre dire cela sur un ton banal alors qu’il venait clairement de me cerner d’une manière peu commune. J’ignorais comment le prendre, puisque c’était assez pessimiste de savoir que je lui renvoyais cette image. Je mis un certain temps avant de lui répondre. Je ne pensais pas que mes problèmes pourraient se répercuter sur ma façon d’être à tel point que même jouer la carte de l’indifférence au quotidien ne marchait plus auprès de Scorpius. Cela me rongeait pas mal de l’intérieur, c’était vrai, mais je m’étais toujours sentie forte pour affronter ces fameux démons qui tentaient de m’absorber le moral. Froncer du front… J’aurais bien voulu voir cela dans un miroir tant je n’en étais pas consciente mais nous étions en pleine forêt. En tout cas, s’il le disait, c’était qu’il ne mentait pas. D’un autre côté, ses propos lui ressemblaient bien, puisqu’il avait toujours eu l’esprit analytique pour jauger en général.

« Je vois que tu as un don pour me dire des choses dont je ne suis pas consciente. » Fis-je calmement sans lui cacher mon étonnement.

Je n’avais jamais pris le temps d’observer les gens à sa manière, à savoir en détectant les plus petites expressions. Sans doute n’étais-je pas assez curieuse à l’égard des autres ou bien que je ne me rendais compte de petites choses que lorsqu’elles commençaient à devenir flagrantes. Chacun avait son talent, sûrement. J’étais avant tout minutieuse pour la matière que j’enseignais et le stéréotype du maître des potions en tant que sorcier taciturne, peu sociable et froid devait sans doute me frapper un peu trop souvent, notamment en cours.

Je quittai ces pensées lorsque nous en vînmes à parler de sa mère, Astoria. Elle avait été une véritable amie, une personne en or avec qui j’avais partagé de très bons moments. C’était une femme formidable dont la mort m’avait beaucoup attristée. J’avais eu l’impression de perdre une partie de moi, même si cela avait dû être encore plus douloureux pour Drago. Je comprenais qu’il veuille sans cesse couver son fils puisqu’il était le dernier cadeau de sa femme…

« Elle me manque...»

Sa voix tremblante me fit baisser le regard vers la neige qui peuplait le sol. Je me sentais mal pour lui, surtout que je ne pouvais pas comprendre sa peine d’avoir perdu une mère, la mienne vivant toujours. Je ne sus que dire d’autre mis à part dans un murmure :

« Moi aussi. »

Mon ton contenait une certaine tristesse que je ne parvenais pas à cacher. Heureusement qu’un plant de perce-neige attira bien vite mon attention et je lui fis signe de me suivre. Je m’abaissai ensuite, tandis qu’il me posait des questions sur mes études en médicomagie. Je ne lui avais pas révélé les raisons qui m’avaient poussée à postuler à Poudlard, car le sujet était assez délicat. Il concernait Abigail, ma fille et en même temps, Scorpius en profita pour m’avouer qu’il n’avait pas d’idées claires au sujet de son avenir post-ASPIC. Changer de sujet était sûrement la meilleure chose à faire… Je cueillis quelques jolies tiges avant de me tourner vers lui :

« C’était une excellente filière et c’est là que j’ai pu pleinement m’épanouir au niveau des études. Chaque matière me plaisait et c’était très spécialisé. J’avais de quoi m’amuser avec la médecine et les potions. J’aurais pu continuer ma voie de Guérisseuse mais je me suis laissée emporter par…hum… une obsession qui ne m’a pas fait du bien. »

J’avais les détails en tête mais je n’arrivais pas à les dire. C’était un souvenir assez douloureux et intense… Si Scorpius souhaitait les connaître, il n’aurait qu’à me le demander mais j’avais besoin de prendre quelques secondes avant de trouver mes mots pour lui raconter cela.

« En tout cas, je ne compte pas enseigner toute ma vie. C’est surtout une pause dans ma vie pour me tenir loin de tout ça. J’ignore combien de temps cela prendra mais je suis certaine de reprendre mon ancien métier car j’ai bien trop d’ambitions pour laisser tomber ma carrière médicale. D’ailleurs, puisque tu me poses la question, j’ai décidé d’aller en médicomagie parce que je ne voulais pas travailler uniquement avec des potions. Il me fallait quelque chose d’autre à côté de plus complexe. Au départ, c’était surtout sur une idée de challenge et je ne regrette absolument pas mon choix ! Cela m’a permis d’être polyvalente dans plusieurs domaines. »

Je lui tendis ma sacoche en peau de dragon ouverte pour qu’il puisse y déposer ses perce-neiges. Je levai un regard curieux vers lui.

« Et toi, quelles sont tes idées de vocation ? Je peux sans doute éclairer ta lanterne. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Re: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} EmptyLun 3 Avr - 5:56

TAKE THE POWER TO CONTROL YOUR OWN LIFE.
NO ONE ELSE CAN DO IT FOR YOU.
Scorpius & Morgana
Un ami peut vous aimer pour votre intelligence, une maîtresse pour votre charme, mais une famille vous aime sans raison, parce que vous êtes né en elle, et morceau de sa chair.

« Avec plaisir. Même s’ils ne sont pas trop loin, on a un peu de champ libre. » , répondit-elle à ma proposition de lui venir en aide. Je jetai un nouveau regard en direction des deux mangemorts qui n'avaient pas bougé d'un centimètre depuis la dernière fois. En effet, ils n'étaient pas loin, mais s'ils restaient dans leur coin, on ne craignait rien. De toute manière, ce n'est pas comme si on faisait quelque chose de répréhensible. On ne faisait que discuter et, éventuellement, ramasser quelques plantes pour les potions de Morgana. Elle enseignait la matière après tout, il était tout naturel qu'elle renouvelle son stock de temps en temps. « J'ai pas l'intention d'attirer leur attention. Ils sont très bien là-bas... », dis-je sur une ton dédaigneux avant de reporter mon attention sur ma marraine. « On cherche quoi comme plantes? » J'avais posé la question sur un ton plus joyeux. Pas question de me laisser miner le moral une fois de plus par ses sbires du mal dépourvus d'humanité. Pas maintenant que je réussissais à passer un peu de temps avec Morgana. D'ailleurs, elle avait pas l'air dans son assiette. J'en conclus qu'elle devait souffrir de cet enfermement autant que nous, étudiants. Je lui en fis la remarque, ce qui sembla la surprendre. Mes explications la laissèrent sans réponse. Je la suivis sur le sentir nous enfonçant dans la forêt sans dire un mot, savourant ce moment de liberté et l'agréable odeur du sapin qui me chatouillait les narines.

« Je vois que tu as un don pour me dire des choses dont je ne suis pas consciente. » , finit-elle par dire après un moment de silence. Je réfléchis un moment avant de lui répondre. Il est vrai que j'avais un don pour percevoir chez les gens des choses qu'ils ne savaient pas eux-mêmes. J'avais toujours été très observateur, notant les petits détails dans mon esprit sans même m'en rendre compte. Je n'avais pas toujours conscience d'accumuler autant d'information sur les gens jusqu'à ce qu'elle ne sorte un jour et que eux m'en fasse la remarque. J'étais curieux, minutieux et j'avais un esprit d'analyse très développé. Albus me faisait souvent à la blague que j'étais dans la mauvaise maison. Je l'avais toujours crus jusqu'à cette année, jusqu'à ce que Blackman débarque. Je découvrais certaines facettes de ma personne qui me surprenait moi-même. Je me découvrais un côté plus serpentard, plus proche de mon père. C'était un peu déstabilisant. « T'es pas la première à me faire la remarque. Moi-même je ne m'en rends pas compte. Mon subconscient en sait plus que je ne le pense. », dis-je simplement dans un haussement d'épaules. En même temps, je pouvais pas y changer grand chose si je ne m'apercevais même pas que je remarquais toute ces choses. C'était juste comme ça. Autant prendre ce talent à mon avantage ! C'était une qualité qui, couplée à ma prudence instinctive, me serait très utile dans les temps qui courent.

La conversation se tourna vers ma mère. Un sujet qui me rendait toujours triste. J'avais beaucoup de mal à en parler, encore plus depuis la perte de Louve. J'avais l'impression d'être si impuissant contre le monde. Que l'univers tout entier cherchait à m'arracher les personnes que j'aimais. Au moins, j'avais toujours ma marraine. L'entendre dire que maman lui manquait aussi, sentir la tristesse dans sa voix me fit me sentir un peu moins seul. Si elle aussi s'ennuyait de maman, c'est qu'il était normal de ne pas s'être remis de sa mort après trois ans et demi. Finalement, mon deuil que je croyais long n'avait rien d'inhabituel. Nous ne parlâmes pas plus longtemps de maman. Le sujet était sensible. Ni l'un ni l'autre n'avait envie de l'étirer davantage. Mo' me fit signe de la suivre; elle avait repéré des plants de perce-neige. Tout en me mettant à ramasser quelques branches, je lui posai des questions sur ses études. Peut-être arriverait-elle à m'aider, à me guider.

« C’était une excellente filière et c’est là que j’ai pu pleinement m’épanouir au niveau des études. Chaque matière me plaisait et c’était très spécialisé. J’avais de quoi m’amuser avec la médecine et les potions. J’aurais pu continuer ma voie de Guérisseuse mais je me suis laissée emporter par…hum… une obsession qui ne m’a pas fait du bien. » Je la regardai en fronçant les sourcils. Une obsession qui ne lui a pas fait du bien? Je me rendais compte qu'après dix-huit ans, je ne savais pas grand chose de ma marraine. Il y avait comme un trou dans sa vie entre Poudlard et l'âge où mes souvenirs commençaient dont je ne savais absolument rien d'elle. J'étais très curieux d'un coup. « Quelle genre d'obsession? », demandais-je. Si elle ne voulait pas répondre, elle me le ferait savoir, je n'avais aucun doute là-dessus. Elle était dans son droit de garder ces choses pour elle. Je voulais juste la connaître un peu mieux. La suite me surpris. Elle ne comptait pas enseigner toute sa vie? Je n'aurais jamais crus, et pourtant, son explication se tenait. Nous nous ressemblions sur ce point. Si bien que je n'avais aucune difficulté à comprendre ses intentions. Maintenant, j'avais vraiment envie d'en savoir plus sur ce qui l'avait poussé à faire "une pause loin de tout ça!" C'était quoi tout ça?

Elle me tendit sa sacoche en cuire pour que j'y place le fruit de mes récoltes. Pendant que je m'activais, elle me regarda d'un regard curieux tout en demandant : « Et toi, quelles sont tes idées de vocation ? Je peux sans doute éclairer ta lanterne. »  Elle ne savait pas si peu dire. J'avais vraiment besoin d'un guide là, tout de suite. J'étais assez paumé en réalité. Je lui rendis son sac en peau de dragon avant de répondre à sa question. « J'ai toujours cru que j'allais travailler en histoire ou en journalisme, mais maintenant, je ne suis plus trop certain que c'est ma vocation. » Je fis une pause, cherchant comme m'expliquer avant de me lancer. « Depuis que tout ça a commencé, je me pause beaucoup de question sur les origines de la magie. Pourquoi il y a des moldus qui naissent sorciers et des sorciers qui naissent moldus? Pourquoi il y a des cracmols dont les descendants sont sorciers? Comment la magie se forme-t-elle? D'où vient-elle? Y a-t-il un gène qui fait que nous sommes sorciers? Est-ce une mutation? Sommes-nous biologiquement comme les moldus où y a-t-il des différences microscopique entre nous qui ferait de nous pas tous des humains, mais deux espèces différentes? Je sais que ce sont des questions existentielles, mais je me demande s'il n'y a pas moyen de répondre à tout ça. J'ai une amie qui est... enfin elle est enfermé dans les cachots en ce moment parce qu'elle est sensée être née-moldue. Pourtant, on a découvert que son arrière-grand-père était en réalité un cracmol né dans une famille de sang pur. Qu'est-ce que ça veut dire? Est-elle vraiment une née-moldue au final ou non? Parce qu'elle a une sœur qui est aussi sorcière, et une cousine à ce que j'ai pu comprendre. Est-ce que la magie est écrite dans leur code génétique ou sont-elles le fruit du hasard? Je me demande si en combinant histoire et médicomagie on ne peut pas arriver à découvrir comment ça fonctionne. Je... Je sais pas trop... Ça ne me semble pas réaliste et pourtant, ça m'obsède. Tu en penses quoi? » Ce n'était pas très clair tout ça. Il y avait beaucoup trop de questions et pas assez d'affirmations dans ce que je venais de dire. Morgana venait d'avoir droit à un voyage tout tracé dans mon esprit en constante ébullition. Dans la tête d'un sceptique qui remettait toujours tout ne question jamais entièrement satisfait d'une réponse.
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Re: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} EmptySam 29 Avr - 17:52

« On cherche de l'hellébore, des perce-neiges et des iris nains. Elles devraient avoir fleuri normalement. »

Ces fleurs ne devraient pas être difficiles à trouver dans les environs. En général, on devait en trouver avant même d'atteindre la clairière, ce qui ne rendrait pas les Mangemorts méfiants de nos intentions. Après tout, il fallait bien que je refasse mes réserves quand même les serres de Gabrielle ne me suffisaient pas. Lorsque Scorpius comprit bien vite que la joie était loin d'être un mot faisant partie de mon vocabulaire ces temps-ci et je fus surprise de constater que c'était visible sur moi-même, du moins par le regard pointilleux de mon filleul.

« T'es pas la première à me faire la remarque. Moi-même je ne m'en rends pas compte. Mon subconscient en sait plus que je ne le pense. »

Cela me fit légèrement sourire. En fait, cela ne m'étonnait pas de lui ; j'avais toujours décelé en lui une sorte d'intelligence peu commune. Pas celle des monsieur-je-sais-tout en classe, bien qu'il puisse l'être, mais celle des personnes plus vives d'esprit que d'autres. Et c'était bien l'une des choses qui me rendait fière de lui tout comme je pouvais l'être pour ma fille.

« Voilà qui est remarquable. » Commentai-je sur le ton du compliment.

Je me demandais bien si son subconscient lui permettait de bien cerner les gens à tel point qu'il puisse toujours bien s'entourer. Certains parleraient de ça comme étant un sixième sens divinatoire et je pensais notamment au professeur Trelawney, tandis que d'autres diraient simplement qu'il s'agissait d'instinct. J'étais parmi celles qui optaient pour la seconde solution, qui me semblait moins abracadabrante. Après une brève minute à aborder très superficiellement le sujet de sa mère, nous nous engageâmes sur un terrain moins douloureux : celui des études. Pendant ce temps-là, nous nous étions également mis à commencer la récolte des plantes hivernales. J'avais répondu aux questions de Scorpius sans préciser les raisons qui m'avaient poussée à devenir enseignante alors que c'était bien moins payé.

« Quelle genre d'obsession ? »

Il avait froncé les sourcils en me posant la question et je fus à la fois contente qu’il nourrisse de l’intérêt pour cette histoire et à la fois triste à l’idée d’en parler. Mais bon, je lui avais mis l’eau en bouche, je n’allais donc pas garder la réponse pour moi-même. De toute façon, si j’étais du genre assez secrète vis-à-vis des autres, Scorpius, lui, n’était pas n’importe qui. Je pouvais donc bien lui révéler certaines choses qu’il ignorait de moi et c’était bien sur ce genre de confidences que reposait notre confiance mutuelle.

« Mmh eh bien, Abigail est troublée. Elle est atteinte d’hypermnésie et c’est incurable pour l’heure. Cela lui pourrit pas mal son quotidien. On pourrait croire que c’est un don mais c’est aussi un cadeau empoisonné et c’est sans oublier l’échec des traitements médicaux qu’on a essayé sur elle et qui n’ont rien arrangé, bien au contraire. Elle est sujet à une grande anxiété et de l’angoisse, ce qui fait qu’elle se souvient parfaitement des pires moments de sa vie, tout comme de ses cauchemars. Avec ma sœur, on a tout fait pour que cela ne devienne pas une psychose et pendant longtemps, j’ai cherché à lui créer un remède et j’ai travaillé de manière acharnée mais sans parvenir à un résultat concluant. Mais je n’ai pas lâché prise et le surmenage m’a bien vite montré mes limites. J’ai dépassé les bornes en me négligeant par le manque de sommeil ou en manquant des repas, pour commencer. Puis, petit à petit… Enfin bref, c’est pour ça que je me suis éloignée de cet univers pour être prof et ça n’a pas été une décision facile à prendre. » Dis-je avec mélancolie.

J’ignorais ce qu’il en penserait… Sans doute qu’il me trouverait dingue d’avoir cherché une solution impossible même si je conservais l’espoir que la magie puisse faire quelque chose contre son mal. Des cauchemars, Abigail en faisait bien trop souvent et cela devenait un cercle vicieux quand elle n’arrêtait pas de s’en souvenir, de se focaliser dessus et de les revivre la nuit d’après…

Enfin bref… Pour en revenir sur une note plus positive, j’avais demandé à Scorpius ce qu’il comptait faire de son avenir. Il venait de reposer ses perce-neiges dans ma sacoche et nous nous relevâmes pour arpenter les environs, dans l’espoir d’y trouver de l’hellébore ou de l’iris nain. Nos pas craquèrent à nouveau contre les branches cassantes du sol enneigé. Le septième année me répondit qu’il avait auparavant cru travailler en histoire ou dans le journalisme mais qu’il n’était maintenant plus certain de ces idées. Il se posait beaucoup de questions au sujet des origines de la magie et s’en suivit une série de questions scientifiques à ce propos qui éveillèrent toute ma curiosité. Décidément, se montrer aussi réfléchi ou tout simplement « penser » ‒ même si c’était des questions existentielles ‒ relevait d’une forme de maturité louable. En tout cas, allier l’histoire et la médicomagie donnait un domaine très palpitant et encore peu exploité à cent pour cent. Des questions demeuraient encore sans réponses et c’était un débouché qui pouvait s’avérer enrichissant pour les jeunes ampoules.

« Tu poses des questions très intéressantes et je peux t’avouer avec certitude que ce sont les mêmes que celles dont se posent de grands chercheurs. J’ai un jour collaboré avec un Potionniste qui cherchait le moyen de créer un Elixir qui puisse révéler la pureté du sang encore la présence ou non de magie chez une personne. »

Nous nous avancions encore un peu plus profondément dans la Forêt et il n’y avait, pour le moment, pas de trace des deux plantes restantes.

« Nous en avons pas mal discuté et personne ne peut dépasser le stade de la théorie en ce qui concerne les origines de la magie et son fonctionnement global. Tu devrais sans doute t'y engager si tu es sûr de toi et que cela t'intrigue autant. Ca doit être comme le Big Bang de l’univers ; on ne peut que supposer. Peut-être que la magie est tout simplement un élément essentiel dans l’air qui a engendré l’existence des sorciers qui n’avaient, au départ, pas connaissance de leur potentiel. D’autres disent que nous avons tous été des moldus et que nous avons évolué contrairement à d’autres. En fait, c’est très difficile de se positionner car il y a de nombreux arguments de chaque côté. Mais, personnellement, j'ose croire que la magie fait partie de notre ADN. Chez les moldus, l’allèle magique serait tout simplement récessif et c’est pourquoi ils ne manifestent aucun pouvoir et il est donc très rare qu’il soit dominant chez un enfant de moldus et vice versa pour les Cracmols. Des recherches sont en cours depuis des années pour valider ces hypothèses. »

Je fis une légère pause, repensant à toutes ces heures passées à discuter de ces sujets profonds avec d’anciens collègues. C’est vrai qu’en s’y penchant un peu plus, la magie n’avait pas fini de nous livrer tous ses secrets.

« Pour ce qui est de la différence physiologique entre un moldu et un sorcier, tu le sais déjà mais nous avons tendance à vivre bien plus longtemps qu’eux et nous sommes bien plus résistants à la plupart des blessures. Et puis, certaines créatures semblent préférer le sang moldu au sang sorcier, ce qui peut supposer qu’ils sont un peu différents de nous sur certains points. Par contre, de là à dire qu’il y a deux espèces différentes, je ne sais pas, Scorpius et je préfère ne pas dire de bêtises à ce propos. Mais en ce qui concerne ton amie enfermée dans les cachots, ma logique te dirait qu’elle n’est pas vraiment une née-moldue, car un Cracmol possède du sang sorcier. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Re: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} EmptyDim 14 Mai - 18:21

TAKE THE POWER TO CONTROL YOUR OWN LIFE.
NO ONE ELSE CAN DO IT FOR YOU.
Scorpius & Morgana
Un ami peut vous aimer pour votre intelligence, une maîtresse pour votre charme, mais une famille vous aime sans raison, parce que vous êtes né en elle, et morceau de sa chair.

Morgana m'avait guidé quant à savoir ce que nous cherchions exactement à récolter. Grâce aux cours de botanique, je savais repérer les trois plantes, bien que l'iris-nain soit de loin mon préféré vu les jolies couleurs de ses fleurs bleus-indigo qui contrastaient singulièrement avec le reste de neige au sol ainsi que la boue et les feuilles mortes aux endroits où l'hiver avait complètement déserté la forêt interdite. Nous discutions tout en récoltant les ingrédients nécessaire à la réserve de ma marraine. Tout en parlant, je lui fis remarqué qu'elle n'avait pas l'air elle-même, qu'elle avait l'air... nerveuse. C'était compréhensible vu la situation dans laquelle nous étions. Sa réponse ne fut toutefois pas celle à laquelle je m'attendais. Apparemment, je voyais ce qu'elle cherchait à cacher ce qui, à ses yeux, était plutôt remarquable. Pourtant, aux miens, c'était juste une évidence. Si je voyais des choses sans que les autres ne les vois, c'était seulement parce que j'étais observateur. Ou plutôt, mon subconscient l'était parce que moi, je ne me rendais même pas compte que j'emmagasinais toutes ces informations dans mon cerveau. C'était automatique. Si bien que lorsque Morgana dit que c'était remarquable de faire ainsi, je me sentis surtout gêné comme si je ne méritais pas vraiment l'admiration qu'elle me portait. En un sens, je ne faisais aucun effort pour, donc non, je ne méritais pas ce compliment. Autant éviter de continuer sur ce sujet qui me mettait fort mal à l'aise.

Je déviai la conversation quand nous nous mîmes à parler de ma mère. Encore un terrain glissant. Je préférai lui poser des questions sur les raisons pourquoi elle était devenu enseignante. Pourquoi elle avait laissé tomber la médicomagie alors que, clairement, elle aimait encore le domaine. Sa réponse me laissa un peu perplexe. Elle avait une « obsession » qui l'avait conduite à fuir le domaine. Qu'est-ce qui peut nous amener à quitter une filière qui nous passionne au détriment d'un métier nettement moins stimulant, beaucoup moins lucratif? Je ne dis pas qu'il faut travailler uniquement pour l'argent dans la vie, mais à quoi bon choisir un métier moins payant que celui qui nous passionne réellement? Je ne m'attendais pas de réponse très détaillée de la part de Morgana, mais sa réponse me fut agréable. Une découverte d'une part d'elle qui m'était alors encore inconnue. « Mmh eh bien, Abigail est troublée. Elle est atteinte d’hypermnésie et c’est incurable pour l’heure. Cela lui pourrit pas mal son quotidien. On pourrait croire que c’est un don mais c’est aussi un cadeau empoisonné [...] Puis, petit à petit… Enfin bref, c’est pour ça que je me suis éloignée de cet univers pour être prof et ça n’a pas été une décision facile à prendre. » Je me serais contenté d'une réponse bien évasive, même d'une absence de réponse si je pouvais effacer la tristesse qui teintait à présent le regard de ma marraine. Si moi, j'étais affecté par la mort de ma mère et celle de Louve, au moins j'avais la consolation de me dire qu'elles étaient en paix où elles étaient. Où que ce puisse être. Ce n'était pas le cas d'Abigail qui devait endurer jour après jour, les souvenirs qui s'imposait à elle. Je pouvais bien comprendre ce qui avait poussé Morgana à désirer soigner sa fille. Même seulement la soulager lui aurait suffit dans la situation où elle était. Je ne savais pas ce que je devais dire à ça, ce que je devais en faire de cette information. Certes, maintenant je connaissais les raisons pourquoi elle gardait Abigail à l'écart, pourquoi dans toute ma vie, je ne l'avais croisé que quelques fois. Ça n'effaçait pas le sentiment d'impuissance qui m'avait envahit dès le moment où elle m'avait raconté son histoire. « Et... Tu continues tes recherches en étant ici? À moins que tu ne veuilles faire complètement un pause. Abi' ne pourra certainement jamais avoir une vie normale vu son don. » Je préférais le voir comme un don plutôt que comme une malédiction. Ça rendait moins fataliste! « Tu crois qu'elle pourra venir étudier ici un jour ou devra-t-elle rester chez ta sœur toute sa vie? Tu crois que ça ferait quoi si elle se mêlait aux autres? Je me doute que ce n'est jamais arrivé. En tout cas, pas avec autant de monde qu'à Poudlard. Est-ce que, lorsqu'elle est occupée à parler à d'autres gens, qu'elle est concentrée à faire autre chose, le reflux de souvenirs se calme un peu? » Je n'y connaissais rien à l'hypermésie, mais je voulais bien essayer d'apprendre un peu. Juste pour comprendre ce que la gamine pouvait vivre, ce que ma marraine pouvait vivre. « Elle est chanceuse de t'avoir. Je connais personne avec autant de détermination que toi. J'espère qu'un jour, tu arriveras à l'aider un tant soi peu sans pour autant perdre l'esprit. »

Alors que je venais poser des perces-neiges dans son sac, elle me posa des questions sur mon avenir, sur ce que je comptais faire en sortant de Poudlard. Si pendant un temps, j'avais été persuadé de travailler en histoire ou en journalisme, ma dernière année d'étude et son lot d'imprévus m'avait fait revoir mes perspectives d'avenir. Je lui parlais de Niamh, sans la nommer, et de sa famille. Je lui parlai de ce que je pensais de sa valeur de sang et de comment j'aimerais trouver les origines de la magie. C'était sans doute ambitieux, voir abusé de vouloir répondre à une question aussi fondamentale que cette dernière, mais je n'arrivais pas à me la sortir de la tête. Je savais que, si je n'y consacrais pas une part de ma vie, j'allais toujours y penser et le voir comme un échec. J'allais avoir l'impression que la peur de ne pas réussir m'avait retenu en arrière. Je ne pensais pas trouver une réponse, mais au moins j'aurai la satisfaction d'être aller voir ce que je pouvais en tirer. « Tu poses des questions très intéressantes et je peux t’avouer avec certitude que ce sont les mêmes que celles dont se posent de grands chercheurs. J’ai un jour collaboré avec un Potionniste qui cherchait le moyen de créer un Elixir qui puisse révéler la pureté du sang encore la présence ou non de magie chez une personne. » , me dit ma marraine alors que nous avancions un peu plus dans la forêt. Si je me posais les mêmes questions que les grands chercheurs, j'ignorais si je voulais suivre ce plan de vie à mon tour. « À t'entendre, je vis de grandes ambitions! » ,déclarais-je un peu amusé. « Je dois en conclue que vous n'avez pas réussi à le créer cet Elixir? Personnellement, j'en ai ma claque de cette allégorie du sang pur. Ça me fait penser au sang bleu que l'on attribuait à la royauté à une époque. À croire que seules les personnes issues des familles royales avaient le sang d'une autre couleur. Avec le temps, on a prouvé que c'était une affirmation ridicule puisqu'en réalité, nous avons tous du sang bleu qui coule dans nos veines. La couleur rouge n'était qu'une réaction chimique de l'hémoglobine qui capte l'oxygène. J'aimerais trouver un moyen de prouver de cette soi-disant pureté n'est rien d'autre qu'un phénomène naturel. » J'admets avoir beaucoup d'ambition, beaucoup de questions et de théories dans mon esprit. Il me faudrait certainement des années pour arriver à en tirer une réponse claire en les éliminant une par une. Si je n'y arrivais pas, je laisserais des traces pour le prochain fou qui, comme moi, voudra entreprendre cette quête à la vérité. On l'avait bien fait avant moi...

« Nous en avons pas mal discuté et personne ne peut dépasser le stade de la théorie en ce qui concerne les origines de la magie et son fonctionnement global. [...] Des recherches sont en cours depuis des années pour valider ces hypothèses. » J'étais plus ou moins d'accord avec elle. Si elle pensait que c'était une question de génétique, nous nous rejoignions sur ce point, mais notre théorie n'était pas la même. Elle croyait que c'était une affaire de gène récessif, moi je pensais qu'il s'agissait d'une mutation génétique pure et simple. « J'adhère à la théorie qu'à la base, nous étions tous moldus. Je pense seulement qu'à des moments donnés, dans l'histoire de l'humanité, il y a eu des mutations spontanées dans le code génétique de certaines personnes leur accordant des « pouvoir » hors du commun. En un sens, nous sommes des mutants dans ce monde de moldus. Je pense que c'est nous qui ne sommes pas « normaux », si normalité il y a, et non pas les moldus. » Je fis une pause pendant que je passais par-dessus un grand tronc d'arbre qui nous barrait le chemin. Il avait dut être touché par la foudre avant de s'effondrer. Le fruit du hasard, comme l'existence des sorciers. « Pour ce qui est de la différence physiologique entre un moldu et un sorcier […] Mais en ce qui concerne ton amie enfermée dans les cachots, ma logique te dirait qu’elle n’est pas vraiment une née-moldue, car un Cracmol possède du sang sorcier. » Nous pensions également, Niamh et moi-même, qu'elle et sa sœur n'étaient pas vraiment des nées-moldues. L'entendre dire par une autre personne, c'était rassurant. Au moins, nous n'étions pas complètement dingues! En un sens, je nous voyais, nous sorciers, comme les x-mens. Vous voyez ce que je veux dire? Des mutants, une autre espèce d'hommes, vivant cachés aux yeux des autres parce que notre présence en sous-nombre ne nous permet pas de s'afficher. Parce que , si nous le faisons, notre différence leur fera peur et qu'ils chercherons à éliminer la « menace ». Et si nous pouvions, un jour, vivre ouvertement? Utiliser publiquement notre magie. Allier les deux monde? « Peut-être qu'il suffit d'allier le monde magique à celui des moldus pour trouver une réponse à cette question. Peut-être que le mélange des méthodes scientifiques hautement avancées des moldus et l'alchimie sorcière donnerait de meilleurs résultats dans ces recherches... », dis-je comme en prolongement à mes pensées. Je pointai de jolies fleurs bleues à Morgana. Une belle talle d'iris-nain. J'enjambai la distance entre elles et moi, puis me mis à les cueillir en attendant un réponse de la part de ma marraine. Cet après-midi, il faisait vraiment du bien. Décrocher un peu, avoir une conversation passionnante et passer du temps avec Morgana. Quoi demander de plus?
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty
Message(#) Sujet: Re: Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius} Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Take the power to control your own life. No one else can do it for you. {Pv Scorpius}
Page 1 sur 1

Sauter vers: