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l'incroyable histoire du matelas et de la couverture ► fursy g. overton
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Message(#) Sujet: l'incroyable histoire du matelas et de la couverture ► fursy g. overton l'incroyable histoire du matelas et de la couverture ► fursy g. overton EmptyJeu 22 Déc - 19:34

LE MATELAS & LA COUVERTURE

- FURSY G. OVERTON -

On dit que l'homme fait un formidable matelas et une bouillotte incroyable

Je n’arrivais pas à dormir.
Sur le matelas que je partageais avec Sloane, j’observais le mur avec une attention toute particulière. Je tentais de me vider la tête, mais c’était plutôt difficile avec les douleurs qui me vrillaient le dos après les coups de fouet habituels avant de manger. Tout autour de moi j’entendais les respirations régulières des personnes en sommeil profond. Quelques fois, un ronflement un peu plus fort, des gémissements, ou encore le bruit des vêtements se frictionnant avec le drap pendant que la personne se tourne et se retourne.
Je me tournais sur le côté.
L’exercice m’arracha une grimace de douleur alors que mon dos se frottait au matelas, titillant mes blessures. Je ramenais ce qui me servait de couverture sur mon épaule pour me protéger de l’humidité des cachots tandis que mon regard se fixait sur le cou de l’endormie à mes côtés, me tournant le dos. C’était tout de même particulièrement ironique. Avant, Sloane et moi faisions face à des différents plutôt extrêmes, notamment à cause de Faolan dont j’étais jalouse du rapprochement avec elle. Nous nous éloignions. Et puis il y a eut cette bataille où les morts et les débris ont jonché le sol. Il y a eut notre nouvelle condition de sous merde, et on s’est rapproché au point où on partageait un matelas. C’était aussi pour augmenter la chaleur d’ailleurs. C’est bien connu, à deux dans un lit il fait plus chaud que tout seul, et on ne pouvait pas dire qu’il y ait beaucoup de chauffages dans les cachots. Bien évidemment ma phrase n’est pas à sortir du contexte.
Je lui tapotais l’épaule.

« Hey, tu dors ? » lui chuchotais-je alors.

Je n’eus pour toute réponse qu’un grognement effarouché ainsi qu’un petit recroquevillage sur elle-même. Je ne sais pas si ce mot existe mais on s’en fout. Je lui tapotais de nouveau l’épaule, un peu plus fort, et son grognement fut d’autant plus fort. Ok, message reçu, madame ne voulait pas partager mon calvaire de l’insomnie dans ce lieu merveilleusement pittoresque et chaleureux.
Je poussais un soupire avant de m’assoir sur le matelas. Cela me valut un énième grognement car je lui substituais une source de chaleur : moi.

« Rho ça va, » grognais-je à mon tour en mettant sur elle mes propres couvertures.

Elle sembla contente vu qu’elle ne bougea plus ni ne grogna, et j’eus un petit sourire amusé. Quelle gamine celle-là. Quelle marmotte surtout.
Je finis donc par me lever de mon matelas de fortune. Aller faire un tour, voir même à braver l’interdiction de sortir en sortant des cachots - il fallait simplement que je m’épuise. Ou que j’emmerde quelqu’un, ça marchait plutôt bien aussi.
Alors que je me dirigeais vers la sortie, un mouvement attira mon attention. Je m’arrêtais pour tourner la tête dans la direction, et je vis une petite tête rousse que je connaissais que trop bien, allongé sur son matelas, et semblant feindre de dormir. Ou alors essayait-il de dormir. Je me dirigeais alors vers lui, me penchant au dessus de lui tout en donnant un coup de pied dans son matelas, histoire de le secouer un petit peu.

« Tu dors ? »

Il ne semblait pas spécialement dormir. Ou alors il dormait et c’était ma faculté d’attention qui était amoindri. Dans tous les cas, réponses ou pas, je me marchais jusqu’au pied de son matelas pour l’observer en croisant les bras...
Et je m’étalais sur lui comme une loque. Je pris tout de même soin d’écarter les jambes pour éviter qu’un de mes genoux ne viennent malencontreusement s’appuyer contre ses bijoux de famille, tandis que ma tête se posait tranquillement sur son torse.
S’il dormait, maintenant ce n’était plus le cas. Et oui, je faisais un peu comme chez moi, mais bon, il pouvait toujours me jarter.

« T’es limite plus moelleux que mon matelas. Je t’écrase pas trop j’espère ! »

A cette remarque je levais alors la tête pour lui faire un large sourire. Oui, tu as le droit de me détester petit serdaigle. Mais pas trop non plus, il ne faudrait quand même pas m’avoir comme ennemi. Enfin, je dis ça, je dis rien.

« Tu veux que j’te chante une berceuse pour me faire pardonner ? » poursuivis-je une fois ma tête reposée sur son torse, avec dans le ton un soupçon d’amusement montrant bien que je n’étais pas sérieuse. « On dit que j’ai une voix très lyrique. »

Pas du tout. Absolument pas. Moi, chanter, c’est comme écouter une grand-mère s’essayer à de l’opéra rock. Tu l’auras compris, c’est dégueulasse. Et pour la sécurité et l’intégrité de ses oreilles, je lui déconseillais de m’écouter chanter.
code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 949 WORDS.




Dernière édition par Ashley M. Rosenbach le Lun 8 Mai - 15:30, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: l'incroyable histoire du matelas et de la couverture ► fursy g. overton l'incroyable histoire du matelas et de la couverture ► fursy g. overton EmptySam 28 Jan - 12:10


l'incroyable histoire du
matelas et de la couverture
Ashley & Fursy

Encore une nuit de plus. Je savais pas combien on en avait passées ici mais ça commençait clairement à faire beaucoup. Beaucoup trop. L'hiver qui approchait rendait les choses pires encore. Il faisait froid. Vraiment froid. Pourtant, je n'étais particulièrement frileux ou quoi mais la nuit, on se caillait grave quand même. Et c'était pire quand je dormais pas. Parce que j'avais le temps d'y penser, aux températures trop basses et à l'humidité qui allait finir par tous nous faire crever... Et cette nuit, c'était une comme ça. Une où j'attendais que le temps passe en tournant et virant sur mon matelas. Chaque geste m'arrachait une grimace. J'avais beau me dire que c'était pas pire qu'à la maison, il fallait bien reconnaître que si, ça l'était. C'était pas la maison alors forcément c'était pire. Je n'avais jamais eu autant envie de rentrer. Retrouver cette ville de merde, cette famille de merde et tout ce qui allait avec. Serrer mon père contre moi en me faisant traiter de gonzesse, me faire probablement virer de ma chambre pour qu'on puisse y installer le môme. Je m'en foutais. J'avais juste envie d'y retourner. Et probablement de plus jamais en partir après. Deux fois en six ans, c'était deux fois de trop. J'avais été con de revenir après notre troisième année, déjà, mais je m'étais dit que ça recommencerait jamais, qu'ils avaient tiré des leçons de leurs erreurs et qu'on serait vraiment en sécurité. Mon dcul ouais ! J'en étais là de mes réflexions quand j'ai entendu des voix un peu plus loin. Enfin, une voix. Étouffée, discrète, mais assez chiante pour être reconnaissable entre mille : Rosenbach. Enfin, tant que c'était Sloane qui en faisait les frais, moi, ça m'allait ! Manque de chance, le bruit de ses pas m'est parvenu aussi distinctement que la douceur légendaire de sa voix. Et ça venait droit vers moi. Je me suis retourné en fermant les yeux, genre « je dors », dans l'espoir un peu surréaliste que ça suffirait à la faire déguerpir.

N'importe qui ce serait dit « on a tous des journées épuisantes, je vais le laisser tranquille » mais Ashley n'était pas n'importe qui et un coup foutu dans ce qui me servait de lit ne mit pas bien longtemps à me le rappeler. « Tu dors ? » J'ai grogné en me retournant à nouveau, les yeux rivés sur elle. Ma technique avait lamentablement échouée, c'était pas la peine de faire semblant éternellement. Si elle avait décidé que je devais lui tenir compagnie, elle n'hésiterait pas à me réveiller, de toute façon. Et sans prévenir, elle s'est laissée tomber sur moi. C'était un peu comme un éléphant qui s'installe sur vous. Tendre, délicat et douloureux. Tout l'air m'a abandonné à ce moment-là. Et j'ai cru que j'allais y rester. À peu de choses près. « T’es limite plus moelleux que mon matelas. Je t’écrase pas trop j’espère ! » Son sourire m'en tira un aussi et je finis par repousser sa tête en soupirant. « T'es obèse, sérieux. J'suis sûr qu'tu m'as pété un truc. » J'exagérais à peine. J'ai gigoté un peu pour attraper ce qui était censé être, ici en tout cas, une couverture pour la ramener sur elle également. Elle méritait pas tant d'attention. Sa tête se posa sur mon torse, comme si c'était normal, et moi j'avais l'air particulièrement con parce que je ne savais pas du tout quoi faire de cette meuf installée là. Encore, elle se serait juste fait une place dans mon lit, ça serait passé. Mais là... Je n'osais pas bouger, mes bras me paraissaient plus encombrants qu'autre chose et ça n'avait pas l'air de la déranger. Finalement, je l'ai patpaté un on ferait avec un petit chien, faute de mieux. « Tu veux que j’te chante une berceuse pour me faire pardonner ? On dit que j’ai une voix très lyrique. » Petit à petit, j'ai commencé à lui caresser les cheveux. Comme je le faisais parfois avec America. C'était pas America mais ça restait une fille. Enfin je crois. Elle devrait faire avec, de toute façon, c'est elle qui était venue, je lui avais rien demandé du tout. Sa question me fit étouffer un rire alors que je secouais la tête. « Ils ont dû dire « crispante », t'as juste mal compris. » Mon autre main me servit finalement d'oreiller et j'ai soupiré à nouveau. « Sérieux, qu'est-ce qu'tu fous là ? T'as pas un lit, toi ? T'pouvais pas aller faire chier Winslow plutôt qu'moi, non ? » En réalité, elle ne me dérangeait pas vraiment mais plutôt mourir que de m'abaisser à le reconnaître.
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Message(#) Sujet: Re: l'incroyable histoire du matelas et de la couverture ► fursy g. overton l'incroyable histoire du matelas et de la couverture ► fursy g. overton EmptyLun 8 Mai - 16:33

LE MATELAS & LA COUVERTURE

- FURSY G. OVERTON -

On dit que l'homme fait un formidable matelas et une bouillotte incroyable

Il faut croire qu’un séjour dans les cachots n’avait pas éradiqué toutes mes mauvaises habitudes. Au contraire j’avais l’impression que cela les boostaient. J’étais d’autant plus chiante, je cherchais d’autant plus la merde. Je ne savais pas si je devais en être fière, puisqu’après tout je m’étais ma vie en danger en quelque sorte. C’est à croire que je cherchais à me faire tuer.
Là en cet instant je tentais un truc risqué aussi. Emmerder Fursy pouvait s’avérer dangereux même si au vu de la situation actuelle il s’était peut-être adoucie, bien que je ne l’imaginais pas devenir doux comme un agneau. Bien que cela lui irait bien. A vrai dire, il ressemblait un peu à un agneau avec ses yeux luisants comme des billes et sa voix braillarde. Suffisait de lui mettre des bigoudis dans les cheveux et la ressemblance était parfaite (ou pas, mais on va faire comme si). C’était trop mignon à imaginer, un agneau de Fursy.
Alors évidemment, avec tout ce qui est mignon, je fis une tentative de meurtre. Bon par contre faut croire que se laisser lourdement tomber sur la personne n’était pas suffisant pour la tuer, va falloir que je revois mes plans. Mais bon avec un peu de chance je réussirais à le faire se suicider tellement je le ferais chier.

« T'es obèse, sérieux. J'suis sûr qu'tu m'as pété un truc. »
« Pauv’ bébé. »

J’y croyais à moitié à son truc d’os pété. Comme si j’avais assez de poids pour casser l’os d’un mec. D’une meuf ça pourrait encore, si elle avait une corpulence inférieure à la mienne et si elle ne mangeait pas assez de produits laitiers, nos amis pour la vie. Certainement les seuls vrais amis que j’ai d’ailleurs.
Quoi ? Non, bien sûr que non Fursy n’était pas mon ami. Sloane non plus d’ailleurs. Quelle idée ! C’pas comme si on se voyait quelque fois pour faire des conneries ou simplement trainer ensemble.
Oh, une petite minute...

Alors je tentais de me faire pardonner en lui proposant une berceuse tout à fait agréable à entendre, tandis que Fursy faisait ce qu’il semblait être des sortes de caresses dans les cheveux après avoir ramener la couverture sur moi. Cela ne me déplaisait pas. Cela ne me plaisait pas non plus forcément. Je n’étais pas quelqu’un de très câlineuse, mais suivant les personnes je me laissais faire. Quant à la couverture, je n’étais pas spécialement du genre frileuse. J’avais rarement froid, même si je devais avouer que l’humidité des cachots n’était pas spécialement agréable pour pouvoir dormir.
Mais c’est que le petit Fursy se mettait à devenir mignon comme un agneau ! C’est clair que les cachots avaient un effet fort sur le petit serdaigle. Bonne ou mauvaise chose ? Je ne saurais le dire, mais je ne me priverai pas de le charrier là-dessus.

« Ils ont dû dire « crispante », t'as juste mal compris. »
« C’est mal la jalousie tu sais ! »

Bien évidemment que ma voix était très lyrique. Tseuh, il se permettait de douter des performances de mes cordes vocales ! N’importe quoi ! Ca puait la jalousie sur 100 mètres – si on oubliait le fait que je n’étais même pas à 20 cm de lui.
C’est alors qu’il se mit à se plaindre de ma présence sur lui. Je n’en fus pas vexée, après tout, c’était légitime. Au contraire cela m’amusa d’autant plus. De toute façon, il avait très certainement plus de force que moi, alors s’il voulait me dégager, il y arriverait sans problème. Alors c’était que dans le fond je ne le gênais pas plus que ça – du moins pour le moment.

« Hm, non, j’ai déjà fais chier Winslow hier soir. Quant à Sloane elle est pas marrante. Du coup j’me cherche d’autres victimes. Je me dois de tenir un programme t’vois. »

C’est clair que ce n’est pas la première insomnie que je me tape, et dans ces moments-là j’aimais bien avoir quelqu’un pour me soutenir – de force – dans mon calvaire. Le pauvre Winslow a certainement regretté le fait de m’avoir autorisé à venir dans son lit quand je le voulais. Quant à Sloane, elle se permettait de me foutre son pied dans ma face quand je commençais à devenir chiante, histoire de m’assommer.

« Et puis ça f’sait longtemps qu’on s’était pas vu, fallait pas que tu m’oublis quand même ! T’imagines ! Un monde sans moi ! »

Je me doutais très bien de sa réaction. Après tout, il était prévisible dans un sens. Il allait certainement dire qu’un monde sans moi était un vrai petit paradis ou quelque chose dans le même genre. Pour me briser le cœur ! Ah bah oui, j’avais un cœur tout de même ! Et il s’apprêtait à me le briser !
Alors hop, ni une ni deux, je plaquais ma main contre sa bouche pour l’empêcher de répliquer.

« Shhhhh ! » poursuivis-je alors. « Je sais, ce serait horrible. Tu serais triste et malheureux. Mais ne t’inquiètes pas mon petit agneau, je ne partirai jamais ! »

Autant dire que là il avait des raisons d’être triste et malheureux. Maiiiis je préférais largement me dire qu’il était au comble du bonheur ! Sans oublier que j’avais réussi à placer son petit (et nouveau) surnom qui lui allait si bien. « Petit agneau », ou encore « petite brebis », il y avait tellement de blagues possibles et merdiques à faire par rapport à ces surnoms.
J’étais certaine qu’il allait apprécier. Pour une fois que je me montrais affective – bien que cela soit pour du foutage de gueule et pour emmerder le monde – il n’allait pas s’en plaindre ! Enfin, si, je supposais qu’il allait s’en plaindre. Cependant on ne pouvait pas dire qu’il puisse y faire grand-chose.

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