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(terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy
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Message(#) Sujet: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyDim 11 Déc - 8:00



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy
Tracy Bennett était un exemple de discipline au sein du château. En quatre ans, elle n'avait pas une infraction à son actif, pas un manquement au code, pas un écart de parole pour un professeur envers lequel elle aurait pu se montrer irrespectueuse, et n'avait jamais connu les retenues. Est-ce que c'était parce que la Serdaigle, vertueuse par nature, voulait initier un chemin de droiture, sur lequel chacun pourrait s'engager à son tour, afin de nourrir une aspiration collective de fraternité et de liens dans le respect mutuel prodigué par les règlements ? Non. Est-ce que c'était parce qu'il était plus sécuritaire de s'en tenir à la place de celle qui se fondrait dans le décor, quitte à être confondue avec les tapisseries mouvantes de Poudlard, afin que tous, y compris l'autorité, finissent par l'oublier, et opter pour le choix définitif de ne plus s'intéresser à elle ? Peut-être. Prendre des risques la rendrait sûrement plus intéressante, plus "Eh, c'est cette fille qui a ouvert un bocal de crapauds dans le bureau du concierge", et un peu moins elle-même. Cette transparence, cette insipidité à laquelle elle s'était elle-même accoutumée, lui convenait parfaitement. Un jour, alors que la Directrice McGonagall était encore de ce monde, Candice s'était levée de sa chaise en cours, et avait répondu à la professeur de métamorphose, insolente, comme si elle était son égale. Elle s'était formalisée du devoir sur table que l'enseignante venait de donner, et avait décidé de protester haut et fort. Lorsque la professeur l'avait envoyée en retenue, cinq autres élèves s'étaient levés avec elle en signe de soutien et d'insoumission, et avaient décidé de partager avec elle cette retenue. Et de cette solidarité indécente, Tracy en avait été d'une virulente jalousie, en voyant les rebelles défiler devant elle comme les héros d'une série pour adolescents, si bien qu'elle s'était férocement mordu l'intérieur des joues de colère, de haine pour cette demi-soeur qu'elle admirait tant d'ordinaire. Depuis, elle avait beaucoup rêvé d'une situation semblable, où elle se lèverait, et hurlerait son insubordination haut et fort, la cracherait comme le résultat d'une longue macération difficile, puis elle quitterait la salle avec ceux qui rêveraient tout haut d'insoumission à sa suite. Mais elle n'était pas Candice, et aucune once de réalité ne rendrait cette situation possible un jour.

Alors à la place de ce rêve, c'était un cauchemar qui hantait désormais la jeune fille. Celui de ses frères et soeurs, non ceux avec qui elle avait vécu, mais ceux qui partageaient son sang, qui peinaient aux sous-sols, et qui lorsqu'elle avait encore le luxe de profiter des matelas confortables du dortoir, dormaient sûrement à même le dallage froid. Elle avait beau les renier tant qu'elle le pouvait, ils étaient tous "sa famille", sa bien trop grande et innombrable famille rassemblant des centaines d'élèves dont elle partageait sans doute le même sang. Tout aurait été immensément plus simple si elle n'avait rien à voir avec ces types-là ! Elle n'éprouvait aucune once d'affection pour eux, et si quelques uns avaient pu être ses amis par le passé, elle avait soigneusement coupé les ponts, de manière à s'éviter des ennuis prévisibles. Et visiblement, elle avait bien fait de se montrer méfiante… aujourd'hui, ceux qu'elle avait fui étaient désormais les esclaves de Menesis Blackman, nouveau seigneur autoproclamé de ces terres, tandis qu'elle s'était portée elle-même volontaire pour figurer parmi ses vassaux. Qu'on ne lui en veuille, elle avait choisi la sécurité, celle qui ferait qu'aucune raison ne lui vaudrait d'être exposée aux "châtiments corporels publics" qui s'affichaient en lettres capitales du nouveau règlement de l'école, comme une menace imminente…

Mais ce soir-là, alors qu'elle s'était pourtant couchée tôt, le feuilletage de quelques romans à l'eau de rose mal écrits ne permettait cette fois pas de chasser les monstres qui s'étaient mis à la hanter continuellement. Le calvaire qu'ils vivaient là en bas devenait aussi le sien, et ça, se dit-elle les yeux grands ouverts sur le plafond éclairé par un mince croissant de lune, c'était insupportable. Ce n'était pas sa souffrance, elle avait refusé de l'éprouver, et elle n'était pas censée en éprouver une once de culpabilité. Mais le fauteuil vide de Fursy, et le lit vide de Hope avait eu vite fait de la rappeler à cette réalité de laquelle elle avait refusé de faire partie. Alors elle s'était levée, les cheveux débraillés et l'air fantomatique dans son pyjama rayé, et dans la plus grande discrétion qu'il lui était permise, elle se faufila hors du dortoir, récupérant au passage deux couvertures sur les lits inoccupés laissés par les absents. Elle n'était que dans la salle commune, et elle se sentait déjà comme une criminelle. Une criminelle, mais gorgée de puissance, celle qui s'était levée pour hurler son insubordination… ou la murmurer tout du moins, puisqu'il s'agissait de ne réveiller personne, et d'éviter de se faire prendre. Elle était probablement en train de gâcher ce qu'elle avait mis quatre ans à construire, entre autres un mensonge construit de toutes pièces qui lui permettrait une sécurité au sein de laquelle elle aimait à se trouver. Mais même les colis qu'elle faisait passer sous cape à Chuck pour les nés-moldus ne parvenaient pas à soulager sa conscience, alors il était peut-être l'heure de s'y rendre elle-même… bien que l'erreur ne serait sûrement pas facile à rattraper.

Une erreur. C'est ce qu'elle se répétait en descendant les escaliers, dans l'obscurité la plus totale. Elle ne se permettait un lumos qu'aux intersections, sinon elle préférait descendre dans le noir, se tenant uniquement à la rampe pour ne pas trébucher et attirer l'attention d'un professeur. Naïa, Duke, Aniek, Ignatius… elle s'était faite une place parmi eux, était devenue leur amie, et être "une sang pur" elle aussi l'avait fait devenir quelqu'un à son tour, elle n'était pas prête à y renoncer. Demeurer dans l'ombre de Candice lui convenait, mais c'était la seule partie d'elle que sa demi-soeur ne contrôlait pas encore, et si le fait de s'être laissée attendrir par quelques lits vides devait faire basculer tous ses efforts, elle ne s'en remettrait pas… Mais elle était déjà parvenue au niveau inférieur, et s'était engouffrée dans l'abyssale entrée des cachots. Ils étaient logés là, tous ceux qu'elle ne pouvait désormais plus approcher… il ne lui restait plus qu'à trouver l'endroit où se trouvaient Fursy et Hope, se débarrasser de ces stupides couvertures quitte à les jeter sur leurs pauvres dépouilles d'esclaves éreintés et se tirer ensuite en courant, sans qu'ils n'aient l'opportunité de la voir. Surtout, ne pas être reconnue. Ne pas que son nom soit affilié à ce qu'elle était en train de faire. Et pourtant, elle n'avait jamais été plus vivante, que là, ses jambes maigres flageolantes, le visage tordu par une grimace de torpeur, et sa baguette enfoncée si fort dans sa paume que des marques apparaissaient dessus. Ce qu'elle faisait relevait du suicide, mais elle le faisait sous sa propre ordonnance, ivre de fierté. Mais avancer à l'aveugle se révélait quelque peu compliqué, et puisque des dizaines de nés-moldus dormait à sûrement quelques pièces, elle ne pouvait pas prendre le risque d'en surprendre un avec un "Lumos", et se révéler à eux… Prise de court, elle interrompit tout mouvement, afin d'écouter le silence pesant, et ses battements de coeur cognant avec force dans sa poitrine, avec une fréquence de plus en plus rapprochée. Quelqu'un venait.



© Pando


Dernière édition par Tracy A. Bennett le Mar 11 Avr - 10:15, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyMer 14 Déc - 10:29



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy
Allongée dans mon lit, la tête posée sur mon bras, je relisais inlassablement la lettre de Keagan. J'avais l'impression d'avoir enfin retrouvée mon meilleur ami, que ce qui nous avait séparé tant de mois n'avait finalement jamais existé. C'était bien évidemment faux, mais j'appréciais cette sensation, l'espace de quelques instants. Je me tournais sur le dos, je commençais à avoir le bras engourdie dans cette position et des fourmis commencèrent à me chatouiller les extrémités de mes doigts, ce n'était pas vraiment très agréable. Je posais la lettre de mon meilleur ami sur ma poitrine, glissa mes mains derrière la tête et dans un soupir, je repensa à tout ce qui s'était passé ces derniers temps. Keagan c'était ouvert à moi, plus par obligation que par envie, il faut bien l'avouer. Dès que j'avais remarqué qu'il n'allait pas bien, j'ai insisté pour qu'il me dise ce qui n'allait pas. J'ai insisté tant et si bien qu'il finit par me révéler un de ces plus gros secrets et ce fut là le début de la fin entre nous. C'était en tout cas la sensation que j'eus, mais visiblement j'avais tort. D'ordinaire, je déteste avoir tort, mais croyez le, cette fois-ci, j'en suis plus que ravie. Je ne voulais pas le perdre et c'était ce qui m'avais le plus effrayé je crois dans cette histoire. Je le voyais s'éloigner lentement et j'étais incapable de le retenir, parce que j'étais incapable de le prendre par la main, de le regarder droit dans les yeux et de lui dire "Je suis avec toi, tu peux compter sur moi." Mais comment aurais-je pu ? Il s'agit tout de même de mon cousin, celui qui a toujours été là pour moi, qui m'a protégé contre sa famille, qui m'a aimé et soutenu, quoi que je fasse ou dise. Il s'est toujours moqué de savoir d'où je venais, à ses yeux j'étais sa cousine, si ce n'était pas de sang, c'était au moins de coeur. Pendant que les autres nous tournaient le dos à la mort d'Andrew, lui a essuyé mes larmes et m'a promis de veiller sur moi, comme son oncle l'aurait voulu. Il était le seul à respecter les choix d'Andrew et il ne m'a jamais vu comme une erreur. Alors oui, évidemment que ça a été un choc pour moi d'apprendre qu'il était le responsable de la mort du frère à Keagan. Au début je ne voulais pas le croire, préférant me voiler la face, c'était moins dur à supporter. Mais après avoir vécu dans le mensonge, j'ai fini par affronter la vérité en posant la question à Nathan. Il n'a pas nié, il ne s'est pas justifié non plus, il a avoué la vérité et il m'a dis qu'il m'aimait et qu'il serait toujours là pour moi, quoi qu'il puisse arriver. C'est difficile de tourner le dos à une personne que l'on aime et qu'on veut protéger, mais il est aussi difficile d'en vouloir à Keagan d'avoir envie de se venger. Je me suis donc retrouvée dans une impasse ... jusqu'à tout récemment en tout cas.

Voir Nathan prendre parti pour les Mangemorts, ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il ne peut pas agir comme il le fait et s'attendre à ce que je sois toujours à ses côtés. Il sait comme je hais sa famille et la pression qu'elle lui met. Je lui ai toujours dis qu'il méritait mieux que le destin qu'ils lui réservaient et que je serais toujours là pour lui s'il décidait de faire ses propres choix. Et pendant un temps, j'eus l'impression que c'était ce qu'il faisait. Il ne suivait pas le chemin tout tracé de ses parents, il faisait ses propres choix et ils étaient plutôt positif. Et puis récemment, il a changé et c'était bien avant l'attaque des Mangemorts. Il est différent, ce n'est plus le cousin que j'ai toujours connu, j'ai l'impression d'être face à un parfait inconnu, portant malgré tout les traits de celui que j'ai chéri depuis toujours. Je ne sais plus quel discours adopté avec lui, alors je l'évite au maximum. Mais savoir mon meilleur ami souffrant de la sorte et savoir que Nathan doit jubiler dans son coin de son sort, ça je ne peux pas. Tant qu'ils restaient chacun de leur côté, je pouvais rester au milieu à ne pas prendre parti pour l'un ou pour l'autre, mon amour pour eux m'en empêchant. Mais maintenant que Keagan souffrait, je ne pouvais plus rester neutre, je devais prendre parti et je serais inévitablement du côté de mon meilleur ami. Mon regard se posa sur mon sac, posé négligemment sur une chaise. De prime abord, ce n'était qu'un sac de cours ordinaire, avec certainement tout le matériel nécessaire pour prendre des notes demain. Mais en vérité il cachait autre chose, quelque chose qui pourrait me coûter cher si on me surprenait avec. Durant le repas, j'avais fais quelques petites provisions pour Keagan et quelques chanceux qui seront près de lui quand j'irais le rejoindre ce soir. Je ne pouvais pas prendre pour tout le monde, malheureusement, cela n'aurait pas été très discret, mais j'ai fais de mon mieux pour qu'un maximum de personne puisse manger un peu. J'espérais qu'ils les nourrissaient, mais je doute correctement, alors ce serait toujours ça de pris. C'était une première tentative qui, si elle était réussit, serait réitérée une prochaine fois, avec d'autres produits de première nécessité dont ils auraient besoin. Je savais que ce serait dangereux et que j'aurais des ennuis si on me surprenait dans les cachots cette nuit mais j'étais prête à courir le risque. Je comptais m'habiller et prétendre être somnambule si on me surprenait, espérant que ça fonctionnerait, même si j'avais un fort doute sur leur crédulité. Pour le moment j'attendais dans mon lit, que le temps s'écoule. Je ne pouvais pas y aller trop tôt, au risque d'être surprise par des préfets. Je doute que si je tombe sur Aniek, par exemple, elle soit compréhensive. Peut-être que si je tombais sur Milo et Arabella, ça passerait, mais dans le doute, je préfère laisser passer leur ronde avant de m'y rendre.

Le temps s'écoule lentement quand on aimerait qu'il passe vite. Mais après une longue attente, je finis par me motiver. Je reposais la lettre de Keagan dans la boîte exprès à cet effet. Elle alla rejoindre celle d'Hunter, reçu récemment et de toutes mes autres correspondances. Comme j'aurais aimé que mon petit ami m'accompagne, avec lui je me serais sentie en sécurité. Mais je ne veux pas lui attirer des ennuis et je doute qu'il veuille venir en aide à Keagan. Il a beau tenir à moi, je ne pense pas qu'il risquerait une punition pour me faire plaisir. Je rangeais ma boîte dans ma table de nuit, je me glissais hors de mon lit et je me changeais. Je tentais de faire le moins de bruit possible. Quand je sortis de ma salle commune, j'étais habillée de pied en cape, prête à recommencer une nouvelle journée. Armée de mon sac en bandoulière et de ma baguette, bien ancrée dans ma main, j'avançais à pas de loup. J'avais la sensation de faire un vacarme fou, pour j'étais relativement silencieuse, en dehors de ma respiration, plus rapide qu'à l'accoutumée et de mon coeur qui tambourinait dans ma poitrine. Le chemin jusqu'au cachot me parut plus long que d'ordinaire. Mais cela provenait certainement du fait que je m'arrêtais à chaque fois que j'entendais du bruit ou que je pensais entendre du bruit. Et puis sans lumière pour me guider, j'avais peur de me vautrer dans les escaliers. Mais si j'allumais, on risquait de me repérer et j'ignorais si certains mangemorts faisaient encore des rondes à cette heure avancée. Et puis peut-être que des personnages dans les tableaux étaient des traitres et iraient me dénoncer à Blackman s'ils me repéraient. Vu que j'ignorais à qui je pouvais faire confiance, je préférais prendre le moins de risque possible, même si cela signifiait d'avancer plus lentement que d'ordinaire. Etrangement, une fois que j'arrivais dans le dédale des cachots, je ne me sentais pas plus sereine, au contraire, j'avais l'impression que le danger rôdait ici plus qu'ailleurs. Mais je n'entendais rien d'anormal, alors je continuais mon chemin, espérant ne rencontrer aucun problème. Plus vite j'aurais vue Keagan et je lui aurais donné les provisions et plus vite je pourrais retourner me coucher, fière de mon acte et prête certainement à recommencer prochainement. Mais pour le moment, j'étais terrifiée et loin d'être à l'aise dans les couloirs froids et obscures des cachots ...



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyVen 16 Déc - 7:23



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy
L'obscurité totale, le faible bruit de ses pas sur le dallage, et surtout, le silence assourdissant. La Serdaigle avait l'impression que son coeur allait exploser. L'atmosphère des sous-sols, d'autant plus depuis qu'elle les savait habités, avait quelque chose des films d'horreurs moldus qu'elle regardait parfois avec son père, sauf que cette fois, elle en était l'héroïne, et qu'elle n'avait sûrement qu'à patienter un peu avant qu'un psychopathe au visage phosphorescent ne surgisse devant elle, armé d'une hache qui n'en était plus à son premier usage, un rictus lui fendant violemment le visage duquel s'échapperait un râlement rauque proche du rire. Ou alors, elle pourrait toujours croiser l'un des hommes de Menesis Blackman, et honnêtement, elle ne savait pas laquelle des deux rencontres serait la pire, et en fait, il valait peut-être mieux qu'elle finisse découpée en rondelles par un fou furieux que se retrouver confrontée au directeur. Continuant à progresser dans les galeries, Tracy s'apercevait progressivement que contrairement à ce qu'elle pensait, elle n'éprouvait pas de sentiment de peur. Un inconfort certain, une appréhension quant à qui elle pourrait croiser, mais une excitation coupable avait remplacé la chair de poule, les mains moites et les sueurs froides. Son coeur battait à coups rapprochés, mais l'incitait à avancer. Néanmoins, une fois sa tâche effectuée, elle remonterait au plus vite dans son dortoir… Elle aurait déjà de la chance d'avoir su déjouer le règlement sans en faire les frais, alors autant profiter de cette chance qui lui serait accordée pendant qu'elle en avait l'opportunité. Elle qui se prétendait pro sang-pur depuis son arrivée au sein du château était tout de même en train de risquer sa place pour deux fichus nés moldus dont elle devrait se ficher éperdument. Comment pourrait-elle l'expliquer aux autres ? Naïa, Duke, Aniek, Narcissa ? Elle les côtoyait tous les jours, et chacun ne voyait en elle que la sang pur qu'elle était censée être. Cela lui convenait parfaitement, il ne devait pas en être autrement… Cette première infraction gâcherait peut-être tout.

C'est la première pensée qui lui traversa l'esprit lorsque des bruits de pas lui parvinrent. Ils étaient faibles, mais leur source se trouvait juste en face d'elle. Tracy déglutit silencieusement. C'était la fin, une personne, bien réelle, bien matérielle, puisqu'un fantôme aurait été incapable de signifier sa présence de la même manière, se trouvait là, à quelques pas. Le noir opaque ne lui permettait d'y voir goutte. L'identité de celui ou de celle qui lui faisait face était encore un mystère, mais c'est à cet instant même que Tracy la sentit la dévorer, la peur. Elle était descendue jusqu'aux sous-sols sans crainte, mais à présent, maintenant que quelqu'un était susceptible de la prendre sur le fait, elle et ses couvertures dans les bras, les battements de son coeur s'étaient accélérés. Il y en avait un autre qui battait là, juste en face d'elle, à tout juste quelques mètres. Cette pensée avait quelque chose de terrifiant. Elle s'arrêta de bouger, réduisant sa respiration au maximum, si bien qu'elle en manquait presque d'air, mais refusait d'être trahie par ses fonctions vitales, ne laissant que les battements cogner dans sa poitrine avec force pour seul vacarme. Dans l'obscurité, elle ne pouvait être certaine de regarder dans la bonne direction : il y avait quelqu'un, c'était une certitude, mais de quel côté ? Et est-ce que cette même personne savait qu'elle était là aussi ? Savait-elle qui elle était ? Et si oui, la regardait-elle ? L'idée d'être fixée alors qu'elle ne connaissait l'identité de celui qui l'épiait fit courber l'échine de la Serdaigle. Ce n'était probablement pas un professeur, ou l'un des hommes du directeur, puisque ces derniers n'auraient pas hésité à armer l'embout de leur baguette d'un "Lumos" agressif. Quoique, il s'agissait peut-être d'une méthode plus perverse, destinée à prendre au piège leurs proies en les surprenant, apparaissant à eux comme un vieux chat attaquerait une souris… Tracy demeura un moment, silencieuse et immobile, attendant que celui qui n'allait guère tarder à la confronter s'en aille de lui-même, espérant qu'il n'entendrait rien, et aurait tôt fait de retourner à d'autres occupations. Etait-il possible que ce soit un né-moldu en vadrouille ? Ce ne serait pas forcément une meilleure nouvelle, rien n'empêcherait ceux-là de la dénoncer, même si elle était venue dans leur intérêt. Elle ne demandait aucune forme de remerciement, juste à ce qu'on la laisse tranquille, et ce définitivement. Etait-ce trop difficile à comprendre ? Juste balancer ces stupides couvertures, et remonter au plus vite.

Mais il y avait cet autre coeur, qui battait, en face d'elle. Ou derrière, les ténèbres environnantes ne permettant d'en distinguer l'emplacement. Et ça, elle ne pouvait l'ignorer. En n'en percevait pas les battements, mais ils faisaient probablement écho aux siens. Les pas ne s'étaient pas arrêtés. Tracy ressentit un froid terrible la glacer entièrement. Qui qu'il soit, elle voulait qu'il s'en aille, qu'il la laisse tranquille. C'était stupide d'être descendu ici, elle avait manqué de jugement, s'en voudrait sûrement plus tard, et voulait bien remonter sagement dans son dortoir si cette opportunité lui était donnée. Aucun professeur ne voudrait bien croire qu'elle faisait une crise de somnambulisme, elle n'avait aucune chance de s'en sortir, alors si effectivement il lui restait un espoir de remonter sans conséquence, elle saisirait cette option au vol. Mais en attendant, l'individu rodait toujours, et elle avait beau rester tapie, il ne paraissait pas sur le point de partir. Cette situation des plus inconfortables allait la rendre dingue, et elle ne pouvait rester plus longtemps dans l'attente que l'homme mystère ne daigne décamper, puisqu'il n'en avait vraisemblablement pas l'intention. Alors saisie d'un élan de folie, elle tira sa baguette de poche, et formula un "Lumos" murmuré avant de le pointer d'un geste sec devant elle. Il y avait bien une silhouette, et bien que la peur de qui elle pourrait trouver la paralysa quelques instants, elle recouvrit ses esprits, et s'approcha de l'inconnu.

" Bon sang O'Nyme, je peux savoir ce que tu fiches ici ? " s'emporta-t-elle à voix basse après avoir découvert le visage, connu, de celle qui lui faisait face.

Anoushka. Sans rire, c'était bien la dernière qu'elle s'attendait à croiser ici. Elle ne portait pas la Gryffondor dans son coeur, mais si elle ne se trompait pas, c'était bien une sang pur non ? Depuis quand elle effectuait des rondes nocturnes chez les nés-moldus ? Enfin cela dit, elle n'était pas non plus mieux placée pour donner des leçons de ce côté-là...

" J'ai manqué l'infarctus à cause de toi, et tu peux être sûre que si c'est à toi que je devais ma mort, j'aurais veillé à ce que mon fantôme te hante jusqu'à la fin de tes jours. Ou à te laisser une épitaphe haineuse, au choix. " ajouta-t-elle à voix basse, se remettant encore des émotions qui venaient de la parcourir.



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyVen 23 Déc - 0:17



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy
Comme n'importe qui dans ce genre de situation, je ne me sentais pas à mon aise. Mon coeur battait la chamade, ma respiration était agitée, j'avais la sensation de manquer d'air. Etait-ce moi où chaque pas que je faisais résonnait dans les couloirs vides de Poudlard ? Même sans lumière au bout de ma baguette, j'avais l'impression qu'on pouvait me voir et m'entendre à des kilomètres à la ronde. Pourtant je faisais très attention de faire le moins de bruit possible, m'arrêtant à chaque fois que j'entendais un bruit suspect, me cachant dès que j'en avais l'occasion ou me tapissant dans l'obscurité si je n'avais pas d'autre choix possible afin de laisser passer le potentiel danger et ce n'était qu'une fois sûre que j'étais toute seule que je reprenais mon chemin. Mon regard se portait régulièrement sur les tableaux qui tapissaient les murs, pour vérifier qu'aucun des personnages n'allaient sonner l'alarme auprès d'un Mangemort ou carrément du directeur. Je n'avais aucune envie de me retrouver dans le bureau de Blackman à cette heure aussi avancée, afin de lui expliquer la raison de ma présence dans les couloirs. Jusqu'à présent aucune agitation alarmante n'était à signaler, ce qui tendait à prouver que ce n'était que le fruit de mon imagination le potentiel vacarme que je faisais en me déplaçant, mais ça ne chassait pas mon trouble pour autant. Je savais que je ne devrais pas être ici, que je risquais d'avoir de gros ennuis, mais comment pouvais-je tourner le dos à mon meilleur ami alors que je venais d'enfin le retrouver ? Cette sensation que nous nous étions perdus de vue depuis des années m'avait assaillie quand j'ai reçu sa lettre il y a quelques jours. Pourtant ce n'était pas vraiment le cas, même si nous nous étions un peu éloignés, nous nous croisions tous les jours, je savais donc, sans avoir besoin de lui parler, qu'il allait bien. Mais voilà, notre amitié d'antan en avait pris un sacrés coup, j'étais donc heureuse de pouvoir la voir renaître de ses cendres. On pourra dire tout ce que l'on veut, mon meilleur ami était important dans ma vie et je n'avais aucune envie de me passer de sa présence. Je ne m'en étais pas rendu compte avant, mais c'est en le perdant que je réalisais que je tenais plus à lui que je n'aurais osé l'imaginer. Je ne parlais pas de sentiments amoureux, je le considérais plus comme une frère de substitution que comme un potentiel prétendant. Mais voilà, à l'instar de Nathan, je considérais aussi Keagan comme un membre à part entière de ma famille et m'éloigner de lui m'avais beaucoup coûté. Aujourd'hui c'était du passé, mais je n'étais pas fière de tout ça.

C'était pour cela que j'étais dans les couloirs du château ce soir. Je ne faisais pas ça juste pour le plaisir de défier l'autorité ou pour vérifier si j'étais capable de me faufiler à l'extérieur de mon dortoir sans qu'on le sache. Si ma mère l'apprenait, elle me hurlerait dessus durant des heures. Même si elle n'approuverait certainement pas la nouvelle politique de l'école, elle n'avait aucune envie que je joue avec le feu. Elle me conseillerait de prendre mon mal en patience et d'attendre que des adultes compétents et entrainés viennent nous sauver. Ce n'était pas à des enfants de combattre les Mangemorts, c'était bien trop dangereux. Je devais obéir aux ordre, d'accord ou non et rester à ma place. Elle ne me demanderait pas de prêter allégeance à Blackman, ça j'en étais persuadée, mais elle me demanderait de rester prudente, pour ma propre sécurité. Je ne pourrais pas lui en vouloir, elle n'a que moi, si elle me perd, elle perd tout. Mais je ne peux pas rester les bras croisés, même si je sais que ce serait le plus raisonnable à faire, j'ai envie de faire quelque chose. Me rebeller ouvertement n'était pas envisageable actuellement, alors je ferais des actions discrètes ... en tout cas je ferais au moins celle-ci, j'ignore si j'aurais l'envie et le courage de réitérer l'expérience, à voir comment va se dérouler cette petite escapade nocturne. Pour le moment tout va bien mais je ne suis pas encore au bout de mes peines. Après un énième arrêt, je finis par déboucher dans les couloirs des cachots. Ce n'est définitivement pas un endroit que je raffole ou que je recommande pour une visite du château. Il y fait froid, humide, sombre et on pourrait facilement s'y perdre dans le coin. J'ignore comment font les Serpentard pour les arpenter tous les jours sans rien dire. Alors certes on a des marches à monter pour rejoindre nos salles communes mais au moins on ne risque pas d'attraper la mort à chaque fois qu'on veut retourner chez nous. Malgré tout, je me demandais à quoi ressemblait leur salle commune. Je ne cache pas que j'aurais beaucoup aimé rejoindre cette maison et plus le temps passe et plus je regrette le choix du choixpeau. Je n'ai rien contre les valeurs de ma maison actuelle, qu'on s'entende bien là dessus, mais je me sens au fond de moi plus Serpentard que Gryffondor. Quand je regarde certains de mes camarades, je me rends compte que je partage strictement rien avec eux, alors que j'ai pleins d'amis dans la maison des Verts et Argents. Louna, Hunter, Elsa ... et il fut un temps où Abel faisait aussi parti du lot. Je n'aime pas trop penser à ce garçon, parce que je me dis qu'il aurait put être à la place de Hunter, s'il n'avait pas joué aux abrutis finis. Quelle aurait été ma vie si nous étions sortis ensemble ? Je n'aurais pas connu Hunter ou en tout cas je n'aurais peut-être pas cherché à le connaître. Aurais-je été différente ? Je l'ignore et je ne le serais très certainement jamais. Aujourd'hui je suis bien dans les bras d'Hunter et je me marre légèrement en voyant la jalousie d'Abel. Il fallait réagir avant mec, t'as passé ton tour !!

A peine avais-je eu le temps de poser le pied dans le couloir des cachots que je vis surgir une lumière. Mon coeur bondit dans ma poitrine, me voilà faite comme un rat ... Que vais-je bien pouvoir dire pour expliquer ma présence ici ? Pour être honnête je l'ignore mais je n'eus pas vraiment le temps d'y réfléchir que je reconnus la voix qui émanai de derrière la baguette " Bon sang O'Nyme, je peux savoir ce que tu fiches ici ? " Au lieu de faire face à un Mangemort, je me retrouvais avec une de mes camarades. Mon coeur se calma un peu même si je ne me sentais pas des plus à l'aise. Que faisait Tracy ici ? Pourquoi était-elle hors de son dortoir ? Elle n'était pas vraiment du genre à désobéir aux règles. Et puis que faisait-elle ici ? Elle n'était pas préfète, elle n'avait aucune raison de se retrouver dans cette partie du château. Bennett ?! Dis-je, sans avoir plus eu le temps de répliquer. " J'ai manqué l'infarctus à cause de toi, et tu peux être sûre que si c'est à toi que je devais ma mort, j'aurais veillé à ce que mon fantôme te hante jusqu'à la fin de tes jours. Ou à te laisser une épitaphe haineuse, au choix. " Voilà une intervention qui ne servait strictement à rien ou je ne m'y connaissais pas. Je levais les yeux au ciel, je la reconnaissais bien là. Que croyait-elle faire avec ces paroles ? Me faire peur ? Oh mon dieu, le fantôme de Tracy va venir me hanter, j'ai trop peur ... une épitaphe haineuse ? Comment vais-je m'en remettre ?! Je ricane légèrement, n'oubliant pas pour autant que je n'étais pas en terrain conquis ici et qu'il serait quand même bête de se faire repérer parce que cette gourde de Tracy a dit un truc drôle. Wouhai wouhai wouhai, j'ai trop peur ... La vraie question c'est qu'est-ce que toi tu fais ici ? Miss Droiture. Non parce qu'à la rigueur, je peux sortir n'importe quelle excuse, je suis sûre que ça pourrait passer, mais elle, pas vraiment.



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyVen 6 Jan - 6:03



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy
"Bennett ?! "

Pas de doute possible, pas de plaisanterie de la part de la noirceur de la nuit, ou d'hallucination nocturne. Tracy avait bel et bien affaire à une Gryffondor qu'elle connaissait bien, enfin suffisamment bien pour savoir que ce n'était peut-être pas la personne qu'elle aurait voulu rencontrer ce matin. Anoushka O'Nyme, à son instar, se baladait hors de son dortoir, et à la connaissance de la Serdaigle, cette dernière n'était pas plus préfète qu'elle, à moins que Sloane n'ait été démise de ses fonctions. Mais elle n'était pas dans une plus grande légalité qu'elle à visiter les souterrains du château à une heure à laquelle elle n'aurait du se trouver hors de son lit, et qui plus était, dans un endroit interdit par le tout nouveau règlement de l'école. Elle était bien placée pour le savoir, elle avait prêté allégeance à Menesis Blackman après tout, et s'était engagée dans le sens de sa lutte, aussi elle ne pourrait pas jouer les arriérées bien longtemps avant que l'on ne se rende compte qu'elle jouait la comédie. Elle n'était pas là par hasard… par ailleurs, elle ne savait même pas vraiment pourquoi elle se trouvait ici et se mettait en danger toute seule, alors qu'elle avait inventé ces tissus de mensonge à propos de ses origines pour avoir droit à un lit à l'étage, contrairement à ceux qui avaient eu moins de chance qu'elle. Une fille comme Anoushka ne le comprendrait jamais, si elle s'était aventurée à essayer de lui expliquer tout ça, et fort heureusement, elle n'avait aucune envie d'effectuer la moindre tentative, elle n'était pas suicidaire, non plus. Elle était de sang pur, si elle ne s'abusait. Et elle, qu'est-ce qui l'amenait à faire le tour du propriétaire du château aussi tard ? Le coeur de Tracy continuait de battre, mais elle s'affaira à conserver une expression faciale de glace. Son interlocutrice n'était pas arrivée ici par hasard, sa cape et son sac en bandoulière trahissaient sa préparation.

"Wouhai wouhai wouhai, j'ai trop peur ... La vraie question c'est qu'est-ce que toi tu fais ici ? Miss Droiture."

La Bleue & Bronze déglutit, mais ne se départit pas de sa fausse assurance. Elle était suffisamment clairvoyante pour se rendre compte qu'elle était dans une bien sale situation, dont elle aurait d'ailleurs bien voulu s'extirper. C'était une bêtise d'être venue ici cette nuit. Elle avait tout ce qu'elle voulait en haut, et même si c'était pour trouver le sommeil, ce n'était que par caprice qu'elle avait fini par pencher en faveur de cette idée stupide. Il y avait déjà une cousine à elle retenue dans les cachots à cause de leur ascendance, et elle était bien loin d'aspirer au même sort. Elle la rejoindrait bien assez tôt par ailleurs, si leur bêtise attirait les foudres de Blackman… Mentir à propos de son identité faisait qu'il ne s'intéressait pas à son cas, et jusqu'à présent, tout cela lui convenait très bien. Si Anoushka était prise sur le fait, elle aurait sûrement le droit à une punition, mais récupèrerait sa place en haut bien assez tôt. Elles n'avaient donc aucun intérêt à être trouvées ici, mais Tracy en avait encore moins à lui révéler qu'elle vagabondait par culpabilité. Par contre, elle était également curieuse de savoir ce qui lui valait le "plaisir" de la croiser cette nuit, même si elle doutait fortement que cette dernière passe aux aveux si facilement. Elles n'étaient pas les meilleures amies du monde, et son ricanement agaçait déjà la Serdaigle qui commençait à espérer qu'elle ne se trouve nulle part ailleurs qu'au beau milieu d'un cauchemar qui prendrait fin au bout de quelques minutes.

" Je suis somnambule, j'ai atterri ici sans m'en rendre compte, et je suis réveillée chez les sangs de bourbes. Ça m'arrive quelque fois, mais je ne vais jamais aussi loin. " mentit-elle effrontément, en regardant son interlocutrice droit dans les yeux. " Et toi, qu'est-ce que tu fais ? "

Elle n'obtiendrait très certainement pas une réponse satisfaisante, rien n'obligeait son interlocutrice à lui en donner une. Ou alors, comme elle, elle mentirait probablement, et elle n'aurait sûrement d'autres options que celle de la croire sur parole. Quoique… elle avait sûrement des amis dans le coin. Elles n'étaient pas suffisamment proches que Tracy puisse avoir une petite idée de qui, où même si elle connaissait Fursy, Hope, ou… Niamh. Mais il y avait sûrement quelques Gryffondors dont elle devait bien être proche enfermés ici, et peut-être qu'elle était venue leur rendre visite. Ça ne les avancerait à rien de se balancer mutuellement de toute manière, et même si son excuse de somnambulisme était plus que bancale, et aussi difficilement crédible soit-elle, il n'y avait aucune preuve qu'elle mentait. Elle se baladait dans son pyjama rayé, les pieds nus sur les dalles froides, avec une couverture, qu'elle avait très bien pu emporter avec elle de manière inconsciente. C'était tiré par les cheveux, mais ça tenait la route. En revanche, il était de notoriété publique qu'elles n'avaient rien à faire ici, et elle ne comptait pas jouer les naïves pour feindre de penser le contraire. Sa baguette toujours levée avec méfiance, même si elle n'était guère pointée sur son interlocutrice, Tracy planta ses yeux dans ceux d'Anoushka. Même si la légèreté de sa tenue et son échine courbée pouvaient laisser croire le contraire, elle n'avait pas l'intention de se laisser attirer dans les ennuis.

" Est-ce que tu sais si quelqu'un t'a suivie ? Tu as entendu des pas ? Ou aperçu un professeur, un préfet peut-être… ? " interrogea-t-elle à voix basse en guettant les alentours.

Le noir était total autour d'elle, et l'on n'entendait nul bruit en dehors des mots qu'elles échangeaient, ou de leur respiration parfois confiante, parfois emballée. Les nés-moldus ne devaient pas se trouver très loin, et il était quelque peu angoissant d'imaginer qu'ils n'étaient pas seuls.



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyJeu 12 Jan - 17:07



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy
Je savais que c'était une mauvaise idée, mais je crois que j'avais besoin de faire quelque chose, n'importe quoi, pour me donner bonne conscience. Jusqu'à présent, je n'avais rien fait pour aider mes amis. Je m'étais contentée de rester à ma place, à observer certains de mes camarades nous trahir ouvertement, tandis que d'autres se satisfaisaient de la situation sans pour autant le crier sur tous les toits. Oh bien entendu nous étions nombreux à ne pas partager ces idéaux et même si j'étais incapable de faire le compte, je savais que je pouvais compter parmi mes alliés Max, Phoebe, Aimie, pour ne citer qu'eux. Pouvais-je compter sur Hunter ? J'aime à croire que oui, mais je n'en ai pas l'assurance. Mais avoir dû faire une croix sur Nathan a déjà été très dur pour moi, je n'aurais pas la force de rayer une autre personne chère à mon coeur de ma vie. Je me retrouve donc dans des couloirs où je n'ai pas le droit d'aller, en pleine nuit. En plus de désobéir au couvre-feu, je me trouve dans une zone interdite aux élèves, que va-t-il m'arriver si je me fais surprendre ? Voilà la grande question. Je tente de ne pas y penser, même si quand je me fais aveugler par un rayon d'une baguette, j'y pense soudainement. Que va-t-il arriver de ma carcasse ? Fort heureusement pour moi, ce n'est pas un Mangemort mais Tracy. En soit je ne suis pas tirée d'affaires, mais c'est déjà moins grave que si j'étais tombée sur un sbire à Blackman. Eux n'écoutent rien, ils m'auraient balancés à leur chef sans aucune once de pitié. Alors qu'avec Tracy, il y avait moyen de s'en sortir, même si j'ignore encore comment. " Je suis somnambule, j'ai atterri ici sans m'en rendre compte, et je suis réveillée chez les sangs de bourbes. Ça m'arrive quelque fois, mais je ne vais jamais aussi loin. Et toi, qu'est-ce que tu fais ? " Bitch please. Pique moi mon excuse, je ne te dirais rien. Cela part assez mal pour moi, elle vient de me voler l'excuse que je comptais utiliser si je me faisais prendre. Tant pis, j'allais devoir en trouver une autre. De toute façon, quand je l'entends dans sa bouche, je me rends bien compte que ça ne tient pas la route trente seconde. Alors certes, elle est en pyjama, pieds nus et avec une couverture sur le dos mais pourquoi a-t-elle sa baguette ? Et elle m'a l'air bien réveillé pour une somnambule je trouve. Ben voyons. Somnambule, rien que ça ... Et tu dors toujours avec ta baguette dans les mains ? Arrêtes tes bobards, on y croit pas une seule seconde. J'ignore ce qu'elle manigance, mais ce qui est sûr c'est qu'elle est aussi somnambule que moi. Je la fixe quelques secondes avant de faire un rapide tour d'horizon, histoire de vérifier que l'on est bien seules. C'est pas le tout de me foutre de sa gueule, ça serait bête de se faire prendre si tôt et surtout, ici. J'avais une affaire personnelle à régler. Je n'en dis pas plus, gardant mon visage fermé et un ton froid. Je montrais toute l'assurance dont j'étais capable en disant cela et j'étais plutôt douée pour la comédie, à n'en pas douter. Si je rate mes études, je sais que je pourrais me reconvertir en actrice, sait-on jamais, je pourrais cartonner. Sauf que cette excuse ne va pas rester sans suite, elle va vouloir en savoir plus et je vais devoir réfléchir très vite pour trouver une excuse en béton et je crois que pour une fois, mon cousin allait me rendre un grand service, même si l'idée me dégoûtée, je crois que je n'aurais pas vraiment le choix.

" Est-ce que tu sais si quelqu'un t'a suivie ? Tu as entendu des pas ? Ou aperçu un professeur, un préfet peut-être… ? " Est-ce que je sais si quelqu'un m'a suivie ? Elle en a des bonnes tiens. Elle croit vraiment que je serais descendue ici si je m'étais rendue compte qu'on me suivait ? Non mais je ne suis pas complètement débile, j'aurais changé d'itinéraire et me serais rendue dans ma salle de cours, prétextant être somnambule, voilà tout. Par contre entendre des pas, évidemment que j'en avais entendu, même si le silence était total autour de nous, là haut ce n'était pas complètement le cas. Je n'ai pas aperçu de professeurs, mais j'ai croisé deux mangemorts, fort heureusement en pleine discussion et un préfet, qui avait l'air d'être plutôt pressé de rentrer dans son dortoir. Mais étant très vigilante, je n'allumais pas le bout de ma baguette à tout va, comme pouvait le faire en cet instant Tracy et je restais silencieuse. Je baissais donc la voix, comme ma partenaire d'infortune l'avait fait pour s'adresser à moi et je lui répondis. Tu crois vraiment que je serais descendue ici si j'avais remarqué qu'on me suivait ? Je ne suis pas stupide, j'aurais changé de direction sur le champ. Par contre oui, j'ai croisé deux mangemorts et un préfet. Mais Baskerville avait visiblement grande hâte de rentrer se coucher et les mangemorts avaient visiblement autre chose à faire que de vérifier les recoins sombres des couloirs, fort heureusement pour moi. Et toi ? Dans ton pseudo somnambulisme, t'as remarqué du mouvement là haut .... ou ici ? Ca fait d'ailleurs combien de temps que tu es ici ?
Parce que moi je venais d'arriver, mais elle, depuis quand était-elle là ?


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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyLun 16 Jan - 0:22



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy
"Ben voyons. Somnambule, rien que ça ... Et tu dors toujours avec ta baguette dans les mains ? Arrêtes tes bobards, on y croit pas une seule seconde. J'avais une affaire personnelle à régler. "

Comme l'avait anticipé Tracy, ce mensonge aussi gros qu'une maison ne passerait pas comme une lettre à la poste. Néanmoins, que ferait Anoushka pour l'accuser du contraire ? Quelles preuves formelles aurait-elle ? Rien dans la définition du somnambulisme excluait tout à fait que l'on emporte sa baguette en se levant… C'était bien beau d'avoir des soupçons, mais il fallait bien les nourrir avec un élément formel. Et heureusement, elle n'était pas encore parvenue jusqu'au couloir des sangs de bourbes, et n'avait confié à personne son désir subit de s'y rendre. Rien n'avait été préparé, et tout avait improvisé, curieusement c'était une bonne chose pour elle. Aucun ne saurait, et si elle affirmait être somnambule, seuls les sbires de Blackman seraient en mesure de l'envoyer en punition pour non-respect au règlement. Tandis qu'être prise sur le fait pour tenter de porter assistance aurait été perçu comme une trahison, et récompensé par des coups de fouet… Fursy lui paierait ça si elle se faisait prendre, même s'il n'était pas au courant. Elle aurait tellement mieux fait de rester dans son dortoir, au moins elle n'y aurait pas eu d'ennuis. Pourquoi se sentir concernée par le sort des sangs de bourbes à la fin ? Elle n'avait rien à se reprocher, elle avait coupé les ponts avec chacun d'eux, y compris avec sa propre cousine, pour justement ne plus avoir d'ennuis. Et sa foutue consciente voulait qu'en plus de ça, elle fonde une association caritative pour aider ceux qui avaient eu le malheur d'être nés moldus ? Ce n'était pas son problème, mais c'était vraisemblablement celui d'Anoushka. Pourquoi serait-elle ici sinon ? "Une affaire personnelle" ? De quel type, si ce n'était faire la même chose qu'elle ? Au moins, elle en avait le droit d'un point de vue moral, la Gryffondor avait sûrement beaucoup d'amis là-dedans, et elle… elle n'en avait plus un seul à vrai dire.

" Une affaire personnelle ? Tu participes au célèbre congrès international des Pitiponks qui a lieu à trois heures du matin toi aussi ? " répondit-elle d'un air faussement intéressé sans prendre la peine de camoufler l'ironie de ses propos.

Ce n'était pas très fair-play de vouloir savoir lorsqu'elle préférait qu'Anoushka ne lui demande rien, mais soit. Elle n'avait rien à lui dire après tout si elle le préférait, au vu comment elles étaient parties, elles allaient certainement être bonnes pour remonter ensemble jusqu'à leurs dortoirs respectifs, alors autant essayer d'être un tant soit peu aimables entre elles. L'endroit n'était pas ce qu'il y avait de plus rassurant, et l'obscurité totale commençait à déplaire un peu à Tracy. Elles avaient beau parler à voix basse, qui empêcherait les hommes de Blackman de s'approcher à tâtons sans qu'elles ne s'en rendent compte ? Ce serait un préfet si elles avaient de la chance, et encore ce serait trop beau qu'elle tombe sur Aniek ou Noel, sachant qu'à tous les coups elle n'aurait droit qu'à Zach et Lily qui commençaient sévèrement à lui sortir par les yeux avec leur bonne morale et les leçons gratuites. Blackman, lui, ne chercherait pas à comprendre, et Tracy n'avait ni envie de se faire fouetter en début de repas, ni que son dossier commence à être étudié plus attentivement par la communauté magique.

"Tu crois vraiment que je serais descendue ici si j'avais remarqué qu'on me suivait ? Je ne suis pas stupide, j'aurais changé de direction sur le champ. Par contre oui, j'ai croisé deux mangemorts et un préfet. Mais Baskerville avait visiblement grande hâte de rentrer se coucher et les mangemorts avaient visiblement autre chose à faire que de vérifier les recoins sombres des couloirs, fort heureusement pour moi. Et toi ? Dans ton pseudo somnambulisme, t'as remarqué du mouvement là haut .... ou ici ? Ca fait d'ailleurs combien de temps que tu es ici ?"

Deux mangemorts et un préfet ? Elle avait eu raison de s'inquiéter, et il n'allait certainement pas falloir longtemps avant qu'ils ne descendent jeter un coup d'oeil. Ce serait une aubaine si c'était Baskerville, Tracy ne le connaissait pas beaucoup, mais il y aurait toujours une chance qu'elles puissent le convaincre de ne rien dire : l'enjeu était après tout plus important que quelques points et une simple retenue… Mais peu de chances que les mangemorts se révèlent très réceptifs, et Tracy était suffisamment clairvoyante pour savoir qu'il serait totalement inutile de parlementer avec eux, même après avoir prêté allégeance à Blackman.

" Rien du tout, à part toi, j'entends pas quand je dors. Ça fait bien quelques minutes... Et toi ?" répondit-elle avec détermination. " Et si effectivement il y a des mangemorts qui rôdent, ça craint pour nous. Il vaudrait mieux ne pas traîner par là. "

Elle s'arrêta subitement de parler, laissant toute sa concentration se rapporter à sa perception auditive. C'était peut-être le bruit du silence qui commençait à devenir trop oppressant, trop angoissant, et c'était peut-être bien son imagination qui lui jouait quelques tours, pour lui faire imaginer le pire… ou alors, l'on entendait à nouveau quelques bruits de pas se diriger vers elle.

" T'as pas entendu un truc là ? " demanda-t-elle d'une voix à peine perceptible.



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyVen 20 Jan - 16:34



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy

" Une affaire personnelle ? Tu participes au célèbre congrès international des Pitiponks qui a lieu à trois heures du matin toi aussi ? " Ahahah qu'est-ce qu'elle est drôle, c'est fou comme on se marre avec elle. En théorie j'aurais fais semblant d'éclater de rire avant de me moquer d'elle mais là, dans la situation actuelle, je vais peut-être éviter de me faire un peu trop remarquer. Du coup je fais un léger "Ahah" avant d'esquisser un sourire forcé. C'est fou comme t'es drôle Bennett, un vrai bout-en-train !! Lui dis-je sarcastique, avant de me taire. Que je n'aimais pas être ici, nous ne devrions pas rester sans bouger, c'était définitivement pas une bonne idée. Je ne suis pas devin et n'est très certainement pas le troisième oeil, mais j'ai un mauvais pressentiment et je n'aime pas ça. Après quoi de plus normal, nous sommes hors de nos dortoirs, après le couvre-feu et nous nous approchions d'une zone interdite, il est bien normal que je sois angoissée à l'idée que l'on puisse nous surprendre. Je tentais en même temps d'observer les alentours comment j'allais m'en sortir si nous nous faisions attraper. Deux solutions actuellement s'offraient à moi. Soit je prétendais vouloir emprunter le couloir des cachots pour tenter de rejoindre mon petit ami. Un besoin primaire de retrouver l'être aimé et de passer un peu de temps avec lui. Je n'aurais qu'à dire que je lui avais envoyé une lettre lui proposant le rendez-vous, mais que je n'avais jamais reçu de réponse. Ignorant donc s'il l'avait reçu, j'avais décidé de me glisser hors de mon dortoir pour vérifier. Comme ça Hunter ne sera pas obligé de mentir pour moi, il pourra dire la vérité en expliquant qu'il n'avait reçu aucune lettre de moi. Les courriers ça s'égare, surtout actuellement. Sinon j'avais la possibilité d'avouer que je me rendais bien dans le quartier des nés moldus, mais non pas pour leur apporter de l'aide mais pour humilier Keagan. Après tout, Keagan et Nathan se détestent, je n'aurais qu'à dire que cela fait quelques mois que j'ai appris toute l'histoire et que j'avais fini, après un moment d'hésitation, à me mettre du côté de mon cousin Nathan, que je chéris plus que tout au monde. Ils sont dans le vrai, les nés-moldus ne méritent pas d'être dans cette école, ce ne sont que de la racaille, j'ai enfin ouvert les yeux sur la vérité, blablabla. Je tâcherais de ne pas vomir en même temps que je fais ce petit discours, ce qui risque d'être compliqué.

Je n'en dis pas plus, de toute façon ça ne la regarde pas et vu qu'elle ne veut pas me dire ce qu'elle fait ici, alors je n'ai aucune obligation de lui rendre des comptes à mon tour. Chacune se débrouillera pour tenter de sauver sa peau le moment venu, point. " Rien du tout, à part toi, j'entends pas quand je dors. Ça fait bien quelques minutes... Et toi ? Et si effectivement il y a des mangemorts qui rôdent, ça craint pour nous. Il vaudrait mieux ne pas traîner par là. " Je n'entends pas quand je dors ... des claques se perdent. J'aimerais qu'elle arrête de jouer son petit numéro, ça ne prend pas avec moi. Mais bon passons, ça ne sert à rien de se prendre la tête maintenant, ce n'est ni le lieu, ni le moment pour une scène, on verra ça plus tard ... ou jamais. Si on arrive à s'en sortir, ce sera certainement un miracle, je doute que ce soit dans notre intérêt de se rappeler ce mauvais moment, afin d'éviter que des oreilles indiscrètes l'entendent. Je venais à peine d'arriver quand tu es apparue. J'ai dû croiser les mangemorts au ... troisième étage il me semble, ce qui signifie qu'on n'a peu de temps pour se barrer avant qu'ils finissent leur ronde par ici ... En fait je n'ai aucune idée s'ils montaient ou descendaient, tout ce que j'avais en tête à ce moment là c'était de rester le plus possible dans l'ombre pour ne pas qu'ils me repèrent. Mais je préfère choisir la sécurité et me dire qu'ils descendent, plutôt que de croire naïvement qu'il y ait de fortes chances pour qu'ils soient déjà passés par là et qu'ils n'y reviendront pas.

" T'as pas entendu un truc là ? " Je me fige, non pas parce que j'ai entendu un bruit mais parce qu'elle croit en avoir entendu un. Je reste silencieuse, faisant face à elle, je tentais de me concentrer sur les bruits environnants. Au début je n'entends rien alors je fais non de la tête, sauf que cette certitude vole en éclat quand j'entends à mon tour un bruit. Mon coeur commence à s'accélérer et j'ai peur que le martellement alerte tous les mangemorts dans le coin, sauf que ce n'est pas possible, je suis la seule à pouvoir l'entendre. Je murmure à Tracy sans oser bouger Je crois que quelqu'un descend les escaliers. Il va falloir bouger, n'importe où mais ne pas rester en place sinon on allait forcément se faire repérer. Il faut que l'on bouge. Eteint ta baguette, il ne faut pas qu'il voit de la lumière sinon on est foutue. Lui dis-je en l'attrapant par la main pour la tirer dans la direction opposée au bruit que nous venions d'entendre. Nous ne pouvions pas avancer très vite vu que nous ne voyons pas grand chose, mais je préfère y aller à tâtons, plutôt que de laisser la lumière nous piéger. Je glisser ma main contre le mur, histoire d'avoir un repère et j'avançais, espérant ne pas me prendre de mur et surtout, espérant déboucher sur un embranchement. Mais y en avait-il par ici ? Je l'ignore, je ne vais jamais dans les cachots et j'ignore donc où nous allions...



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyDim 19 Fév - 23:03



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
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« C’est fou comme t'es drôle Bennett, un vrai bout-en-train !! » Tracy leva les yeux au ciel en se demandant quelle force maléfique avait voulu qu’elle se retrouve dans les pattes de O’Nyme. Aucune d’entre elle n’était visiblement ravie de voir l’autre, alors pourquoi se seraient-elles donné la peine de feindre l’inverse ? C’était bien normal de la part d’Anoushka de ne pas vouloir qu’elle soit mise au courant de ses activités si elle dissimulait les siennes, et de toute manière, la Serdaigle s’en accommodait parfaitement. Elles n’étaient ni amies, ni même liées d’une quelconque relation qui aurait pu impliquer qu’elles veuillent partager des détails personnels, alors autant s’en tenir là. La Gryffondor était une fille caractérielle, presque sauvage, et Tracy avait toujours tendance de se méfier de ce genre de personne. C’était celles qui étaient le plus dangereuses de manière générale, et avec un secret comme le sien, elle ne pouvait donner de chance à de l’aléatoire, ou à un élément imprévu. Cissy et Naïa lui déconseilleraient très certainement d’approcher ce genre d’élément perturbateur, qui manifestait visiblement une antipathie un peu trop prononcée pour l’autorité actuelle. Rien de très bon pour son image en somme… Mais voilà, elle était tombée sur elle, et elle allait devoir se débrouiller pour que ça n’ait aucune incidence sur son parcours scolaire. C’était toujours mieux qu’un mangemort par ailleurs, mais ça demeurait problématique… Avec un jeu comme le sien, Tracy ne pouvait permettre que ses calculs soient faussés par une Gryffondor un peu trop impétueuse. Certes, elle n’y avait pas mis du sien. Cette idée de se rendre voir Fursy et lui donner des couvertures était complètement idiote, et si elle avait pu retourner en arrière, elle l’aurait fait avec grand plaisir. Malheureusement, comme ce n’était plus l’une des options auxquelles elle avait droit, elle allait devoir composer sans. Anoushka n’avait sans doute pas besoin d’elle pour poursuivre sa route elle-ne-savait-où, et c’était très bien : Tracy avait suffisamment à faire avec son propre cas, et devoir s’occuper d’une personne supplémentaire était un peu trop handicapant pour elle.

« Très bien, alors on peut peut-être s’en tenir là. » répliqua-t-elle sèchement. « Tu n’as qu’à retourner… faire je-ne-sais-quoi, tandis que je retournerais tranquillement dans mon dortoir. » proposa-t-elle en haussant les sourcils, invitant de par son expression à ce qu’elles prennent congé l’une de l’autre.

Dans un monde parfait en tout cas, c’était sans doute ce qui aurait pu se passer. Mais l’autorité rodait à l’étage, et Tracy n’avait pas la moindre envie de leur être confrontée. Peut-être qu’à deux, elles pourraient être amenées à s’en sortir… ? Non, c’était idiot, pas avec une fille comme la Gryffondor qui se fichait très certainement qu’elles soient attrapées. Il y aurait retenue, et tout s’arrangerait ensuite, pour la fille à papa de sang-pur qu’elle était. Mais Tracy n’avait certainement aucune envie que l’on visite son dossier scolaire, et que l’on commence à se rendre compte que quelque chose coinçait au niveau de sa famille. Cela commencerait avec des soupçons, et finirait par une enquête du ministère… Non, il n’y avait rien de bon dans tout ça, rien de rien. Il s’agissait de s’en sortir dans la plus grande discrétion, et de rejoindre son dortoir comme si elle n’en était jamais sortie. « Je venais à peine d'arriver quand tu es apparue. J'ai dû croiser les mangemorts au ... troisième étage il me semble, ce qui signifie qu'on n'a peu de temps pour se barrer avant qu'ils finissent leur ronde par ici … » Ça n’était guère rassurant, mais au moins cela signifiait qu’elles avaient le droit à un temps pour s’enfuir. Elle avait eu de la chance en descendant de la salle commune de Serdaigle en tout cas de ne pas croiser leur route… Et c’était sur cette même chance qu’elles allaient pouvoir miser en remontant. Si elle ne se trompait pas, Tracy était certaine que la salle commune de Gryffondor se trouvait quelques étages plus haut que la sienne, donc Anoushka rencontrerait davantage de difficultés à y retourner. Mais à partir du moment où elles se sépareraient, elle ne pourrait plus s’attarder davantage sur son cas. Faire semblant d’être une sang pur était déjà suffisamment compliqué pour qu’elle n’ait pas en plus à se soucier des autres… Et à son instar, la Gryffondor était suffisamment âgée pour savoir ce qui l’attendait en se baladant dans ce couloir. Il était interdit, mais attirait pourtant bien des élèves…

« Je crois que quelqu'un descend les escaliers. Il faut que l'on bouge. Eteint ta baguette, il ne faut pas qu'il voit de la lumière sinon on est foutues. »

Alors, elle ne s’était pas trompée… Des sueurs froides s’emparèrent de Tracy qui s’exécuta aussitôt d’un « Nox » rapide. La situation commençait à être réellement tendue, voire même problématique. Et si c’était la fin ? Et si on les prenait sur le fait ? Rien de tout ça n’en valait la peine ! Ce n’était pas de sa faute à elle si les sangs de bourbes s’étaient attirés des ennuis, elle n’avait rien à voir avec eux, rien de rien ! De toutes les possibilités qui étaient à sa disposition, elle allait devoir réfléchir, et surtout agir rapidement, de manière à ce qu’elles ne finissent pas dans le bureau de Blackman, poussées par des mangemorts qui les auraient trouvées errant dans un couloir interdit. Il allait surtout falloir s’organiser de manière à ce que personne ne les reconnaisse, et une idée lui venait bien en tête… Mais Anoushka ne risquait certainement pas d’apprécier, oh ça non. En les circonstances actuelles, de toute manière, avait-elle réellement une autre solution ?

« Ok. Alors je fais ça parce que j’ai pas d’autre alternative. » chuchota Tracy à l’attention de sa compagne d’infortune avant de pointer sa baguette sur son visage. « Furunculus. » Les dés étaient jetés, et il allait désormais falloir en assumer les conséquences, mais au moins elles allaient pouvoir retarder la procédure. « Lance-me le aussi, on pourra gagner du temps si on se fait prendre. »


PREMIER LANCER :
2, 4, 6 - Le sortilège fonctionne, le visage d’Anoushka est soudainement parsemé de pustules. L’effet est peu ragoutant et ne lui plaira certainement pas… heureusement, le couloir est très sombre, personne ne se rendra compte à quel point elle est bien moins jolie que d’habitude. Mais au moins, si on les prend sur le fait, personne ne la reconnaitra.

1, 5 - Pour une raison qui lui échappe, le sortilège ricoche, et rebondit sur Tracy dont le visage est envahi d’horribles boutons. Au moins, si elles sont prises sur le fait, personne ne la reconnaitra, ça vaut le coup d’être immonde pendant une bonne partie de la nuit…

3 - Le sortilège ne fonctionne pas.


SECOND LANCER :
1, 3, 5 - Un préfet a descendu les escaliers et pointe leur baguette sur elles. Si le sortilège a fonctionné, il ne reconnaitra pas Anoushka. Et il va falloir trouver de solides explications pour expliquer leur présence dans le couloir-des-sangs-de-bourbes dans tous les cas, ou espérer qu’ils trouveront un arrangement tous les trois… Mais s’il ne sait pas qui elles sont, elles ont peut-être encore une chance de s’en sortir en détournant son attention d’une manière ou d’une autre. (On demandera à un volontaire de le jouer, sinon Milo pourra faire office de PNJ dans les dialogues !)

4 - C’est un mangemort. Il ne les a pas vues puisqu’elles sont dissimulées derrière un coin de mur, mais le savoir dans le coin n’est clairement pas de bonne augure. Mais pour l’heure, elles peuvent très bien prendre l’autre côté, en espérant qu’il n’ait pas la même idée, et en gardant l’idée que s’il vient vers elles, elles vont passer un sale quart d’heure.

2, 6 - Quelle chance qu’il n’y ait personne ! C’est une fausse alerte, mais ça ne veut pas dire qu’elles sont en sécurité pour autant.



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyDim 19 Fév - 23:03

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyMar 28 Fév - 15:55



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
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« Très bien, alors on peut peut-être s’en tenir là. Tu n’as qu’à retourner… faire je-ne-sais-quoi, tandis que je retournerais tranquillement dans mon dortoir. » L'entente n'était définitivement pas cordiale entre nous et nous ne faisions rien pour l'améliorer. Je ne l'aime pas, elle ne m'aime pas, point. On pourrait faire semblant ce soir mais pour quoi faire au final ? Si on se fait prendre, je doute fortement qu'elle se sente l'âme de me sauver la mise et pour être honnête, je ne pense pas être capable de faire de même pour elle, sauf si elle me prouve que je pourrais lui faire confiance, l'espace d'un instant. Mais voilà, ça n'arrivera jamais, alors pas besoin de faire semblant, autant rester nous même. Bennett veut qu'on se sépare et j'approuve l'idée. Nous n'avions pas prévu initialement de passer notre soirée ensemble alors ça ne sert à rien de prolonger cette petite séance de torture improvisée en sa compagnie. Elle rentre dans son dortoir et moi je vois ce que j'ai envie de faire. Est-ce que je prends le risque de rester ici, en sachant qu'elle m'a fait perdre déjà suffisamment de temps en parlote inutile ou alors est-ce que je remonte dans mon dortoir à mon tour, avortant ma mission suicide pour en organiser une plus tard ? Je suis à deux pas de Keagan, ce serait quand même stupide de m'en aller si rapidement mais en même temps le danger rôde, l'étau se resserre autour de nous, il faut quand même que je le prenne en compte. Quel dilemme cornélien auquel je fais face ... Braver le danger ou rebrousser chemin ? Je ne sais pas, mais il va falloir rapidement que je prenne une décision. En attendant, je hoche la tête à l'attention de Tracy. Pour une fois que tu dis quelque chose d'intelligent, je ne peux qu'approuver. Restons-en là et séparons-nous. Je m'en fous de savoir pourquoi elle était là, ce n'est définitivement pas le plus important. Tout ce que je sais, c'est que sa rencontre m'a fait perdre du temps et ça, ça me saoule. Evidemment, je préfère tomber sur elle que sur un Mangemort, mais j'aurais préféré ne tomber sur personne. Si j'étais tombé sur Noel, qu'aurais-je fais ? On ne s'entend pas tous les deux, très clairement même, on se déteste, mais je crois qu'il aurait été assez intelligent pour comprendre mes raisons. Autant je ne peux pas confier à Tracy la raison de ma venue, autant je pense que mon préfet aurait été de mon côté. Il ne m'aurait certainement pas aidé, n'abusons pas, mais il aurait pu fermer les yeux. En tout cas j'espère, parce que si en plus il m'avait puni pour ça, je crois que définitivement, je n'aurais rien pu attendre de plus de lui. Je crois que s'il s'était montré récalcitrant, je lui aurais collé une droite. Ca ne m'aurais pas sortie de mes ennuis mais dieu que ça m'aurais fait du bien. Si ça avait été Aniek, j'aurais peut-être pu tenter la rencontre amoureuse avec Hunter, ça aurait peut-être fonctionné. Je dis bien peut-être, parce que pour être honnête je n'arrive pas à la cerner cette fille, du coup je ne sais pas si elle aurait approuvé l'initiative. Le plus facile à amadouer aurait été Milo, très certainement. Si je ne l'ai pas par les sentiments, je l'aurais aux menaces. C'est un trouillard de premier ordre, il suffit de le bousculer un peu pour obtenir son silence.

Avant que nous ayons eu le temps de nous séparer, nous entendons une bruit dans les escaliers. Ce n'est définitivement pas bon signe, il faut faire quelque chose. J'ordonne à Tracy d'éteindre sa baguette avant de l'attraper par la main pour la tirer avec moi dans la direction opposée au bruit. J'ignore où nous allons mais la seconde main posée sur le mur, je tente de nous faire avancer sans nous prendre un mur dans la tronche. Le coeur tambourine dans la poitrine, c'est fort peu agréable et en même temps, pour être honnête, c'est un brin excitant. Ca ne le sera plus du tout si on se fait attraper, bien entendu, mais ça l'est pour le moment.« Ok. Alors je fais ça parce que j’ai pas d’autre alternative. » Qu'est-ce qu'elle raconte ? Quoi ?! Ai-je eu seulement le temps de dire avant qu'elle pointe sa baguette vers mon visage « Furunculus. » Mes yeux s'écarquillèrent en entendant la formule qu'elle venait de prononcer. « Lance-me le aussi, on pourra gagner du temps si on se fait prendre. » Mais elle est malade, elle vient de me défigurer ... Je la lâchais et portais mes mains à mon visage. Aucun signe de pustule ni rien, ce qui signifiait qu'elle venait de se louper lamentablement. Il n'y en a pas un pour rattraper les autres dans cette école. Même une Serdaigle n'est pas foutue de lancer un sortilège alors c'est qu'on est mal barré pour se débarrasser tout seul des Mangemorts, il va falloir se faire une raison. CHUT ! Lui ordonnais-je une seconde fois, l'oreille aux aguets. Je n'entends plus rien. Si quelqu'un était descendu, il nous aurait déjà rejoint depuis le temps, c'était moins une. Mais j'ai malgré tout la nette sensation que l'étau se resserre de plus en plus autour de nous. Je crois qu'on ne craint rien pour le moment ... Mais pour combien de temps encore ? Je sort ma baguette et je l'allume. En la levant, je vois que le sortilège de Tracy a bien fonctionné, mais pas sur moi et je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Oh ma pauvre, la tronche que tu te tapes ... T'es affreuse !! Je tente de me retenir de rire, non pas par égare pour elle, mais parce que je ne veux pas que l'on m'entende. Bon on l'a échappé bel pour le moment mais il est vraiment grand temps que l'on retourne dans nos dortoirs, on aura pas 2 fois la même chance.



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyMer 29 Mar - 23:30



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« Pour une fois que tu dis quelque chose d'intelligent, je ne peux qu'approuver. Restons-en là et séparons-nous. » 

« Pour une fois qu’elle disait quelque chose d’intelligent ? » Non mais elle s’entendait parler, sérieusement… ? Quelle prétentieuse celle-là, c’était une bonne chose qu’elle ne soient pas amies, elle ne savait pas comment elle ferait pour supporter une pareille crâneuse dans son entourage. Comme si elle avait des leçons à lui donner ! Il était vrai que Tracy ne la connaissait pas personnellement, après tout elles n’étaient ni de même année ni de même maison, mais sa réputation lui suffisait. Certes, être amie avec Noel, sachant qu’il ne faisait pas partie de son club d’admirateurs les plus fervents, rendait son jugement biaisé, et l’écartait probablement de la réalité, mais au final, était-ce réellement important ? Cela ne faisait que quelques minutes qu’elles étaient confrontées l’une à l’autre, sauf qu’à part être désagréable, l’intérêt de la Gryffondor se limitait pour l’heure à peu de choses. Elle comprenait au moins pourquoi le préfet des Rouges et Ors ne paraissait pas la porter dans son coeur, il s’avérait que c’était une vraie peste qui se croyait décidément au dessus de tout le monde, mais également au dessus des règles puisque c’était dans la plus grande illégalité qu’elles se rencontraient ce soir. Elle était très mal placée pour en parler, elle en convenait bien volontiers, à commencer par le fait qu’elle se trouvait elle aussi dans les couloirs, et que ni l’une ni l’autre n’avait voulu dévoiler le motif de leur présence en ces lieux. « Très bien. Si tu te fais prendre, aies toutefois la délicatesse de ne pas préciser que tu m’as vue en chemin, je tâcherais d’en faire autant. » Si ça ne lui coûtait rien tout du moins… si elle avait moyen de s’en sortir, elle n’hésiterait pas à envoyer les mangemorts sur la piste de la Gryffondor sans le moindre regret. Ce n’était pas une amie, et même si elle ne lui souhaitait pas spécifiquement du malheur, sa sécurité à elle primait sur la sienne. L’atmosphère n’était déjà pas des plus rassurantes, et le silence, assourdissant, laissait transparaître par intermittences quelques sons qui laissaient sous-entendre qu’elles n’étaient pas seules. Tracy tressaillit en imaginant qu’on puisse leur tomber dessus, ce qui l’amena à se servir de sa baguette. Mais l’obscurité et l’angoisse étaient de puissantes alliées, et avaient rapidement eu raison de son jugement… Aussi, elle se retrouva à formuler un sort qui ne fonctionna pas, ce qui était quelque peu étonnant puisqu’elle était généralement plutôt habile de ce côté-là, et en plus pour… rien du tout. Personne ne parut. Elle devait avoir l’air bien idiote auprès d’Anoushka qui ne manquerait pas une telle occasion de lui faire remarquer à quel point elle en était une…

« CHUT ! Je crois qu'on ne craint rien pour le moment … » C’était plutôt un bon point, dont elle pouvait se satisfaire, aussi conformément aux exigences de la Rouge & Or, Tracy demeura silencieuse, afin de s’assurer que personne ne pourrait leur tomber dessus. Ce devait être une fausse impression tout à l’heure… la peur avait du l’amener à s’imaginer des choses, et honnêtement, elle était bien contente que ce ne soit là que le fruit de son imagination. Avec un peu de chances, elles pouvaient encore remonter sans risques, et sans devoir en répondre dans le bureau du directeur, tout allait bien alors…. Jusqu’à ce que le ricanement de son interlocutrice ne lui parvint, lorsque cette dernière ralluma la lumière. « Oh ma pauvre, la tronche que tu te tapes ... T'es affreuse !! » Affreuse ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? C’était tout de même méchant de sa part, même si c’était vrai de son point de vue… Tracy ne s’était jamais trouvée très jolie à regarder, elle nourrissait beaucoup de complexes, notamment à propos de ses formes et de son poids, mais elle n’était tout de même pas repoussante, du moins elle le pensait jusqu’ici… Lorsqu’un doute survint : et si elle ne faisait pas uniquement référence à son potentiel physique ingrat… ? Elle toucha donc son visage avant de retenir une exclamation de dégoût. Ce ne pouvait pas… ? Non ! Le sortilège avait marché en sens inverse, et le résultat, simplement au toucher, était horripilant, Tracy avait l’impression de toucher des grumeaux tant son visage s’était retrouvé déformé par d’ignobles pustules. « Oh mon dieu… c’est atroce… enlève-moi ça… » supplia-t-elle à voix basse, désemparée. C’était un cauchemar, heureusement qu’elle n’avait pas le loisir de voir son reflet, et de se rendre compte à quel point elle était hideuse… Malheureusement, Anoushka pouvait absolument se le permettre, et le lui faire remarquer tant qu’elle le voulait. Elle n’avait pas seulement raté un sort, elle se l’était lancée à elle-même, ce qui était encore plus ridicule… Se pouvait-il qu’il y ait pire comme situation ? Ah oui, tomber sur un mangemort, c’est vrai… « Bon on l'a échappé belle pour le moment mais il est vraiment grand temps que l'on retourne dans nos dortoirs, on aura pas 2 fois la même chance. » Elle avait raison, et cette fois, il valait peut-être mieux qu’elles prennent le même chemin, étant donné que son taux de réussite aux sortilèges semblait particulièrement mauvais ce soir. Peut-être qu’Anoushka saurait se montrer plus efficace, du moins elle l’espérait, puisque ses espoirs se reposaient désormais sur elle… « D’accord… je te fais confiance. »


1, 3, 6 : Tracy et Anoushka peuvent poursuivre leur route, il semblerait qu'il n'y ait personne, du moins pour les premiers étages. Au moins, elles peuvent regagner le rez-de-chaussée sans encombre et ne pas avoir à justifier leur présence chez les nés-moldus.

2, 4, 5 : Pas de chance... Au moment où elles font volte-face, elles tombent sur un autre élève, équipé d'une insigne de préfet.



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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyMer 29 Mar - 23:30

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyMar 4 Avr - 12:14



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« Très bien. Si tu te fais prendre, aies toutefois la délicatesse de ne pas préciser que tu m’as vue en chemin, je tâcherais d’en faire autant. » Serai-je capable de faire ça ? Je ne l'aime pas beaucoup, c'est un fait, mais si je ne suis pas obligée de la balancer, je ne le ferais pas. Enfin je ne pense pas, après il est difficile de réellement savoir comment on réagit face à une situation inconfortable que de se retrouver en face de Mangemorts alors qu'on est en infraction. Mais je ne vois pas vraiment pourquoi je la balancerais. Je doute que ça sauve vraiment ma peau au final. Il faut être honnête, même s'ils prétendent le contraire, je sais d'avance que je prendrais quand même, quoi qu'il arrive, qu'est-ce que je gagnerais à la balancer ? La voir souffrir avec moi ? Est-ce que ça m'enlèvera la douleur ? Non, évidement que non. Est-ce que je me sentirais mieux ? Pour sûr que non, bien au contraire, je me détesterais de l'avoir balancé pour rien. Alors même si l'envie de la faire marcher et très présente et que ça me plairai beaucoup de savoir qu'elle n'est pas forcément en sécurité, que son sort dépend uniquement de mon bon vouloir, dans la réalité, il y a que très peu de chance qu'elle risque quoi que ce soit avec moi. Il n'y a aucune raison qu'ils se doutent que je n'étais pas seule et même, si je veux pouvoir expliquer que j'ai tenté de voir mon petit ami, il vaudrait mieux que je me garde de dire que j'ai croisé Tracy. Ce serait me tirer une balle dans le pied, comme disent si bien les moldus. J'agirais comme toi en cas de danger, ne t'inquiètes pas pour ça ... Dis-je dans un demi sourire. Je n'ai aucune confiance en elle, il faut bien l'admettre et je suis persuadée qu'elle n'aura pas autant de considération que moi pour elle si elle se fait choper. Mais bon, après je ne la connais pas vraiment, peut-être qu'elle est moins garce que je ne le pense vraiment, sait-on jamais, les miracles, ça existent, non ? Mais bon, il ne vaut mieux pas trop y penser maintenant, sinon ça va nous porter malheur. Je ne suis pas vraiment du genre superstitieuse mais quand même, je n'ai pas très envie de m'attirer le mauvais oeil. Voyez ça comme vous voulez, c'est peut-être mes origines malgaches qui ressortent mais je n'ai pas me dire que mes pensées noires m'auront portées malheur.

Nous venons d'entendre du bruit, ça n'indique rien de bon tout ça. Cela fait trop longtemps qu'on est à la même place, on va vraiment avoir des ennuis et ce, de façon stupide. Le pire c'est qu'en dehors d'être dans le couloir des nés moldus, nous n'aurons rien à nous reprocher, puisque nous n'avons jamais atteint leur porte et que nous ne les avons pas vu. Mais voilà, si on se fait attraper, on risque les mêmes ennuis que si nous avions réussi ce que nous avions prévu de faire, pour moi en tout cas, alors au final ça ne change rien au problème qui nous fait face. Fort heureusement personne n'est venu à notre rencontre et c'est une bonne nouvelle, mais ne testons pas notre chance trop longtemps, on risque de le regretter. « Oh mon dieu… c’est atroce… enlève-moi ça… » Tenter de ne pas rire, c'est sacrément difficile. Parce que si vous la voyez ... elle a vraiment une gueule à faire peur. De base je trouve que c'est une fille tout à fait normale, ni trop belle, ni particulièrement moche, mais là, elle frôle la place de la fille la plus moche du monde. Je tente de retrouver mon calme, même si on ne peut que voir que tout ça m'amuse beaucoup. Elle aura refait ma soirée cette fille. Elle refait des sortilèges quand elle veut si à chaque fois ça lui retombe dessus. Elle ne serait pas amie avec Noel, ça expliquerait beaucoup de choses ... Bref, je retrouve mon calme et sort ma baguette. Arrête de bouger et tais toi, je vais essayer d'arrêter les effets de ton sortilège ... Essayer j'ai dis, je ne promets rien du tout. Finite incantatem

D’accord… je te fais confiance. » Bon, c'est une bonne chose si elle n'en fait pas qu'à sa tête. De toute façon, pour être honnête, je l'aurais laissé en arrière si jamais elle n'avait pas voulu m'écouter. J'ai franchement autre chose à faire que de jouer les grandes soeurs bienveillantes avec une fille qui ne veut pas écouter la voix de la raison. Enfin ce soir, j'ai la sensation de l'être, je ne prétends pas toujours l'être, attention. D'ordinaire c'est moi la tête de mule qui ne veut en faire qu'à ma tête, mais là, je crois qu'il est important de jouer les êtres raisonnables et de retourner dans nos dortoirs respectifs. Surtout qu'elle a de la chance, sa salle commune est moins haute que la mienne, elle sera plus rapidement en sécurité. Mais tant pis, je suis arrivée jusque là, je pourrais faire de même en revenant. Je me dirige donc, accompagnée de Tracy vers les escaliers qui nous mènent vers le hall d'entrée. Mon coeur bat la chamade mais aucun bruit ne vient rompre le silence qui nous environne, ce qui est une bonne chose. Nous sortons donc des cachots sans dommage. Il faut maintenant espérer pouvoir atteindre la salle commune des Serdaigle sans encombre, ce qui sera déjà une première étape. Une fois seule, je ramperais s'il faut jusqu'à ma propre salle commune, tant que je ne me fais pas attraper en cours de route.



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Finite incantatem
1-3-5-6 >> Le sortilège fonctionne, Tracy n'a plus de furoncles sur le visage, les filles n'auront pas à expliquer pourquoi elle a cette tête si elles se font attraper.
2 - 4 >> Le sortilège échoue, il va falloir trouver une bonne excuse pour expliquer sa tête si elles se font attraper.

Etage de la salle commune des Serdaigle
1 - 5 - 6 >> Les filles atteignent le 4ème étage sans encombre, Tracy pour retourner dans son dortoir sans crainte.
2 - 3 - 4 >> Les filles se font repérer par un élève portant l'insigne des préfets ...


Dernière édition par Anoushka N. O'Nyme le Mar 4 Avr - 12:14, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyMar 4 Avr - 12:14

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy (terminé) “Les fous sont aux échecs les plus proches des rois.” ♜ Anoushka & Tracy EmptyJeu 6 Avr - 15:44



❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
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« J’agirais comme toi en cas de danger, ne t'inquiètes pas pour ça … » C’était clairement un sous-entendu, que Tracy ne pouvait toutefois lui reprocher. La méfiance était de mise, et aucune d’elle ne ferait certainement passer l’autre après sa propre sécurité. Elle n’aurait aucun intérêt à la vendre aux mangemorts. Elle ne tenait pas tant que ça à récolter des honneurs, simplement à ce qu’on la laisse tranquille, et que l’on continue de penser qu’elle était l’une de ces pro sangs-purs au même titre que Naïa et Narcissa, ce n’était tout de même pas sorcier… Ses affaires s’en retrouveraient probablement bien compliquées, si l’on apprenait qu’elle traînait dans les couloirs : au moins, elle ne se trouvait plus à l’étage des Sangs de Bourbes, ce qui facilitait grandement sa tâche. Si elles se faisaient prendre, elle pourrait toujours s’accorder avec Anoushka pour raconter des sornettes. Le somnambulisme était une excuse, mais celle de se rendre aux toilettes pouvait également leur servir… Alors certes, elles auraient sûrement droit à un retrait de point, ou à une retenue bien épicée, mais ce serait déjà le fouet auquel elles échapperaient, et aux suspicions de Blackman qui se demanderait sans doute ce qu’elles pouvaient bien ficher dans les cachots à une heure aussi tardive de la nuit. Qu’elles aillent rendre visite à des amis enfermés là-bas était une option, mais qu’est-ce qui expliquerait qu’elle s’y soit rendue aussi… ? Elle n’avait aucun ami là-bas. Lorsque Naïa et Narcissa leur passaient devant, elles les méprisaient, se moquaient d’eux et de leur condition, et si elle s’était révélée sceptique vis à vis de ces méthodes dans ses premières années, désormais elle se prêtait également au jeu. Après tout, cela la discréditait, qui pourrait bien se dire qu’elle était en réalité une née moldue alors qu’elle les considérait de la pire des manières ? Elle ne connaissait pas Anoushka, pas réellement en tout cas, seulement d’après quelques dires de Noel et quelques rumeurs, mais elle la savait proche d’eux. Ce ne devait pas être très réjouissant pour elle de devoir supporter l’absence de ses amis, et de devoir couvrir une de celles qui s’en prenaient à eux. Ce pourquoi l’une comme l’autre s’éviteraient mutuellement des ennuis, mais pas si elles devaient en pâtir en retour. Et la crainte de voir quelqu’un arriver avait fini par l’amener à faire n’importe quoi de sa baguette… « Arrête de bouger et tais toi, je vais essayer d'arrêter les effets de ton sortilège … Finite incantatem. »

Heureusement, la Gryffondor avait obtempéré, se contentant simplement de lui faire savoir à quel point elle était laide et désagréable à regarder. Même si c’était en partie pour l’énerver, Tracy ne pouvait s’empêcher de se sentir offusquée. Non, en effet, c’était assez déplaisant pour elle qui accordait une attention très méticuleuse à son apparence de se sentir ainsi jugée, même si en l’occurrence, c’était elle qui lui avait donné l’occasion de le faire en se jetant un sortilège toute seule comme une grande. Et dire qu’elle avait pensé que la manoeuvre leur permettrait d’éviter d’hypothétiques mangemorts… Il n’y en avait même pas, de toute évidence, elles avaient sillonné des étages sans ne croiser personne ! C’était une bonne nouvelle néanmoins, même si ça lui donnait l’air tout bonnement ridicule, et également affreuse. Heureusement, elles se trouvaient dans l’obscurité, et la lumière du bout de la baguette d’Anoushka serait le seul témoin de cet horrible spectacle. Bien sûr, elles ne s’appréciaient pas, donc elle ne devait s’attendre à aucune compassion de la part de cette dernière, c’était déjà une bonne chose qu’elle n’ait pas décidé de l’énerver encore davantage lui laissant le visage couvert de pustules pour la nuit. Elle ne se voyait clairement pas aller réveiller Narcissa pour lui demander de l’en débarrasser… « Merci. C’est beaucoup mieux comme ça. » soupira-t-elle en tâtant son visage pour s’assurer qu’il était bien redevenu parfaitement lisse et normal, tout comme il aurait du rester si elle ne s’était pas amusée à faire de la magie du Dimanche. En attendant, elles poursuivaient leur route dans les obscurité des couloirs, et dans le lourd silence de la nuit. Sa respiration s’était accélérée lorsqu’elles étaient passées du premier étage au second, mais finalement leur escapade interdite semblait sur le point de s’achever sans qu’elles ne rencontrent d’obstacles. Tant pis pour Fursy et ses couvertures… après tout, elle ne savait même pas pourquoi elle s’était donnée la peine de descendre lui en apporter. Ce n’était pas censé être son problème, et à part risquer de s’attirer des ennuis, elle n’aurait strictement rien à gagner dans cette histoire. Arrivée au niveau de sa salle commune au quatrième étage, elle se tourna vers la Gryffondor, et la toisa, impassible. « Eh, Anoushka. Je ne dirais rien, c’est promis. Bon courage pour retourner dans ton dortoir. » déclara-t-elle à mi-voix à son attention. Elle était sincère, mais n’avait pas envie de s’attarder davantage par ici, aussi elle se retourna pour répondre à l’énigme posée par le tableau, et rentra dans la salle commune. Elle était en sécurité désormais, et si elle et la Gryffondor décidaient de garder leur langue dans leur poche, personne ne pourrait savoir. Il était donc temps de reprendre sa nuit là où elle s’était arrêtée, même si elle espérait quelque part que la Rouge & Or pourrait remonter jusqu’au septième étage sans encombre.



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❝Les fous sont aux échecs les plus proches des rois❞
Anoushka & Tracy

« Merci. C’est beaucoup mieux comme ça. » Je crois que les choses étaient plus ou moins claires entre nous. Pas de faux semblant ou de fausses promesses, des sous-entendus qui en disaient long sur nos intentions. Pour être honnête, moi je lui disais tout cela essentiellement pour la faire chier, parce que sauf non choix, je me vois mal la dénoncer. Qu'ai-je à gagner de la dénoncer ? Même si je me fais prendre et pas elle, qu'est-ce que ça change ? L'envie de ne pas tomber seule ? La souffrance sera la même à ce que je sache. Je n'éprouverai aucune satisfaction à la voir se faire punir par ma faute et je me dis même que je prendrai certainement pire si je la dénonce, que si je reste sur mon excuse. Non, définitivement, si je me fais prendre par les mangemorts, je garderais ma langue, sauf si vraiment ils me font souffrir durant des heures. Mais je ne lui dis rien, c'est plus amusant de la laisser croire que je pourrais la dénoncer. De toute façon, qu'elle sache que je la dénoncerais ou non, qu'est-ce que ça change ? Elle me dénoncera quand même, que je le veuille ou non, alors autant rester moi-même et la laisser croire un mensonge. Je n'ai aucune confiance en elle, si elle peut sauver sa peau, je suppose qu'elle n'hésitera pas. Elle reste avec des pro sang pures, je suppose que ce n'est pas pour rien. Il n'y a pas de hasard dans une amitié, si elles trainent ensemble c'est qu'elles y trouvent leur compte, d'une façon ou d'une autre. Malgré ses fréquentations douteuses, je ne fais pas ma connasse et lui enlève les effets de son sortilège loupé en un coup de baguette magique. J'aurais pu la laisser faire, ça lui aurais servi de leçon, mais je n'aimerais pas qu'on me laisse avec une gueule aussi affreuse, je ne le fais donc pas aux autres. Dieu que je suis trop bien élevée, c'est parfois triste. Je ne prétends pas être toujours parfaite en agissant du mieux que je le peux mais je fais de mon mieux pour rester dans le droit chemin, en déviant de temps à autre.

« Eh, Anoushka. Je ne dirais rien, c’est promis. Bon courage pour retourner dans ton dortoir. » Par je ne sais quel miracle, nous avons réussis à monter les 4 premiers étages du château sans croiser personne. Je trouve ça un peu étrange et je n'aime pas l'idée que je n'ai pas fini mon ascension et que peut-être, ils m'attendent tous là haut. Si c'est le cas, je vais avoir bien les nerfs, autant être honnête, mais bon, comme on dit, c'est le jeu, ça arrive, mais ça fout les boules. J'avais le coeur au bord des lèvres au niveau du premier étage. Les quartiers de notre directeur se trouvant au même niveau que la Salle commune des Poufsouffle, ça ne doit pas être toujours évident de trainer dans ce coin là après le couvre feu. Nous nous dépêchons de continuer notre chemin, ne demandant pas notre reste. J'avais aussi peur pour les étages supérieurs, n'allez pas croire le contraire, mais le premier étage et les cachots sont quand même les pires endroits où trainer. Une fois arrivées devant la salle commune des Serdaigle, ma comparse m'abandonne, non sans promettre de ne pas me dénoncer. J'espère bien, ça me ferais quand même chier que j'ai fais tout ça sans me faire prendre mais que c'est une gamine de 4ème année qui cause ma perte, ça serait le comble. Merci ! Mes propos ne furent qu'un murmure, mais je ne doutais pas que Tracy les ai entendu. De toute façon, même si elle ne les avaient pas entendu, ce n'est pas un drame, je la remerciais juste. Je ne campa pas plus longtemps dans le coin et repris ma route pour rejoindre ma propre salle commune, quelques étages plus haut. Malheureusement pour moi, c'est dans les derniers escaliers menant à mon étage que je tombe sur quelqu'un. Mon coeur rate un battement et je suis à deux doigts de fuir dans l'autre sens quand je vois briller quelque chose sur la poitrine de la personne qui me fait face. Je suis toujours en proie à la panique, mais j'ai moins envie de fuir que si c'était un mangemort. La silhouette avance et je reconnais le préfet des Poufsouffle. J'aurais pu tomber sur pire, tellement pire. Une discussion s'ensuit entre nous et sans vraiment savoir pourquoi, je lui raconte toute l'histoire. Je le savais de mon côté et s'il apprenait que j'étais descendue pour les aider, il ne me dénoncerait pas et j'eus raison. Après une longue hésitation et la preuve que j'avais bien de la nourriture dans mon sac, il finit par me laisser partir, me faisant promettre de ne jamais le refaire et surtout de ne jamais parler de cette rencontre, il risquait aussi gros que moi dans cette histoire. Je le remerciais et m'en allais sans demander mon reste. Dans mon malheur, j'avais eu de la chance, Milo est un gentil garçon, heureusement ...



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PAIR >> Anoushka tombe sur un préfet
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