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Autrefois unies, maintenant divisées ? Le choix n'est jamais simple... {Pv Lexie}
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Message(#) Sujet: Autrefois unies, maintenant divisées ? Le choix n'est jamais simple... {Pv Lexie} Autrefois unies, maintenant divisées ? Le choix n'est jamais simple... {Pv Lexie} EmptyLun 5 Déc - 17:17

Les cours continuaient de s’enchaîner mais ils se déroulaient dans une ambiance bien trop spéciale à mon goût. Je prenais toujours le plaisir de les mener et d’apprendre de nouvelles choses aux élèves mais tout cela se faisait dans des conditions loin d’être optimales. D’une part, une bonne partie des promotions manquait à l’appel et l’idée de les savoir entre les barreaux au beau milieu des cafards et des souris pendant que les soi-disant « vrais sorciers » suivaient un enseignement ne me mettait pas à l’aise. Le château avait été conquis bien trop rapidement et il nous était encore difficile de digérer le pouvoir du nouveau régime. Je m’étais pliée aux règles, comme ma sœur Annabeth me l’avait doucement demandée.

« Tu verras que ce changement sera bénéfique à notre communauté, Morgana. Tu devrais l’accepter et laisser faire. »

Dans ‘nous’, elle évoquait ses alliés, les mangemorts. Notre famille avait toujours été adepte du régime de Lord Voldemort et d’autres mages noirs qui prônaient la suprématie du sang-pur. Ils rêvaient encore que notre sang soit purifié, qu’il retrouve sa pureté d’antan. C’était un rêve que je ne partageais pas. Pendant longtemps, je n’avais pensé qu’à cela. Mais mes études en médecine m’avaient appris qu’il n’y avait rien de bon dans la consanguinité. Des cas de trisomie avaient dû être traités à l’hôpital Ste-Mangouste et, humainement parlant, il n’y avait rien de plus sain qu’un renouvellement du sang. Je n’irai pas jusqu’à me marier avec un moldu, cela dit. J’avais appris à les tolérer un minimum et les respecter pour ce qu’ils étaient capables de faire sans magie mais ce n’était pas pour autant que j’appréciais de les approcher ou que je le souhaitais tout court. Non, je trouvais qu’il y avait du bon dans cette distance entre nos deux mondes mais cela ne signifiait pas non plus qu’il fallait les asservir en tant qu’esclaves ou bien lutter contre leur existence.

« Quel résultat lamentable, Mr Summers. Je ne crois pas que vous avoir demandé de me fabriquer du goudron. Pourriez-vous, ne serait-ce qu’une seule fois, faire appel à votre cerveau ? A moins que vous n’en ayez pas, auquel cas je devrais avouer que cela ne m’étonne pas vraiment ! » Lâchai-je de façon acide à un Poufsouffle maladroit.

Les quatrième année ne tardèrent ensuite pas à ranger leurs affaires une fois que je fis le tour des tables pour inspecter leur travail. Il était désormais dix-huit heures et dans une heure, nous serions tous réunis dans la Grande Salle pour le dîner du soir. Enfin, tous… cela était relatif. Les prisonniers attendraient d’obtenir nos restes dans les cuisines, gérées par les elfes de maison. Ces manières drastiques donnaient l’impression que l’on avait fait un grand bond dans le passé, à l’époque de l’esclavagisme et de la déshumanisation. Je faisais de mon possible pour ne pas brusquer mes élèves avec cette ambiance austère, me contentant de donner mes cours comme à mon habitude. Si certains professeurs ‒ notamment le remplaçant de Winslow ‒ sévissaient en employant les grands moyens en guise de punitions, moi, j’étais restée fidèle à mes méthodes et je ne faisais aucune apologie du nouveau régime. Certains Serpentard radicaux semblaient pourtant compter sur moi pour le faire mais je leur faisais très bien comprendre que j’avais mieux à faire et que les surveillants se chargeaient très bien de la tâche à ma place. Evidemment, je ne pouvais révéler à personne que j’étais absolument contre le nouveau règlement, sous peine d’y laisser ma place. C’était une sorte de chantage qui m’insupportait mais je devais le faire, ne serait-ce que pour continuer d’assurer mes programmes en Potions. Je ne connaissais, ici, personne n’était aussi qualifié et expérimenté que moi dans ce domaine et ma passion, ainsi que ma fierté m’empêchait de concevoir l’idée que quelqu’un puisse reprendre maladroitement mes travaux.

Quand les cachots se vidèrent de tout élève, je quittai à mon tour ma salle de classe après avoir rangé mes affaires. Je ne me saisis que d’une sacoche de couleur ébène, avant de refermer la porte à l’aide d’un sortilège et d’un enchantement anti-intrusion. Depuis le nouveau régime, j’avais pris quelques dispositions supplémentaires parce que je n’avais aucune confiance en les fourberies des Mangemorts. Mis à part les résumés de cours que je gardais dans un coin de tiroirs pour la future réintégration des nés-moldus ‒ je croyais en un bouleversement du pouvoir ‒ je n’avais rien à cacher.

Remontant les escaliers jusqu’au hall d’entrée, je me frayai un chemin parmi la foule d’élèves jusqu’à atteindre les grandes portes de chêne. Quelques Serpentard me saluèrent courtoisement et d’autres préféraient ne pas s’y oser. Pour ceux-là, j’inspirais encore plus de crainte depuis l’avènement de Blackman, pensant que j’étais certainement une fervente partisane de sa politique. Mais alors que je m’apprêtai à quitter le Hall pour affronter la brise, mes jambes s’immobilisèrent. Une silhouette familière entra dans mon champ de vision. Lexie était là, du matériel astronomique en main ‒ sûrement pour l’essayer dehors ?

J’ignorais que penser d’elle, sachant pertinemment quelles étaient ses positions. J’avais ouï dire qu’elle aussi avait été témoin de la mort d’un élève. Je refusais de croire qu’elle s’était montrée irresponsable face à cette situation, comme le prétendaient des élèves.

« Bonsoir, Lexie. » Fis-je en m’approchant d’elle, un peu intriguée par ce qu’elle tenait.

Cela faisait un moment que nous ne nous étions pas adressées la parole, sans doute trop débordées par notre métier.
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