“La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ}
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(#) Sujet: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Dim 4 Déc - 3:42
Une amitié brisée.
narcissa et anthea
“Si la trahison n’a pas accru la simplicité, la confiance plus haute, l’étendue de l’amour, on vous aura trahi bien inutilement, et vous pourrez vous dire qu’il n’est rien arrivé.”
La solitude a toujours été une amie. Elle m’accueille dans le silence, me laisse faire tout ce que je souhaite faire et ne me juge jamais. Elle n’interrompt jamais mes pensées et me libère du poids de la foule. La solitude ne vous trahira jamais. Je dirais qu’il n’y a rien d’elle qui puisse être nuisible. Elle m’éloigne des gens inutiles et je crois que je tire avant tout ma force de mon indépendance. Aujourd’hui, je le suis plus que jamais. Enfin, à quel prix ? Je n’ai jamais été enchaînée et désormais, je me suis ouverte une destination vers une chaise enchaînée. J’ai choisi mon camp, j’ai pris ma décision. Elle s’est faite à la fois sur un coup de tête et à la fois avec convictions. Je ne regrette rien, non. Le regret n’a pas sa place lorsque l’on prend part à un événement sérieux où des vies et des avenirs sont en jeu. Il faut bien que des personnes se sacrifient et sachent être utiles. Je suis prête à devenir cette personne que les gens haïront si cela permet de retrouver un jour cette lumière dont nous venons d’être privés. Les Mangemorts ont détruit sans le moindre scrupule. Ils souhaitent reconstruire cet empire de ténèbres et leur force n’a cessé de croître depuis l’aveuglement du Ministère et ses initiatives insipides et idiotes. Mon père les a prévenus et ils n’ont rien fait. Retirer les Aurors de la protection du château a été la pire des erreurs commises. Une incompétence qui aura coûté la vie à des élèves et à des professeurs.
On me reproche souvent d’être impassible et de ne pas avoir de cœur. Je me fiche bien des états-d ’âme des autres mais je dois dire que ces pertes m’affectent tout de même. Peut-être suis-je sensible, en fin de compte ? Pas besoin de le montrer pour l’être. C’est une faiblesse, après tout. Les émotions vous rendent à la fois forts et faibles. Il faut savoir les doser mais, pour ma part, je parviens mieux à les enfouir plutôt qu’à m’en servir. J’ai été éduquée ainsi. Mon père ne me reconnaît plus, d’ailleurs. Je peux comprendre sa haine à mon égard mais il comprendra bien vite que sa fille n’est pas une personne que l’on contrôle facilement, surtout quand on la néglige depuis des années. J’ai une vengeance à accomplir et une révolution à mener un de ces quatre. Je crois que ces deux idées suffisent à me satisfaire, pour l’instant. Je n’ai pas à me préoccuper d’autre chose, bien que la douleur fait tambouriner mon cœur chaque jour. Il n’est, finalement, pas évident de chasser les sentiments…
Anthea, Zach, Aimie… Tous ne me comprennent plus et se morfondent dans des questions sans réponses. Ma trahison les a brisés, j’en ai l’impression. Et contrairement à ce qu’ils peuvent bien penser, cette situation me fait mal également. Ce n’est pas comme un simple coup de poing reçu par Ashley, c’est bien pire que cela. Je préférerais revivre ma bagarre contre elle au cours de Soins aux Créatures Magiques mille fois plutôt que de subir cela. Malheureusement, je n’en ai pas le choix. Je me dois de les protéger et pour cela, ils doivent rester dans l’ignorance pour que tout ce petit monde croit en mon changement. Pour une seule personne, cela peut paraître un énorme sacrifice mais en vue des enjeux, ce n’est rien. Parce qu’au final, lorsque la vérité éclatera, tout devrait redevenir comme avant. Je l’ai prévu. J’ai également prévu qu’Anthea se montre suffisamment intelligente pour le découvrir d’elle-même, avant que je ne le lui révèle. Mais pour l’heure, je ne peux rien faire mis à part la plonger dans les enfers les plus sombres.
Je suis navrée.
C’est d’ailleurs cette dernière que je croise au virage d’un couloir. Nous sommes jeudi après-midi, à treize heures trente. Dans une demi-heure, nous nous rendrons en cours de sortilèges et enchantements. Cela fait quelques jours que la bataille a eu lieu et je ne lui ai toujours pas adressée la parole, à ma meilleure amie. Pour lui dire quoi ? Il n’y a rien à dire. Il n’y a nul regard à se jeter, par ailleurs. C’est chacun son chemin, pour l’instant.
Je l’ignore tout simplement, resserrant mon sac sur mon épaule.
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Dernière édition par Narcissa A. Breckenridge le Sam 7 Jan - 1:50, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Dim 4 Déc - 22:31
Te voilà toi !
Narcissa Breckenridge
Poudlard était à présent entre les mains de Blackman et de ses mangemorts, la vie avait pris un sacré tournant pour les élèves de Poudlard. Les nés-moldu vivaient aux cachots que ce soit des étudiants ou des enseignants, ils ne faisaient pas de différence. Un nouveau règle avait été mis en place par le nouveau directeur et honnêtement, il était bien strict. En effet, il fallait s'y attendre de la part d'un criminel avec des intentions et une mentalité si malsaine que la sienne. Le calme semblait être revenu au sein du château, mais ce n'était qu'une illusion. Dans l'ombre, certains camarades devaient souffrir et pleurer pour que ce cauchemar puisse s'arrêter une bonne fois pour toutes. L'espoir est un conte pour enfants pour ne pas baisser les bras et croire en quelque chose pour ne pas être totalement brisé. Ce sentiment devait se faire ressentir par les élèves ou adulte ayant que du sang moldu, mais également des sangs mêlés se sentant épargner par cette vie d'esclavagiste. Qu'est-ce qui pouvait leur permettre de croire en ce genre de chose ? Ou bien de trouver une solution pour repousser les méchants loin du château ou de pouvoir prévenir les Auror de la situation. Tout était censuré et strictement surveillé pour éviter de compromettre leur plan, cela semblait impossible de faire quelque chose pour sauver Poudlard.
Tout semblait être sans espoir, cependant, Anthea se devait de rester forte, d'être elle-même afin de ne pas se montrer faible devant quiconque. Narcissa l'avait certes trahi et cela la hantait plus que tout, mais elle aura des réponses et elle souhaitait comprendre ses réelles motivations à cette allégeance à Blackman. Depuis leur enfance, les deux filles se connaissaient, elles ont partagé pas mal de chose malgré un début difficile dans leurs relations amicales voire fraternelle. Rares sont les individus qui ont une réelle place dans son coeur et il allait sans dire que Narcy était l'une des uniques exceptions à cette règle. La belle Breckenridge était une soeur pour elle, une personne digne de confiance à qui elle pouvait tout dire même sa bisexualité. En effet, Isadora n'osait pas en parler à ses parents qui la renieraient peut-être pour cela et elle ne le criait pas sur les toits pour éviter une réputation ou autres soucis débiles. L'amour, était-ce réellement utile dans la vie ? Anthea avait voulu essayer par curiosité en compagnie de Naïa et disons que ce n'était pas un franc succès, c'était même ennuyant. Peut-être qu'elle n'était pas tombé sur la bonne personne ou elle devrait arrêter de penser de manière si fermer d'esprit sur la question. Ceci dit, la Serdaigle avait autre chose à penser en ce moment qu'à ce genre d'émotion néfaste pour son avenir professionnel et à Poudlard.
Les cours avaient repris, difficile de trouver de la bonne humeur ou des sourires sur la plupart des visages. Anthea n'était pas celle qui souriait tout le temps, mais elle avait l'habitude de voir la plupart de ses camarades dévorait la vie à pleine dent. La bataille et la défaite avaient retiré ces sourires en laissant place à la tristesse et à la peur. Les gens disaient qu'Isadora ressemblait beaucoup à Narcissa, or là, Anthea aimerait revoir des sourires même si ça l'agaçait par moments. Zach devait toujours être en colère comme la plupart en ayant vu des amis blessés ou mourir ou enfermer dans les cachots pour servir d'esclave pour eux. C'était difficile de penser que le mal avait remporté cette bataille et si seulement son père pouvait être au courant de ce qui se passait ici. Ephream aurait tenté un sauvetage ou une contre-attaque pour secourir tout le monde avec plusieurs équipes d'Auror. Malheureusement, cela allait sans doute prendre du temps pour que quelqu'un remarque ce qui se passait entre ses murs. La jeune Fancourt se demandait si elle pouvait être utile pour renverser ce chaos, faire basculer la balance et aider tout le monde. Par contre, elle sera l'unique personne dans ce château à régler des comptes avec Narcissa et si quelqu'un en prenait l'initiative, il aura affaire à elle.
D'ici une demi-heure, le cours de sortilège allait débuter et ça, avec un mangemort, super le cours super ennuyant et démoralisateur. Ses derniers jours, Anthea n'avait pas adressé la parole à sa meilleure amie enfin ex-meilleure amie pour le moment. La Fancourt devait connaître les réelles intentions de la Breckenridge et quelque chose la gênait par rapport à cela. Dans un virage d'un couloir, Isadora avait repéré Narcissa et apparemment, l'heure de la confrontation avait sonné. Cette fois-ci, elle n'allait plus l'ignorer en réfléchissant à ce qu'elle pourra lui dire. Cette blondasse avait décidée de l'ignorer et se diriger vers le salle de cours, or il en était hors de question. Une demi-heure, c'était largement suffisant pour avoir sérieusement une discussion. La brune se dirigeait donc vers son amie, elle venait de lui agripper le bras gauche et insistait en montrant qu'elle souhaitait parler. Peu importe sa réaction, son envie de ne pas discuter ou de la snober à nouveau, Narcy allait être entraîné de force ailleurs pour se retrouver en tête à tête et loin des yeux des curieux. Dans un coin où la circulation ne se faisait que peu fréquente, Anthea plaçait son amie contre un mur. Inutile de fuir, dans les yeux de la Fancourt, il était clair qu'elle n'allait pas la laisser partir si aisément. Baguette rangée, montrant ainsi qu'elle n'avait aucune intention de se servir de sa magie pour l'affronter ou la forcer à parler. Croisant les bras, la brune était sérieuse et se mit à lui parler d'un ton légèrement froid.
« Il faut qu'on parle, toi et moi, sans que personne nous interrompt. » Dit-elle en ne la quittant pas des yeux puis reprend la parole. « Tu m'as trahi comme tu as trahi tout le monde en prêtant allégeance à cet Adolf Hitler 2.0 en transformant la plupart des élèves et professeur nés-moldus en Juifs en camps de concentration. Bientôt, ils parleront de chambre à gaz pour ses malheureux. Qu'est-ce qui t'a pris dans ta petite tête d'idiote ? Je te connais depuis si longtemps et tu as toujours été contre les idéaux des pros sang pur et autres débiles de ce genre. Je veux connaître la raison à tout cela, car là, tu m'as mise en colère et tu détruis notre amitié, mais surtout mon entière confiance en toi, ma soeur. »
electric bird.
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(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Lun 5 Déc - 23:26
Une amitié brisée.
narcissa et anthea
“Si la trahison n’a pas accru la simplicité, la confiance plus haute, l’étendue de l’amour, on vous aura trahi bien inutilement, et vous pourrez vous dire qu’il n’est rien arrivé.”
Quelque chose me dit que je ne serai pas tranquille, aujourd’hui. Dans ma tranquillité, quelque chose surgira pour briser ma constance et m’emmerder jusqu’à l’épuisement. J’espère que cela ne vient pas d’Anthea mais l’espérer est vain. Bien sûr que me croiser au tournant d’un couloir ne va pas l’arrêter, elle qui a tant de questions sans réponses en tête. Je me doute qu’elle n’a sûrement pas bien dormi ces derniers temps et je ferais preuve de mauvaise foi si j’avoue que cela n’a pas été mon cas. Évidemment que j’ai veillé bien plus tard que d’habitude, depuis. Je ferme les yeux, je me plonge dans mon oreiller et j’essaie de ne penser qu’à mes cours mais leur visage, à tous, me reviennent en tête, m’empêchant de rejoindre Morphée. Je n’ai rien à leur dire, alors pourquoi faut-il qu’ils viennent me troubler en pleine nuit ? Passer à côté de leurs regards pleins de mépris et de déception est suffisamment lourd et douloureux à encaisser. N’ont-ils rien d’autre à faire que de pourrir mon sommeil également ?
Franchement.
L’heure de la confrontation doit sûrement sonner un jour mais aujourd’hui, je n’en ressens pas l’envie. A quoi bon ? Cela ne mènerait à rien. Anthea perd son temps. Je sais que l’ignorer trop longtemps ne fera pas effet et qu’elle déteste ce genre de comportement, mais je pense avoir suffisamment donné de mon temps à Aimie, l’autre fois, quand on s’est bastonnées. Elle a refusé de se joindre à Blackman comme je le lui ai suggérée de le faire. Je ne l’ai fait que pour renforcer ma position et je crois que je n’ai plus rien à lui dire, maintenant. Il faut qu’elle continue à voir le mal en moins. De cette manière, elle sera préservée des mains malveillantes.
Un autre élève de Serdaigle arpente notre couloir. Il semble peu pressé, tenant un ouvrage de botanique sous le bras. Au moment où mon ancienne meilleure amie se tourne vers moi, le regard sévère et dédaigneux, l’inconnu se tourne vers nous, curieux. Il se maintient à l’écart, soupçonnant sans doute une violente dispute. Et il n’a pas tort. Anthea vient m’agripper le gauche et si cela n’avait pas été elle, je lui aurais mis un coup de poing dans le nez. Mais même sans cela, je me doute que ce qui m’attend n’a pas l’air d’être aussi beau qu’une poésie. Mon dos se cogne contre le mur et je l’observe, cette fois-ci, droit dans les yeux. Je sais ce qu’elle cherche et je ne le lui donnerai pas. Je lance un regard intrigué au Serdaigle qui demeure là, attentif à la scène. Puis, je reviens à mon interlocutrice. Sa baguette n’est pas sorti ; peut-être qu’elle ne souhaite pas engager les hostilités pour commencer. Dommage, car, moi, je n’aurais sûrement pas cette clémence si elle commence à m’agacer. Voilà que ma grande prédatrice commence à ne plus me lâcher des yeux tandis qu’elle entame son monologue, faisant des allusions grotesque au troisième Reich d’un grand dictateur moldu. Je m’en suis doutée qu’elle s’était arrêtée uniquement pour me parler de cela et cela n’aurait été qu’une question de temps avant que cela n’arrive.
« Ne compare pas notre action à celle de ces horribles moldus, Anthea. » Commencé-je d’une voix froide et calme.
J’agite mes cheveux, avant de les ramener en arrière, dans un geste à la fois présomptueux et gracieux.
« J’ai toujours été contre, en effet. Mais, comme je l’ai dit devant Blackman, j’ai appris des choses dernièrement. Elles m’ont beaucoup éclairées et il s’avère qu’elles sont proches de la vérité de ce monde. Il n’y a pas de place pour les vermines et tu le sais bien. Nous avons toujours été une élite, toi et moi. Que ce soit en cours ou en dehors. Tu ne devrais pas raisonner ainsi. »
Devenir plus que détestable pour qu’elle ne soit pas mise en danger est un but que je tiens à accomplir. Je sais plus que tout que j’ai brisé notre amitié, ainsi que la confiance qu’elle portait en moi. Ce n’est pas quelque chose qui m’indiffère, loin de là. J’ai l’impression d’avoir perdu une part de moi. Anthea a toujours été là, même durant des moments où j’aurais préféré être seule. Nous nous sommes soutenues depuis le tout début et elle est la seule en qui je ressens autant de complicité et d’affection amicale. C’est difficile de m’éloigner d’elle mais qu’est donc cette douleur face à celle que ressentent des dizaines de nés-moldus, à présent ? Elle est minime.
« Je n’ai jamais voulu détruire notre amitié mais c’est vous qui faîtes le choix de ne pas me rejoindre et donc, de vous mettre en travers de mon chemin ! » Ai-je conclus de manière acerbe.
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(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Sam 10 Déc - 16:52
Ce n'est pas toi !
Narcissa Breckenridge
Le temps des réponses à ses questions avait sonné pour Anthea, elle méritait d'avoir des explications et elle n'allait pas abandonner si facilement. La jeune brune ne pensait pas en arriver-là tout de suite, non, ce n'était pas prévu que ça puisse arriver dans un couloir dans le plus grand des hasards. À vrai dire, la belle Fancourt voulait que ça se passe en tête à tête dans les dortoirs des filles sans que personne puisse les entendre ou les voir. Or, Isadora s'était laissé emporter par le fait que Narcissa venait de la snober et tracer son propre chemin en faisant comme si elle n'existait pas. Honnêtement, Cissy aurait dû se douter que cette confrontation devait arriver tôt ou tard et à présent, il fallait assumer. En effet, la jeune Breckenridge devait prendre ses responsabilités pour avoir trahi sa meilleure amie ainsi que les autres en rejoignant Némésis Blackman. Il fallait qu'elle connaisse les raisons de Narcy et de son choix, elle la connaissait depuis si longtemps que cela semblait être une mauvaise blague de sa part. Inutile de passer par quatre chemins, Anthea n'était pas le genre de fille à tourner autour pot, non au contraire, elle allait souvent droit au but. Son côté taquin n'allait pas se montrer face à Narcissa, l'heure de la moquerie n'était pas au rendez-vous aujourd'hui, mais celle de la vérité et du sérieux l'était.
N'hésitant pas à choper la traîtresse par le bras pour l'emmener un peu plus loin et chercher un endroit plus calme pour discuter. Peu importe si quelques personnes les voyaient discuter voir se disputer, pour maintenant, elle n'allait pas renoncer à lui parler avec franchise. Comment trouver un bon exemple sur la situation actuelle ? Ah oui, les cours des moldus ou même des livres et documentaires qu'elle avait pu voir/lire pour s'enrichir culturellement pour ses cours à Poudlard. Le troisième Reich, ça c'était un bon exemple à prendre pour comparer Blackman et son idéologie, un Adolf Hitler 2.0 tout frais. Franchement, cela la dégoûtait plus que tout et difficile de croire que sa meilleure amie ait pu tomber si bas en se joignant au mangemort. La vie était pleine de surprise qu'elle soit bonne comme mauvaise, mais là, Anthea ne s'était jamais attendu à une telle chose de la part de Cissy. Rien que de lui dire tout cela, ça lui brisait le coeur. Cependant, c'était la vérité même si elle dérangeait, rien ne pouvait changer cette vision des choses et à quel point c'était comparable. Comme prévu, la réponse de Narcy était celle de la déni, refusant la vérité des propos d'Anthea et surtout de ce qui se passait à Poudlard. Soit elle était stupide ou soit, elle le faisait exprès, au choix. Son comportement n'avait pas changé, légèrement hautain comme d'habitude, mais bon, Isadora continuait de la fixer avec froideur en attendant ce qu'elle comptait dire d'autre avant de répliquer.
La voilà en train de dire qu'elle avait appris des choses dernièrement et que cela l'avait fait changer d'avis. Au moins, Narcy ne lui avait pas menti toute sa vie jusqu'à maintenant, c'était quand même rassurant de ne pas avoir vécu dans le mensonge. Cependant, cela n'allait pas changer le point de vue d'Anthea sur son choix. De plus, Isadora trouvait cela étrange que son amie ait pu renoncer à sa façon de penser pour une autre surtout venant d'inconnu. Habituellement, elle et Cissy étaient du genre à ne jamais faire attention à ce que pouvait bien penser les autres et de rester accrocher à leur conviction. À présent, la jeune Fancourt venait d'apprendre que la charmante Breckenridge avait abandonné tout ce qui la rendait différente des autres pour si peu. Il n'y avait pas de place pour la vermine enfin tout dépendait de comment elle en parlait, car Anthea voyait ça différemment que de les écarter définitivement du monde. Il était évidemment qu'elle se savait parmi l'élite avec Narcissa, elle n'en avait jamais douté. Or, chacun raisonner à leur manière, mais tant que ce n'était pas dans l'extremis pur et dur. Isadora soupire tout en regardant son ex-amie avant de prendre la parole à son tour.
« Tu dis que de la merde, franchement, tu t'es laissé embobiner le cerveau comme une nunuche. À croire que Lily Potter est plus censé que toi malgré son immaturité flagrante. Tu n'es plus celle d'avant, celle qui se moquait de ce que pensait les autres sur elle ou son point de vue, tu t'es abandonné à ceux Blackman qui t'a fait un lavage de cerveau avec ses inepties pathétiques et absurdes. Tu dis que vos actions ne ressemblent pas à ceux des moldu durant la seconde guerre mondiale, ma pauvre, je te croyais parmi l'élite, mais finalement, je m'étais trompé sur ton compte. La vermine ne mérite pas leur place parmi les élites, alors que fais-tu encore à Poudlard ? » Dit-elle avec froideur et méchanceté. « Celle qui ne devrait pas raisonner bêtement en se laissant duper par les idéologie d'un tyran ne devrait pas me dire de ne pas raisonner avec lucidité. »
Narcissa se montrait détestable alors autant jouer à son jeu, c'était ainsi que pensait Anthea et cela lui faisait mal au coeur. Jamais, elle aurait pensé parler de la sorte à son amie d'enfance, à sa soeur de coeur et à celle qu'elle aurait pu tomber amoureuse. Cependant, la jeune Isadora devait se montrer forte et imperméable à ses phrases acerbes. Il ne fallait pas qu'elle regrette ses paroles, il était à présent trop tard pour faire machine arrière. Après tout, Cissy avait brisé leur amitié, l'avait trahi en tout point et ça, Anthea ne pouvait l'accepter. Depuis toujours, elles avaient été là l'une pour l'autre même quand elles voulaient être seules sans que personne ne vienne les embêter. Avec Narcy, Anthy se sentait libre et légère, en effet, la serdaigle pouvait être elle-même avec quelqu'un sans que cette dernière ne la juge sur son comportement. Pas de grande ou petite soeur, juste un frère aîné avec qui elle était en compétition. Du coup, Narcy était comme sa soeur jumelle avec qui elle pouvait se confier et rigoler à ses côtés sans se prendre la tête avec une compétition toute bête comme elle avait avec Zachary. Aujourd'hui, la brune n'avait plus de soeur et de meilleure amie, mais qu'une traîtresse totalement manipuler par les préceptes d'un psychopathe se prenant pour Hitler ou Voldemort. Et là voilà en train de l'accuser d'avoir brisé leur amitié en ne la rejoignant pas et de lui mettre des bâtons dans les roues. Pauvre chou.
« Si tu as voulu détruire notre amitié, car tu connaissais mes pensées par rapport à ce genre d'individu et de leur idéologie de tyran. En prêtant allégeance à ce fou, tu savais que trop bien que ça nous séparerait, c'est toi qui as tout brisé, pas moi. » Sa main la démangeait, mais Anthea se retenait tout de même avant de reprendre la parole. « Tu es devenue différente, tu es bizarre...Je ne peux pas croire que tu es changé d'un coup comme ça, non, mais j'espère pour toi que c'est une mauvaise blague, car tu risques de le regretter toute ta vie. »
Il y avait intérêt que ce soit le cas, car si ça ne l'était pas, Narcy perdrait Anthea à tout jamais. Cela briserait le coeur de la jeune Fancourt d'en arriver à ne plus la revoir de sa vie, mais ça la blesserait encore plus d'être proche d'elle en la voyant tomber si bas dans les ténèbres. Car après tout, Anthea était l'unique personne en ce monde qui avait totalement accepté Narcissa malgré sa personnalité.
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(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Jeu 15 Déc - 1:48
Une amitié brisée.
narcissa et anthea
“Si la trahison n’a pas accru la simplicité, la confiance plus haute, l’étendue de l’amour, on vous aura trahi bien inutilement, et vous pourrez vous dire qu’il n’est rien arrivé.”
Je sais que mes propos la sidèrent et qu’elle ne voudra pas changer de camp. C’est le but et elle doit rester en dehors de cela. Cela me chagrine de savoir qu’elle me croit être une personne aussi machiavélique et peut-être qu’au fond de moi, j’aurais voulu lui dire la vérité, afin de lui montrer que je suis toujours la Narcissa qu’elle a connue. Je ne l’ai jamais abandonnée et aujourd’hui, j’ai l’impression que la situation prend effet cette tournure. Pourtant, il faut voir les choses au-delà de ce qu’elles sont actuellement ; nous aurons plus de chance de nous en sortir comme ça. J’ai au moins pu la rassurer sur le fait que je ne l’ai pas trahie depuis tout ce temps et que j’ai toujours été honnête avec elle. C’est sûrement un bon point mais je me doute que ce n’est pas suffisant. Je ne peux hélas pas lui donner satisfaction.
Elle soupire. Partagée entre la lassitude, l’agacement et la colère, je devine qu’elle essaie de se mesurer pour ne pas succomber à la rage en première. C’est une sorte d’épreuve entre celle qui pliera en dernier. Enfin, je vois cela de cette manière, personnellement. Anthea est une fille douée pour faire parler les gens et elle arrive généralement mieux que moi à se contrôler. Mais cette fois-ci, je ne m’énerverai pas. Ses paroles sont crues, tranchantes et porteuses d’une bonne répartie. Hélas, elles auraient pu être vraies si j’étais vraiment une traîtresse. Je dirais qu’elles ne m’atteignent pas vraiment, puisque je ne me sens pas concernée mais qu’elles me font tout de même du mal car elles émanent d’une personne que j’apprécie toujours. J’ai mal de penser qu’elle ne me voit que comme un insecte ayant trahi les siens et qu’elle ose prendre ce ton si froid et sec avec moi. Comme si je n’étais plus rien pour elle. Comme si je n’étais qu’une déception à ses yeux, irrattrapable. Mon ego en prend un coup et, durant un instant, j’hésite à la gifler. Cependant, je garde la tête haute. Je n’ai pas envie d’en arriver là à cause de mon narcissisme et elle ne mérite pas cela.
« Toujours aussi agressive tout en restant posée, tu m’as toujours épatée pour cette faculté, dis-je en souriant sur un air provocateur. Tu sais, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis et je n’ai en rien subi un lavage de cerveau. J’ai compris les choses par moi-même, contrairement à vous. Vous léchez le Ministère et sa propagande jusqu’à la moelle et vous n’êtes pas capables de voir que tout tourne mal à cause d’un mal qui persiste toujours. »
Je fais une pause, la scrutant intensément. J’espère que nous serons toujours amies. J’espère que tout se passera bien entre elle et moi. Elle est la seule qui me connaisse réellement…
« Tu t’obstines toujours mais cela te mènera à ta perte, Anthea. L’élite, ce sont ceux qui veulent changer notre monde en le sauvant. Il faut d’abord penser à notre communauté. Alors, effectivement, tu es loin d’être pertinente dans ce que tu me dis. »
Parler comme une pétasse me fait presque frissonner de dégoût. L’image d’une Aniek s’immisçant en moi prend place dans mon esprit et je m’efforce de la chasser férocement. Ce jeu va durer encore bien longtemps, alors il faut que j’apprenne à l’accepter. Anthea n’est qu’un entraînement face aux sceptiques qui ne me croiraient éventuellement pas. Je sais que Aniek et Nathan ne se contenteront pas de ma simple allégeance à Blackman.
Vivre dans le monde hypocrite et dénué de sens auprès des pro sang-pur n’a rien d’amusant. J’apprends peu à peu à m’y adapter mais je sais que je n’aimerai pas cette atmosphère hypocrite. Si seulement ils savaient à quel point je les hais, ces connards de Mangemorts. Si je le pouvais, je leur ferai bouffer mes sortilèges et mes poings. A cause de leur attaque, me voilà en train de briser une amitié si longue, solide et belle.
« Tu ne comprends rien, laisse tomber. Je pensais que tu étais assez intelligente pour savoir quel est le bon camp mais je vois que tu es fermée sur tes positions. Crois ce que tu veux, il est vrai que mon changement est brusque mais j’y ai quand même réfléchi quelques heures avant, avant de me lancer. Je n’aurai aucun regret, contrairement à toi. A force de vous opposer à nous, il vous arrivera quelque chose, soyez-en conscients. »
Je dis cela sur le ton de la menace et je sais d’avance que cela ne va pas lui plaire.
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(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Dim 18 Déc - 18:28
Que penserait ta mère de ça ?
Narcissa Breckenridge
Des retrouvailles plutôt explosives entre les deux ex-meilleures amies. Anthea voulait mettre les choses aux clairs, savoir certaines choses sur les choix de Narcissa à propos des mangemort et de Blackman, mais également son point de vue. À vrai dire, Cissy avait énormément changé et il était clair qu'on lui avait fait une sorte de lavage de cerveau. Évidemment, elle le niera en expliquant pourquoi ça n'est pas vrai et sortira un barratin totalement à côté de la plaque de ce qu'elle était auparavant. Honnêtement, la jeune Fancourt était tout de même perdue avec cette "nouvelle" Breckenridge et il y avait vraiment de quoi la détestait au plus haut point. Une Aniek 2.0, même Ashley était moins conne qu'elle et ça faisait mal au coeur de la brune de l'entendre parler de la sorte. En plus de ça, Anthy n'aimait pas être méchante et froide avec Narcy, elle n'y avait jamais pensé jusqu'à aujourd'hui en train de lui adresser la parole de la sorte. Ça faisait vraiment, vraiment mal d'en arriver à la comparer au nazi des mordus, mais c'était ce qu'elle était devenue en ayant rejoint Blackman. La vie était cruelle, la serdaigle n'avait jamais connu une fille aussi proche d'elle surtout mentalement et là, elle venait de le lui prendre. Le mieux à faire, c'était d'exposer leur point de vue sur l'une et l'autre.
Narcissa et narcissisme, à croire que ses parents avaient eu conscience d'un des grands défauts de leur fille quand elle était née. Elles se mariaient bien et là, ça se voyait bien au point de l'être envers Anthea. Comme d'habitude, la belle Fancourt laissait la traîtresse parler afin de savoir quoi lui répondre par la suite. En effet, le mieux était de savoir sa réponse au complet pour mieux attaquer par la suite. Un compliment même si sur le coup, il était difficile de savoir si c'était le cas ou non, mais soit, autant ne pas y faire attention surtout avec son sourire provocateur. Comme prévu, elle niait ne pas avoir eu l'esprit trafiqué par les propos et idéologies absurdes de Blackman. Ce qui était dommage, c'était qu'à force de connaître une personne, on pouvait anticiper ses mouvements ou ses paroles selon la situation. Cissy pensait avoir compris les choses par elle-même et non grâce à ce directeur, difficile de la croire sur ce qu'elle disait. Un changement du brusque ne se faisait pas d'un coup de tête et sans l'aide d'une tierce personne. N'empêche, sa dernière phrase faisait rire Anthea même si elle ne le montrait pas, elle avait envie de se foutre de sa tronche en rigolant devant elle. Cependant, la brune se retenait de la faire afin de rester sérieuse et que ce n'était pas le moment de rire. Cissy était censée depuis tout ce temps qu'elle connaissant Anthea, de savoir que son amie se faisait toujours sa propre opinion de manière à aller contre des idées du Ministère. Autant le lui rappeler.
« Si, je ne serais pas en colère, je t'aurais rigolé au nez. Je te connais depuis si longtemps Narcissa et tu ne me feras pas avaler tout cela. De plus, si tu es censé me connaître, tu sais très bien que je suis du genre à faire ma propre opinion et à comprendre des choses par moi-même même si ça va parfois à l'encontre du Ministère ou tes idéaux. Cependant, toi, tu devrais arrêter de faire de la lèche pour ce type et tu devrais commencer à ouvrir les yeux, ma chère ! » Dit-elle en ayant toujours un air sérieux.
Les deux filles se fixaient avec intensité, Anthea cherchait à la faire avouer la vérité dans ses actions, à se confier à elle. En effet, car la serdaigle ne croyait pas un seul mot de son ex-meilleure amie, c'était trop étrange, trop rapide même en comprenant vite quelque chose. De plus, Cissy en aurait déjà discuté avec elle avant de rejoindre Blackman, or là, tout était si brusque dans son changement d'idéologie. La belle Breckenridge était très têtue et coriace, cela n'allait pas être facile à lui faire cracher le morceau. Ou peut-être que c'était réellement le cas et qu'à présent, il sera impossible de lui faire changer d'avis. Depuis tout ce temps, c'était bien la première fois que la jeune Fancourt n'arrivait pas à cerner son amie ni même à comprendre ce changement elle. Cela la perturbait à un point inimaginable, au point, qu'elle va avoir beaucoup de mal à s'y faire et à réaliser la vérité. Si Cissy restait accrochée sur ces opinions alors il était clair et net, qu'entre elles, tout était à présent terminé. Cependant, par bonté et sentimentalement, Anthea laissait une dernière chance à Narcissa de prendre la bonne décision. Narcy avait repris la parole, toujours accroché à ces nouvelles convictions et elle ne cherchait pas à montrer des indices qui puissent la trahir. L'amener à sa perte ? Anthea trouvait cela amusant. Ceci dit, elle ne disait rien et la laissait terminer ce qu'elle voulait dire.
Voilà la grande conclusion de tout cela, Anthea fermait sur ses positions disait-elle alors qu'elle aussi l'était. N'empêche, Narcissa était amusant et pathétique à la fois. Jusqu'à maintenant durant la conversation, la brune ne voulait pas toucher une corde sensible, mais là, elle se sentait obliger. Réfléchir quelques heures avant de rejoindre Blackman à propos de tout cela ? Était-ce une plaisanterie ? Effectuer un changement brusque dans sa vision du monde et de la vie en si peu de temps. La belle Fancourt avait de quoi être déçue par son ex-amie qui était à présent, devenue une ennemie. Aucun regret contrairement à Anthy ? En effet, le seul regret de l'ennemi des pros sang pur était d'avoir été aveuglé dans cette amitié si fragile. Et maintenant, la voilà en train d'oser la menacer, c'était une superbe plaisanterie. D'un coup, Anthea se mit à éclater de rire devant Narcy, de manière moqueuse jusqu'à en pleurer de joie. Après une minute à rire à cette menace, la serdaigle reprit son souffle et son sérieux, car là, elle allait se montrer d'une violence inouïe rien qu'en parlant de la mère de Cissy, Eileen Breckenrigde.
« Osez me menacer, toi ? Tu es sérieuse ? Quoi ? Tu vas me fouetter en public dans la grande salle en même temps que les nés-moldus ? Vas-y, mais crois-moi, ne reviens plus jamais m'adresser la parole, petite connasse. » Dit-elle d'un ton menaçant avant de reprendre sur autre chose. « Contrairement à toi, j'ai appris certaines valeurs noble et admirable. Toi, tu détruis tout, ta mère se retourne actuellement dans sa tombe en ayant tellement honte de sa vie qui brise ses valeurs et son héritage. Ton père avait bien raison de ne pas s'occuper de toi, tu es une perte de temps et incapable d'être quelqu'un de bien. J'ai appris de bonnes choses sur ta mère, j'ai cru qu'on parlait de toi sur sa façon de voir les choses, mais je me faisais des illusions, tu ne m'as pas juste trahi, tu as aussi trahi ta mère dont tu serais même capable de fouetter jusqu'au sang tellement que tu n'as pas d'âme, pauvre gamine écervelée.»
Anthea se mit à fixer avec méchanceté et froide Narcissa qui n'allait du tout aimer ses paroles ni même la suite. La brune se retourne avant de revenir vers Cissy afin de lui mettre un crochet du droit en plein nez cherchant à le lui briser. Avec un nez en sang, elle comprendrait à présent que tout était terminé entre elles. Se tenant le poing droit, car elle n'aurait jamais imaginé lever la main sur la traîtresse. Un simple regard.
« Ne reviens plus jamais m'adresser la parole ni demain ni dans l'avenir, je ne veux plus qu'on se voit. Tu es morte pour moi. » Dit-elle avec froideur, cruauté et mépris.
electric bird.
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(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Mer 21 Déc - 19:34
Une amitié brisée.
narcissa et anthea
“Si la trahison n’a pas accru la simplicité, la confiance plus haute, l’étendue de l’amour, on vous aura trahi bien inutilement, et vous pourrez vous dire qu’il n’est rien arrivé.”
Touchée. Anthea ne supporte pas mes propos et je sais très bien qu’elle doit chercher des excuses pour tenter de se convaincre que je n’ai pas changé de camp. Il est vrai que l’idée d’avoir changé de camp en quelques heures doit la laisser sceptique mais je resterai ferme sur mes positions. Cela reste crédible. Après tout, je traînais bien avec Duke qui me sous-entendait parfois des choses fâcheuses mais dont je ne me rendais pas compte de la portée. Maintenant, j’y voyais clair. Son petit jeu s’éteindra un jour ou l’autre mais je me promets de bien me venger comme il le faut. En attendant, j’ai face à moi une Anthea incomprise sûrement en train de pester contre moi. Je souris de manière provocante, pour l’énerver encore plus. Après tout, au vue de mes paroles, autant jouer le rôle jusqu’au bout, non ? Plus elle me détestera et mieux ce sera pour moi. Je ne fais pas les choses à moitié. Ce n’est pourtant pas plaisant pour moi, mais c’est comme ça.
On s’en sortira, Anthea, je te rassure.
Néanmoins, si j’ai prévu que sa colère serait grande, j’ai tout de même une limite sur certaines choses que je tolère. Et je ne suis pas du genre à fermer ma gueule quand quelque chose ne me plait pas. Elle le sait plus que tout et c’est sans doute pour cela qu’elle n’existe pas à exagérer ses propos. Elle cherche une réaction de ma part. Elle va l’obtenir mais je ne lui ferai pas le plaisir de m’énerver ouvertement devant elle. Juste les poings devrait suffire pour lui dire de la fermer.
Anthea me répond toujours sur le même ton acide et sérieux à la fois. Elle met sur le tapis ses doutes, ne pouvant pas croire que j’ai pu changer si rapidement et ajoutant qu’elle est du genre à se faire elle-même une opinion des choses. C’est une fille intelligente et je l’ai toujours considérée pour ce genre de qualité. On n’embobine pas Anthea facilement, même si elle s’est faite endoctrinée par ses parents durant son enfance. Mais cela, ça fait partie intégrante de son éducation et elle est vouée à une carrière politique au Ministère. En revanche, elle a aussi tendance à savoir s’emporter. Quoi que, cela doit dépendre des gens ; j’imagine qu’elle s’énerve parce que je suis sa meilleure amie. Cette idée me réchauffe et me donne envie de sourire intérieurement. Malheureusement, il n’y a pas de place pour de bonnes retrouvailles, pour l’heure.
« Se faire sa propre opinion, c’est bien, mais pas quand la vérité est si évidente. Tu nages dans le tort toute seule, ma pauvre. Je n’ai plus besoin d’ouvrir les yeux, je l’ai fait il y a quelques jours. » Fais-je d’un air présomptueux.
Puis, enfin, je lui rajoute que je n’ai jamais voulu détruire notre amitié et qu’elle ferait mieux de se tenir à distance. Suite à cela, il n’y a rien d’autre à dire. Pendant ce temps-là, elle se force à rire pendant une minute et cela en devient presque ridicule comment elle se met en spectacle. Je me doute qu’elle n’a pas peur de ma menace mais je n’ai pas l’intention de perdre en autorité alors que je suis censée être une connasse. S’il le faut, oui, je serais prête à aller jusqu’à l’asservir en corvée si ça peut la calmer. Elle a de la chance que ça soit moi et pas une autre personne. Si, moi, je dois gagner la confiance des pro-Mangemorts, Anthea doit apprendre à ne pas s’attirer des ennuis trop bêtement. C’est avec moi qu’elle doit l’apprendre. Si elle souhaite un jour mener une rébellion, elle doit se tenir prête et ne pas s’attirer trop de foudres sur elle.
Je l’observe avec orgueil, la lorgnant du regard comme si son rire ne me faisait aucun effet. J’ai même l’air ennuyée. Je finis par feindre un bâillement, pour la faire chier. C’est là qu’elle évoque la possibilité que je la fouette en public avec les nés-moldus. Vraiment ? Un rictus apparait au coin de mes lèvres.
« Tu es conne, ma parole. Comme si on allait laisser des gamins de quinze ans fouetter des nés-moldus… Les Mangemorts s’en foutent d'eux mais ils n’iraient pas jusqu’à nous confier le fouet pour autant. Quant à ne plus t’adresser la parole, c’est déjà fait, et pourtant, c’est toi qui viens de le faire, non ? »
Je lâche un rire gras pour compléter ma tirade. Mais mon amie me stoppe immédiatement lorsqu’elle se met à parler de ma mère. Je ne l’ai pas connue longuement, étant morte lorsque j’ai eu deux ans. Mais je n’aime pas que l’on parle mal d’elle. Mes traits se durcissent.
Tu arpentes un sentier dangereux…
Mon père, ma mère… C’est un bon choix que de les ressortir pour m’emmerder. Et ça marche bien. Même si je fais qu’elle le fait sans le connaître la vérité sur moi, je dois avouer que je n’apprécie pas les mots qu’elle emploie. Ma mère serait inquiète de savoir que je porte un lourd fardeau sur mes épaules et sans doute qu’elle aurait préféré que je ne me mêle pas à cette mission d’agent double mais, d’un autre côté, elle était aussi une sorcière très courageuse qui avait lutté contre les forces du mal quand elle était jeune. Je reprends tout simplement le flambeau à ma manière. Avant que je n’ai le temps de répondre, elle ose me frapper au nez. Ma tête pivote au rythme de son geste, avant que je ne me focalise de nouveau sur elle en lui jetant un regard mauvais.
« Ta gueule. Ma mère, tu ne la connais pas et, quant à mon père, vois ce qu’il est devenu depuis qu’il a décidé d’arrêter d’enseigner. Enfermé dans ses appartements. Il n’a pas suivi la bonne voie et tu es en train de faire la même erreur. »
La colère monte. J’ai rarement parlé à Anthea de ma mère. Chacun a le droit à ses secrets et je ne lui permets pas de parler d’elle de cette manière. Je la pousse violemment contre le mur opposé. A trop me casser les ovaires, elle comprendra que je ne me laisserai pas faire même si c’est elle. Je m’approche d’elle d’un pas déterminé et je lui mets un poing en pleine face avant de lui en remettre un autre dans le ventre pour lui couper le souffle. Puis, je me place très rapidement sur le côté en lui tenant les cheveux pour éviter qu’elle ne me fasse une Ashley bis en me fonçant dessus. A force de me battre, je connais les parades et les contre-attaques par cœur.
« C’est parfait si je suis morte pour toi. Tu ne viendras plus me les briser, j’ai autre chose à faire que de faire la discipline à des abruties de ton genre. Allez, dégage ! »
Le ton froid et cruel qu’a pris Anthea ne me laisse pourtant pas indifférente. Cela me blesse mais je le cache du mieux que je le peux en lui rendant la pareille. Cela me permet aussi d’être crédible dans mon jeu. Je la repousse par les cheveux, la laissant se tirer. Si elle n’est pas idiote, elle devrait cesser de chercher les emmerdes auprès de moi.
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(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Mer 4 Jan - 18:46
Adieu, toi que j'aimais
Actuellement, parler avec Narcissa, c'était comme parlé à un mur, il n'y avait pas d'espoir de lui ouvrir les yeux. Anthea faisait de son mieux, elle argumentait, elle avait de la repartie, mais elle savait que la belle Breckenridge était têtue comme une mule quand elle était accrochée à quelque chose. Cela faisait mal à la brune de voir son ancienne amie être corrompue par les idéologies malsaines et tyranniques de Blackman. En général, il était très difficile de faire changer de bord la jeune Cissy surtout lorsqu'elle était absolument renfermée sur ses propres idées. N'empêche, elle avait des doutes sur les propos de Narcy, mais bon, il ne fallait pas qu'elle baisse les bras pour autant. Avait-il un espoir que sa meilleure amie puisse revenir dans le droit chemin ? Le chemin de la lucidité qui lui faisait comprendre que maltraitait son prochain comme le faisait les mangemort étaient inhumains ? La Fancourt n'en savait rien, car tout ce qu'elle lui disait, ça ne lui faisait aucun effet et Narcissa semblait réellement sûr de ses propos. Bien sûr, Anthy ne montrait aucun signe de faiblesse et c'était l'un de ses points forts, elle restait digne pour le moment. Hors de question de perdre le contrôle de sa personne même face à Narcissa. Entre les deux filles, c'était une longue histoire d'amitié et voir cette amitié se brisait d'un coup, du jour au lendemain, ça la mettait vraiment mal.
Anthea ne s'était jamais pris la tête aussi longtemps avec quelqu'un, en général, elle le taquinait ou lui disait certaines vérités avant de le snober et partir. Cependant, cette personne n'était personne d'autre que Narcissa Breckenridge qu'elle avait toujours considéré comme sa plus grande amie, sa meilleure amie, celle à qui elle s'était réellement attaché jusqu'à un niveau dont elle ne s'y avait jamais imaginé. Malheureusement, quand Blackman a pris Poudlard, Cissy avait rejoint son camp et cela avait brisé le coeur de la Fancourt. Inutile de dire que depuis un moment, Anthea voulait connaître des réponses de sa part afin de connaître ses motivations à le suivre dans ce monde sombre et lugubre. La serdaigle cherchait désespérément à la faire changer d'avis, à lui retrouver la raison et sa lucidité d'autrefois, mais ça ne semblait pas fonctionner comme prévu. Impossible de lui faire entendre raison, pourtant Anthea était sincère dans ses propos, elle prenait tant d'exemple dans ses arguments. Or, c'était sans espoir et cela faisait monter intérieurement la colère de la brune contre Narcy. Comment pouvait-elle être idiote à ce point ? Si désespérante en ayant avalé tous les propos de ce directeur, ce criminel. Franchement, Anthea n'arrivait plus à le comprendre, cela semblait bizarre et impensable. En effet, la belle Fancourt venait de perdre la personne qu'elle aimait beaucoup et à qui elle tenait réellement fort.
Pour la réveiller, Anthea avait dû utiliser un sujet tabou, la corde sensible à ne pas toucher chez Narcy. En effet, il y avait de quoi la mettre en colère ou la faire pleurer, à voir selon la situation, mais là, Anthy savait que cela allait la mettre en rogne. La serdaigle n'a pas été tendre avec son ex-amie en parlant d'Eileen comme quoi elle se retournerait dans sa tombe en voyant sa fille servir le mal, qu'elle en aurait honte et ainsi de suite. Franchement, la jeune adolescente n'aimait pas parler de la femme ayant mis au monde la blonde, mais elle n'avait pas le choix. Oui, peut-être que cela ferait un effet comme se remettre en question ou la faire réfléchir enfin bref, la brune avait tenté le tout pour le tout. Le pire dans tout cela, c'est que la Fancourt avait dû lui mettre une droite, elle l'avait frappé alors que d'habitude, elle ne le faisait jamais. Anthy n'aurait jamais osé lever la main sur Cissy, non que son amie sache se battre, elle aussi grâce à Liu, mais ça pouvait la blesser intérieurement. L'effet escompté, Cissy se mit en colère et agressa violemment Anthea en la poussant contre le mur puis en la frappant à deux reprises, visage et ventre. Elle savait frapper, cependant, Anthea ne cherchait pas à riposter en la laissant lui attraper les cheveux. Un léger sourire s'afficha sur le visage de la brune et écouta les paroles de son ancienne amie avant d'être un peu projeté vers l'avant qui signifiait qu'elle devait partir d'ici avant que ça ne dégénère. Or, la belle Fancourt avait un dernier truc à lui dire et reprit un air sérieux, car ce n'était pas facile à lui annoncer.
« Tu es vraiment pathétique...je n'aurais jamais pensé cela de toi. Ceci dit, j'ai quelque chose à te rendre ou plutôt à te donner avant de te quitter...» Dit-elle en s'approchant d'elle en prenant quelque chose dans sa poche.
S'approchant de Narcissa assez vite, elle sortit sa main de sa poche avant de lui mettre un coup de boule en plein pif, cela devait bien la sonner. Un sourire s'afficha sur le visage d'Anthea, elle avait un peu mal au crâne, mais c'était une douleur qu'elle allait devoir supporter. Prenant son visage à deux mains, la serdaigle se mit à déposer ses lèvres contre ceux de son ancienne meilleure amie. Oui, il n'y avait rien dans sa main, juste un jeu d'actrice pour piéger Cissy un peu trop sûre d'elle. Le baiser durait environ dix secondes avant qu'Anthy recula de quelques pas avant que la traîtresse la frappe ou quoi ce soit d'autre. Ramassant son sac qui était au sol, la jeune Fancourt devait lui expliquer son geste et ce qui venait de se passer juste à l'instant. Après tout, Narcy avait le droit de savoir et peu importe sa réaction même si elle aurait été du bon côté, il fallait que sa sorte un jour ou l'autre. Après de longues années d'amitié, à se côtoyer tous les jours, se parler, se confier l'une à l'autre et être tout pour l'une et l'autre, Anthea avait eu des sentiments. Franchement, elle n'y avait jamais fait attention auparavant, pensant que c'était une amitié plus grande que d'autres. Mais, depuis sa relation avec Naïa et eut à lire des livres, elle avait compris. Ce n'est pas le genre de fille à montrer ses sentiments à n'importe qui, mais il fallait juste faire comprendre à Cissy ce qu'elle venait de perdre. Peut-être que cela n'aurait jamais fonctionné etc, mais le plus important, c'est de l'avoir réalisé et montré à son ancienne amie.
« Je t'aimais vraiment Narcissa, plus que de l'amitié, mais comment dire ça, ah oui ! Ils appellent ça de l'amour, après tout, j'aime bien les filles, je crois. Bref...ce que je devais te donner ou rendre, c'était mes sentiments pour toi. Jette les comme tu as jeté notre amitié de toujours, tu es bonne dans ce domaine, crétine. » Suite à cela, elle lui tourne alors le dos et reprit la parole. « Adieu, Cissy. »
Après avoir dit ses dernières paroles, la jeune Fancourt partit en prenant un autre couloir et ne prit même pas le temps d'écouter les propos de Narcissa enfin si elle lui parlait. Anthea n'avait qu'une envie, partir dans les dortoirs de serdaigle et y rester jusqu'au lendemain pour oublier cette horrible journée. De plus, cela lui permettra de réfléchir un peu, car là, elle avait un peu agi sur le coup de l'émotion. Franchement, ça ne lui ressemblait pas du tout d'agir ainsi, embrasser Cissy, pourquoi ? En tout cas, elle n'ira plus jamais la voir ni lui adresser la parole, c'était fini à tout jamais. Autant tourner la page et aller de l'avant même si cela allait être très dur.
(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ} Sam 7 Jan - 1:47
Une amitié brisée.
narcissa et anthea
“Si la trahison n’a pas accru la simplicité, la confiance plus haute, l’étendue de l’amour, on vous aura trahi bien inutilement, et vous pourrez vous dire qu’il n’est rien arrivé.”
Je ne sais pas pourquoi elle sourit. Pourquoi mes coups ne la rendent pas en colère, pourquoi elle ne comprend pas que je veux simplement qu’elle se barre. La situation est assez difficile pour moi, il faut qu’elle s’en rende compte. Je lui ai donné une chance, celle de ne pas envenimer les choses et elle ne la saisit pas. Elle reprend son air sérieux avant de me balancer un énième reproche et de m’avouer qu’elle a quelque chose à me rendre ou à me donner avant de repartir. Je fronce les sourcils, intriguée. Qu’est-ce que c’est, encore, cette histoire ? Je ne me souviens pas de lui avoir donné quelque chose… mis à part le fameux bracelet en argent que je lui ai donné en première année. Elle ne va tout de même pas me le rendre ? Mon cœur s’accélère. J’observe sa main se glisser hors de sa poche, m’attendant à y voir un objet. Seulement, elle en profite pour me mettre un coup dans le nez, profitant de mon manque de vigilance.
C’était bien pensé, petite garce.
J’ai un mouvement de recul avant de porter une main à la zone endolorie. Un peu de sang coule et j’en ai un peu sur les doigts. Je lève un regard féroce vers Anthea, observant avec hargne son sourire. N’a-t-elle pas compris que je n’ai absolument pas l’envie de m’en prendre à elle davantage ?! Qu’est-ce qu’il lui faut ? Ne peut-elle pas simplement me détester en silence et m’éviter de lui faire du mal ? Mais alors que je suis sur le point de répliquer, j’aperçois sa silhouette fondre vers moi. Mon champ de vision se restreint, m’offrant une vue entière sur ma meilleure amie. Son parfum semble entourer tout mon être. Un soupçon de vanille particulièrement agréable. Sa douce chevelure chatouille mon cou, pendant qu’une agréable chaleur envoûte mes lèvres. Je suis figée sur place, pétrifiée. Je peine à me faire à l’idée de ce qui est en train de se passer. Mes joues s’enflamment, je sens mon taux de stress augmenter et mes membres se crisper. Cela n’a duré que dix secondes et pourtant, j’ai eu l’impression que le temps s’est arrêté. Je ne sais pas ce qu’il lui arrive ; je ne comprends pas et j’ai le sentiment d’être face à une mauvaise farce. Pourtant, j’ai également l’intuition que cela n’a rien d’une blague. Bouleversée, émue ou que sais-je encore, je ne prononce aucun mot. Je la regarde, perplexe, abasourdie, presque choquée. Lentement, je porte mon index droit sur ma lèvre inférieure et la caresse doucement. Mon cœur continue de tambouriner mais pas pour les raisons que vous pensez. Disons que je ne m’en remets tout simplement pas.
Pourquoi ?
Je ne tarde pas à obtenir mes réponses et elles me coupent le souffle. Mon regard se libère de toute colère et… je suis de plus en plus sur le cul. Anthea m’aime autrement qu’en tant que meilleure amie. L’amour. Elle est amoureuse de moi. J’ai toujours su qu’elle aimait les filles, puisqu’elle me l’avait dit, mais de là à deviner qu’elle en pinçait pour moi… Je me sens aveugle, un peu idiote et surtout gênée. Et maintenant qu’elle m’affirme me donner ou me rendre ses sentiments pour que je les jette tout comme j’ai jeté son amitié, cela me plante dix flèches empoisonnées droit dans le cœur. Son « Adieu » m’achève tout simplement. Toujours muette, je la regarde s’en aller… Même si je réponds, elle ne l’entendra pas.
Débordée par toutes ces émotions de chagrin, de tristesse et même par cette fureur qui revient en moi, je suis sur le point de craquer. J’ai perdu ma meilleure amie… Même si je sais que ma mission peut réussir, je suis moins sûre que gagner cette guerre fera revenir Anthea vers moi. J’ai pris cela à la légère, c’est vrai. J’ai pensé qu’elle reviendrait comme si de rien était. J’ai toujours été nulle en relations humaines et j’ai pensé que cette fille était la seule avec qui je sais un minimum bien me comporter, sans être trop snob et désagréable. Là, aujourd’hui, j’ai vraiment l’impression d’être une pure connasse. Pour la première fois de ma vie. J’ai sûrement réduit à néant notre amitié et, même si je ne connais rien à l’amour, j’ai sûrement détruit Anthea en brisant ses espoirs et ses sentiments pour moi…
Je me retourne, face au mur. Pendant dix secondes, je détaille la pierre, tout en essayant de remettre mes idées en place. C’est trop dur. Ces putains de yeux se mettent à s’humidifier. Je sais que ça va couler. Je veux les retenir, ces merdes de larmes… Elles n’ont pas droit de couler. Pourtant, elles le font. Mes joues s’innondent peu à peu et, avec férocité, je mets un violent poing dans le mur. Ce dernier n’en souffre pas, c’est plutôt moi qui suis face à cette nouvelle douleur. Une douleur qui n’est rien contrairement à celle d’Anthea. Je viens sûrement de me péter des phalanges, mais je m’en fous. Je suis dégoûtée, en colère et triste. Je commence à regretter ce que j’ai fait… J’aurais peut-être dû y réfléchir avant.
Non, ne commence pas à vouloir retourner en arrière… Tu n’as plus d’autre choix que d’aller de l’avant et suivre ton plan. Anthea reviendra… Anthea reviendra, oui.
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(#) Sujet: Re: “La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ}
“La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.” {ft. Anthea}{TERMINÉ}
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La solitude a toujours été une amie. Elle m’accueille dans le silence, me laisse faire tout ce que je souhaite faire et ne me juge jamais. Elle n’interrompt jamais mes pensées et me libère du poids de la foule. La solitude ne vous trahira jamais. Je dirais qu’il n’y a rien d’elle qui puisse être nuisible. Elle m’éloigne des gens inutiles et je crois que je tire avant tout ma force de mon indépendance. Aujourd’hui, je le suis plus que jamais. Enfin, à quel prix ? Je n’ai jamais été enchaînée et désormais, je me suis ouverte une destination vers une chaise enchaînée. J’ai choisi mon camp, j’ai pris ma décision. Elle s’est faite à la fois sur un coup de tête et à la fois avec convictions. Je ne regrette rien, non. Le regret n’a pas sa place lorsque l’on prend part à un événement sérieux où des vies et des avenirs sont en jeu. Il faut bien que des personnes se sacrifient et sachent être utiles. Je suis prête à devenir cette personne que les gens haïront si cela permet de retrouver un jour cette lumière dont nous venons d’être privés. Les Mangemorts ont détruit sans le moindre scrupule. Ils souhaitent reconstruire cet empire de ténèbres et leur force n’a cessé de croître depuis l’aveuglement du Ministère et ses initiatives insipides et idiotes. Mon père les a prévenus et ils n’ont rien fait. Retirer les Aurors de la protection du château a été la pire des erreurs commises. Une incompétence qui aura coûté la vie à des élèves et à des professeurs. 
Poudlard était à présent entre les mains de Blackman et de ses mangemorts, la vie avait pris un sacré tournant pour les élèves de Poudlard. Les nés-moldu vivaient aux cachots que ce soit des étudiants ou des enseignants, ils ne faisaient pas de différence. Un nouveau règle avait été mis en place par le nouveau directeur et honnêtement, il était bien strict. En effet, il fallait s'y attendre de la part d'un criminel avec des intentions et une mentalité si malsaine que la sienne. Le calme semblait être revenu au sein du château, mais ce n'était qu'une illusion. Dans l'ombre, certains camarades devaient souffrir et pleurer pour que ce cauchemar puisse s'arrêter une bonne fois pour toutes. L'espoir est un conte pour enfants pour ne pas baisser les bras et croire en quelque chose pour ne pas être totalement brisé. Ce sentiment devait se faire ressentir par les élèves ou adulte ayant que du sang moldu, mais également des sangs mêlés se sentant épargner par cette vie d'esclavagiste. Qu'est-ce qui pouvait leur permettre de croire en ce genre de chose ? Ou bien de trouver une solution pour repousser les méchants loin du château ou de pouvoir prévenir les Auror de la situation. Tout était censuré et strictement surveillé pour éviter de compromettre leur plan, cela semblait impossible de faire quelque chose pour sauver Poudlard.
Le temps des réponses à ses questions avait sonné pour Anthea, elle méritait d'avoir des explications et elle n'allait pas abandonner si facilement. La jeune brune ne pensait pas en arriver-là tout de suite, non, ce n'était pas prévu que ça puisse arriver dans un couloir dans le plus grand des hasards. À vrai dire, la belle Fancourt voulait que ça se passe en tête à tête dans les dortoirs des filles sans que personne puisse les entendre ou les voir. Or, Isadora s'était laissé emporter par le fait que Narcissa venait de la snober et tracer son propre chemin en faisant comme si elle n'existait pas. Honnêtement, Cissy aurait dû se douter que cette confrontation devait arriver tôt ou tard et à présent, il fallait assumer. En effet, la jeune Breckenridge devait prendre ses responsabilités pour avoir trahi sa meilleure amie ainsi que les autres en rejoignant Némésis Blackman. Il fallait qu'elle connaisse les raisons de Narcy et de son choix, elle la connaissait depuis si longtemps que cela semblait être une mauvaise blague de sa part. Inutile de passer par quatre chemins, Anthea n'était pas le genre de fille à tourner autour pot, non au contraire, elle allait souvent droit au but. Son côté taquin n'allait pas se montrer face à Narcissa, l'heure de la moquerie n'était pas au rendez-vous aujourd'hui, mais celle de la vérité et du sérieux l'était.
Des retrouvailles plutôt explosives entre les deux ex-meilleures amies. Anthea voulait mettre les choses aux clairs, savoir certaines choses sur les choix de Narcissa à propos des mangemort et de Blackman, mais également son point de vue. À vrai dire, Cissy avait énormément changé et il était clair qu'on lui avait fait une sorte de lavage de cerveau. Évidemment, elle le niera en expliquant pourquoi ça n'est pas vrai et sortira un barratin totalement à côté de la plaque de ce qu'elle était auparavant. Honnêtement, la jeune Fancourt était tout de même perdue avec cette "nouvelle" Breckenridge et il y avait vraiment de quoi la détestait au plus haut point. Une Aniek 2.0, même Ashley était moins conne qu'elle et ça faisait mal au coeur de la brune de l'entendre parler de la sorte. En plus de ça, Anthy n'aimait pas être méchante et froide avec Narcy, elle n'y avait jamais pensé jusqu'à aujourd'hui en train de lui adresser la parole de la sorte. Ça faisait vraiment, vraiment mal d'en arriver à la comparer au nazi des mordus, mais c'était ce qu'elle était devenue en ayant rejoint Blackman. La vie était cruelle, la serdaigle n'avait jamais connu une fille aussi proche d'elle surtout mentalement et là, elle venait de le lui prendre. Le mieux à faire, c'était d'exposer leur point de vue sur l'une et l'autre.