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Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ]
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Message(#) Sujet: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyVen 25 Nov - 20:14


Le choc des Princesses


Choose your fairytale wisely... ⊹

Apprendre que j’allais être en charge de la reconstruction et de la redécoration du château était vraiment trop d’honneur et me faisait sautiller de joie. Littéralement. Je n’y avais passé que deux ans, mais ces années ont été sans aucun doute les plus significatives et déterminantes de ma vie. Elles ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Un enchevêtrement d’évènements et de décisions qui m’amènent aujourd’hui à fouler de nouveau les pierres de la fameuse école de magie anglaise. Pour être tout à fait honnête, je ne pensais vraiment pas y remettre les pieds un jour. Après tout, si ce n’est pour exercer une profession d’enseignant, l’accès n’y est pas réellement autorisé après le passage de diplôme. Toutefois, Blackman avait besoin de mes services et ce n’est certainement pas quelque chose que je vais refuser. D’autant plus que pendant mes deux années ici j’ai toujours pensé que cette école était trop sombre, trop froide, trop … Déprimante. Aussi, l’opportunité de pouvoir lui redonner une nouvelle beauté était trop belle pour la laisser filer. Je ne parviendrai jamais à l’élever au niveau de Beauxbâtons qui représente à mes yeux le summum du luxe, de la finesse et de l’élégance, mais je peux au moins essayer de rendre ce château plus chaleureux et agréable. Je m’en sais capable et cette perspective me motive plus que jamais.

Carnet de notes en main, je sors du bureau de Blackman. Je me suis offert une petite visite afin d’appréhender au mieux ses goûts et ses volontés. Bien qu’il me donne carte blanche pour la majeure partie du château, certaines pièces comme la Grande Salle et le bureau requièrent son avis et son approbation. Après tout, c’est lui le chef maintenant et ce sont en quelques sortes les pièces maîtresses. Aussi, j’ai pris bonnes notes de ses volontés afin de pouvoir travailler plus précisément dessus et d’en tirer quelque chose de bien. De très bien même. Le but étant de produire de la qualité sans perdre l’essence même de l’environnement de Poudlard. Je ne compte en aucun cas créer une nouvelle ambiance et prendre le risque de passer totalement à côté du truc et de fait de faire une caricature de ce lieu. Je prends donc cette mission très à cœur.

Je m’arrête au pas de la porte du bureau afin de terminer de noter quelques éléments clefs avant d’avancer d’un pas énergique dans les couloirs du premier étage. Armée de mon carnet, je regarde d’un œil expert autour de moi, cochant des critères prés-établis par mes soins ou prenant des notes par-ci par-là. Ce portrait grossier ? Il vire. Cette porte à droite ? Elle mérite une nouvelle jeunesse. Là par contre, y aurait bien besoin d’une déco, ce mur est vraiment tout vide. Et puis ces fenêtres … Il va s’en dire que toutes celles du château vont changer. Déjà, je vais retravailler le verre et fournir des modèles plus travaillés et surtout protégés par un sortilège empêchant la perte de chaleur. Marre de ces hivers glacials et des courants d’airs.

Je continue mon avancée méthodiquement, ne prêtant pas particulièrement attention aux élèves et à leurs regards curieux. Ils doivent certainement se demander qui est cette personne vêtue de si bon goût, chaussée avec des petites merveilles et coiffée parfaitement jusqu’au bout des mèches. Je les comprends, ce n’est pas tous les jours que leurs yeux ont la possibilité de voir quelque chose de si doux au regard. Les traces flagrantes du combat qui a eu lieu à cet endroit du couloir me pousse à m’arrêter immédiatement et à regarder de plus près les dégâts causés. Ca m’a tout de même fait mal au cœur de voir l’état dans lequel ils avaient mis le château. Certes c’était une attaque, mais tout de même ! On fait un peu attention au patrimoine que diable ! Surtout que c’est comme ça partout, dans tous les étages, et que je vais devoir scrupuleusement étudier chaque détérioration causée. Délicatement, je passe ma main sur le mur, laissant mes doigts retrouver le contact familier de la pierre de l’établissement avant que je ne pose un regard scrutateur sur les parties défoncées du couloir, étudiant mentalement les solutions que je vais pouvoir apporter. Il est évident qu’un simple sortilège permettrait de tout remettre en place, mais ce n’est pas ce que je recherche. Je désire consolider les murs, remplacer les vieilleries par de la qualité et incorporer des éléments décoratifs de choix. Après quelques secondes supplémentaires de réflexions, je fais disparaitre d’un coup de baguette les débris qui ne servent plus à rien et je reprends mon carnet dans lequel je note délicatement les idées que je compte bien mettre en place pour cet étage. Ca va être bien.


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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyLun 28 Nov - 14:38


Chleofee & January

Le choc des Princesses

Cette journée avait plutôt bien commencé pour January, de toute façon, depuis son rendez-vous avec Maël, chaque journée était une réussite. Elle était repartie loin, bien loin, sur son petit nuage rose et rien ni personne ne semblait pouvoir la faire descendre. Tant mieux, au moins les petites choses qui l’agaçaient habituellement n’avait pas trop de prise sur elle ce qui n’était pas trop mal. Elle n’avait pas râlé au petit-déjeuner en réalisant qu’il n’y avait rien de sain qui pourrait l’aider à préserver sa ligne, elle s’était même empiffrée de petits beignets au chocolat en sachant qu’elle regretterait très certainement son geste par la suite. La matinée s’était déroulée sans encombre, elle n’avait pas hurlé lorsqu’une gamine lui avait marché sur le pied, ruinant au passage les ballerines hors de prix qu’elle ne mettait que pour la troisième fois, et elle n’avait pas hurlé non plus lorsqu’un de ses professeurs lui avait annoncé qu’elle aurait deux tonnes de boulot pour la semaine suivante. En toute honnêteté, elle s’était surtout dit qu’elle ne le ferait pas, se taper une sale note lui importait peu tant qu’elle parvenait à sauver les meubles et à avoir ses ASPICS. Bon, bien sûr, ça nécessitait forcément du travail, si elle ne bossait pas elle n’aurait jamais rien, mais January imaginait qu’en travaillant un minimum, à savoir la veille de chaque examen, elle allait s’en sortir parfaitement bien. Il y avait de grandes chances pour qu’elle redouble son année, tout de même et la jeune fille commençait à en prendre pleinement conscience. Elle était larguée dans les trois pauvres matières qu’elle avait conservées à l’issue de ses BUSES et ça n’allait pas s’arranger avec le temps, surtout si elle ne faisait rien pour que ça change. Mais elle avait tellement de mal à se motiver… Les examens lui semblaient encore trop loin en ce mois de novembre et elle ne voyait franchement pas pourquoi elle devrait s’y mettre si rapidement alors qu’elle aurait sûrement tout oublié d’ici le mois de mai.

Cependant, alors qu’elle venait de retourner dans son dortoir et se trouvait allongée sur son lit, les yeux dans le vague, elle commençait à réaliser tout ce qu’elle risquait de perdre si elle n’obtenait pas son diplôme à la fin de l’année. D’abord, Noël et Snow, les deux hommes de sa vie, ceux qui avaient toujours été là pour elle et qu’elle n’avait jamais lâché malgré leur éloignement obligé du fait de leur changement de maison. L’éloignement serait bien pire si elle devait rester à Poudlard alors qu’eux, de leur côté, entameraient leur vie d’adulte. Elle n’imaginait même pas à quel point ce serait difficile et cette seule raison suffisait à la faire carrément flipper pour ses examens de fin d’année. Mais ce n’était pas la seule raison qui l’inquiétait, malheureusement, Maël aussi aurait terminé ses études à la fin de l’année et il partirait sûrement sur les routes pour tenter de percer en tant que musicien, elle voulait faire partie de sa vie et de cette expérience, elle s’était attachée au jeune homme à une vitesse impressionnante et si elle n’obtenait pas ses ASPICS, elle avait peur de ne pas supporter cet éloignement. Il l’avait aidée à se remettre de la mort d’Asling et lui avait donné une raison de croire de nouveau en quelque chose, elle ne pouvait clairement pas lui faire ça. Et puis, en réalité, elle réalisait que rien ne la retiendrait ici. Nathan serait parti aussi donc elle ne pourrait pas tenter de le récupérer et de toute façon elle n’en avait plus envie depuis qu’elle avait enfin vu son vrai visage. Aniek aussi lui manquerait évidemment mais ce n’était pas pareil que pour ses frères, lui envoyer une lettre de temps en temps lui suffirait. Et pour Callie, elle ne savait pas trop en fait… Elles ne s’étaient pas réconciliées encore et elles ne le pouvaient pas de toute façon puisqu’elle était enfermée dans les cachots avec les autres nés-moldus mais elle aurait aimé pouvoir lui venir en aide quel que soit l’avenir qui leur soit réservé. Concrètement, January savait que rien ne la retenait au château et que s’y retrouver l’année suivante serait une torture, elle devait donc en sortir.

Cette révélation la frappa de plein fouet et sans perdre une minute elle sortit de son dortoir avec une pile de livre à la main bien décidée à rejoindre la bibliothèque et à se concentrer sur les devoirs que leur professeur leur avait confiés. January savait pertinemment qu’elle pouvait encore rattraper son retard et toutes les minutes de travail seraient bonne à prendre pour que Noel, Snow, Maël et toutes les personnes qui comptaient pour elle ne lui disent pas au revoir à la fin de l’été. Sauf qu’en sortant de son dortoir une femme attira son attention et elle s’arrêta net dans le couloir, intriguée par cette vision étrange. Elle la connaissait, elle en était sûre, elle avait déjà vue cette jeune fille quelque part. Sans aucune gêne, elle s’approcha, scrutant le visage de la personne qui semblait absorbée dans son travail et lorsqu’elle fut assez proche d’elle, ses neurones semblèrent se connecter enfin. Bien sûr qu’elle la connaissait ! C’était une ancienne élève, elle en était certaine. January connaissait quasiment tout le monde au château, sa curiosité faisait des ravages et elle avait beaucoup moins de mal à se souvenir de ses ragots sur ses petits camarades que de ses cours. « Chleo ? » Demanda-t-elle, intriguée par cette apparition. « C’est bien toi ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu as tellement changé… » Et pour cause, la fille qui se tenait en face d’elle n’avait plus rien d’une fille justement, c’était bien une femme qui l’avait remplacée. Elle était élégante, respirait la suffisance et semblait être complètement dans son élément ce qui n’avait pas franchement été le cas lorsqu’elle l’avait rencontré quelques temps auparavant. January était estomaquée. « Je suis vraiment surprise de te voir, ça fait longtemps que tu as quitté Poudlard, enfin je crois, j’espère que ça te fait plaisir de revenir. » Peut-être avait-elle tort de la tutoyer même s’il s’agissait d’une ancienne camarade de maison, mais c’était tellement naturel qu’elle ne se voyait pas franchement faire autrement. Les devoirs semblaient bien loin de ses préoccupations à présent.

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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyVen 16 Déc - 21:46


Le choc des Princesses


Choose your fairytale wisely... ⊹

Les idées fusent et je m’empresse d’en prendre bonnes notes avant qu’elles ne soient effacées par d’autres, totalement différentes. A croire que mon cerveau n’a de cesse d’imaginer de nouvelles améliorations pour ce château qui m’a accueillie et hébergée pendant deux ans. Il suffit de voir la vitesse à laquelle je rempli les pages de mon carnet. Cela ne va faire qu’une semaine, et j’en arrive déjà presqu’à bout. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui alimente mon cerveau, mais c’est d’une efficacité redoutable. Et dire que pendant longtemps je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais faire de ma vie… Il semblerait que j’ai trouvé ma voie. Toutefois, c’est bien beau d’avoir des idées, encore faut-il les mettre en place et organiser tout ce qui va avec. Ça, c’est une autre paire de manche. J’ai presqu’envie de dire que la création est la partie la plus simple. Mais ce n’est pas pour autant que le reste me fait peur. Il en faut bien plus. J’accueille même le travail les bras grand ouverts étant prête à réaliser de grandes choses.

« Chleo ? » Bien qu’encore en train d’écrire ce qui me trotte dans la tête, je relève la tête, étonnée d’entendre mon prénom. Les sourcils à demi-froncés, je me retourne pour faire face à cette personne qui semble me connaître et dont la voix me parait, en toute honnêteté, familière. Cependant, ne me demandez pas d’émettre une hypothèse quant au propriétaire de ces notes flutées, je n’en ai pas la moindre idée. Néanmoins, à peine retournée, mon regard croise celui bleu glacé d’une jolie brunette que je ne mets pas longtemps à identifier. « C’est bien toi ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu as tellement changé… » Un léger sourire se pose sur mes lèvres tandis que je prends une expression plus douce et bienveillante, fermant mon carnet d’un geste. « January ! » Je m’approche d’elle d’un pas sautillant, ravie de voir un visage amical dans cette marée de regards curieux. Je la prends brièvement dans mes bras pour la saluer avant de me reculer d’un pas et de prendre le temps de l’admirer de haut en bas. « Haha et toi alors, on en parle ? Regardes-toi… Je pars seulement 6 mois et je te retrouve encore plus belle qu’avant ! » Je la complimente. De la majorité des filles de cet établissement, January fait clairement partie de celles que je classerais dans la catégorie « classe et élégante », ce qui n’est pas donné à tout le monde. Nous parlons d’anglaises là, ces filles qui ont des goûts franchement bizarres et décalés, qui ne savent pas s’habiller ni se maquiller. Alors autant dire que je fais un véritable compliment là ! Je suis consciente que sa remarque sur mon changement va au-delà de mon apparence physique, même si je n’avais pas vraiment l’occasion de porter de la haute couture en étant étudiante ici, mais je ne relève pas, même si ma façon de me comporter est fondamentalement différente. Elle n’a pas besoin de tout savoir et pourtant … Si elle est toujours aussi curieuse qu’avant, on risque d’avoir un petit problème. Toutefois, je ne laisse pas cette pensée obscurcir nos retrouvailles pour l’instant. J’imagine que j’aurais tout le temps de me préoccuper de la curiosité maladive de la jaune et noir plus tard.

« Je suis vraiment surprise de te voir, ça fait longtemps que tu as quitté Poudlard, enfin je crois, j’espère que ça te fait plaisir de revenir. » Elle a l’air indécise. Mais plus que ça, carrément perplexe. Et je dois avouer que cela est assez amusant à voir. C’est un peu comme si je faisais l’effet d’un fantôme à mes anciens camarades. Ils ne s’attendent tellement pas à me voir qu’ils perdent toute contenance quand ils me voient apparaître. Et leur tête est purement risible. Je me retiens d’ailleurs de rire, n’étant pas sûre que la Shiver le prendrait bien, mais ne cache pas mon sourire amusé pour autant. Si on n’a plus le droit de s’amuser, ce serait quand même un comble. « Bien sûr que ça me fait plaisir ! Après avoir passé mes ASPICS pas une seconde je n’aurais pensé pouvoir remettre les pieds ici. Et pourtant ! » Un grand sourire illumine mon visage tandis que je pose un regard bienveillant sur les pierres qui nous entourent. Mais même en faisant ça, je ne peux m’empêcher de constater qu’elles ont vraiment besoin d’un coup de renouveau. Parce que là … « J’aurais préféré revenir dans d’autres circonstances mais… il n’y aurait peut-être pas eu de volonté de rénovation du château et je ne serais pas là. » Je conclus en haussant les épaules sans me départir de mon sourire. Je ne doute pas que les méninges de January vont se mettre en marche et qu’elle va comprendre que ma venue à un lien avec la présence des mangemorts, aussi je fais comme si de rien n’était et redirige la conversation sur elle. « Et toi alors ! Qu’est-ce que tu deviens ? Tes frères et toi vous allez bien ? Qu’est-ce que je suis heureuse de te revoir quand même ! Ca faisait longtemps. » Je ne suis pas sans savoir que c’est à son tour de passer les ASPICS cette année étant donné qu’elle est plus jeune que moi mais rien de mieux que de la faire parler d’elle pour éviter trop de questions. Enfin … Je crois. J’espère.


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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyLun 19 Déc - 22:24


Chleofee & January

Le choc des Princesses

La jeune fille ne se remettait pas du tout du choc qu’elle avait eu en s’apercevant que la femme élégante et raffinée qui se trouvait devant elle n’était autre que Chleofee, la petite Poufsouffle un peu coincée qu’elle avait cuisiné pendant des semaines et des semaines pour tenter de découvrir son secret, sans grand succès, d’ailleurs. Non pas qu’elle était indigne de son attention auparavant, elle avait toujours été une fille plutôt jolie et bien habillée mais là c’était un autre niveau, elle était devenue une vraie femme et tout en elle respirait l’adulte assurée qui a un passé lourd et non plus l’adolescente perturbée ayant un peu de mal à se faire confiance. Le changement était pour le moins radicale et jouait carrément en la faveur de la jeune femme. January, qui avait pourtant de l’admiration uniquement pour sa propre personne voire pour ses frères en était tout bonnement scotchée. C’était totalement inattendu et elle avait hâte d’en savoir un peu plus. « January ! » Encore plus surprenant, elle avait l’air aussi heureux de la voir et elle n’hésita pas une seule seconde à prendre la Poufsouffle dans ses bras pour la saluer. C’était surréaliste et la jeune fille se surprenait à être flattée que cette femme magnifique se souvienne de son prénom. Ridicule. Elle était tout simplement pathétique, c’était toujours Chleofee pourtant, elle se laissait impressionner comme une débutante. « Haha et toi alors, on en parle ? Regardes-toi… Je pars seulement six mois et te je retrouve encore plus belle qu’avant ! » January ne put que sourire, flattée du compliment, même si pour le coup elle ne se sentait pas franchement à la hauteur. Bon, elle n’était pas devenue hideuse juste parce que l’ancienne jaune et noire était apparue mais la jeune fille savait pertinemment qu’elle aurait eu l’air encore plus jolie à côté d’une moche. « Merci, je n’ai rien changé pourtant… Enfin, j’ai dû aller chez le coiffeur au moins une fois depuis ton départ mais rien de révolutionnaire. J’ai toujours été canon en fait, tu ne t’en étais simplement pas rendu compte. » Forcément, le naturel finissait toujours par revenir au galop et la jeune fille ne pouvait s’empêcher de rappeler à qui voulait bien l’entendre à quel point elle était merveilleuse, sensationnelle et surtout belle comme un cœur. « Par contre, toi… Tu t’es métamorphosée… Enfin, t’étais déjà splendide avant mais là… Tous les garçons vont se prendre les murs en te regardant passer dans les couloirs, je suis carrément jalouse ! » S’exclama-t-elle sans prendre la peine de filtrer ses propos, elle n’avait pas pour habitude de le faire et ne souhaitait pas commencer maintenant. « Il faudra que tu me donnes le nom de la boutique où tu as acheté ces vêtements, c’est magnifique ! C’est du sur-mesure ? » Demanda-t-elle, véritablement intéressée. Lorsqu’il s’agissait de trucs de fille, elle répondait toujours présente et en l’occurrence elle était très intéressée par la nouvelle Chleofee.

Elle avait envie de lui poser tant de questions, de tout savoir sur ce qu’elle avait fait après avoir quitté l’école et sur ce qu’elle avait l’intention de faire par la suite. Pourquoi elle était revenue à Poudlard ? Qu’est-ce qu’elle voulait ? Qu’est-ce qu’elle faisait ? Qu’est-ce qu’elle devenait ? Mais en posant trop de questions, elle risquait de se montrer trop intrusive et peut-être de la braquer si elle n’avait pas envie de parler d’elle. Bon, January n’avait aucun problème à l’idée de s’immiscer dans la vie de quelqu’un, ça lui faisait même très plaisir de satisfaire sa curiosité mais elle était en général un tout petit peu plus discrète, ou en tout cas elle essayait de l’être. « Bien sûr que ça me fait plaisir ! Après avoir passé mes ASPICS pas une seconde je n’aurais pensé pouvoir remettre les pieds ici. Et pourtant ! » Elle comprenait très bien ce qu’elle voulait dire. La Poufsouffle avait hâte de quitter Poudlard à la fin de sa scolarité pour enfin mener sa vie d’adulte et surtout ne plus suivre ces cours stupides qui ne lui serviraient à rien. Cependant, elle avait également conscience qu’elle aurait dû mal à quitter ce château pour la dernière fois en sachant qu’elle n’y remettrait pas les pieds. Ça allait être vraiment difficile à vivre. « Oh oui, c’est génial ! Je suis super contente de te retrouver ! » Pourtant, elles n’avaient jamais été de grandes copines mais January était vraiment heureuse de la revoir. Trop de gens lui avaient tourné le dos alors revoir d’anciennes connaissances pouvant devenir des amis potentiels lui semblait être une bénédiction. Et puis, la nouvelle Chleofee était au top et même plus que ça encore, elle se voyait très bien devenir son amie, elles partageaient certainement beaucoup de choses, leur goût pour la mode et tout ce qui s’y rattachait par exemple, c’était assez évident. « J’aurais préféré revenir dans d’autres circonstances mais… Il n’y aurait peut-être pas eu de volonté de rénovation du château et je ne serais pas là. » Alors c’était pour ça qu’elle était là ? Rénover le château ? Il était évident que les circonstances n’étaient pas idéales mais elle était là pour faire une bonne action, c’est-à-dire redonner à Poudlard son éclat d’avant la bataille. Et puis, elle était courageuse puisqu’elle avait accepté d’être embauchée par Blackman pour pouvoir travailler pour son ancienne école, c’était décidément une chouette fille. « Oui… Ces dernières semaines n’ont été faciles pour personne et je crois que nous avons encore tous besoin de temps pour assimiler la situation et prendre nos marques. » En vérité, elle voulait surtout dégager Blackman et non reprendre ses marques mais tant qu’elle ne savait pas de quel côté se trouvait Chleofee, elle ne pouvait pas exprimer cette idée à voix haute. « Je suppose que tu as été embauchée par notre nouveau directeur ? » Bah oui, c’était assez logique mais January voulait en savoir plus. Après tout, il était connu que Blackman s’entourait surtout de ses sbires alors elle avait un de mal à concevoir qu’il ait pu embaucher quelqu’un au pif. En plus d’être sublime, Chleofee devait donc avoir de sacrées relations. Quelle chance ! « Et toi alors ! Qu’est-ce que tu deviens ? Tes frères et toi vous allez bien ? Qu’est-ce que je suis heureuse de te revoir quand même ! Ça faisait longtemps. » Chleofee avait vraiment une bonne mémoire, c’était impressionnant. January ne se souvenait même pas si la jeune fille avait été proche de ses frères ou non, mais elle était évidemment ravie de pouvoir donner de ses nouvelles, parler d’elle-même était tellement facile. « Les choses n’ont pas vraiment changé pour moi, je suis passée en septième année et je stresse un peu pour les ASPICS mais je crois que ça va aller… Snow et Noel vont bien aussi, je crois que Noel a été un peu traumatisé par l’attaque mais il se remet petit à petit, je veille sur lui. » C’était sûrement la première fois depuis longtemps qu’elle pouvait avoir une conversation avec une copine et elle allait en profiter à fond.

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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyVen 6 Jan - 18:38


Le choc des Princesses


Choose your fairytale wisely... ⊹

Quand je suis arrivée à Poudlard, je me souviens parfaitement que je me sentais en quelque sorte menacée par la Shiver qui semblait si déterminée à connaître tous les détails de ma vie. Et plus précisément, tous les détails que je tenais tant à cacher. On aurait dit qu’elle avait compris que j’avais des secrets importants et qu’elle voulait les découvrir. Elle faisait partie des personnes qui me rendaient paranoïaques. J’avais l’impression qu’en sa présence, le moindre faux pas pouvait me coûter énormément. Toutefois, les choses sont bien différentes aujourd’hui. Je n’ai plus peur que l’on découvre qui je suis et je n’ai surtout plus autant de choses à cacher. Aussi, cette assurance doit être assez déstabilisante pour la Poufsouffle qui m’a toujours connue retenue et sur mes gardes à la moindre question. Cependant, je ne suis plus cette fille du tout, et heureusement ! Il était grand temps que je me reprenne en main parce qu’en y repensant, je faisais clairement de la peine. « Merci, je n’ai rien changé pourtant… Enfin, j’ai dû aller chez le coiffeur au moins une fois depuis ton départ mais rien de révolutionnaire. J’ai toujours été canon en fait, tu ne t’en étais simplement pas rendu compte. » je ne peux retenir un petit rire en réponse à sa remarque. « Tu as raison, je n’ai pas du prêter suffisamment attention. Mais mieux vaut tard que jamais ! » je plaisante, allant dans son sens. De toute façon, ce n’est pas vraiment comme si j’étais en train de mentir. J’ai toujours admis que la Shiver était jolie, mais je n’avais pas le temps de m’attarder là-dessus à l’époque, étant bien trop occupée à essayer de l’éviter ou de résoudre mes différents problèmes. Aujourd’hui cependant, avec en plus 6 mois sans l’avoir vue, je remarque enfin le potentiel qu’elle a et cela me rend quelque peu songeuse. Je suis toutefois rapidement interrompue dans mes pensées par la brunette. « Par contre, toi… Tu t’es métamorphosée… Enfin, t’étais déjà splendide avant mais là… Tous les garçons vont se prendre les murs en te regardant passer dans les couloirs, je suis carrément jalouse ! » Je dois admettre que je suis quelque peu surprise de l’entendre me couvrir d’autant de compliments. De manière générale, les filles de ce genre sont assez avares, préférant se concentrer sur leur propre petite personne. Je suis bien placée pour le savoir étant donné que j’en ai croisé plus d’une à l’époque où je vivais en France et où je faisais du mannequinat entre autres. Provenir d’une famille fortunée à des avantages, mais apporte aussi son lot d’inconvénients comme celui de devoir fréquenter bien trop de petites filles à papa à l’égo surdimensionné. Néanmoins, je suis ravie de pouvoir confirmer que January ne se classe clairement pas dans cette catégorie-là. « C’est donc ça les bruits que j’entends depuis mon arrivée ! » je plaisante en prenant un air perplexe avant de lancer un clin d’œil complice à la Shiver. Je n’ai cependant pas le temps de la conforter sur le fait qu’elle n’a pas à jalouser ma beauté qu’elle enchaine déjà. « Il faudra que tu me donnes le nom de la boutique où tu as acheté ces vêtements, c’est magnifique ! C’est du sur-mesure ? » Nul besoin de jeter un coup d’œil sur ma tenue du jour, je sais pertinemment ce que je porte de la tête aux pieds. Aussi, je me contente plutôt de regarder avec intérêt January qui semble littéralement dévorer mes fringues du regard. Ce qui est plutôt intéressant. Peut-être pourrais-je réussir à mettre January de mon côté, ce qui pourrait être un véritable atout. Il me suffirait pour cela de lui donner ce dont elle a toujours rêvé et il se trouve que j’en suis aujourd’hui capable. Je plisse légèrement les yeux, continuant de la sonder même si je suis consciente qu’elle est perchée à mes lèvres, attendant une réponse qui tarde à venir. « Oui, c’est du sur-mesure. » Je commence doucement, étudiant toujours la Shiver avant de finalement me lancer. « Tu sais quoi, je pourrais te mettre en contact avec la créatrice. Ses créations t’iraient à ravir ! » j’observe avec attention sa réaction tandis que les traits de mon visage se font plus doux et que je la couve du regard. « Je pourrais même m’arranger pour que tu aies des prix et qui sait … peut-être que tu pourrais faire des essais pour devenir un de ses modèles ? » je lui propose en haussant un sourcil. Au vu de comment je suis vêtue, elle doit très certainement se douter que j’ai des contacts dans le domaine. Ce qu’elle ignore en revanche, c’est que je suis la créatrice en question étant donné que les vêtements que je porte sont ceux de la marque familiale qui est désormais la mienne.

Lorsque le sujet passe sur la raison de ma venue ici, je fais en sorte de rester assez évasive pour ne pas qu’elle soit trop suspicieuse. Moins elle en saura sur ma relation avec Blackman, mieux ce sera, non ? « Oh oui, c’est génial ! Je suis super contente de te retrouver ! » Je lui rends un grand sourire pour lui signifier que ce sentiment est réciproque. Pour être honnête, je suis assez étonnée que January se comporte de la sorte avec moi mais c’est plutôt une bonne chose. Peut-être que l’on pourrait établir une véritable amitié, cela pourrait être bénéfique. D’autant plus que je n’ai pas d’animosité envers la Shiver et que nous partageons plusieurs passions. Aussi, je fais mon possible pour lui prêter toute mon attention. « Oui… Ces dernières semaines n’ont été faciles pour personne et je crois que nous avons encore tous besoin de temps pour assimiler la situation et prendre nos marques. » J’hoche la tête, faisant mine d’être compréhensive. Après tout, c'est sûr que ce n’est pas le genre de situation à laquelle il est forcément simple de s’adapter. « Je suppose que tu as été embauchée par notre nouveau directeur ? » Quand je disais qu’il ne lui faudrait pas longtemps pour faire le lien entre Blackman et moi. Toutefois, je ne perds pas contenance et ne me laisse pas impressionner pour autant. Après tout, je n’ai rien à me reprocher. Je n’ai pas cette horrible marque sur le bras et je n’utilise pas des sortilèges impardonnables à tour de bras. « En effet. Il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre que j’étais la personne la mieux qualifiée pour donner un coup de neuf au château. Après tout, n’oublions pas que j’ai passé 5 ans à Beauxbâtons et que l’élégance coule dans mes veines. Je ne pouvais décemment pas refuser cette offre … Une occasion comme celle-ci ne se représente pas deux fois dans une vie. » je lui explique en étant la plus sincère possible. Toutefois, je pressens que je n’en fais pas assez. Aussi, après quelques secondes, je m’empresse de rajouter d’une voix contrite. « Mais si cela peut te rassurer, sache que je n’étais pas là pendant la bataille … » J’espère que cela balaiera ses doutes.

Désireuse de changer de sujet pour m’intéresser à elle, je m’informe sur son avancée à elle et ses frères. « Les choses n’ont pas vraiment changé pour moi, je suis passée en septième année et je stresse un peu pour les ASPICS mais je crois que ça va aller… Snow et Noel vont bien aussi, je crois que Noel a été un peu traumatisé par l’attaque mais il se remet petit à petit, je veille sur lui. » J’hoche de nouveau la tête pour lui montrer que je comprends. Ca ne m’étonne cependant pas que des deux garçons, ce soit Noël le traumatisé de l’attaque. Snow n’est pas de cet acabit. Toutefois, ce n’est pas l’impression que je compte donner à January. « J’espère qu’il ira vite mieux. Il a de la chance de t’avoir comme sœur ! En tout cas, je suis heureuse de voir que toi tu vas bien. Et ne t’inquiètes pas pour les ASPICS, je sais que tu vas gérer. Mais si jamais tu as besoin d’aide ou si tu as le moindre doute, n’hésite pas à faire appel à moi. Je me ferai un plaisir de t’aider. Après tout, je sais ce que c’est, je viens tout juste d’en sortir ! » J’avais étudié comme une dingue pour ces exams pour être assurée de les passer haut la main. Aussi, c’était encore assez frais dans ma tête. « Enfin, la proposition tiens aussi si tu veux te changer les idées. » Je rajoute avec un sourire entendu



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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptySam 14 Jan - 22:57


Chleofee & January

Le choc des Princesses

Chleofee était loin d’être une de mes meilleures amies lorsqu’elle était encore à l’école, je la collais un peu, c’est vrai, mais c’était surtout dans l’espoir de pouvoir découvrir tous ses petits secrets. Pourtant, alors que nous venons de nous retrouver complètement par hasard, nous nous comportons comme si nous étions en réalité des amies de longue date. C’était plutôt amusant comme situation et January profitait pleinement de ces retrouvailles de princesses. En plus, elle ne pouvait pas dire qu’elle était étouffée sous le nombre de ses amis, faire comme si Chleo en faisait partie était un moyen assez simple de se donner l’illusion d’être de nouveau populaire parmi ses camarades même si ce n’était franchement pas le cas en réalité. « Tu as raison, je n’ai pas du prêter suffisamment attention. Mais mieux vaut tard que jamais ! » D’ordinaire, January n’aurait clairement pas aimé entendre que quelqu’un ne lui avait pas franchement prêté attention, mais il s’agissait de Chleofee alors elle était pardonnée. La Poufsouffle était complètement éblouie par sa classe et la manière dont elle avait évolué depuis sa sortie de Poudlard, elle ne voulait clairement pas faire d’elle une ennemie tant qu’elle pouvait l’éviter. Elle voyait même cette amitié potentielle comme un atout pour son avenir. Après tout, Chleofee n’était plus élève mais bien une employée désormais et elle avait certainement de l’influence au sein du personnel. Et non seulement elle pouvait être utile, mais en plus elle avait de l’humour ce qui n’était pas une mauvaise chose. « C’est donc ça les bruits que j’entends depuis mon arrivée ! » January ne put s’empêcher de rire en imaginant les pauvres élèves se cogner à chaque fois qu’elle apparaissait dans un couloir, dommage que ce ne soit qu’une image et pas la réalité. « Probablement oui, tu vas avoir l’embarras du choix mais je ne suis pas certaine que tu sois très intéressée par tous ces petits jeunes. » Ce qui l’arrangeait beaucoup car January n’aimait pas trop la concurrence. Certes, elle ne draguait plus mais ce n’était pas pour autant qu’elle aimait voir apparaitre une rivale sur son terrain de jeu.

Malheureusement pour elle, il n’y avait pas que sur le plan des garçons qu’elle allait pouvoir rivaliser avec elle mais aussi sur celui de la mode. January réalisait même que celle-ci la battait largement sur ce terrain-là. La jeune fille ne mit pas bien longtemps à mettre cette défaite sur le compte de ses maigres finances qui ne lui permettaient pas de s’habiller aussi bien que la jeune femme mais elle était quand même un peu déçue de ne pas être aussi élégante que l’était son interlocutrice. Elle sut cependant taire sa jalousie pour couvrir son ancienne camarade de compliments plus que mérités. Elle n’allait pas se montrer mauvaise perdante pour une fois et elle en fut plus que récompensée. « Oui, c’est du sur-mesure. Tu sais quoi, je pourrais te mettre en contact avec la créatrice. Ses créations t’iraient à ravir ! Je pourrais même m’arranger pour que tu aies des prix et qui sait … peut-être que tu pourrais faire des essais pour devenir un de ses modèles ? » La jeune fille eut l’impression que sa mâchoire allait se décoller. C’était un peu comme si Chleofee venait de la projeter dans un monde parallèle où tous ses rêves devenaient réalité. Cependant, elle se rendait compte qu’elle ne pouvait pas se laisser emporter par son enthousiasme. « Oh… Euh… Ce serait incroyable, vraiment incroyable. » Commença-t-elle en bafouillant légèrement ce qui n’était pas du tout dans ses habitudes. « Mais même en ayant des tarifs préférentiels, je doute de pouvoir m’offrir de pareilles tenues. » Elle était encore à Poudlard et ne travaillait pas, son argent de poche était donc sa seule source de revenue et ses parents ne roulaient pas sur l’or. Elle avait toujours su se débrouiller pour obtenir ce qu’elle voulait mais elle avait conscience que ce rêve-là n’était probablement pas à sa portée. « Et puis je ne suis pas mannequin, je suppose que ces grandes marques ont l’habitude de travailler avec de vrais professionnels. » January se dévalorisait, du jamais vu et lorsqu’elle s’en rendit compte, elle se rattrapa immédiatement. « Enfin, je suis sûre que j’aurais autant de talent que celles qui font ça depuis des années. » Elle ne pouvait pas se permettre d’avoir une mauvaise estime de ses propres capacités.

La suite de la conversation lui parut un peu plus étrange, comme si Chleofee cherchait à se justifier sans qu’elle ne sache réellement pourquoi. Elle ne laissa rien paraitre de son incompréhension et la laissa justifier sa présence à l’école. « En effet. Il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre que j’étais la personne la mieux qualifiée pour donner un coup de neuf au château. Après tout, n’oublions pas que j’ai passé 5 ans à Beauxbâtons et que l’élégance coule dans mes veines. Je ne pouvais décemment pas refuser cette offre … Une occasion comme celle-ci ne se représente pas deux fois dans une vie. » January hocha la tête, parfaitement d’accord avec les dires de son amie. Peu importe qui était le directeur, il lui avait fait une proposition magnifique qui serait revenu à quelqu’un d’autre si elle n’avait pas accepté de venir ici, elle avait eu totalement raison de venir, en tout cas la Poufsouffle aurait agi exactement de la même manière à sa place. « Mais si cela peut te rassurer, sache que je n’étais pas là pendant la bataille … » Effectivement, c’était rassurant mais January n’avait jamais envisagé une chose pareille. Dans son esprit, la cruauté du directeur et les personnes qu’il employait étaient parfaitement différentes. Avait-elle tort de penser de cette façon ? Chleofee était-elle devenu l’une des leurs ? Ca paraissait hautement improbable et elle chassa cette idée de sa tête en une poignée de secondes. « Evidemment ! Tu as eu totalement raison d’accepter, ce boulot est important pour ta carrière, peu importe la personne qui te le propose, je suis très heureuse pour toi, tu as déjà beaucoup de projets ? » Si le château devait retrouver une nouvelle jeunesse grâce à Chleofee, il y avait fort à parier qu’il serait sensationnel. La jeune fille avait fait des études à Beauxbâtons et cette école était connue pour son goût et son raffinement. « J’espère qu’il ira vite mieux. Il a de la chance de t’avoir comme sœur ! En tout cas, je suis heureuse de voir que toi tu vas bien. Et ne t’inquiètes pas pour les ASPICS, je sais que tu vas gérer. Mais si jamais tu as besoin d’aide ou si tu as le moindre doute, n’hésite pas à faire appel à moi. Je me ferai un plaisir de t’aider. Après tout, je sais ce que c’est, je viens tout juste d’en sortir ! » Encore une proposition extrêmement gentille de la part de la jeune fille qui n’était pourtant pas obligée de lui apporter son aide et son soutien. January se sentait flattée de parvenir à retenir son attention alors qu’elle aurait tout simplement pu l’envoyer promener. « Enfin, la proposition tiens aussi si tu veux te changer les idées. » Ce qui lui faisait encore plus envie que de l’avoir pour aide aux révisions. Elle imaginait déjà toutes les conversations modes qu’elles pourraient avoir et tout ce qu’elle pourrait apprendre à ses côtés. January était une opportuniste et à ce genre de proposition, elle n’était pas capable de dire non. « Avec plaisir ! Par contre, je ne veux pas t’attirer des problèmes, est-ce que tu as le droit d’être amie avec une élève ? Comme tu n’es pas mon professeur, j’imagine que c’est possible, ou en tout cas, je l’espère. » Elle en connaissait pas vraiment le règlement qui pouvait s’appliquer à Chleofee mais la jeune fille avait été tellement adorable avec elle qu’elle s’en serait véritablement voulue de lui créer des ennuis.

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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyMer 15 Fév - 21:03


Le choc des Princesses


Choose your fairytale wisely... ⊹

Il est assez amusant de voir que le feeling passe aussi bien avec January, malgré la situation actuelle si l’on peut dire. A nous regarder, on dirait deux amies de longues dates alors que nous n’avons jamais été réellement proches. Le miracle des retrouvailles. A moins que nous puissions mettre ça sur le fait que nous avons toutes deux changées en l’espace de 6 mois. A moment d’une vie, cela peut être crucial. Peut-être même avons-nous toutes deux un manque affectif à combler ou une connerie dans ce genre. J’ignore tout de ce qui est arrivé à la Pouffy dernièrement mais pour ce qui est de moi … Il est clair que je n’ai pas que des amis dans ce château. Alors je ne vais certainement pas tourner le dos à un visage familier qui semble amical et m’aborde avec entrain, sans préjugés. Lorsque January mentionne le fait que je ne dois pas être très intéressée par des plus jeunes que moi, je ne peux retenir un petit sourire alors que mes pensées vont directement vers son frère. Toutefois, ne souhaitant pas installer un climat de conflit ou d’une quelconque compétition au sujet des garçons, je préfère ne rien ajouter. Elle n’a pas tort dans un sens… Je ne suis pas venue pour flirter dans les couloirs sous le joug de Blackman… Cependant un peu de distraction de temps en temps ne fait pas de mal. Je ne vais pas me priver de vivre parce que les seuls garçons « accessibles » sont plus jeunes que moi. Néanmoins, la Shiver a raison sur un point. Les mineurs ne m’intéressent pas du tout. Ce qui réduit nettement le champ d’action.

Ma proposition faite, je l’observe avec attention, attendant sa réaction avec une certaine impatience. L’offre que je lui ai faite … Ce n’est pas rien et il doit lui falloir quelques secondes pour la digérer, l’assimiler et se rendre compte qu’elle est réelle. Je n’ai pas pour habitude de proposer ce genre de choses à la première venue qui montre un certain intérêt dans la mode. Ni non plus d’acheter mes amies. Mais je préfère voir dans ce geste de la gentillesse et puis … Peut-être que January pourrait me surprendre. Dans le fond, elle a vraiment tout le potentiel pour défiler ou poser avec une de mes tenues, alors peut-être que je pourrais tout gagner dans cette histoire. Et cela ne manquerait pas de lui ouvrir beaucoup de portes pour le futur, si elle agit intelligemment. Dans son regard, je vois que je fais mouche. Elle a du mal à réaliser que je viens vraiment de lui dire ça. « Oh… Euh… Ce serait incroyable, vraiment incroyable. Mais même en ayant des tarifs préférentiels, je doute de pouvoir m’offrir de pareilles tenues. » Je fronce légèrement les sourcils, me demandant si là elle est la véritable source du problème. Je ne suis pas sans savoir que les Shiver ne roulent pas sur l’or mais que January commence à repousser l’idée et laisser tomber son rêve pour ça me surprend quelque peu. Je la croyais pourtant déterminée et prête à tout. « Et puis je ne suis pas mannequin, je suppose que ces grandes marques ont l’habitude de travailler avec de vrais professionnels. » Pour le coup je la regarde avec surprise. Depuis quand January Shiver se remet-elle en doute ? Jamais je ne l’aurai cru capable de dire une telle chose, elle qui fait toujours tout pour laisser entendre qu’elle est la meilleure… « Enfin, je suis sûre que j’aurais autant de talent que celles qui font ça depuis des années. » Une petite étincelle amusée éclaire mon regard. Là, c’est mieux. Là je reconnais la January que j’ai fréquenté pendant 2 ans. « Evidemment. » Je réponds dans un petit sourire entendu. « Je pense que cela devrait être assez facile pour toi et je ne te le proposerais pas si je pensais que tu n’y arriverais pas. » Je la rassure d’une voix douce et assurée. Ce qui est vrai d’ailleurs. Encore une fois je n’offrirais pas cela à n’importe qui. Et surtout pas à une fille complètement gauche qui risquerait de tout faire capoter et de griller ma crédibilité. « Et ne t’inquiètes pas pour cette histoire de mannequin. Les grandes marques aiment aussi trouver des nouveaux talents ! » Et encore une fois c’est la pure vérité. Mais je ne pense pas que m’attarder sur les stratégies de marques soit quelque chose qu’elle ait particulièrement envie d’entendre. « Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? » je lui demande encore à chaud, désireuse de savoir si elle serait vraiment intéressée, bien que selon moi elle ait juste besoin d’un petit coup de pouce.

Je suis étonnée de voir January aussi compréhensive lorsque je lui explique vaguement les raisons de ma présence ici. A sa place, d’autres auraient déjà crié à l’infamie ou que sais-je. Mais pas elle. Ce qui me conforte dans l’idée que je dois la garder le plus proche de moi possible. On n’a jamais trop de soutient. « Bien sûr que j’ai des projets ! Mais je ne vais pas te gâcher la surprise, sinon ce ne serait pas drôle ! » je dis pour la taquiner tandis qu’un petit clin d’œil complice vient pimenter le tout. A dire vrai, les idées fusent à longueur de journée et beaucoup de projets ne sont pour l’instant que des ébauches. Même si l’avis de la jaune et noire pourrait être intéressant, on va éviter de le faire aujourd’hui. Il ne faudrait pas tout faire d’un coup. J’en profite donc pour lui proposer en quelque sorte qu’on passe un petit peu plus de temps ensemble, histoire de se changer mutuellement les idées. « Avec plaisir ! Par contre, je ne veux pas t’attirer des problèmes, est-ce que tu as le droit d’être amie avec une élève ? Comme tu n’es pas mon professeur, j’imagine que c’est possible, ou en tout cas, je l’espère. » Je pars d’un petit rire chantant tandis que mon regard se fait bienveillant et que je viens attraper les mains de la jeune fille. « Evidemment que cela est possible ! Tu ne m’attireras aucun problème ne t’inquiète pas pour ça. Et puis, qui oserait nous en empêcher ?! » je lui glisse dans un nouveau clin d’œil. Et bien oui, qui oserait interdire à deux jolies filles de trainer ensemble alors qu’elles ne font de mal à personne. A la rigueur même, elles feraient plaisir aux yeux. Et concrètement, il n’a nullement été stipulé que je ne devais pas entretenir de relation de quelque nature que ce soit avec des étudiants. Outre les nés-moldus mais cela est une évidence …



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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyVen 24 Fév - 23:50


Chleofee & January

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« Evidemment. » Un sourire de fierté s’étendit presque immédiatement sur le visage de la Poufsouffle. Elle ne doutait pas de ses capacités mais en tirer des compliments et voir que ces dernières étaient reconnues lui apportait nécessairement une satisfaction bien supérieure que la flatterie qu’elle s’accordait elle-même de temps à autre. En plus, elle avait en face d’elle une vraie connaisseuse ce qui signifiait nécessairement que son avis était juste et ne pouvait donc pas être remis en question par n’importe quel péquenaud tout droit sorti de sa campagne. « Je pense que cela devrait être assez facile pour toi et je ne te le proposerais pas si je pensais que tu n’y arriverais pas. » Est-ce que ce serait facile ? Elle l’ignorait totalement, le mannequinat était un univers totalement inconnu pour elle et il lui faudrait certainement un petit temps d’adaptation, voire un temps important d’adaptation, mais elle était persuadée de parvenir à s’y intégrer. Après tout, elle avait la classe, l’élégance, le raffinement, la plastique de rêve et le sens de la mode, que demander de plus ? Un coup de pouce, très probablement et c’était ce que Chleo s’apprêtait à lui donner, January savait qu’elle ne pouvait pas refuser une pareille opportunité. « C’est vrai que même si je n’ai jamais fait de défilé ou des photos, j’en ai vu assez pour savoir ce que je dois faire, je pense que ce ne sera pas un problème.» Bien sûr, elle allait grandement appréhender ce moment parce que ce serait ses premiers pas sous le feu des projecteurs mais elle était certaine que ça lui plairait beaucoup. C’était quelque chose qu’elle n’avait jamais imaginé, elle s’était toujours dit qu’elle ne travaillerait jamais de sa vie et se contenterait de se faire entretenir mais être sous le feu des projecteurs n’était pas le meilleur moyen d’avoir la place qu’elle voulait dans le monde ? Cette question demandait réflexion. « Et ne t’inquiètes pas pour cette histoire de mannequin. Les grandes marques aiment aussi trouver des nouveaux talents ! » January aimait beaucoup l’idée de faire partie de ces nouveaux talents. Elle voyait déjà sa photo placardée sur les panneaux d’affichage de toutes les grandes villes du monde et franchement, c’était un projet qui l’emballait énormément. Bien sûr, elle était novice, mais elle deviendrait rapidement l’une des plus grandes, elle n’avait aucun doute là-dessus. Comme elle l’avait fait à Poudlard, elle gravirait les échelons un par un pour parvenir au sommet. Ce serait difficile et peut-être même parfois douloureux mais elle était une battante, il n’y avait donc aucune raison qu’elle n’y parvienne pas. « Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? » Elle lui demandait vraiment son avis ? On ne passait pas une sorte d’entretien d’embauche pour ce genre de choses ? En tout cas, si elle pouvait tout simplement devenir le mannequin d’une grande marque rien que parce que Chleo lui avait proposé, il fallait absolument qu’elle garde cette fille à ses côtés. « Je suis partante, ce serait incroyable ! Tu peux vraiment faire ça ? » Demanda-t-elle tout de même un peu surprise par cette proposition. Ses frères n’allaient pas en revenir lorsqu’elle allait leur raconter ça.

Chleo risquait de rester longtemps à l’école si elle voulait s’occuper de la reconstruction de l’école. Le boulot allait être absolument immense et elle était certaine qu’elle n’en verrait pas le bout avant la fin de cette dernière année. Toutefois, si elles restaient en contact, elle pourrait sûrement lui demander des nouvelles de l’avancement des choses, elle lui en donnerait très certainement. Il fallait tout de même espérer qu’une nouvelle bataille ne vienne pas totalement ruiner les efforts de la jeune femme. Sauf qu’avec le nouveau directeur à la tête de l’école, il était sûr et certain que les élèves ne resteraient pas sans rien faire. Peut-être que leur action aurait lieu sur le court terme, ou peut-être pas, mais une chose était sûre, ce cher Blackman n’obtiendrait pas le record de la longévité au poste de directeur de Poudlard, bien au contraire. Pauvre Chleo, elle allait devoir faire son travail au moins deux fois si elle voulait rendre l’école de nouveau présentable. Et puis, être engagé par cet homme ne devait pas être une partie de plaisir. « Bien sûr que j’ai des projets ! Mais je ne vais pas te gâcher la surprise, sinon ce ne serait pas drôle ! » Justement, ce serait bien plus drôle si elle lui dévoilait ses projets, January aimait bien l’idée de savoir à l’avance à quoi leur école allait ressembler mais elle pouvait comprendre que Chleofee ne puisse pas lui en dévoiler beaucoup à l’avance, elle n’avait certainement pas le droit de la privilégier par rapport aux autres élèves. Toutefois, l’idée de pouvoir grappiller quelques informations supplémentaires était forcément tentante. January était curieuse, elle l’avait toujours été et c’était probablement son plus gros défaut. Elle ne pouvait pas s’empêcher de fouiner même en sachant qu’elle n’avait pas le droit de le faire et prenait un malin plaisir à dégoter tout un tas d’informations qui étaient supposées être tenues secrètes. « Si jamais tu cherches quelqu’un pour admirer ton travail en avant-première, sache tout de même que je suis la candidate idéale. J’ai du goût et je saurais être de bon conseil. » Déclara-t-elle sans la moindre trace d’humour. Se vanter ne la dérangeait pas du tout puisque dans son esprit, elle énonçait simplement des vérités. La Poufsouffle avait peut-être perdu un peu de a belle assurance quelques mois auparavant mais elle s’était donnée beaucoup de mal pour la retrouver et ne comptait pas laisser filer si facilement. « Evidemment que cela est possible ! Tu ne m’attireras aucun problème ne t’inquiète pas pour ça. Et puis, qui oserait nous en empêcher ?! » Génial ! La jeune femme sautilla sur place comme une enfant devant ses cadeaux de Noël. Elle allait devenir copine avec la fille la plus jolie, la plus élégante et probablement la plus regardée de l’école. Waw. Elle avait beaucoup de chance. January avait d’un seul coup l’impression qu’elle venait de retrouver son piédestal perdue t ça faisait un bien fou. « Super ! En plus j’ai tellement de trucs à te raconter, si tu savais, il s’est passé plein de choses depuis ton depart, il faudrait qu’on aille prendre un thé au balcon du monde un jour, ça te dirait ? Parce que le couloir, c’est pas l’endroit le plus approprié pour ce genre de conversation. » Déclara-t-elle en regardant autour d’elle avec un air légèrement dédaigneux. « Bon, je reconnais que le décor synthétique du balcon du monde n’est pas dingue non plus, mais puisqu’on ne peut plus aller à Pré-au-Lard, je crois qu’on ne peut pas trouver mieux. » Termina-t-elle avant de hausser les épaules. Peu importait l’endroit où elles iraient du moment qu’elles pouvaient échanger potins et ragots. January avait la nette impression d’avoir retrouvé une copine langue de vipère et elle ne la lâcherait plus à présent.

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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyVen 21 Avr - 23:21


Le choc des Princesses


Choose your fairytale wisely... ⊹

L’espace de quelques secondes, j’ai craint d’avoir fissuré la barricade d’assurance de la jeune Shiver. Elle, toujours sûre d’elle, de ses qualités, de ses atouts tant physiques qu’intellectuels, toujours prête à rappeler à quiconque qu’elle est la meilleure, pouvait-elle vraiment en ce jour laisser le doute s’insinuer en elle après ce genre de propositions qui n’arrivent qu’une fois dans une vie ? L’espace de quelques secondes, je n’en croyais vraiment pas mes yeux. Se pourrait-il que j’ai trouvé une faille chez la jeune triplette ? Cependant, je n’ai pas le temps de m’attarder plus que cela sur cette réflexion car bien vite elle reprend contenance et surtout ce petit air suffisant qui la caractérise si bien. « C’est vrai que même si je n’ai jamais fait de défilé ou des photos, j’en ai vu assez pour savoir ce que je dois faire, je pense que ce ne sera pas un problème.» Un léger sourire flotte sur mon visage tandis que je continue d’étudier sa réaction qui a un petit côté amusant. C’était au final une très bonne idée de lui proposer cela, ne serait-ce que pour la voir réagir. J’en apprends bien plus sur elle que je ne l’aurais pensé et cela est vraiment intéressant. Elle a l’air de lutter contre elle-même, comme si cette proposition inespérée bouleversait tous ses plans et signifiait bien plus que ce qu’il semblerait. Même si elle soutient en avoir vu assez dans les magazines, reportages ou retransmission de défilés, il parait évident qu’elle craint de ne pas être à la hauteur mais fait tout pour le cacher. En même temps qui ne le serait pas ? Nous sommes toujours un peu effrayés de l’inconnu et de ce que nous n’avons jamais fait. Toutefois, je ne compte pas la lâcher sans aide sur le terrain si je parviens à mettre tout cela en œuvre. Ce ne serait déjà pas dans mon intérêt mais en plus vraiment mesquin de ma part. Et malgré tout ce qui peut être dit sur moi, je ne suis pas le genre de personne capable de faire cela à une amie. De plus, quitte à l’intégrer dans mon projet, autant la porter jusqu’aux sommets. Il ne me faut que quelques arguments supplémentaires pour remarquer qu’elle parait de plus en plus emballée par cette idée. Aussi, sans plus attendre, je lui demande si elle est partante. Pour être honnête, je n’ai pas vraiment de temps à perdre avec des gens indécis ou des personnes qui sont constamment envahies de doutes. Je ne pense pas que cela soit le cas de January mais je préfère m’en assurer en lui posant la question à chaud. Je vois bien que cela la surprend, que tout se passe trop rapidement mais je suis vite réconfortée quand je vois les étincelles briller dans ses yeux bleus, signe qu’aucune incertitude n’est possible. « Je suis partante, ce serait incroyable ! Tu peux vraiment faire ça ? » Mon regard se fait plus doux tandis qu’un sourire bienveillant éclaire mon visage. « Tu serais étonnée de tout ce dont je suis capable. » je dis dans un demi-sourire et d’une voix laissant planer le mystère. Il est assez amusant de savoir qu’elle n’a pas idée d’à qui elle vient de dire oui. Mais en même temps je ne peux lui en vouloir de ne pas être au courant, nous avons fait en sorte de ne créer aucune polémique lorsque nous avons destitué mon père et que j’ai pris son poste de PDG. Aussi, autant dire que cela n’a pas fait les gros titres. Toutefois un petit problème persiste. Nous n’avons techniquement pas le droit de quitter l’enceinte de l’école et personne ne sait jusqu’à quand. « Même si avec le climat actuel cela complique un peu les choses, je vais m’arranger pour organiser tout ça. Je ne te laisserai pas tomber, tu peux compter sur moi ! Dans le pire des cas, on pourra envisager un shooting dans Poudlard. » je la gratifie d’un clin d’œil complice, même si cette idée est loin d’être idiote. Il m’est parfois un petit peu compliqué de tout gérer à distance, mais prévoir une nouvelle collection dans l’enceinte même du château serait sans doute le plus simple.

Je vois qu’elle semble un petit peu déçue que je ne lui propose pas de lui montrer mon travail. Je n’ai aucun mal à imaginer qu’elle aimerait être dans le feu de l’action et dans la confidence. Toutefois, je m’amuse à attiser la curiosité de la jeune Poufsouffle. Ce ne serait vraiment pas amusant si je lui donnais tout d’un coup. Il faut savoir donner envie aux gens de nous revoir mais surtout savoir se rendre indispensable. Et autant dire que j’ai pas mal d’expérience en la matière. « Si jamais tu cherches quelqu’un pour admirer ton travail en avant-première, sache tout de même que je suis la candidate idéale. J’ai du goût et je saurais être de bon conseil. » Là, aucun doute n’est possible. Je suis bien en présence de l’ancienne January Shiver. Toutefois, au vu de la façon dont elle a réagi un petit peu plus tôt lorsque je lui ai proposé pour le mannequinat, il est évident que des choses se sont produites dans sa vie, ou plutôt devrais-je dire dans les 6 mois qui se sont écoulés, qui l’ont changée. Je dois admettre que mon ancienne part de moi un peu curieuse aimerait bien en savoir plus et compte bien creuser si l’occasion se présente. « Je n’aurais même pas songé demander à quelqu’un d’autre January. Si je dois demander l’avis de quelqu’un, c’est bien le tien. J’ai confiance en tes goûts en la matière. Mais puisque tu en parles… J’aurais effectivement peut-être besoin d’un conseil pour quelque chose… Je ne l’ai pas sur moi mais je ne manquerai pas de t’en faire part ! » Bon, ce n’était pas forcément vrai mais autant jouer le jeu jusqu’au bout. Si cela peut lui faire plaisir et en plus m’assurer sa complète loyauté… Il est vrai que ce n’est pas très déontologique de penser de la sorte, mais les vrais amis se font rare, surtout dans ce genre d’ambiances alors autant mettre toutes les cartes de mon côté.

Voir January sautiller sur place comme une petite fille aux anges me fait de nouveau rire. Cette adolescente est vraiment quelque chose et ce qui est certain c’est qu’on ne s’ennuie pas avec elle. « Super ! En plus j’ai tellement de trucs à te raconter, si tu savais, il s’est passé plein de choses depuis ton départ, il faudrait qu’on aille prendre un thé au balcon du monde un jour, ça te dirait ? Parce que le couloir, c’est pas l’endroit le plus approprié pour ce genre de conversation. Bon, je reconnais que le décor synthétique du balcon du monde n’est pas dingue non plus, mais puisqu’on ne peut plus aller à Pré-au-Lard, je crois qu’on ne peut pas trouver mieux. » Je souris franchement à la brunette, enchantée par tant d’entrain. C’est bien plus que ce que je ne demandais mais cela me convient parfaitement. Ses mains toujours dans les miennes, je les presse avec douceur comme pour sceller cet enthousiasme. « Ca me semble être une excellente idée. Le balcon du monde fera parfaitement l’affaire ! Il me tarde d’y être, dans l’immédiat je pense que nous avons toute deux des choses à faire. » Je regarde d’un air entendu ses livres « Que penses-tu de ce weekend ? Tu auras bien mérité une pause après toutes ces révisions. » De toute façon ce n’était pas comme si de mon côté mon emploi du temps social était blindé. En dehors d’Aniek et de certains mangemorts, je ne fréquente pas grand monde et étonnamment bon nombre d’étudiants semblent m’éviter.



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Message(#) Sujet: Re: Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] Le choc des Princesses [ Jan ♦ Chleo ] EmptyMar 25 Avr - 15:55


Chleofee & January

Le choc des Princesses

Ces retrouvailles prenaient réellement une dimension surréaliste pour la jeune fille qui ne s’était pas du tout attendue à une telle proposition. Bien sûr, c’était enthousiasmant et elle se sentait fortement valorisée par l’attention dont faisait preuve la jeune femme à son égard mais elle était aussi vraiment troublée. Bien sûr, January était au-dessus de tout le monde, c’était en tout cas ce qu’elle avait toujours pensé et à force de se le répéter, elle avait fini par s’en persuader et être très fière de son parcours, de ses tenues et de son apparence. Toutefois, elle n’avait pas spécialement l’habitude que quelqu’un d’autre qu’elle-même s’intéresse à elle et voir Chleo lui offrir une telle chance de percer dans le milieu de la mode était tout bonnement formidable. En plus, elle lui proposait ça comme si elle lui avait juste demandé si elle avait besoin de quelques gallions supplémentaires pour s’acheter un nouveau livre scolaire. Elle avait l’air de trouver ça parfaitement normal. January était sur le point d’exploser de joie mais l’apparence totalement neutre de la jeune femme et sa façon de voir les choses l’empêchait d’agir de la sorte. Elle ne voulait surtout pas passer pour une godiche, tout droit sortie de sa campagne, elle voulait déjà avoir l’air professionnel et ce n’était pas en pleurnichant comme une gamine qu’elle aiderait Chleo à propulser sa carrière de mannequin. « Tu serais étonnée de tout ce dont je suis capable. » Il y a quelques minutes, ça aurait sans doute été vrai oui, mais maintenant qu’elle était là, sous ses yeux, plus apprêtée que jamais et avec une prestance qu’elle ne possédait pas auparavant, il n’était plus vraiment si difficile de croire qu’elle pouvait tout se permettre en claquant simplement des doigts. « J’ai hate de contempler l’étendue de tes talents. » Affirma-t-elle avec un grand sourire. Chleo était douée, il n’y avait aucun doute possible à ce sujet, et January avait la nette impression d’avoir sous ses yeux son tout nouveau mentor. Elle n’arrivait plus du tout à cacher à quel point elle était impressionnée par la jeune fille et elle ne cherchait de toute façon pas du tout à le dissimuler. L’ancienne Poufsouffle avait bien grandi et elle était devenue une femme certainement enviée par bon nombre de ses pairs. Comment ne pas envier cette fabuleuse réussite ? Même January n’était pas capable de se montrer indifférente. « Même si avec le climat actuel cela complique un peu les choses, je vais m’arranger pour organiser tout ça. Je ne te laisserai pas tomber, tu peux compter sur moi ! Dans le pire des cas, on pourra envisager un shooting dans Poudlard. » Ah parce que ça allait être si rapide que ça en plus ? January avait imaginé que c’était une proposition pour son futur en-dehors de l’école mais si elle voulait qu’elle commence dès maintenant, la jeune fille n’allait évidemment pas refuser. Elle avait vraiment hâte d’y être. « Je te fais totalement confiance, je suis certaine que ce sera absolument parfait. » Elle était sincère à cent pour cent, contrairement à son habitude, Chleofee lui offrait une opportunité en or et elle était prête à mettre son destin entre ses mains.

Les deux jeunes femmes n’avaient pas spécialement été amies durant la scolarité de Chleofee. A dire vrai, la Poufsouffle avait plutôt conscience d’avoir été plus une épine dans le pied de la pauvre fille plutôt qu’une amie pour elle. Pourtant, alors qu’elles se retrouvaient, elles se comportaient comme si elles étaient les meilleures amies du monde ce qui était pour le moins étrange. Bien sûr, l’idée d’avoir cette toute nouvelle Chleo comme amie lui plaisait énormément puisqu’elles se ressemblaient énormément à présent. En plus, January réalisait parfaitement que son ancienne camarade de classe était même une version améliorée d’elle-même ce qui ne pouvait que la tirer vers le haut. En définitive, cette journée était bien plus positive qu’elle avait semblé au départ. « Je n’aurais même pas songé demander à quelqu’un d’autre January. Si je dois demander l’avis de quelqu’un, c’est bien le tien. J’ai confiance en tes goûts en la matière. Mais puisque tu en parles… J’aurais effectivement peut-être besoin d’un conseil pour quelque chose… Je ne l’ai pas sur moi mais je ne manquerai pas de t’en faire part ! » La Poufsouffle sentit évidemment la fierté l’envahir. Savoir que ses goûts étaient reconnus par une femme qui avait autant de classe que Chleofee était presque une consécration aux yeux de January. Evidemment, elle était pressée de savoir sur quel sujet exactement elle allait lui demander son avis. Elle était tout à fait certaine de pouvoir lui être d’une grande aide sur ce coup-là parce qu’elle avait lu pas mal de bouquins en matière de décoration intérieure lorsqu’elle imaginait le futur rendu de la villa qu’elle achèterait avec l’argent de son mari. Le décès de son petit-ami avait quelque peu bouleversé ses plans mais ses goûts de luxes étaient restés parfaitement intacts et c’était quelque chose qu’elle avait en commun avec la jeune femme, elles ne pourraient que bien s’entendre. « Avec plaisir, je regarde ça quand tu veux, c’est le moins que je puisse faire pour toi et puis ça me fait toujours plaisir de pouvoir venir en aide à une amie. » Et pas n’importe quelle amie. La jeune femme allait prendre une importance grandissante dans sa vie durant les mois à venir, elle en était intimement convaincue. Si elle parvenait réellement à lui organiser ce photoshoot et que ça se passait bien, alors sa vie ne serait sans doute plus jamais la même et son avenir allait prendre une tournure qu’elle n’avait pas du tout envisagé à l’origine. Certes, January avait prévu de ne pas travailler après sa scolarité à Poudlard mais en l’absence de revenu, elle aurait sans doute obligée de retourner travailler au cirque et elle n’en avait pas du tout envie. « Ca me semble être une excellente idée. Le balcon du monde fera parfaitement l’affaire ! Il me tarde d’y être, dans l’immédiat je pense que nous avons toute deux des choses à faire. Que penses-tu de ce weekend ? Tu auras bien mérité une pause après toutes ces révisions. » Oh que oui, elle aurait même bien mérité une pause maintenant mais elle ne pouvait pas se permettre de la prendre tout de suite, elle s’était promis de travailler. « Ce weekend sera absolument parfait, j’ai déjà hâte d’y être ! » S’exclama-t-elle vivement. Le temps était venu de se remettre au travail et c’était déjà beaucoup moins plaisant, comment allait-elle réussir à se concentrer avec tout ce qu’elle avait appris aujourd’hui ? C’était tout bonnement impossible.

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