Dans le noir, une soeur est comme la lumière dont on a besoin

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Dans le noir, une soeur est comme une lumière dont on a besoin..

Aniek & Saskia Frowein

Les bruits dans le château s'était calmés. Les coups et les sortilèges avaient pris fin. Je ne voyait pas ma vie à Poudlard comme ça, non quand Aniek m'avait dit de la rejoindre dans la même école qu'elle, je pensais que je serais bien et en sécurité. Mon œil oui ! Déjà à mon arrivée, on avait essayé de me faire du mal, heureusement que ce garçon au regard sombre avait eu la bonne idée de passer dans le même couloir que mes assaillant et moi même, sinon je n'imagine pas le sale quart d'heure que j'aurais pu bien passer, mais ce n'était rien comparé à ce soir, juste une petite bagarre entre élèves, là c'était pire, là il y avait eu des gens blessé, voir tué. Enfin c'est ce que j'ai cru comprendre, car je dois admettre que je n'ai as pris part à cette guerre, comment le pourrais je ? Je suis d'accord avec ma soeur quand elle dit qu'on est supérieur au nés-moldu, mais devions nous les tuer pour autant ? C'est sur je ne suis pas aussi forte qu'elle, ma sensibilité pourrait un jour me tuer en fait.

Après une réunion soit disant importante dans la grande salle, ou je pu assister à la dégringolade de tous les nés-moldu, je n'avais eu que dans l'idée de partir de ce troupeau qui ne m'acceptait pas encore, pour essayé de rejoindre ma soeur. Je l'avais vu au milieu de la grande salle, comme j'avais vu aussi le mystérieux garçon qui intervenait toujours pour me protéger. En outre, je n'avais pas vu Hugo, pas grave, je verrais ça plus tard. Là j'avais besoin de m'assurer que ma soeur allait bien, m'assurer que je n'étais pas en train de vivre dans une blague de mauvais gout. Que voulait dire tout cela ? Qu'allait il se passer maintenant ? Le discours du nouveau directeur fut terminé et je n'avais pas eu envie de rester à parler avec tous le monde, il fallait que je parte, que je me mette dans un coin calmement ou que j'aille parler à quelqu'un qui m'écouterais. Mes pas me menèrent tout naturellement dans la salle commune de ma maison, comme beaucoup de mes camarades plus ou moins choqué par ce qui venait de se passer. Dieu merci je n'avais vraiment pas assister à tout cela, je me rappel encore du moment où nous avions juste du nous lever et rejoindre toute l'école là où nous nous installions d'ordinaire pour manger. Je regardais autour de moi, afin de voir si je pourrais trouver quelqu'un, oh je pourrais bien sûr me mettre dans un groupe et me joindre à la discussion de certains, mais je n'avais pas envie. Alors je me posa tranquillement sur le ventre devant le feu de la cheminée, sur le tapis, assise par terre, regardant les flammes danser, je me demandais où se trouvait Aniek, Hugo.. toutes les personnes que je n'avais pas eu la chance de voir où même de parler. J'étais tellement dans mes pensées, que je ne me rendit pas compte des heures qui passaient, de toute façon demain nous n'aurions pas cours, et de la salle commune qui se vidait peu à peu, me laissant seule devant le feu, toujours allongée. Toujours perdu dans mes pensée, la chaleur des flammes devant mon visage et le calme me fit fermer les yeux un instant finissant par m'endormir là où je me trouvais.

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Saskia & Aniek

Ne pas trouver Saskia, ce soir, m’avait tracassé. C’était en grande sœur protectrice que je me plaçais, et si j’apprenais qu’elle avait souffert de cet assaut ou de toute autre chose, je deviendrais un cauchemar pour ces auteurs. J’avais passé une bonne partie de la nuit à la Tour d’Astronomie, avec Nathan. C’était l’endroit où je devais être, sans nul doute, et ce moment allait sûrement rester graver dans mon esprit un bon bout de temps.
C’était d’un pas fatigué mais toujours assuré que je descendais les marches menant aux cachots. Une fois dans ce couloir que je connaissais sur le bout des doigts, je m’arrêtai, écoutant attentivement le doux silence. Non loin, des sangs-de-bourbe devaient se taper la tête contre les murs, et c’était assez jouissif de les savoir enfermés si près alors que nous étions libres à deux pas d’eux. Les mettre en esclavage était une bonne chose, mais j’aurais tout de même préféré qu’on les oblige à quitter l’école, retournant à leurs moutons bien loin de notre monde. Leurs vies ne m’importaient pas le moins du monde, mais je ne souhaitais pas pour autant leur infliger la peine de mort. Pour quoi faire, de toute façon ?! En arriver là relevait de la pure bêtise. Qu’on ne les côtoie plus était une chose, mais qu’on les élimine… nan, même avec tout le vice dont je pouvais faire preuve, je n’en arrivais aucunement à ce genre de résultat lâche et dénué de sens.

Après m’être légèrement imprégnée de cette nouvelle atmosphère, j’avais pris la direction de la salle commune des Serpentard, me demandant si Saskia, Ellen, Snow et Hunter y avaient bien retrouvé leur place. Une fois à l’intérieur, je remarquai directement la silhouette de ma sœur, allongée devant le feu. Je soupirai de soulagement en la voyant, allant vers elle d’un pas calme. Je m’assis alors au sol, à ses côtés, et la regardai un instant. J’étais rassuré de ne voir aucune égratignure sur son visage ou sur les parties de son corps que je pouvais voir. Je l’observais un petit moment, me remettant pour la première fois en question. Avais-je bien fait de la faire venir ici ? Allait-elle supporter toute cette pression ? Etait-elle assez forte pour faire face à tout ce mépris qui allait se diriger vers elle, vers nous ? Pour ma part, la question ne se posait pas, j’étais armée, et ce depuis bien longtemps, car j’étais convaincue de ce que je pensais et des valeurs que je défendais. Mais elle ? Je croyais en elle, bien plus qu’en nos parents et notre frère, sans aucun doute. Je savais qu’elle pouvait être digne d’une vraie Frowein, mais pour le moment, le plus important, était de la voir saine et sauve.

D’un geste protecteur, je posai sa main sur son épaule, me penchant vers elle et lui murmurant : « Saskia… Réveille-toi, tu n’vas pas rester là toute la nuit. » Mon ton était doux et bienveillant, ce que je réservais à très peu de personnes. Je gardai ma main sur elle en attendant qu’elle ouvre les yeux, comme pour la garder en sécurité, ce que je ferais au péril de ma vie, c’était certain !

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