Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal

Partagez
 
L'imprudent - ft. Anthony Flynn
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptySam 5 Nov - 23:49





L'imprudent
ft. Anthony Flynn


Plus les jours défilaient et plus il devenait difficile de faire semblant de rien. Rien que de s’installer à un cour et de voir la place vide devant vous, alors qu’habituellement, il y avait toujours une petite tête blonde qui s’impatientait sur sa chaise pour répondre avant les autres. Chaque endroit de ce château donnait cette impression qu’il manquait quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Autant dans les dortoirs à l’heure du coucher, que dans la Grande Salle aux heures de repas, en passant par les couloirs en milieu de journée…il finissait toujours par manquer un visage, une voix, une personnalité familière. Des absences dérangeantes qui, une fois remarquée, ont le don de vous plonger dans un tourbillon de sentiment, mêlant inquiétude à la colère et la honte au regret ; quelque chose de fort qui vous prend aux tripes.

C’est la voix de Lysander qui m’extirpa de mes songes et me fit rendre compte que la fin du cour avait déjà sonné depuis quelques minutes déjà. Je rangeais rapidement mes affaires dans mon sac bandoulière avant de quitter la salle en compagnie de mon frangin. Bien que nous nous tenions un peu plus compagnie que d’habitude, nos conversations restaient assez pauvres, voire inexistante par moment. J’imagine que nous n’avions rien de spécial à nous dire, ou bien peut-être avons-nous perdu cette habitude de nous confier à l’un et à l’autre.

Finalement, c’est devant la porte des toilettes que nous nous sommes séparés, nous promettant avant de nous retrouver à la volière avant la fin de cette journée pour envoyer une énième lettre à nos parents. Ne pas recevoir de réponse de leur part semblait agacé sérieusement Lysander.

Les toilettes étaient sans aucun doute l’endroit le plus silencieux qui pouvait exister dans ce château.
J’avançais jusqu’aux lavabos pour me passer un peu d’eau sur le visage, redressant ma tête vers le miroir pour y voir une mine assez pâlotte, marqué par quelques légères cicatrices que le temps commençait à atténuer de plus en plus. J’espérais qu’il en serait de même pour le reste, mais malheureusement ses blessures n’étaient pas vraiment ma plus grande préoccupation.
Je refermais le robinet, m’apprêtant à retrouver Lysander à la volière, lorsque mes yeux s’écarquillèrent devant le reflet d’Anthony qui venait d’entrer dans les toilettes. Je me suis aussitôt retourné vers lui, il ne s’agissait pas d’une hallucination, il était bien ici, devant-moi.

- Anthony ? T…ça alors, tu sors d’où comme ça ? Un sourire se tira sur mes lèvres. Même si nous avions quelques différents, j’étais content et soulagé de le voir. La bataille n’avait pas eu raison de lui, tout du moins, il était en vie…mais certainement pas dans les meilleures conditions. Personne ne t’a vu au moins ? Je lui ai demandé, sachant parfaitement ce qu’il risquait en étant ici. Je suis content de te voir, mais bon sang ! Qu’est-ce tu fais ici ? Enfin, je veux dire…qu’est-ce qui te prend ? Tu sais que c’est dangereux ?

Quel qu’en soit la raison, je trouvais cela stupide, inconscient de sa part.





Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptyMer 9 Nov - 14:58

Feat Lorcan SCAMANDER
L'imprudent
Depuis mon arrivé à mon Poudlard, je n'avais cessé de me plaindre, de râler et d'envoyer bouler à peu près toutes les personnes qui m'avaient adressé la parole. On m'avait forcé à venir dans ce château où je ne voulais pas mettre les pieds et j'en tenais responsable tous ses habitants. Ne pas leur procurer de bonne humeur était une piètre vengeance mais je m'en contentais. Poudlard n'avait pas que des inconvénients, j'ai fini par le remarquer au bout d'un mois environ, mais je continuais sur ma lancée sans revenir en arrière, question de principe.

Pourtant, depuis le début du mois de novembre, mon sourire n'était certes pas plus large, mais je participais plus volontiers aux conversations. La réaction typique que n'importe qui, moins têtu que moi, aurait eu à l’annonce d'une excellente nouvelle qui aurait fait pencher la balance. Mais je ne suis pas n'importe qui d'autre que moi, et l'attaque qui a remplacé le festin prévu à Halloween a déclenché des événements que je n'aurais jamais, au grand jamais, pu imaginer. Je n’ai pas pris ça pour une bonne nouvelle.

Des mangemorts ont pris le contrôle du château et tous les enfants dont le sang des parents est pur de toute magie - cette appellation est plus juste que la leur - nous sommes retrouvés enfermés dans les cachots froids et insalubres. Enfin, nous pouvons sortir, mais accompagnés par un meurtrier et dans un but précis, à savoir leur servir d'esclave. Je n'ai jamais pensé un jour renoncer aussi rapidement à ma liberté, mais la fatigue, la faim, le froid, et la douleur ont eu raison de moi bien trop vite. Un vulgaire pantin entre leurs mains, voilà ce que je suis devenu. J'en suis parfaitement conscient mais une partie de moi, indomptable, ne l'accepte pas. C'est elle qui m’a poussé à fausser compagnie à un mangemort pour m'élancer à la poursuite d'une silhouette familière qui sortait d'une salle de classe, ignorant les risques que je prenais.

Je m'étais mêlé du mieux que j'avais pu à la foule dans les couloirs et l'avais vu disparaître aux toilettes. Debout dans un renfoncement du mur, j'hésitais, chose que je ne pouvais supporter de la part des autres, alors de la mienne... Si Lorcan pouvait m'exaspérer par son comportement, j'avais découvert une personne intéressante et les discutions à la bibliothèque, bien que mouvementées, avaient toujours eu la priorité sur ma mauvaise humeur apparente. Ma main se posa sur la poche intérieure de ma veste, celle-là même qui avait subit les dégâts de l'attaque, et je reprenais confiance en sentant la couverture du carnet qui ne m'appartenais pas et que je comptais bien rendre un jour ou l'autre à son propriétaire.

Déterminé, j'entrais dans les toilettes et mon regard se posa sur le miroir, sur un reflet qui ne me ressemblait plus. Je me redressais aussitôt, remarquant que je me tenais plus aussi droit que je l'étais avant. Si on exceptait ça et l'état déplorable de mes vêtements, ma figure ne renvoyais pas une meilleure image de moi. Mon visage était pale, l'absence de gel, et surtout de shampoing se faisait ressentir dans mes cheveux, mes traits étaient tirés et des cernes soulignaient mes yeux. Un kaléidoscope moche recouvrait le coté droit de ma mâchoire, le choc remontant à quelques jours à peines.

Une fois cet examen visuel terminé, mon regard se posa sur Lorcan qui me remarqua lui aussi. Étonné, puis inquiet, son bref sourire me fis plus de bien qu'il n'aurait pu l'imaginer mais je ne pu me résoudre à lui rendre. Je refermais la porte derrière moi et je m'approchais tandis qu'il m'interrogeait, me rappelant les risques auquel je m'exposais. J'étais conscient que ma présence pourrait lui causer des ennuis, aussi, je serais aussi bref que possible. Mes mains virent poser sur le rebord du lavabo un objet qu'il devait reconnaître, c’était le sien. J’avais reconnu son style dans certains des dessins du carnet que j'avais retrouvé dans un de ses jeans.

- Moi aussi je suis content de te voir pas trop amoché. J'ai retrouvé ton carnet à dessin. Je me tu, contemplant mes mains aux envies déchiquetées et ma peau bleuie par le froid.
Je te croyais plus soigneux de tes affaires mais tans mieux. Entre les gens maniaques et moi c'est pas la grande joie en général. Il s'inquiétait pour moi, comme je l'aurais fait si nos situations étaient inversées, mais je ne voulais pas qu'on me plaigne. Je faisais pitié, je le savais et j'avais sortis cette dernière réplique pour montrer que je n'étais pas totalement abattu et que j'avais encore de la ressource, ce qui était assez loin de la réalité.

- T'a de la chance que les autres cons ne m'aient pas vu avec.

Je repartis vers la porte et y collais mon oreille. Je ne pouvais pas rester, ce n'étais pas raisonnable. La main sur la poignée, je me retournais et ouvrait une nouvelle fois la bouche. Depuis quand étais-je raisonnable ? Je devais résister. Mais en même temps, Lorcan n'avait peut-être pas très envie de prendre des risques et si je le mettais dans une mauvaise situation, je m'en voudrais. Mes yeux restèrent fixés sur le visage abîmé du garçon. Je ne parvenais pas à me décider alors j'allais le laisser choisir. Sans l'obliger pour une fois, s'il ne répondait pas à mon interrogation silencieuse, je rejoindrais mes quartiers.

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptyMer 9 Nov - 16:19





L'imprudent
ft. Anthony Flynn


En effet, une raison stupide l’avait poussé jusqu’ici ; mon carnet de dessin que je pensais avoir définitivement perdu. Je me demandais bien alors par quel hasard il avait pu le retrouvé, mais une chose était certaine, mon carnet de dessin ne méritait pas autant de prise de risque ; s’il venait à se faire attraper, je m’en voudrais énormément.

J’étais à la fois content de retrouver mon carnet, mais pas vraiment à l’aise par le fait qu’Anthony risquait gros en se trouvant ici, de plus par ma faute, mais je commençais à connaître le Serpentard et le sermonner ne servirait sans doute à rien, surtout qu’il ne devait pas avoir la vie facile en ce moment ; il suffisait de le regarder pour deviner de quelle manière les Mangemorts devaient « s’occuper » des « né-moldus ». Je souriais à la petite remarque du Serpentard concernant mon manque d’attention envers mes affaires ; il ne semblait pas avoir perdu de sa personne.

- Oui…et moi je te pensais plus soigneux de ton apparence. Je rétorquais gentiment, seulement question d’entretenir ce petit échange. Je repris alors mon carnet. En tout cas, merci beaucoup…mais tu aurais pu éviter le déplacement et tout simplement le cacher quelque part. Tu sais, faut pas jouer avec le feu en ce moment…je n’ose même pas imaginer ce qu’ils seraient capables de faire si seulement tu venais à te faire choper.

J’avais tout de même entendu parlé de quelques sentences, d’après une élève de ma maison et rien que le fait d’imaginer cela me donnait la chair de poule. Je rangeais mon carnet dans mon sac, relevant alors la tête vers Anthony, mais celui-ci avançait déjà vers la porte, collant son oreille contre le bois pour sans doute s’assurer que personne ne se trouvait derrière. Je comprenais qu’il devait repartir, mais j’avais tellement de nouvelle des autres à lui demander et puis, le laisser partir comme ça ? je ne crois pas que cela ait fait partie de mon éducation.

-Attends…enfin, je sais que la situation est pas des plus confortables pour toi, mais reste s’il te plaît. Tu n’as tout de même pas prit ce risque de venir ici pour seulement me rendre un carnet de dessin.

Je voulais qu’il reste, même si je savais que quelque part ce n’était pas quelque chose de sage. J’observais autour de moi, apparemment nous étions les seules à occuper les toilettes. Mon regard se posa sur la rangée des cabines de toilettes.

- Viens, on va parler un peu dans la cabine du fond…ce sera un peu plus discret que si nous restons en plein milieu.

Les cabines de toilette n’était pas forcément très spacieuse, mais elles pouvaient au moins nous garantir un peu plus de discrétion ; tout du moins, c’est ce que je pensais. Nous occupions donc la dernière, celle la plus au fond de la pièce. Je refermais la porte derrière Anthony. Nous étions un peu serré, mais ce n’était pas forcément très grave, si ce n’est que cela me permettait de voir un peu plus en détail l’état dans lequel se retrouvait Anthony. Je l’invitais à se poser par terre, comme je venais de le faire, me recroquevillant un maximum pour lui faire un peu de place, laissant seulement le toilette nous séparer.

- Je n’en reviens pas que tout ça soit possible… J’échappais en fouillant dans mon sac. Tu as des nouvelles de Joanne, c’est une fille de mon année, à Gryffondor ? Et aussi, Daniela, une Poufsouffle…elle était avec moi pendant l’attaque. Et William, un Poufsouffle aussi… J’extirpais alors trois Chocogrenouilles du fond de mon sac, ainsi qu’un sachet où il restait deux Patacitrouilles. Des petites choses que je me gardais en cas de coup dur, mais il ne faisait aucun doute que ces quelques confiseries seraient plus utiles à Anthony. Je lui adressais le tout, sans lui laisser le choix. Tiens, manges…ou gardes en pour plus tard. C’est tout ce que je peux te donner pour le moment.

Mon regard ne put échapper à l’état de ses doigts lorsqu’il prit les bonbons. Je relevais donc mon regard vers lui, attendant et espérant qu’il puisse répondre à mes questions.






Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptyMer 23 Nov - 14:20

Feat Lorcan SCAMANDER
L'imprudent
J'avais fui mon groupe et le mage noir qui allait avec sur un coup de tête, avalant les marches de l’escalier aussi vite que possible. Je poursuivais une personne dont je n'étais pas même certain de l'identité mais qu'importe les risques et la sentence que j’encourais - qui mirent d'ailleurs un bon moment à me traverser l'esprit - l'occasion était trop belle et trop inespérée pour que je ne la laisse s’échapper ! Mon corps vibrait de cette liberté oubliée et je m'étais précipité, me mêlant tant bien que mal à la foule, handicapé par mes nouveaux attributs physiques qui pouvaient me démasquer aux yeux de n'importe quel élève.

Lorcan était loin d'être le plus proche de mes amis, qui étaient restés à Nottingham pour la plupart, mais malgré nos disputes, je le considérais comme une personne fiable sur qui je pouvais compter. Un ami, quoi et le savoir en bonne santé me rassurait. De plus, j'avais un objet lui appartenant en ma possession et c'est d’ailleurs ce motif qui fit pencher la balance quand je me retrouvais à hésiter sur la décision à prendre devant la porte des toilettes.

J’étais rentré dans la pièce déterminé à laisser mon appréhension de coté mais, indépendamment de ma volonté, les doutes avaient resurgis. Par peur de changer d'avis, je m'étais précipité sans vérifier que je ne me jetais pas dans la gueule du loup. Je savais que Lorcan ne me trahirait pas, ou du moins je peinais à imaginer l'imaginer, mais était-il seul ? Heureusement, le miroir brillant ne me renvoya que deux reflets, le mien, qui avait quelque peu changé depuis la dernière fois, et celui de la personne espérée.

Il m'a vu et aussitôt, m'a fait par de sa surprise, de sa joie de me voir mais surtout de son inquiétude pas si infondée que ça, mais un peu humiliante. Ainsi, j'avais été droit au but, c'est limite si je ne lui avais pas rangé le carnet dans sa poche. Le pourquoi du comment et les peines de la laverie, il n'avait pas besoin d’en savoir quoi que ce soit. Il ne m'en aurait que d'avantage plaint et je vivais assez mal mes nouvelles conditions de vies pour avoir besoin de pitié. Au lieu de cela, je parais à son inquiétude sur les risques que je prenais par la bonne humeur, je lui lançais une petite taquinerie, un léger sourire aux lèvres, inquiet tout comme lui de ce qui pourrait nous arriver mais aussi joyeux de ma petite rébellion. Il me répondit sur le même ton de sorte que je crus qu'il laisserait ses inquiétudes de coté. Fausse joie car il repris et mon sourire s'effaça à l'évocation des punitions. J'en avais eu un avant goût assez acide qui m'avaient tout de suite refroidit.

Il n'eut pas le temps de poursuivre sur le sujet que je ma main était déjà posée sur le métal froid de poignée de la porte. A peine arrivé, je pensais déjà à repartir, vers une destination précise, l'Enfer. Conscient du manque de logique dont je faisais preuve, j'attendis tout de même de voir sa réaction, et elle fut celle que j'espérais dans mon fort intérieur. Il m'invita à discuter, dans la cabine du fond, peut-être pas très charmant comme décor, mais chauffé au moins. Devant une telle proposition, je ne pouvais que ronger mon frein et le suivre. J'enlevais mon manteau pour m’asseoir dessus, dévoilant les multiples couches dont je m'étais recouvert. Calant mes épaules meurtries contre la mince cloison qui nous séparait des oreilles indiscrètes, je l'écoutais poser ses questions.

Joanne. Mon binôme de cours commun. Qui ne connaissait pas Joanne franchement ! Les précisions étaient inutiles, je voyais bien de qui il parlait. Daniela, je ne la visualisais que trop bien, et pour cause, c'était aussi mon binôme, mais de corvée cette fois. Je pensais aussi savoir qui était William, un brun dans les 15-16 ans, si je ne me trompais pas. La cohabitation forcée oblige, j'étais capable de mettre un nom sur une bonne partie des "né-modus" et j'aurais, là maintenant tout de suite, préféré que les personnes que Lorcan vient de me citer fassent parie de l'autre minorité de personnes.

Qu’est-ce que j’étais censé répondre ! On essayait tous de s'en sortir, de maintenir la tête hors de l'eau, chacun avec ses propres moyens. C'était difficile, Lorcan et les autres dans son cas s'en rendaient bien compte mais il ne pouvait pas imaginer à quel point. Quelle était la meilleure chose à faire ? Se taire et le laisser dans son ignorance protectrice, pour lui éviter de se faire un sang d'encre inutile. Je voyais déjà bien trop de pitié, même involontaire dans sa façon de détailler mes mains. En même temps, ne pas savoir comment vont ses proches doit être terribles, mais tout raconter avec les détails était-il forcément nécessaire ?Non, je ne le pouvais pas dans tous les cas, j'étais bien incapable de mettre des mots, ils ne pourraient pas comprendre de toutes façons, vu que moi-même j'avais parfois du mal. Il fallait que je trouve le juste milieu.

Je restais silencieux, acceptant avec un sourire, les confiseries, sans penser à renoncer, ce qu'il n'aurait pas accepté, je le devinais. Les machins à la citrouille, c'était une infection mais il y aurait toujours quelqu'un pour aimer ça aux cachots et je les glissais dans ma poche. Les chocogrenouille, par contre c'était une tuerie et j'en avalais une, savourant le goût du chocolat fondant goût du chocolat.

- Tiens. Si tu fais une collection. Murmurais-je en lui tendant la carte. Mais, attend… Je jetais un coup d’œil plus attentif à la carte. Ca existe vraiment un « botruc » ? J’ai vu un dessin vachement ressemblant dans ton carnet. Je pensais que c’était juste une branche stylisée.

Depuis Halloween, je montrais plus volontiers ma curiosité vis-à-vis du monde magique mais il m’avait posé une question, que je ne devais, par respect pour lui, pas éluder. Alors refermant mon poing sur les deux bonbons restant au point de les briser sûrement, je lui répondais, à voix basse bien sur.

- Je vois bien de qui tu parles. Je ne peux pas te dire qu'ils vont bien mais ils sont en vie et le moral tient encore. William je lui parle pas vraiment donc je ne peux pas te dire grand chose. Joanne, tu connais Joanne, qui pourrait ne pas l'aimer et ne pas la soutenir quand il le faut, dis-moi ? Et Daniela, d'après ce que j'ai pu en voir, elle est bien entourée, elle a, elle aussi des gens pour la soutenir. Je jugeais ma réponse convenable alors, espérant qu'il ne serait pas frillant de détails, je poursuivais, toujours dans un murmure. Tu veux que je leur transmette quelques chose de ta part ? Si je peux... Et merci.

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptyJeu 1 Déc - 17:09





L'imprudent
ft. Anthony Flynn


ELes quelques confiseries données ne suffiraient sans doute pas à calmer la faim, mais c'était déjà ça. Je laissais Anthony se délecter d'une des trois chocogrenouilles que je venais de lui donner, attendant avec patience qu'il réponde à mes questions ; savoir enfin ce qu'était devenu les autres. C'est assez surpris, que je l'entendis m'interroger sur l'existence des Botrucs, me tendant la carte présente dans le paquet de Chocogrenouille qu'il venait de dévorer.

- Un dessin ? Je repris, concentrant mon attention sur ce sujet un peu venu de nul part. Ah oui...celui-là. Je me rappelais et me rendant ainsi compte qu'Anthony n'avait pas hésité à ouvrir mon carnet ; d'ailleurs, comment aurait-il pu deviner qu'il m'appartenait autrement. De toute manière, mon carnet n'avait rien de bien particulier, tout du moins, rien qui pouvait me déranger sur le moment. Pour la plupart, ce n'était qu'un carnet de dessin aux pages parfois désordonnées, sans plus. Et bien, oui, les Botrucs existent bien...tu sais, je ne penses pas avoir suffisamment d'imagination pour inventer toutes ces « choses ». Un jour, si tu veux, je pourrais t'en montrer un...

Un jour. Fallait-il encore que les choses s'arrangent dans cette école et que chacun reprenne la place qui lui ait dû. Un jour, sûrement, je pourrais de nouveau discuter avec Anthony sans avoir à craindre quoi que ce soit. Oui...un jour.
Ne voulant pas m'éloigner de ma première question, je lui rappelais gentiment que nous aurons tout le temps de parler Botruc plus tard, mais pour le moment, je souhaitais avoir des nouvelles de Joanne et des autres.

Tout le monde semblait bien s'entourer d'après Anthony, ce qui était assez bon à savoir. Quant à Joanne, en effet, bien qu'elle soit parfois Miss Catastrophe, elle restait une personne au fond adorable. Son « blabla » incessant me manquait et je n'aurais jamais cru le penser un jour. J'étais assez rassuré d'entendre que tout le monde était en vie ; Daniela, William, ces deux Poufsouffle grâce à qui je devais sans doute la vie. Je m'en voulais assez de ne pas avoir été suffisamment efficace durant cette bataille, même si je doute que cela aurait changé grand chose pour eux, mais il était impossible de ne pas imaginer les choses autrement si je n'avais pas fait la bêtise de m'aventurer en dehors de la salle commune ; des pensées inutiles, je le savais bien, mais pourtant bien présente.

Lorsque Anthony termina sa réponse, je relevais ma tête, comme revenant d'un bref songe, l'air sans doute un peu perdu.

- J'aurais un tas de choses à dire, mais je n'ai jamais été très doué pour verbaliser les choses. Sachez seulement que personne ne vous laissera tomber. Dis à Joanne que je suis impatient de la retrouver, comme beaucoup d'autres j'imagine. Et à Daniela et William, si tu as l'occasion, dis leur que je suis vraiment désolé ne pas avoir été des plus compétent durant la bataille...et que je suis de tout cœur avec eux, comme tous les Poufsouffle d'ailleurs.

Un tas de choses à dire, mais que j'étais incapable d'exprimer, ou bien seulement de communiquer sur le fait à Anthony. Je n'étais pas doué pour parler, mais j'espérais transmettre le principal.

- Je sais que tu ne me vois pas comme le plus téméraire de l'école, loin de là, mais si tu as besoins de quelques choses, j'essaierais de faire au mieux pour te rendre service. Il m'arrive parfois de pouvoir surprendre...

Soudain, le bruit d'une porte résonna dans la pièce, me faisant aussitôt taire. Quelques bruits de pas, puis le couinement d'un robinet; quelqu'un semblait se rafraîchir un peu. Je regardais Anthony, lui faisant signe de ne pas dire un seul mot. Lorsque la personne semblait belle et bien partie, je repris une respiration normale, presque soulagé.

- Beaucoup de personne sont contre cette nouvelle direction...mais il faut aussi savoir que d'autres la soutienne tout aussi bien. J'ai été assez surpris de voir certains de ma classe se réjouir de votre sort. Il faut vraiment se méfier de tout le monde...








Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptyJeu 5 Jan - 20:20

ft.
Lorcan & Anthony
« L'imprudent »

Pourri, voilà qui résumait bien l’ambiance ici au château. Depuis l’attaque d’Halloween plus rien n’était pareil. Le règlement avait changé, ce n’était plus une école mais une dictature. Bon moi je m’en fichais un peu, je continuais ma petite vie tranquille. Sauf que voilà, comment intimider les autres et leur imposer ma loi quand quelqu’un d’autre d’encore plus horrible que moi prend la tête du château, enferme des gens avec pour seul motif leur sang, et torture ceux qui ne sont pas content. Difficile de faire pire quand même. A côté de Blackman j’avais l’air d’un guignol, et je ne faisais plus vraiment peur. Je pouvais bien évidemment me ranger du côté de ce mec et torturer les résistants, mais l’idée ne m’enchantait que moyen. Déjà quand on voyait comment les élèves voyaient désormais les traitres, moi je dis bonjour la popularité après, et ensuite parce que torturer comme ils le font, ce n’est pas mon truc. A la limite, taper un peu histoire que l’autre arrête de faire le malin, ouai, mais torturer quelqu’un comme le font ces gars-là, ça allait trop loin quand même. Mais du coup, ces enfoirés m’avaient piqué mes jouets, et je m’ennuyais à mourir.

Le bruit des chaises qui raclent contre le sol me fit sortir de ma pseudo sieste que j’étais en train de faire pendant le cours. Déjà avant les cours m’intéressaient peu, mais alors là c’était pire, et je ne mettais aucune bonne volonté pour suivre. Heureusement que je n’avais pas beaucoup de cours, et surtout que Acacia était là pour me filer ce dont j’avais besoin et faire un grande partie de mes devoirs. Ba ouai, autant avant tu avais une sale note, tu te faisais engueuler et ça s’arrêtais là, maintenant ils exigeaient une note minimale, sinon c’était sanction. Et Acacia ne supportait pas l’idée qu’on puisse me faire subir quelque chose, alors elle me mâchait le travail. Franchement je ne sais pas ce que je ferais sans elle, elle était ma sauveuse dans bien des domaines.

N’ayant plus cours avant un moment, je lâchais mes amis au niveau des toilettes, ayant besoin d’un bon coup d’eau sur le visage pour me réveiller après ce cours qui m’avait paru interminable. Allant jusqu’au robinet pour me rafraichir, j’eu comme l’impression d’entendre un léger bruit venant des cabines. Curieux de savoir qui pouvait bien ce cacher de cette manière, et espérant pouvoir enfin m’amuser un peu, je fis semblant de repartir. J’attendis donc derrière la porte, après l’avoir refermé pour faire croire que j’étais parti. Et je ne fus pas déçu, car j’entendis alors une voix s’élever de la cabine du fond. Pourquoi ce cacher dans une cabine de toilette pour parler avec quelqu’un ? C’était sûrement qu’ils avaient quelque chose à cacher. M’approchant doucement pour faire le moins de bruit possible, je pus enfin voir qui était là. Quelle surprise de voir Anthony Flynn, un de mes souffre-douleur préféré. Bon en même temps il cherchait vu qu’il essayait de s’opposer à moi à chaque fois que je lui disais un truc. Il fallait être bête aussi pour faire ça, surtout quand on est tout petit comme lui.

« Et ba alors Flynn, on fait de la résistance ? »

J’étais adossé contre la porte, un grand sourire aux lèvres. Ils allaient sûrement avoir la peur de leur vie, pensant qu’ils étaient foutus. Je n’allais pas les balancé, mais ça ils n’en savaient rien, et c’est ce qui rendait cela encore plus drôle.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptySam 7 Jan - 18:53

Feat Lorcan SCAMANDER
L'imprudent
Un prétexte, le carnet à dessin, n'était ni plus ni moins qu'une excuse pour parler avec quelqu'un qui se trouvait de l'autre coté du miroir et que j’appréciais malgré nos désaccords. Bon c'est vrai que je profitais en même temps du chauffage mais ce n'était qu'un plus, le plus important était le garçon assis en face de moi, qui partageait, non, me donnait toutes les confiseries qu'il avait. Ça ne m'étonnait pas vraiment de lui, à l'instar la pitié qu'il ressentait à notre égard, que j'avais beaucoup plus de mal à accepter que des friandises à la citrouille qui me donnaient envie de vomir.

Si les regards qu'il jetait sur ma joue et mes mains piétinaient le peu qu'il restait de ma fierté déchirée, je savais à peu près comment réagir - éviter de prendre la mouche car ce n'était vraiment pas le moment - alors que la question qu'il me posa, pourtant pas si stupide en vue des circonstances, me pris au dépourvu.

Je ne sais pas mentir, la culpabilité se lit sur mon visage, et puis de toute façon je n'aime pas ça. Mentir par ommi, ommitruck, quand on oublie volontairement de dire des trucks, je ne suis pas fan non plus alors... Je ne voulais pas qu'il s'inquiète plus encore, pour rien et parler au nom des gens, en général ça ne me dérange pas mais bon, en général je n'ai pas besoin de me cacher dans les toilettes pour parler à un ami.

Tout ça pour dire que je n'ai pas volontairement cherché à noyer le poisson dans l'eau mais quand une occasion m'offrant quelques secondes de plus pour réfléchir s'est présentée, je l'ai saisie au vol. Je n'ai jamais montré grand intérêt aux cartes de chocogrenouilles, pas plus aux animaux dessinés par Lorcan. Je prêtais plus attention à son talent, tentant d'apprendre avec le mince espoir de réussir à dépasser le stade des bonhommes bâtons dans un avenir proche. Sa brève perplexité ne m'a donc pas surprise, il ne se doutait sans doutes pas que j'avais passé un bon moment à contempler ses dessins allongé sur mon matelas, ceux qu'il n'était selon ses dires, pas capable de créer de toute pièce. Il me proposa de m'en montrer un à l'avenir. Ça n'avait pas l'air franchement méga intéressant mais j'étais près à faire douze ans d'études sur ces petites bêtes qui avait un vague air de ressemblance avec les mantes saintes ou bonnes sœurs, -chai plus - si ça me permettais de me sortir du pétrin dans lequel j'étais.

Malheureusement ce n'était pas près d'arriver, même dans cette discussion qui tournait finalement autour des conséquences des actions de notre nouveau directeur. Je lui donnais ma réponse d'une voix que je détestais, et il le savait, d'une voix hésitante. Alors, j’enchaînais rapidement par une question. Lui non plus ne savait pas trop quoi répondre. Il avait hâte de revoir certains et culpabilisait de ne pas avoir assez géré pendant la bataille.

- Tu as sans doutes été plus utile que moi pendant la bataille. Tout ce que j'ai réussi à faire, c'est enfoncer ma baguette dans le ventre d'un gros tout moche.

Un rictus fendis mes lèvres alors que je me remémorais le souvenir bien loin d'être comique. Enfin, je crois que c'est bien un rictus, je n'ai jamais vraiment compris le sens de ce mot. Toujours est-il que quel qu'en soit le nom, il a disparu quand Lorcan repris la parole, je le sentais mal, dès le début de sa phrase. Et je n'ai pas eu tord. Le jaune et noir n'avait pas l'air de se rendre compte qu'il s'était mis en danger rien que par le fait de ne pas m'avoir dénoncé. Peut-être que ça l'amusait, même s'il a dit lui même, il n'est pas téméraire, mais que ce soit ça ou simplement une gentillesse excessive, c'était juste aberrant. Il ne se rendait pas compte des personnes auxquelles il avait à faire. Des personnes qu'il a pourtant du voir lancer froidement des faisceaux verts de la mort, s'il a participé à la bataille. En fait, je ne sais pas ce qui me dérangeait le plus : qu'il prenne des risques pour moi ou de devoir assumer qu'un peu d'aide ne serait pas de refus. Je secouais la tête de droite à gauche sans chercher à l'interrompre, ce qu'il fit de lui-même quand quelqu'un entra dans les toilettes. Alors que nous écoutions, les grincements du robinet, je retenais ma respiration sans vraiment m'en rendre compte et je ne me permis d'avaler de l'air, que quand Lorcan repris la parole.

Se méfier de tout le monde, servait-il vraiment à quelque chose au final. Je m'étais méfié de la magie mais ça ne l'avait pas pour autant empêché de sévir. Je baissais les yeux sur mes mains et entrepris de retiré un peu de la crasse qui s'était infiltrée sous mes ongles.

- Ça ne m'étonne pas.

Qu'est-ce que je pouvais lui répondre d'autre ? Que j'avais une raison de plus de détester Poudlard.

- Des hypocrites, des lâches et des suiv...

- Flynn, on fait de la résistance ?


Impossible de décrire l'expression qui se peint sur mon visage quand je levai lentement les yeux pour découvrir le visage d'Abel de banania au-dessus de la porte. Qu’est-ce que j'ai fait franchement, pourquoi ne me suis-je pas cassé directement ? Il est en position de force, le règlement le met en position de force, et il le sait à en croire le sourire qu'il arbore. Je regarde Lorcan. S'il pouvait savoir à quel point je suis désolé. Je m'appuie sur la lunette du toilette pour me relever. J'ai perdu en réactivité depuis la bataille.

Et toi, tu sèche ? Ça fait un moment qu'on parle, la cloche à bien du sonner, Lorcan aussi devrait être en cours, à moins que ce ne sois le midi. Je ne sais plus trop, vu que j'ai tout le temps faim.. Laisse moi sortir Ba... Non il ne vaut mieux pas que je l'appelle banania même si c'est carrément plus cours que Basketruck. Je serais tout seul peut-être que je pourrais tenter la provocation mais là je n'ose pas. Abel. Ça m'étonnerait qu'il le fasse de son plein gré mais je tente quand même. Il ne faut pas qu'il quitte la pièce, pour aller prévenir qui que ce soit, sinon... Je préfère pas imaginer et en plus Lorcan sera sur la liste noire des mages noirs. Le serpentard est appuyé sur la porte et même à deux, Lorcan et moi, je ne suis pas certains qu'on réussisse à faire le poids pour ouvrir la porte. Le temps passé dans les cachots m'a rendu moins confiant. Je regarde Lorcan une seconde fois. La seule arme que je puisse avoir, c'est le balai à chiotte derrière Lorcan. Lui, il faudrait qu'il sorte sa baguette se serait cool.

HJ:

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptyMer 11 Jan - 12:09





L'imprudent
ft. Anthony Flynn


La discrétion n'était sans doute pas notre fort, à moi et Anthony. Le visage de ce dernier exprimait une profonde gravité, tandis que je me sentais blêmir...de peur. En même temps que Anthony, je retournais mon regard vers la voix qui venait tout juste de nous interrompre et qui - par la même occasion - venait de nous surprendre.

Je ne connaissais pas cette personne, si ce n'est l'insigne et la couleur des Serpentards. Contrairement à Anthony qui se releva, tout en lui répondant...un peu hésitant. Je me contentais de me terrer dans mon silence, me relevant à mon tour. Peut-être n'y avait-il rien à craindre de cet Abel, après tout lui et Anthony étaient dans la même maison, ce qui me laissait espérer un peu de sympathie de la part du grand blond. Cependant, il ne fallait en aucun cas que je me repose sur ce genre d'hypothèse ; il fallait se méfier et rester sur ses gardes.

Le sourire du Serpentard ne m'inspirait guère confiance, quoi qu'aucun sourire ne m'inspirait réellement confiance, surtout de la part d'un inconnu et dans ce genre de situation. Mon regard croisa celui d'Anthony et ce que je cru comprendre n'était pas forcement rassurant. Que voulait-il que je fasse ? J'espérais au moins qu'il ne s'attende pas à ce que je sorte ma baguette pour lancer je ne sais quel sortilège sur le sorcier. Je haussais les épaules discrètement, n'ayant pas la moindre idée de l'alternative à emprunter. Combien même j'aurais eu le courage de m'attaquer à plus grand que moi, je crains que mes compétences puisse remporter sur le Serpentard.

Néanmoins, il était assez clair que nous devions sauver notre peau, car si jamais venait à Abel de dénoncer notre petite réunion, je n'osais à peine imaginer les retombées. Rien que le fait de cette pensée, je sentais mon ventre se tordre d'angoisse.

Mon frère dirait qu'il serait inutile de paniquer, tant que rien n'est réellement fait. Je repris donc mon sac bandoulière, après tout, il était sans doute inutile d'en arriver à une quelconque confrontation pour se démêler d'un problème qui – je m'efforçais de croire – n'existait pas encore. Penser positif, car paraît-il que cela aide énormément au bon déroulement des choses...même si Abel ne semblait être très motivé à nous laisser sortir de cette cabine.

-Je crois qu'il faudrait que tu te pousses pour que nous puissions sortir... Je lui dis, sans même me rendre compte que ma main droite tenait déjà ma baguette. Je détestais paniquer, surtout lorsque je n'étais plus maître de mes actions.








Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptyMar 24 Jan - 11:27

ft.
Lorcan & Anthony
« L'imprudent »

Comme c’était drôle de manipuler les gens, et il fallait dire que ça m’avait manqué depuis l’attaque des Mangemorts. Mais là, enfin, l’occasion se présentait à moi, sur un né moldu, et en plus un de mes souffres douleurs. Le bonheur tout simplement. Je n’étais pas assez salop pour les dénoncés, ça non, après on me rangerait dans la case des traitres, alors que je n’approuvais pas trop le fait de traité les nés moldu de cette façon. J’aimais martyriser les faibles, qu’ils soient sang pur ou né moldu, le sang n’avait rien à voir la dedans. En plus, enfermé dans les cachots, et privé de leur baguette il y avait des gens que je connaissais, et que j’appréciais. Mais les deux garçons devant moi ignoraient tout ça, et voir la peur apparaître dans leurs yeux était quelque chose de merveilleux. Je crois bien que je ne m’en lasserais jamais. Flynn était né moldu, il ne devait donc pas se trouver là, il risquait beaucoup en venant ici et en parlant avec quelqu’un, et en plus il était privé de sa baguette. Il fallait l’avouer, il avait du cran ce petit. Déjà, il osait me résister alors que j’étais en septième année, bon je n’avais pas grande difficulté à le remettre à sa place, mais il revenait toujours à la charge. Certains trouvaient qu’il était stupide, et ils n’avaient pas tort, mais moi je trouvais qu’il avait au moins un minimum de courage. L’autre je ne la connaissais pas, même pas de vu, en même temps, jusqu’à la troisième année, je m’en fichais un peu, je les trouvais trop petit et trop faible à mon goût, sauf certaines exceptions.

Je les fixais toujours, adossé contre le montant de la porte, avec mon petit sourire en coin qui, quand on me connaissait, n’annonçait rien de bon. Comme à son habitude, Flynn attaqua, même si cette fois ci il y avait moins de hargne que les fois précédentes. Visiblement les cachots l’avaient calmé un peu.

« Tu apprendras Flynn, que lorsque l’on est en septième année et que l’on a que quatre matières dans la semaine, ba on a beaucoup de temps libre. »


Alala ces jeunes, ils ne connaissaient vraiment rien. Mais en parlant de cours, si moi je n’avais pas de soucis à ce niveau-là, son copain devait sûrement avoir cours, et n’y étais pas. Ma deuxième année était loin, mais pour moi on avait quand même pas mal de cours, bon moins que en cinquième année, mais un peu quand même.

« Tu devrais plutôt t’inquiété pour ton pote. Parce que si il a cours et qu’on se rend compte qu’il n’y est pas, il pourrait avoir des problèmes »

Mon sourire c’était agrandi à la fin de cette phrase, histoire de les faire paniquer encore un peu. En tout cas ça les fis réagir, puisque apparemment ils voulaient bouger d’ici. Mais ils avaient un problème, je bloquais la porte, et ils devaient ainsi me faire bouger pour passer. Le Poufsouffle me le fit bien remarquer. Il n’avait visiblement pas compris que je ne comptais pas bouger tout de suite, et il fallait donc que je lui fasse bien comprendre. Me décollant du montant de la porte, je me mis en plein milieu de l’ouverture de la porte, bloquant ainsi toute la porte.

« Vous voulez sortir ? Ok, mais il faudra d’abord me pousser. »

Vu ma carrure par rapport à la leur, même à deux ils n’avaient aucunes chances de me faire bouger d’un millimètre. Et si ils avaient le courage d’utiliser la magie, pas sûr que ça marche vu leur niveau par rapport au mien, et en plus ça ferait du bruit et donc préviendrait les autres qu’il se passait quelque chose ici. Pas sûr qu’ils veuillent que ça arrive.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptySam 28 Jan - 17:05

Feat Lorcan SCAMANDER
L'imprudent
La discussion s'est tournée vers ceux qui ont retourné leurs vestes mais la silhouette qui s'est dessinée à l'embrasure de la porte n'est pas celle d'un traître. Mais pas non plus celle d'un ami aux dernières nouvelles. Non, Abel n'a jamais caché ses passions et si certains serpentards sont de notre coté, ma main à couper que monsieur de banania ne partage pas leur avis. Il est resté fidèle à lui-même ça c'est sur, mais comment je me sors de la situation moi ? Non, comment allait-on sortir de cette situation, Lorcan et moi. Nous sommes tous les deux dans de beaux draps si Abel mets son projet à exécution, à savoir nous dénoncer. Et tout ça par ma faute. J'ai tout d'un coup beaucoup plus de mal à avaler ma salive. La culpabilité est comme un poids dans mon ventre. Le stress monte aussi vite que je me relève et je vais finir par ne plus pouvoir contenir l'angoisse qu se partage le gâteau avec la culpabilité. Je ne veux pas retourner dans la grande salle. Je ne veux pas revivre ça. Plus jamais. C'est une torture trop grande. Je n'ai jamais autant voulu mourir que dans cette salle. Non.

Pourtant, si je ne réagis pas de la bonne façon, je vais revivre ça et peut-être même entraîner Lorcan qui n'a rien demandé. Je lui jette un regard avant de laisser les premiers mots franchir tout seul la frontière de ma bouche. La meilleure défense est l'attaque dit-on. Je prends conscience que ce n'est pas franchissement vrai en voyant la réaction du septième année. Plus que son expression de visage, c'est ce qu'il dit qui me donne u coup. Il a répondu par l'affirmative à la question qui vient de me traverser l'esprit. Lorcan est quasi certainement en tors, presque autant que moi. Ce n'est pas l'heure du repas, mais celle d'un cours. A-t-il dit à quelqu'un qu'il allait aux toilettes ? Je n'espère pas sinon on risque d'avoir moins de temps pour foutre le camp. C'est tout ce qu'il reste à faire après avoir fait taire le serpentard. Deux manœuvres compliquées.

Lorcan, qui avait récupéré son sac, s'essaya à la diplomatie mais ce fut un échec, Abel était pleinement devant nous.

- Ca va t'apporter quoi, sérieux de nous dénoncer ? T'a autre chose à faire, non ?

Je n'écoute pas la réponse, j'essai juste de gagner du temps. Je ne veux pas tenter de la frapper. Pour la première fois, je n'ai pas confiance en ma force physique. Ca fait combien de jour que je n'ai pas fait d'abdos, de pompes ? J'ai préféré arrêter de les compter. Je reste à me dandiner d'un pied sur l'autre. Il faut que j'arrête d'hésiter et que je prenne une décision. Mais pas n'importe laquelle : celle qui nous permettra d’empêcher Abel de sortir pour prévenir qui que ce soit. Je tourne la tête un quart de seconde avant de fixer mon adversaire dans les yeux. Lorcan à sa baguette, il a fait son choix. Je n'ai qu'a le suivre.

Je place mon pied droit le plus en arrière possible et je me projette contre lui. Mes paupières se ferment, anticipant le choc qui fera plus de dégâts d'un coté que de l'autre. Je le sais. C'est inévitable mais si je peux au moins le faire chanceler le temps que Lorcan agisse d'une manière où d'une autre.

suspens:
code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13696
Points : 37
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn EmptySam 28 Jan - 17:05

Le membre 'Anthony L. Flynn' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 4
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty
Message(#) Sujet: Re: L'imprudent - ft. Anthony Flynn L'imprudent - ft. Anthony Flynn Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
L'imprudent - ft. Anthony Flynn
Page 1 sur 1

Sauter vers: