Un sommeil éternel ? [Libre à tous]

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 Un sommeil éternel ?

Je ne sais pas tellement ou j’en suis, je ne sais même pas pour tout vous dires ou je me trouve en ce moment même, il me semble que j’avais eu le droit à ma première bataille avec possibilité de mourir mais encore là je ne suis pas certains. J’avais l’impression de ne pas tellement me rappeler de tous les évènements, je pense même que je rêve en ce moment même mais pourtant cela n’a rien à voir avec un rêve normal. Je peux entendre et surtout je peux sentir tout ce qui m’entoure mais encore tout ceci est approximatif, je n’arrive pas à ouvrir la bouge pour parler et j’arrive encore moins à ouvrir les yeux pour observer autour de moi. Tout ce que j’ai pour me reconnaitre ce sont les voix de chacun, il semblerait que je sois à l’infirmerie de l’école mais encore là je n’arrive pas à me souvenir de tout. Pourtant une chose est certaine, je ne suis pas mort. Impossible cependant de bouger ou même de faire quoi que ce soit, j’ai l’impression d’être attaché et complétement emprisonné de mon propre corps.

J’avais le sentiment de reconnaitre certaines voix autour de moi, celle de l’infirmière assez souvent pour donner des directives et sûrement prendre soin de moins, certains médecins aussi. Des voix biens plus grave même presque menaçantes parfois pour enfin reconnaitre des voix familières. J’avais envie de me réveiller pour poser des centaines de questions à commencer sur la bataille de Poudlard, avons-nous gagnés au moins ? Je me souviens avoir envoyé deux mages au tapis ce qui d’ailleurs m’a beaucoup surpris. Ensuite c’est le trou noir, tout est allé tellement vite que je suis incapable de me souvenir du déroulement exact de la soirée. Je savais que ma dernière vision était pour Max à mes côtés et ma dernière pensée pour ma grande sœur Rose. J’espère que tout va bien pour elle, elle me manque c’est évident et j’aimerais tellement pouvoir passer plus de temps avec elle. Je vais lui promettre de toujours être là pour elle et de toujours la protéger.

Je fais tout ce que je peux pour essayer d’entendre toutes les conversations mais c’est très compliqué, j’arrive cependant à écouter quelques phrases par ci par là sans vraiment avoir la réponse à la question que je me pose le plus. Avons-nous gagnés ?! Je veux à tout prix savoir si nous sommes en sécurité. Mais j’ai l’impression une nouvelle fois d’être aspiré comme si j’allais m’endormir alors que je le suis sûrement déjà. Je n’ai jamais vécu ce genre de chose et j’espère ne jamais plus le vivre. Je veux me réveiller. Je veux retrouver tout le monde.

Fiche de liens (c) Miss Yellow

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Sommeil éternel ? ❦

Ft. Hugo et les visiteurs

❧Deux jours ! Cela faisait déjà 2 jours depuis l'atroce nuit d'Halloween. En quarante huit heures, Lily était passée par différents stades : la peur, la colère, la tristesse. Elle s'était démenée à travers le château pour retrouver ici et là les membres de sa famille. Ils n'étaient pas nés Moldus, mais assurément les Potter-Weasley serraient surveillés plus que quiconque. Ils incarnent ne serrait ce que pas leur existence, l'esprit de la rébellion qui jadis reussit à triompher de Lord Voldemort. Alors la Miss et ses cousins et cousines tentaient de faire profil bas, du moins le temps de comprendre et de trouver comment répliquer une bonne fois pour toute pour retrouver leur liberté.

Aujourd'hui, comme hier, comme avant hier, la rouquine se rendit à l'infirmerie après un bref passage dans la Grande salle. Elle ne pût rien avaler mais se faisait tout de même un devoir d'accompagner les autres élèves de sa maison à la table du petit déjeuner. Plus que jamais la préfète jouait les mères poules auprès des petits Aiglons qui étaient sous sa protection. Son ADN de maman poule Weasley ressortait et la Miss veillait à ce que chacun dans sa maison se sente entouré et cajolé. Le pire dans cette situation de guerre, serait de laisser certains élèves se perdre dans le désespoir et la solitude. Alors même si elle même était anéantie, la Potter faisait face comme elle le pouvait, essayant d'être forte pour ceux qui n'y arrivaient pas.

Après s'être assurée que tout les bleus (ou presque) avaient bien déjeuner, la préfète emballa deux Muffins aux myrtilles dans une serviette en papier et les fourra dans ses poches. Elle savait parfaitement qu'au moment où elle entrerait dans l'infirmerie, elle trouverait une autre rouquine anéantie auprès du corps inanimé de Hugo. Alors la petite demoiselle se hâta de monter les escaliers jusqu'à la salle de repos où tous les blessés graves étaient entassés. Elle connaissait déjà par coeur le chemin pour accéder au lit de son cousin, et comme prévus Rose était déjà là, penchée sur son petit frère. L'ainée Weasley avait les yeux bouffis et rouges, elle semblait prostrée et en proie à une profonde déprime, son état était proche de celui de son frère. La Weasley avait beau avoir les yeux ouverts, son esprit semblait être complètement dans le brouillard. Prenant grand soin de ne pas la brusquer, Lily s'assit à côté de sa cousine. Les deux demoiselles étaient assez fluettes pour partager le même fauteuil sans être trop serrées. Elle passa ses bras autour de la taille de Rosie pour la serrer tout contre elle et lui chuchoter à l'oreille : « Rose, ma jolie rose. Je suis là, ca va aller tu sais, il va se réveiller... Il est fort ! Alors soit forte aussi ma chérie. » La douce Serdaigle n'eu qu'une très faible réaction face aux câlins de sa cousine, en tant qu'aînée elle aurait surement donné sa vie pour protéger son petit frère, mais voilà qu'elle était condamnée à le regarder s'enfoncer jour après jour dans un coma de plus en plus profond. « Je t'ai apporté un Muffin ma chérie, tu dois manger ou bien du seras déjà devenue un squelette lorsque chouchou se réveillera ! » La tornade tendit l'un des Muffins en direction de sa rouquine préférée, essayant par tous les moyens de lui changer les idées ne serait-ce que quelques minutes. Rosie attrapa le gateau et commença à la déballer sans beaucoup d'entrain. Mais cela devait faire près d'une journée qu'elle n'avait rien avalé alors elle se força un peu.

Pendant que Miss Weasley essayait de s'alimenter, Lily s'approcha de son cousin avec une délicatesse infinie. Elle déposa un bisou sur le front du garçon qui n'avait pas bougé d'un pouce depuis la veille au soir lorsqu'elle l'avait quitté. L'expression son visage était tendue, triste et crispée. Il avait plusieurs cicatrices encore ensanglantées et malheureusement son sommeil ne semblait pas vraiment paisible. Sur ces traits magnifique on pouvait lire une expression de peur et de douleur entremêlées, c'était déchirant de le voir dans cet état. Lui qui était si beau, lui qui avait un visage angélique et qui portait habituellement sur le monde un regard tout émerveillé et joyeux, il n'était aujourd'hui plus qu'une ombre, un fantôme entre la vie et la mort. Lily lui parla doucement, se persuadant en son fort intérieur qu'il entendrait ses parôles malgré son état : « Coucou mon choux d'amour. C'est Lily... Ta cousine ! C'est le matin tu sais... Il serait temps de te réveiller ! Si non... Je vais devoir manger tous les bonbons d'Halloween. Les parents m'avaient envoyé une caisse énorme au matin du 31, je les partagerais avec toi tu sais. » La demoiselle passa sa main dans les magnifiques cheveux blond vénitiens de son adorable chouchou, lui faisant de nombreuses papouilles et caresses comme lorsqu'ils étaient enfants et qu'elle essayait de le réveiller tôt durant les vacances afin d'aller jouer dans le jardin des grands parents. « Tu as assez dormis petite marmotte, il faut ouvrir les yeux maintenant. Tu nous manques Hugo ! Tu dois de battre contre ce satané maléfice... T'as pas le droit d'abandonner. Pas le droit de nous abandonner. » Tentant une nouvelle tactique un peu désespérée, la préfète déballa le deuxième muffin à la myrtille pour le mettre sous le nez d'Hugo. Peut être que l'odeur lui donnerait faim et qu'il se réveillerait. Gourmand comme il était, l'appel de la nourriture serait peut être plus fort que le sortilège qui le maintenant assoupis. Lily agitât le Muffin comme une idiote, espérant voir ne serait-ce qu'un mouvement de la part de son cousin. A nouveau, les yeux de la rouquine se remplirent de larmes... Avec tout ce qu'elle avait pleuré ces dernières 48h, il était étonnant qu'elle ne soit pas déjà momifiée et desséchée. Reprenant d'une voix un peu plus sanglotante, elle continua d'implorer Hugo : « Je t'en prie bébé lion ! Bouge... Grimace... Frappe moi... Fais quelque chose ! »

Un sommeil éternel ? [Libre à tous] 190655separ

By Phantasmagoria

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Je n’avais toujours pas de mots à mettre sur tout ce qui s’était passé… Au bout du compte et bien malheureusement, je ne retenais qu’une chose…une seule chose qui ne quittait jamais mon esprit : Knoxslay n’était plus là …. Knoxslay ne reviendrait jamais …. Elle était partie pour toujours et je ne la reverrai jamais. C’était ma meilleure amie, celle qui me disait quand je faisais les choses mal sans prendre de pincettes, celle qui avait un caractère presque impossible à supporter mais c’était l’une des raisons pour lesquelles elle était si importante. Knoxslay n’avait jamais été comme tout le monde, elle sortait du lot, elle était intelligente, plus que tous ceux que je connaissais, plus que mon frère, et méritait de faire plein de choses de sa vie… Nous allions passer des vacances ensemble, nous amuser et je voulais qu’elle cesse un peu d’être aussi sérieuse, j’étais persuadée qu’elle était capable de le faire et finalement, plus rien de tout ce que j’imaginais ne se réaliserait.
Comme si cela ne suffisait pas, Hugo était dans un état plus que critique et c’est à lui que je pensais en faisant le chemin jusqu’à l’infirmerie… Je m’y trainais d’ailleurs comme un zombie, rasant les murs. Se promener dans les couloirs n’était pas quelque chose qu’il était très intelligent de faire, mais d’un autre côté, je restais préfète et pour tout avouer, plus rien n’avait d’importance. J’espérais qu’Hugo se réveille, il n’avait pas le choix ! J’avais besoin de lui dans de tels moments (et j’étais loin d’être la seule !), de sa bonne humeur, de son courage, de son sourire, de tout ce qu’il était capable de réaliser sans faire le moindre effort. L’attaque de Poudlard avait dévasté tout le monde et je vivais très mal l’état actuel dans lequel se trouvait Hugo. Le son de sa voix et son regard me manquaient cruellement. Impossible pour moi de ne pas aller le voir, de cesser d’espérer… cela m’occupait l’esprit, m’empêchant de me noyer dans le chagrin de la perte de Knoxslay et l’espoir me donnait un semblant de courage.

J’arrivais dans l’infirmerie, annonçant ce que je faisais là avant d’avancer vers l’endroit où se trouvait Hugo. Est-ce qu’il allait me répondre ? Est-ce qu’il allait mieux ? Est-ce qu’il se réveillerait aujourd’hui ? Les réponses positives à ces questions illustraient le schéma idéal mais je n’y croyais pas autant que je le voulais. Je m’approchais alors, d’un pas décidé et ne sachant pas combien de temps je pourrais y rester. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait déjà quelqu’un… Surtout à cette heure là. Il était évident que je me rendais dans la Grande Salle uniquement pour faire mon devoir de préfète, mais l’ambiance était tellement froide et effrayante que je m’y éclipsais sans jamais rien avaler. J’avais l’habitude de faire ça et cela ne changeait pas mes habitudes… Sauf que j’avais désormais la gorge nouée 24h/24 pour une bonne raison. Mon regard tomba sur deux jeunes femmes que j’identifiais sans problèmes : Rose, la sœur d’Hugo et Lily. En temps normal, retrouver Lily Potter ici m’aurait fait sourire car l’infirmerie était en quelque sorte notre « lieu » … mais aujourd’hui, tout était différent. J’eus un petit mouvement de recul, ne souhaitant surtout pas déranger la famille qui avait plus sa place que moi ici… Forcément, je ne passais pas inaperçu et je marmonnais juste : « Euh… navrée, désolée… Je repasserai plus tard… » Attendre à l’autre bout du couloir ou dans un petit coin ne me dérangeait pas. J’étais complètement anéantie, sans aucune conscience du temps qui passait ou des choses qu’il était encore nécessaire de faire pour vivre correctement à Poudlard. J’étais coincée… à Poudlard et dans le souvenir de ma meilleure amie dont la pensée me faisait couler les larmes pendant des heures …

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Désespoir...

Je n’arrivais pas à croire que l’on ait pu perdre une bataille alors que nous étions supérieurs sur le plan numérique. Ce soir-là, la veille de Halloween, je m’étais battue auprès de mes amis de Gryffondor, ainsi que le professeur Ziegler. Il s’était montré très utile, encourageant et surtout, il n’a jamais cessé de vouloir nous soigner. Je respectais profondément cet homme qui n’était non pas seulement un homme rempli d’humour mais également un très puissant sorcier qui avait su nous protéger jusqu’à ce qu’un mal nous touche moi et Chuck. J’en avais beaucoup souffert, cela avait été horrible. Je me souvenais encore de tout ce sang qui coulait de mon corps. Cette terrible hémorragie aurait pu m’emporter au pays des morts si notre enseignant n’avait pas été là pour m’aider un peu. Heureusement que j’avais perdu connaissance au bout d’un moment, d’ailleurs…

Lorsque je m’étais réveillée dans la matinée du trente-et-un octobre, les choses avaient beaucoup changé. Je m’étais sentie faible en me levant sur un lit de l’infirmerie. Il y avait eu des visites puisque ma table de chevet avait été remplie de friandises. Sûrement un cadeau de Chuck, Louna, Aimie et Sloane. Je leur en étais reconnaissante. Parmi les lits de malade, j’avais aperçu Hugo. J’avais voulu l’inspecter de plus près mais l’infirmière m’avait vite mise à la porte puisque d’autres blessés attendaient un lit pour être mieux traités. Jamais madame Pomfresh n’avait été aussi convoitée. J’avais donc dû attendre deux jours avant de pouvoir repasser et je m’étais rongée dans l’inquiétude et la déprime…

Tout s’était mal déroulé. On m’avait raconté ce qu’il s’était passé dans la Grande Salle avec Blackman et ses hommes. Un nouveau règlement drastique avait été mis en place et les nés-moldus avaient été enfermés dans les cachots. C’était un cauchemar. Il y avait une semaine, encore, nous étions tous là à rire et à discuter tranquillement dans les couloirs. Je me revoyais encore en train de rire en compagnie du professeur Winslow au sujet de ma tante Alys. J’avais été particulièrement tendue lors des séances de Quidditch et je ne pensais qu’à cela. Désormais, tout ce stress s’était redirigé ailleurs… Le râteau de Keagan m’avait fait souffrir mais je crois que cette douleur est bien mince par rapport à celle que je ressens actuellement.

Lloyd était mort. Il avait succombé, lui, mon ami. J’avais tant de regrets. Je lui avais fait la gueule pendant presque cinq ans et, cet été, nous venions à peine de nous réconcilier. Nous avions renoué notre amitié depuis la rentrée et je pensais l’avoir retrouvé à tout jamais… Ces connards de Mangemorts avaient tout gâché. J’étais anéantie et je n’avais pas mangé énormément, en conséquent. Jamais, je n’avais perdu un proche sous mes yeux. C’était horrible et déchirant. J’avais beaucoup pleuré et Morwen avait tenté de me consoler mais elle n’y était pas parvenue. Au moins, ma jolie sœur était vivante… Je n’aurais pas supporté d’apprendre le contraire. Jamais je n’avais senti un besoin aussi profond d’être entourée…

Hugo manquait à l’appel. J’avais peur pour lui et c’était la raison pour laquelle je me rendis à l’infirmerie dès que j’en eus l’autorisation. Il était au coma et j’avais peur pour sa vie. Perdre Lloyd m’était horrible mais alors Hugo en plus ? Non, non, ce serait inacceptable.

Le cœur lourd, les yeux rougis par d’anciennes larmes, je franchis les portes de la salle médicale. C’était l’heure des visites et je remarquai que beaucoup d’élèves venaient réconforter leurs amis encore blessés. J’avais eu de la chance que mon métabolisme réagisse si bien aux soins de l’infirmière. Elle avait même avoué que ma guérison avait été incroyable, compte-tenu des dégâts. Bon, évidemment, j’étais toujours un peu faible et je devais revenir de temps à autres pour des analyses, mais je me portais bien dans l’ensemble.

Une fois le lit de Hugo repéré, j’aperçus Rose, Lily et Arabella qui s’étaient rassemblées autour de lui. Lily n’était pas dans son assiette et je la comprenais plus que tout. Je ne l’avais jamais vue aussi malheureuse et cela me fendait le cœur. J’hésitais à m’immiscer parmi le petit groupe qu’elles formaient, de peur de m’incruster dans leur famille. Mais plus j’y pensais et plus je me disais que Hugo aurait trouvé cela stupide que sa sœur et sa cousine ne soient pas entourées de ses amis. D’autant plus que je connaissais très bien Lily.

« Salut, les filles, dis-je d’une voix morne. Tu devrais rester, Bella. Je pense que c’est ce qu’Hugo aurait voulu… »

Je m’approchai de plus en plus du jeune quatrième année. Il était pâle, inerte et surtout, il n’y avait plus la moindre trace de joie sur ses lèvres. Mon cœur se resserra ; j’avais vraiment peur de le perdre, lui aussi… Mes larmes commencèrent à couler. Non, je ne voulais pas qu’il meure… Il n’en avait pas le droit !

Je me tournai vers Lily. Elle tenait des muffins en main, était désemparée et je détestais la voir comme ça. Pourquoi avait-il fallu que tout se termine ainsi ? Je me promis de rester proche d'elle et de Rose pour un soutien moral, même si le mien n'allait pas fort non plus.
D’un geste délicat, je serrai sa main dans la mienne. De l’autre, je tentais de me débarrasser de mes sanglots mais la tâche était difficile.

« On est avec toi, Hugo… Bats-toi je t’en prie et réveille-toi. »

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Hugo

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Lily

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Hugo

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