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A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana
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Message(#) Sujet: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptyDim 30 Oct - 6:40

Sirana & Maël
A friend is someone who gives you total freedom to be yourself.
C
'est avec un élan de motivation pourtant bien rare que Sullivan que ce dernier se réveilla. En effet, aujourd'hui une journée à pré-au-lard avait été organisée, et il en était bien content. A chaque sortie à pré-au-lard prévue, Maël fonçait sur l'occasion pour passer une journée entière en dehors du château. Comme vous l'avez certainement compris, il n'aimait pas les cours, et donc par conséquent le château de Poudlard n'était pas son endroit préféré au monde. Malgré le fait qu'ici il avait tous ses amis. En parlant d'amis il avait donné rendez-vous la veille à Sirana à 10h30 dans le Hall du château. En se réveillant, un long soupir s'échappa d'entre ses lippes. Eh merde il était déjà 10h20. Il allait encore arriver en retard, mais bon elle avait l'habitude elle le connaissait bien, Maël était toujours en retard. Avec beaucoup de difficulté, il se redressa dans son lit, passant une main dans ses cheveux bouclés. Certains de ses amis dans le dortoir étaient déjà levés, d'autres non. Bon, là il en était sûr, il n'allait pas tarder à les couper. Même si ça allait faire des malheureuses tant pis. Il en avait marre de cette touffe bouclée au-dessus de sa tête. Il était en retard certes, mais le matin il fallait pas trop lui en demander, il venait tout juste de se réveiller, il avait encore la tête dans le cul alors il se leva pour prendre sa douche. Une fois ressorti il attrapa les premiers vêtements qu'il vit : sweat bleu foncé, jeans et baskets. Flemme de mieux s'habiller que ça. Et puis en plus il était déjà 10h35. Comme bien souvent, il ne prit même pas la peine de se coiffer, flemme flemme quand tu nous tiens. Avant de partir il vérifia qu'il avait bien tout ce dont il allait avoir besoin. Baguette : présente. Cigarettes : présentes. Briquet : présent. Argent : présent. Bon, normalement il avait tout, c'est bon il était prêt à partir.

Alors oui Maël est encore une fois en retard, il fait certainement poireauter Sirana depuis de longues minutes, mais il était environ 10h45, et pour lui un quart d'heure de retard c'était pas énorme ! Vous pouvez le féliciter. Parlons un peu de la relation qu'il entretenait avec le jeune Gryffondor. Certains trouvent ça assez bizarre d'ailleurs... Eh bien l'année dernière le Serpentard était sorti avec la jeune King. Leur relation a durée environ cinq mois. Et comment décrire cette dernière ? Oui, ils étaient bien ensemble, ils passaient de très bon moments, mais au fond ils n'étaient pas vraiment amoureux. Alors au bout de cinq mois de relation ils ont décidés d'arrêter là. Sirana avait été la première petite amie de Maël. Le truc, c'est que depuis la fin de leur relation ils n'ont jamais arrêtés de se voir, et au fur et à mesure ils ont commencés à passer beaucoup de temps ensemble. Vraiment beaucoup. Et puis maintenant la blondinette était devenue sa meilleure amie. Elle avait un an de moins que lui mais il tenait beaucoup à elle. La faire chier, la taquiner c'était devenu un de ses passe-temps favoris, au plus grand des malheurs pour elle.
Juste avant de la rejoindre dans le Hall il passa vite fait dans la Grande Salle histoire de prendre un petit truc à manger. Ouais il avait super faim. Il attrapa une pomme, simplement et c'est cinq minutes plus tard qu'il arriva à destination. Avec presque vingt minutes de retard, oups... Il s'avança vers sa meilleure amie qui avait l'air d'être là depuis un petit moment. Il grimaça légèrement avant de venir l'embrasser sur la joue pour la saluer. « Désolé, j'me suis levé...un peu beaucoup en retard. » dit-il en baillant légèrement. Il croqua dans sa pomme alors que les deux amis sortirent du château en prenant la direction de pré-au-lard.

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Message(#) Sujet: Re: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptyLun 31 Oct - 12:43

A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana GiphyA friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana Tumblr_m61u44YVRr1qeitqh

Cette nuit-là, je n'avais pas non plus dormi. Comme souvent. J'avais passé la nuit à lire un roman qui m'avait tapé à l'oeil à la bibliothèque. Non, je ne suis pas une intello. Mais j'aime lire. Et puis, ce roman était un roman assez spéciale, en soit : ça s'appelait "Contes et Légendes". Vous vous imaginez bien que pour une personne aussi facile à intriguer que moi, lire ce genre de livres la nuit, ça ne joue pas tellement en la faveur du sommeil. Toute la nuit durant, je me suis imaginée divers hypothèses aux énigmes du livre, et j'avoue que si mes camarades de dortoirs m'auraient surprises, j'étais bonne pour l'asile !
Je me levai doucement de mon lit, histoire de ne pas réveiller les autres. Elles ronflaient comme pas parmi, c'était pas croyable. Comment pouvaient-elle dormir ? Je soupirai d'exaspération avant d'aller à mon placard et de me préparer. Attendez, j'ai bien parlé de "me préparer" ? Alors dans ce cas, laissez moi vous dire que pour Sirana King, "se préparer" est un bien petit mot, et se limite à une définition courte, clair et net ; s'habiller. La coiffure ? Je ne m'en préoccupe pas tant. J'ai décidé de laisser mes cheveux à l'air libre aujourd'hui. Il faisait assez froid, et ils me tiendraient chaud à la nuque, même s'ils ne sont pas bien épais. Je me revêtis d'un slim noir et d'un sweatshirt beaucoup trop grand bleu foncé, que Maël m'avait offert l'année dernière, ainsi que des baskets. En parlant de Maël...
Je devais retrouver le Serpentard à 10h30 tapante. Hélas, tel que je le connais, il arrivera surement en retard. Mais comme je n'ai rien d'autre à faire, j'irai l'attendre, toujours à l'heure, comme d'habitude. Je consultai ma montre : 9h. Il devait être encore plongé dans les bras de Morphée à l'heure qu'il est, ce paresseux ne se réveillera que dans une heure, et encore. J'attends impatiemment de voir s'il battrait son record, aujourd'hui...
J'enfilai mes baskets et sortis de la chambre. Ma vue était encore brouillée par le manque de sommeil, alors je m'empressai d'aller me débarbouiller à la Salle de bains des filles, avant de passer rapidement devant la cheminée. Je constatai avec effroi qu'elle était éteinte. Je soufflai, avant de marmonner des injures envers les dernières personnes ayant squatté le hall la veille, puis je lançai un Incendio en direction du bois, qui s'embrasa. Je souris légèrement et restai quelques instants à contempler le feu. Des élèves commençaient à quitter la salle commune, et j'entendais déjà des ricanements derrière mon dos. Je tournai légèrement la tête, assez pour pouvoir leur lancer un regard dénué d'expression, avant de retourner à ma contemplation du feu.
Les minutes s'écoulèrent, et après m'être fait violence pour m'extirper de mon état second, je rejoins la grande, où je m'assis comme d'habitude au bout. Je pris mon petit déjeuner tranquillement, mais je laissai de la place dans mon estomac, car me connaissant, je traînerai très certainement Maël dans les rues de Pré-Au-Lard. Car oui, aujourd'hui, c'était une journée assez spéciale. Bon, pas tant que ça : ce n'était ni un anniversaire, ni un match de Quidditch, ni la fin du monde. Mais il se démarquait tout de même assez des autres jours de cette semaine. Une sortie à Pré-Au-Lard était programmée et, comme d'habitude, je m'y rendais avec Maël.
Pour ce qui est de la relation que nous entretenons avec Maël... Les autres nous observent d'un regard inquisiteur, la plupart du temps. Ca se comprend d'ailleurs : qui aurait cru qu'après notre rupture suite à cinq mois de relation, nous serions devenus meilleurs amis ? Moi, ça ne m'étonne pas tant que ça. Nous nous entendions plus que bien, nous étions très complices et on passait de superbes moments, mais il y avait toujours cette gêne... Nous ne pouvions pas réellement nous conduire en amis, alors que nous étions ensemble. Alors nous avons rompus. Je n'étais pas amoureuse de Maël, mais, tout comme lui, ce fut mon premier petit ami. Et c'était une belle expérience. Après cela, nous n'avons pas perdu contact. Nos liens se sont même renforcés ! Maël et moi sommes très complémentaires, je ne le considère pas comme un grand frère, mais plutôt comme un jumeau, malgré notre différence d'âge. Alors certes, lui est à Serpentard et moi, chez les rouges, à Gryffondor. Mais on obtient un mélange époustouflant lorsqu'on assemble les deux, avec un peu de magie, bien entendu. Comme quoi, les préjugés ne sont là que pour nous pourrir la vie et nous faire chier.
Je quittai la grande salle, à demi rassasiée. Je n'ai pris qu'une pêche et un vert de jus de citrouille, ce qui n'était PAS DU TOUT suffisant pour une gourmande comme moi. Mais je traînerai Maël par les oreilles pour qu'on aille manger s'il le fallait !

Je me rendis dans le hall, et patientai au bout milieu. Je consultai une nouvelle fois ma montre : 10h25.
Cinq minutes.
Dix minutes.
Quinze minutes... Et...
Enfin, je sentis des lèvres se poser sur ma joue, et je levai les yeux au ciel. Maël. Je soupirai d'exaspération, avant de tourner la tête vers lui, en lui mettant ma montre dans son champs de vision.
-Désolé, j'me suis levé...un peu beaucoup en retard. Dit-il avant de bailler. Je ne pus m'empêcher de l'imiter, manquant moi aussi de sommeil, avant d'arquer un sourcil, un sourire en coin plaqué sur les lèvres.
- Vingt minutes ? Record battu, Sullivan. Mais je te préviens : la prochaine fois, je défonce la porte des cachots et je te tire par les pieds ! le menaçai-je avant de lui donner une de mes tapes légendaires à l'épaule. Pas de retenu avec Maël, il est habitué, il n'aura surement pas mal.
Je souris légèrement, et enfouis mes mains dans les poches de mon sweatshirt, avant de remarquer que nous portions exactement le même. Je partis d'un éclat de rire incontrôlée.
- Je savais pas que tu achetais tes vêtements en double... Je sais ! Le prochain anniversaire, tu m'offriras un caleçon ?
Je lui lançai un regard aguicheur, avant de lui ébouriffer sa tignasse.

Ainsi, nous quittâmes Poudlard pour faire le trajet jusqu'à Pré-Au-Lard, trajet durant lequel je bavais déjà devant les vitrines d'Honeyduckes.
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Message(#) Sujet: Re: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptyVen 4 Nov - 17:29

Sirana & Maël
A friend is someone who gives you total freedom to be yourself.
E
ffectivement, Maël était encore une fois arrivé en retard, de vingt minutes... Oui bon c'est vrai qu'en fait il ne faisait même pas vraiment attention. Ses amis savaient pour la plupart qu'arriver en retard était une spécialité du serpentard. Même s'il savait qu'il allait passer une bonne journée, pas moyen il avait toujours la flemme. Oui, deuxième chose à savoir sur le jeune sorcier : c'était un putain de flemmard. Non mais sérieusement, s'il pouvait passer sa vie dans son lit il le ferait volontiers. Mais non il fallait bouger, aller en cours, faire sembler d'écouter les profs, les faire chier et blahblahblahbla... Par exemple aujourd'hui Maël savait qu'il allait passer une bonne journée avecsa meilleure amie à Pré-au-lard, mais ça ne l'avait pas empêché d'arriver avec vingt minutes de retard... Bref, du coup vu qu'il s'était levé en retard, il n'avait pas prit le temps de déjeuner mais surtout, il dormait encore à moitié. Il allait lui falloir une bonne petite clope pour l'aider à se réveiller.
C'est donc après vingt minutes d'attente que l'Irlandais arriva. Vu la tronche que tirait Sirana elle devait attendre depuis un petit moment déjà... Oups... « Vingt minutes ? Record battu, Sullivan. Mais je te préviens : la prochaine fois, je défonce la porte des cachots et je te tire par les pieds !» Cette remarque lui arracha un rire alors que la blonde lui donna une tape sur l'épaule. Le bouclé grimaça comme si elle lui avait fait mal. Mais non bien évidemment qu'elle lui avait pas fait mal. « Bah franchement ouais fais ça la prochaine fois. Enfin je risque pas d'apprécier mais au moins tu m'attendras pas comme une malheureuse pendant trois plombes. » dit-il en souriant doucement.

Honnêtement, lui il avait beaucoup trop la tête dans le cul pour avoir remarqué qu'ils portaient le même sweat. Il fronça légèrement les sourcils en l'entendant rire comme ça, mais lorsqu'elle lui fit cette remarque sur leur sweat il ne put s'empêcher de rire à son tour. « Ouais bah c'est toi t'étais beaucoup trop accro à moi, tu me prenais tout le temps ce sweat du coup j'tai dit de le garder et vu que je l'aimais bien j'me suis racheté le même...J'sais pas j'crois que tu voulais garder mon odeur sur toi ou une connerie comme ça. » Il ria légèrement à sa propre réflexion avant de la regarder tout en lui faisant un clin d'œil. Ah bah là c'était elle qui l'avait cherché cette petite pic –rien de bien méchant évidemment.- Depuis qu'ils s'étaient séparés et qu'ils sont devenus meilleurs amis, Maël ne manquait pas une occasion de la taquiner sur leur relation passée. Ça le faisait rire, elle pas tout le temps. A croire que ses réflexions le gênaient de temps en temps. M'enfin bon.

Le jeune homme finit alors la pomme qu'il avait prise dans la grande salle simplement au bout de quelques minutes. Oui il avait faim mais surtout, il avait mourrait d'envie d'une clope. Sa première de la journée. Alors que les deux amis marchèrent vers pré-au-lard, Maël sortit de la poche du fameux sweatshirt une clope et un briquet. Il plaça le petit cylindre entre ses lèvres pour venir allumer celui-ci. Il était plutôt rare qu'il demande à la personne qui l'accompagnait si la fumée le dérangeait. De toute façon qu'elle réponde oui ou non ça ne changeait rien pour lui. Il était très égoïste et s'il avait envie de fumer, eh bah il allait fumer. Que ça plaise ou non. « Bon, sinon à part le fait de vouloir me faire comprendre en portant ce sweat que t'as toujours des sentiments pour moi, qu'est-ce que tu racontes blondie ? » demanda-t-il en tirant une première fois sur sa cigarette. Il lâcha un léger soupir de bonheur, de bien-être. Ça faisait un bien fou cette première cigarette de la journée à chaque fois. C'était assez dur de fumer à Poudlard, alors chaque cigarette, chaque taffe était un instant de pur bonheur. Plus le temps passait, plus il était accro à cette merde. Il marqua un léger temps de pause, puis continua. « Pour me faire pardonner de mon retard j'toffrirai des bonbons de chez Honeydukes. » Ce genre d'attention de la part de Maël était plutôt rare, et elle le savait bien. Il était pas tellement du genre à offrir des choses ou même à se montrer généreux...Bah non puisqu'il était égoïste.

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Message(#) Sujet: Re: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptyVen 11 Nov - 10:34

A friend is someone who gives you total freedom to be yourself.Maël J. Sullivan

CA ME FAISAIT TOUJOURS AUTANT PLAISIR, DE LE REVOIR. NOUS NE NOUS REVOYIONS PAS SOUVENT, COMME IL ÉTAIT EN 7ÈME ANNÉE, ET MOI EN 6ÈME. CE QUI VEUT DIRE : AUCUN COURS EN COMMUN. ET DE QUELCONQUES SIMILITUDES D'EMPLOIS DU TEMPS ? ON PEUT TOUJOURS RÊVER. C'ÉTAIT COMME SI LES PROFESSEURS S'ÉTAIENT MIS D'ACCORD POUR NOUS SÉPARER, TANT NOUS AVIONS SI PEU DE MOMENTS POUR NOUS VOIR.
 
MAIS, NOUS NE MANQUIONS JAMAIS UNE OCCASION. IL M'ARRIVAIT MÊME DE SÉCHER UNE MATINÉE DE COURS POUR ALLER LE PERTURBER, LORS D'UN COURS DE VOL. S'IL PASSAIT SON TEMPS À ME TAQUINER, POURQUOI JE NE LUI RENDRAI PAS LA PAREILLE ? C'ÉTAIT COMME ÇA QUE NOTRE AMITIÉ FONCTIONNAIT. BIEN SUR, JE LUI FAISAIS CONFIANCE PLUS QU'À N'IMPORTE QUI. ON ÉTAIT PAS FUSIONNEL, MAIS ASSEZ PROCHES POUR ATTISER LA CURIOSITÉ DES AUTRES. TOUJOURS ÉTAIT-IL QUE CERTAINS PENSAIENT TOUJOURS QUE NOTRE COUPLE AVAIT ÉTÉ RESTITUÉ. CA NOUS FAISAIT DÉLIRER, MAËL ET MOI, D'AILLEURS.
 
OUAIS BAH C'EST TOI T'ÉTAIS BEAUCOUP TROP ACCRO À MOI, TU ME PRENAIS TOUT LE TEMPS CE SWEAT DU COUP J'TAI DIT DE LE GARDER ET VU QUE JE L'AIMAIS BIEN J'ME SUIS RACHETÉ LE MÊME...J'SAIS PAS J'CROIS QUE TU VOULAIS GARDER MON ODEUR SUR TOI OU UNE CONNERIE COMME ÇA.
 
LE MISÉRABLE. IL PARTIT D'UN LÉGER RIRE, AVANT DE ME DÉCOCHER UN CLIN D'OEIL. JE LEVAI LES YEUX AU CIEL, AVANT DE RÉPLIQUER D'UN TON LAS :
 
- FRANCHEMENT, SI TU VEUX LA VÉRITÉ, JE ME PASSERAI BIEN DE TON ODEUR... SURTOUT LE MATIN.QU'EST-CE QUE TU PUES  MON GARS, C'EST INFECT...
 
 
J'ARBORAI UNE EXPRESSION ARROGANTE POUR COMPLÉTER MES PROPRES, AVANT DE LUI FAIRE UNE BOURRADE AMICALE À L'ÉPAULE, SIGNE QUE JE DÉCONNAIS, BIEN ÉVIDEMMENT. LES PICS DE MAËL ÉTAIENT TOUJOURS UNE SOURCE DE RÉVEIL MATINAL, C'EN ÉTAIT PRESQUE ADDICTIF.
 
MON MEILLEUR AMI TIRA UNE CLOPE, ET SE MIT À FUMER. JE LE CONNAISSAIS MIEUX QUE PERSONNE, ET CE N'ÉTAIT CERTAINEMENT PAS MOI QUI ALLAIT LUI FAIRE DES REPROCHES DE GRANDE-MÈRE, DU GENRE "LA CIGARETTE, ÇA TUE, ARRÊTE ÇA TOUT DE SUITE !". NON. J'ÉTAIS PLUTÔT DU GENRE À AIMER ÊTRE CONDUITE DANS CES CHEMINS-LÀ. C'ÉTAIT LAWRENCE, DE BASE, QUI M'Y AVAIT INITIÉ. CA N'ÉTAIT PAS UNE ADDICTION, MAIS ÇA ME PLAISAIT TOUT DE MÊME UN PEU. ALORS, JE TENDIS LA MAIN, RÉCLAMANT À MAËL UNE CIGARETTE. SI ON ÉTAIT ASSEZ SIMILAIRES D'UN POINT DE VUE EXTÉRIEUR EXCEPTÉ LE VISAGE, AUTANT FAIRE LES CHOSES BIEN.
 
- BON, SINON À PART LE FAIT DE VOULOIR ME FAIRE COMPRENDRE EN PORTANT CE SWEAT QUE T'AS TOUJOURS DES SENTIMENTS POUR MOI, QU'EST-CE QUE TU RACONTES BLONDIE ? S'ENQUIT-IL, NONCHALANT.
 
MAIS JE ME DOUTAIS BIEN QU'INTÉRIEUREMENT, IL JOUISSAIT DE SON SENS DE LA RÉPARTIE LÉGENDAIRE. IL EST PAS CROYABLE, CE GOSSE. OUI, IL EST PLUS VIEUX QUE MOI ET JE L'APPELLE GOSSE. PARCE QU'IL EST CON, TOUT SIMPLEMENT. AU FINAL, CE QUI SE RESSEMBLE, S'ASSEMBLE, DONC C'EST PAS BIEN MÉCHANT... JE ME TRAITE MOI MÊME DE GOSSE.
 
- T'AS RAISON, J'AI PASSÉ LA NUIT À ME DEMANDER SI JE DEVAIS TE LE FAIRE COMPRENDRE EN PORTANT VOLONTAIREMENT TON ANCÊSTRAL SWEATSHIRT PUANT, MAIS JE SUIS HEUREUSE QUE T'AI ÉTÉ ASSEZ INTELLIGENT POUR ME CRAMER. MAËL, VEUX-TU ÊTRE MA FEMME ?
 
A CES MOTS, JE SORTIS DE MA POCHE UNE PASTILLE À LA MENTHE, QUI VOULAIT TOUT DIRE SUR CE QUE JE PENSAIS DE SON HALEINE MATINALE.
 
- ACCEPTE CE PRÉSENT, EN GAGE DE MON AMOUR POUR TON HALEINE DU MATIN, PLUS... INTENSE, QUE LA LAVANDE.
 
JE PARTIS D'UN ÉCLAT DE RIRE, HILARE. OUAIS, JE SAIS, C'EST DÉBILE DE RIRE DE SES PROPRES BLAGUES. MAIS JE SUIS DRÔLE. ALORS, QU'IMPORTE.
 
QUAND IL ME PROMIT DE M'ACHETER QUELQUE CHOSE À HONEYDUKES POUR SE FAIRE PARDONNER, MON EXPRESSION CHANGEA DU TOUT AU TOUT : MON REGARD S'ILLUMINA D'UNE LUEUR D'ESPOIR, ET UN SOURIRE COMMENÇA À SE FORMER, À LA COMMISSURE DE MES LÈVRES. MAËL CONNAISSAIT MA PASSION POUR LES FRIANDISES. QUAND J'VOUS DISAIS QUE J'ÉTAIS ENCORE UNE GOSSE DANS L'ÂME... MAIS JUSTE, AU FIN FOND DE L'ÂME, HEIN. ENFIN NON, J'ÉTAIS VRAIMENT UNE GOSSE DANS L'ÂME.
 
ET MON MEILLEUR AMI SAVAIT BIEN ENTENDU POURQUOI, MAIS NE REVENONS PAS À CE SUJET SINISTRE.
 
- C'EST VRAI ?  M'EXCLAMAI-JE.
 
JE LUI SAUTAI AU DOS ET ENROULAI MES BRAS AUTOUR DE SA NUQUE. IL ÉTAIT HABITUÉ À MES SAUTES D'HUMEUR, DE TOUTES FAÇONS. ET LE CONNAISSANT, PEUT-ÊTRE QUE ÇA LE GÊNERAIT QUELQUES PEU, MAIS C'ÉTAIT UN JE M'ENFOUTISTE DANS L'ÂME, DONC LE REGARD DES AUTRES, IL S'EN FICHE. APRÈS, JE ME DOUTE BIEN QUE J'ALLAIS LUI FAIRE MAL AU DOS. MAIS, WHO CARES ?
 
- SINON, MISE À PART LE FAIT QUE JE ME SUIS ENCORE FAITE PRENDRE LA NUIT DERNIÈRE DANS LE PARC, PAR MCGO EN PERSONNE, ÇA VA. APRÈS, LA PUNITION, ÇA VA MOINS. PARCE QUE FRANCHEMENT, DEVOIR NETTOYER LES TABLES APRÈS LE DÎNER PENDANT UNE SEMAINE AVEC LES ELFES DE MAISONS... Y'A MIEUX, GRIMAÇAI-JE.
 
LA PERSPECTIVE DE DEVOIR NETTOYER TOUTES LES CONNERIES DE MES CAMARADES DURANT TOUTE UNE SEMAINE M'ÉCOEURA À UN TEL POINT QUE JE DÉGLUTIS, ET JE SECOUAI LA TÊTE, LIVIDE. MCGONAGALL FAISAIT TOUJOURS TOUT AVEC TANT DE FINESSE, QUE C'EN ÉTAIT DEVENU LÉGENDAIRE, À FORCE.
 

MES MEMBRES AU REPOS, CEUX DE MAËL EN PLEINE SOUFFRANCE, NOUS NOUS ENGAGEÂMES DANS LE CHEMIN JUSQU'À PRÉ-AU-LARD. A PLUSIEURS REPRISES, JE CACHAIS LES YEUX DE MON CHAUFFEUR AVEC MES MAINS, POUR LE DESTABILISER, TANDIS QUE JE TIRAI SUR MA CLOPE. JE FAISAIS TOTALEMENT EXPRÈS D'ÉXECUTER LES MÊME MOUVEMENT QUE MAËL, POUR BIEN LE FAIRE CHIER, CE QUI NOUS ATTIRA DES REGARDS CURIEUX ET AHURIS, QUI M'ARRACHÈRENT UN SOURIRE EN COIN À PLUSIEURS REPRISES.  JE LUI TIRAI MÊME PARFOIS LES CHEVEUX, JOUAI AVEC, LES ÉBOURIFFAI À MA GUISE.

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Message(#) Sujet: Re: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptyVen 18 Nov - 15:26

Sirana & Maël
A friend is someone who gives you total freedom to be yourself.
M
aël c'était le genre de mec que tout le monde aimait. Enfin presque tout le monde. Bah oui c'était un peu un gars qui ne jugeait pas les autres, déjà tout simplement parce qu'il se fout royalement des gens et de leur vie, mais aussi parce qu'il n'en voyait pas l'intérêt. Il détestait les personnes qui jugeaient sans connaître. Bref, si vous ne connaissez pas Maël essayez d'apprendre à le connaître et vous verrez je suis sûre que vous allez vous apprécier. Et si vous le connaissez et que vous ne l'aimez pas... Bah tant pis c'est pas grave ça arrive. Avoir sa meilleure amie dans une maison ET une année différente de la sienne c'était vraiment chiant. En même temps vous devez certainement vous dire : "Non mais quelle idée aussi de rester si proche de son ex." Il est vrai que ce n'est pas commun et beaucoup de personnes ont tendance à trouver ça un peu malsain. Mais il s'en foutait royalement. Et puis ça avait des avantages ! Du genre qu'ils se connaissaient quasiment par cœur. Oh et puis au moins ça rend leur amitié unique, non ?
Sirana leva les yeux au ciel suite à la remarque de Sullivan. « Franchement si tu veux la vérité, je me passerai bien de ton odeur...Surtout le matin. Qu'est-ce que tu pues mon gars, c'est infect...» Il ne put s'empêcher de rire. Il savait très bien qu'elle n'était pas sérieuse, et puis ils passeraient leur vie à se taquiner l'un l'autre. « Oh ma pauvre. Tu veux que j'te rappelle mon odeur du matin ? En signe du bon vieux temps. » Voilà, bah fallait pas le chercher Mademoiselle King. Alors qu'il venait de sortir une clope pour savourer son petit bonheur du matin : la cigarette, la blondinette lui tendit la main lui faisant comprendre qu'elle en voulait une. Il grimaça avant de lâcher un soupir. « C'est pas bon pour toi la cigarette.. » Ahaha c'était l'hôpital qui se fout de la charité là. Lui, qui pouvait fumer jusqu'à une bonne dizaine de cigarettes par jour, osait dire ça à Sirana. Il sortit une cigarette avant de lui donner et lui allumer.Bon encore ça va il ne fumait pas tant que ça à Poudlard, enfin c'est parce qu'il n'avait pas le choix parce que dès qu'il rentrait chez lui en Irlande il en profitait un maximum. « T'as raison, j'ai passé la nuit à me demander si je devais te le faire comprendre en portant volontairement ton ancestral sweatshirt, mais je suis heureuse que t'ai été assez intelligent pour me cramer. Maël, veux-tu être ma femme ? » Le serpentard laissa un rire s'échapper d'entre ses lèvres avant de venir tirer à nouveau sur sa clope bien aimée, secouant la tête fatigué du nombre de conneries qu'elle pouvait sortir à la minute. « Mais enfiiiiiin Sirana combien de fois va falloir que j'te le dise ? Il faut LAVER ses vêtements. Sinon ils ont une sale odeur ! » lâcha-t-il d'un air très sérieux tirant une nouvelle taffe. « Tu veux peut-être que j'te rappelle que j'suis un mec ? T'en été d'ailleurs plutôt contente dans l'temps. » Dans le temps... C'était comme s'ils avaient cinquante ans. « Accepte ce présent, en gage de mon amour pour ton haleine du matin, plus...intense, que la lavande. » Eh bah dis donc heureusement qu'il était pas susceptible le petit ! Il leva les yeux au ciel et soupira d'un air désolé. « J'crois que t'as le nez trop près de ta bouche. » chuchota-t-il en grimaçant.

Qui aime bien châtie bien non ? Franchement s'il ne pouvait plus faire chier sa meilleure amie il ne savait pas ce qu'il ferait. Et puis comme vous avez bien pu le voir elle non plus ne se gênait pas pour le faire chier. Mais faut surtout pas s'inquiéter, c'est toujours comme ça avec eux, au moins on se fait pas chier. Alors qu'il venait de lui dire que pour se faire pardonner il allait lui acheter des friandises de chez Honeydukes, elle s'empressa de lui sauter au dos en lui demandant si c'était vrai. Non mais genre elle lui a littéralement sauter sur le dos quoi. Il mima une grimaça et commença à se plaindre lorsqu'il comprit qu'elle ne comptait pas descendre. « Après toutes ces horreurs qui m'ont profondément blessées en fait non j'ai changé d'avis. Non c'est pas vrai si tu veux des bonbons t'iras t'en acheter toi-même. » Bien évidemment que c'était faux et elle allait le savoir même s'il avait gardé un air très sérieux en disant ça. Il continua alors son chemin, la Gryffondor sur le dos et la clope au bec. Effectivement, il se fichait plutôt pas mal du regard des autres. « Eh t'as grossi hein ! T'es hyper lourde ! » dit-il en tapant sur ses chevilles. Bien sûr qu'il rigolait encore une fois. Si Sirana était grosse alors le monde entier était obèse. « Sinon, mise à part le fait quer je me suis encore faite prendre la nuit dernière dans le parc, par McGo en personne, ça va. Après la punition, ça va moins. Parce que franchement devoir nettoyer les tables après le dîner pendant une semaine avec les elfes de maisons... Y'a mieux. » Suite à cette magnifique révélation, Maël éclata de nouveau de rire. Il imaginait la scène, ça devait être trop drôle. Ahlala heureusement qu'elle était là Sirana quand même. « Ah bah ouais c'est ça quand on se fait toujours prendre ! Prends exemple sur moi un peu et tu deviendras une reine ! Et puis du coup sachant que c'est toi qui va nettoyer les tables j'vais manger comme un porc maintenant. » Ouais bon plus sérieusement elle commençait à peser lourd sur son dos hein. Elle était pas grosse, mais le serpentard n'était pas musclé non plus. Et puis en plus elle n'arrêtait pas de toucher ses cheveux, les ébouriffer, comme il le détestait tant. Une fois arrivés à pré-au-lard il termina sa clope profitant de la dernière taffe, puis la reposa à terre. « Faut vraiment que j'me mette au sport plus sérieusement. » ronchonna-t-il en s'étirant. Il lâcha un long soupir alors que les deux amis commencèrent à arpenter les rues de pré-au-lard sachant très bien qu'ils allaient très certainement commencer par le boutique préférée de Sirana : Honeydukes.


HRP:

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Message(#) Sujet: Re: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptyVen 25 Nov - 11:29

A friend is someone who gives you total freedom to be yourself.Maël J. Sullivan

Les sorties à Pré-Au-Lard étaient toujours source de joie. Vous vous direz : « Il n’y a pas de quoi en faire des caisses, c’est juste un village de sorcier. » Oui, mais dans ce village, il n’y avait pas que de simples boutiques et des boulangeries. C’était tout un univers qui vivait au cœur de ces petites habitations traditionnelles. Honeyduckes, Zonko, les Trois Balais, Derviche et Bang, et tellement d’autres petits commerces fleurissaient en son sein. Ces commerces-là ressemblaient à ceux qu’on ne voit que dans les télévisions moldus, dans les films qui font rêver les enfants. Moi aussi, ils me faisaient rêver. Je faisais partie de ceux qui avaient conservé leur âme d’enfant. Enfin, conserver… C’est un bien grand mot ! J’avais plutôt « développé » un côté enfantin dans mon esprit, que je ne dévoilais qu’aux personnes connaissant le plus de choses sur moi, comme Hope, Maël. Il était rare qu’il ressurgisse, mais les excursions à Pré-Au-Lard aiguisait ses sens. Je n’étais plus qu’une gamine, au sens propre du terme.
Maël, lui, connaissait très bien cette facette de ma personnalité. Ca l’agaçait certes, mais pas plus que ne l’agaçait mes conneries et mes taquineries. Et puis, dans tous les cas, il était obligé de me supporter. Mais je pense que si ça le dérangeait autant qu’il ne le laissait paraître, ça ferait longtemps que nous nous serions éloignés, l’un l’autre. Un lien plus fort nous unissait, combattant nos différences et nos défauts, soulevant nos ressemblances et nos qualités. C’était étrange à décrire, mais je le considérais vraiment comme le grand frère que j’aurais aimé avoir : qui m’aurait tenu compagnie lorsque ma seule compagne était la noirceur de la solitude ; qui aurait préservé mon enfance, mon innocence ; qui aurait compris mon silence. Il faisait partie des rares personnes de mon entourage au courant de mon histoire. Enfin, « histoire »… Encore une fois, le mot était trop grand. Mais il connaissait les raisons de mon renfermement sur la société par moment, de mes petites crises de dépression, des moments où je me décrochais totalement de la conversation. Et jamais, au grand jamais, je ne le remercierais assez pour être aussi compréhensif, et ne pas me rappeler à chaque fois que le syndrome de Peter Pan me rattrape, à quoi il est dû.
Malgré tout, il était chiant. Vraiment chiant. « Oh, ma pauvre. Tu veux que je te rappelle mon odeur du matin ? En signe du bon vieux. »  Quel con. «  Tu t’imagines vraiment que ton odeur empestant l’haleine de McGo me manque ? Tu… » Lorsque je me rendis compte de mes paroles, je mis directement ma main dans ma bouche. Merde. J’avais réellement dit ça ? Eh bah putain. « Et ne nie pas que cette vieille chouette devrait prendre ces petits trucs à la menthe que prennent les moldus, là…Comment ça s’appelle déjà ? » Bon, je n’étais vraiment pas forte en Etudes des Moldus. Mais on ne peut pas être fort dans toutes les matières ! Moi, mon délire, c’était plutôt les potions, la Défense contre les forces du mal, l’Histoire de la Magie. Je suis im-ba-ttable. Et sans aucune prétentions, bien entendu.
Après m’avoir tendu une cigarette, à contre cœur – je le vis bien -, je le surpris à me faire des reproches sur ma consommation de clopes. « C’est pas bon pour toi, la cigarette… » Un silence suivit ses paroles. Puis, je m’esclaffai. « Eh bah, Maël Justin Sullivan se la joue médecin ? Dans ce cas, je peux te déconseiller ma présence : elle est aussi toxique que cette malheureuse clope. » Je m’emparai tout de même de la cigarette, avant qu’il ne me l’allume. Je la portai à ma bouche, et tirai la première fumée. La cigarette, ça m’apaisait légèrement, mais comme je l’ai dis, je n’en étais pas mordue. Seulement une ou deux par semaines, quand je suis avec des amis qui en consomment fréquemment, comme ce spécimen à mes côtés.

Après lui avoir fait ma « déclaration », il éclata de rire. Je souris légèrement : son rire sonnait avec beaucoup d’harmonie. Bon, ok, sa voie muait ; mais ça ne l’empêchait pas de résonner justement. Moi, avoir encore des sentiments pour mon meilleur ami ? Vous rigolez, j’espère. Non, même si ça pouvait le paraître, je n’étais plus amoureuse de Maël. Il n’empêche que je me questionne assez fréquemment sur les raisons qui m’ont poussé à me mettre avec lui, l’année dernière. Le rire en faisait bien entendu parti. Je ne dis pas que c’était la seule chose, pas du tout ! Maël est quelqu’un de très attachant. Tout le monde l’aime, d’ailleurs. Je m’étais assez souvent remise en question, par rapport à ça. Peu de personnes le méprisent, tandis que moi, j’ai un caractère assez particulier, qui peut être méprisé par autrui. Lui, en revanche, plaisait à la majeur partie de la population Poudlarienne. Je n’étais évidemment pas la seule à résonner de cette façon : la plupart de nos camarades se posaient ce genre de questions. Mais honnêtement, j’en avais rien à foutre. Et lui aussi, d’ailleurs. Oh, voilà un autre point jouant sur notre mise en couple. « Mais enfiiiiiin Sirana combien de fois va falloir que j'te le dise ? Il faut LAVER ses vêtements. Sinon ils ont une sale odeur ! » Sans déconner, j’avoue que je ne prêtais pas tellement attention à mon apparence. Les lessives ? J’oubliais souvent de les faire. Attendez, je vous vois venir… « Ah, t’es sale ! » Alors là, pas du tout. S’il doit bien y avoir quelqu’un qui ne supporte pas de ne pas prendre de douche, c’est bien moi. J’en prends une tous les jours. « Il n’empêche que tu ne laves pas tes vêtements… » Non, c’est pas vrai. Je dis juste que quand j’oublie (c’est-à-dire, tout le temps), mes camarades de chambre me le rappèlent.
C’est tout.

« Tu veux que je te rappelle que j’suis un mec ? T’en étais plutôt contente, d’ailleurs. » Cette dernière réflexion me fit pousser un soupir d’exaspération. Quand je disais qu’il est chiant, c’était vraiment pas pour déconner : ce gars mérite d’être pendu. « C’est sur qu’embrasser une fille, ça m’enchante pas trop. Après, on peut toujours supposer que je sois le mec, et toi la fille. Ca tiendrait beaucoup plus la route, d’ailleurs. » Sur cette pique, je tirai à nouveau sur ma cigarette.

Nous poursuivîmes notre route, moi sur son dos, lui se tuant à la tâche de me porter. Oui, je sais, c’est de la torture. Mais qui aime bien, châtie bien. Après, j’avoue que là, la notion de « j’aime bien, je châtie bien » est un peu profanée… C’est de l’amour excessif. Mais moi, j’étais très bien installée, sur son grand dos. Et quand je dis grand, je rigole vraiment pas. Ce gars ne fait même pas de sport. C’est génétique, je crois. Mais si moi je dois me tuer à la tâche pour avoir un semblant de muscle dans le bras et que lui ne l’entretient même pas… La vie est une vache. Il me confia qu’il ne m’achèterait pas de bonbons à Honeyduckes. Je lui tapai la tête. « Qu’es-ce qu’il m’a pris de sortir avec une vache pareille, c’est pas possible. Et, à ton anniversaire, je t’offre le kit du parfait gentleman, parce que pour tes prochaines conquêtes, ça va pas le faire… » Bah c’est vrai quoi. Le romantisme, c’est important dans une relation. Même si je suis sortie avec lui malgré tout, ça ne voulait pas dire que les autres filles le feraient. Je sais, Maël est quelqu’un de très demandée par la gente féminine. En même temps, on ne peut pas dire que la vie ne l’a pas gâté, hein. Mais on est jamais sûr ; les filles sont de plus en plus exigeantes dans les relations amoureuses. Heureusement que moi, je ne suis pas du genre à me préoccuper des qualités de mon prochain ; et que je suis aussi insensible au romantisme que mon meilleur ami. « Eh t'as grossi hein ! T'es hyper lourde ! »Alertée, je baissai automatiquement la tête au niveau de son visage et le regardai avec de grands yeux, scrutant son expression. Bien sur, je savais qu’il n’était pas sérieux. Mais si je laissai l’ombre du doute, peut-être me promettrait-il autre chose en plus de bonbons. Alors, je me redressai, et me murai dans un silence profond. Il continua de me parler, mais je l’ignorai, tout bonnement. Plusieurs fois, j’esquissai un léger mouvement de la lèvre, prête à dire quelque chose, mais à chaque fois je me ravisai . Je ne cèderai pas.
Je descendis de son dos, et fourrai mes mains dans mes poches, ainsi que ma tête dans ma capuche : la position la plus clichée du boudage. Oui, je sais, c’est gamin. Et il fera avec. Je n’ouvris pas la bouche.

Nous gagnâmes encore du chemin, et arrivâmes enfin à la boutique tant attendue : Honeyduckes ! Là, comme d’habitude, je m’éjectai dans la boutique ; cette dernière était bondée, à craquer même. Mais ce n’était certainement pas ces gosses qui allaient m’empêcher de me remplir les poches ! J’avais décidé, finalement, d’arrêter mon cinéma, et m’emparai du poignet de Maël avant de le tirer dans la boutique, voyant qu’il ne bougeait pas. «  Regarde, Maël ! Ils ont fait de nouveaux bonbons ! » Ma joie était à son comble, et le mode on de la Sirana de 5 ans s’était activée. Trop tard pour reculer.  Je consultai le prix des bonbons de Honeyduckes. « Eh bah bordel, c’est qu’ils ont pris la confiance, ces gars-là… T’as vu, Maël. Ca a augmenté de 15 noises, depuis la dernière fois ! C’est vraiment de l’arnaque. Ils ont quand même pas rajouté de nouvelles substances dedans, quoi. » Je soufflai, et jetai un regard noir au vendeur qui nous assistait. C’était révoltant. 15 noises ! « Excusez-moi, commençai-je en m’adressant au gars près de nous, mais vous pouvez nous expliquer cette augmentation du prix ? » Ma voie était légèrement empreint d’arrogance voulue,  mais ça ne choquerait certainement pas Maël. Il me connaissait, de toutes façons. «  Oh, mais c’est que la clientèle se fait plus nombreuse, ma ptite dame, me répondit le vendeur en riant. » Clientèle ou pas clientèle, bas les couilles, oui. Ca n’était pas lui qui allait m’apprendre à acheter des bonbons. Je soupirai, et jetai à nouveau un regard noir au vendeur, avant de pivoter avec Maël.


Pendant tout ce qui suivit cette conversation, nous arpentâmes les couloirs de Honeyduckes. J’étais vraiment en extase devant ces merveilles gustatives, à un tel point que je me mis à manger secrètement certains bonbons trop chers. Non,c’est pas du vol. Juste deux ou trois bouchées, rien de plus… Et puis, Maël ne sera pas trop choqué, et la foule ne verrait rien. Quand bien même ils verraient… On s’en fout ?

"Sinon, côté fille, qu'est-ce que tu racontes ?"
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Message(#) Sujet: Re: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptyLun 28 Nov - 14:52

Sirana & Maël
A friend is someone who gives you total freedom to be yourself.
L
a relation qu'entretenait Maël et Sirana en faisait parler plus d'un. En effet le fait de les voir en couple pendant quelques mois l'année dernière et maintenant les voir se chamailler comme des frère et sœur ça pouvait être extrêmement perturbant. Mais bon, honnêtement les rumeurs et les bruits de couloir lui il s'en foutait mais alors tellement ! Et puis il adorait passer du temps avec Sirana alors il n'allait pas se priver pour faire plaisir aux autres. Même si elle pouvait l'agacer de temps en temps c'est vrai. Ils avaient un an de différence et quelque fois cette simple année il la ressentait un peu. Mais bon, ça arrivait assez rarement et puis ça faisait parti de son charme aussi. Ils passaient leur temps à sa chamailler et s'emmerder mais au fond c'était un peu leur manière de se dire qu'ils s'aiment quand même non ? Ah bah tiens voilà la preuve de ce que j'avance : « Tu t’imagines vraiment que ton odeur empestant l’haleine de McGo me manque ? Tu… Et ne nie pas que cette vieille chouette devrait prendre ces petits trucs à la menthe que prennent les moldus, là…Comment ça s’appelle déjà ? » Ahahaha. Le père Sullivan est un moldu, et Maël a vécu dans le monde moldu jusqu'à son entrée à Poudard. Alors il leconnait tout aussi bien que le monde sorcier. Il disait toujours que les deux mondes avaient leurs avantages et leurs inconvénients. Là voyant réfléchir comme ça au mot qu'elle avait apparemment oubliée, Maël ne put s'empêcher de se foutre ouvertement de sa gueule. « Tu veux qu'on parle deux minutes de ta tête au réveil sans maquillage ? Ew. J'en fais encore des cauchemars ! » Bon allez, qui aime bien châtie bien Sirana. Sans rancune. « Et j'pense que tu parles des chewing gum poulette. » Il sourit d'un air moqueur –pas méchamment bien-sûr- puis il lui fit un petit clin d'œil. Le jeune homme fumait plutôt pas mal, mais alors il n'aimait pas voir les gens qu'il aime fumer. Il ne voulait pas qu'ils foutent leur vie en l'air. Alors oui vous allez le dire "Oui mais lui aussi il fout sa vie en l'air en fumant blahblahbla". Oui oui c'est vrai. Mais bon écoutait c'était comme ça et pas autrement. Sûrement son côté protecteur qui ressortait. D'ailleurs avec sa jumelle Sybille, lui il se montrait même surprotecteur. « Eh bah, Maël Justin Sullivan se la joue médecin ? Dans ce cas, je peux te déconseiller ma présence : elle est aussi toxique que cette malheureuse clope. » Il secoua la tête en grimaçant légèrement. « Ouais mais moi c'est pas grave, toi il faut qu'tu fasses attention quand même. N'en abuses pas ok ? » Voilà c'est ce que je disais, son côté protecteur qui ressortait. Et pour une fois qu'il était sérieux et qu'il ne rigolait pas. Tirant sur sa cigarette il ferma les yeux quelques secondes, appréciant les effets du tabac.

Il est vrai qu'au fond, les deux jeunes n'avaient pas énormément de points communs. D'ailleurs pourquoi ils étaient sorti ensemble ? Telle est la question. Bon, oui bien sûr il tenait beaucoup à elle, il aimait passer du temps avec elle et il y avait bien entendu un minimum d'attirance physique. La blonde était une très jolie fille, et même s'il aimait dire le contraire pour la taquiner il ne le pensait pas du tout. Lorsqu'ils avaient été ensemble ils ont passés de bon moments c'est sûr, mais non, ils n'étaient pas fait pour être en couple. Pas du tout ! « C’est sur qu’embrasser une fille, ça m’enchante pas trop. Après, on peut toujours supposer que je sois le mec, et toi la fille. Ça tiendrait beaucoup plus la route, d’ailleurs. » Ahlala... Mais oui lui aussi il t'aime Mademoiselle King ! Sinon il ne se ferait pas chier à te consacrer une journée entière de sortie à Pré-au-lard. Il leva les yeux au ciel, faussement exaspéré. « Tu veux peut-être que j'te montre c'que j'ai dans le caleçon ? » lui demanda-t-il très sérieusement en la regardant, toujours en tirant sur sa clope. Chaque cigarette qu'il fumait il l'appréciait un grand maximum. Avec sa meilleure amie sur le dos, la route fut longue et périlleuse mais lorsqu'ils arrivèrent enfin à destination il était bien soulagé et content. Il allait enfin pouvoir la reposer par terre. Surtout que là elle commençait à prendre ses aises à toucher et foutre encore plus le bazar dans ses cheveux. Parce que de base ses cheveux c'était un peu du n'importe quoi mais alors avec elle au dessus qui foutait je n'sais trop quoi. Pfiou. « T'as fini oui ? Ça te manque tant que ça passer ta main dans mes cheveux ? » lança-t-il en riant un peu. Et puis peu après cette intervention il décida de la reposer par terre en lui faisant une petite réflexion. Pour rire quoi. Il lui avait dit qu'elle avait grossi. Et puis elle avait l'air de l'avoir cru et en plus mal pris. Oui bon voilà ce dont je parlais tout à l'heure : elle l'ignorait elle ne disait plus rien. Oui elle l'agaçait quand elle faisait ça. Mais bon. Il lâcha un long soupir. « Mais j'rigole tu le sais bien ! Fais pas ta susceptible qu'est-ce que je devrais dire moi. » dit-il en levant les yeux au ciel. C'est bon, elle devait quand même savoir qu'il aimait taquiner les gens. Mais bon c'est pas grave. Elle n'allait pas tenir très longtemps de toute façon, elle l'aimait beaucoup trop pour ça. Et puis comment faire pour faire la gueule à Maël longtemps ? C'est impossible, on l'aime trop pour ça -haha non non c'est pas une blague ne mentez pas, on aime tous Maël.-

Une fois qu'ils furent à Honeyduckes il avait déjà perdu Sirana. Elle avait des étoiles dans les yeux, elle ressemblait à une gamine qui arrivait à Disneyland pour la première fois. C'était mignon. Cette image arracha un sourire à Maël. Lui les friandises c'était pas forcément son truc. Il aimait beaucoup ça mais il était plus salé. Mettez-lui un paquet de chips ou une pizza dans les mains et ça ne fera pas long feu. Il y avait énormément de monde, alors le Serpentard se laissait entraîner d'un coin à l'autre dans la boutique par son amie. Et bizarrement elle regagna l'usage de sa parole. « Regarde, Maël ! Ils ont fait de nouveaux bonbons ! » Oui bon quand elle était comme ça il adorait ça. Sirana n'avait pas eu la vie facile, alors le fait de le voir s'extasier pour si peu ne pouvait que lui faire plaisir. Alors qu'il ouvrit la bouche, s'apprêtant à lui répondre elle enchaîna : « Eh bah bordel, c’est qu’ils ont pris la confiance, ces gars-là… T’as vu, Maël. Ca a augmenté de 15 noises, depuis la dernière fois ! C’est vraiment de l’arnaque. Ils ont quand même pas rajouté de nouvelles substances dedans, quoi. » Il lâcha un petit rire. « Eh bah dis donc ils sont pas chier eux... » dit-il d'un air peu convaincu. Oui il s'en foutait en fait, mais bon. Et puis la jeune Gryffondor interpella un vendeur lui demandant pourquoi les prix avaient augmentés comme ça. Aaaahh cette Sirana on la changera pas. Le vendeur lui répondit alors que cette augmentation de prix était due à une clientèle qui était de plus en plus importante. « C'est pas grave t'en fais pas... Tu peux quand même prendre quelques trucs si tu veux. » il lui attrapa doucement la poignet à son tour pour l'entraîner dans un coin où il y avait un peu plus de place. "Sinon, côté fille, qu'est-ce que tu racontes ?" Son cœur manqua un battement. Il fronça les sourcils, haussa les épaules en passant une main dans ses cheveux. Oui il y avait une fille qui le faisait craquer, mais genre vraiment craquer. Maël était du genre dragueur, il aimait les filles et il aimait plaire et ça Sirana le savait. Depuis leur rupture le jeune homme passait d'une fille à l'autre tout le temps. Même avant qu'ils se mettent ensemble il était déjà un peu comme ça honnêtement. Sirana avait été sa seule vraie petite amie en fait et oui une fille lui plaisait énormément mais ça il était trop fier pour lui dire. Mais January l'avait complètement fait craquer quand ils avaient passés des heures à parler. « Rien rien, enfin comme d'habitude quoi. » Elle le connaissait, et elle allait très bien savoir qu'il lui mentait.

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Message(#) Sujet: Re: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptyMer 14 Déc - 6:43



Maël&Sirana ♦ a friend is someone who gives you total freedom to be yourself. „

S’il y a bien une chose que j’adore, chez Maël, c’est son côté je m’enfoutiste. Honnêtement, je ne pense pas que j’aurais pu supporter quelqu’un qui prête de l’importance à l’opinion des autre, en meilleur ami. Qu’est-ce que ça devait être insupportable ! De ne pas pouvoir faire ce qu’on a envie de faire, de peur que les autres nous jugent, nous pointent du doigt. Si Maël et moi avions peur d’être jugé par les autres, jamais nous ne serions restés proches après notre rupture. On faisait la paire, autrefois ; je dois avouer que nous étions un très beau couple, d’après les autres en tout cas. Moi, je ne voyais pas cet aspect-là, de « beauté extérieur », avec Maël. Ce qui a fait que je me suis mise avec le Serpentard c’est, qu’en tout point, il me mettait à l’aise. J’étais moi-même, lui aussi. Nous étions libre de faire ce que nous voulions, il n’y avait pas cette notion de « Je suis ton petit-ami, tu fais ce que je te dis ». Et nous n’avions pas à nous soucier de si l’autre allait préférer voir ailleurs si l’herbe était bien plus fraîche : l’un comme l’autre n’étions pas comme cela, et nous le savions parfaitement. Il y avait une confiance totale, mais ce qui nous a alerté cependant, c’est notre complicité débordante, qui en déconcertait plus d’un, Maël et moi les premiers. Pourquoi noyer une formidable amitié derrière un titre de couple et la gâcher ?


Et puis, avec Maël, on s’ennuie jamais. Bon, certes c’était un flemmard de première classe, mais nous étions complémentaires de ce côté-là : il savait m’obliger à prendre une pause quand il fallait, et moi, j’avais ce don de le sortir de son lit douillet dès que l’occasion se présentait. Au moins, ça le faisait faire du sport. Je l’emmenais aussi avec moi, le Dimanche matin, faire des joggings. Maël était tout sauf sportif, et moi, j’adorais le sport. Mais ce gars avait décidément une vie de pacha ; pas de sport, alimentation tout sauf saine, et pourtant, celui qui le traite de gros devrait porter des lunettes. La vie est une vache. « Tu veux qu'on parle deux minutes de ta tête au réveil sans maquillage ? Ew. J'en fais encore des cauchemars ! » L’enfoiré ! D’une, je ne mettais jamais de maquillage. Enfin, je n’en mets qu’occasionnellement, ou les jours où je n’ai pas eu plus d’une heure de sommeil. Mais il devait certainement parler de cette soirée, l’année dernière, où une amie m’avait maquillé. Comme je n’avais littéralement pas fermer l’œil de la nuit, à défaut d’une grosse grippe, j’en fus contrainte. Sauf que, comme un idiot, Maël avait décidé de me pousser dans le lac noir. Ainsi, toute la peinture qui recouvrait mon visage avait coulé,  seul le fond de teint avait tenu le coup. Du coup, je ressemblais littéralement à un zombie. « Déjà, je t’ai déjà dit que j’avais pas fermé l’œil ce jour-là, fais pas genre je t’en ai jamais parlé ! » m’indignai-je.

Cependant, en dépit de son côté taquin, Maël se montrait très protecteur, ce qui était souvent source de dispute entre nous deux. Etant très indépendante, ce fut dur au début de notre relation, d’accepter que quelqu’un se préoccupe de moi. Désormais, je fais des efforts pour me contenir : et je sais que, de son côté, le Serpentard se ronge les ongles jusqu’au sang pour ne pas soulever toutes les conneries que j’inflige à mon existence, comme avoir parfois de « mauvaises fréquentations », ou boire, ou même les nuits blanches. Alors, évidemment, me voir fumer l’a alerté. « Ouais mais moi c'est pas grave, toi il faut qu'tu fasses attention quand même. N'en abuses pas ok ? » Je levai les yeux au ciel et soupirai, exaspérée. Mais comme je n’avais vraiment pas la tête à me chamailler avec lui aujourd’hui, je passai outre. «  Oui papounet. »

Avec Maël, il faut savoir manier l’humour noir. Et heureusement que j’en suis championne, sinon, voilà longtemps que j’aurais pris mes jambes à mon cou en pleurant. Au début de notre relation, il avait essayé de se montrer moins « sarcastique ». Je lui ai vite fait comprendre qu’avec moi, il n’y avait aucune raison de se cacher, comme c’était un trait de caractère que nous partagions tout deux. Très vite, c’est même devenu courant. Néanmoins, si ça  n’avait pas été moi là tout de suite, je pense qu’il se serait pris un poing dans la gueule. « Tu veux peut-être que j'te montre c'que j'ai dans le caleçon ? » Pour couronner le tout, il affichait un air grave, sérieux, qui aurait pu m’effrayer, si je ne le connaissais pas si bien. J’éclatai de rire. «  Dans d’autres circonstances, j’aurais pas eu de problèmes. Mais là, tu vois, des friandises nous attendent ! » Sur ce, d’un ton solennel, arborant un air de  général de l’armée. « En avant, soldat ! » Je savais que Maël détestait qu’on lui touche les cheveux.Et il savait que j’adorais le faire chier. En plus, ses cheveux n’étaient pas si désagréables au toucher – bon, d’accord, ils étaient trop soyeux. Alors, pourquoi allais-je donc me gêner ? «T'as fini oui ? Ça te manque tant que ça passer ta main dans mes cheveux ? » « Je me rends surtout compte que tu te laves pas très souvent les cheveux. J’enlève les pellicules, tu vois.. Oh, tiens, voilà un pou ! » M’exclamai-je. Maël ria, et je souris en coin.
Pourtant, j’étais descendu de son dos, feignant être vexé par ses propos. « Mais j'rigole tu le sais bien ! Fais pas ta susceptible qu'est-ce que je devrais dire moi. » « Tu devrais me prêter allégeance et avouer que je suis la plus belle femme que tu ais jamais eu l’occasion de rencontrer dans ta misérable vie de fourmi. » Je lui discernai un clin d’œil, suite à cela. Bah oui, je n’étais pas modeste. Mais c’était seulement pour rire, bien entendu. J’en avais clairement rien à foutre d’être jolie ou hideuse ; du moment que ça le faisait rire, c’était l’essentiel.

Le vendeur de Honeyduckes commençait sérieusement à me les casser. Quelques noises en plus ? Et puis quoi encore ?  Qu’ils redescendent de leurs chevaux les rigolos, on ne me l’a fait pas à moi. « C'est pas grave t'en fais pas... Tu peux quand même prendre quelques trucs si tu veux. » « Hors de question. C’est devenu hors de prix, ici. Ils m’ont prise pour la trésorière de la reine ou quoi ! » Je soufflai, et Maël et moi nous dirigeâmes vers un coin plus tranquille. Après tout, nous n’étions pas venus pour déclencher une bataille entre moi et un vendeur du magasin. Je le questionnai sur sa vie amoureuse ; car, connaissant le petit Maël, il devait bien y avoir quelqu’un dans sa vie, après tout ce temps. Surtout qu’il était plutôt – beaucoup – beau garçon, il n’y avait aucune raison pour qu’il reste célibataire. Ca n’avait aucun sens. Et puis, ce gars adorait les filles, et adorait être aimé par elles. Choses que je comprenais ; son physique n’était pas des moindres, alors il avait parfaitement le droit d’en profiter à sa guise. Néanmoins, je l’avais bien coincé : si ç’avait été une fille ordinaire, une conquête passagère, il me l’aurait dit sans gêne aucune. Là, je sentais bien que quelque chose clochait. Et je sentais bien également qu’il avait besoin d’un petit avis féminin sur la question. « Rien rien, enfin comme d'habitude quoi. » J’arquai un sourcil, et lui lançai un regard inquisiteur. Il ne m’aurait pas comme ça, cet enfant, va. Je l’empoignai par l’avant bras et sortis du magasin, avant de me diriger d’un pas décidé vers les Trois Balais. Ils nous laissèrent passer. Après tout, nous ressemblions plutôt bien à des sorciers de second cycle. Je nous conduisis jusqu’à une table dans l’angle, éloignée des sorciers bourrées qui s’amusaient à jouer aux cartes contre de l’argent. Je tirai la chaise en face de la mienne, et m’assis à ma place. Je n’avais pas abandonné mon regard  réprobbateur. Et puis, Maël me connaissait très bien ; je n’allais pas lâcher la faire aussi facilement. Il savait même qu’il allait devoir me donner des détails. Malgré tout, je n’allais pas m’immiscer dans cette histoire, il le savait, ça aussi. La seule chose que j’espérais qu’il sache, était que j’éspérais réellement que ce soit une fille bien, et qu’il l’aime réellement, cette fois-ci. « Alors, Sullivan, tu pensais vraiment pouvoir me duper très longtemps ? » Je soupirai, et m’adossai au dossier de ma chaise, les bras croisés sur ma poitrine. « Il semblerait que tu ne me connaisses pas encore assez bien… Rappelle-toi la prochaine fois que ta meilleure amie est une détective privée. » Je lui fis un clin d’œil, suite à ces paroles, pour le rassurer : je n’allais vraiment pas m’immiscer dans cette affaire. « Vraiment, Maël. Comment elle s’appelle ? » Il savait que quand je l’appelais par son prénom, ça voulait dire que j’étais devenue sérieuse. Je l’avais déjà vu trainer avec un bon nombre de filles de 7ème année, et j’avoue que la plupart n’était pas si mal. Mais j’avais peur de sa réponse. Il y avait également des sorcières dans sa génération que je ne pouvais vraiment pas blairer ; non pas que je veuille influencer son choix. Mais s’il me donnait les noms que j’avais en tête, je n’allais pas être tranquille pour lui. Parce que je savais ce que valait les gens, à force de les avoir observé. Je priai secrètement pour qu’il me donne un nom qui me permettrait d’être tranquille.

Parce qu’avant d’être son ex, j’étais sa meilleure amie, que je le considérais réellement comme le frère que je n’avais jamais eu, et que c’était une des personnes les plus chères à mes yeux.
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Message(#) Sujet: Re: A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana A friend is someone who gives you total freedom to be yourself. -Sirana EmptySam 24 Déc - 5:11

Sirana & Maël
A friend is someone who gives you total freedom to be yourself.
Q
ue ce soit dans un couple ou bien dans une simple relation amicale, plusieurs notions étaient primordiales si vous voulez que ça fonctionne. Comme par exemple la confiance. Avant de se mettre avec Sirana, Maël avait déjà sa réputation de dragueur au château, lui ça ne le dérangeait pas du tout en fait il s’en foutait royalement. Et ce qui était génial c’est que Sirana n’avait jamais douté de lui et de sa fidélité. Pourtant elle aurait pu, surtout que pour être honnête Maël n’avait certainement pas été le meilleur petit-ami du monde. Parce qu’on peut pas dire qu’il avait été très attentionné quand même. Ça n’avait pas l’air de déranger la jeune fille non plus à l’époque. Mais maintenant qu’ils n’étaient plus ensemble, quand on y réfléchit s’il n’avait pas été le copain le plus attentionné du monde c’était certainement parce que, en fait il n’y avait jamais vraiment eu de l’amour entre eux. De l’attirance oui très certainement, parce que même si maintenant il prenait un malin plaisir à lui dire l’inverse bien-sûr que la blondinette était très jolie. Il y avait de l’attachement oui, il tenait beaucoup à la jeune King mais encore une fois, il ne tenait pas à elle comme un mec amoureux était censé tenir à sa bien-aimée. Non en fait ils étaient certainement un peu confondus leurs sentiments et c’est pour ça qu’ils s’étaient mis ensemble. Ils sont bien mieux en tant qu’amis je vous assure. Et puis au moins on peut dire que le fait d’avoir était en couple pendant un petit moment ça leur avait permis de se connaître encore mieux disons. Pour rien au monde il ne changerait cette relation qu’il avait avec la Gryffondor. Il l’adorait, et puis l’emmerder faisait partie de ses occupations favorites. « Déjà, je t’ai déjà dit que j’avais pas fermé l’œil ce jour-là, fais pas genre je t’en ai jamais parlé ! » Bon, c’est vrai qu’elle ne portait jamais –ou très rarement- du maquillage. Mais il était obligé de la faire chier à son tour, et lui montrer qu’il avait un minimum de répartie. Il ne put s’empêcher de rire en la voyant s’indigner ainsi. Ahlala Sirana, qu’est ce qu’il ferait sans toi ? « Ouais bah n’empêche que ta tête au réveil ça fait peur. » Bon, il allait arrêter là parce qu’il n’avait pas non plus envie de la vexer. Au lieu de la faire chier il s’était lancé dans un débat lui montrant les méfais de la cigarette… Euh c’est une blague ? C’est lui qui disait ça ? La clope au bec ? C’était plutôt ironique. Surtout si elle savait que la dernière fois qu’il était sorti avec Ashley ils avaient fumé de la beuh. Bon il ne le faisait pas à chaque fois qu’il sortait ça je vous rassure c’est pas un toxico non plus. Mais disons que de temps en temps il ne dit pas non. Et encore moins avec Ashley, au moins ils s’amusaient bien quand ils sortaient. Mais il ne pouvait s’empêcher de sermonner Sirana, il était comme ça de toute façon, très protecteur avec les personnes qu’il aime vraiment. Et Sirana faisait partie de ce cercle assez restreint. «  Oui papounet. » Bon, elle avait dit ça juste pour se débarrasser de lui il le savait.

Le point positif c’est qu’il pouvait se montrer 100% lui-même avec elle. Au moins elle le connaissait par cœur et elle connaissait son humour. C’était ça le point positif de rester ami avec son ex. « Dans d’autres circonstances, j’aurais pas eu de problèmes. Mais là, tu vois, des friandises nous attendent ! En avant, soldat ! » Encore une fois, la petite blonde le fit rire. Elle savait quoi dire pour faire rire le Serpentard en tout cas, ça c’était indéniable. « Tu m’brises le cœur King. Tu préfères des friandises à moi ? Faut pas t’étonner qu’on est plus ensemble. » Bon, bien sûr il rigolait, s’ils n’étaient plus en couple ça n’avait absolument rien à voir je vous assure. Et effectivement non il n’aimait pas qu’on lui touche les cheveux. Enfin dans certaines circonstances ça ne le dérange pas si vous voyez ce que je veux dire –héhé–, mais là comme ça non il n’aimait pas. Et Sirana le savait très bien, elle voulait certainement juste le faire chier. « Je me rends surtout compte que tu te laves pas très souvent les cheveux. J’enlève les pellicules, tu vois.. Oh, tiens, voilà un pou ! » Il rit, avant de secouer la tête et passer une main dans ses cheveux bouclés. Bon, il était clairement temps de les couper. Au risque de briser le cœur de certaines filles qui aimaient ses cheveux –coucou Ashley–, mais là ça devenait une situation critique. Genre vraiment critique quoi. « T’as fini de dire de la merde ? Fais pas genre, comme toutes les filles tu les aimes mes cheveux. J’le sais ! » Maël et la modestie ça fait deux je vous assure. A quoi bon jouer au faux modeste quant on sait qu’on plait ? C’est ridicule. C’est comme ça qu’il voyait les choses. « Tu devrais me prêter allégeance et avouer que je suis la plus belle femme que tu ais jamais eu l’occasion de rencontrer dans ta misérable vie de fourmi. » Il arqua un sourcil puis se tourna vers sa meilleure amie. Elle sortait un tas de conneries à la minute aujourd’hui c’est pas possible. Elle était en forme ! « Bien que tu sois pas désagréable à regarder, désolé mais j’préfère les brunes. » Bon, ça c’était pas 100% faux, Sirana était très belle et en plus hyper naturel. C’était sûrement ça qui lui avait plu chez elle, mais en toute honnêteté il avait toujours eu un plus gros faible pour les brunes.

Les deux amis finirent tout de même par quitter le magasin de friandises, les prix avaient presque doublés fallait pas craquer quoi. Maël lui honnêtement il s’en foutait il s’en achetait rarement mais son amie elle était une grande fan de bonbons et autres choses du genre. Alors croyez-moi quand je vous dis qu’elle avait le cœur brisé. Et du coup elle avait eu la drôle d’idée de lui demander ce qu’il se passait dans sa vie amoureuse. Maël riait intérieurement. Il n’avait pas vraiment de vie amoureuse pour être honnête, et son célibat était volontaire. Il ne voulait pas s’engager. Et il ne savait même pas réellement pourquoi en fait, avec toutes les filles qu’il avait connues jamais il n’était tombé amoureux. Peut-être qu’il était incapable d’aimer. Ou alors simplement aucune fille n’avait eu ce petit truc qui faisait qu’elle pourrait lui plaire plus que ça. Enfin… Il avait bien un petit faible pour une jolie Poufsouffle, mais ce n’était rien de sérieux pour l’instant. La blonde le tira hors du magasin pour l’attirer vers les Trois Balais. Assez ironique sachant que la dernière fois qu’il avait vu cette fameuse fille c’était ici même lors de la dernière sortie à Pré-au-lard. Une fois dans le bar il ne put s’empêcher de regarder partout autour de lui, sait-on jamais peut-être qu’elle était encore là. Une fois tous deux installés, Sirana commença son interrogatoire. « Alors, Sullivan, tu pensais vraiment pouvoir me duper très longtemps ? Il semblerait que tu ne me connaisses pas encore assez bien… Rappelle-toi la prochaine fois que ta meilleure amie est une détective privée. » Non mais elle aussi est-ce qu’elle le connaissait ou pas ? De toute façon il n’était pas prêt de lui en parler tout simplement parce qu’il n’y avait absolument rien de concret avec January. « Vraiment, Maël. Comment elle s’appelle ? » Il lâcha un soupir et posa son regard sur son amie. Elle était têtue, sauf que lui aussi il était très têtu quand il s’y met. « Sirana y a aucune fille, t’es complètement parano ma pauvre. Y’a absolument rien de sérieux j’tassure. » Et il ne mentait pas, pour l’instant rien n’était sérieux. Mais elle le connaissait et si un jour elle avait le malheur de le voir en compagnie de la jeune Poufsouffle je peux vous assurer qu’elle comprendra tout de suite qu’elle lui plaît vraiment. Tout simplement parce qu’avec elle il ne se comportait pas comme avec toutes les autres, et ça crevait les yeux.

© Starseed
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