Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €

Partagez
 
Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE)
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Empty
Message(#) Sujet: Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) EmptyVen 28 Oct - 13:56

Nous étions dimanche, ce jour-là. J'eus du mal à ouvrir les yeux, de plus, les rayons du soleil ne me parvenaient même pas. Pourquoi ? Tout simplement car il était bien trop tôt pour réveiller l'astre solaire. Je tournai ma tête de l'autre côté de mon lit et consultai l'horloge sur ma table de chevet : 5h23. Je m'affalai de nouveau sur le dos et soupirai quelques instants. Un jour, il faudrait que je revois mon sommeil... Peut-être devrais-je prendre des somnifères ? Ca devient vraiment lourd, de ne dormir 8h que rarement. En même temps, si j'arrêtais les escapades nocturnes... 

Qu'est-ce que que je dis moi ? Bien sur que non. 

Je me redressai, et m'étirai comme un chat, sans bruit pour ne pas sortir mes camarades de dortoirs de leur sommeil. Elles dormaient toutes à point fermé. Elles avaient de quoi, en même temps : qui se réveillerait à une heure si matinale, un dimanche matin en hiver ?
Soudain, un frisson me parcourut la colonne vertébrale. S'en suivirent de violents frissons, et alors, sans que je le veuille pour autant, je lâchai un monstrueux éternuement, et trois autre ss'enchaînèrent, encore plus monstrueux que les précédents. Mes camarades de dortoirs bougèrent dans leur sommeil, gromelèrent, puis s'immobilisèrent à nouveau. ouf.

Mais qu'est-ce que.... Non. Non. Non.
J'ai attrapé un rhume.  Bordel. L'automne venait à peine de commencer, que j'ai déjà attrapé un putain de rhume. Et non, je n'arrêterai pas les escapades nocturnes, qu'il fasse 45°C ou -50°C ! 
J'inspectai la salle, et scrutai mes camarades. Peut-être me l'avaient-elles refilé... Pourtant, aucune d'elles ne semblait malade. Elles avaient toutes un teint parfait, en bonne santé, et leur sommeil ne fut en rien perturbé. Argh, ces choses-là n'arrivent qu'à moi...

La salle devint soudain trop froide. Je commençais à me les geler littéralement, surtout dans...
Mes pieds. 
Mes pieds ! Ils étaient nus ! Je me rappelle pourtant avoir mis des chaussettes, la veille. Sinon, comment aurais-je pu aller faire mon jogging, sans chaussette ? Comment j'aurais mis mes baskets ? Elles étaient noires. Et je me suis endormie avec  ! C'est à cause d'elles que j'en suis arrivée à là, et...
Le court de mes pensées fut interrompu par le gargouillement sourd de mon estomac. 

Mes suppositions psychopathes devraient attendre. La nourriture passe avant tout. 
Je consultai à nouveau l'heure : 5h55.Il était encore trop tôt pour que je descende prendre mon petit déjeuner, alors j'enfilai des pantoufles, qui me réchauffèrent automatiquement les pieds, et sortis de la chambre, en prenant soin de refermer doucement la porte. J'inspectai les couloirs de l'étage : personne en vue. Les gryffondors sont décidément les plus grands dormeurs qu'il n'y ait jamais eu. Ou alors, c'est toi qui n'est pas normale. Chut, conscience.

Je descendis les escaliers, les mains dans les poches de mon sweatshirt bleu nuit, la tête enfouie dans mon cou. Il faisait extrêmement froid, et étant assez fragile dans ce sens-là, je grelottais. Pourtant, j'avais veillé à ce que le feu de la cheminée reste allumée le plus tard possible, la veille... Bah quoi ? Ca étonne encore quelqu'un ? 
Le feu de cheminée était encore allumé, à mon grand soulagement. Je soupirai en sentant ses ondes sur ma peau, et restai dans cette position, pendant une période indéfinie.

Finalement, lorsque j'émergeai de ma transe, je consultai l'horloge murale à ma droite : 7h01. Je pouvais descendre prendre mon petit déjeuner, alors ! La faim commençait déjà à se faire ressentir, mon estomac criait famine. Et une des choses que je préfère à Poudlard, c'est son petit-déjeuner ! Etant de nature très matinale, j'aime tout ce qui se touche au matin - ça ne se dit pas, mais je ne sais pas comment l'expliquer. Le réveil, la douche matinale, le petit déjeuner, et même les cours du matin (ça dépend lesquels), me sont plus supportables que les cours de l'après midi.

La Grande-Salle était totalement vide. Vraiment, on aurait pu entendre une mouche volée ! C'est une des rares fois où on ne trouve pas au moins des professeurs. Cette atmosphère tranquille me comblait de joie, et les tables étaient entièrement garnies ! J'esquissai un sourire gourmand, avant de me précipiter comme une furie vers la table des Gryffondors, et de me servir mon petit déjeuner, comme une goinffre. Tout en mangeant, je planifiais mes activités de la journée. Un rapide détour à la salle commune pour me changer, une petite promenade dans le château, histoire d'écouter les potins par-ci par-là, ... Comme d'habitude, quoi. Après, peut-être que j'irai courir dans le parc, en fin de journée... Si d'ici là, je n'ai pas déjà un mystère à résoudre. 

Alors que j'enfournai une de la tarte au citron dans ma bouche, quelque chose me stoppa dans mon mouvement. J'éternuai à nouveau. Encore plus bruyamment que tout à l'heure, et cinq fois. Mes éternuements résonnèrent alors dans la grande salle, et certainement dans tout Poudlard. Ma tarte au citron fut expulsée à l'autre bout de la table. Non... Ma tarte... MA TARTE !

-Si j'avais pas perdu ces fichues chaussettes, je ne serais jamais tombée malade, d'abord ! commençai-je à me plaindre à voix haute, le regard rivé vers ma tarte au citron écrasée. Et puis pourquoi tu fuis toi aussi ? Tu as peur d'être contaminée ? Roh et puis zut, hein. Je suis sure que quelqu'un m'a retiré mes chaussettes EXPRES. Comment je vais faire moi, Lundi, hein? 


J'observais durement ma tarte au citron bonne pour la poubelle, comme si elle allait me répondre. Mais ce n'était pas pour autant que je m'arrêtai dans mon monologue.

-C'est ça, me répond pas ! Et puis quoi encore ? Ce ne serait pas toi qui... Mais qu'ets-ce que je raconte, moi. Tu n'es qu'une tarte au citron. Une première année ? Non, je sais ! Encore un cinquième année qui s'est introduit pour embêter les filles dans les dortoirs. Ah, si je l'attrape, je jure que...


Trois pas. La porte grinça, me coupant soudainement. Je m'immobilisai. Quelqu'un venait d'entrée dans la salle.
Et m'a découvert en train de... parler à une tarte au citron ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Empty
Message(#) Sujet: Re: Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) EmptyVen 28 Oct - 21:05

Après plus d'une trentaine de minutes passées sous la douche pour se réchauffer, la jeune femme se résigna enfin à sortir et à s'habiller. Son comportement n'était ni exemplaire, ni bon pour l'environnement mais cette fois était une exception et elle avait une excuse valable. La faute à l'automne, non seulement une saison triste mais fourbe, aussi. Un peu avant que le soleil ne se lève complètement, de gros nuages gris avaient chassés les premiers rayons et une forte pluie s'était mise à tomber d'un coup. Pas une seule goutte d'eau précoce n'avait annoncé l'averse, résultat, en moins de deux Callie s'était retrouvée tremper de la tête aux pieds. Faire son jogging très tôt le matin réservait parfois de mauvaises surprises, c'était un risque à prendre et la pauvre n'avait pas été au bout de ses peines. Le temps de retourner aux portes du château, le vent s'était engouffré dans ses vêtements, engourdissant et gelant tous ses membres au passage. Alors certes, la rouquine avait un peu abusé sur la quantité d'eau utilisée mais c'était pour la bonne cause. Elle se sentait mieux à présent, n'était plus au bord de l'hypothermie et son début de mal de gorge ne l'embêtait plus. Avec un peu de chance, la Poufsouffle ne tomberait pas malade suite à cet imprévu et la prochaine fois, elle se montrerait plus prudente et resterait près des portes, histoire de ne plus avoir à traverser le parc entier en courant sous la pluie. En attendant de braver le danger à nouveau, un petit réconfort s'imposait mais avant, elle fit un saut dans son dortoir pour prendre un foulard, juste au cas où pour sa gorge. Comme on dit, on n'est jamais trop prudents. « Désolée. » grommela t-elle après avoir fait, sans le faire exprès, du bruit en refermant sa valise. Ses camarades de chambre pouvaient être chiantes, douillettes ou les deux à la fois, mieux valait anticiper leurs réactions. Plus que quelques mois à tenir et fini la colocation forcée avec ces chipies. Avec le temps, elle s'était habituée à la vie en communauté et tout ce qui tournait autour du quotidien poudlarien mais n'était pas mécontente que cette aventure se termine enfin. Sept ans, c'était long. Trop même. Toutes les bonnes choses ont une fin. Il était plus que temps de mettre fin à cet épisode de son existence, de passer à autre chose et de ne garder que quelques trucs importants. Comme certaines relations... Sur le pas de la porte, Callie soupira. D'ici quelques mois, son lit appartiendrait à une nouvelle première année qui ne connaîtra rien d'elle ou presque. Peut-être quelques exploits de Quidditch, si ladite fillette s'y intéressait. Ce serait drôle que sa remplaçante devienne à son tout capitaine, un jour. L'idée fit sourire bêtement la rouquine, dans le vide, jusqu'à ce qu'une des filles marmonne quelque chose d'incompréhensible qui lui fit reprendre ses esprits. Jamais contentes, celles-là. Prise de cours, Callie profita qu'elles soient endormies pour leur tirer la langue avec une maturité inexistante puis s'éclipsa.

Pour sa plus grande satisfaction, la jeune femme ne croisa presque personne sur le chemin de la grande salle. Dans les alentours de sept heures du matin, un dimanche, c'était totalement normal. Même la plupart des intellos profitaient du dernier jour de la semaine pur s'offrir une grasse matinée. Tant mieux, elle n'était pas trop du matin. Généralement, courir dans le parc la mettait de bonne humeur mais pas cette fois, la douche glaciale avait eu un effet annulateur. A la moindre contrariété, elle risquait d'envoyer bouler tout le comme, comme elle en avait la si mauvaise manie et ça n'aiderait certainement pas à transformer aujourd'hui en une bonne journée. C'était mieux de ne croiser personne pour quelques heures encore. En plus, l'envie de faire des efforts s'étant fait la malle, elle était encore moins présentable que d'habitude. Des bouts de son tee-shirt dépassaient de sous son pull, ses cheveux mouillés et pas peignés avaient été coincés à l'arrache dans un élastique pour former une sorte de chignon informe et elle avait délaissé ses baskets devenues éponges pour ses pantoufles. Sex appeal, zéro. Ce n'était pas important puisque normalement, elle ne croiserait pas Noel ou autre personne importante. De toute façon, elle n'était pas la première à se mettre en mode « comme à la maison » et il y avait pire. Au moins, elle, ne se baladait pas en robe de chambre. Non, c'était pas une blague, elle avait réellement déjà vu quelqu'un le faire. Puis si tout se passait bien, elle serait remonter – voir peut-être changer – dans son dortoir avant que toute l'école ne la voit comme ça. Enfin « toute » c'était un euphémisme. Tout le monde n'allait pas avoir les yeux rivés sur son look, même pas très beau il n'y avait pas non plus de quoi attirer tous les regards à cent mille kilomètres à la ronde. Du moins, pas à ce qu'elle sache. Et elle emmerdait les gens, ceux qui étaient en mesure de se moquer n'étaient pas ses amis, donc leurs avis ne comptait pas. C'est donc sûre d'elle que la jaune et noire poussa les portes de la grande salle. « C'est ça, me répond pas ! Et puis quoi encore ? Ce ne serait pas toi qui... Mais qu'est-ce que je raconte, moi. Tu n'es qu'une tarte au citron. Une première année ? Non, je sais ! Encore un cinquième année qui s'est introduit pour embêter les filles dans les dortoirs. Ah, si je l'attrape, je jure que... » Le spectacle la laissa bouche bée. Croiser quelqu'un à cette heure-ci n'était pas le plus étonnant, c'était rare mais elle n'avait pas la prétention d'être la seule lève-tôt, non, c'était de voir une fille s'énervait toute seule. Ah non, pardon, contre une tarte au citron. De ce qu'elle avait compris en écoutant involontairement. Elles n'étaient que deux dans la salle maintenant, ça ne pouvait être que ça et c'était franchement bizarre.

Au lieu de demander à sa camarade si tout allait bien, de vérifier la présence d'une éventuelle tarte au citron ou de faire demi-tour discrètement, Callie se mit à rire aux éclats. La pluie avait dû endommagé – espérons le, temporairement – quelque chose dans sa tête, c'était pas vraiment drôle. Ou peut-être un peu, elle ne savait plus. En tout cas, niveau discrétion, c'était raté. Tant pis, elle n'avait pas eu l'intention de se cacher et puis ça lui faisait du bien de rire après ce qui lui était arrivé. « Un problème ? » réussit-elle à demander après avoir un peu réussi à se calmer. Autant faire les choses bien et dans l'ordre, sinon c'est elle qui passerait pour une folle. « Alors, qu'est-ce qu'elle t'as fais cette tarte au citron ? » questionna t-elle sérieusement, après s'être assisse à la table des Gryffondor. Ce n'était pas sa maison mais à sa connaissance, aucun règle interdisait de s'asseoir à une autre table que la sienne et si elle était passée récemment, il n'y avait personne pour le lui faire remarquer. « Au fait, je m'appelle Callie. Et toi ? » En accord avec sa volonté, des beignets aux pommes apparurent sur la table et elle se pressa de mordre dans le premier. Étrangement, ça allait tout de suite beaucoup mieux que tout à l'heure.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Empty
Message(#) Sujet: Re: Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) EmptySam 12 Nov - 12:14

Fichu rhume et tarte au citron.Callie Mulligan
Eh bah merde. C'est génial ça. 
Moi qui me pensais seule. 

Les membres encore pétrifiés, je levai doucement la tête vers la porte de la grande salle. Pitié que ce ne soit pas un gryffondor, pas un gryffondor, pas un gryffondor, pas un gryffondor... Une poufsouffle ! La Poufsouffle me toisa pendant un long moment. Mes joues commençaient à chauffer, mais ça ne se verrait pas de l'extérieur, puisque je ne rougis jamais, ce qui était très souvent problématique : impossible de me prendre au sérieux si je ne pouvais être trahie par mon corps. Problématique et pratique en même temps, car je pouvais rester indéchiffrable. Sauf que là, pour le coup, mon visage affichait une expression gênée et à la fois ahurie, d'autant plus que sortir en pantouffles à Poudlard, ça n'était pas très glamour, disons. 

Et que cette fichue tarte au citron m'avait complètement tâchée la figure. 

Qu'est-ce que j'étais chanceuse moi, tout de même. La Poufsouffle semblait à peine plus âgée que moi. Je ne l'avais jamais croisé à Poudlard, auparavant. Et puis, même si je l'aurais fait, je ne m'en serais pas rappeler... J'ai souvent tendances à oublier les visages. Le sien risque tout de même de rester gravé dans ma mémoire, avec ses tâches de rousseurs. Alors, la brune partit d'un éclat de rire franc. Génial. L'année venait à peine de commencer que j'étais déjà l'objet de rires. Plus sérieusement, jamais plus je ne prendrai de tarte au citron. Jamais.

 - Un problème ? me questionna-t-elle après s'être enfin calmé. Je voyais bien qu'elle se retenait de ré éclater de rire, mais je passais outre. Ca ne me vexait pas mais je n'aimais pas le fait d'être prise pour un de ces comédiens moldus dont ils ne faisaient que de parler. Je ne sus quoi répondre à la Poufsouffle. Je n'étais pas en position d'arborer l'attitude parfaitement calme et sereine qu'avait mon interlocutrice, alors autant ne pas esquisser le moindre geste. Oui, mais si tu ne bouges pas, elle te prendra pour une folle. Chut Conscience. 

Mais c'était vrai. On aurait dit une statue, vu la position que j'avais en ce moment-même. J'étais comme figée de stupeur dans du marbre : seules mes prunelles se mouvaient. Rassemblant les débris de dignité qui me restait, je clignai des yeux, incrédule. - Hein ? Je secouai vivement la tête, et elle s'assit en face de moi. Je me dé paralysai. C'était pas la mort, après tout. Elle m'avait seulement surprise en train de me parler à moi-même. Et puis, au final, je m'en fiche. Qu'elle pense ce qu'elle veut. Mais elle ne semblait pas méchante, bien au contraire. Elle me sourit amicalement, et se joignit même au délire de la tarte. Je m'esclaffai, avant de secouer à nouveau la tête, plus lentement. 

- Enchantée, Callie. Moi, c'est Sirana. C'est pas la tarte, en réalité. Disons que j'ai attrapé froid, la nuit dernière, et que je soupçonne ces cinquième années de m'avoir enlevé mes chaussettes la nuit dernière, et... 

Je me stoppai net dans mes propos quand ils résonnèrent dans mes oreilles, mais c'était trop tard. Je portai une main à ma bouche et écarquillai les yeux. Qu'est-ce que ça sonnait bizarre ! Elle allait sérieusement me prendre pour une échappée de l'asile ! Parano, qui plus est. 

Cette journée s'annonçait déjà bien partie.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Empty
Message(#) Sujet: Re: Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) EmptyVen 18 Nov - 16:47

Il y a ces fameux jours, on ne sait pas pourquoi, où les événements s'enchaînent dans une logique inexistante. Et aucun doute que celui-ci en faisait parti. Encore quelques minutes en arrière, la jeune femme tirait la tronche parce que son début de journée avait été assombri – au sens littéral du terme – puis tout d'un coup, grand fou rire. Une réaction totalement à l'opposé de sa mauvaise humeur, qui arrivait comme un cheveu sur la soupe mais qui procurait une sensation agréable à l'intérieur. Elle se sentait un peu libérée, comme si rire permettait de lutter contre le mauvais sort qui voulait rendre les prochaines vingt quatre heures, pénibles. Certes, rire autant paraissait un peu débile mais ça ne l'était pas davantage que parler à une tarte au citron. Ou peut-être que si. L'option ne lui convenant pas, Callie préférait l'écarter. Tout simplement. Pourquoi s'esclaffer en public la rendrait-elle idiote ? C'était à la fois bon et sain de rire. La preuve, n'existait-il pas des thérapies par le rire ? Dans tous les cas, la Poufsouffle ne se sentait absolument pas dérangée par la situation. C'était l'autre fille qui était prise en flagrant délit de faire un truc bizarre en pensant être seule, pas elle. Il pouvait lui prendre l'envie de faire des grimaces sans raisons apparentes que ça ne changerait rien. Ce n'était jamais amusant de se trouver dans une situation délicate, par contre, ça l'était plus de croiser des gens qui l'était. Comme on dit : il est toujours plus facile de rire des autres que de soi. De toute façon, on ne pouvait pas vraiment dire que la situation était gênante. Elle n'avait l'air de l'être que pour la blonde. Dans le fond, si Callie rigolait autant c'était peut-être simplement dû à la fatigue et non pas parce qu'elle venait d'assister à la scène la plus drôle de l'année. Les gens étaient drôles, parfois. Étranges, même. Les deux à la fois, souvent...

Probablement que la présence de la jeune femme dérangeait, qu'elle n'était pas du tout la bienvenue et que la politesse aurait préférer qu'elle cesse d'importuner sa camarade mais son estomac gazouillait. Parce que oui, imaginer de bonnes choses à manger et être à deux doigts de les avoir en mains propres, ça donnait faim. Du coup, Callie n'avait pas franchement envie de remonter dans sa salle commune ou de traîner quelque part ailleurs parce que la Gryffondor avait besoin d'être seule pour se disputer avec sa pâtisserie. Tant pis pour l'intimité. Une lumière malicieuse dans le regard, la rouquine s'avança dans la grande salle. Après tout, c'était libre d'accès. Tout le monde pouvait y accéder quand il le voulait, elle n'avait aucune raison de tourner les talons et revenir plus tard. A moins de sentir le crêpage de chignon arriver mais pas pour l'instant, sa camarade n'avait pas l'air d'être ce style de fille, chiante au possible et du genre à faire tout un flan pour rien. Du moins, pas à première vue. Et d'accord, son arrivée ne s'était pas déroulée de la meilleure façon possible mais pas au point que les choses dérapent, n'est-ce pas ? En plus, la rouquine n'était pas la perfection incarnée, il y avait largement de quoi se moquer – gentiment – d'elle en cherchant un peu. Pas besoin d'aller très loin. Suffisait juste, par exemple, de regarder les gouttes d'eau fuir ses mèches rousses avec un manque de grâce évident. A coup sûr, ça devait lui donner un air aussi idiot que celui de la rouge et or. Non, il n'y avait vraiment pas de quoi se prendre la tête. Et dans le cas où si ce n'était pas assez convaincant en gage de sa bonne foi, Callie engagea même la discussion. A sa manière, donc c'était un peu pitoyable mais il fallait avant tout regarder les efforts et ne pas lui gâcher sa bonne humeur retrouvée.

« Enchantée, Callie. Moi, c'est Sirana. C'est pas la tarte, en réalité. Disons que j'ai attrapé froid, la nuit dernière, et que je soupçonne ces cinquième années de m'avoir enlevé mes chaussettes la nuit dernière, et... » D'accord. Sa camarade considérait-elle vraiment que ça équivalait à des explications ? Sans vouloir être méchante, Callie n'avait rien compris. Le rapport entre engueuler une tarte et soupçonner des cinquièmes années d'avoir voler ses chaussettes lui échappait. C'était drôle mais pas très logique dans sa tête pour l'instant. « Euh... J'ai pas tout compris... » Qu'elle se relaxe la Sirana, pas besoin de paniquer en cours de route. La jeune femme n'était personne pour juger et puis ça lui arrivait aussi d'en faire des belles. « Tu peux la refaire, s'il-te-plaît ? » demanda t-elle mitigée entre rire et surprise. Très drôle ce petit bout de femme. « Et détends toi, j'vais pas te manger. Commence par le début, ce sera plus simple. » A expliquer et à comprendre aussi. Callie ravala une nouvelle envie de rire et se reprit un beignet. C'était trop bon ces conneries là. Et puis rire donnait aussi la fringale ! Encore une autre bonne raison de camper un petit moment dans la grande salle.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Empty
Message(#) Sujet: Re: Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Fichu rhume et tarte au citron. (RP LIBRE)
Page 1 sur 1

Sauter vers: