Le professeur Johnson forma rapidement les binômes pour cet exercice. J’eus la joie de pouvoir pratiquer avec Louna, elle était une amie proche et, en plus de cela, plutôt forte en soins aux créatures magiques. J’étais certaine que l’on formerait une bonne équipe, puisque notre duo était toujours d’enfer. Bon, c’était évidemment sans compter notre échec pendant l’été, à ce fameux parcours. Nous étions arrivées au bout de la ligne parmi les derniers à cause de dommages causés par l’environnement. Je me rappelais encore de ce fichu barbelé qui nous avait retardées avec Chelsea et Chris !
Mais cette fois-ci, j’étais déterminée à tout donner. Je me dirigeai vers elle avec un grand sourire, avant de m’approcher de la tente numéro une. On devait récupérer un Augurey et ce ne serait pas une mince affaire, vu la bête. C’était représentatif de la mort, cet animal, je crois. Je jetai un dernier regard complice à Chuck ‒ qui faisait équipe avec Amara ‒ avant d’entrer dans la fameuse tente.
« Faut à tout prix qu’on cartonne ! » Fis-je à l’attention de Louna, plus motivée que jamais.
On faisait concurrence aux autres binômes et j’avais l’instinct du vainqueur. Je n’aimais pas perdre et je savais que les premiers à récupérer leur bestiole auront une belle remontée de points pour leur maison, en plus des compliments du professeur. Bon, personnellement, je me fichais pas mal des compliments, mais c’était toujours bon à prendre.
Une fois à l’intérieur, j’essayais de me souvenir des particularités de l’Augurey. Cela ressemblait à un vautour mais de couleur verte. Plutôt étrange, non ? Je savais aussi qu’il se nourrissait d’insectes et de fées, je l’avais lu dans le livre du cours. Il y avait sûrement d’autres choses à savoir mais je ne les connaissais pas. Je n’eus hélas pas le temps d’y penser plus longtemps puisque notre tente s’avérait être une vraie ferme à animaux et à cris insupportables.
« C’est quoi ce bordel… »Il y avait des insectes volants, un focifère qui se mettait à chanter comme un dingue et un Dirico complètement paniqué en train de disparaître en permanence autour de nous en laissant son attirail de plumes partout, etc. Il fallait chercher l’Augurey parmi toutes ces bestioles et ce ne serait pas une mince affaire. Je me bouchais les oreilles avec mes mains, ne voulant pas entendre la chanson de ce maudit focifère.
« Louna, faut qu’on lui lance un silencio ! » Hurlai-je pour être certaine qu’elle puisse m’entendre.
C’était un sort de cinquième année. On le connaissait toutes les deux. J’étais sur le point de rabattre une main sur ma poche intérieure pour extirper ma baguette, lorsqu’un insecte violent grisâtre me piqua au niveau de mon cou, me laissant échapper un cri de stupéfaction et de douleur.
La piqure était lancinante, semblable à celle d’une guêpe. J’avais déjà vu cet insecte quelque part mais je ne me rappelais plus du nom. Quoi qu’il en soit, j’espérais que sa piqure n’était pas dangereuse ou qu’il ne soit pas venimeux. Je levai donc ma baguette en direction du Focifère :
« Silencio ! »2,4 : Le sortilège fonctionne bien et le Focifère cesse de chanter. Un obstacle en moins !
1,6 : Phoebe est déstabilisée par tout ce boucan et le sortilège ne fonctionne que durant quelques secondes. Il faut que
Louna essaie à son tour.
3,5 : Phoebe vise à côté. La mélasse produite par le Grinchebourdon fait effet bien plus rapidement que prévu. Phoebe est découragée...
Louna doit tenter quelque chose.
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