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Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen]
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Message(#) Sujet: Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] EmptyMar 11 Oct - 10:07



Parler est un besoin, écouter est un art
Faolàn L. Warlock et Ellen Selwyn


“Les nouvelles sont comme les feuilles d'automne. Le vent qui les porte les malmène.”

Jeudi, 11h07, Parc de Poudlard.

Qu'est-ce qu'il m'a énervé ce Breckenridge ! Aucun sens de la pédagogie, enfin au point où on en est est-ce qu'on peut vraiment parler de pédagogie ? Plus jamais de cours comme ça ! Mon dieu j'en suis arrivée à un point plutôt proche du suicide ! Il faut ABSOLUMENT que j'aille acheter des pastilles de gerbe ! Enfin, c'est bon, mieux vaut ne plus en parler, tout ça c'est fini, l'instant est à la détente et à mon paquet de chips goût poulet braisé.
Quoi ? Depuis quand on n'a plus le droit de prendre un petit apéritif ? Il n'y a rien de meilleur que des chips goût poulet quand on a une petite faim. D'ailleurs, je me demande qui a eu la merveilleuse idée de couper une patate en fines tranches et de les faire cuire, le tout dans une montagne de sel. Oui, qu'on se le dise, des chips, c'est rien d'autre que du sel à la patate. Pas l'inverse.

Bref, je suis assise dans le parc, par terre dans les feuilles mortes, seule, entourée de pins parasol, saules pleureurs, hêtres, bouleaux et chênes. Hiboux et chouettes s'affairent tous, lettres et colis entre les pattes affin que ceux-ci arrivent à temps à leurs destinataires. Un léger vent et mon écharpe verte et grise commence à m'être utile, j'aurais peut être dû m'équiper d'un manteau. Je prends le temps de déguster mes chips une par une.
Pas le temps de s'ennuyer depuis la rentrée, même pas le temps de voir mes potes, ils sont tous occupés à faire leurs devoirs, être avec leurs « autres amis », ou bien contacter leur famille. Et quand ils ne sont pas occupés, c'est moi qui le suis. Eh oui, j'ai beau être peu assidue, il faut tout de même que je travaille un minimum si je veux espérer avoir mes BUSEs en fin d'année.

Un bel après-midi s'annonce, car après le vent, le soleil. Sa chaleur douce et addictive vient réchauffer mon dos et mes épaules, j'en perds l'envie de me déplacer. C'est si délicieux comme sensation ! Il me manque seulement quelqu'un à qui parler, avec qui passer ma fin de matinée jusqu'à 14h, avant mon cours de Potions. J'en ai des choses à dire, il faut que je vide mon sac. Mon cousin Duke m'en a fait voir ces derniers temps...et moi aussi !

Au loin, en bordure de lac j'aperçois un gars, seul lui aussi. Je le connais. Faolàn qu'il s'appelle, c'est Irlandais, vous dirait-il. Il est lui aussi en septième année. Par contre, il est à Gryffondor. Nous suivons ensemble les mêmes cours de Défense contre les Forces du Mal, de métamorphose, potions, sortilèges et de vol. Il n'est pas méchant, en soit. Mais son conflit avec Duke n'a pas arrangé notre relationnel, depuis qu'il c'est ramené avec les cheveux teintés et que mon cousin est venu le provoquer, Fao se méfie de moi comme de la peste. La question est, est-ce qu'il viendra me voir ? Ne serais-ce que pour me dire bonjour ou me demander une poignée de chips...qui peut le savoir ?
Puisque je suis seule et qu'il me faut absolument quelqu'un à qui parler sous peine d'avoir l'air d'une victime esseulée et sans amis je décide d'attirer son attention.

- Eh l'affolé du bulbe ! Tu veux des chips ?

Bon, d'accord, c'était peut être pas la façon la plus délicate d'attirer une attention et de proposer de la nourriture, certes. Mais au moins, il savait à qui je m'adressais...au cas où il aurait cru en la présence d'un autre individu parmi nous, sait-on jamais !


CSS par Gaelle
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Message(#) Sujet: Re: Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] EmptyMer 12 Oct - 15:32


Parler est un besoin, Écouter

est un art.

ft. Ellen Selwyn


Sortant tout juste du cours de ce bon vieux Breckenridge, je devais m'aérer la tête. Non pas que le cours était long, non. C'était plus dans l'ordre du barbant, avec un prof qui parlait pour souligner sa stature et son autorité d'Auror. Beaucoup à Poudlard aspire à suivre cette voie, qui est notamment celle de Potter, mais j'étais persuadé que l'enseignant avait réussi à faire planer le doute sur leur envie de continuer sur ce chemin. Je ne me sentais nullement concerné : j'avais déjà pas envie de mettre les pieds dans cette école, et, accroché à mes convictions comme je pouvais l'être, il était hors de question que je me mette soudain ce futur en tête. Songer à mon avenir après Poudlard était une source d'angoisse, en quelque sorte, puisque je n'avais aucune idée de où j'irais faire ma vie. J'oubliais vite cependant, trop occupé à profiter de ma jeunesse.
Je m'étais alors posé dans le parc, sortant au passage un simple crayon et une feuille blanche. Devant moi se dessinait le château, et malgré la crainte qu'il m'inspirait étant plus jeune, je dus avouer que le paysage était vraiment magnifique. Prenant une grande bouffée d'air, je me mis alors à esquisser deux trois bases, déterminé à reprendre le dessin. Au bout de quelques coups de crayon, je releva la tête, constatant alors que j'avais laissé ce passe-temps trop longtemps de côté. Je m'efforçais quand même de faire ce qui pouvait s'apparenter à un schéma de l'endroit, histoire de me motiver à faire le reste. J'en connais une qui ne serait pas contente de voir que je me suis relâché, malgré ses très bons conseils à ce sujet. D'un côté, c'était car j'avais vu un de ses dessins trainer dans la salle commune que Phoebe m'avait redonné l'envie, sans le savoir, de reprendre le crayon de papier en main. Je m'attaquais à trop grand. Alors je me mis à dessiner une des fleur qui poussait non loin de là. Au moins, là, c'était ressemblant.
« Eh, l'affolé du bulbe ! Tu veux des chips ? » Je relevais soudainement la tête, surpris par cette voix ridiculement forte. Regardant vers la source du bruit, c'est Ellen que je vis, et je ne pu réprimer un rictus qui reflétait une forme de dégout, sans vraiment l'être à la fois. A cause de Duke, je ne portais pas vraiment sa cousine dans mon cœur, même si je ne la connaissais pas plus que ça. Épiant les alentours, je dus me rendre à l'évidence que c'était à moi qu'elle parlait, et je soupira légèrement à l'idée d'entamer une discussion avec elle. D'un autre côté, c'était peut-être le moment de savoir si oui ou non, elle était l'égal de son cousin et le soutenait dans ses opinions raciales au sujet du sang sorcier, et je me mis alors à sourire, à l'idée que je puisse entretenir une bonne relation avec un membre de la famille Selwyn.

Quand elle fut à portée de voix, et surtout car je ne voulais pas hurler comme elle, je lui fis un non de la tête, et entrepris de m'assoeir à côté. J'avoue qu'elle me faisais presque pitié, à ne s'être trouvé qu'un paquet de chips en tant que compagnon. J'étais mal placé pour parler à ce moment, mais j'étais rarement seul aux intercours. J'avais juste voulu profiter tranquillement de la matinée, puisque le soleil était présent en ce mois d'Octobre. Je n'avais pas vraiment de sujet de conversation, et attaquer celui de Duke n'était clairement pas une bonne idée. Ce type m'exaspérait au point où la mention de son nom suffisait à me faire rouler les yeux au ciel. J'essayerai bien de me contenir avec Ellen, mais si elle se trouvait être comme lui, je sentais que j'allais regretté d'avoir choisis de passer du temps avec la Serpentard.
« Alors ? Ce début d'année ? Tu le sens bien pour la suite ? » C'était, au final, une approche comme une autre. Je voulais éviter les sujets qui fâchent, et j'espérais honnêtement qu'elle en ferait de même, ou sinon une autre guerre se déclarerait. A moins qu'elle soit plutôt du genre à parler qu'en venir aux armes, pas comme son idiot de cousin, ce qui serait appréciable. Je n'aimais pas passer des heures à débattre, mais si on devait parler de nos différences de point de vue, autant le faire dans le calme. Surtout que j'étais de bonne humeur ce matin, malgré le bloc de trois heures de DCFM qu'on venait de se manger.
© Truth.

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Message(#) Sujet: Re: Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] EmptyJeu 13 Oct - 16:25



Parler est un besoin, écouter est un art
Faolàn L. Warlock et Ellen Selwyn


“Les nouvelles sont comme les feuilles d'automne. Le vent qui les porte les malmène.”

Faolàn relève brusquement la tête. Tête qui, d'ailleurs, s'avérait absolument immonde tellement elle était remplie d'une émotion aussi indescriptible qu'existante et positive. En bref, on dirait une autruche apeurée ! Alors que je me retiens de pleurer de rire de rire le jeune homme avait encore et toujours les yeux rivés sur moi. Hum...j'hésite toujours entre une autruche et un lama, dans tous les cas, il ne s'agit pas d'un animal connu pour son intelligence ! Comme un gros débile mental qu'il est, Fao se met à scruter les alentours comme si il espérait que cet appel vienne d'ailleurs que de ma bouche. Evidemment, ce gars là ne doit pas me porter dans son coeur non plus, mais quand même, la moindre des choses quand quelqu'un nous appelle c'est de répondre…
Quoique, je me suis peut-être trompée sur lui. Voilà que maintenant, il sourit. Peut-être que son flair lui a indiqué qu'il s'agissait de chips goût poulet. Bon, OK, je suis méchante pour le coup. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il sourit bel et bien ! Serais-je séduisante par hasard ?…Quoi qu'il en soit, lui, il ne l'est pas ! Et de toutes façons il n'est pas question qu'il rentre dans une phase de séduction avec moi ! Sous peine de se faire noyer par mes soins dans le lac noir !

Faolàn se lève puis vient vers moi, sourire aux lèvres, une feuille de papier sur la quelle il avait sûrement gribouillé quelques dessins à la main. Il secoue brièvement la tête de gauche à droite pour m'exprimer son refus.
COMMENT ?! IL REFUSE DES CHIPS ! Ce gars n'est vraiment pas normal ! Je lui tends quand même mon paquet, au cas où ses dires et ses idées n'étaient pas coordonnées pendant qu'il s'installe à mes côtés.
L'instant gênant, le retour ! Il ne dit pas un mot, me regarde un peu bêtement, comme si je l'attendrissais. On aurait dit une vieille dame moldue à qui on présente sa petite fille fraîchement sortie du ventre de la chneck de sa maman. Oui, on est là sur une tête bien, bien, mais alors BIEN ridicule, surtout sur le visage de Faolàn ! Alerte, je fais quoi ? Il faut absolument que je trouve quelque chose à lui dire sous peine de perdre ma dignité ! Euh...je prends l'appel à un ami ?
Non sérieusement ! Pourquoi ça n'existe pas ? Les services d'urgences aux moments gênants ? Des services qu'on pourrait appeler H24, où des conseillers nous répondraient pour nous venir en aide lors des moments comme ça ? Ben moi je dis, ça serait super pratique ! Bon allez, euh, un point commun...Duke ! Euh, ben non du coup, on ne parlera pas de lui ! Faire connaissance en commençant par un sujet qui fâche, très peu pour moi ! Bon, ça n'empêche que Faolàn se méfie de moi mais vient quand même me voire...c'est un début ! Quoique, je m'en fiche un peu de lui, voire même complètement de lui et de son amitié. Le Gryffondor se décide enfin à m'adresser la parole .

« Alors ? Ce début d'année ? Tu le sens bien pour la suite ? »

OK, donc le gars, tu le traites d'affolé du bulbe – très belle insulte, on notera – il vient vous parler de façon tout-à-fait normale et décontractée sans aucune pression. Bon, soit. Moi, à sa place, ça ferait longtemps que je me serais énervée...Aaah, ces Gryffondors ! Je viens de me souvenir que le jeune homme vient de me poser une question, à la quelle je me hâte de répondre. En me souvenant de la question en elle même ma tête change de forme et de consistance, sûrement tout aussi ridicule que Fao il y a trois minutes ! Même si la question était fâcheuse et la réponse plus qu'évidente j'essaye de m'énerver le moins possible. Mais pas le temps, mon visage devient rouge tellement l'idée d'évoquer le sujet me met en rogne !

- QUOI ?! Tu déconnes ou quoi ?! On vient de se taper trois putain d'heures avec l'autre Breckenridge, et tu me demandes si je le sens bien pour la suite ?!

Peut-être un peu violent, certes, mais ma réponse était à la hauteur de ma colère. L'ennemi de mon cousin deviendrait-il le mien également ? Je décide quand même de lui laisser la chance de se rattraper, après tout, il a mis fin au moment le plus gênant de toute une vie alors je peux bien lui pardonner une question plutôt mal placée. Mon visage reprend sa forme et sa couleur habituelle, je ponctue ma métamorphose par un raclement de gorge.

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Message(#) Sujet: Re: Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] EmptyDim 23 Oct - 17:19


Parler est un besoin, Écouter est un art.

ft. Ellen Selwyn

Honnêtement, je n'aimais pas du tout la tournure que risquait de prendre ma décision. Je veux dire, j'étais là, tranquillement assis dans le parc de l'école, à côté de Selwyn. D'accord, ce n'était pas Duke, et je ne savais pas quelles relations les cousins entretenaient entre eux - autant dire que je m'en fichais royal - mais quand même ! Ma question à peine posée que je la regrettais déjà, me disant que si j'avais un Retourneur de Temps, là tout de suite, je m'en servirais pour retourner une bonne minute en arrière et je ferrai le très prudent choix de ne pas entrer dans le périmètre de vue d'Ellen. Mais j'en avais pas sur moi, bien entendu. Foutu hasard.
Comme son temps de réaction semblait interminablement long, je lançais un regard sceptique dans sa direction, histoire de voir si elle ne s'était pas bloquée ou je ne sais quoi, car il était évident - la connaissant - qu'elle venait de passer les trois plus horribles heures de sa vie. Fallait dire que Breckenridge était assez spécial dans sa façon de faire. Et beaucoup trop sur de lui à mon goût.
"QUOI ?! Tu déconnes ou quoi ?! On vient de se taper trois putain d'heures avec l'autre Breckenridge, et tu me demandes si je le sens bien pour la suite ?!
Bordel mais c'était instinctif chez les Selwyn de gueuler pour un oui ou pour un non ? Putain, j'avais lutté pour ne pas la lui ressortir, cette phrase. Qu'elle déteste l'Auror, je comprenais. Qu'elle m'agresse comme si je venais de l'insulter ? Ça m'énervait plus qu'autre chose. En sept ans, j'avais essayé d'avoir ce que les autres appelle des "nerfs d'acier", mais faut croire que c'était inné. Je m'en tirais pas mal dans ce domaine, mais il y avait certaines personne - Aniek, pour ne citer qu'elle - qui me faisait vitre perdre mon calme. Et j'avais l'impression qu'Ellen n'allait pas tarder à rejoindre la liste qui comprenait déjà son cousin.

N'empêche que cet accès de colère avait fait passer son visage au rouge pivoine, et comme un ballon qui dégonflait, sa tête reprenait une couleur naturelle. C'était un sacré spectacle, ce changement de teinte. Tellement ridicule que j'en lâcha un rire qui ne dura qu'un souffle.
« C'est évident, que personne ne le sente bien pour la suite. » lui dis-je comme pour illustrer l'inutilité de sa soudaine rogne contre moi. Un autre silence gênant s'installa entre nous, et d'un coup j'avais envie de rentrer à la salle co', où je savais l'ambiance soixante-six fois moins plate qu'ici. Ce qui brisa le silence, c'était le craquèlement d'une chips sous les dents de la Serpentard, auquel mon estomac répondit par un faible grognement. Il est sérieux lui ? Pas étonnant que certains me qualifiaient de dalleux : suffisait d'un rien pour que ma faim s'y mette. Sans vraiment de respect pour son périmètre de sécurité - ou celui du paquet de chips, je ne sais pas vraiment - je glissais subtilement ma main dans l'emballage et en ressortis trois rondelles gonflées de sel et les avala tout aussi rapidement. Elle me jetait un regard méfiant, avec surement un peu de colère derrière que ça ne m'aurait pas étonné.
« Tu m'en a proposé, tu te souviens ? » et j'ai refusé, oui, je sais... Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis non ?
« C'était sympa de ta part d'ailleurs. » Ou comment dériver sur le sujet noir, le sujet Duke. Vu l'air que ma voix avait prise de son propre chef, c'était facile à déceler. Vous savez, ce petit ton qui fait comprendre à votre interlocuteur que vous ne vous attendiez pas du tout à ça car d'ordinaire vous savez que ce même interlocuteur est un enfoiré ? Dans le mille, c'était bien celui là. Sauf que l'enfoiré, c'était Duke. Et qu'un simple nom de famille avait réussi à me faire oublier une chose fondamentale, que je connaissais pourtant par cœur. Le nom de signifie rien. C'est juste une excuse pour détester quelqu'un qui porte le même que celui d'un de vos ennemis.
« Désolé. Je pensais pas à toi mais à... » Réalisant ma connerie, je me maudis intérieurement. « ton cousin. » Le nommer ? Et puis quoi encore ? Autant embrasser le pape, athée que je suis. Bon. Je pense que cette situation a atteint son point de non-retour. J'imagine bien la suite de l'année, moi : les Selwyn en guerre contre moi. Mais c'était déjà évident non ? Au moins j'aurais essayé de ne pas me mettre toute la famille à dos.
© Truth.

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Message(#) Sujet: Re: Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] EmptyJeu 3 Nov - 16:50



Parler est un besoin, écouter est un art
Faolàn L. Warlock et Ellen Selwyn


“Les nouvelles sont comme les feuilles d'automne. Le vent qui les porte les malmène.”


Cet idiot de Faolàn...Oui, idiot, parce qu'il me connaît depuis sept ans donc savait pertinemment que j'allais mal réagir à sa ques
tion d'ameublement – ce que j'appelle une question d'ameublement est simplement une question nulle avec pour seul but de meubler une conversation, souvent employée par les gens qui se fichent littéralement de votre existence comme de la couleur de votre soutif. Des gens comme Faolàn –


Bref, cet idiot de Faolàn se contenta de lâcher un petit rire court avant d'enchaîner.
« C'est évident, que personne ne le sente bien pour la suite. » Bizarrement, quand il a ouvert la bouche, j'ai tout de suite su qu'il allait dire quelque chose de nul...Et là, du coup, il essaye de me tacler en me disant ça, comme pour me montrer que je n'avais pas à m'énerver ou bien que ça ne l'atteint pas.
De nouveau un silence gênant vint pimper la conversation. J'aime bien ce mot « pimper », je ne sais pas vraiment pourquoi, certainement parce qu'il illustre bien ce qu'il veut dire : la moindre des choses pour un mot de la langue française, même si c'est pas toujours le cas…Je reviens sur ce que j'ai dit ! Je l'aime bien seulement quand il n'est pas utilisé avec un but ironique. Tout cela m'énerve, je saisis une chips, je prends le temps – puisque apparemment il y en a à revendre ! Du temps...pas des chips ! – de l'observer sous toutes ses coutures, de sentir son agréable odeur fumée ; Et d'un coup d'un seul je la croque et l'avale. Et puis Faolàn, dalleux comme les rumeurs le font paraître ; son estomac plutôt, lâche un grognement tout aussi répugnant qu'une limace âgée de cent-vingt ans, ou qu'un sirop de grenadine, c'est au choix. Alors il glisse sa main dans MON paquet de chips et en avale trois aussitôt. Etonnée par cet acte que je qualifierais d'intrusif, je fusille le jeune homme du regard.

« Tu m'en a proposé, tu te souviens ? »
La voix que le Gryffondor avait prise était peu accueillante, voire même agressive...Fao marque un temps d'arrêt avant d'enchaîner :

« C'était sympa de ta part d'ailleurs. »
  Je ne réponds pas, je le laisse cogiter...mais le simple fait de me dire qu'il ne pensait peut-être pas à moi mais à Duke, ce connard...me donne des frissons. Mauvaise idée ! Oh oui très très mauvaise idée ! Je sais depuis assez longtemps maintenant que les deux garçons avaient eu une petite confrontation il y à quelques temps, à cause d'une couleur de cheveux me semble-t-il...Pire que des gonzesses ! Vraiment !

« Désolé. Je pensais pas à toi mais à... » Mais à...Allez parle… ! « ton cousin. »

- Ce connard !

Bon, et bien c'est sorti tout seul...Enfin, au pire je m'en fiche ! Au moins, le problème est réglé ! Enfin presque réglé, disons que je viens de mettre les choses au clair : plus d'ambiguïté !
Au fond, j'étais curieuse de savoir ce qui les avait mené à cette confrontation. Bien que, c'était évident, ils n'étaient pas faits pour s'entendre. De toutes façons, Duke n'est pas fait pour s'entendre avec les gens. Ou bien c'est peut-être l'inverse, mais bon, tout le monde le déteste donc je vais rester sur ma première théorie qui me semble être la bonne.

- Et c'était parti de quoi cette engeulade ? D'une couleur de cheveux c'est bien cela ?

Je croque de nouveau une chips et en propose une à Faolàn. Puis je relève la tête et admire les feuilles orangées qui virevoltent au vent puis qui viennent se déposer sur le tapis coloré qu'était en train de devenir le sol du parc. Tout cela en attendant sa réponse qui commence à se faire longue.

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Message(#) Sujet: Re: Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] Parler est un besoin, écouter est un art [Fao & Ellen] EmptyJeu 10 Nov - 11:48


Parler est un besoin, Écouter est un art.

ft. Ellen Selwyn



J'arrive pas à réaliser la connerie que je viens de faire. Enfin si, je la réalise trop bien d'ailleurs. Ne pas parler de Duke en présence d'Ellen, c'est quand même pas compliqué, si ? Le ciel a beau être bleu et clair, j'ai l'impression qu'il vient de se transformer en épais nuage noir grondant en présage de l'orage à venir. J'ai toujours assumé mes conneries, je n'allais pas fuir comme un voleur en mode "bon bah salut". Ca faisait beauf, en plus.
« Ce connard ! » Sa réponse venait du cœur, si je puis dire.
Vu sa réaction, j'en vint à penser qu'ils n'étaient pas proche du tout, ou alors qu'ils aimaient se vanner comme je le faisais avec mon frère la plupart du temps, mais vu son temps de réaction, je penchais plutôt pour la première réponse. Elle semblait ne rien avoir à se reprocher d'avoir insulté un membre de sa famille, ce qui me rassura : le sujet n'était peut-être pas si dangereux que ça, mais je me devais de prendre des gants avec elle. J'avais déjà connu ça, bourrer la gueule de quelqu'un en parlant à sa sœur et cette idiote qui va tout lui rapporter. Ça remontait à longtemps, et j'en avais rien à carrer des deux gamins, mais c'était le genre de réaction qui m'agaçait bien comme il faut. Mais Ellen pouvait bien tout raconter à Duke que j'en aurais rien à faire : entre lui et moi, c'était déjà mort depuis longtemps. Et c'était mieux comme ça, je ne savais pas si j'aurais supporté un pote radical comme lui. Le mec a tous les défauts du monde, truc de dingue. La Serpentard, à mes côtés, semble s'intéresser au sujet de notre dispute d'ailleurs.
« Et c'était parti de quoi cette engueulade ? D'une couleur de cheveux, c'est bien ça ? »
Ouais, dis comme ça, c'est complétement ridicule. J'ai rien à me reprocher sur ce coup-là, à part le pari idiot que j'avais fait, après tout c'était le Serdaigle qui était venu chercher la merde entre nous.

Je la regarde dans les yeux, quelque peu méfiant malgré mon jem'enfoutisme des paroles rapportées à Duke. Ils en ont vraiment rien à faire l'un de l'autre au point même de ne rien se dire ? Je ne prétend pas être le centre du monde, et encore moins celui dudit "connard", mais je pensais qu'elle en savait plus. Cependant, elle était quand même bien informée. Elle avait les bases de l'histoire, comme on dit.
« Ouais... C'était en Quatrième Année que c'est parti en couille. »
Elle me proposa alors une chips, comme pour m'encourager à lui en parler. Je la saisie, l'examinant alors pendant qu'elle mangeait la sienne. Je terminais de l'avaler alors que les feuilles tombaient à nos pieds, annonçant le début de l'Automne.
« J'avais parié que j'aurais une meilleure note que Slo' à une éval', et j'ai eu la pire de la classe. » Je marquais une pause alors qu'une feuille venait squatter ma jambe.
« Et j'ai du me taper sa teinture violette périmée depuis trois ans. C'est à ce moment que Duke m'a déclaré la guerre. »
Terminant sur cette note, je me rendais compte de l'absurdité de ses raisons : le mec avait un QI de combien en dessous de la moyenne pour être aussi stupide ? Parce que là je serais allé consulter pour avoir un avis constructif de la chose. Heureusement pour moi, la teinture dégeu' avait fini par s'en aller au bout d'un mois, mais il avait fallut l'assumer, la sale note qui m'avait valut ça ! Avec le Serdaigle, on été arrivé plusieurs fois aux mains, et ça avait toujours mal fini. Du genre, chez le concierge, à se taper une punition à faire en duo sinon on arriverait à rien. Ce qui n'a pas du tout, mais alors pas du tout resserré les liens entre nous deux.
« T'as pas l'air de le porter dans ton cœur non plus, je me trompe ? »
Au final je disais tout ce qui me passait par la tête, sans prendre la peine de filtrer mes pensées. Je pris la feuille sur ma jambe, ainsi que l'autre qui s'était furtivement posée sur mon épaule, et les posa à côté. S'il y avait bien une chose que je détestais en plus de Duke, c'était les feuilles mortes de l'Automne. Ça, et la pluie.

© Truth.

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