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Message(#) Sujet: convocation - we rule & roar ► sloane o'connor, noel shiver convocation - we rule & roar ► sloane o'connor, noel shiver EmptyLun 10 Oct - 16:44


ft. Sloane O'Connor & Noel Shiver

Convocation préfet




Nous étions le lendemain de la répartition. Enfin, plutôt le surlendemain, ayant eut pas mal de choses à faire depuis que j’avais pris mes nouvelles fonctions. En effet, ce n’était pas de tout repos, et l’ancien directeur des gryffondors avait laissé pas mal de paperasse à faire. Quel flemmard ! Bon, ça ne m’étonnait pas spécialement de la part d’un ancien gryffondor (*tousse tousse*).
Tout ça pour dire que je pris donc « rendez-vous » avec les préfets de gryffondors. En effet, j’étais nouveau à Poudlard – enfin, cela faisait longtemps que je n’y avais pas remis les pieds – de ce fait je ne connaissais pas grand monde, je ne savais pas si la mentalité était toujours aussi déjantée, et je ne savais pas non plus comment était les élèves en individuel. Je trouvais important de tous les connaître, et le mieux dans ces moments-là, c’était de parler avec les préfets – qui étaient censé les connaître, d’ailleurs.
Je les attendais donc dans mon bureau, après les cours. Juste après les cours histoire d’être à l’heure pour pouvoir manger, après tout, le manger, c’était très important. Bon je doutais que notre entrevue durera des heures, mais, voilà quoi, mieux vaut prévenir que guérir – et au moins auront-ils du temps avant d’aller manger, histoire de digérer cette entrevue, justement !

Assis à mon bureau, j’attendais patiemment que l’heure tourne en observant mon bureau. Il était soigneusement rangé. Le plus étrange était le fait qu’il le soit, avec la tonne de souvenirs de voyage que j’avais ramené. Ca allait du chat porte bonheur japonais sur mon bureau au sarcophage égyptien derrière la porte. J’imaginais déjà les têtes surprises des préfets. Bon, ce ne serait pas pire que le cours sur la torture moldue que j’avais l’intention de donner au 7ème année. Ou p’t’être au 6ème. J’sais pas trop encore. Mais bon, tout était bon pour traumatiser mes p’tits élèves. Après tout, j’doutais qu’ils voulaient comme punition un p’tit séjour dans une vierge de fer.
Trouvant le temps long, je commençais donc à rédiger une lettre pour ma sœur : Athéna Ziegler. La petite était donc en hôpital psychiatrique pour cause de démence enfantine, mais elle était tout de même assez lucide. Lucide, avec un comportant enfantin certes, mais lucide quand même, ce qui nous permettait de converser par lettres lorsque je ne pouvais pas aller la voir régulièrement, ce qui était fort pratique vu que j’avais pas mal voyagé après mes études.

« Chère Athéna,
J’espère que tu vas bien, et que Killian a arrêté de voler tes peluches. Je te promets de t’en rapporter une très bientôt ! »

Je me mis à réfléchir à ce que je pouvais dire d’autres. Plus exactement : à la tournure de phrases. Athéna avait la mentalité d’une enfant, ainsi certains concepts comme le fait que les élèves étaient des chieurs vétérans, ça passait pas trop quoi.
Tellement concentré dans ma lettre que je perdis la notion du temps. C’est ainsi que lorsque l’on toqua à ma porte, je sursautais bien fort, au point où j’en lâchais ma plume qui bava sur ma lettre. Je me mis à grogner en tentant de récupérer ce qu’il y avait à récupérer – c’était à dire, rien – tout en permettant aux élèves de rentrer.
Lorsque deux têtes blondes – enfin, pas très très blondes en fait – passa la barrière de ma porte, j’eus un large sourire en supposant qu’ils étaient ceux que j’attendais.

« Ah ! Vous voilà ! Sloane et Noel je suppose ? » demandais-je en les regardant tour à tour.

Le ton de ma voix avait baissé quelques peu au nom de Noel, me rappelant un peu trop les vacances de Noël fatidiques de ma sixième année. J’essayais de ne pas y penser, de faire abstraction de ce nom – appelons-le par son nom plutôt – tout en tentant de garder mon sourire bien qu’il ait lui aussi légèrement diminué.

« Je me présente ! » repris-je en me levant et en me dirigeant vers vous. « Léonidas Ziegler ! Votre nouveau directeur ! »

Je leur serrais la main tour à tour, les regardants droits dans les yeux à chaque fois, avec intensité vive dans le regard, presque comme si je débordais d’énergie. C’était d’ailleurs pas totalement faux. Je ne me considérais pas comme hyperactif, mais j’aimais bien bouger donc bon.

« Asseyez-vous je vous pris, » poursuivis-je en leur désignant les fauteuils en face de mon bureau.

Bureau où je finis par m’assoir aussi, tout en cachant le plus discrètement et naturellement du monde – donc en gros, c’était cramé – la lettre à ma sœur sous une tonne de papier.

« Aloooors... Donc je suis tout nouveau à Poudlard, donc je suppose que ça a changé de quand j’étais élève. Du coup, hm, parlez-moi un peu des Gryffondors ? Est-ce qu’ils sont toujours aussi chiants, énervants, blagueurs, joueurs et tête-à-claque qu’à mon époque ? Ah ! Au fait. J’vous autorise à faire un peu de bordel, des soirées, tant que vous êtes responsables des plus jeunes, et tant que ça ne me réveille pas. Sinon j’m’incruste. Si vous avez des questions n’hésitez pas à me les poser ! »

Hein quoi ? M’incruster en soirée ? Bah oui bien sûr. Atta, ça me réveille, donc, autant que j’en profite un peu. Et puis. Autant que je m’incruste plutôt que je leur fasse un cours de philosophie sur la paix. Et comme toujours, tout en parlant avec mes mains et en bougeant sans cesse sur ma chaise.

« Parlez-moi de vous aussi. ‘Fin, j’me fous un peu des raisons qui font que vous êtes préfets, j’veux apprendre à vous connaître quoi. »

Ce n’était pas une méthode très conventionnel, mais bon. Je n’aimais pas les grands discours sur la grande responsabilité d’être préfet et préfète, c’était le genre de discours qui a été appris par cœur pour le ressortir à chaque fois et à toutes les sauces. Apprendre à les connaître, c’était une autre méthode pour savoir comment ils sont en tant que préfet. Une manière détournée quoi !
Croisant mes doigts ensemble, les coudes sur mon bureau, j’attendis donc leur réponse respective.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.

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Message(#) Sujet: Re: convocation - we rule & roar ► sloane o'connor, noel shiver convocation - we rule & roar ► sloane o'connor, noel shiver EmptyMer 19 Oct - 5:20


we rule & roar
Ziegler, Sloane & Noel

L'année venait à peine de commencer. Genre deux jours quoi. Et il fallait déjà faire des trucs obligatoires qu'on avait pas demandés. Et je parle même pas d'accompagner les nouveaux jusqu'à la salle co', parce que même si c'est chiant, j'aime bien faire (n'allez jamais dire à Slo que j'viens d'avouer ça, de toute façon, je nierai tout en bloc) non, non, j'parle de bien pire : une rencontre avec notre directeur de maison. J'ai passé la porte de chez nous, suivant Catwoman de près. Je crois qu'on pouvait dire qu'on formait un bon duo, quand même. C'était pas forcément toujours brillant mais on s'en était pas mal sortis. Mieux que nos prédécesseurs, en tout cas, ce qui n'était pas vraiment compliqué mais tout de même. Ça ne choquait plus grand monde de nous voir, nous, à la tête des rouges. Et même moi, je dois bien reconnaître que j'avais fini par m'y faire. « On va encore se taper un gros bouffon, j'suis sûr... » En réalité, j'en savais rien. J'avais bien aperçu Ziegler de loin pendant le banquet mais ça m'avait pas franchement aidé à me faire une idée. Et il était encore trop tôt pour que quoi que ce soit coure sur son dos. Ça changerait sûrement après cet entretien, bien sûr, tout le monde sait à quel point je sais tenir ma langue, mais en attendant c'était le flou total et je n'aimais pas vraiment ça. La porte se dessina bien vite. Trop, d'ailleurs. Foutre son bureau à deux pas de notre salle commune, c'était un peu vache, quand même. Bonjour la surveillance non-stop ! Quand on allait leur dire ça, les pauvres, ils allaient déchanter... Enfin, avec un peu de chance, il était sourd comme un pot et tout le boucan du monde ne suffirait pas à le faire débarquer. Non pas qu'on avait l'habitude de faire un bruit de malade H24, mais ça pouvait arriver quand même des fois. On vit quoi. « Bon... » Sur quoi j'ai frappé. Quelques secondes plus tard, il nous autorisait à entrer. J'ai tenu sagement la porte à ma co-préfète et l'ai suivie une fois de plus.

Le sourire de notre nouveau directeur était quand même engageant. Il n'avait pas l'air d'une version masculine de Burgess ou je ne sais quoi. C'était toujours ça. « Ah ! Vous voilà ! Sloane et Noel je suppose ? » Je me suis contenté de hocher la tête. Son sourire était un peu moins rayonnant qu'à notre arrivée et je commençais déjà à me demander s'il n'avait pas un truc contre nous. On lui revenait pas, c'était ça ? Il s'attendait à des préfets tous lisses, genre ceux de Serdaigle ? Ou de Serpentard...? Ou de Poufsouffle...? D'accord, on faisait un peu tache dans le décor, c'est vrai, mais tout de même ! Il nous connaissait pas encore, il pouvait au moins nous laisser deux secondes le temps d'ouvrir la bouche ! « Je me présente ! Léonidas Ziegler ! Votre nouveau directeur ! » Il se leva et vint nous serrer la main. Son regard était un peu perturbant, j'avoue. Je n'ai pas l'habitude qu'on me fixe comme ça, même si c'est pas longtemps. Ça m'a dérangé mais j'ai rien dit. « Asseyez-vous je vous prie. » J'ai obéi avant qu'il en fasse de même et ne s'empresse de planquer un parchemin sous une pile d'autres. Je ne pus me retenir de lancer un regard à la fois désespéré et amusé à Sloane. Sur quoi on était tombés, sérieux ? « Aloooors... Donc je suis tout nouveau à Poudlard, donc je suppose que ça a changé de quand j’étais élève. Du coup, hm, parlez-moi un peu des Gryffondor ? » Finalement, peut-être qu'après une entrée un peu bizarre en la matière, on allait avoir une réunion tout ce qu'il y avait de plus banale ? Je l'espérais. Mais mes espoirs ont vite été assassinés. « Est-ce qu’ils sont toujours aussi chiants, énervants, blagueurs, joueurs et tête-à-claque qu’à mon époque ? » Quoi ? C'était quoi cette question ? Il voulait vraiment une réponse ? Je l'ai fixé un long moment, attendant presque qu'il se mette à ricaner à sa blague pas drôle. Mais non... Au lieu de ça, il enchaîna. « Ah ! Au fait. J’vous autorise à faire un peu de bordel, des soirées, tant que vous êtes responsables des plus jeunes, et tant que ça ne me réveille pas. Sinon j’m’incruste. » Ce qui était drôle au début ne l'était plus tellement maintenant. Non seulement on allait devoir gérer une bande d'enfants et d'ados qui nous écoutait pas tellement mais en plus on allait devoir composer avec un directeur qui nous aiderait sûrement pas des masses et nous rajouterait du boulot en plus parce que c'était sûrement le plus gros gamin de la bande. D'accord. Notre victoire avait déplu et on voulait nous la faire regretter. Je commençais à comprendre le truc. La théorie du complot et tout le bazar. « Si vous avez des questions n’hésitez pas à me les poser ! » J'ai d'abord secoué la tête. Mais finalement... « Vous savez que vous êtes pas censé faire ça, M'sieur ? Nous inciter à violer le règlement, et tout ? J'dis pas qu'on le fait jamais mais normalement vous êtes là pour nous taper sur les doigts, pas pour nous menacer de venir faire la fête avec nous. » Ma voix était prudente. Je ne savais pas à qui j'avais à faire ni même ce qu'il essayait d'obtenir. Si c'était des aveux de nos conneries passées, c'était sans problème.

Je pense que Slo et moi, on a pas vraiment la tête des premiers de la classe modèles, ça aurait pas été crédible de toute façon... J'allais passer pour le chieur de service peut-être mais je ne voulais pas que ça nous retombe dessus plus tard. Vous nous voyez expliquer à la directrice ou à n'importe quel prof venu se plaindre du bruit qu'on avait l'autorisation de Ziegler en personne pour veiller jusqu'au bout de la nuit ? Moi, j'la sentais pas, cette affaire. « Parlez-moi de vous aussi. ‘Fin, j’me fous un peu des raisons qui font que vous êtes préfets, j’veux apprendre à vous connaître quoi. » En même temps, il n'y avait pas de raisons qui faisaient qu'on était préfets. On avait pas choisi, on avait pas demandé, on avait juste pas eu le choix. Catwoman n'avait pas l'air décidé à commencer. Et moi, je n'avais pas la moindre idée de ce que je pouvais raconter. J'ai ouvert la bouche une première fois avant de la refermer sans rien dire. Non, vraiment, j'en savais rien. « Parlez-moi de vous », quelle arnaque ! Un haussement d'épaules et je me suis finalement lancé. « Bon bah... euh... j'm'appelle Noel mais vous le savez déjà, j'aurais bientôt dix-huit ans mais vous le savez sûrement aussi... euh... Mes parents tiennent un cirque ? J'ai un frère et une sœur ? Ma sœur est dans votre classe je crois, d'ailleurs. Et... euh... Mon chat s'appelle Njut, comme dans la pub IKEA, et il est toujours partout où il doit pas être. Et si vous le croisez un jour, ce serait gentil de le ramener à Gryffondor, j'en ai un peu marre de lui courir derrière tout le temps... » Je n'y avais jamais vraiment fait attention, et encore une fois je n'avais rien remarqué, mais je n'avais jamais vraiment parlé de « moi » au sens propre, j'en étais sûrement incapable de prime abord, « moi » c'était « ma famille », il n'y avait pas vraiment de distinction entre les deux, comme si après dix-sept longues années je n'admettais toujours pas que j'étais un être à part entière et non pas un morceau d'un tout composé de ma fratrie et de mes parents... Enfin, il ne restait plus qu'à espérer que ça lui suffirait, à Ziegler...
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Message(#) Sujet: Re: convocation - we rule & roar ► sloane o'connor, noel shiver convocation - we rule & roar ► sloane o'connor, noel shiver EmptyLun 9 Jan - 17:14

« On va encore se taper un gros bouffon, j'suis sûr... »

J'esquissais un sourire. Toujours aussi optimiste, le Noel, un vrai petit rayon de soleil sur pattes !
Et puis qu'est-ce qu'il en savait, d'abord ? Il fût un temps où on respectait encore la maison Gryffondor, où on lui attribuant des professeurs principaux compétents, qui réussissaient à inspirer le respect sans choquer par leur raideur et leurs épais sourcils réprobateurs. Bon d'accord, ça, c'était avant que Noel ou moins ne débarquions à Poudlard. Qui sait, cela remontait peut-être même au temps de McGonagall. Oui, bon... Force m'était de constater que les candidats ne s'étaient pas montrés brillants au cours des dernières années, et que Shiver ne se lamentait pas entièrement pour le plaisir - même s'il avait une prédilection certaine pour les chouinements.

« Oh allez, ce sera peut-être quelqu'un de cool.»
rétorquais-je, refusant de me laisser gagner par les mauvaises ondes de Noel.

Cela faisait à peine deux jours que nous étions de retour à Poudlard, deux petites journées de rien du tout ! Je n'étais pas encore entrée dans ma phase de dépression chronique, le temps n'était pas encore aux demi douzaines de bouillottes sous les draps, les petits oiseaux gazouillaient joyeusement et les sifflements d'Aniek ou les piaillements de January n'étaient pas encore parvenues jusqu'à mon tympan délicat. Bref, tout allait plutôt bien. Pourquoi tout gâcher ? Pour un prof ? Pouvait-on même être sûrs qu'il allait rester, celui-là ? Les autres, après tout, n'avaient pas fait long feu. Quelques semaines, quelques mois tout au plus. Bonjour la stabilité. Cette situation bancale et pour le moins épineuse ne semblait pas le moins porter préjudice a reste des Gryffons. Pour être absolument franche, ils s'en foutaient comme de leur premier pull tricoté par mamie Josiane. Bidule ou Machin, quelle importance ? Ils continueraient à n'en faire qu'à leur tête, qui que soit leur tout nouveau saint patron. Et puis, ils avaient deux beaux préfets fringants pour servir de chair à canon en cas de conflit avec l’État major ! Pourquoi s'en faire, hein ?
Le bon côté, c'est qu'il n'y avait pas à traverser une petite infinité de couloirs pour atteindre le bureau du nouveau prof. Il logeait à notre porte, pour ainsi dire, à quelques pas du cadre de cette mégère de grosse dame - les probabilités ne jouaient pas en sa faveur, hélas, le bougre allait lui aussi avoir droit à ses égosillements infernaux. J'entrais la première, précédée par Shiver qui pratiquait vraiment la galanterie quand ça l'arrangeait. Un homme nous faisait face, un sourire chaleureux sur les lèvres. Il avait... un front. Un front proéminent, gonflé, creusé d'une fine ridule centrale comme un trait de plume tiré sur son étonnant faciès. Je louchais allègrement sur ce pli, faisais des allers-retours afin de mesurer la hauteur du monument. D'une oreille distraite, j'écoutais ce que ses lèvres babillaient quelques centimètres plus bas. Il s'appelait Léonidas Ziegler. Un nom à coucher dehors si vous voulez mon avis, ou à finir psy. Je voyais bien ce front au dessus de petites lunettes rondes, faisant dignement face à un malheureux interlocuteur avachi sur un divan de cuir noir, une scène de ce goût-là...
Je fus déphasée quelques instants par ce passage éclair de son front à ses yeux, réagissant à peine lorsqu'il me secoua la main avec vigueur.
Je jetais un coup d’œil à Noel avant de prendre place dans un des fauteuils face au bureau. Le blabla habituel de professeur principal allait suivre, définissant les grandes caractéristiques du personnage. Chiant, rigide, angoissé, méprisant, il y en avait généralement pour tous les goûts. Verdict ? Oh, un prof à la cool, gagné ! Peut-être... un peu trop cool. Et immature, assez pour vouloir s'inviter aux soirées d'adolescents en chaleur. Je comprenais les peurs de Noel, et son petit réquisitoire également, mais j'étais loin de me faire autant de mouron. C'était un beau spécimen, ouais, et alors ? Ce n'était pas un Gryffondor pur jus qui allait nous empêcher de continuer notre job, comme l'an passé. Qui plus est, un Gryffondor pur jus infoutu de cacher une lettre sans se faire voir - il y avait plus stressant comme gars. J'aurais dû lui préciser, sur le moment, que la vie des profs n'était pas de notre ressort, et qu'il pouvait bien griffonner ce qu'il voulait, à qui il voulait, s'agirait-il de sa déclaration d'amour à Chuck Norris en personne. Même les petits potins de Noel ciblaient plus volontiers les élèves que la relation privilégiée de Winslow avec le gros cul de Burgess, alors bon...
Loin d'en avoir fini avec nous, Ziegler voulait aussi nous connaitre - la belle affaire... Une jolie petite présentation en bonne et due forme, tout ça, tout ça... C'est Noel qui s'y colla en premier. Du grand art, comme toujours. Parler de son chat... pourquoi pas ! Il parlait bien de sa dinde de sœur, alors...
Bon. Qu'es-ce que j'allais bien pouvoir raconter moi ?

« Bon ben... J'm'appelle Sloane, j'aurai 18 ans le 31 décembre - c'est cool, hein ? - et je viens d'Irlande . J'ai cinq frères et sœurs, j'ai l'habitude de m'occuper des plus jeunes. Ma mère... bosse dans un hôpital. Mon père lui travaille dans l’automobile. Ce sont des moldus, des gens charmants ! Comme tous les irlandais d'ailleurs, à condition d'aimer le whisky. Ça peut sembler cliché mais... pas tellement en réalité. »


Oui, bon. J'aimais rarement m'étaler sur les professions respectives de mes parents; ce genre de détails ne regardait personne d'autre que moi. De façon générale, je n'épiloguais pas sur ma vie. Trop personnel, trop indiscret. Il n'y avait guère que Ashley et Fao pour en savoir plus sur le sujet. Et Snow. Par pur hasard. Dans un bled paumé d'Angleterre. Une histoire palpitante...

« Vous savez, professeur... » ajoutais-je « A propos de ce que vous disiez, sur les Gryffondors... ça ne doit pas vraiment être différent de votre époque, pas sur le fond en tous cas. On a tout de même remporté la coupe des quatre maisons l'an dernier, alors on ne doit pas être aussi têtes-à-claque que ça... »

Enfin...

« A part Anouska. » soufflais-je tout bas de telle sorte que seul Noel puisse entendre.

Eh oui ! Hunter avait peut-être bien fondu pour ses grands yeux de biche, elle n'en demeurait pas moins la Barbie des îles casse-bonbons de Gryffondor...
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Message(#) Sujet: Re: convocation - we rule & roar ► sloane o'connor, noel shiver convocation - we rule & roar ► sloane o'connor, noel shiver EmptyJeu 26 Jan - 13:46


ft. Sloane O'Connor & Noel Shiver

Convocation préfet




Ce qui était certain, c’était que j’avais à faire à des gryffondors plutôt terre-à-terre. Du genre pince sans rire. Enfin, c’était l’impression qu’ils me donnaient de base. Après, peut-être est-ce simplement l’effet qu’ils voulaient donner face à un professeur – leur directeur qui plus est. C’était même fort possible, sinon ils devaient avoir une vie bien triste, ils ne devaient pas s’amuser beaucoup. Ce qui faisait que l’image qu’ils donnaient des gryffondors était plutôt calme, et « inoffensive ». Je me souviens encore de la fois où j’avais fais exploser un mur pour le fun. A y réfléchir, McGonagal ne devait pas être très clean lorsqu’elle accepta mon ascension en tant que professeur, et pire encore, en tant que directeur.
Du moins, l’important était qu’ils jouent leur rôle de préfets, non ?
Ce fut donc Noel qui prit la parole en premier, pour faire une remarque sur le fait de briser les règles et de faire des soirées sous mon consentement. Je l’écoutais attentivement, le regardant droit dans les yeux. Ainsi donc il me disait ce que je devais faire en tant que directeur. A ses remarques, j’eus un petit sourire amusé qui ne présagé pas grand-chose de bon, avant de retrouver des allures sérieuses. Je m’avançais sur mon bureau, mains entremêlées posées devant moi, avant de lui répondre.

« Ainsi donc vous préférez que l’on vous traitre comme des enfants ? Faites pas-ci, faites pas-ça, et surtout attention aux punitions. Personnellement, moi je préfère vous responsabiliser. Je suis de ceux qui pensent qu’une maturité s’acquiert avec l’expérience, et donc par les erreurs. Comme la fois où j’étais bourré avec Winslow et qu’on avait fait un concours de vomis. Enfin bref ! Tout ça pour dire que je préfère que vous vous responsabilisez vous-mêmes, et je sévirais si vous en êtes incapables. Mais si vous préférez que je vous interdise comme un directeur bête et méchant de faire telles choses comme les enfants que vous êtes, dites-le. J’ai une punition déjà toute prête sur une dissertation sur l’évolution de la technologie moldue de l’époque médiévale à nos jours – que vous suivez mon cours ou non, une punition est une punition. »

En effet, j’estimais qu’à leur âge ils devaient devenir plus mature, mais surtout avoir une certaine autonomie. Qu’ils fassent des soirées dont j’ai connaissance pour les surveiller de loin et voir comment ils géraient toute cette foule, les éventuels problèmes etc., c’était ma manière de les évaluer. C’était aussi comme ça que je pourrais voir lesquels parmi les élèves pourraient faire office de prochains préfets puisque les deux jeunes gens en face de moi étaient sur le départ.
Malgré tout j’enchaînais sur une question un peu plus personnelle, à savoir : qui étaient-ils. J’estimais qu’en tant que préfets, et moi en tant que leur directeur, on devait avoir une sorte de « lien privilégié », histoire de diriger les petits gryffons du mieux que nous pouvons. Noel prit donc la parole en premier. Ses parents tenaient un cirque, ce que je trouvais pas mal intéressant à vrai dire. Les divertissements de ce genre me fascinaient beaucoup, et je devais bien avouer que j’étais un bon public : il en fallait peu pour me faire rire. Sa sœur était dans ma classe, des jumeaux ? Possible. Les pauvres, je les plaignais, c’était génétique ce genre de truc. A partir du moment où leur mère engendre des jumeaux – ou plus – les enfants ont une prédisposition à développer des jumeaux – ou plus. Il finit par me parler de son chat, ce qui me fit sourire. J’adorais les chats, j’en avais même un – qui dormait sur un coussin dans un coin de la salle d’ailleurs – alors je comprenais tout à fait qu’il me parle de son petit animal. Je l’imaginais déjà avec une portée de chat comme compagnie.

« Un cirque ? Quel est leur nom ? Ils se produisent où généralement ? » Oui bon, j’étais réellement très intéressant par le cirque de ses parents. « Pour ton chat, je tenterai de te le ramener, mais Xerxes, » je désignais le chat angora blanc roulé en boule dans un coin, qui leva la tête lorsqu’elle entendit son nom avant de me tourner le dos comme la précieuse qu’elle était. « A tendance à ne pas apprécier que je touche les autres chats. Même si actuellement elle me boude car elle n’a pas apprécié le déménagement. C’est qu’elle a un sale caractère. Bref. »

Ce fut ensuite au tour de Sloane de prendre la parole. Elle commença donc à se présenter. Une Irlandaise ? Cela s’entendait légèrement dans son accent. J’étais plutôt familier avec les accents étrangers, ayant beaucoup voyagé cela ne m’étonnait même plus. Ainsi donc elle avait une famille plutôt grande avec des parents moldus « charmants » à ses dires. Elle m’arracha même un sourire à la mention de l’alcool.

« Un cliché prend son fond dans la vérité, comme on dit. Y’a-t-il d’autres sorciers parmi tes frères et sœurs ? Je me suis intéressé pendant un temps sur le fait que les moldus peuvent avoir un gène récessif les prédisposant à engendrer des sorciers, souvent dans une même famille moldue il y a plusieurs sorciers. Certains penseraient même que les premiers sorciers sont nés de moldus. Cependant, peu de personnes s’intéressent à ce genre de choses, il y a encore une majorité de sorciers préférant la lignée pure. »

C’était un sujet épineux. En effet il y avait encore beaucoup de pro sang pur. Même parmi les sangs purs n’adhérant pas à ce genre d’idéalisme, naturellement ne s’intéresseront pas aux moldus et à la possibilité de se marier avec, de faire des enfants avec. Mais les nés moldus étaient une réalité, et je trouvais cela plutôt intéressant à étudier. Est-ce qu’un né moldu avait plus de facilité à engendrer des cracmol que des sangs purs ? Quel était ce gène prédisposant les moldus à engendrer des sorciers ? Beaucoup de questions pour peu de réponses. Et peu de recherches. En même temps, ce n’était pas un sujet qui intéressait beaucoup de monde, donc peu de subventions.
Sloane poursuivit sur la mentalité des gryffondors. Pas aussi tête à claques ? Hm, je n’en étais pas si sûr. Et le fait d’avoir gagner la coupe des 4 maisons ne signifiait pas forcément qu’ils n’étaient pas des chieurs professionnels.

« Gagner une coupe n’est pas significatif, je trouve. Et puis, être « sans tâches » face aux professeurs est différent d’être « sans tâches » dans la vie de tous les jours. Prenons pour exemple votre attitude. Agissez-vous pareillement avec vos semblables ? Vos amis ? J’en doute fort. Par être « têtes à claques », j’entends la personnalité de l’élève. De souvenirs les Gryffondors étaient plutôt doués pour faire le bordel, cela ne veut pas dire qu’ils n’étaient pas intelligents ou qu’ils ne pouvaient pas gagner la coupe des 4 maisons. Pour exemple : plus d’une fois j’ai réussi à faire accuser des Serpentards de ma propre bêtise. Enfin, ça marche que quelques fois, une fois que les profs m’ont connu je pouvais difficilement ne pas être le fautif. Enfin bref ! Après il est aussi possible que les générations aient changé. »

On ne pouvait pas dire que je donnais une bonne image de moi-même à raconter les bêtises que je pouvais faire durant ma jeunesse, mais bon ils devaient certainement savoir que les professeurs avaient du vécu, et avaient déjà eu une jeunesse plus ou moins mouvementés. Dans tous les cas, j’attendais un peu de voir ce qu’ils allaient bien pouvoir répondre. De toute façon, je n’avais pas l’intention de les retenir trop longtemps.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
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