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'Cause you had a bad day ♦ Will & Slo
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Message(#) Sujet: 'Cause you had a bad day ♦ Will & Slo 'Cause you had a bad day ♦ Will & Slo EmptyJeu 15 Sep - 20:16

'Cause you had a bad day ♦ Will & Slo AkqcmAT

Les journées de merde, ça n'existait pas que dans les vieilles chansons de rock alternatif. C'était du concret, du vécu, ça vous donnait juste envie de vous rouler dans un coin et de vous laisser disparaître du monde terrestre un moment , avant de trouver une raison valable de revenir. Toute une putain de journée à se laisser bouffer de l'intérieur par tout, et n'importe quoi, surtout. Une pensée, un sentiment, une impression. Le premier prétexte venu était bon pour nourrir notre petit monde de noirceur. Ces jours-là, j'espérais seulement pouvoir switcher aussi facilement d'humeur qu'un sims. Mais la vie n'était pas un jeu PC, et mon humeur de chien n'allait pas s'effacer avec une douche froide, virtuelle ou non.
C'était l'accumulation, je crois. Je m'étais levée du mauvais pied, certainement, et avec le besoin pressant de voir Charlie, de le serrer dans mes bras. Tu parles d'une frustration ... Charlie était en Irlande, avec les miens, là où je ne pouvais l'atteindre. Ça allait passer, c'est ce que je m'étais dit ; ça passait toujours. Hélas, tout n'était pas si simple. Mon désir de voir Charlie se superposait à mon manque d'Ashley. Je ne savais pas, ou plutôt, je ne savais plus si cela venait de moi, ou d'elle. J'avais l'impression persistante qu'elle cherchait tout simplement à m'éviter depuis la rentrée, et si j'essayais de me convaincre du contraire, difficile de ne pas flairer l'anomalie. Qui plus est, je ne voulais pas embêter Faolán avec ça. S'il était vrai de dire que je ne censurais pas le sujet « Ashley » avec lui, cela ne signifiait pas pour autant que je trouvais politiquement correct de l’assommer avec mes craintes de la voir s'éloigner, au vu de leur relation. Résultat, le pauvre bougre ne réussit pas à m'arracher plus, au petit-déjeuner, que quelques hochements de tête hasardeux et un « Passe moi le jus de citrouille. » Qu'on me laisse broyer du noir en paix, par pitié, pour en finir au plus vite. Car oui, la déprime me déprimait. Je détestais sentir cette aura sombre de détresse m'envelopper. J'étais comme en dehors de moi-même, en dehors de ma partition. Au final, cette méconnaissance et presque, cette peur de la mélancolie ne faisait qu'accentuer mon malaise. Pas ma faute. La joie m'allait mieux au teint, voilà.
Le cours de vol se déroula sans accroc, ponctué, naturellement, de quelques occasions manquées de m'ouvrir le crâne – manquées, c'était déjà ça. Le nouveau prof se montrait condescendant à mon égard. A la fin du cours, il tint à me garder un peu, pour me parler de mon niveau, bien inférieur aux autres, et du fait qu'il fallait que je multiplie les efforts. Qu'est-ce que je pouvais répondre à ça ? J'ai soupiré en acquiesçant, après avoir hésité à le traiter de blaireau de première catégorie. Crawford me manquait déjà.
Je sortais des vestiaires après tout le monde, plus sombre que jamais. J'avais simplement envie de traverser le parc au plus vite, de grimper tous ces foutus escaliers au pas de course, quitte à bondir partout pour avoir le bon, tout ça pour mieux me pieuter sous mes draps, tranquille, peinard. Il n'était pas plus de quinze heures trente, j'avais tout mon temps pour dormir. J'envisageais même sérieusement d'entrer en hibernation et de zapper le repas.

« T'es une petite cachottière O'Connor ! »


Je roulais des yeux, ralentissais à peine, ne lui adressant pas un regard.

« Ferme ta gueule Larsen. »


Diego Larsen, gros con à plein temps, Serdaigle pour la forme. Toujours collé à mes basks, à me faire chier, depuis des années. A croire qu'il aimait que je lui colle des poings. Je n'étais vraiment pas d'humeur. Il avait plutôt intérêt à obtempérer. Nous étions seuls devant le terrain, il n'y avait ni cours, ni entraînement à cette heure.

« Ça va être difficile avec ce que j'ai appris... Enfin, je veux dire, je savais déjà que t'étais tarée, mais j'ignorais qu'il y avait tout un nid. »


Je stoppais net.

« Normal, elle s'est bien gardée de le hurler sur les toits. » surenchérit son pote.

« C'est intéressant, pourtant, de savoir ce genre de choses. »


Les dents serrées, j'attendais, leur tournant toujours le dos.

« Ça explique un peu son comportement d'allumeuse, de savoir quelle sacrée cochonne est sa mère. Pour faire six gosses, il faut bien aimer se faire passer dessus pas vrai ? J'suppose que c'est normal pour une mol... »

J'étais retournée. Mon poing partit, cueillant Diego à la gencive. Je repartais aussitôt à la charge, mais il fût le plus rapide, et, m'attrapant les cheveux, me plia en deux. Je tentais de me redresser, mais il était plus grand, et étendait déjà son long bras pour m'enserrer la taille. Je l'entendis vaguement me traiter de petite conne avant de me forcer à poser genou à terre. Je ne bronchais pas. Diego semblait confiant. Trop confiant. Alors qu'il se penchait sur moi pour me susurrer je ne sais quelle insulte à l'oreille, je balançais ma tête en arrière. Il relâcha un peu sa prise – pas assez -, jura entre ses dents avant de me balancer à terre. Ma joue était chaude ; elle venait de racler le gravier, tout comme mon épaule. Diego en profita pour me frapper au flanc. Je serrais les dents.

« Espèce de sale sang de bourbe ! »


Et il frappait, et frappait encore.

« Merde, Diego, tu déconnes là !  »

C'était la voix de son ami, qui le détourna de moi quelques instants.
J'en profitais pour me redresser, tant bien que mal. La suite fût plus confuse. Je frappais Diego au ventre, et lui, me retournais une baffe, si forte que je manquais de vaciller. Je ne sais pas très bien comment, ou pourquoi, autant est-il que je finissais à terre avec Diego. Je le cognais. Je le cognais au visage. Il ne réagissait plus beaucoup, amoché, groggy. Son pote hurlait, à présent.

« Putain mais arrêtes ! ARRÊTES ! »

Je le sentis m’agripper par le bras pour m'empêcher de frapper encore. Me dégageant d'un violent coup d'épaule, je me relevais, et m'éloignais d'un pas rapide, sans me retourner. J'aurais pu continuer, j'en avais la conviction. Il irait bien, pourtant, j'aurais pu continuer de le tabasser jusqu'à plus soif. Quelle journée de merde...
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Message(#) Sujet: Re: 'Cause you had a bad day ♦ Will & Slo 'Cause you had a bad day ♦ Will & Slo EmptyDim 18 Sep - 16:26

Pardon ... ?
Sloane & William

Comment ose t-il ?! ✻✻✻ L’arrogance du sang. Si il y avait bien une chose que William n’aimait pas dans le monde des sorciers était une chose qui était aussi dans le monde des moldus. Le Racisme. Que ce soit par le sang ou l’apparence. Chez les moldus c’était une question de couleur de peau, généralement. Chez les sorciers c’était dans le sang. Le sang nous définissait selon eux. Des histoires comme sang pur ou sang mêlé. Ce genre de délire que William ne comprenait pas vraiment vu sa noblesse moldu. Lui qui venait d’une noble lignée il n’avait jamais eu l’arrogance de rabaisser qui que ce soit. Bien au contraire il suivit la parfaite petite vie de ses parents et prenant exemple à sa mère il participait à des oeuvres caritatives, une tradition quand on a un titre de Seigneur il faut servir son pays. La politique des Whelan était que tous doivent devenir tôt ou tard des nobles de par le soutien de ses proches qui en fit une force. Ce fut pour cette raison que la famille Whelan soutenait les plus défavorisés. Alors quand on vit dans cette optique de vie si particulière et si utopique on prend un sacré coup au visage quand on se retrouve au bas de l’échelle alimentaire Poudlard quand on découvre son titre par le sang. William était un né moldu, c’est à dire qu’il n’avait pas de parents sorciers. Mais c’est à dire aussi qu’il était classé comme la sous espèce des sorciers.

La pire insulte dans le monde des sorciers était ‘’Sang de bourbe’’. La première fois qu’il entendit cela, William eu un fou rire. Ca lui rappelait que trop bien le ‘’Bourbon’’ une sorte de Whisky américain. Alors quand on le traiter ainsi il se moquait ouvertement des gens. Cette insulte était totalement ridicule aux oreilles d’un né moldu comme lui. Ca lui passait totalement au dessus de la tête. En revanche son âme chevaleresque et son intolérance à l’injustice ne le voyait pas sous cet angle lorsqu’une personne était profondément blessée par ce genre propos il ne pouvait rester dans son coin.

En parlant de coin justement, il était assit au sol sous une des nombreuses alcôves des couloirs de Poudlard à lire un livre sur l’histoire du monde Sorcier, afin de rattraper son temps perdu. Il entendit des cris raisonner par loin d’ici. Un jeune garçon se moquant d’une personne, entendant uniquement ‘’Sang de Bourbe’’ qu’il fermait directement son livre d’un air exaspéré par ce genre de comportement. Rangeant alors son bouquin et allant chercher d'où provenait ces paroles il vit alors une jeune fille, aux couleurs de Gryffondor, sur un Serdaigle tentant de l'assommer avec ses petits points, petits mais qui semblaient si efficace. William voulu les séparés, il ne voulait quand même pas qu’elle se fasse virer de Poudlard, du moins c’est ce que lui aimerait qu’on lui fasse s’il était aveuglé par la colère. Tendant une main vers la jeune fille pour la retirer de son emprise sur la garçon voilà qu’il n’avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit qu’elle se leva d’elle même. Découvrant le visage de la jeune fille il reconnu tout de suite sa demi soeur dont il avait découvert l’existence en ce début d’année. La fille qui avait le même sang que lui, celle dont il n’osait pas lui dire qu’il était son frère. Découvrant donc qu’elle était comme lui, né moldu, il se tourna vers le garçon qui aida son ami à se relever. Le questionnant du regard le garçon lança à William avec dédain et peur à la fois.

- Éloigne cette tarée de Sang de Bourbe de là, Poufsouffle !

Serrant soudainement les dents et le poing, William ne retenait que les termes ‘’tarée’’ et ‘’Sang de bourbe’’ à l’encontre de sa soeur. Sans comprendre d'où cela venait le jeune homme se prit un coup de poing dans le nez signé Whelan qui le fit tomber à terre alors qu’il tenait son ami sur son épaule. Les deux garçons tombèrent proche des escaliers et le jeune Poufsouffle s’approchait d’eux d’un air menaçant.

- Excuse moi, j’aurais dû te jeter dans l’escalier, pas grave ça sera une prochaine fois !

Se retournant alors vers la jeune Gryffondor haut en couleur il rattrapait la jeune Gryffondor et l’a prise par les épaules afin de les éloignés du lieu du crime, se faufilant parmi les couloirs. La guidant sur un banc il l’a prise par le menton afin d’observer ses potentielles blessures. Il n’avait pas vraiment fait attention du fait qu’elle ne le connaissait pas encore ni même qu’il appuyait un peu trop fort sur une blessure ouverte. Pour lui c’était normal c’était sa soeur, mais elle ne le savait pas. Détail qu’il avait oublié sur le coup et qui rendait la scène bien étrange lorsqu’il réalisa son geste il était un peu mal à l’aise tout à coup mais gardait de sa contenance tout de même.

- Sloane c’est bien ça ? Tu fais honneur à ta maison on dirait ! Dit-il en riant légèrement. Je n’aimerais pas être ton ennemi personnellement…

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
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Message(#) Sujet: Re: 'Cause you had a bad day ♦ Will & Slo 'Cause you had a bad day ♦ Will & Slo EmptyVen 2 Déc - 17:28

Je fonçais comme une fusée en direction du bâtiment le plus proche, songeant à combien il m'était désagréable d'avoir laissé Larsen s'en tirer à si bon compte, et à quel point j'avais besoin de me cloitrer sous mes draps dans les plus brefs délais. Rien de bon ne découlerait de cette journée, j'en avais à présent la certitude. Autant me réfugier en lieu sûr, en territoire ami, dans mon refuge de fortune et rêver d'un Larsen sac de boxe à écharper sans remord. C'était encore le meilleur scénario qui me restait en stock; bondir d'un escalier à un autre, bâillonner la grosse dame et fusionner mon visage avec l'oreiller. Je ralentissais, cependant, et me retournais en entendant Larsen couiner comme un rat puant, étendu au sol, et son pote s'emporter furieusement, les quatre fers en l'air. Il jurait contre un type, un Poufsouffle, le genre propre sur lui, le cheveu soyeux et le teint rose. Il avait l'air jeune, peut-être un an ou deux de moins que moi. Mes méninges peinaient à faire le rapprochement entre cette bouille d'ange et la mise KO de Larsen et compagnie - je l'aurais plutôt vu prêcher paix et amour à son prochain avec une pâquerette dans les cheveux. Il me rattrapa à grandes enjambées. Je fronçais les sourcils, croyant le reconnaître. J'avais croisé plusieurs fois ce gars dans les couloirs de Poudlard, me faisant toujours cette même réflexion à propos de son visage, son regard, qui m’étaient définitivement familiers. Avais-je jamais fait sa rencontre, pourtant ? Je n'étais pas de celles à oublier un visage connu, et encore moins un nom lorsqu'il m'était donné.
La mignonne petite gueule d'ange déglingueuse d'abrutis ne me laissa pas le temps d'en placer une et enroula son bras autours de mes épaules. Je grimaçais, laissant échapper un couinement de protestation alors qu'un éclair de douleur traversait mon bras. Monsieur Délicatesse avait un don pour balader ses doigts de fée où il ne fallait pas, ce qui plongeait momentanément ma jauge de sympathie à son égard dans le rouge. J'hésitais quelques instants à lui retourner une double pair de gifles, pour le principe, mais quelque-chose chez lui me retint de rien en faire. Il se dégageait de sa personne une certaine douceur, qui me troublait. Ce n'était pas comme si j'étais tout à fait en état de lui coller une raclée, de toute manière; pas avec les phalanges enflées - c'était toujours ça de pris, de savoir que l'autre enflure avait mon poing imprimé sur le faciès - et encore moins en boitant comme une grabataire de quatre vingt dix ans. Avec ses grands yeux bleus, on eut dit un autre Ben, une version de mon aîné plus jeune et mieux coiffée. Il m'incita à m'asseoir sur le banc le plus proche, ce que je fis, non sans le toiser d'un regard méfiant. Il chercha à prendre mon menton, et je finissais pas reculer la tête, de plus en plus ahurie, ce qui sembla lui faire réaliser l’ambiguïté de son comportement - pas trop tôt ! Pour l'amour du ciel, à quoi jouait-il celui-là ?

« Sloane, c'est ça ? »

Il allait vraiment devoir me donner des explications, ce faux frangin. Comment connaissait-il mon nom ? Pourquoi avoir frappé Larsen ? Je prenais mon mal en patience et l'écoutais. Il débitait des choses d'autant plus étonnantes, clamant que je faisais honneur à la maison de Gryffondor, et qu'il "n'aimerait pas être mon ennemi".

« Tout cela est très... valorisant. Mais qui es tu, toi ? Qu'est-ce que tu me veux d'abord ? »

Je soupirais. Mon ton avait été plus agressif que je ne l'aurais souhaité. J'avais quelques raisons d'avoir les nerfs en pelote, malgré tout... Je repris d'une voix plus douce :

« Désolée. Mauvaise journée. Est-ce qu'on s'est déjà parlé ? »

HRP:
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