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You were like a storm, beautiful and yet terrific. [Lloyd]
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Message(#) Sujet: You were like a storm, beautiful and yet terrific. [Lloyd] You were like a storm, beautiful and yet terrific. [Lloyd] EmptyMar 6 Sep - 2:25



You were like a storm, beautiful and yet terrific. [Lloyd] HwG5Dzo You were like a storm, beautiful and yet terrific. [Lloyd] BVCHyNgT
Louve & Lloyd

You were like a storm, beautiful and yet terrific.



Dernière ligne droite, ou ma dernière année ici. Le train m’avait amenée une nouvelle -et dernière fois- à Poudlard. Un brin nostalgique, je m’efforçais à penser au futur mais je ne pouvais pas me détacher de l’école, pas encore, je n’étais pas prête, je ne savais pas quoi faire d’autre. Une autre année ne serait pas de trop, en espérant qu’elle pourrait m’ouvrir les yeux sur ce que j’avais envie de faire. Quoi qu’il en soit, la rentrée apporte toujours son lot de surprises, et celle-ci ne faisait pas exception. Croiser les petits nouveaux dans les couloirs m'amusait toujours un peu, et comme d'habitude, je n'avais pas manqué d'aller les accueillir comme il se doit le jour du banquet. Je n'ai pas failli à cette règle depuis ma deuxième année. C'est d'ailleurs comme ça que tout le monde me connait. Un sourire éclaira brièvement mon visage lorsque je croisais mon cousin dans le hall d’entrée et j’expirais avec un plaisir non dissimulé en sortant du château. J’étais rentrée. Poudlard, c’était chez moi, ma maison, ma famille, c’était là. Je réajustais rapidement mon jean en descendant les marches de l’entrée avant de partir en trottinant vers le lac, un sourire accroché aux lèvres. Rien ne pourrait venir entacher cette journée. Et puisque mon premier cours n’était pas avant cet après-midi, une balade près du lac s’imposait. J’avais déjà donné rendez-vous à Lalie qui devait m’attendre puisque ma ponctualité avait tendance à laisser à désirer. Si la rentrée m’enchantait toujours pour diverses raisons, ce n’était pas le cas de tout le monde, mais malgré les visages renfrognés que je croisais sur mon chemin, rien ne put effacer mon sourire enchanté.

Je repérais rapidement Lalie, assise à sa place : proche du lac mais un peu à l'écart des losers, elle releva précipitamment ses lunettes de soleil en m'apercevant et me sourit. Ca faisait toujours un bien fou de retrouver ses amis. A tel point que j'en oubliais totalement les cours, les profs, les devoirs et les retenues qui m'attendaient. La conversation s'engagea tellement rapidement et à un rythme tellement effréné que je n'eus même pas le temps d'examiner les environs et de repérer qui était là. Lalie mettait toujours une véritable passion dans le racontage de ragots. Untel avait couché avec unetelle pendant l'été et celui-ci était gay, et celle-ci avait avorté. Les critiques s'enchaînaient avec les grimaces de rigueur. Je lui répondais avec verve et excitation jusqu'à ce que mon attention soit attirée ailleurs. En relevant les yeux, j'avais croisé le regard furieux de Lloyd. Lloyd. Son regard réveilla en moi ce petit pincement au coeur qui me prenait souvent en pensant à lui et je ne pus m'empêcher de remarquer à quel point il était beau. Je n'avais pas encore eu l'occasion de vraiment lui parler depuis la rentrée, on s'était croisés dans le train et au banquet bien sûr, mais ce n'était pas pareil. Je sentis immédiatement que quelque chose n'allait pas. Il semblait prêt à frapper le garçon avec qui il parlait -ou plutôt sur qui il hurlait. Attends, je reviens. Je me levais rapidement, pouvant presque entendre le coeur de Lloyd battre puissamment, je sentais d'ici le coup venir, je le connaissais trop bien. Je pouvais repérer la veine qui battait sur sa tempe. Pas encore, le frappe pas Lloyd. Tu vas encore t'attirer des emmerdes... Trop tard. Avant que je ne puisse les atteindre, le poing de mon ami s'abattait violemment contre le visage de l'autre élève qui portait visiblement les couleurs de ma maison. Je ne lui accordais pas un regard. Je me fichais de lui comme de l'an quatorze. Je me mis à courir vers eux, comme la moitié des élèves rassemblés près du lac d'ailleurs. L'autre garçon put riposter en lui assenant une droite que je n'aurais pas aimé prendre en plein sur la pommette avant que je ne les atteigne. C'était la goutte de trop, Lloyd devint fou, et voulant bravement m'interposer entre eux, le coup suivant fut pour moi. Lloyd ! C'est tout ce que j'eu le temps de dire.

Tout se passa tellement vite que je n'eus pas bien le temps de comprendre ce qu'il s'était passé. Le coup partit dans la direction de l'autre garçon, et puisque je venais de me mettre entre eux deux, il m'atteignit de plein fouet. Ma lèvre craqua sous le terrible impact du coup et je mis un genoux à terre pour ne pas tomber complètement à la renverse. Un flot ininterrompu de pensées me traversa l'esprit. C'est la première fois que je me fais frapper si fort. Ou frapper tout court. Et par un ami en plus. Non, pire, par Lloyd. Puis la douleur s'empara de mon esprit, la morsure du coup contre mes lèvres, la brûlure de ma fierté en miettes. L'idée folle qu'il l'avait fait exprès, qu'il ne s'était pas arrêté même s'il savait qu'il allait m'atteindre, qu'il se fichait que je prenne un coup, que je ne comptais pas pour lui et que je n'étais rien ni personne me traversa l'esprit comme une flèche et atteignit sa cible, mon ego fût touché. C'est rien, je murmurais sans m'adresser à personne. A deux doigts de verser des larmes -de rage ou de tristesse, je n'étais pas sûre-, je m'enfuis en courant vers le château sans vraiment chercher à l'atteindre, je ne savais pas où j'allais, ni ce que je faisais. Je finis par m'agenouiller derrière un arbre après m'être assurée que personne ne m'avait suivie et ne viendrait m'emmerder et je me versais quelques larmes silencieusement, en les essuyant rageusement. La journée avait pourtant bien commencé.


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Message(#) Sujet: Re: You were like a storm, beautiful and yet terrific. [Lloyd] You were like a storm, beautiful and yet terrific. [Lloyd] EmptyMer 7 Sep - 7:54

desperation
ft. louve.
Du haut de la volière je nourrissais mon imagination quand tout en regardant la vallée qui s'étend jusqu'aux plaines. Au loin je pouvais voir un ruisseau qui s’écoulait d’une source et je la voyais serpenter entre les buttes arrondies. Le ruisseau s’élargissait et se mit à couler lentement. Au bout du fleuve, j’pensais voir une modeste colline qui se dressait abruptement. Sa partie inférieure recouverte d’arbres lui donnait l’air d’un animal hirsute. Demeurant sur le toit de la bâtisse, je me rappelais que je n'avais rien à faire ici à l'heure actuelle. Non pas que j'abandonnais l'idée, que je me dégonflais. Je reviendrai ici plus tard, et ce genre d'escalade c'est la raison pour laquelle j'ai déjà été mis en retenue plusieurs fois.

Cafté par des collègues préfets qui préfèrent me voir galérer avec des profs plutôt que je fasse perdre des points à ma maison. Le pire étant que je l'aurai complètement assumé. Je faisais avec, le temps était beau et parfait pour que je puisse continuer mon sport du week-end. Je n'avais pas 'Bella avec moi car elle était sûrement avec son copain ou ses potes. J'aurai très certainement dû faire pareil. Mais pour l'heure, je préférais m'abandonner au parkour. Je glissais volontairement du toit, agrippant la corniche pour ensuite me faire basculer par la grande ouverture des hiboux. Atterrissant à l'intérieur, je continuais ma course en sautant sur le rebord des escaliers, jonglant entre chaque rebord. J'ai réussi à effectuer un saut périlleux avant une fois tout en bas.

Je l'ai presque raté, j'aurai pu me manger le sol et me reconvertir dans les tondeuses à gazon moldue. Mais je l'ai réussi, je n'aurai pas à penser à cette option. Je continuais ma course à travers le parc, sautant stratégiquement au-dessus des obstacles naturels de la nature, je ne m'approchais juste pas du Saule Cogneur. Je n'avais pas réellement envie de me prendre un coup et me casser des côtes. Je fis une courte pause au milieu de quelques arbres, je commençais à m'habituer au rythme. Je ne transpirai même pas, mais j'avais soif. J'avais au moins besoin de me trouver auprès d'une source d'eau pour me passer un coup sur le visage. Alors je m’éclipsais dans le petit bois aux troncs satinés, baigné d’une lumière verte et oblique. Je prenais un chemin rocailleux qui menait jusqu’au lac.

Je finis par rejoindre le dit lieu sans soucis, en trottinant je finis par m'arrêter au bord du lac. Je gardais mon t-shirt dont les manches se stoppaient aux épaules, couleur verte mais pas dans l'objectif de rappeler ma maison. Portant un jogging dont la longueur se limitait jusqu'en haut de mes mollets, le tout ponctué d'une paire de basket. Je m'accroupissais pour que mes mains en forme de récipient viennent recueillir un peu d'eau. Projetant le tout en visage, cela faisait un bien fou. Je reprenais doucement ma respiration, continuant d'apporter l'eau à mon visage, passant mes mains dans mes cheveux que je plaquais en arrière. Ils reprirent une formation de désordre, comme à leur habitude et je me redressais. M'étirant longuement, je finis par tourner la tête autour de moi.

« Eh, Ethelred... J'peux te parler ? »

Oh putain, ce mec avait les couilles de venir me voir après ce qu'il m'a fait subir... Lui et ses deux larbins s'étaient amusés à me faire chier dans un premier temps à la Cabane Hurlante. Après les avoir défoncé avec Sloane, ils se sont salement vengés sur moi en empoisonnant Robin, mon premier rat qui décéda. Je me souviens avec éclaté la gueule de ces trois personnes là après avoir vu ce qu'ils avaient fait. Et là c'est leur leader de merde qui vient à moi pour me parler ? Je crois qu'il se présentait un peu trop tard pour faire des excuses. « Dégage. » Je ne me prononçais pas plus alors que je lui tournais le dos pour reprendre mon chemin mais en marchant calmement. Je devais conserver mon calme, je sentais que cela allait dégénérer... ça se sentait vraiment. Je me mordillais la lèvre inférieure tandis que mes doigts se refermaient. Chaque doigt craquant, le Gryffondor m'attrapa l'épaule comme pour me retourner.

Il voulait vraiment s'excuser c'est sûr, mais la seule chose qui s'adressa à lui c'est mon poing - s'écrasant lourdement sur son visage. Le regard brillant, il n'a suffit que de quelques secondes pour essayer de me faire pleurer ou craquer plutôt. Le souffle court et l'air enragé, je l'attrapais d'une main par le col pour le relever et lui coller un crochet. Il se releva de lui-même pour m’asséner le même coup. En pleine joue, reculant de quelques pas, je sentais ma joue endoloris. Me la frottant doucement, je n'avais même pas fait attention au regroupement autour de nous. Serrant encore les poings, cette fois celui là il va le mettre au sol... Et quand mon poing fut en direction du Gryffondor, c'est un autre visage qu'il percuta. Je n'ai pas pu ralentir l'allure du coup et donc l'impact de ce dernier fut tout aussi violent.

Je m'en voulais, surtout quand j'ai vu de qui il s'agissait... « Louve, je... » J'avais perdu mes moyens, mon regard baigné dans la violence s'estompa et je retrouvais une nouvelle forme de maladroit-esse. J'étais redevenu le Lloyd, préfet de Serpentard et maladroit au milieu des élèves lambda. Avant que je ne puisse prononcer une seule lettre de plus, j'ai dû constater la fuite de la septième année des Gryffondor. Je déglutissais sèchement avant de prendre le chemin qu'elle prenait. Me frayant un chemin parmi les élèves qui s'étaient amusés à nous encercler. J'en avais marre... cette violence me faisait faire n'importe quoi au point de pourir les relations que je construisais. Je pestais mille fois dans ma tête avant de retrouver mon amie. Recroquevillée dans un coin.

« Louve... pardonnes-moi, je ne pensais pas que tu t'interposerai... je ne t'aurai jamais frappé si je t'avais vu avant.. »

Phoebe, ensuite Louve. Je commençais à croire que cette agressivité commençait à devenir de plus en plus gênante. Je ne pouvais plus me permettre de frapper les personnes de mon entourage, ceux qui contribuaient à mon existence... Ils avaient tous mis leur pierre à mon édifice et moi, je leur montrais ma connerie en aiguisant ma violence. Je m’accroupissais devant elle, demeurant à son niveau. « Je... je ne le ferai plus. Je vais m'en mordre les doigts... »

electric bird.

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