"Nous ne t’avons emmené qu’une seule fois en Ecosse, tu n’avais que 5 ans. Le paysage est magnifique là bas. Vous êtes logés dans un château médiéval, tu vas être dépaysé, découvrir de nouveau horizons, c’est une superbe expérience." Ca faisait presque une semaine que le maudit train m’avait conduit ici mais le dernier argument de ma mère, sur le quai de la gare, me revenait mot pour mot en tête. Ma chère maman ne s’était pas trompée pour une fois, le dépaysement était total mais c’était loin d’être une chose positive.
Après une énième journée, la huitième et pas la dernière, j’avais littéralement envie de fuir. Fuir les cours totalement dénués de sens, fuir les tableaux parlants et les escaliers qui bougeaient alors que tu avais un pied au sol et un pied dessus –charmant le grand écart au-dessus du vide - fuir les fantômes et spectres en tout genre qui traversait les murs et s’incrustaient dans les discutions comme si c’était normal et poli surtout. Mais surtout je voulais échapper à toutes ces effusions de joies dont pour une fois je n’étais pas le centre.
Voilà pourquoi j’étais dans ce couloir paumé ou il n’y avait dieux merci personne. Pour enfin trouver un coin tranquille, j’avais du monter 4 étages et me taper un nombre trop important d’escaliers capricieux. Bien sûr il n’y avait pas d’ascenseur, c’était trop demander dans un château de plus de sept étages avec des plafonds culminant à plus de trois mètres.
Le couloir donnait accès à un nombre innombrable de portes, il y avait aussi quelques fenêtres assez hautes, pas sûr que je sois assez grand pour apercevoir quelque chose. En effet, je me mis sur la pointe des pieds c’était trop juste, il manquait quelque centimètre. Maintenant trouver une solution, ça m'étonnerait pas de trouver des ours ou autres bêtes bizarres dans ce château je préférait vérifier qu'il n'y avait rien de dangereux avant d'essayer d'entrer. Prendre ma baguette et essayer de me soulever ? Pas sur que ce soit possible, je n’arrivais déjà pas à faire voler une plume. Non je n’avais plus qu’a monter sur mon sac dans lequel il y avait tout les « précieux » grimoires et ma baguette magique.
Au final ça n’a pas servit à grand chose parce que je n’ai vu que de vieux pupitres poussiéreux et des chaises ou personne ne s’était assis depuis 50 ans au moins. C’était parfais, aucun imbécile n’irait me trouver pour me demander pourquoi je m'épanouissais pas ici, à Poudlard. Maintenant, il y avait plus qu’a entrer. Le plus naturellement du monde j’appuyais sur la poignée, c’était fermé. Je me meurtrissais ensuite l’épaule, la porte était plus solide qu’elle n’y paraissait. Le bilan ne fut pas long à faire, j’avais plus qu’a sortir ma baguette et tenter une formule bidon en espérant que ça marche, j'avais trop mal à l'épaule pour retenter ma chance par la force.
- Sésame, ouvre-toi ! Pas d’effet. Porte de Poudlard ouvre-toi! Ca ne marchait pas non plus. Tant pis je continuerai jusqu a ce que la porte cède ou que ça finisse par me saouler.
Si quelqu’un me voyait m’acharner ainsi, que penserait-il ? J’étais en train de répondre à cette question personnelle, quand j’entendis des pas. Quelqu’un m’avait vu et, bizarrement, je me foutais royalement de tout ce qu’il pouvait penser.
J’hésitais quelques secondes avant de prendre le ton le plus normal pour quelqu’un qui essayait d’ouvrir une porte avec des formules tirées d’Ali Baba.
- Bonjour, tu pourrais m’ouvrir la porte avec ta baguette s’te plait ? Je connais pas la formule magique. A tous les coups c’est un truck latin...fin bref.
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Dernière édition par Anthony L. Flynn le Sam 5 Nov - 20:15, édité 1 fois
Le retour à Poudlard s’était effectué il y avait plus d’une semaine maintenant et je ne comptais pas le nombre de fois où j’avais pris un malin plaisir à mal aiguiller un gamin en détresse. Evidemment, ces idiots ne me connaissaient pas encore et pensaient qu’il était encore bon de me demander mon aide, comme si j’étais préfète parce que j’étais généreuse et de bons conseils. Par Merlin, heureusement que non ! Qu’ils aillent voir les autres, moi j’étais là pour élever ceux de ma maison au sommet, honorer au mieux Salazar Serpentard et faire des serpents des personnes méritantes de ce qu’on leur donnait. Malheureusement, on ne pouvait pas exceller avec tout le monde… que voulez-vous, la connerie était bien plus présente chez les gens que l’intelligence. Tout comme la lâcheté ! Tellement désespérant.
C’était un moment creux de la journée où je devais effectuer une de mes rondes quotidiennes. Incendier quelques élèves juste pour mon plaisir personnel ? Fait ! Trouver une excuse pour rabaisser des âmes perdues ? Fait ! Se moquer de gamins totalement ignorants ? Fait ! Ah, ce que je les détestais ces crétins, et pourtant ils me distrayaient à merveille ! Désormais rendu au quatrième étage, les couloirs semblaient vides et totalement silencieux. Apparemment ces idiots n’avaient pas eu le courage de monter jusque-là, préférant profiter du beau temps comme tous les moutons qui composaient l’école. Si peu de personnalité… Alors que j’avais attaqué la dernière ligne droite du couloir, j’aperçus une petite personne à quelques mètres de moi. Je me stoppai net, sans un bruit, afin de l’observer, plissant des yeux. Il semblait que le gamin cherche à ouvrir une porte fermée. Pourquoi ? Juste pour que j’intervienne et lui donne quelques points en moins ? Trop d’honneur ! J’approchai à pas de loup jusqu’à voir son blason. Hum… un petit serpent, autant dire que j’oubliais immédiatement l’omission de points. Par contre, une bonne leçon de morale serait de mise ! J’allais intervenir lorsque je l’entendis élever la voix tout en visant la porte avec sa baguette. Je me retins de rire à ses mots. Sérieusement ? Il venait vraiment de dire ça ? C’était d’un ridicule… Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux d’exaspération, me disant que le Choixpeau ne faisait pas toujours le meilleur des choix.
Face à tant d’idiotie, je me mis à marcher vers d’un pas posé mais déterminé. Mon visage était neutre mais je ne montrai aucun signe de sympathie ou de chaleur alors que j’arrivai à son niveau. A sa question, j’arquai un sourcil septique, mon regard passant de la porte au jeune garçon qui me parlait beaucoup plus maintenant que je l’avais sous les yeux. Bien qu’ayant clairement envie de me moquer de lui, je pris un air froid et parlai sèchement, soufflant de désespoir : « C’est sûr que ce n’est pas avec tes formules à la moldue que tu vas arriver à quelque chose… C’est tellement ridicule… » Dis-je de façon dédaigneuse avec de lancer : « T’ouvrir la porte ? Voyons, tu es un Serpentard, il faut que tu trouves une solution par toi-même. Ce n’est pas en demandant à tout le monde que tu arriveras à faire quelque chose. En plus, à ce que je vois, tu es bien mal parti… Essaie autrement ! » Je croisai les bras et le fixai, balançant mon menton vers la porte : « Qu’attends-tu gamin ?! Trouve une solution ! Prouve-moi que tu vaux ta place chez les serpents… A moins que tu ne sois qu’un petit moldu qui aurait plus sa place avec les elfes de maison qu’en compagnie d’élèves sorciers… »
La personne que j'ai interpellé doit être en sixième ou en septième année et arbore les couleurs qu'on m'a assigné. C'est une préfète, et pas la plus sympathique. Du moins en apparence parce que j'en sais rien moi, je ne lui ai jamais parlé à la fille et les rumeurs, ce n’est pas forcément la source d'informations la plus fiable, surtout quand elles sont négatives. Au visu, elle n'a pas l'air franchement amicale mais ça se saurais si je souriais en permanence donc ça ne m'avance pas beaucoup. Cependant, je tiens une occasion de voir si les bruits qui courent sont véridiques ou non. Bon après, il ne faut pas s'emballer non plus, si elle est chiante, ben je lui parle plus et c'est tous, elle n'est pas le centre du monde. A choisir entre savoir si son intransigeance est effectivement aussi poussée que son esprit apparemment étriqué, ou qu’elle m’ouvre la porte, le choix et vite fait.
J'ai hésité au début, avant de lui demander de me donner un coup de main. Le regard des autres, ça m'importe pas, en tous cas pas ici, et puis de toutes façon, elle a vu mes tentatives au mieux raté au pire désespérante. Ce n’était pas la cause de mon hésitation. Le truck qui m'a bloqué c'est surtout que je préfère me débrouiller seul, je n'aime pas me sentir incapable dans quelque domaine que ce soit. Ça blesse ma fierté. J'essai en général toutes les solutions possible et inimaginable avant d'envisager le fait que j'irai beaucoup plus rapidement avec de l'aide. En temps normal d’ailleurs, je me serai débrouillé seul avec plus ou moins de succès, sans me prendre la tête, j’ai horreur de ça. Sauf que le lieu n'est pas normal, les gens non plus et les cours encore moins… La découverte de l’existence de la magie est a été très perturbante et même si je dissimule le malaise derrière mon obstination à refuser d'admettre ne serait-ce qu'un seul point positif à ces pouvoirs, mon comportement change inévitablement et je me retrouve à hésiter bien trop souvent.
Bref, tout ça pour dire que ce n'étais pas de gaieté de cœur que j'avais adressé la parole à la préfète même si au final, ça pourrait être une discussion sympa.
Non minute, faudra couper ma dernière pensée au montage. J’aime pas avoir tort et là c'est une évidence, quoi que j’y fasse, la discussion avec la préfète ne sera pas agréable. Je n'ai pas eu besoin qu'elle qualifie mes tentatives de stupides pour m'en rendre compte. Rien que sa façon dédaigneuse de me parler comme si j’étais un gamin m’a convaincu que le premier point positif que j'attribuerais à Poudlard, ce ne sera pas elle. C’est vrai qu’il m’arrive d’être prétentieux et hautain - même si ces qualificatifs ne franchiront jamais ma bouche, orgueil oblige – mais la réciprocité, dans ce domaine, je n’aime pas ça. En plus, elle semble pas décidé à accéder bien gentiment à ma requête, alors qu’il dois bien exister un sortilège pour ouvrir la porte et qu’elle semble, vu son âge, être ici depuis assez longtemps pour l'avoir appris. Elle veut voir si je savais y parvenir seul. En soit, je suis plutôt en accord avec sa façon de penser, mais dans un autre sens j’ai rien à prouver à personne et certainement pas à quelqu'un qui me parle comme elle le fait.
- OK, donc c’est non. Donc bah je vais essayer la porte d’après déjà. Je vais appuyer sur la poignée pour tenter de l’ouvrir. Et après j’aviserai. Un grand sourire peint sur les lèvres, je lui désignais l’autre porte à quelque mètre du bout du doigt et j’exécutais ce que je venais de dire.
La porte n’eu pas plus de réaction que l'autre et un coup de pied de ma part –moins fort que la première fois, avec mon épaule, j’apprenais de mes erreurs – n’y changea pas grand-chose. Je ne prenais pas la peine de prouver une nouvelle fois que je connaissais mes Disney, on était d’accord, elle et moi, ça ne servais à rien. Je revenais vers la préfète, une mine embêté sur le visage, secouant la tête de gauche à droite. Impatiente, elle poursuivit, déclarant que je devais mériter d’être à serpentard. Et puis quoi encore, c’était plutôt lui qui devait me mériter oui et ce n’était pas le cas, moi j’avais rien demandé. Et puis ce n’était pas à elle de juger, elle se prenait pour qui. Il était hors de question que j’entende ses ricanements pendant que j’essayais d’ouvrir la porte. En même temps, je ne pouvais pas la laisser avoir raison, même si c’est vrai que je n’avais pas vraiment là place chez les sorciers, j’étais le premier à le dire.
- En vrai, j’ai déjà prouvé tous ce que j’avais à prouver. Après, si t’étais pas là… Je suis pas payé pour faire le spectacle. Annonçais-je en me laissant glisser le long du mur, m’asseyantEn fait t’est la seule personne à laisser entendre que je suis sans doute normal. Dommage que je ne t’ai pas rencontré plus tôt, ça m’aurais fait un argument en béton pour ne pas venir ici. Un soupir exagérément long vint ponctuer ma tirade alors que je levais la tête pour la regarder droits dans les yeux. Oui j’étais fier de ce que j’étais, un moldus, rien de plus et il y avait qu’une personne qui l’avait compris dans le château. La preuve, les elfes de maison, je savais pas du tout ce que c’était, mais j’imagine qu’ils n’occupent pas des postes de prestiges chez les magiciens. Je fouillais dans mon sac qui étais resté au sol et vidais mes livres pêle-mêle par terre sans le moindre soin.
- Bon tu peux rester si t’a du temps à perdre, lui dis-je, mais ça risque de ne pas être passionnant.
Je pris le livre de sortilège qui avais déjà une tache d’encre sur la couverture, foutue obligation d’écrire à la plume, et feuilletait, cherchant le sommaire.
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HJ:
Je suis désolée pour le temps de réponse J’essaierais d'être plus rapide la prochaine fois.
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(#) Sujet: Re: [Année 2022-2023]Sésame ouvre-toi ! - Aniek [Terminé] Mar 4 Oct - 17:44
Sésame ouvre-toi !
Anthony & Aniek
Avoir de la compassion pour des élèves de première année ?! Pas mon genre ! Je n’en avais pour personne et ça n’allait pas changer. Je n’avais clairement pas envie d’être agréable avec le gamin. Par contre, je pouvais clairement m’amuser de sa situation, le plaçant dans une position tout à fait risible. Je l’observais d’un œil critique, le voyait totalement comme une distraction à l’heure actuelle. Il voulait tenter l’autre porte ? Qu’il fasse ! Au moins ça m’amuserait un temps de le voir galérer ! Car, oui, je savais très bien qu’elle ne s’ouvrirait pas, et encore moins avec ses formules de moldu à la con ! Toutes les portes de ce couloir, mises-à-part trois, étaient scellées… Et vu comment il s’y prenait pour les ouvrit, il n’était pas prêt d’entrer dans une des salles de cette partie du château. Les bras croisés et un sourire moqueur sur les lèvres, je le laissais faire sans rien dire, même si je n’en pensais pas moins. Evidemment, il échoua, et je ne pus que rouler des yeux de désolation. Il revint vers moi, un peu gêné, et cela m’amusa d’autant plus. Bien sûr que je lui fis une certaine morale sur le fait de mériter d’être à Serpentard, c’était un honneur de faire partie de cette maison ! Pas payé pour faire le spectacle. Ben, en soit, c’était presque ça. Il représentait réellement un divertissement pour moi en ce moment-même. Je haussai un sourcil sarcastique alors qu’il se laissait glisser tout contre le mur, en vrai lâche, n’insistant pas pour trouver une solution à son problème. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un petit rire ironique. Un né-moldu, normal ? On aura vraiment tout entendu ! « Je n’irai pas jusqu’à dire « normal », mais un sang-de-bourbe est plutôt manuel non ? Tu peux donc tenter de montrer, ou tout du moins pour toi-même, que tu n’es pas si bête que ça et prouver que les sangs-de-bourbe sont intelligents ! Vous l’êtes quand même… gardons-vous au moins une qualité ! » Avais-je vraiment dit ça à haute voix ? Ce genre de compliment n’était jamais cohérent dans ma bouche, mais en soit même si je les jugeais comme étant inférieurs à nous, je ne remettais pas en cause leur jugeote. Enfin, un minimum quoi. Et comment savais-je qu’il était né-moldu ? C’était simple, je me renseignais sur tous les petits nouveaux de ma maison, sans exception. Sa répartie (qui n’en était pas vraiment une pour dire vrai…) me fit sourire autant qu’elle m’exaspéra. Il me regarda droit dans les yeux et j’affichai un visage neutre, sans aucune émotion à part une certaine lassitude face à la réaction du jeune garçon. Je le regardais de haut, certes, j’étais debout et lui assis… mais aussi parce qu’il m’importait peu. Ce gamin avait l’air tout bonnement ennuyant, et bien qu’il m’ait distrait quelques minutes, je le trouvais vraiment inintéressant et me demandais ce qu’une telle personne faisait chez les serpents. « Donc tu abandonnes… Quelle belle preuve de courage ! Même s’il n’y a rien de bien surprenant venant d’une personne comme toi… » Dis-je d’un ton dédaigneux, soupirant fortement. « J’me demande bien ce que tu fous chez les ambitieux ! » Dis-je tout en tournant les talons, d’un air vraiment exaspéré. Je haussai les sourcils et était un peu « déçue » de cette nouvelle recrue. Pas vraiment prometteur pour les Serpentards celui-là… Sauf s’il arrivait à montrer le contraire ! Enfin, il sera toujours un sang-de-bourbe, et c’en était une, une punaise tare !
Défi « Faire un compliment à voix haute sur les nés-moldus dans le RP de ton choix. » réalisé dans ce post o/.
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(#) Sujet: Re: [Année 2022-2023]Sésame ouvre-toi ! - Aniek [Terminé] Ven 14 Oct - 18:29
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Sésame ouvre-toi !
S'amuser à ouvrir des portes fermées, franchement. Ce qu'il ne faut pas faire pour avoir un peu de tranquillité entre les murs du château, pourtant immense. Bon, j’exagère légèrement les choses, il doit bien y avoir un carré d'herbe de libre dans le parc, la bibliothécaire met un point d'honneur à faire régner un silence de mort dans son royaume et le dortoir qu'on m'a assigné en remplacement de ma confortable chambre, ne doit abriter personne à cette heure ci. Toujours est-il, qu'aussi éloigné de la vérité que je sois, je voulais être totalement pénard, assuré qu'aucun abruti, ou qu'aucune personne intelligente, ne débarquerait sous un prétexte bidon, aussi véridique soit-il et le couloir sur lequel je suis tombé par hasard répondait à tous mes critères, l'absence de tableaux confirmant mon impression. Car ce n'était qu'une impression, étant donné que quelqu'un, la préfète de serpents, avait finalement débarqué. Abrutie ou non, je n'étais pas totalement certain de la réponse même si la balance penchait plus d'un coté que de l'autre.
Pour une fois que j'ai eu la présence d'esprit de demander de l'aide à quelqu’un, ça ne risque pas de se reproduire. Je ne lui avais quand-même pas demandé la mer à boire si ? Elle doit bien connaître une incantation pour déverrouiller une porte non ? Si on lui a donné le rang de préfète, c'est pour une bonne raison non ? Moi, j'ai pas besoin d'avouer quoi que ce soit pour qu'on se rende compte que la magie et moi ça fait vingt-huit. Et ben non elle a refusé direct, prétextant que je dois me débrouiller seul, faire mes preuves. J'ai pas franchement l'habitude de me prendre des remarque comme ça en pleine face, surtout de la part d'une parfaite inconnue. Si la préfète m'avait répondu sur un autre ton et avec une expression de visage légèrement plus amicale, le reproche me serait resté en travers de la gorge certes, mais je me serais certainement moins vexé.
Ma fierté a pris un coup mais j'ai simplement tenté d'ouvrir l'autre porte. Je ne baissais pas les armes, la réplique allait arriver. Seulement, je n'étais plus trop sur de la méthode à appliquer : le mélange de mépris, de moquerie, de suffisance et de pitié dans sa voix, je n'y avais jamais vraiment été confronté. Donc, le cerveau en ébullition j'ai tenté d'ouvrir l'autre porte. Avec un peu de chance je pourrais revenir vers elle, un sourire victorieux aux lèvres, lui annoncer que les preuves, ce serait pour un autre jour. Rève, illusion, la poignée ne s'est pas abaissé et je n'avais pas le courage de répéter l'opération autant de fois que possible dans le couloir, en sentant son regard dans mon dos. La préfète des Vert-Argent me vit donc revenir vers elle, un air penaud on ne peut plus exagéré taillé sur mon visage de premier année pas doué. J’avais laissé le sac qui m’avais servis d’escabeau à ses pied et j’étais bien obligé de passer à ses cotés pour le reprendre.
Je me surprenais moi même, j’étais resté calme, je ne m’étais pas le moins du monde emporté, mais il ne fallait pas crier victoire trop vite car c’était sans compter le sermon qu’elle me débitât. C’étais gonflant mais alors à un point… Elle était qui pour me parler comme ça ? C’est pas parce qu’un soit-disant prof’, lui a donné le titre de préfète que j’avais à lui prouver quoi que ce soit. Bon après le fait qu’elle me compare à un moldu, consola ma fierté, car c’était tout ce que je voulais être. La suite de ses paroles chamboula cette agréable sensation.
- Ben mademoiselle la préfète, le papier crépon c'est pas trop mon truck. Pourquoi je parle de ça moi ? Manuel pour moi, ça ne devais pas avoir la même signification que pour elle. On avait pas les même références et j'étais pas vraiment fier des miennes. Je disais n'importe quoi, j'étais pas aussi calme que ce que je laissait paraître. Heureusement que j'ai pas parlé de colliers de pâtes. L'estime qu'elle me porte est déjà assez basse pour que j'en rajoute. Je suis pas un incapable non plus même si j’ai jamais appris à crocheter une serrure de ma vie. Fils de fer, ouai ça remontera un peu le niveau.
- J'ai jamais appris à crocheter une serrure de ma vie, et je crois pas que ce soit une preuve d'intelligence.
Je m'étais laissé glisser jusqu'au sol et devais donc lever la tête pour la fixer dans les yeux, pas franchement une idée lumineuse que j'avais eu. J'avais sorti mes livres de cours et elle avait laissé entendre, non clairement dit en fait que j'abandonnais. Elle étais totalement à coté de la plaque. J'étais pas du style à me laisser insulter comme ça sans rien faire, j'allais l'ouvrir cette fichue porte. Et gbim dans ses dents. Bon il fallait déjà que je trouve la formule dans le manuel, si elle y étais et la fille étais déjà en train de repartir.
- Tu le fais exprès non. L'intelligence c'est pas votre principale qualité. Dis-je en élevant la voie pour être sur qu'elle m'entende. Je vais l'ouvrir cette porte, je suis pas un clochard qui fait ses devoirs dans les couloirs. Je cherche juste la formule.
Mais m*****, qu'est-ce que je foutais. Je venais de lui dire que je faisais pas le spectacle et là qu'est-ce que je faisais, je la rappelais. N'importe quoi. Reprend-toi !
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(#) Sujet: Re: [Année 2022-2023]Sésame ouvre-toi ! - Aniek [Terminé] Jeu 20 Oct - 16:24
Sésame ouvre-toi !
Anthony & Aniek
Mes rondes pouvaient parfois être très ennuyantes. Même quand je rencontrais un idiot pour me distraire un peu, ça pouvait tourner à une grande lassitude. Il était clair que le jeune serpent ne devait pas me connaître, sinon il n’aurait jamais eu la bêtise de me demander mon aide. C’était évident ! Je n’apportais mon aide que si j’en avais envie, quand je le décidais, et avec ceux que je voulais, point barre. Je savais très bien déverrouiller une porte mais le voir galérer était bien plus jouissif. ‘Manquerait plus que je lui file un coup de main à celui-là !
Evidemment, le jeune garçon n’avait pas l’air très doué, se gratifiant de plusieurs échecs qui m’amusèrent beaucoup. Rire du malheur des autres était mal… Personnellement j’adorais ça, et surtout je ne m’en privais pas ! Je tentai de pousser à bout le gamin, afin qu’il me répondre, juste parce que j’aimais ça, voir les pauvres petites natures se rebellaient. Je m’en amusais tellement ! Sa réflexion sur le « papier crépon » me fit rouler des yeux autant qu’il me décrocha un sourire moqueur. Qu’il était idiot ce petit ! Que faisait-il chez nous celui-là, rappelez-le moi ?! En plus, je ne savais même pas ce qu’était son truc moldu, mais dès que ça touchait ce milieu, je ne voulais même pas le savoir. Un truc sans intérêt ! Je ne répondis même pas à cette idiotie, le fixant d’un air désespéré alors qu’il reprit. Effectivement, ce ne serait sûrement pas une preuve d’intelligence… mais pour le moment il ne me montrait pas qu’il l’était un minimum, intelligent. Ou futé. Le plus intelligent était de trouver une solution SORCIERE, ça paraissait tout de même évident ! Même pour un sang-de-bourbe, non ?! Enfin, ils avaient quelques cases en moins, pas étonnant que ça ne percute pas toujours là-haut !
Je ne disais toujours rien, le fixant d’une façon qui pouvait vite énerver, et c’était d’ailleurs fait exprès. Je le regardai se laisser glisser jusqu’au sol, comme un véritable lâche. Pfffff, pauvre Salazar, Serpentard n’était plus ce que tu voulais de cette maison. Manuels sur les genoux, il semblait essayer de trouver une solution… ce qui était d’un ennui mortel ! Je commençai à tourner les talons alors que sa provocation m’interpela. Oh, une attaque, parfait ! J’allais m’amuser, c’était une magnifique occasion pour moi ! Je fis alors volte-face, penchant doucement la tête tout en l’observant, fronçant les sourcils, un sourire sadique sur les lèvres. Je refis quelques pas vers lui afin d’arriver à juste un petit mètre, faisant disparaître mon petit sourire et le fixant d’un regard froid et perçant. « J’te retourne le compliment gamin… Va p’tet falloir faire tourner ton petit cerveau de sang-de-bourbe. J’sais bien que pour vous la réponse se trouve dans les livres vu que vous n’pouvez pas faire marcher le grain qui vous sert de cerveau, mais y a sûrement un moment où il va falloir se poser les bonnes questions et agir au lieu de jouer le pauvre petit agneau égaré. » Je soupirai de lassitude avant de lui prendre son bouquin des mains et de le balancer au beau milieu du couloir. Ce gamin m’exaspérait ! Et la provoquer faisait partie de la distraction. « Et pour info, si, on dirait un clodo qui n’sait même pas que le meilleur endroit pour bosser ses cours est à la bibliothèque. Ou dans ta salle commune. Même si cette dernière ne t’ira pas étant donné qu’on y accueille des ambitieux et des rusés. Il faudrait peut-être retourner voir le Choixpeaux afin de voir s’il ne peut pas t’envoyer chez les petits blaireaux, la paraisse et la désolation ça leur va bien, tu serais dans ton élément ! » Balancer des horreurs au visage des gens, j’étais très douée. Et là je n’étais qu’à l’échauffement. Je pouvais me faire cruelle, odieuse et juste une vraie peste si le jeune garçon me poussait encore. Je pourrais devenir une vraie plaie pour lui… surtout en sachant que ça m’amusait, vraiment, même si au fond j’étais agacée de voir autant de crétins hanter les couloirs de cette école sorcière ! Qu’ils dégagent, au moins nous serions mieux lotis…
(#) Sujet: Re: [Année 2022-2023]Sésame ouvre-toi ! - Aniek [Terminé] Ven 21 Oct - 14:52
Feat Aniek FROWEIN
Sésame ouvre-toi !
AA bien y réfléchir, avoir rappelé la vipère n'est pas une si mauvaise idée. Je ne vais pas me laisser insulter, alors que je suis parfaitement capable de la remettre à sa place. Elle se prend pour quelqu'un, je vais lui apprendre que je suis quelqu'un. Bon après, si elle n'avait pas ramené ses fesses, je lui aurais pas non plus couru après. Fin si, je l'aurais sans doutes fait sans réfléchir et je l'aurais amèrement regretté après, maudissant mon impulsivité. Mais, le problème ne se pose pas, car elle est de nouveau en face de moi et rétorque par ni plus ni moins qu'une insulte à la vérité que je viens d'énoncer. C'est du Joli.
- Aussi étonnant que ça puisse paraître, j'ai pas la science infuse et toi non plus vu que tu as faux sur toute la ligne. Avant de débarquer dans le trou paumé que vous appelez école, j'ai jamais été chercher de réponse dans les livres. J'allais sur Internet. Tu écris ta question, et hop magie, une réponse. Comme, tu ne perds pas de temps à réfléchir et tu peux te concentrer sur autre chose. . Les sorciers purs souche ouvraient généralement de grands yeux quand ils entendaient parler de tout ce qui touche de près ou de loin à l'électricité et la technologie en général. Dans ma grande mansuétude, j'avais pris la peine de m'expliquer mais bon si elle était aussi larguée que certain, je ne pouvais plus rien pour elle. Tu sais, avec un ordinateur ? Tu vois ce que je veux dire?.
Je me replongeais dans le bouquin de sortilège, Chapitre préparatoire, on l'à vu, initiations aux sortilèges de base, lévitation ce n'est pas ça non plus, je suis sur d'avoir vu un truck sur les serrures. Ah voilà ! Déverrouillage des serrures de sécurité minimale. Je l'écoutais distraitement proférer ses insanités, c'est limite si je n'étais pas en train de chanter, tien, ça pourrait l'énerver.
-Hamm. Nananannaaana. Niveau question... Si je t'avais demandé "voudrais-tu avoir la sympathie de m'indiquer une piste de réflexion pour m'aider à ouvrir cette fichue porte", ça m'aurait aidé ? Ah ! Autant pour moi SE poser les questions. Par exemple, là maintenant tous de suite, je me demande si tu vas me laisser avoir le dernier mot et c'est pas une bonne question ?.
Eldon Fricklefrac, t'est bien gentil mon coco mais je m'en fous de toi. Là, Formule : Alohomora, alohomora, mémoriser alohomora. Elle ne peut pas se taire elle aussi, elle voit ne vois pas que je suis concentré nan ?
- De quoi, j'ai l'air on s'en fou nan. Le temps que quelqu'un débarque, cette porte sera ouverte. Et dans le cas ou quelqu'un me traite de clochard, je lui répondrais de faire installer des ascenseurs à Poudlard avant de revenir me traiter. Tu sais ce qu'il te reste... Attend tu sais ce que c'est au moins, un ascenseur ?
Je me levais et lui tournais le dos pour pointer ma baguette sur la serrure. Mais il ne fallais pas qu'elle s'inquiète, si je ne voyais plus l'expression méprisante sur son visage, j'entend sa voix et c'est bien suffisant.
- Le choipeau n'est pas influençable malheureusement. Maintenant si tu pouvais la fermer ce serait génial..
J'effectuas une fois le mouvement dans le vide pour m'échauffer -ce n'était pas bien compliqué, il suffisait de tapoter la serrure - et je lançais le sortilège.
Verdict:
4-6 : En fait t'avais raison, je n'ai pas besoin de toi, tu sers à rien. 1-2-3-5 : Bon ben ça marche pas, il y a plus qu'a subir les raillerie de l'autre c**** et qu'a recommencer.
Je suis pas certaine d'avoir compris l'histoire des chiffres pairs et impairs mais du coups vu que c'est une première tentative, j'ai mis deux chiffres de réussite. Est-ce que j'ai mis les bon nombre, par contre. Aucune idée.
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(#) Sujet: Re: [Année 2022-2023]Sésame ouvre-toi ! - Aniek [Terminé] Ven 21 Oct - 14:54
J'ai oublié le hasard, sorry.
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13931 Points : 23 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: [Année 2022-2023]Sésame ouvre-toi ! - Aniek [Terminé] Ven 21 Oct - 14:54
Le membre 'Anthony L. Flynn' a effectué l'action suivante : Le Hasard
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(#) Sujet: Re: [Année 2022-2023]Sésame ouvre-toi ! - Aniek [Terminé] Mer 2 Nov - 22:20
Sésame ouvre-toi !
Anthony & Aniek
Ce gamin commençait tout bonnement à me taper sur le système. Pour ses 11ans, il était bien trop exaspérant, et je n’avais plus envie d’être tolérante, il dépassait les bornes. Je me demandais si l’intelligence existait chez cette… chose qui avait eu l’honneur d’être envoyée chez les serpents. Et qui bien sûr ne le méritait pas le moins du monde.
« Eh bien, retourne chez toi et arrête de nous ennuyer avec tes tentatives de faire quelque chose ici ! Tu n’as clairement pas ta place, qu’est-ce que tu fous encore là ?! » Lui lançai-je, non sans un certain agacement. Il me dégoûtait presque tellement sa prétention, qui ne lui allait pas du tout, était ridicule. On pouvait l’être si on avait quelque chose à avancer, mais c’était loin d’être son cas. Il était si bas… si mauvais… si désolant, que je me demandais encore ce qu’il faisait ici. « Ca s’voit que tu ne perds pas ton temps à réfléchir, comme tu dis. Tu es un assisté, sans nul doute, et ta place serait plutôt avec les elfes de maison qu’avec les élèves de cette école. » Et j’y croyais ! Je le voyais bien cirer le sol et faire le ménage dans les classes. Ce gamin ne pouvait servir qu’à ça ici, sinon qu’il se barre, ça ferait un sang-de-bourbe de moins, inutile au possible ! Ce qu’il pouvait dire, tous ces propos moldus, je m’en balançais royalement, ça n’avait aucun intérêt pour moi. Un ordinateur ? Rien d’intéressant, une invention moldue qui ne valait rien par rapport à ce que l’on pouvait faire grâce à la magie. La VRAIE magie. Je roulai alors des yeux, juste exaspérée. « Tu parles pour ne rien dire, ça je le vois… »
Je soupirai de lassitude. Il m’ennuyait. Il était chiant à mourir et confortait bien ce que je pensais des sangs-de-bourbe. Il pouvait m’énerver… oui, mais c’était surtout un grand mépris que j’éprouvais pour lui, et une bonne dose de désolation face à une bêtise comme celle dont il faisait preuve. Ca se voyait que c’était un gamin… et encore, j’étais gentille, je le comparerais bien à un gobelin celui-là. Oui, une hargne comme ça, il devait en être un ! A cette idée, un petit sourire moqueur apparut sur mes lèvres le temps de quelques secondes, avant d’être de nouveau exaspéré par un de ses monologues. Il me prenait pour une idiote et, en réalité, je trouvais ça drôle tant c’était absurde. Je me foutais de tous ces trucs moldus, il s’en rendait compte au moins. Quelle lassitude. Je m’adossai à un mur, mimant un bâillement tant ce gamin était soporifique. Encore une fois, je ne répondis rien, levant les yeux au ciel de façon sarcastique, sourire moqueur aux lèvres.
Avant de faire son petit mouvement qui était, à la base, plus qu’enfantin, il me demanda de la fermer… là, c’en était trop ! Ma patience avait des limites et, même s’il avait réussi (Ouah ! Il fallait sûrement l’applaudir, pour une fois qu’il réussissait ce crétin…), il m’insupportait. Je me redressai alors, allant me poster entre lui et la porte nouvelle ouverte. Cette fois-ci, mon sourire moqueur n’était plus, mon regard était glacial et ma voix se voulait sèche.
« J’crois tout bonnement que tu n’vas pas rentrer dans cette salle. Tu ne mérites même pas de pouvoir aller dans les cours, alors je pense juste que tu vas faire demi-tour et aller prendre conscience d’une retenue qui va t’être mémorable. Oh, ne t’inquiète pas, Burgess approuvera la punition à l’intolérance, elle y est très sensible. Ne t’avise d’ailleurs pas de te défiler, ça pourrait être pire… J’pense que tu n’me connais pas encore, mais tu vas vite apprendre à le faire. » Mon regard perçant ne le quittait pas et mon ton hautain et froid ne laissait pas de place à la rébellion. Impossible ! Je fis alors mine de réfléchir. « Hum… voyons voir… commençons soft… Je t’aurais bien fait fouetter mais malheureusement ce n’est pas toléré ici… Alors… Je pense que la volière aurait besoin d’un bon rafraîchissement. Oh, j’vais être gentille, j’vais t’éviter de mettre trois plombes à trouver le matériel, vu ton intelligence… » Dis-je tout en roulant des yeux avant de passer devant deux portes et d’ouvrir la troisième avec un Alohomora rapide et claire, sortant de quoi nettoyer et les faisant glisser jusqu’au gamin. Un avantage à ce qu’il y ait des placards à balais à tous les coins du château. On était bien trop sympas avec les elfes, leur évitant de trop marcher ! Bref, avec un air satisfait, sans sourire et toujours avec le regard dur, je finis par dire de façon froide. « C’est ça de se confronter à une préfète petit idiot ! Alors… qu’est-ce que tu fous encore là ?! File maintenant avant d’avoir un retour de Burgess qui sera une torture à côté de ce petit plaisir que je t’offre. J’viens vérifier dans peu de temps, avant je vais rendre compte à notre chère directrice. » Je commençai à tourner les talons avant de m’arrêter net et de lui lancer avec un certain dédain : « Ah, et la volière c’est l’endroit où il y a tous les hiboux et les chouettes qui se regroupent… Tu sais, ceux qui envoient les lettres… tu vois ce que je veux dire ?! » Je finis cette question qui rappelait la sienne par un sourire sadique, avant de partir vers le bureau de Miss Burgess afin de lui expliquer mon initiative, qu’elle approuvera fortement. Je ne manquerai bien sûr pas d’aller vérifier qu’il s’y trouve bien… après tout, ce n’était qu’un sang-de-bourbe, il n’était pas bien futé et chercherait sûrement à user de l’intelligence qu’il n’a pas pour échapper à cette punition. Ce qui serait une magnifique bêtise, mais je m’en amuserais encore plus. Au fond, j’espérais ne pas le trouver à la volière, histoire de pouvoir lui infliger une sanction bien plus désagréable.
Fin du RP ?:
Je me disais que c’était compliqué de continuer notre RP, on risquait de tourner en rond. De plus, je ne voyais pas Aniek se laisser marcher sur les pieds ^^. Du coup, tu réponds, en prenant la décision que tu veux, et on clôture le RP ? Il aura été sympa (et je te dirai la réaction d’Aniek par RP en fonction de ta réponse).
(#) Sujet: Re: [Année 2022-2023]Sésame ouvre-toi ! - Aniek [Terminé] Sam 5 Nov - 18:37
Feat Aniek FROWEIN
Sésame ouvre-toi !
J'en avais marre. Elle me saoulait, mais il était hors de question que je m'abaisse à laisser la préfète des serpents, ma préfète, avoir le dernier mot. Pour le moment, elle semblait avoir le même avis que moi sur la question, c'était bien dommage, mais pour rester positif, on allait dire que ça ajoutait du piquant. Les épices, c'est bon, mais seulement en petite quantité alors, cette conversation il allait falloir qu'elle se termine un jour ou l’autre et ce n'était visiblement pas près d'arriver. Pour cela, il faudrait juste que je déverrouille la porte mais encore fallait-il trouver la formule, et quand quelqu'un braille, vous parle pardon, les recherches sont beaucoup plus lentes.
Le niveau de la conversation était en chute libre mais avait-il déjà été bien haut ? Inventivité, zéro, elle se répétait. Je n'ai pas ma place à Poudlard, tu l'as déjà dis et t'as raison, je suis même d'accord avec toi. Je ne me souviens plus de mes paroles exactes mais je suis en général suffisamment clair pour me faire comprendre des pires imbéciles pas fichus de lire entre les lignes, alors, je vois pas pourquoi une fille aussi intelligente qu'elle ne peut pas enregistrer l'information et se sent obliger de me le rappeler comme si elle m'apprenait quelques chose. Les elfes de maison apparurent, ou plutôt réapparurent dans la discussion, elle ne pouvait pas changer de disque.
- T'en as pas marre de te répéter ? Les autres en tous cas si.
Je n'avais pas détaché mes yeux du livre, cherchant toujours le cours sur l'ouverture des portes. J'aurais pu m’arrêter là, une belle conclusion non ? Mais j'avais continué sur la technologie moldue et comme je m'en doutais, elle n'y connaissait rien. Elle ne l'a pas dit clairement mais sa réaction valait tous les mots du monde. Je réagis à peu près pareil quand j'ignore quelque chose, même si j'en suis subitement, beaucoup moins fier. Lui ressembler, non-merci.
Par contre, je n'étais pas du genre à me taire comme ça sans rien répondre d'autre q'un braillement, je n'étais d'ailleurs pas certain que s'en soit un, trop occupé à me relever pour la regarder. J'avais la formule et il s'agissait de la mettre en pratique, sans bruit, donc blabla bâillement et compagnie dehors ! Elle s’est tue, du moins le temps que j'ouvre la porte - Du premier coup en plus ! J'aurais pu me contenter d'apprendre les sortilèges chez moi en fait, pas besoin de prof'. - mais elle a déraillé juste après et a recommencé à parler.
Je me serais engouffré dans la pièce et lui aurais claqué la porte au nez bien volontiers mais elle s'est interposée. Je n'ai pas vu le coup venir, elle si. Sans doutes était-elle vexée d'avoir eu tort sur toute la ligne ou presque - je serais bien mieux ailleurs, ça, c'est vrai - mais ce n'était pas une raison pour faire ce qu'elle faisait. Depuis quand on donne des pouvoir à des gens tarés incapables de faire preuve de decirne, dicenme (discernement) enfin bref. Elle me colle, là, comme ça, sans raison parce que j'ai réussi à ouvrir la porte. Quand lui ais-je manqué de respect ? Mon vocabulaire était plus que correct. Bon d'accord "ferme-là" c'est familier mais bon on est tous les deux à serpentard, notre "deuxième maison", "famille" comme ils le disent tous avec plus ou moins de conviction, donc ben mon vocabulaire était approprié. Quant au sens de ce que lui ais dis, ben je lui ais rendu la monnaie de sa pièce, je ne vais pas me laisser faire.
Me faire fouetter, non mais on est plus au moyen-age. Apparemment si, il y a une volière et elle veut que je la nettoie avec ça ? La préfète a sortie une brosse, un balai miteux et tout ce qui va avec. Je l'ai laissé parlé bien trop longtemps, il faut que je réagisse même si je suis juste sidérée.
- Nan mais c'est une blague ? Je m'attendais très clairement à un non catégorique de sa part suivi d'une remarque désobligeante qui m'aurait obligé à lui manquer de respect, mais vraiment cette fois-ci. C'est pas moi qui ais déclenché les hostilités à ce que je sache. T'es pas chez mémé, je ne suis pas sous tes ordres ! Je n'ai pas sorti cette réplique à voie haute, mais elle me brûlait les lèvres.
Je jetais un coup d’œil à la pièce dont j'avais eu l'accès libre pendant à peine une seconde. Jaugeant si elle valait la peine au moins, mais je ne vis pas grand chose avec l'autre juste devant. Elle repris d'ailleurs la parole en disant qu'elle allait faire un rapport à Burgess. Je ne savais pas trop quoi penser. jJe n'avais clairement aucune envie d'aller ramasser des fientes d'oiseaux pourris mais je ne voulais pas non plus qu'elle me fasse chier encore plus longtemps. Quoi qu'il en soit, ma désinvolture c'était un peu envolé et je ne savais pas trop quoi faire. Déjà, essayer de ne pas aggraver la situation semblait être une bonne chose. Elle m'accusait pour rien et si Burgess venait me parler, je n'ai rien à me reprocher et je lui dirais clairement. Je ne suis pas un menteur.
Sa dernière réplique, m'aurait arraché un sourire si la tache qu'elle m'avait confié ne me répugnait pas à ce point. Je ne suis absolument pas doué pour cacher mes émotions, dégoût y compris. Je parlais pour rien dire, ah bon, ben les gens qui parlent pour rien dire, je ne les écoute pas moi. Je me tu cependant, me contentant de lui jeter un regard noir. Je ramassais mes affaires, au pire, que j'y aille ou pas, il y avait de grandes chances pour que je me paume en chemin et j'aurais tout le temps de réfléchir d'y aller ou non. Mes yeux se posèrent sur le matériel qu'elle venait de me fournir, et je me penchais pour prendre le seau. Là, j'avais vraiment l'air d'un claudo, faudrait qu'elle revoie sa définition. Il faudrait aussi que je réfléchisse à ma vengeance, c'est un plat que j'ai l'habitude de manger chaud mais froid c'est aussi savoureux apparament.