[Année 2022-2023] Cours DCFM - 7e années

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cours 1

ft. 7e années.

Lundi, 16h. J'allais accueillir la promotion des septièmes années durant ce cours. Autant dire qu'il s'agissait des personnes qui auront le plus à subir ce caractère sévère auquel je m'emploie déjà depuis le début de la journée. J'étais convaincu que beaucoup d'élèves parlaient déjà de moi comme quelqu'un de trop exigeant. Mais comme l'a dit un certain moldu "Qu'est ce que ton devoir ? L'exigence de chaque jour". Je n'ai pas à me prononcer sur mes méthodes qui demandent l'emplois de l'effort même. Il est normal que j'exige cela, et surtout venant des septièmes années. Ils en ont fini avec les BUSEs, mais pas avec les ASPICs. C'est justement là où j'allais devoir leur apprendre des choses différentes que mes prédécesseurs.

Là où je pouvais faire preuve d'une once de clémence des premières au troisièmes, ce n'est qu'après que je devenais impartial. Ils viendront avec le sourire, ils sauront assimiler ce manque de flexibilité à propos de mon caractère. Mon silence soutenait cette allure exemplaire, créant ainsi une distance respectable entre ce que je ressentais et ce que je devais faire. Entre profonde colère et stricte, je devais bien entendu faire la part des choses et ne pas laisser mes émotions submerger mon rôle de professeur. C'est ainsi que l'on atteint une discipline plus qu'irréprochable en tant que professeur. Selon les activités de certaines dernières années je
m'efforcerai de les mettre face à une réalité qu'ils n'ont certainement jamais affrontés : le danger.

Ce sens du devoir pouvait me faire passer outrageusement pour un homme sage et décalé, mais le rideau de l’impassibilité voilà tout ça - laissant transparaître un être réfléchit et non une personne des plus téméraires. Le cours d'aujourd'hui était utile, très utile mais demandait les efforts les plus conséquents. J'étais leur dernier cours de la journée, le sommeil allait être lourd s'ils dépassent leur seuil de tolérance et qu'ils arrivent à maîtriser le dit enchantement. Les cours théoriques se fondaient en grande partie dans la théorie dans ma matière, l'étude des créatures hostiles se faisait à travers les livres... Mais j'aurai bientôt cette réputation de partisan des travaux pratiques.

Depuis le début de la journée je n'avais en aucun cas réaménagé la salle de cours. Les tables et les chaises demeuraient rangées sur le côté afin que nous puissions bénéficier pleinement de l'espace. Les élèves allaient arriver sous peu, cela me laissait du temps pour écrire au tableau la formule de l'enchantement qui allait être enseigné. Je crois que cela pouvait leur être profitable, et puis leur force morale sera mise à l'épreuve. Nous verrons bien jusqu'où ils pourront aller. Après tout, on ne fait pas d'omelettes sans casser les œufs. Je veillerai à ce qu'ils réussissent, ou du moins qu'ils ne finissent pas avec un handicap si ça se passe mal. Respirant profondément, je laissais alors ma promotion pénétrer dans la pièce. Je les balayais du regard, j'espérais réellement qu'ils finissent par être les plus exemplaires.

« Stanislas Breckenridge, je serai votre professeur de Défense contre les Forces du Mal cette année. Vous n'êtes pas censés ignorer l'examen des ASPICs à la fin de l'année, ce pourquoi je serai davantage plus exigeant envers vous qu'avec les cinquièmes années. Si je ne me trompe pas, vous êtes censés être des sorciers doués ? C'est important de connaître son potentiel, malheureusement, c'est moi qui jugerai cela. »

Aucune réelle sympathie n'émanait de mes propos. Je m'éloignais de la chaleur que pouvait transmettre les professeurs comme Johnson, Valentine, Winslow et j'en passe... Je ne suis pas eux. Et les mettre à l'épreuve est une bonne chose. Ils sauront sans doute me prouver qu'ils ne sont pas ce que mes propos insinuent.

Je réajustais mon costume noir, baguette en main. Imposant un silence écrasant sur leurs épaules. « Je tiens à être clair malgré tout. Votre place à Poudlard ne vous autorisera en aucun cas à jouer du sarcasme contre moi. Jouez et vous perdrez. Apprenez, et vous gagnerez. » Un bref temps de pause, sur les prochaines paroles j'avais la fine impression de m'être déjà prononcé avec les cinquièmes années quant à leurs BUSEs. « Les questions seront pour plus tard, les ASPICs n'attendent pas. Avant de commencer la pratique nous allons nous concentrer sur un peu de connaissances. Est-ce que l'un d'entre vous est-il assez cultivé pour me parler de l'enchantement : Magicus Extremos ? »

electric bird.

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Les defenses contre les forces du mal, cela faisait bien rire Nathan qui avait depuis longtemps abandonné l'idée que ça puisse servir à quelque chose. La preuve ? Le nombre de mort dans cette école, enseignant pourtant cette matière. Bref, Nathan n'aimait pas vraiment ce cours, bien qu'il en restait quand même doué, cela lui apprenait à se défendre contre certainement plus tard, ces personnes qui seraient contre lui. Car un jour ou l'autre, c'était certain que les Fitzgerald referaient parler d'eux.

Nathan rentra le premier dans la classe de DCFM et haussa un sourcil en voyant le nouveau professeur au centre de cette pièce. Encore un nouveau, ça changeait pas vraiment au yeux du brun qui avait tendance à ne jamais voir les même professeurs. Quand les autres élèves furent à leur tour rentré dans la salle, ce même professeurs commença à prendre la parole.

« Stanislas Breckenridge, je serai votre professeur de Défense contre les Forces du Mal cette année. Vous n'êtes pas censés ignorer l'examen des ASPICs à la fin de l'année, ce pourquoi je serai davantage plus exigeant envers vous qu'avec les cinquièmes années. Si je ne me trompe pas, vous êtes censés être des sorciers doués ? C'est important de connaître son potentiel, malheureusement, c'est moi qui jugerai cela. »

Wouah, vive la sympathie dans la voix de l'adulte et dire qu'on parlait de lui, lui au moins avait toujours ce sourire moqueur sur les lèvres, certes pas très sympathique, plus mesquin, mais au moins il ne donnait pas l'image d'un homme dépressif a qui on donnerait volontiers une corde pour l'épargner. Le se positionna devant l'homme, main dans le dos et écouta ce même discours barbant de toute les années. Un sourire se posa une nouvelle fois sur ces lèvres quand il osa dire que c'est lui qui jugerait de leur façon d'être, qui il pensait être pour oser juger les gens ? Nathan n'allait pas aimer ce professeur c'était certain. Heureusement, c'était un éleve respectueux mais c'était clair, lui il n'allait pas pouvoir se le sentir.

« Je tiens à être clair malgré tout. Votre place à Poudlard ne vous autorisera en aucun cas à jouer du sarcasme contre moi. Jouez et vous perdrez. Apprenez, et vous gagnerez. »

Maintenant c'est un tressaillement de sourcil qui jaillit sur le visage du brun. Maintenant il menaçait, mais il se prenait vraiment pas pour n'importe qui le monsieur. Nathan n'était pas du genre à juger à la première vu, ais là à l'instant présent il avait l'impression de voir son père et il n'aimait pas vraiment ça, car sous cette carapace c'était souvent des lâche. Peut être se trompait il, il allait finir par un jour le découvrir. Bref, en attendant Nathan commençait à s'impatientait, ils étaient sois disant là pour apprendre ? alors il attendait quoi ? La fin de l'heure ?

« Les questions seront pour plus tard, les ASPICs n'attendent pas. Avant de commencer la pratique nous allons nous concentrer sur un peu de connaissances. Est-ce que l'un d'entre vous est-il assez cultivé pour me parler de l'enchantement : Magicus Extremos ? »

aussi tôt pensé, aussitôt fait. Et bien ce n'etait pas trop tôt. Nathan regarda ces petits camarade forcément soit intimidé par ce simple homme, soit pas assez intelligent ou d'autre qui comme lui en avait plus ou moins rien à faire, si ce n'était de travailler. Du coup, il pris la parole, afin de faire avancer le cours, ne voulant pas en resté la toute l'heure.

« C'est un enchantement qui se fait à plusieurs, minimum trois qui sert à augmenter les sorts de chacun pendant peu de temps, mais ça peut être très pratique lors d'une attaques ou quoi que se soit. »

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Pour la première fois de son existence, Callie avait été impatiente de retourner à Poudlard. Elle avait été la première debout, la première prête à partir et aussi la première à s'installer dans un wagon, tout ça sous les regards interloqués de sa tante et de sa cousine. Beaucoup de nouvelles questions se bousculaient dans sa tête et cette fois, la rouquine avait besoin de se trouver loin de chez elle pour y voir plus clair. Les découvertes réalisées à tout hasard dans sa maison d'enfance la rendaient amère, la hantaient même dans son sommeil. Peut-être valait-il mieux profiter de cet éloignement pour ne plus y pendant pendant un moment. Retrouver la froideur de son dortoir lui avait fourni l'occasion idéale. Au lieu de maugréer toute seule dans son coin, dès le premier soir la jeune femme s'était bourrinée le cerveau avec les manuels de cours. Encore maintenant, elle ne comprenait pas la mystérieuse raison qui l'avait poussé à garder autant de matières. Et parmi elles, certaines où elle n'était mais alors vraiment pas douée. Ce choix avait certainement eu pour but de lui faire croire qu'elle n'était pas une aussi nulle sorcière que ça, de lui donner bonne conscience. Un choix qu'elle n'était pas toujours capable d'assumer puisque un rien pouvait la distraire du cours. A commencer par la présence de certains camarades parmi lesquels figuraient les deux préfets de Gryffondor. C'était à eux deux que Callie finirait par se confier au moment voulût. Pour le moment elle n'était pas prête, son petit doigt lui disait de régler les problèmes uns à uns et il y en avait un autre prioritaire. S'enfermer dans son dortoir n'allait pas fonctionner éternellement et à l'idée de revoir Noel, une boule se formait dans sa gorge. Depuis la semaine au cirque, quelques lettres en guise d'explication puis plus rien. Ce n'était pas qu'une impression, depuis qu'elle avait revêtue sa robe de sorcière, la jaune et noire avait évité son ami. Elle ne savait pas trop quoi lui dire ni comment. Heureusement que son rôle de préfet l'avait suffisamment occupé et que jusqu'à présent, ils n'avaient pas eu cours ensemble. C'était important pour elle de régler ses incertitudes, elle avait très envie de savoir quoi penser mais sa maladresse l'empêchait d'aller droit au but et de soulager son cœur d'un poids. Cette dernière année serait forcément mieux que la précédente, à condition de s'en donner les moyens.

Callie ne croisa pas le rouge et or en allant en cours, ni en allant en Vol, ni en allant en DFCM. La rumeur courait que le nouveau professeur était intransigeant, strict et un poil flippant. L'ayant bien vu lors du banquet de répartition, la jeune femme n'avait aucun mal à croire ce qu'on racontait au sujet du professeur Breckenridge et elle redoutait d'aller en cours. Malheureusement, comme fait exprès, elle avait cours avec lui dès le premier jour. Elle et sa baguette n'étaient franchement pas rassurée. Le cours de Vol ne l'avait que moyennement détendu, elle pensait au moment où son médiocre niveau serait révélé. Grâce à la théorie, la rouquine avait su faire en sorte d'obtenir une note correcte aux BUSEs dans cette matière pour continuer de la suivre mais elle ne valait rien au niveau pratique. Jusqu'à présent, ses anciens professeurs avaient su comprendre sa position, elle appréciait surtout d'écouter leurs histoires, mais vu la tête du nouveau, elle craignait de s'en prendre plein la tronche. Ce serait quand même le pompon sachant qu'elle suivait ce cours avec attention, contrairement à beaucoup d'autres qu'elle prenait trop à la légère et dont elle révisait les leçons au tout dernier moment. C'était certainement inutile mais elle offrit son plus beau sourire au professeur avant d'aller s'asseoir pas trop devant mais pas trop derrière non plus. Elle regretta que Sloane ne soit pas encore arrivée, la décontraction naturelle de son amie aurait pu l'aider. La Poufsouffle n'aurait pas dû n'en faire qu'à sa tête et poser ses questions au professeur de Vol, ça lui aurait évité d'arriver parmi les premiers au cours suivant.

Sa plume étant devenue la plus belle chose au monde, Callie ne la quittait plus des yeux tandis que le nouveau professeur se présentait. L'évocation des ASPICS ne la choqua pas, déjà on n'avait pas cessé de leur bassiné les oreilles avec ça l'année d'avant, par contre elle manqua de s'étouffer en entendant les attentes du professeur. Il n'avait pas tord de s'attendre à un bon niveau de la part d'élèves de septième année, c'était la moindre des choses, sauf que concernant la rouquine, il allait être déçu. Elle repensait à sa piètre performance lors du survivor en pleine forêt et se disait qu'il allait lui en falloir des heures de travail pour redresser la barre. Certes, il faisait nuit mais elle n'était pas idiote pour ignorer que le manque de lumière n'avait rien à voir, avec le temps ses yeux s'étaient habitués et si elle avait continuait de manquer tous ses sorts, c'était tout simplement parce qu'elle n'était pas douée en magie. Elle s'efforça de garder son sang-froid, de respirer calmement et de se redresser sur sa chaise. Qui sait si il n'allait pas bientôt leur ordonner de se mettre au garde-à-vous. C'était certainement un bon professeur mais avec un manque cruel de connaissance concernant la pédagogie. Si il était autant concentré sur les cours, adieu les histoires cool et Callie s'ennuierait vite dans son cours. Elle soupira et laissa son camarade ex-capitaine des Serdaigle répondre à la question du cours. Si elle s'était renseignée sur le programme, elle n'avait plus aucune motivation pour participer au cours, même si ce serait utile de donner une bonne image d'elle avant sa déchéance.

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Cours de DCFM

Magiques extremos ft 7A

Qu'est-ce que c'était cool les vacances, trop cool, comme toujours, mais franchement sympa. Certes il y aurait des choses à revoir quant à leur camp de survie ou je-ne-sais-comment-ils-l'appellent, mais malgré tout, le cadre était plutôt sympa et les activités divertissantes. J'aime quand on peut s'éclater dans les arbres, se défouler, pratiquer un bon entrainement physique, passer du temps avec ses potes et sa famille. Bon la bouffe n'était pas toujours au top et j'avoue que l'épisode où Jan se fracasse le crâne ne m'a pas trop vendu de rêve, mais tout c'est plutôt bien terminé, heureusement. Je pense que niveau durée, c'était ni trop, ni pas assez, il n'aurait pas fallu nous y aller une semaine de plus, c'était l'idéal à mon avis. Les logements seraient certainement à revoir par contre parce qu'une toile de tente pendant un mois, c'est pas franchement le pied pour être honnête. Bon je dors n'importe où et passer un peu plus de temps avec Lloyd c'était plutôt cool mais j'avoue que mon lit m'a franchement manqué à la fin. Et puis ce n'est pas très grand, il ne faut pas être trop clostro'. Après les vacances avec Lalie c'était le pied. L'endroit était tout simplement paradisiaque et on a vraiment passé un bon moment ensemble. Je crois que pour clôturer notre relation, c'était l'idéal. Oui je sais, cela semble un peu étrange dis comme ça mais ce n'était qu'une parenthèse agréable à notre amitié, rien de plus. Je ne suis pas prêt de tomber amoureux et même si j'ai apprécié cette histoire avec la belle Trust, je tiens malgré tout plus à notre amitié qu'autre chose. On a bien rigolé et on en a bien profité, je pense qu'on a arrêté au bon moment. Je n'ai pas l'impression que ce soit étrange entre nous depuis notre rupture, après tout c'était quand même d'un commun accord alors pourquoi l'un en voudrait à l'autre ? Et pour finir ces vacances, revoir Aniek & Hunter c'était franchement cool. On a vraiment passé un bon moment à Londres. Et nous voilà, de retour à Poudlard pour notre dernière année et je n'ai franchement pas envie ...

La soirée de rentrée était plutôt sympa, comme le premier we, mais franchement, les cours ... je ne kiffe pas. Heureusement que je n'en suis que trois et que l'un d'eux me fait vraiment kiffer parce que sinon je baderais vraiment. J'aurais bien gardé que vol mais à ce qu'il paraitrait on est obligé d'en garder au minimum 3, donc me voilà coincé ici, en DCFM, avec un nouveau prof, aimable comme une porte de prison. Je sens que l'année va être hyper sympa avec un mec qui décroche pas un sourire, qui à l'air de mettre la barre haut alors que sincèrement, il n'a pas vu mon niveau et qui n'a décidément pas l'air fun du tout. C'est quoi son problème à ce type ? Je conçois qu'il soit plutôt vénère de se retrouver comme simple prof pour des ados attardés mais bon nous on a rien demandé à personne, s'il n'est pas contant il n'a qu'à avoir plus d'ambition ou de talent pour devenir autre chose et comme ça tout le monde sera content. Enfin bon, ce n'est pas comme si j'avais prévu de participer à ses cours. Je dois être le pire cancre de la classe, je ne vois pas pourquoi je changerais les bonnes vieilles habitudes. Qu'il n'attende pas de moi un miracle parce qu'il n'arrivera pas. Mon objectif dans la vie c'est de devenir célèbre grâce à mes exploits au Quidditch et certainement pas en traquant des individus dangereux ou des créatures féroces. Je laisse ça aux autres, je me contenterais d'un balai, d'un souafle et de la gloire éternelle. Je garde donc le silence, pendant qu'il nous fait son petit speech et j'observe les gens aux alentours. Visiblement Nathan, égal à lui même, balance quelques infos sur le sujet que nous allons aborder aujourd'hui. Je n'ai pas encore eu l'occasion de le voir en tête à tête. Je sais, j'abuse, mais je suis pas mal occupé et j'aime pas les confrontations. Oh bien entendu je n'ai aucune envie de le confronter, je veux juste lui parler pour comprendre ce qu'il lui arrive, comprendre pourquoi il a l'air différent. Je détourne mon regard bleuté pour le poser sur Callie, visiblement peu à l'aise en cours. Il n'y a pas que moi qui n'a pas l'air de kiffer le prof, tant mieux.

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Je ne masquais pas mon plaisir d’être de retour à Poudlard et bien lancé sur les cours de préparation des ASPIC. L’emploi du temps était allégé, les moments libres super nombreux et en plus, nous avions vraiment la bonne petite place des plus vieux élèves de Poudlard qui ont la priorité un peu partout… Ouais enfin, je ME donnais la priorité tout seul, mais il était quand même bien normal de nous laisser profiter de notre dernière année de la manière de notre choix, non ? Le Quidditch allait reprendre, je ne demandais pas mieux que ça et les Poufsouffle allaient souffrir… Leur victoire n’était pas méritée, ils étaient d’une nullité indescriptible. Je voyais d’avance le tableau : une fragile équipe de nanas qu’il ne faut pas trop brusquer …. Des clous ! Cette année, la petite Mulligan se débrouillerait toute seule avec ses minettes. Pas de cadeau ! Snow, Aniek et moi en étions à notre dernière année et il était question de montrer le côté redoutable de l’équipe de Quidditch que Snow allait monter avec les nouveaux joueurs. Pourvu qu’il ne choisisse pas Rosenbach… Je me passais largement de sa connerie et de sa tronche au quotidien.

Pour l’heure, il était question du cours de Défense contre les Forces de Mal avec le nouveau prof et j’étais avide de voir ce qu’il pouvait donner. D’après les dires de ceux qui avaient déjà eu affaire à lui, il n’était pas plus agréable qu’il ne fallait, mais cette caractéristique réussissait bien à d’autres, pourquoi pas lui ? Je me rendis sans entrain au cours, pas parce que je n’avais pas envie d’y participer, mais parce qu’il était déjà 16h, une heure à laquelle je n’ai pas spécialement envie de me concentrer. Suis-je le seul ? Je pénétrais dans la classe à la suite de certains autres, les mains dans les poches et repérais en premier Fitzgerald. Anoushka n’aurait sûrement jamais le fond de ma pensée, mais je pensais immédiatement en le voyant : « Gros enfoiré ! » Il n’avait rien fait de mal, il avait l’air de bien plaire à Aniek, ce qui était un bon point, mais il avait fait quelque chose de mal, je ne savais pas quoi, je ne savais pas à qui ni où et comment, mais c’était suffisant pour avoir un bel a priori négatif. A voir si Anoushka changeait son discours concernant « l’histoire ». Retirant mes mains de mes poches, je passais devant Mulligan en lui adressant un petit sourire moqueur puis, je me laissais lourdement tomber à côté de Snow avant de lui dire : « Souris, il ne va pas te bouffer. Ils font ça au début pour avoir l’air méchant… » Je la fermais ensuite pour écouter le prof qui commença quelques instants après. Breckenridge, les ASPIC, l’exigence… C’était tout ce dont j’avais retenu de la première partie de son discours. La seconde était faite d’avertissements et de petites menaces. Je me contentais de l’écouter, estimant qu’il n’avait pas besoin d’en arriver là et que des septièmes années étaient capables de respecter un prof sans avoir besoin d’être avertis au préalable. Il présenta ensuite l’étude du jour : « Magicus Extremos ». J’avais vaguement entendu parler de ça, mais le cours allait sûrement me servir à en apprendre plus. Fitzgerald ramena sa grosse fraise de fayot sans plus attendre et je ne voyais clairement pas ce qu’il y avait à dire de plus…. A part peut-être savoir quels sorts étaient les plus à même d’être augmentés. La pratique serait plutôt sympa, si le Serdaigle disait vrai et qu’il y avait de la pratique, il y aurait des groupes !

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DCFM – Magicus Extremos

7ème années

Le rythme scolaire avait été lancé et on nous faisait bien comprendre qu’on ne nous lâcherait pas d’une seule semelle, nous, les septièmes années. Ca allait sérieusement me saouler d’avoir l’impression d’avoir toujours des sangsues derrière mon dos, et je le savais, je ne pourrai pas m’empêcher d’ouvrir ma si délicate bouche. Enfin… il m’en faudrait bien plus pour me mettre sous pression.
Quelque chose me disait que le nouveau professeur de DCFM n’allait pas non plus nous laisser en reste. Il y avait déjà des bruits de couloir sur sa façon de donner les cours. A voir !
De retour à Poudlard, j’avais encore eu la tête dans les nuages quelques heures, pas plus. Evidemment que les vacances avaient été mouvementées et plus qu’appréciables. J’avais réussi à voir ceux qui comptaient, ce n’était pas le principal ?! Totalement ! La nouveauté pour moi lors de cette rentrée était la venue de ma sœur dans l’école de sorcellerie anglaise. Je me promettais de la garder à l’œil, il y avait tellement d’idiots ici.

Bref, je devais me concentrer sur moi, comme je savais si bien le faire. J’entrai dans la salle de cours, y repérant rapidement mes deux compères, vers qui je me dirigeai sans me poser de question. Je me laissai alors tomber sur la chaise à côté de Hunter, fronçant doucement les sourcils en observant l’enseignant et en murmurant, à l’adresse des deux serpents : « Il a quelque chose qui me dérange celui-là… » Puis je regardai Hunty qui semblait détendu avant de me pencher sur ma table pour voir le visage moins enthousiaste de Snow : « Tu l’connais pour avoir l’air de n’pas pouvoir déjà l’encadrer ? » Dis-je avec un petit sourire amusé. Après tout, je pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert. Je me redressai alors pour bien m’installer à ma place afin d’écouter la présentation du prof. Des sorciers doués ? Evidemment que nous étions doués ! Enfin, pas tous, il suffisait juste de regarder tous les crétins qui nous entouraient… comme ceux de la maison dont il était directeur par exemple, hormis de rares exceptions.
Bon… il lançait des ultimatums. Pas de problème, ce n’était pas ce qui me dérangeait, après tout nous n’étions pas là pour apprécier nos profs ou qui que ce soit d’autre ! Pour ma part en tout cas, c’était bien le cas. Il m’apprenait des choses, me rendait meilleur, c’était ce qui me convenait, la façon de faire je m’en moquais royalement.
A sa question concernant le Magicus Extremos, il n’y eut pas grand silence et la voix de Nathan s’éleva vite parmi les élèves ici présents. Je tournai mon regard vers lui et sans m’en rendre compte j’acquiesçai ses dires d’un signe de tête. Que rajouter ? Laissons la place à certains idiots pour ajouter des conneries plus énormes les unes que les autres…
Alors que je reposai mon regard sur mon parchemin pour y griffonner deux trois trucs, je captai un certain scepticisme dans le regard de mes deux amis fixant Fitzgerald. J’entrouvris la bouche comme pour leur demander quel était leur problème puis je m’abstins, me disant que tout cela ne me regardait pas et que de toute façon peu de personnes pouvaient comprendre la situation de Nathan.
Je replongeai mon regard dans mon parchemin, continuant d’écrire quelques mots sur le fameux sort, attendant un retour de la part de l’enseignant.

©BlackSun

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Magicus Extremos

ft. Breckenridge & les 7e Années

Premier jour et premier cours, celui de Défense contre les forces du Mal. Bon, sur la papier ça a l'air cool, et ce qu'on y apprend est franchement intéressant. Surtout pour les grands fans de superstition comme moi, ça va sans dire. Seul bémol, le professeur qui s'occupait de cette matière : un nouveau, encore un. A croire qu'aujourd'hui encore ils aimaient nourrir le cliché du poste maudit de DCFM, à Poudlard.
Il est 16h, j'aurais bien pris un léger casse-croûte mais j'avais à faire au premier étage du château. Sans vraiment faire attention au prof, j'entrais comme si j'avais passé ma vie dans cette salle (ce qui est tout de même à moitié vrai). Mine de rien, fallait attendre que la totalité de la classe soit présente, alors, comme à mon habitude, je comptais les retardataires. Et parmi eux, il y avait Sloane. Que c'était étonnant.

Comme tout bon nouveau professeur, notre enseignant se présenta à nous sur un ton relativement neutre. Il mettait de la distance entre lui et nous, ce que je pouvais comprendre : on était pas là pour devenir les meilleurs amis du monde, mais pour parler de sorts et de créatures horribles. Il était le fameux Breckenridge, très connu pour tous ceux qui se souciaient un tant soit peu du monde des Aurors et du Ministère de la Magie. Qu'à cela ne tienne, il avait clairement fait comprendre sans pour autant le dire qu'il ne ferait pas entrer sa popularité dans sa salle de classe, et c'était tant mieux pour nous. Tout ce qu'on voulait - enfin, tout est relatif - c'était simplement d'avoir cours avec un prof qui parlait du cours, et pas de lui.
Il était clairement strict, il n'y a pas à dire, et en regardant autour de moi alors qu'il parlait toujours des Aspic et de ses attentes, je voyais sur les visages des regards soit méfiants, soit découragés. Certains se disaient au fur et à mesure qu'entre le prof et eux, ça n'allait pas coller, comme pour Snow, alors que d'autres soupiraient déjà d'ennui. Callie, non loin de moi, paraissaient secouée par ce que Breckenridge souhaitait de notre promotion, ce que je pouvais aisément comprendre : il y a des matière comme ça que tu prends sans comprendre pourquoi, en te disant que ça va passer. Et dès le premier cours tu regrettes. Ça arrive souvent à Poudlard je crois.

Après nous avoir clairement fais des remarques comme s'il disputait des enfants de dix ans, l'enseignant daigna enfin commencer son cours. Celui-ci portait sur le sort Magicus Extremos, et malgré mon petit intérêt mêlé à une certaine curiosité concernant cette matière, cette incantation me parlait autant que les exponentielles en Mathématiques. Oui, pour le peu que je comprenais de cette matière que je ne connaissais que de mes retours à la vie "normale" pendant les vacances, je ressentais une petite fierté quand j'arrivais à caser mes piètres connaissances scientifiques dans un domaine qui n'avait pourtant rien à voir avec elles.
Tandis que j'essayais de faire du feather-spinning avec ma plume, c'est Nathan qui prit la parole pour répondre à la question que la majorité des gens dans la classe faisait mine d'ignorer. Comme quoi le sort d'aujourd'hui était un sort uniquement réalisable en groupe, et qu'il permettait d'amplifier les autres lancés à sa suite. Intéressant. Je prenais quelques notes, car même si j'avais coupé les ponts avec le Serdaigle, je savais qu'il était quand même bien informé sur le sujet.

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Un air de déjà vu, disons, un je ne sais quoi d’irrésistiblement familier résultait de la situation dans laquelle je me trouvais, peut-être bien, pour la 9876ème fois de mon existence - quelque-chose comme ça. J'avais promis, pourtant, je m'étais jurée de faire preuve de sérieux pour ma dernière année, et qui sait, de faire bonne impression au tout nouveau professeur de défense contre les forces du mal -des fois que ce brave personnage le vaudrait bien. Râpé. Bel effort, pourtant, il fallait bien me le reconnaître. Tout avait été calculé au centième, minuté avec une précision chirurgicale. Le problème, puisqu'il y en avait bien un, n'était pas tant mes horaires organisés avec la plus grande intelligence, avec un esprit de bonne foi et de motivation certaine, mais plutôt, la grosse dame. Qu'elle aille au diable, cette dinde d'opérette, cette fausse caricature de Castafiore à la Hervé, oui, qu'elle y aille donc, elle et ses vocalises d'oie shootée à l'hélium. Sale bonne femme ! Six ans qu'elle s'acharnait contre mes tympans, madame aurait bien pu avoir l'obligeance, ce jour-là, de me laisser passer sans m'imposer un de ces fameux concerts. Long. Si long... Je ne demandais qu'à récupérer mes affaires de cours, pour l'amour du ciel !
Le cœur dans les chaussettes, je dévalais les escaliers quatre à quatre, slalomais, priais toutes les divinités possibles et imaginables - Thor, ne me la met pas à l'envers s'te plait ! - pour ne pas m'étaler lamentablement au bas des marches. Quelle idée, aussi, de mettre les dortoirs de Gryffondor en haut d'une tour ! Ce n'était pourtant pas nous, les piafs, un petit nid douillet au deuxième étage nous aurait suffi, pas besoin de volière sapristi ! J'accélérais dans la dernière ligne droite, manquait de peu un strike de quilles made in Pouffy dans le tournant et m'engouffrais dans la salle de cours avant que la porte de ne se referme. Je me pliais en deux, cherchant à retrouver mon souffle, balayant d'une main molle les mèches émeraude qui collaient à mon front. Cravate à moitié défaite, chignon éventré sur ma nuque, collant éraflé, j'avais l'air de sortir d'un match de catch - Rainbow Girl VS Carlos Dela Sanchez de Pierrelaye. Je m'affalais à côté de Faolán, le visage collé à la table, prévoyant de la relever progressivement à mesure que mes poumons cesseraient de chercher à se gonfler comme des montgolfières. Il me fallut bien une trentaine de secondes alors que le prof commençait son monologue. Grand, brun, ténébreux, pas souriant pour un sou, une vraie gueule de croquemort. Monsieur Breckendridge, nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Brecki, quoi. Prof Brecki. Harassée, je saluais Fao d'un signe de tête, mettant un point d'honneur à la fermer et à écouter la mise aux points musclée de Brecki chou. Ce n'est pas l'envie qui me manquait de lui faire remarquer que son autorité ne se mesurait pas à sa propension à donner des blâmes - voilà, petite pensée personnelle qui ne concernait que moi. Les points à leur place sur les I, les virgules en rang d'oignons, le prof consentit à commencer le premier cours, qui traiterait de... tada ! Le sortilège Magicus Extremos. Tout était dans l'énoncé, et Nathan, dans les starting blocks. Son intervention me permit au moins de constater que le Serdaigle se trouvait aussi loin de ma table que celui se pût. Chic alors. J'apercevais Callie un peu plus loin, Snow et bien sûr Hunter, ne pouvant couper à la vision du faciès arrogant de Frowein. J'en reviens très vite au cours. Connaissant ce sort et ne voulant pas laisser la part belle à Nathan, je levais la main, ajoutant :

« Les effets de ce sort ne durent précisément qu'une vingtaine de secondes et les utilisateurs sont entourés tout du long d'une aura magique. »

Bim ! Dans les dents, Fitzgerald.

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Magicus Extremos -
cours no.1

Par l’union, vous vaincrez. Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles.

Un début d’année bien chargé s’annonçait à moi. En réalité, l’année entière allait être une véritable partie d’organisation puisque, fidèle à mon habitude, j’avais eu trop d’ambition. Six cours. Rien de moindre. Un idée peu brillante de mon cru pour ma dernière année à Poudlard. Ceci voulant dire que j’allais devoir non seulement faire tous les travaux, assister à tous les cours et faire tous les devoirs, mais également devoir préparer les ASPICs pour chacun d’eux. Une charge énorme de travail en perspective. Fidèle à mon habitude, je prenais les choses une à la fois sans quoi, je me perdais bien rapidement dans la négativité et mon univers tout entier devenait un véritable abysse de noirceur.

Pour l’heure, il était question du cours de défense contre les forces du mal. Une matière que j’avais toujours aimé. Pourtant, je n’étais plus certain d’apprécier autant ce cours cette année. On avait droit, encore une fois, à un nouveau professeur. Selon les rumeurs, il était aussi amical qu’un charbon ardant. Une comparaison qui était loin de me donner le goût d’aller passer la dernière heure de la journée en sa compagnie.

Traînant un peu de la patte, je me redis néanmoins au deuxième étage. L’enthousiasme n’était pas à son comble et rien ne vient arranger les choses. J’avais brièvement aperçu le professeur Breckenridge au banquet de début d’année. J’avais alors pensé que son air renfrogné venait du fait qu’il s’ennuyait. Après tout, la répartition n'avait rien de palpitant. Il faut croire que je me trompais. Il avait l'air sombre, debout devant la classe et lorsqu'il ouvrit le bouche, ce fût encore pire. Il commença par nous parler des ASPICs, puis aborda l'attende d'excellence qu'il avait de nous tou en passant par les basses menaces. " C'est vraiment pas la joie ce mec ! Entre se battre contre un groupe de troll des montanges dans arme ni baguette et passé l'année en sa compagnie, j'ai une mince préférence pour le groupe de troll... Au moins avec eux, on a encore une chance de s'en sortir indemne. Breckenridge donne l'impression qu'on va s'enliser dans des sables mouvants à la moindre erreur ! ", ne pus-je m'empêcher de divaguer, manquant du coup, une partie de son magnifique discours. Qui ne devait pas être si intéressant à la fin...

Je refis surface en entendant la voix de Nathan. " Un enchantement qui se fait à plusieurs ? Augmenter la puissance d'un sort ? Mais c'était quoi la question ? " Je fis glisser mon regard vers le tableau derrière professeur-peu-amical Breckenridge pour lire ce qui était écrit sur sa paroi noire : Magicus Extremos. Ah ! Ben voilà ! Alors que j'écrivais les mots sur un parchemin, choisissant délibérément de ne pas participer, Sloane en profita pour ajouter son grain de sel. Était-ce pertinent ? Aucune idée, mais on aurait tôt fait d'avoir la réponse.

black pumpkin

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Les cours de Défense contre les Forces du Mal, voilà quelque chose de plaisant, même en fin de journée ! Le professeur Breckenridge est réputé comme étant assez exigeant, pas le genre d'homme à laisser place à la rigolade. Pour ce qui est du programme, comme chaque année on est bien loin de savoir se défendre contre les Forces du Mal à la fin de l'année...gagner un duel contre un élève de notre âge, peut être, mais certainement pas les Forces du Mal !

Quand j'ai mis le pied dans la salle, je ne fus pas surprise d'y trouver quelques élèves déjà assis. Je ~~m'installais~~ m'affalais aux côtés des élèves de ma maison quand le nouveau professeur prit la parole.

« Stanislas Breckenridge, je serai votre professeur de Défense contre les Forces du Mal cette année. Vous n'êtes pas censés ignorer l'examen des ASPICs à la fin de l'année, ce pourquoi je serai davantage plus exigeant envers vous qu'avec les cinquièmes années. Si je ne me trompe pas, vous êtes censés être des sorciers doués ? C'est important de connaître son potentiel, malheureusement, c'est moi qui jugerai cela. »

Youpi ! J'avais l'impression d'entendre ce discours tous les ans, à la différence que ceux des autres professeurs étaient plus...comment dire...plus chaleureux. Tandis que mes camarades s'amusaient à prétendre que c'était normal au début, que c'était juste pour avoir l'air "méchant", moi je restais sur mes gardes. J'attends de voir le personnage, mais il me plaît déjà pas celui là !
Et comme si ça suffisait pas, le directeur des jaunes prit de nouveau la parole.

« Je tiens à être clair malgré tout. Votre place à Poudlard ne vous autorisera en aucun cas à jouer du sarcasme contre moi. Jouez et vous perdrez. Apprenez, et vous gagnerez. »

Alors là, je crois rêver ! Il nous menace ! Là, je crois que c'est mort, même avec toute la bonne volonté du monde je vais définitivement pas l'aimer ! Il veut se mettre tous les élèves à dos ou quoi ? Heureusement que je ne suis pas à Poufsouffe ! Je regarde autour de moi, j'ai pas l'air d'être la seule : Hunter Shiver, le capitaine de ma maison a l'air tout aussi enthousiaste que moi à l'idée d'avoir ce professeur toute l'année. Et voilà que sans nous laisser le temps de réagir, la porte de prison nous questionne déjà sur nos connaissances. Il nous demande si on connaît l'enchantement Magicus Extremos. Je connais ce sortilège, c'est assez difficile à expliquer, j'hésite à parler, franchement, c'est comme si je ne disais rien. Mais bon, si ça peut rapporter quelques points à ma maison, et puis, mes camarades commencent déjà à parler. Alors je lève la main, tout en préparant ma phrase.

"C'est un sortilège qui sert à renforcer les sorts, il se pratique à plusieurs et dure une vingtaine de secondes."

Et voilà, ça n'a servi à rien...comme d'hab' !

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