Pas faim. Quoi? Non, je suis pas malade... [Zora][Terminé]

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En ce midi ensoleillé, la neige devenait éclatante et aveuglante pour quiconque y posait le regard, et le froid persistait malgré le beau temps. C'est donc les mains dans les poches, penchant la tête, les yeux à demi-fermés que Jake alla à la volière et grimpa les marches. Toute cette lumière lui faisait mal aux yeux. Le jeune Poufsouffle avait sécher l'habituel déjeuner pour aller envoyer une lettre à Lisa. Prétextant un truc à faire qui pouvait pas attendre, il avait laisser ses amis dans la Grande Salle après avoir grignoté une cuisse poulet. Il avait "réprimandé" pour son manque d'appétit que ses amis avait déjà remarqué ses derniers jours et, après avoir assuré qu'il allait parfaitement bien avec un sourire naturel, il avait réussit à échapper à son groupe de bourreaux. Une fois quelque peu à l'abri dans la volière, le jeune Poufsouffle retira son chapeau, se passa une main dans les cheveux avant de le remettre. Levant la tête, Jake emit un léger sifflement. Le bruissement habituel des ailes de Flocon qui annoncait son arrivé le fit sourire. Le hibou grand duc au plumes brunes tachetés et à l'allure majestueuse vint se poser sur le bras du Poufsouffle qui caressa son messager sur la tête. Puis il farfouilla sa poche droite pour y prendre un parchemin griffonné et signé de son nom. Pensif, il regarda la lettre qu'il avait écrit le matin même...

***Flash Back : 8h30, le matin-même***

Assis sur son lit, habillé mais débraillé, le jeune Poufsouffle relisait la lettre que Lisa lui avait envoyé deux jours avant. Sa mère adoptive lui apprenait que son père avait été arrété par la gendarmerie pendant le week-end à Londres alors qu'il rentrait chez eux en roulant à 150 km, une bouteille à la main. Jamais encore Jake n'avait autant mépisé son père jusque là, cependant, il y avait une première fois encore plus importante : Jake avait honte. Honte de son père, c'était normal, mais honte d'être son fils, ça c'était nouveau. Si le jeune homme avait été plus sentimental, il en aurait pleuré. Mais seul une moue dégoutée s'était formée sur son visage. Il n'attendait plus rien de son père depuis quelques années, mais jamais il n'avait pu penser qu'il tomberait si bas.

Jake s'était laissé tombé en arrière sur son lit et n'avait même pas pris la peine de finir de lire la lettre pourtant longue et avait passer plusieurs minutes, les yeux aux plafond. Cette lettre, il l'avait déjà lu trois fois ces derniers jours, pourtant elle lui donnait toujours la terrible sensation de trahison immense qui lui faisait mal. Soupirant de dépit, il repris la lettre qu'il lut jusqu'au bout cette fois. Il était question de garde à vue, d'emprisonnement et de jugement, voir de placement dans une maison de désintox ou quelque chose s'en approchant... Elle parlait aussi de Noel, de chocolat, d'un possible Nouvel An passé à la maison et de l'écriture de nouvelles paroles d'une chanson dont elle lui demandait son avis. Jake aimait bien sa manière de noyer le poisson en l'enterrant sous un tas de choses bien moins importantes mais qui prenait les trois quarts de la lettre. Mais Jake n'était pas dupe à ce point, si Lisa lui écrivait c'était surtout pour son père moins que pour des paroles dont il était sûr qu'elle les savait parfaites.

Glissant une main dans ses cheveux, Jake se redressa, mit son chapeau sur la crâne et entreprit conscieusement de répondre à Lisa. Il se dégageat de toute décision à prendre pour son père et la laissait juge de ce qu'il devait devenir et de ce qui était le mieux pour lui. Jake ne se sentait réellement pas pret pour juger son père et dire ce qu'il méritait ou non. Il avait l'impression de ne jamais l'avoir réellement connus et ne se sentait vraiment pas apte à décider ce qui était le mieux pour lui. Il était sûr que Lisa prendrait les bonnes décisions, elle était adulte après tout et du même monde que lui. Un monde de moldus auquel Jake n'appartenait plus vraiment, ces décisions-là ne le concernait plus. Ensuite, il fit comme elle, semblant accordé de l'importance à ce qui ne l'était pas. Les friandises pour ces soeurs partiraient quelques jours avant Noel, lui souhaitait bon courage pour trouver des cadeaux, lui informant que lui-même ne voulait rien de la part de son père et que vu les circonstances, il ne rentrerait pas. Il fit part de son avis, toujours optimal sur ce qu'écrivait Lisa, des paroles qu'elle lui avait envoyé. Il laissa quelques mots pour ces soeurs puis roula le parchemin qu'il ficella. Jake contempla un sintant le parchemin roulé d'un air pensif avant de se remuer mentalement et de se lever énergiquement pour aller rejoindre ses amis en bas.

***Come Back, présent***

Jake ignorait si c'était une réelle bonne idée de se libérer de tout lien et de tout devoir envers son père. Si quelque chose tournait mal, il s'en voudrait d'avoir fuit. Mais il se sentait pas prêt à affronter tout ce que son père avait pu faire jusque là, c'était au-dessus de ces moyens. Le jeune Poufsouffle sortit soudain de ses pensées en entendant des pas. Plongé très loin d'ici, il n'avait pas entendu la personne monté les marches avant qu'elle ne rentre et que sa silhouette empèche la lumière de pénétrer par l'entrée de la volière.

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Jamais Zora n'avait tant aimé la neige. Elle était tombée à gros flocon toute la nuit et avait ainsi recouvert tout le domaine de l'école. Comme une enfant, elle avait passé la moitié de la nuit a regarder les cristaux tomber des cieux, se souvenant de l'histoire que sa grand mère lui racontait les soirs d'hivers.
Elle aimait se souvenir de ses soirs, bien au chaud sous ses couettes, dans sa chambre français, le chat ronronnant sur ses genoux. Adénora, sa grand mère, lui contait l'histoire de la souris des neige ... Son enfance lui manquait, la France lui manquait ... L'hiver, Zora était triste depuis 7 ans. Dès son entrée à Poudlard, elle n’allât plus chez se grand parents les vacances de Noël. Ils auraient rêvé de l'accueillir de nouveau, mais sa mère s'y refusait. Elle disait que la magie lui avait volé son enfant. Son seul et unique enfant ... Alors, pour ne pas rendre plus triste sa mère qu'elle ne l'était déjà, Zora rentrée chez elle et passait Noël toujours seule en compagnie de sa mère.
Mais cette année là, pour sa dernière année à l'Ecole des Sorciers, Zora avait dit "non" à sa mère et avait choisis de rester avec ses amis pour les fêtes de fins d'année.

Aussi, la jeune préfète avait décidé de passer le reste de la nuit à écrire une lettre à sa mère et à sa famille en France pour leur souhaiter la Bonne année et les rassurer. Mais malgré sa nuit blanche, Zora se trouva fraîche dans le miroir. Elle remercia sincèrement son père et ses origines Slaves pour lui avoir donnée une belle peau avant d'enfiler ses vêtement. Zora savait qu'elle avait raté le déjeuné car lorsqu'elle sortit enfin du dortoir, tous ses amis étaient déjà partis pour la Grande Salle. Un moment, elle hésita entre les rejoindre et assouvir son désir de nourriture ou courir prendre un oiseau et envoyer ses lettres...
Zora jeta un regard dehors. L'étendu de neige était encore vierge de traces. Personne, ou pas grand monde, n'avait mit les pieds dehors pour le moment. L'idée de faire les premières traces dans la neige rendit Zora euphorique et choisi donc d'aller poster ses lettre directement.
Elle mangerait plus tard, après tout, elle n'était pas allée en cuisine au milieu de la nuit pour rien ! Filliz avait eut faim et donc Zora en avait profité pour manger un morceau en douce ...

Lorsqu'elle fit un premier pas dans la neige, Zora sourit. Cette sensation, elle l'adorait. Entendre les flocons craquer sous ses bottes, sentir le froid lui piquer le nez et lui brûler les yeux ... En fait, la jeune Gryffondor était une adepte de l'été, mais elle aimait aussi l'hiver. Elle ne ressentait que rarement le froid et adorait observer les paysage recouvert de neige. Ce n'était pas comme l'océan, mais ça pouvait y être assimilé...

Zora se rendit donc à la Volière, mais lorsqu'elle approcha enfin de la tour, elle remarqua des empreinte dans la neige. Elles n'allaient que dans un sens, la personne qui y était allée avant elle se trouvait encore en haut.
Serrant sa cape sur ses épaules, Zora entreprit de gravir les marches. Le nez dans son écharpe, elle avança. Filliz était bien coucougnée contre sa peau, mais le sang froid de l'animal n'était pas très agréable. Elle ne se rendait pas compte qu'elle donnait plus froid qu'autre chose à sa maîtresse. Le pire pour Zora, c'était quand pendant son sommeil, Filliz laissait glisser sa queue dans son dos. Ça lui arrivait souvent en cours et ce n'était pas du tout agréable.

Enfin en haut, Zora s'essuya les pied et entra dans la volière. La silhouette qu'elle aperçut ne lui donna pas envie de sourire. C'était Jake Rahltord, son ex petit ami et l'homme qui avait fait d'elle ce qu'elle était maintenant: une femme qui n'a aucune confiance en la gente masculine, qui aime uniquement la chair et enterre ses sentiments dès qu'ils apparaissent ...
Depuis qu'ils avaient rompus les deux ne s'étaient plus reparlé. Il fallait avouer qu'ils s'étaient quittés dans les règles de l'art: disputes, cris, larmes, claques, menaces et tout le bataclan... A l'époque, ça avait fait jaser beaucoup de monde. Mais l'encre coulait encore plus depuis cette dispute, vu que Jake était devenu un don juan sans coeur et Zora une nymphomane en puissance ...

Un sourire narquois sur le visage, Zora se dit qu'il serait temps d'oublier le passé pour mieux avancer ... Après tout, que risquait elle en entamant le dialogue ?

" Salut Rahltord."

Wow, ça c'était de la communication ... La jeune préfète laissa tomber son sourire et fit un pas en avant. Elle essaya de garder un visage neutre mais elle savait qu'elle affichait une mine légèrement triste. Dans les couloirs, lorsqu'elle croisait Jake, elle passait très vite outre. Mais là, seule face à lui ... Ça allait être une autre paire de manche.

Spoiler:

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Jake se retourna et eut la surprise de voir un visage familier quoi qu'il l'avait déjà vu plus joyeux. Zora Austid. La jolie gryffondor n'avait pas l'air très heureuse de la voir et Jake ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir ce type de réactions même s'il trouvait que son attitude durait depuis un peu trop longtemps... un an... un peu plus même à présent... Il ne s'était pas parlé depuis leur séparation quasiment, ou plus exactement depuis leur sixième année car même après eur rupture il y avait eu encore des étincelles. Rien de mieux que trois de vacances sans dire un mot pour creuser un fossé entre les deux jeunes gens. Le poufsouffle aurait pu s'en vouloir de cette rupture vu ce qu'était devenu Zora à présent, mais il n'y arrivait pas. Ce n'était pas de sa faute si elle avait pris leur histoire bien trop au sérieux. Jake avait crut un temps être amoureux d'elle, elle était jolie, sympathique, ne lui prenait pas la tête sans être réellement superficielle, elle lui convenait et lui plaisait beaucoup. Mais l'illusion avait disparu et il s'était rendu compte que l'envie de draguer était trop forte. Il ne l'avait jamais réellement trompé, mais il avait énormément flirté. Ah si, le baiser avec Lacey une semaine avant leur rupture définitive. D'ailleurs Lacey lui avait sauté sur le grappin dès que c'était terminé. Mais Jake avait trop à faire pour s'occuper d'elle, Lacey était vraiment mignonne mais elle n'arrivait pas à la cheville de Zora. Lui prenait plaisir à flirté, mais Lacey avait cessé de l'amuser au moment où elle avait adopté envers lui un attachement possessif et exclusif. Leur histoire, s'il y en avait eu une, n'avait durée qu'une semaine, deux si on comptait le premier baiser.

"Salut Rahltord!"

Contrairement à elle, Jake fit bonne figure et répondit avec son habituel sourire :

"Zora. Salut, tu vas bien?"

Jake n'était pas idiot, il voyait comment Zora l'évitait, il savait de loin les liaisons qu'elle avait. Il était parfaitement au courant qu'il lui était indésirable mais là, la gryffondor, ne pouvait pas l'ignorer sous peine de paraitre extrémement mal élevée et l'impolitesse n'avait jamais fait partie des défauts de Zora qu'il sache... Jake se tourna vers Flocon à qui il attacha la lettre pour Lisa, s'approcha de la fenêtre et laissa son oiseau s'envolé vers l'une des seules adresses qu'il connaissait. S'adossant au mur, une jambe croisé, Jake observa Zora avec un sourire malicieux qui lui aurait illuminé le visage à une certaine époque.

"A qui as-tu écris?"

C'était une manière comme une autre d'engager la conversation, il espérait que cette fois-ci Zora ne prendrait pas la fuite, comme d'habitude. Il aurait voulu reparler avec elle, même s'il n'était plus ensemble, qu'est-ce qui les empéchait d'être amis? Bien sûr, il avait compris l'éloignement à l'époque, s'en était même réjouit en réalité. Mais d'une certaine manière, elle lui avait manqué. Zora était adorable et figurer dans la liste de ses ennemis ou des personnes indésirables parce qu'elle l'évitait l'attristait. Le pousfouffle resta où il était, il ne souhaitait pas qu'elle pense qu'elle était obligé de rester là mais en même temps, peut-être qu'en restant "innoffensif", elle accepterait de bonne grâce de se lâcher un peu.

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A son grand soulagement, Jake n'envoya pas paître la jeune femme. Au contraire, il lui adressa un magnifique sourire. Un de ces sourire qui avait fait chavirer le coeur de Zora deux ans plus tôt.

"Zora. Salut, tu vas bien?"

La réponse du jeune homme ne surpris pas vraiment Zora. Jake croquait la vie à pleine dents et ne se prenait pas la tête. Zora coryait être pareille mais en fait, coté coeur, elle se posait beaucoup trop de questions. Elle aurait aimé contrôler ses sentiments mais elle n'y arrivait pas. Heureusement pour elle, elle n'aimait plus Jake. Elle l'avait aimé, puis franchement haït, beaucoup maudit pour enfin, l'avait royalement ignoré.
Il l'avait faite souffrir mais, c'était du passé. Elle était bien maintenant, dans sa peau de croqueuse d'homme et de chair. Zora aimait sa condition de femme libre. Pour le moment, elle faisait ce qu'elle voulait, avec qui elle voulait... Plus tard, si elle le décidait, elle vivrait une vie heureuse avec un homme, ou une femme. Amoureuse. Mais pour le moment, l'heure était aux jeux et au plaisir.
La luxure sous toute ses formes.

" Ça va fraîchement, et toi ? "

Zora avait réussi à passer outre son masque de tristesse pour enfin sourire. Ses lèvres gercée craquèrent à cause du froid. Un peu de sang se glissa dans sa bouche, donnant à sa salive un léger gout amer. Le gout de la vie à vrai dire... Zora avait répondu par envie, et non par politesse. Si elle ignorait Jake à chaque fois qu'elle le croisait, c'est parce qu'il était toujours entouré de sa basse cours. Jamais il n'était seul. Ou quand il l'était enfin, c'était elle qui ne pouvait pas se dépêtrer de ses amis.
L'occasion de parler était là, et Zora savait saisir ses chances. Seul à la volière, c'était inespéré et pourtant... Il était là, seul avec son hiboux.
Lorsque l'oiseau prit son envol, Jake ajouta gentiment:

"A qui as-tu écris?"

Zora connaissait suffisement bien le garçon pour savoir que sa question était un moyen de la garder ici, avec lui. Avec l'expression espiègle de son visage, il voulait faire passer sa bonne humeur à son ancienne amie.
Amis. L'avaient ils été un jour? Sans doute oui... Zora ne s'en souvenait plus très bien. Elle avait préféré rayer cette époque de sa mémoire, même si souvent, des petits détails revenaient.

" Oh ça, c'est pour ma mère et l'autre, pour mes grands-parents... Mais je doute que deux hiboux veuillent bien m'accorder leur aide. J'ai jamais de chance avec ses animaux ! "

Elle avait rit a la fin de sa phrase. Un rire vrai. Pas le petit rire qui veut dire "t'es contant ? alors fou moi la paix.". Non, un petit rire crystalin qui n'avait pas résonné dans la bouche de Zora depuis longtemps.
Pourquoi avait-elle tant détesté Jake en fait ? Pour une sombre histoire de tromperie? Oui... mais ça n'était pas dans sa nature de repenser à hier. Zora avait en effet la bonne faculté d'oublier les erreurs des gens. Et même en s'étant séparé (pour le meilleur), elle aurait du vite oublier tout ça, tirer un trait sur le passé et reprendre l'écriture d'une feuille vierge. Mais au lieu de ça, cette entêtée avait continué à le mépriser pour une simple histoire de fierté mal placée. Eh oui, tromper une femme, ça ne se fait pas ... Enfin.

Zora s'avança dans la pièce et approcha un Grand Duc pour lui confier le long vol vers la France. Hélas, et comme toujours, l'animal claqua du bec et s'envola plus haut dans la tour. Zora avait l'habitude mais n'abandonnait jamais. Même si ces maudits oiseaux avaient une peur bleu de la jeune-femme-au-serpent-autour-du-cou, elle arrivait toujours à ses fins. Aussi, la jeune préfète sortit morceaux de viande séché de la poche de sa cape et le lança en l'air. Le Grand Duc de tout à l'heure l'attrapa au vol et redescendit vers elle, se posant sur la barre qu'il avait quitté.

" Merci mon beau ..." dit elle à l'animal en lui accrochant la lettre à la serre.

Puis elle se retourna vers Jake, laissant l'oiseau prendre son envol.

" Et toi, pourquoi es-tu ici? Enfin, pour qui ...? "

Zora savait que Jake n'était pas bavard sur ses relations en dehors du château, et encore moins sur sa famille. Mais il s'était une fois confié à elle et là, pour elle ne savait quelle raison, elle espérait qu'il en serait de même.
Qu'il parlerait avec son coeur.

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Jake vit la jeune femme se forcer à sourire. Zora pouvait faire ce qu'elle voulait, mais Jake l'avait connut, ils avaient été proches, vraiment. Et elle ne pouvait pas le tromper, comme lui-même ne pouvait pas lui mentir sans qu'elle ne s'en rende compte. Du moins le pensait-il. Sa réponse semblait presqu'enthousiaste, mais pour Jake, sonnait faux. Ce qui lui tira un petit sourire indulgent mais il ne fit aucun commentaire. La sorcière n'était pas distante pour une fois, quoi que pas forcément à l'aise non plus, mais c'était déjà un pas. Zora avait été assez dur avce lui cette dernière année, il espérait que l'éponge était passé mais il n'était pas stupide au point d'y croire. Nul doute qu'elle n'avait rien oublié et qu'au moindre faux pas, il se ferait foudroyé du regard. Le poufsouffle ne quitta pas sa camarade de Gryffondor des yeux et lui répondit, avce le même sourire :

"Je vais pas trop mal."

En soi, ce n'était pas faux. Il était encore en vie, arrivait à feindre la bonne humeur, même si l'arrivée de Zora y était un peu pour quelque chose. Il s'était pas levé du mauvais pied, Noel s'était passé tranquillement, le nouvel an approchait, Jenny était chez elle. Non, les vacances étaient réellement bien. Mais ca aurait pu aller mieux si son père n'était pas venu les gâcher. Donc, non, en soir, il ne mentait pas. Restait à savoir si cela tromperait Zora, mais cela, il n'en doutait guère. Son sourire était trop espiègle pour qu'elle ne lui cherche des noises. ALors que Jake lui demandait à qui elle avait écris, à moitié par intérêt, à moitié pour la retenir, il s'attendait à ce que Zora lui réponde à côté de la plaque pour l'embéter, ou à lui rentourner la question. Pourtant, elle répondit réellement. Elle écrivait à sa famille. Jake admirait ou enviait les gens qui parlait de leur famille avec autant d'aisance, eux n'avait rien à cacher, eux n'avait pas honte de ce qu'ils avaient. Le rire de Zora résonna dans sa tête comme une musique familière. Jake se souvenait que son rire l'avait charmé avant qu'il ne l'agace. Mais à présent, il redevenait presque... agréable. Et sa bonne humeur lui tira un sourire un peu plus grand même s'il tentait de le contenir, en vain bien sûr.

"C'est sûr qu'avec Filliz... Mais je suis sûr qu'il est plus docile que Pirouette..."

Jake l'observa tenter d'attirer un des hiboux mais évidemment aucun des oiseaux ne voulaient s'approcher de la femme au serpent. L'un d'entre eux se laissa tout de même tenter par l'appel du ventre. Le poufsouffle l'observa, ne pouvant s'empécher de la dévisager et ce qu'il voyait ne lui était pas désagréable... Zora fit partir l'oiseau avant de se tourner vers lui pour lui retourner la question, en quelques sortes. Jake apprécia qu'elle reste, mais il apprécia moins qu'elle lui retourne la question. Cependant, il pouvait lui fournir une réponse correcte sans mentir, elle aurait pu demander pire...

"Ma mère. Elle m'a donné quelques nouvelles, m'en a demandé, alors je lui ai répondu."

En soit, ce n'était pas faux. Même si Jake n'entrait pas dans les détails. Cependant, Zora devrait s'en contenter. Rien que de dire le mot "mère" était déjà un énorme effort en soi. En réalité c'était sa belle-mère, mais vu sa place dans sa vie, elle méritait mille fois plus ce titre que la sorcière qui l'avait enfanté.

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Je vais pas trop mal … Et il croyait sérieusement qu'elle allait le croire ?! Non mais il la prenait pour une ânesse ou quoi ?
Enfin, Zora laissa son ex' petit-ami continuer à s'exprimer une fois qu'elle ai eut lâché l'oiseau dans le ciel. Après tout, il ne pouvait pas lui mentir. Elle ne devinait que trop bien les pensée du jeune Poufsouffle et elle était bien contente qu'il ne puisse pas lui cacher grande chose. Certes il ne pouvait pas lui mentir, mais il pouvait ne rien dire. Et cacher des choses, ça, il savait faire. Il savait sous-entendre les faits pour les adoucir.

Un sourire accroché sur le visage, Zora écouta Jake lui répondre.

"Ma mère. Elle m'a donné quelques nouvelles, m'en a demandé, alors je lui ai répondu."

Le tons qu'il avait employait sonnait juste, pourtant, la jeune femme sentait qu'il lui cachait quelque chose. Elle ne pouvait pas en être sûre bien entendu, mais elle sentait. Et ses intuitions la trompaient rarement.
Jake ne lui avait jamais parlé de sa mère, pourtant il s'était souvent confié à elle par rapport à sa relation avec son père et sa belle-mère. Aussi, Zora savait pertinemment que Jake aimait beaucoup sa belle-mère. Elle ne se souvenait pas de son prénom et s'en mordit les doigts. Elle aurait aimé en savoir plus … Après tout, Jake était un garçons plein de vie mais avec aussi beaucoup de fantôme. Surtout au niveau familial.
Mais bon, rentrer dans Jake sur le sujet famille n'était pas une très bonne idée si Zora voulait mettre à plat les choses avec lui.

Elle l'avait vraiment aimé et lre revoir ici, seul, face à elle … Au début cela ne lui avait fait ni chaud ni froid. Enfin si, plutôt froid. Mais maintenant que la glace commençait à se briser, son coeur se réchauffait. C'était comme si elle avait but une gorgé de Whisky-pur-feu.

En fait, tu tombe bien Jake...

Zora avait prit son courage à deux mains est s'était approché de son interlocuteur. Elle avait encore la lettre pour sa mère dans la main et se trouva idiote. Par un reflexe qu'elle aimâ beaucoup sur le moment, au lieu de continuer d'avancer vers Jake, elle pivota et retourna vers les oiseaux.

Je veux te parler depuis un moment, mais j'en trouve jamais l'occasion...

Zora savait très bien que tourner le dos à une personne quand on lui parle était très mal élevé mais, elle savait qu'elle n'arriverait jamais à lui dire ce qu'elle avait sur le coeur en le regardant dans le blanc des yeux. La jeune préfète était de nature courageuse mais là, c'était trop. L'élant de bravoure qu'elle avait eut quelques secondes plus tôt s'était envolé comme une feuille lors d'une bourrasque d'automne.
Elle s'approcha d'un hiboux moyen duc et lui confia la lettre pour sa mère. Elle savait que Chico n'allait pas s'enfuir à sa vue car il avait l'habitude d'être choisis pas la femme serpent pour les court trajet. Il était le premier oiseau à avoir accepté de l'approché en première année et elle savait lui montrer sa gratitude. Avant de le laisser s'envoler, elle lui glissa dans le bec un nouveau morceau de viande. Crue cette fois.

Tu es toujours entouré de monde et lorsque tu es seul, c'est moi qui suis avec mes amis. Depuis un moment je songe à venir mettre les choses à plat avec toi … Tu aurais du temps à m'accorder ?

Toute trace de sourire avait disparut du visage de la jolie Rouge&or. Lorsqu'elle baissait sa garde et laissait ses sentiments l'envahir, elle n'était plus qu'une faible petite fille soumise aux aléas de la vie...

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"Oui... bien sûr, j'ai un peu de temps... De quoi... Qu'est-ce que tu veux... mettre à plat?... parler?"

"Tu préfères t'assoir ou...?"

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Zora se sentit bête d'avoir utilisé Chico alors que plus haut dormait la chouette de sa cousine. Diane. Elle savait que cet oiseau n'avait pas peur de Filliz car ils avaient passé bon nombre de vacances ensemble en dehors du château.

C'est légèrement plus décontracté que Zora refit face à Jake. Il venait de lui accorder un peu de son temps. En fait, mettre les choses à plat n'était pas vraiment le bon terme à employer. Certes elle voulait savoir s'il l'avait tromper mais, ça, elle s'en fichait maintenant. Elle avait tiré un trait et voulait arrêter de se prendre la tête.
Elle observa Jake s'installer sur le bord de la fenêtre et fut surprise par son invitation. Mais après tout, c'était de sa faute s'ils en était arrivés là... C'est elle qui avait coupé les pont, c'est elle qui l'avait détesté pendant plus de 6 mois. Et lorsqu'elle avait voulut rattraper les morceaux, son courage l'avait quitté. Elle s'était servis de toute les excuses possible pour ne pas l'approcher, alors qu'elle avait décidé de lui reparler dès la rentrée.
Aussi, Zora décida d'accepter la proposition de Jake et le rejoignit sur le rebord de la fenêtre.

"Merci."

Pourquoi l'avait-elle remercié, elle n'en savait rien. Peut être parce qu'elle avait redouté ce moment depuis des jours et des jours? Mais au fond, elle aurait du se douter que Jake ne la repousserait pas. Elle le connaissait assez bien pour savoir qu'il prenait les gens comme ils venaient.
Elle aussi était comme ça, mais dès que ça atteignait son coeur, tout était différent.
Mais maintenant, il n'y avait plus de sentiments. Juste une cicatrice qui s'était refermée. Zora pouvait faire la paix avec elle même et se reconstruire.

" En fait, j'veux surtout savoir une chose. Ne le prend pas mal mais j'en ai besoin... Quand il y eu toute ses rumeurs, on s'est bien disputés hein ? On y est pas allé avec le dos de la cuillère... Mais, tu m'as vraiment trompée? "

Il n'y avait pas une once de tristesse dans la voix de Zora. Elle était simplement curieuse. En quelques minutes, la jeune Gryffondor avait tourné une page. Tout pouvait enfin recommencer.

" J'voulais juste savoir ... Histoire de savoir si tu m'avais prise pour une conne pendant 7 mois ou pas ! J'suis bête hein ? De repenser à ça maintenant... "

Elle avait rit. Son vrai rire, celui de tout à l'heure. Le rire qui remonte du l'estomac, qui vous prend au tripes et qui fait mal aux joues.
Toute froideur avait disparut de sa voix, Zora était enfin redevenue elle même. Sa joie de vivre l'avait enfin retrouvée ! Maintenant, être face à l'homme qui l'avait définitivement changé ne la déstabilisait plus. Cela ne lui faisait plus rien.

" Heey mais rassure toi hein, j'veux pas du tout me remettre avec toi si c'est ce que tu penses ! Mais, par contre, repartir sur de bonnes bases, ça me plairait pas mal... Après tout, si j't'aimais c'bien parce que tu es un chic type ! "

Là, Zora avait tout dit avec le sourire. Un sourire plein de dents, le sourire qu'elle adressait à toute les personne avec qui elle était bien. Que ce soit Matthew, Astride, Hécate, Scipion ou même Cooper, c'était un pur sourire précieux.

" Mais après, c'comme tu veux ..."

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Jake avait eu tort. Il ne connaissait pas Zora si bien que cela finalement, quoi qu'il s'était juste trompé de choix, il ne fallait pas en faire un drame. Le poufsouffle s'était pourtant trompé et Zora avait accepté de bonne grace une place à ses cotés. Une place à ses cotés... quelle ironie du sort, plus jamais Zora n'accepterait une place à ses cotés... La sorcière lui sortit un merci qui semblait venir de nulle part mais qui pourtant répondait à sa proposition. Jake mit cela sur le compte de son trouble. La sorcière était assis à côté de lui et le poufsouffle la regarda avec attention. Il commençait presqu'à regretter d'avoir accepté cette mise à plat des choses.

En fait, j'veux surtout savoir une chose. Ne le prend pas mal mais j'en ai besoin... Quand il y eu toute ses rumeurs, on s'est bien disputés hein ? On y est pas allé avec le dos de la cuillère... Mais, tu m'as vraiment trompée?

Jake avait espéré jusqu'au bout une autre question, espéré s'être fourvoyé, qu'elle lui demanderait une autre précision, que ca serait sur un sujet totalement différent. Ses espérances étaient bien sûr aussi vaines que stupides. Bien sûr que Zora voulait une réponse. Mais Jake était incapable de la fournir. Il aurait aimé lui répondre mais c'était... compliqué...

J'voulais juste savoir ... Histoire de savoir si tu m'avais prise pour une conne pendant 7 mois ou pas ! J'suis bête hein ? De repenser à ça maintenant...

Jake la regarda. Zora avait toujours été jolie et adorable. Son rire retentit encore une fois. Jake se demanda une seconde si son rire était forcé mais il passa vite sur cette pensée et ne s'y attarda pas. Non, ce n'était pas stupide d'essayer de trouver une réponse. Simplement Jake aurait aimé... qu'elle se contente de leurs disputes passés, qu'elle oublie... L'avait-il réellement trompé? Il n'avait lui-même pas de réponse à lui fournir.

Heey mais rassure toi hein, j'veux pas du tout me remettre avec toi si c'est ce que tu penses ! Mais, par contre, repartir sur de bonnes bases, ça me plairait pas mal... Après tout, si j't'aimais c'bien parce que tu es un chic type !

Jake hocha vaguement la tête. Un chic type... Bien sûr. Dirait-elle la même chose si elle savait... Non, techniquement parlant, il ne l'avait pas trompé. Il y avait eu Lacey bien sûr, mais c'était juste avant leur rupture et ils n'avaient été... vraiment proche qu'après. Mais avant elle, il y en avait eu d'autre... Dayana, Isis, Elisabeth, Mélanie, Jessica, Vanessa, Malhen, Déborah, Kristin... et d'autres dont les noms avaient été effacés par le temps. Dayana et Elisabeth étaient resté parce que l'année suivante, ils avaient été un peu plus loin qu'un flirt. Mélanie était vraiment très... spéciale, même si c'était pas dans le bon sens et... Jessica avait été sa première bourde, ils n'avaient pas... enfin, mais elle était presque nus quand ils avaient été interrompus. Deux mois seulement après qu'ils soient ensemble. Il l'avait fait chanter pour qu'elle se taise, il en avait eu presque... honte. Et n'en avait pas été fier, loin de là. Les autres étaient marquantes par leur beauté ou leur originalité. Jake n'avait guère envie de répondre. D'ailleurs Zora semblait lui laisser le choix. En parler leur ferait mal, autant à elle qu'à lui. Ce serait long et compliqué. Ce n'était pas pour rien qu'ils étaient disputés...

Jake soupira, se passant une main sur le visage. Comment dire la vérité sans qu'elle... ne s'éloigne de nouveau? Ils venaient à peine de se voir sans se taper ou s'ignorer et déjà les barrières allaient se rétablir. Il n'aurait pas pu réver mieux...

"Zora..."

Jake soupira encore une fois, regardant le sol :

"Si on s'est disputé à l'époque, c'était pas pour rien... Il y avait cette histoire avec Lacey, celle avec Dominique et une autre avec Mégane... C'était... compliqué. Ca a toujours été compliqué."

Le poufsouffle posa ses yeux sur Zora. Il était clair que le Jake enjoué avait disparu remplacé par celui qui voulait éviter de faire trop de dégats. Le problème était que s'il restait vague, elle en concluerait aussitôt qu'il l'avait trompé. Or, techniquement parlant, ce n'était pas le cas. Il y avait eu quelques baisers, il y avait Jess avec qui s'était vraiment passé limite, une Jessica qui n'avait pas compris opurquoi il avait coupé les ponts du jour au lendemain d'ailleurs, elle qui croyait lui avoir passé la corde au cou...

"Zora... Pour toi... tromper quelqu'un... c'ets quand on franchit quel seuil?"

Un an auparavent, cette question n'avait fait qu'envenimé les choses, il faut dire que la manière dont il l'avait posé, le ton usé et les circonstances n'étaient pas les mêmes. Cela ne changeait en rien son interrogation pourtant et il espérait sincèrement qu'elle saurait faire preuve d'un peu de retenue et qu'elle lui réponderait.

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Il avait soupiré son nom.
Zora n'avait pas vu Jake comme ça depuis bien longtemps. Elle le trouvait toujours aussi beau, aussi charmant... Mais là, il n'avait plus son petit côté sur de lui.
A croire que lui aussi ne sentait pas cette discussion. La jeune fille avait pourtant voulut détendre l'atmosphère mais apparemment, elle avait échoué.

Le Poufsouffle lui donna une réponse entendue. Il avait nommé plusieurs jeune filles, Zora en connaissait certaine. Lacey ne lui était pas inconnue, oh ça non. Mais, elle décida de ne pas y penser, cela n'aurait fait qu'accentuer son amertume. En fait, Zora voulait savoir pas orgueil. Maintenant, elle se fichait de ce qu'avait put faire son ex petit ami au temps où ils étaient ensemble. Elle ne lui en voulait pas à lui, mais s'en était longtemps voulu. Eh oui, l'année de leur idile, la Gryffondor savait très bien comment était Jake... et pourtant, elle en était tombée amoureuse et avait eu l'espoir de le changer. D'ailleurs, la longueur de leur relation lui avait fait croire un instant qu'elle y était parvenue... Mais cette sensation n'avait pas duré un mois, jusqu'à ce que les rumeurs tombent.
Les ragots n'avaient pas concerné que Jake. Non. Des jalouse avaient raconté qu'elle l'avait trompé à moult reprises. Mais bien, sur c'était faux. Cette année là, jamais elle n'aurait songé à jouer avec le coeur d'un homme. Jamais.

Mais depuis, elle avait bien revu ses principes et se la jouait égoiste. Son plaisir d'abord, après celui des autres. Seul un homme faisait exception, mais là aussi, Zora ne préférait pas y penser.
Ce n'était qu'un imbécile.

"Zora... Pour toi... tromper quelqu'un... c'ets quand on franchit quel seuil?"

Cette question résonna un moment dans la tête de la jeune femme. Elle lui était familière. Cette phrase avait été l'élément déclencheur de leur plus violente dispute. Jake la lui avait posé lorsque les rumeurs s'étaient amplifiées, mais pas sur le même ton. La dernière fois, il l'avait prononcé sans tact, sans aucuns remord dans la voix.
Là non plus Zora n'en sentit pas, mais ce n'était pas les même circonstance. La denrière fois, Zora s'était emportée, elle lui avait crié tout les noms d'oiseaux possible, l'avait giflé et était partie, des larmes de rage coulant sur son visage .
Mais aujourd'hui, tout cela c'était du passé.

Jake avait en partie répondu à sa question en nommant les quelques femmes tout à l'heure. Et là, lui reposant la question, il mettait un point d'honneur à montrer sa maladresse. Lui même, avec son coeur de dragueur, ne savait où était la limite entre le couple et le flirt.

Zora sauta du rebord de la fenêtre. Elle voulait que Jake la regarde alors, elle se planta face à lui et releva son visage. Elle le voyait de haut mais sont regard tomba dans le siens.

« Tromper quelqu'un, c'est embrasser une femme en connaissance de cause. C'est savoir qu'on est avec une autre personne que la personne que l'on est censé aimer. C'est aussi simple que ça. Pour moi, du moment que tu l'as embrassé, tu m'as trompé. »

Zora n'avait pas dit cette phrase avec froideur mais plutôt sur un ton chaleureux. Pour elle, la page était maintenant tournée. Savoir qu'il l'avait trompé ne l'avançait pas vraiment mais, cela lui avait fait du bien.
Rapidement, elle reprit:

« Mais... tu vois... ça ne me fait pas grand chose. Bien sur je suis blessée mais, ça va. Je savais que ça arriverait de toute façon, à quoi je m'étais attendue avec toi ? C'est pour ça que je m'assoie sur la fierté et que je ne fuis pas aujourd'hui... Je ne veux pas que notre ancienne amitié en prenne un coup à cause de mon orgueil. »

Pour une femme, Zora était très fière. Trop peut être. Mais maintenant, elle s'en fichait. L'amitié qu'elle avait eu avec le Poufsouffle valait plus que ça. Bien plus.
Elle ne voulait plus que se souvenir des bons moments, ne plus repenser à leur rupture, et pourquoi pas, recommencer quelque chose.
Bien sur, rien de sentimental, mais quelque chose d'amical. Les deux jeunes gens s'étaient toujours compris mutuellement, ils ne s'étaient jamais jugés. Au fond, c'était vraiment à elle qu'elle en voulait. Elle s'en voulait d'avoir était si naïve... Jake n'avait fait que mettre en pratique son état d'homme.

« Bref, le passé c'est le passé. Il faut aller de l'avant maintenant. Je sais que j'ai été froide, distante voire même hautaine, et je m'en excuse ... »

Il fallait avouer que certains jours, la préfète avait été exécrable. S'il la pardonnait, ils pourraient repartir sur un terrain plat.

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"Oublie Mégane, elle était... commune."

"La première, c'était Jessica. Deux mois après qu'on soit ensemble. Je me suis rendu compte ma bétise, c'était trop tard. Et puis... j'ai repris le mois suivant sans aller... plus loin que les baisers."

"Hey!"

"Je refuse tes excuses. Tu avais toutes les raisons de tenir ce comportement. Je t'en ai voulu pour ces disputes, mais jamais pour ta rancoeur."

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Eh voilà, la réponse de Jake tomba.
Zora fit tout pour rester de marbre, joviale comme elle venait de l'être pour l'encourager à parler... Mais c'était difficile. Jake lui, n'avait absolument rien changé. Il était toujours aussi calme, à croire que cela ne lui faisait absolument rien.
Rien de rien. Il parlât même de ses ex' sans importance. La Gryffondor voulait juste savoir s'il l'avait trahie, pas avec qui ni combien de fois … Une info claire suffisait.

Là, Jake en avait trop dit. Il l'avait trahie avant même que leur relation ne s'installe vraiment. Deux mois... C'était rien deux mois ! Rien ! La jeune fille aurait voulut surmonter tout ça, faire ce qu'elle avait dit. Mais non, là elle en prenait trop dans les dents pour rester de marbre.
Descendre de la fenêtre, c'était un moyen de bouger et de retenir la larme qui perlait au coin de son oeil. Dira à Jake que ce n'était rien lui couta énormément mais, au fond, cela lui fit mal.

Regarder l'homme qui avait réussi à lui briser le coeur deux fois fut difficile, mais Zora réussit. Juste le temps de s'excuser... Pourquoi s'excuser au fond ? C'était lui qui était à blâmer... Elle n'avait fait qu'être une femme amoureuse après tout.

Jake sauta à son tour de la fenêtre et prit le visage de la jeune rouge&or au creux de sa main. Elle se donna toute les force du monde pour retenir sa larmes, mais lorsqu'il parla, tout s'écroula.

"Je refuse tes excuses. Tu avais toutes les raisons de tenir ce comportement. Je t'en ai voulu pour ces disputes, mais jamais pour ta rancoeur."

Son beau regard dans le sien, sa main contre sa peau... Tout cela fit craquer Zora instantanément. Il ne lui en voulait pas pour sa rancœur ? Bah il devrait !

Les larmes coulaient maintenant sur les joue de la préfète, mais elle ne cilla pas. Au contraire, elle se mit même à sourire. Un sourire triste... Zora recula et échappa à l'étreinte du Poufsouffle. Après son dernier sanglot, elle se passa une main sous les yeux.

« Jake... Tu m'as prise pour une conne? Sincèrement … Tu jouais avec moi ? Ou c'est vraiment plus fort que toi ? »

Ella avait prononcé cette phrase d'une traite, de peur de les larmes la coupent. Mais il n'en fut rien, elle était à peu près sereine.

« Sache que je t'en veux, mais j'passe l'éponge. C'est le passé, et je me répète mais, le passé c'est finit. Il faut voir l'avenir. L'eau à coulé sous les pont depuis... Mais quand même, au bout de seulement deux mois... »

Là, sa voix s'était cassée. Encore. Dans un élan de je sais quoi, Zora se jeta dans les bras de l'homme en face d'elle. Elle le serra si fort qu'elle sentit son coeur battre contre sa poitrine... Légèrement génée, Zora murmura quelque mot à l'oreille de son ex' , sans pour autant quitter ses bras.

« Ca va aller, t'en fait pas ... »

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Jake n'aimait guère la situation dans laquelle il s'était fourré. Il n'aimait pas les larmes, les cris, les disputes. Il n'aimait pas ses exs, il n'aimait pas les réglement de comptes. Bref tout ce qui pouvait passer par une rancoeur quelconque. Et malheureusement, là il avait tout. Quoi que pas encore les cris, mais sait-on jamais... Jake regarda le visage de la jeune fille se décomposer. Jusqu'ici, ça ne lui avait jamais rien fait. La plupart des filles qu'il quittait l'ennuyaient. Et quand il rompait, ça se terminait dans les cris et les larmes, il n'avait aucune pitié à leur faire prendre conscience de ce qui s'était passé. Rares étaient celles, comme Jaina, qu'il quittait sereinement. Cependant, cette fois, c'était différent. Jake et Zora n'étaient plus ensemble. Et... et rien. Il y avait toujours des larmes mais c'était plus... serein. Cete fois, Jake payait pour les erreurs qu'il avait commises deux ans avant.

Si le poufsouffle avait pensé qu'il faisait face à ses responsabilités en s'accusant, et que Zora en serait soulagé voire même satisfaite, il s'était visiblement fourvoyé. Il comprit qu'il avait perdu quand des larmes s'échappèrent deux yeux de la gryffondor. A regret, il lui relâcha le menton. Zora n'était pas aussi prête à entendre la vérité qu'il l'avait imaginer. Elle restait sensible, quoi qu'elle en dise. S'écartant de lui -Jake en était soulagé même s'il ne l'aurait pas avoué- elle lui demanda... Bah, elle lui posa la question indignée et désespérée que toutes ses exs s'étaient certainement déjà posé. les exs qui pensaient que c'était sérieux, s'entends. Le poufsouffle resta silencieux. Il n'avait aucune raison à lui fournir. Et celle qu'il pensait lui ferait encore plus mal. Il l'avait tout simplement oublié. Jess et lui étaient dans la salle commune, il avait juste suffit qu'elle le drague pour que le jeu revienne naturellement. En moins de deux, ils s'étaient retrouvé dans son dortoir. Ce n'était que lorsque Mark avait frappé à la porte pour lui demander de les rejoindre à un mini-quidditch qu'il était retourné sur terre. Nul besoin de dire que Jess avait assez peu apprécié.

Rahltord reste donc silencieux. Que pouvait-il dire de toute manière? Rien de ce qu'il pourrait dire ne soulagerait la douleur de Zora, même si elle faisait exprès de se montrer forte. Sans oublier que les larmes le destabilisait. Il ne savait pas comment s'y prendre quand les gens perdait le contrôle de leur sentiment. Il se snetait maladroit et pas du tout à la hauteur. La gryffondor avait beau dire que c'était du passé, Jake voyait bien que ce n'était que des mots pour elle, qu'elle essayait plus de s'en convaincre que lui. Il lui faudrait encore du temps avant de...

Jake ouvrit de grands yeux, figé un instant. Il pensait que Zora allait le planter là, il aurait compris. Mais en réalité, elle était dans ces bras. Elle s'était jeté dans ses bras dans un ultime sanglot. Jake resta immobile un instant avant de reprendre ses esprits et de, tout naturellement, refermé ses bras autour d'elle. D'un geste, certainement inutile et déplacé, il lui caressa doucement les cheveux, sans un mot. Que pouvait-il dire de toute manière? Zora lui souffla presque ce qu'il aurait du dire. Oui, tout allait bien, ça allait passer... mais quand? Cependant, cela lui tira un léger sourire. Il n'aurait pas dû? Tant pis. Alors que son sourire s'évanouissait lentement, il sécha du pouce, les larmes de son ex. Puis il referma ses bras autour d'elle, lui frottant doucement le dos. Maladroit? Oui, Jake se sentait hyper maladroit dans ses gestes. Réconforté ses soeurs n'avait jamais été un problème, mais avec les exs, les amis, ça restait visiblement un gros problème.

Le poufsouffle ne la relâcha pas, même après que ses sanglots se soient calmé. Il espérait qu'elle ne le fuierait pas tout de suite. Il n'avait pas vraiment envie qu'elle s'en aille, ni qu'elle le plante là à vrai dire. Jake soupira discretement. Il ne savait que dire, ni que faire. Comment réconforté une ex venu lui demander des explications sur des faits de deux ans avant? Il devrait chercher un livre qui parle des filles. Il y avait des points où le courant passait sans problème et d'autre ou c'était le blanc total. Réellement. Jake cherchait quelque chose à dire. Un truc qui comblerait le silence, qui comblerait la peine de Zora, la consolerait. Mais son cerveau restait définitivement vide.

"Zora..."

Jake trouva qu'il avait été nettement plus facile de répondre à une question en cours sans avoir la moindre idée de quoi dire que de tenter de réconforter une ex sans non plus savoir que dire.

"Je... Je sais juste pas quoi te dire..."

Jake baissa son regard sur la gryffondor. Il aurait voulu l'aider, réparer ces erreurs. Mais il était presque sûr que même en recommençant, il referait des erreurs... Il ne comprenait pas non plus pourquoi Zora s'était excusé. Il n'avait jamais voulu à aucune de ses exs de lui en vouloir, c'était logique, quoi que singulièrement agaçant, mais logique. Ca aurait du être à lui de... Ce fut comme si une lampe s'était allumé dans sa tête. S'excuser! C'était peut-être cela le premier pas! Mais s'excuser de quoi? Il ignorait même pourquoi il s'en voulait. Oui, parce qu'il s'en voulait, il s'en rendait compte. Il se sentait mal à l'aise et ce n'était pas seulement dû aux larmes de Zora. Il s'était déjà sentit mal avant. Quoi? C'était l'appréhension? Ah oui, peut-être... Jake soupira légèrement, mais plus un soupir... d'avant de faire un effort, plutôt que d'agacement ou d'exaspération...

"Ecoute Zo'..."

Oups, le surnom, c'était peut-être pas obligatoire... Trop tard... Jake jugea bon de poursuivre plutôt que de se reprendre :

"Je suis désolé de... t'avoir fait mal..."

Jake resta silencieux un instant avant de secouer la tête :

"Non, en fait, j'en sais rien. Je sais juste que notre rupture a été énorme gachis, je sais que j'ai beaucoup d'erreurs. J'ignore si je m'en veux de les avoir fait ou si... Enfin... Ce que je sais, c'est que je suis désolé de te faire mal... maintenant. Je suis désolé que tu ai mal maintenant."

Jake s'écarta de la gryffondor, la regardant droit dans les yeux, lui tenant doucement le menton :

"Tu peux dire ce que tu veux, Zo', je vois bien que le passé, c'est pas totalement passé et que ca te touche encore. Tu peux pas le nié. Et tu auras beau dire que du temps a passé depuis, je crois pas que ça te sois d'une quelconque consolation, j'ai pas raison?"

Il s'embrouillait? Pas du tout! Et fallait voir ce qu'il allait encore sortir... Jake fouilla dans le regard de la jeune fille comme pour savoir s'il était sur la bonne voie. Baissant les yeux sur le sol en pierre, il soupira. Comment consoler Zora? Comment être franc sans lui faire du mal et sans qu'elle ne lui en veuille assez longtemps pour qu'il quitte le château en restant faché avec elle. Jake releva les yeux.

"Ce que je veux dire Zora, c'est qu'on peut pas faire marche arrière. Le pourrait-on, j'ignore ce que je ferais. Mais que ça date d'un an ou de deux jours, c'est toujours un fait. Alors ne fais pas semblant. Je suis désolé que ca te fasse mal, je suis désolé de te faire mal. Mais avec moi, tu n'as pas besoin de retenir tes larmes."

Même s'il haissait cela? Fallait croire. En fait, il avait parler au fur et à mesure sans vraiment savoir quoi dire. Il avait l'impression d'être totalement à côté de la plaque et de se noyer dans ses explications et ce qu'il devait dire. Si, sa rectification avait été vraiment sa pensée, il avait vraiment eu l'impression de l'exprimer. Mais après... il pataugeait. Au pire, si ça consolait Zora... Que devait-il dire d'ailleurs? Il n'en savait rien. Il voulait juste que Zora lui pardonne et qu'elle ne le fuit plus. Ou même, si elle ne le pardonnait pas, juste qu'elle ne le fuit pas. Mais l'un ne semblait pas aller sans l'autre...

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Zora se sentit cruche. Pourquoi s'était elle jeté dans les bras de Jake hein ? Rien n'aurait pus lui faire plus de mal... Mais à son plus grand étonnement, Jake la serra contre lui et lui caressa le dos. C'était maladroit mais très agréable.
Austid se détendit un moment, lentement, au contact du corps chaud de son ex. Le silence qui les avait entourré lui avait fait un bien fou, stoppant entièrement ses sanglots. Peut à peu, la Gryffondor repris sont souffle, se calmant intérieurement.
Les révélation de Jake l'avaient prise de court mais, ça allait mieux maintenant. Une larme ou deux et hop, les éléphants rose étaient de retour. Mais lorsque Jake recommença à parler, Zora se sentit défaillir. Pour aucune raisons valable, elle sentait venir les paroles maladroite, blessante et pleine de bonne morale...

Commencer par des excuses était une bonne idée, mais enchainer sur le passé fut moins intelligent. S'arrêter au « pardon c'est finit » aurait largement suffit à la jeune fille. Surtout que pour Jake, dire cela relevait de l'exploit... Il ne reconnaissait pas souvent ses erreurs.
Le répis de Zora ne fut que de courte durée, jusqu'à ce que son ex ravale ses paroles.

"Non, en fait, j'en sais rien. Je sais juste que notre rupture a été énorme gachis, je sais que j'ai beaucoup d'erreurs. J'ignore si je m'en veux de les avoir fait ou si... Enfin... Ce que je sais, c'est que je suis désolé de te faire mal... maintenant. Je suis désolé que tu ai mal maintenant."

Le visage de nouveau au creux des mains de Jake, Zora se mordit la langue pour ne pas dire de cruauté. Beaucoup d'injures avaient traversé l'esprit de la préfète mais elle se promit de ne pas fuir Jake. D'affronter la vérité et de la surmonté, le tout la tête haute. Zora ne prit donc pas la peine de répondre mais fut surprise de la suite des événement.
Jake continua de parler, complètement troublé, à coté de la plaque parfois. Ce qu'il disait n'avait pas vraiment de sens mais au final, l'idée était clair. Il s'était rendu compte que Zora avait un coeur, et qu'il saignait. Que pour la jeune fille, toucher au sentiments faisait mal.
Il s'en voulait de la blesser mais reconnaissait l'avoir fait en connaissance de cause. Au moins, il n'était pas lâche. De nouveau, un sanglot parcourut le corps de la jeune fille. Les larmes lui montaient aux yeux mais, les dents enfoncés dans sa langue, elle refusait de céder. Pleurer de nouveau face à lui ne lui serait d'aucune utilité, de plus, elle savait très bien qu'il détestait ça.

Enfin, elle desserra la mâchoire et murmura à voix basse quelques mots à un Jake très peu fièr de lui. Il la regardait dans les yeux, mais tenait toujours le menton de Zora dans sa main.

« Je sais que c'est idiot de vouloir savoir ça maintenant.. Je croyais que ça me ferait du bien mais en fait non. La vérité fait souvent mal... Je pensais pas que tu m'avait trahie à ce point. Je savais très bien, malgré mon amour aveugle, que je ne comptais pas beaucoup pour toi... Mais si peu... »

Et voilà, elle continuait de remuer le couteau dans la plaie déjà bien ouverte. Là, elle ne se faisait plus mal à elle mais essayer de faire culpabiliser son ex.

« On ne peut pas revivre le passé, je le sais. Et il ne vaut mieux pas d'ailleurs. J'ai assez donné avec toi ! J'ai été aveuglé par mon premier amour, que tu as royalement piétiner du haut de tes 15 ans. Tu peux être fière de toi tiens … Enfin, je vais pas faire semblant. Je ne t'en veux pas à toi Jake, je m'en veux à MOI maintenant. Je m'en veux de m'être conduite si loyalement en 5eme année, et j'm'en veux de te demander des compte. Je savais très bien comment ça allait tourner... »

Zora leva le menton et renifla rapidement. Une larme perla à nouveau sur sa joue, mais pas de sanglots à l'horizon. La jeune fille était d'un calme olympien.

" Il est tant de passer à autre chose. Mon amour pour toi est enterré mais mon amitié est toujours là, je le sais. J'veux pas te perdre une seconde fois par orgueil..."

Cette dernière phrase avait été conclue par un sourire. Zora ne voulait pas fuir Jake ni oublié leur aventure. Elle voulait juste voir si le jeune homme était ouvert à une nouvelle histoire. Amicale.

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Jake avait... mal de la voir comme ça. Il ignorair si c'était des remords, ou si c'était à cause de ses larmes mais il se sentait mal. Sans compter qu'il se sentait... stupide et maldroit. Bref, pas dans son assiette. C'était presque... agréable d'avoir Zora dans ses bras même si elle continuait à pleurer. Elle s'était calmé lentement, Jake s'était presque sentit utile et pas si empoté que cela. Mais visiblement reprendre la parole n'avait pas été une bonne idée puisque les sanglots de la gryffondor remontait de sa gorge de plus belle. Jake se demanda vaguement s'il devait aller jusqu'au bout ou bien cesser ici pour éviter à Zora de souffrir plus. Peut-être vallait-il mieux se taire. Ce qu'elle ignorait ne pouvait pas lui faire de mal. Mais... il n'aimerait qu'elle apprenne certaines choses par d'autres gens. Tenter de dire ce qu'il ressentait plutôt que de lui dire ce qu'elle voulait entendre n'était peut-être pas la bonne solution sur l'instant s'il voulait qu'elle cesse de pleurer mais elle lui en voudrait dix fois plus si... Enfin bref.

Jake voyait bien que Zora retenait ses larmes, ou en tout cas qu'elle essayait. Il lui en était presque gré d'essayer. Zora savait combien il n'aimait pas ses manifestations désordonnés voire hystérique. Mais le poufsouffle avait étrangement apprécié d'avoir Zo' dans ses bras. Non pas qu'il souhaitait qu'elle pleure encore mais... il regretait presque ces larmes ne coulent plus. Quand elle fut à peu près remise, Zora se mit à lui parler. Le coup de poignard qu'il reçut lui coupa le souffle. Certes, il l'avait "trompé" au bout de deux mois mais... Pensait-elle réellement qu'elle n'avait été rien pour lui? Qu'il était sortit avce elle juste pour le décor? Presque choqué, Jake la lâcha, reculant d'un pas.

Malheureusement, il devait avouer que les craintes de Zora n'étaient pas sans fondement. Il y avait des filles avec lesquelles il était sortit simplement parce qu'elles étaient belles et que le flirte passait bien. Mais... ça n'avait pas été tout-à-fait le cas de Zora. AU début, comme avec toutes les filles, c'était le physique qu'il avait retenu mais... Zora avait une beauté intérieur, un esprit qui l'vaait retenu à son bras pendant sept mois, ce n'était certainement pas pour rien. Même une belle fille lorsqu'elle est insupportable, on la jete dans le mois qui suit, deux mois maximun. Il avait pas pour habitude de s'encombrer de conquête envahissante ou désagréable.

Jake s'assit sur le bord de la fenêtre alors que Zora poursuivait. Fini? Mais c'était déjà finis depuis longtemps. Jake espérait étrangement qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait. Pensait-elle réellement qu'il lui avait voulu du mal? Que son unique but avait été de l'humilier? Le poufsouffle se souciait peu ce que pouvait penser ces exs après la rupture mais si Zora et lui devaient continué à se fréquenter, il préférait autant mettre les choses au clair concernant ses intentions. Il savait déjà qu'elle allait condamner son attitude désinvolte mais il était ainsi et elle devrait s'y faire.

"Zora, je crois qu'il y a une méprise là..."

Jake releva ses yeux droit sur les siens, parfaitement sérieux. Ferme, il enchaina :

"Tu crois réellement que tu n'étais rien pour moi? Tu penses sincérement que je suis resté 7 mois avec toi parce que tu faisais jolie à mon bras? Tu penses franchement que je jouais avec toi et que je souhaitais t'humilier? C'ets ça que tu penses de moi?"

Le ton de Jake était presque dur. Il ignorait pourquoi il avait ce mouvement d'humeur. En réalité, il n'iamait pas du tout l'idée que Zora se faisait de lui :

"Et tu veux rester amie avec un sal*** dans mon genre, c'est ça? Parce que si je comprends bien, c'est ainsi que tu me définis. Opportuniste, désinvolte et sans coeur."

Jake savait très bien que c'était pas ainsi qu'il fallait prendre Zora mais il restait quelqu'un d'impulsif et savoir qu'elle avait si mauvais eopinion de lui qu'elle pensait cela le véxait vraiment. Si c'était réellement ainsi, il préférait rompre définitivement les ponts. Tout vallait mieux que de cotoyer une ex qui avait si mauvaise opinion. Celles-ci, il les mettait à l'écart de sa vie. Le pire peut-être c'est qu'il sentait que la description briève qu'il avait fait était certainement celle que toutes se sexs avaient de lui. Les exs qui avaient mal vécus la rupture s'entends. Mais Jake ne s'était guère souvent amusé à jouer sur les sentiments. Toutes savaient qu'il était un électron libre, toutes espéraient qu'elle leur passerait la corde au cou, toutes se pétait les dents dans leur entreprise. Enfin, non pas toutes, certaine sétaient raisonnable et ne faisaient pas d'histoire lors de la séparation, mais une grande majorité étaient des pleurnichardes. Avec Zora... La gryffondor faisaient partie des rares filles qui avait retenus son attention "longtemps". Qu'elle ait e genre de pensée le tuait.

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Ce que venait de dire Jake fit revenir Zora sur terre. C'était fascinant à quel point un coeur à nu peut passer rapidement d'une émotion à une autre. A l'instant, elle avait haïs Jake, puis elle... Là, elle aurait tout donné pour se planquer sous une couette et pleurer tout son être. Mais au final, ce qui gagna fut la rage.
La rage d'être si faible. La rage envers cet homme qui ne comprenait rien à rien. La rage face aux imbécillités qu'il venait de lui dire...
Zora sentit la colère monter en elle. Si elle ne se connaissait pas, elle aurait put croire à une dédoublement de personnalité. D'un coté elle voulait détruire Jake comme il l'avait fait et d'un autre, elle voulait lui prendre la main pour qu'ils avancent ensemble.
Hélas, la rage gagna sur la compassion.

" La petite fille que je suis resté de déteste oui! Elle te vois tel que tu viens de le dire. Comme un … un sal** ! Mais putain, tu me connais donc si peu que ça ?! Tu ne sais pas encore comment je suis, moi, la dernière des imbéciles ? A reprocher aux autres ce que je me reproche à moi ? "

Zora avait hurlé. Sa voix retentissait encore dans la tour, ayant fait fuir quelques oiseaux. Elle avait sans doute les trait tirés, les visage rouge et les poings serrés.
La dernière chose qu'elle voulait, c'était perdre Jake. Elle l'avait retrouvé à peine depuis quelques minutes et ils se déchiraient à nouveau. A croire qu'ils n'étaient pas fait pour s'entendre.
La jeune rouge et or ne prit la peine que de reprendre son souffle avant de continuer de plus belle.

" Si je t'ai aimé, si je veux savoir tout ça, c'est bien parce que j'ai une grande estime de toi ! Tu es un homme, et un séducteur ! C'est comme ça et puis voilà, ainsi va la vie ! Mais ne me fais pas dire ce que j'ai pas dis ! Oui j'ai souffert, oui je souffre encore .. et moi, en bonne égoïste que je suis, je veux te rendre la monnaie de ta pièce ! Mais je t'en supplie, ne me crois pas ! "

Elle avait légèrement baissé d'un ton et s'était mise à marcher. Son état d'énervement était en train du chuter, ce qui n'était pas plus mal. Jake n'avait pas intérêt à la couper s'il ne voulait pas qu'elle explose. Elle l'avait dit cent fois, elle s'en voulait à elle. A elle d'avoir eut des sentiments. Pas pour lui, des sentiments, tout simplement. Ces trucs qui vous font exploser le coeur en un claquement de langue. Et ça, il fallait qu'elle le lui explique sans crier. Sans verser de larmes sans le faire fuir.

Sans prévenir, Zora se stoppa net au milieu de la volière. Elle retira sa cape et la posa au sol. Ainsi protégée, la jeune fille s'installa en tailleur, face à Jake toujours contre la fenêtre. Zora prit une inspiration puis deux. Elle expira lentement, les yeux clos. Technique de méditation moldue pour retrouver calme et sérénité. Lorsque que les battements de son coeur eut repris une allure normale, que sa tension eut chuté et que son esprit redevint clair, la préfète rouvrit les yeux. Ses magnifique yeux azur allèrent chercher l'attention de Jake.
Après une ultime inspiration, elle se lança dans la fosse.

" Il faut que je t'éclaire sur ma façon de penser. Sinon, tu vas aller droit dans le mur. Je ne suis qu'une petite fille égoïste qui a une peur panique de l'abandon. Je hais les sentiments, ça fait trop mal. Je m'emporte pour un rien quand on touche à mon coeur, que ce soit grave ou pas. Manque de pot pour toi, tu m'as fais du mal. Que ça soit l'année dernière ou maintenant. Et comme aujourd'hui c'est moi qui ai cherché le bâton en te demandant des comptes, je m'en veux. Mais j'suis trop fière pour le reconnaître, donc je m'en prend à toi... Je n'étais pas dans ta tête ni dans ton coeur, mais sache que ma 5eme année restera une des meilleures de ma vie à l'école, en grande partie grâce à ce qu'on a vécu. Donc oui je t'en veux, oui je t'ai détesté. J'pense que ce coté là de ta personnalité, je ne m'y ferais jamais... Mais je peux comprendre, vu ce que je suis devenue. "

Ce n'était pas vraiment clair mais la jeune filles espéra sincèrement que son ex la comprendrait. Qu'il voit qu'elle ne pensait pas un mot de ce qu'il avait crut comprendre. Zora s'en prenait à lui en guise de défense.
Elle avait dit tout ça avait calme, sans aucune once de reproche dans la voix. Pas même un petit sanglots n'était venus se loger dans sa gorge. Elle avait fait allusion à sa nymphomanie chronique aussi. Depuis quelques temps, elle ne ressentait plus le besoin d'avoir un homme à ses pieds pour quelques jeux de hautes voltiges. Non. Elle se concentrait plus sur le ressentit, sur les émotions... Zora ne redevenait pas sensible, mais elle se mettait à réfléchir.
Dans un dernier soupir, elle lâcha une dernière phrase.

" Tu n'es pas un salaud ... "

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*J'aime pas ça, j'aime pas ça, j'aime pas ça... Mer**, mer**, mer**, mer**, meeer**uh!*

"Le mieux dans le cas où tu as envie de me faire mal, ce serait de tout déverser maintenant au lieu d'essayer de te calmer. Une fois que tu te seras bien défouler, que tu m'auras taper dessus même si tu veux, on pourra... rester amis. Sans que tu te sentes frustrée. Sinon, je risque de recevoir des coups sans raison, au gré de tes humeurs."

"J'ignore si ça va servir à grand-chose, mais pour rassurer la petite fille, je vais te dire une chose. Tu as compté pour moi. Et je dis pas ça juste pour te faire plaisir ou m'attirer tes faveurs. 7 mois, Zora. Tu as raison, on est différent. Pour moi, le flirt, c'est juste un jeu, ça n'a rien de sérieux. Et je t'assure que si on retire ça, Zo'..."

"Si on retire les flirts Zo', alors il n'y a jamais rien eu d'autre que nous pendant ces sept mois."

"Je cherche pas à me justifier, Zora. Pas à me faire pardonner, excuser, ou ce que tu veux, c'est juste que... Je préfère que ce soit clair. Que tu le saches réellement, de ma bouche. Tu as compté pour moi, tu es devenu bien plus qu'une jolie fille à mon bras et je n'ai jamais souhaité joué avec tes sentiments."

"Allez, vas-y. Traite-moi de tous les noms, frappe-moi, cris ou pleurs si tu veux. Que tu vides ça, une fois pour toute. Ensuite, on pourrat dire que le passé, c'est le passé et que c'est finit. Okay?"

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Jake l'avait laissé parler sans la couper. Il l'avait écoutée, sans rechigner, à sans doute essayer de comprendre. Et pourtant, Zora elle même peinait à se comprendre.
Dans la vie de tout les jour, la Gryffondor était des plus facile à vivre, tout le monde le disait. Sans prise de tête (apparente du moins) elle prenait la vie de bon coté, savait savourer les bons moments et laissait sur le coté les plus mauvais. Mais ça c'était quand on laissait son coeur en dehors de ça, du moins son coeur amoureux. Elle avait des sentiments pour ses amis, leur accordaient sa confiance... Mais dès qu'il s'agissait d'un homme, d'un être pour qui son coeur battait la chamade, Zora perdait tout confiance en elle et, de fait, les rennes de son esprit. Alors tout devenait compliqué, flou, bipolaire.
Oui, voilà comment qualifier la Zora amoureuse : bipolaire.

Seul son meilleur ami serpentar savait cela. Borne avait parfaitement cerné Zora, sans la moindre difficulté. Il était le seul à la comprendre entièrement, quoiqu'il arrive. Il savait parfaitement qu'elle pouvait s'énerver pour un rien, s'en vouloir et prier pour être pardonné. Zora était le genre de fille qui rejettait toujours la faute sur elle, même si elle ne la commettait pas.

Pour Jake, c'était un peu différent. Au fond d'elle, une petite voix lui disait « mais va-y frappe le, arrache lui les yeux, saigne le comme il l'a fait avec toi ! » avec un sourire sadique... Mais derrière sa, la conscience de la jeune fille s'indignait et rattrapait vite le coup par un « non, ce n'est pas ça que tu veux. Tu es venue avoir des explications, maintenant que tu les as, passe l'éponge . ». Oui, c'était cela qu'il fallait faire. Assumer ses actes et tourner la page. Après tout, la jeune femme savait très bien qu'elle n'aimait plus Jake. Depuis bien longtemps.

Toujours assise sur sa cape, Zora vit le visage de Jake passer par x expressions. L'incompréhension, le doute, un peu de colère, encore du doute … Quand enfin son visage redevint inexpressif, il s'approcha de Zora et lui caressa la joue. En face d'elle, calmement mais fermement, il lui annonça que si elle voulait, elle pouvait passer toute sa rage sur lui, là tout de suite. D'un coté il avait raison. Vider son sac tout de suite éviterai des altercations plus tard. Mais la préfète n'en avait aucune envie. Tout ce qu'elle voulait c'était être bien en sa compagnie, rester avec Jake sans aucunes autre intentions que passer un bon moment entre amis. Ce jour viendrait sûrement, mais là c'était autre chose. Ils réglaient leur compte.
Ou du moins, Zora les réglait. Jake ne faisait que répondre à ses questions tout en essayant de garder la tête hors de l'eau.
Le Poufsouffle conclu par un sourire, qui détendit encore plus Zora. Dorénavant, elle ne se posait plus trop de questions. Toute la rage qu'elle avait accumulé depuis leur rupture venait d'être évacué par de simple paroles hurlées. Ca peut paraître peu, mais cela avait en fait suffit à Zora pour faire la paix avec le passé.
Tout ce qu'avait dit Jake, sur ses tromperies et leur 7 mois ensemble avait été assimilé, analysé et rangé.
Toutes ses larmes avaient séché, son coeur ne battait plus comme un tambour et un sourire se dessinait lentement sur son visage.

" Ne te justifie pas Jake. J'ai voulus savoir, maintenant je sais. Je sais aussi que si je n'avais rien été pour toi, tu ne serais pas resté avec moi … Je dis des idiotie sous la colère et je m'en excuse. J'ai voulus te blesser par égoïsme. C'est immature. "

La barrière de granit semblait se reformer autour du coeur de la Gryffonrdor. Lorsque les deux bout seraient soudés, Zora pourrait reprendre sa vie d'avant. Une vie faite d'homme, de chair, des rires et d'amitié. Ce n'était pas pour rien si elle ne gardait pas un homme plus d'une nuit. Elle savait très bien que si elle s'attachait, elle tomberait amoureuse et souffrirait. Zora se revendique insensible, mais au fond elle ne l'est pas pas. Comme toute femme, elle possède un coeur tendre...

La voix de Jake sortit la jeune femme de ses songes. Toujours sérieux, il en rajouta une couche sur le fait que si elle le désirait, elle pourrait se défouler sur lui. Mais s'il avait put lire dans ses pensées, il se serait rendu compte qu'elle ne lui en voulait plus.
La petite voix qui lui disait au début de blesser son ex avait complètement disparut. A la place, une toute autre idée s'installa.

« Très bien, dit elle fermement. Si tu tiens à se que je me déchaine, je vais le faire. »

Zora n'avait pas sourit, avait tout fait pour garder son ton froid. Un ton qui n'était là que pour faire jolie, pour cacher ses véritables intentions. Le sourire qu'il arborait était le même qu'elle portait sur le coeur à cet instant. Un sourire de sadisme amusé, un sourire qui s'était souvenu d'un des point faible du Poufsouffle.

Ses articulations craquèrent, lentement, elle déplia ses jambes pour s'accroupir et dominer le jeune homme. Sans un mot, elle croisa ses doigt et fit craquer des poignets. Rapidement, sa tête pivota sur elle même pour dénouer son cou.
Ce petit rituel, elle savait que Jake le connaissait pour l'avoir déjà vue se préparer à se battre. Zora n'était pas bagarreuse mais lorsqu'on la cherchait, on la trouvait.

Toujours accroupie, elle se pencha vers son ex, si près que ses lèvre effleurèrent son oreille. Là elle lui murmura quelques mots.

« Tu veux... inspiration … vraiment … inspiration … que je me lâche ? »

Elle avait dit cela avec le sourire, mais il n'avait pas pu le voir. Son ton avait été sensuel, emprunt d'un touche de chaleur. Si Jake était assez vif, il pourrait se défendre, mais Zora douta que ça soit le cas.
Alors, dans la plus grande surprise, la jeune fille bascula à califourchon sur son ex, le tenant à sa merci. En l'espace d'une seconde, le faux air grave qu'elle arborait se transforma en un visage enfantin. Ne laissant nullement le temps à Jake de réagir, elle resserra ses jambes autour de lui et commença à lui faire des chatouille.

La scène, vue de l'extérieur, devait être comique. La jeune femme en train de torturer le poufsouffle allongé sous elle, sans défense.

Un rire s'extirpa de la gorge de Zora. Plus aucune once de rancœur ne l'habitait, elle ne voulait plus qu'une chose, tourner la page et écrire une nouvelle histoire. Entre deux hoquets, sans s'arrêter de chatouiller Jake, la jeune fille murmura un « merci » presque inaudible.

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"Cesse de t'excuser. Je crois pas que tu me doives un quelconque pardon."

"Et bien, maintenant que tu le dis..."

"Hey!"

"Ar-rèteuh! J-je dé-teste-hey! les chatouilles! Ah!"

"Tu veux jouer, hein? On va être deux!"

"Tu es sûr que tu veux jouer à ce jeu-là?"

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Malgré les protestation de Jake, Zora ne s'arrêta pas. Elle aimait torturer les gens, que ce soit d'une manière sadique ou telle que maintenant. Le Poufsouffle ne supportait pas les chatouilles, oh ça non il aimait pas ça.. Mais tant pis, elle savait que cela le ferait rire.

N'arrivant pas à se dégager, il avait essayé de prononcer quelques mots mais Zo' n'avait strictement rien compris. Elle était bien trop partie dans son trip, et ne voulait absolument pas que ça s'arrête. Elle riait tellement que des larmes de joie perlèrent au coins de ses yeux. Cela lui rappela les longues sessions de guilli qu'elle avait partagé avec Thomas ou Kalia, ces amis moldu.

Mais la nouvelle vivacité de Jake fit revenir sur terre la Gryffondor. Il lui avait saisit rapidement les mains, et sans attendre, avait renversé la situation. A son avantage bien sur...

"Tu veux jouer, hein? On va être deux!"

Oh que oui elle avait envie de jouer, mais elle ne parvint pas à lui dire. Sous l'assaut du jeune homme, c'est à peine si elle parvint à sourire au travers ses multiples éclats de rire.

Voir le jeune homme arborer un si beau sourire la ravis au fond d'elle même. Enfin elle le retrouvait « comme avant », du temps où ils n'étaient que des amis de 13 ou 14 ans. Pas des amants non, juste des amis.
A trop se tortiller par terre, Zora se dit que ses cheveux n'allaient plus ressembler à rien, certainement emmêlés et brouillés à coup de plumes et autres « trucs » qui parsemaient le sol de la Volière. Heureusement pour elle, Zora put échapper à la torture que lui affligeait son ami. Il la chatouillait de coté, ne plaquant pas son corps au sol. Un coup de rein et hop, voilà la préfète libre de s'éloigner de son tortionnaire.
D'accord, elle l'avait cherché, mais tout de même !

Reprenant son souffle, Zora rampa un peu plus loin avant de se retourner et s'installer sur son séant, jambes tendues devant elle. Elle avait voulut jouer, elle avait en partie perdu. Jake avait plus de force qu'elle, et il ne lui en fallait pas beaucoup pour retomber en enfance.
Il fallait avouer que ça faisait du bien. L'atmosphère qui régnait maintenant parmi les oiseaux était chaleureuse, et non tendue. Les yeux rieur, elle s'autorisa à regarder Jake, toujours planté à l'endroit de son crime. Zora sentait son coeur battre à comme un fou. Elle voulut se calmer mais l'excitation était trop forte, sa respiration si rapide que sa poitrine se soulevait sans arrêt... La rouge & Or replia ses jambes en lotus et étendis ses bras de part et d'autre. Adossé au mur, elle rejeta la tête en arrière et ferma les yeux. Son sourire n'avais pas disparut de son visage, bien au contraire. Il était là, bien présent, et comptait bien y rester.

La sensation qui la submergea à cet instant fut un peu du genre à ceux qui la prenaient lorsqu'un de ses amant quittait la Salle sur Demande... Certes ce n'était pas du tout pour les même raison, mais elle était aussi heureuse. Voire même plus.
Zora ignorait si Jake pensait la même chose qu'elle, mais elle osa l'espérer. La hache de guerre était enterré, si profondément qu'il faudrait beaucoup d'acharnement à un camps ou l'autre pour la déterrer. La Zo' d'il y'a 2 ans avait entièrement disparut, emportant avec elle les souvenirs douloureux. Maintenant, Zora était libre. Elle avait exorcisé ses fantômes, n'avait gardé que les bons moments.

Sans ouvrir les yeux ni même bouger d'un pouce, elle annonça quelque chose à Jake.

« Eh bien, c'est finit. Tout est parti ... »

Certes il ne pouvait pas comprendre. Il aurait put essayer, si toute fois il avait entendu. En effet, Zora avait lâché ça dans un souffle, rapidement et à voix basse. Pas comme un murmure non, plutôt comme une caresse.

La jeune fille décida de ne plus bouger, d'attendre, tout simplement.

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Jake ne s'était arrété qu'une petite seconde, mais cela avait suffit à Zora pour échapper à une étreinte qu'il n'exerçait pas vraiment. Du moins, pas autant que Zora avait elle-même fait sur lui-même. La gryffondor s'était écarté et Jake l'avait laissé, un grand sourire posé sur ses lèvres, ne la quittant pas yeux. Cheveux ébouriffés. Jake songea avec malice qu'il lui semblait déjà avoir vu pareille coiffure, même si c'était dans d'autres circonstances et pour d'autres raisons. Les deux anciens amants, et nouveaux amis, mirent du temps à se calmer. Haletant, ils restèrent à terre. Jake, la respiration sifflant, sans se départir de sa bonne humeur, regardait Zora qui quant à elle s'essayait dans une position de relaxation moldue qui était devenue familière au jeune Poufsouffle. Le calme revint doucement. Zora avait l'air sereine. Jake plus ou moins. Plus parce que... et bien parce que la situation faisait que. Moins parce que la position de Zora et sa sérénité lui rappelait Lisa. Sa belle-mère avait pour habitude de s'adonner au yoga et autres "sports" de relaxation moldus. La position du lotus était celle que Lisa prenait le plus souvent.

Le poufsouffle parut absent un moment. Son regard avait beau être fixé sur Zora, il semblait être ailleurs, et son sourire s'évanouit doucement de ces lèvres. C'était en fait inexact de dire que Lisa avait l'habitude de pratiquer cette position, Jake ne l'avait pas vu faire depuis plusieurs années. L'évènement qui s'était produit alors était resté gravé dans sa mémoire. Le poufsouffle était sûr que Lisa avait cessé de la pratiqué à cause de l'immonde attitude que sn père avait eu le cran d'avoir. Et il la comprenait. C'était un de ses pires souvenirs et il ne vallait mieux pas qu'il s'engage là-dedans... Aussi, un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'il reprenait contact avec la réalité. Le sourire, toujours présent sur les lèvres de Zo' réussit à lui tiré un demi-sourire. Sortir de la vague trsite, de la vague rancoeur qui s'était emparé de lui. Il avait l'occasion de passer un moment sympa avec Zora, ce n'était pas vraiment le moment de tout gacher en tirant une tête de six pieds de longs. Et puis... non, il avait réellement pas envie qu'elle lui demande pourquoi et ce qui n'allait pas, etc... Il ne saurait pas quoi répondre de toute manière.

Jake avait souvent envisagé la possibilité de parler. A Mark, Jenny, Ben ou John, surtout. Moins Jenny que ses trois autres amis mais quand même. Peut-être avec Lara... Il n'avait vaguement pensé le faire avec Astride mais l'idée était partit aussi vite qu'elle était rentrée. Sarah jamais, ni Hecate ou tout le beau monde qui l'entourait, et encore moins ces nombreuses petites amies. Il ne se souvenait plus si l'idée l'avait effleuré avec Zora... Peut-être pas. Avait-il pu en avoir envie, ça aurait été possible, mais l'envisagé sérieusement, non. Il n'aurait pas supporter que le regard qu'on lui portait puisse changer. Passer du gars cool au pauvre gars dont le père avait mal tourné et qui tentait de faire bonne figure, ça ne lui convenait pas. Et de toute manière, c'était assez loin de la vérité. Il n'était pas "pauvre", ni traumatisé ou bouleversé. Il avait simplement honte d'être son fils et éprouvait envers lui un profond mépris. Ca ne l'empéchait pourtant pas de vivre. Le gars cool n'était pas une image, ni un masque, c'était juste lui. Mais il vallait mieux gardé ses secrets s'ils ne souhaient pas attiré les mauvais regard et devoir modifier son comportement pour aller avec l'image qu'on aurait pu attendre de lui.

Jake s'échappa de nouveaux de ses réflexions qui l'avaient emporté sur un terrain qu'il préférait éviter. Le poufsouffle s'était adossé au poteau central sur lequel divers branches servaient d'appui pour les volatilles. Il restait silencieux, le sourire aux lèvre,s regardant Zora. Son souffle s'était calmé et il semblait que celui de Zora aussi. Soudain, la gryffondor ouvrit la bouche, cassant le silence :

« Eh bien, c'est finit. Tout est parti ... »

Jake fronça vaguement les sourcils. De quoi voulait-elle parler? Qu'est-ce qui était finit? Partit? La journée? Lui? Etait-il donc un problème pour elle qu'elle était contente d'avoir réglé? Non, le problème avait été... l'absence de paroles. Peut-être parlait-elle du passé. Les disputes? Ou bien... de ce qu'elle avait ressenti jusque là... Sa rancoeur? Son tourment? Les doutes? Les questions? Peut-être un peu tout ça à la fois. Jake fronça vaguement les sourcils. Cependant, c'était plus de l'étonnement envers lui qu'envers Zora. C'était une des première fois de la conversation qu'il sentait ce que Zora voulait dire. Du moins... depuis qu'elle lui avait dit qu'elle voulait lui parler. Il arrivait peut-être à la comprendre finalement.

Le poufsouffle se décolla du poteau, et rejoignit Zora, s'asseyant devant elle. S'il avait raison, il devrait tombé juste :

"Soulagée?"

Jake gardait un léger sourire, imperceptible, mais assez présent pour ne pas le rendre trop sérieux.

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Prêt d'elle. Jake était bien trop prêt.
Apparement, il avait entendu la dernière phrase de la rouge et or. Peut être ne l'avait il pas comprise mais il avait décidé de rompre lui aussi le silence en s'approchant d'elle. Maintenant, il était là, assit calmement, souriant, ses genoux touchant ceux de Zora.
Son coeur se mit à battre, mais pas la chamade. C'était un battement de coeur serein. Oui, elle en était maintenant certaine, tout ses fantôme c'étaient évaporé. Ils étaient partit avec ses rires et ses cris.

"Soulagée?"

C'était bien peu dire. Le soulagement, elle l'avait ressentit en chatouillant Jake sans ménagement. Zora ressentait une totale paix intérieure, et cela lui tira un énième sourire. Cette fille avait du mal à ne pas sourire, il fallait vraiment la pousser dans ses plus profonds retranchement pour le lui effacer. Jake l'avait fait, pendant plus d'un an. Mais c'était finit maintenant. Tout était finit.

La page était tournée, les données archivées. Peut être que les deux jeunes gens ne se recroiseront plus, peut être n'auront ils plus jamais l'occasion de se parler ? Il fallait reconnaître que, même involontairement, Zora avait développé un radar anti-Jake. Depuis quelques mois, elle ne le croisait plus, ce qui à l'époque, n'était pas plus mal.
Mais au jour d'aujourd'hui, la hache de guerre enterrée et le jeu calmé, qu'adviendrait-il de leur relation. La préfète voulait repartir sur une amitié. C'était possible, mais ils fallait qu'ils y mettent tous les deux du leur.
Plus que possible, ils se ressemblaient beaucoup au fond.

« Oui, ça fait un bien fou ! »

Zora sortit de ses pensées et se passa une mains de les cheveux. Elle sentit son front légèrement moite, elle avait du transpirer. Elle ignorait depuis combien de temps ils étaient là, mais ça lui était égal. La lionne se sentait bien maintenant.
Légèrement prise de remord, mais sans aucunes intention de s'excuser, Zora repensa aux choses qu'elle avait dites plus tôt. Bon Dieu que les femmes sont compliquées ! Elle-même ne se comprenait pas. Alors un homme. Esquissant au sourire plein de dents, Zora tendis sa main gauche à Jake.

« La paix ? »

Certes, cela faisait bon enfant, mais cela signifiait beaucoup pour elle. C'était tout simple, mais c'était surtout pour elle qu'elle faisait ça. Jake, au fond, ne lui avait jamais été hostile. Si leur relation avait dégringolé, c'était « de sa faute ». Enfin non, elle avait réagis comme n'importe quelle femme blessé, bien sur. Mais elle s'en voulait. C'était trop, et elle avait vraiment envie que Jake reste proche d'elle.

Spoiler:

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Jage s'était assis en face de sa nouvelle amie qui, les yeux fermés, restaient encore silencieuse. Le touché des leur genoux, aussi minuscule soit le contact, paraissait énorme.. dans le sens où... on aurait presque dit qu'il l'avait fait sciemment. Et... sans raison valable, juste par envie... on pouvait dire qu'en effet, il l'avait fait exprès. Il ne voulait pas maintenir de barrière entre eux. Ne pas s etoucher, sans crainte en tout cas, ca aurait été comme si leur nouvelle amitié partait sur.. un certains nombres de distances à tenir. Il aimait pas. Le sorcier attendit aptiemment que Zora daigne à lui répondre, si toute fois, il attendaiit réellement une réponse. C'étaitt plus une question rhétorique qu'une réelle question, mais au moins un geste, un mot de sa part lui dirait si oui ou non, il avait vu juste.

« Oui, ça fait un bien fou ! »

Il fallait croire que c'était le cas. Un franc sourire se dessina sur les lèvres du poufsouffle. La jeune gryffondor semblait être sortit de ses pensées et posait sur lui son regard si vivant. Passant sa main dans ses cheveux d'un geste qui n'était pas sans lui rappeler une certaine personne -lui-, elle semblait se réveiller. Avec un sourire malicieux, Jake la regarda. Il ignorait depuis quand il n'avait pas pu la regarder d'aussi près sans gène. Enfin si, il savait mais... La Zora d'aujourd'hui possédait un attrait étrange qu'il ne se souvenait qu'elle ait eut posseder. Sur que si elle avait eu cette aura, il ne l'aurait jamais quitté... En même temps, la rupture n'était pas de sa propre volonté. Elle avait été faites par sa faute, mais il ne l'avait accepté que pour échappé à ses remontrances, et aux disputes. Zora avait grandit depuis, et il aurait bien voulu essayer de connaitre la nouvelle Zora, celle qui lui faisait face. celle qui ressemblait étrangement à l'ancienne, l'innocence en moins mais une étincele en plus. Laquelle? Il l'ignorait.

« La paix ? »

Jake adorait son sourire. Il accepta volontiers la main qu'elle lui avait tendut, même s'il ignorait l'intérêt de ce geste... Il lui faudrait encore quelques efforts avant de comprendre Zora...

"Bien sûr!'

Fallait-il comprendre qu'elle lui pardonnait tout? Qu'ils recommençaient sur de bonnes bases? Enfin recommencer... une amitié. Quoi que... Jake constata assez intrigé que l'idée de recommencer -à être ensemble- ne lui avait pas déplut. Il était vrai qu'elle était vraiment jolie... que ça? Vraiment? Mais le poufsouffle n'était pas du genre à se prendre la tête. Il laissa donc tomber la question. Il était cependant étonné qu'en quelques... Minutes? Oulà, plus! Bref, qu'en une discution, elle lui pardonne tout. Qu'il sache, une rancoeur ne s'efface pas en quelques mots... mais au moins avait-il regagné son amitié et pour avoir son pardon complet, c'était déjà un premier pas. Peu importe, tant qu'ils restaient amis que leur histoire n'influençait pas sur l'avenir, n'est-ce pas?

"Tu n'as pas cours cet aprem?"

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Comme deux enfants en classe de primaire, les deux nouveaux amis se serrèrent la main, entrelaçant leur doigts. Cela avait beau être un geste banal, c'était la base de la politesse, de la cordialité donc du respect. Et pour être amis, il faut d'abord se respecter. S'accepter l'un l'autre.

En laissant le passé derrière elle, Zora reprenait une nouvelle histoire, allait devoir réapprendre Jake, de nouveau essayer de le comprendre. Avant d'être amoureuse elle avait toujours vu en lui un super ami, toujours là et bienveillant. Bien entendu, elle n'allait pas oublier leur passé commun, leur idylle, non. Cela faisait partie de la vie, et pour avancer, il faut accepter le passé.

Leur couple n'avait pas duré en partie à cause du coté dragueur du garçon, mais au final, celle qui avait rompus c'était Zora. Excédée par ses abus, ses tromperies et ses mensonges. Mais ce n'était plus à l'ordre du jour. Aujourd'hui, ils recommençaient à avancer tout les deux. Et le fait qu'il accepte sa main prouva bien qu'ils étaient d'accords.

D'accords pour repartir du bon pieds. Re-passer du temps ensemble, à rire, à discuter, à refaire le monde, à jaser … A vivre quoi. Même les disputes pourraient être de mise, ça arrive toujours entre deux personnes. Les points de vues divergent, les avis sont limités. Le clash arrive. Puis on se réconcilie. Et ça repart. C'est ça être amis.
S'accepter.

Ramassant ses jambes sous son menton, la lionne leva le nez vers les oiseaux. A présent, les rayons du soleil illuminaient le plafonds, glissant sur les plumages variés des volatiles. Beaucoup dormaient mais quelque uns semblaient s'amuser à regarder la scène se déroulant sous leur ailes. La vie des animaux devait être bien plus simple que celle des hommes. Bien moins variée aussi... Mais si belle, surtout vue du ciel. Le jour où elle le pourrait, Zora entreprendrait la formation d'animagus.
Un aigle royal. Vola ce qu'elle aimerait être. Voir le monde du ciel, dominer le monde, être libre et se laisser griser par les courant aériens.

La question de Jake ramena la rouge&or sur terre, dans cette tour aux mille et unes plumes. Les cours... oui, certainement avait-elle cours. Peut être de potion ? Ou de sortilège. Divination, sans doute pas. Zora n'avait pas envie d'aller en cours, même si elle aimait globalement ça. C'était bien de s'instruire. Il faut de bonnes connaissances pour faire des choses.

« Oui, je crois, souffla-t-elle avec un sourire triste. Mais le soleil est si beau, j'ai plus envie d'aller prendre mon balais et partir visiter les nuages... »

Ou bien rentrer chez elle, enfiler ses bottes et partir sur le dos d'Heracles à travers champs. Depuis aout elle n'avait pas monté à cheval, étant rentrée en France pour l'Automne et restée à l'école pour Noël.
Voler ne lui procurait pas la même sensation que galoper à crue, librement, les cheveux au vent. C'était excitant, enivrant ou tout ce que vous voudrez, à balais, on n'a pas le même contact qu'à cheval.

Laissant ses rèves pour ses nuits sans nuages, Zora se redressa puis s'étira. De nouveau debout, elle tendis une main pour aider Jake à se relever à son tour.

« Mais tu vois, dit-elle en riant, j'vais quand même aller en cours ! On se voit en Sortilège ce soir? »

Avant, même s'ils partageaient les même cours, Zora ne voyait plus le Poufsouffle. Sans doute 'était elle crée une sorte de paire d'œillère pour éviter de le croiser? Maintenant, il n'y aurait plus cette barrière.
La préfète, de bonne humeur, tourna les talons et partit vers l'entrée de la Volière. Elle glissa ses mains sous ses aisselles, mordue par le froid extérieur. Filliz resserra son étreinte au creux de son cou comme pour montrer son mécontentement. Une dernière fois, avant de quitter les cieux de retourner sur le planché des vaches, la jeune femme se tourna vers Jake.
Son coeur rata un battement. Il était vraiment magnifique à cet instant, comme entouré par une aura dorée. Le fait qu'il soit dos à la fenêtre assombrissait son corps mais le faisait baigner dans la lumière.
Ça n'était pas un ange, mais ça n'en était loin. Une sorte d'ange portant ne guise d'oréole un chapeau indémodable.

Laissant Jake derrière elle, Zora dévala les marches enneigés à toute allures. Peut être allait-il la rattraper pour ne pas la laisser partir ? Peut être pas. Et pour ne pas savoir de peur d'être déçu, la jeune fille se fit à courir. Au fond, elle ne savait pas ce qu'elle aurait préféré. Rien, c'était le mieux.
Ne pas savoir... imaginer...

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Jake observa la gryffondor qui semblait perdue dans ses pensées. Liant sa main à la sienne, elle sembla se désinteresser de sa personne pour regarder les oiseaux dehors. Jake aurait aimé la taquiner, du genre qu'il ignorait que les oiseaux étaient plus important que lui. Mais leur amitié était nouvelle, trop fragile pour qu'il se permette une taquinerie qu'elle pourrait prendre comme une pointe de jalousie. De la jalousie déplacé en l'occurence puisqu'ils n'étaient pas ensemble. Le poufsouffle doutait qu'ils puissent faire abstraction de ce qu'ils avaient vécut ensemble. Il lui paraissait qu'une part de lui se comporterait toujours de la même manière que lorsqu'ils étaient ensemble. Le passé ne pourrait s'effacer. En tout cas, pas maintenant.

Zora retourna sur terre lorsqu'il lui demanda si elle avait des cours. Quoi? Lui, sérieux? C'est une blague? Depuis quand se souciait-il des études? En réalité, c'était juste pour... revenir à des choses terre à terre. On ne pouvait pas toujours rester dans le registre mélo-dramatique, il espérait que Zora ne lui en voudrait pas trop de "casser" l'ambiance. Le poufsouffle n'était pas forcément à l'aise dans ce genre d'ambiance, un émalnge de mélancolie et de romantisme dans lequel il ne lui semblait pas avoir sa place et dont chaque geste qu'il effectuait lui semblait déplacé. En gros, il était aussi à l'air qu'un dragon dans une boutique d'anticaire. Cependant, et heureusement pour lui, la gryffondor ne sembla pas lui en tenir rigueur. D'un air réveur, un peu mélancolique, elle lui traduisit son envie de s'enfuir sur un balai plutôt que d'être enchainée à une chaise d'école. Pardon? Oui, évidemment, il surinterprétait un peu, mais vous trouvez pas cela plus poétique comme phrase? Non? Bon, tant pis.

Le poufsouffle lui sourit, il connaissait très bien cette envie et ne pouvait que l'approuver. Il connaissait aussi cette simple envie de ne pas aller en cours. Voilà au moins une chose qu'il comprenait. Là-dessus, il n'y avait aucune soucis. Le poufsouffle lâcha la main de Zora pour se passer une main dans les cheveux -après avoir levée son chapeau mais avant de le reposer- et la gryffondor en profita pour s'étirer et se lever. Jake lui jeta un coup d'oeil intérrogatif. Mal au dos? Courage pour aller en cours? Il prit la main de la gryffondor pour se relever, passa sa main sur ses vétements pour enlever la poussière qui pouvait y figurer en pretant une oreille aux paroles de sa camarade. Visé juste, Zora était bien plus courageuse que lui puisqu'elle semblait résolue à aller en cours.

"Pas de soucis..."

Mais déjà Zora s'en allait. Jake la suivit des yeux, elle semblait presque frigorifié. Après un dernier regard de sa part, et de lui, un sourire, la gryffondor s'enfuit. Presque en courant. Que craignait-elle de lui? Le poufsouffle sortit dehors, en haut des marches et la suivit des yeux. Pour sa part, il allait sécher la divination pour aller grignoter un truc en douce dans les cuisines. Ventre à pattes? Un peu. Mais c'était surtout qu'avec la lettre à posté, il n'était pas passer par la Grande Salle, pas vraiment manger et son ventre commençait à le pincer douloureusement, signalant son besoin d'être remplit. Aussi, en petit gourmand qu'il était, Jake allait céder aux caprices de son estomac et se restaurer en cuisine. Et tout ça en pensant fort à Zora qui devait suer sur une de ses tables de bois à bosser dans un cours x.

Le Rahltord se rendit compte qu'il n'avait pas quitter des yeux la jeune fille et il se remua intérieurement pour se bouger extérieurement. Il était peut-être temps de revenir au château s'il voulait satisfaire son ventre. Et cesser de revoir la chevelure de la gryffondor, sa silhouette dans la neige... Il orienta donc foncièrement ses pensées vers son père. Mais pourtant, lorsqu'il arrive au pied de l'escalier, il suivit inconsciemment les traces de pas de sa camarade.

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