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[Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ]
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Message(#) Sujet: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyLun 4 Avr - 23:47

Cela faisait une quinzaine de minutes que j’avais quitté le froid des cachots pour remonter les étages petit à petit. Les élèves m’avaient suivie des yeux, se demandant pourquoi je pressais autant mes pas vers l’une des tours du château. Je ne pris même pas la peine de les regarder, me préoccupant bien plus de ce que l’infirmière avait à me déclarer. Elle venait de m’envoyer un courrier express, afin que je vienne la voir le plus rapidement possible. J’avais donc dépêché mes pas vers son lieu de travail, en emportant quelques ingrédients dans le cas où elle en avait besoin pour gérer un soin. J’avais pris le temps de faire un peu la connaissance de Mrs Pomfresh, en lui partageant mes expériences diverses en tant que guérisseuse à Ste-Mangouste. Nos méthodes se complétaient et elle m’avait avouée qu’elle n’hésiterait pas à quémander mon aide si cela lui était nécessaire. Cela me faisait plaisir de savoir que mes compétences en médecine pouvaient être sollicitée par l’infirmière. Autrefois, elle m’avait soignée à Poudlard alors que je n’étais qu’une simple élève. Désormais, mon niveau avait largement rattrapé le sien avec le temps, ce qui constituait une certaine fierté pour moi. Une fois que j’atteignis le bon étage, je frappai plusieurs fois à la porte avant qu’une voix familière ne m’autorise à franchir le seuil. Mrs Pomfresh semblait assez dépassée, mystérieusement. Je pouvais l’apercevoir en train de s’activer entre différents lits occupés par des adolescents malades. Ce décor me rappelait tellement l’hôpital de Ste Mangouste… J’y avais travaillé pendant de longues années et depuis que j’avais accepté le poste de professeur, je n’y avais plus mis les pieds une seule fois. De drôles de souvenirs refirent surface, pendant que l’infirmière me fit un bref rapport de la situation.
« Nous avons une horrible épidémie de grippe stimulée par des produits facétieux que certains élèves ont commandé du Perou ! La bactérie est très tenace. Elle n’est pas dangereuse, mais très contraignante ! Je suis à court de remède efficace, rien ne marche et il nous en faudrait un très rapidement. C’est très contagieux et les visiteurs tiennent absolument à venir les voir tous les jours. Voudriez-vous bien m’aider, professeur Burgess ? J’ai établi la liste des ingrédients dont nous aurions besoin pour la concoction du médicament. Hélas, je ne peux me permettre de quitter l’infirmerie pour obtenir le soutien du professeur Lacroix. Vous pourrez sans doute vous arranger pour vous procurer, auprès d’elle, les échantillons de plantes utiles ! »
Je jetai un coup d’œil discret aux victimes en question. Elles avaient tous la peau un peu bleuâtre, un teint pâle et elles ne cessaient de tousser de manière assez grasse, en plus du nombre incessant de mouchoirs qui remplissaient les corbeilles. Cela n’avait pas l’air d’être une véritable partie de plaisir. J’avais déjà dû trouver des médicaments pour des cas similaires provoqués par des substances inconnues et exportées de l’étranger. Il fallait que ces élèves comprennent qu’il ne fallait pas se fier à n’importe quelle publicité mensongère de ce genre. Je me tournai de nouveau vers mon interlocutrice, en prenant la liste qu’elle venait d’écrire sur un bout de parchemin :
« Oui, bien sûr. Vous pouvez compter sur moi pour qu’on mette fin à ces terribles symptômes. Je vous rapporterai le mélange d’ici quelques heures et en attendant, je pense que s’en tenir aux remèdes habituels devrait aider les élèves à se soulager de certaines douleurs.
- Fort bien. Faisons donc ainsi. Je vous en suis très reconnaissante ! »
Sur ces belles paroles, je me dirigeai vers la sortie. Heureusement que je n’avais pas de cours à mener avant la fin de l’après-midi, sans quoi, j’aurais été contrainte d’accomplir cette mission un peu plus tard. Sans adresser le moindre regard aux élèves curieux qui passaient par-là, je descendis rapidement les étages. Je relus plusieurs fois la liste des ingrédients, devinant que la plupart de ceux-ci n’étaient pas trouvables dans ma réserve. Il fallait donc que j’aille bel et bien demander l’aide du professeur de Botanique.
Quelques minutes plus tard, je pus affronter le temps clément des extérieurs. L’arrivée du printemps semblait arranger tout le monde. Il n’était plus nécessaire de se couvrir d’un manteau et d’une écharpe pour tenir face à la froideur de l’hiver. Maintenant, un grand soleil prenait peu à peu le dessus sur les nuages et il parvenait à éclairer nos visages de manière gaie. Adoucie par ce climat favorable, je fus progressivement de meilleure humeur. J’en vins même à saluer d’un signe de tête les quelques élèves que je croisais en chemin. Lorsque je ne fis plus aucune rencontre, je venais d’atteindre les serres. Une petite ouverture me permit de m’y faufiler. Une chaleur étouffante y régnait. C’était un véritable contraste par rapport au petit zéphyr qui venait rafraichir le parc et ses alentours. Il m’était d’ailleurs amusant de constater que Diane Lacroix travaillait dans une atmosphère chaude, alors que moi, je peaufinais mes potions dans des lieux très froids. Nous étions tout de même robustes, nous, les femmes ! Quand j’aperçus enfin ma comparse qui paraissait occupée par des plants de cactus, je lui adressai un aimable sourire. Depuis mon arrivée à Poudlard, je n’avais pas eu énormément d’occasions d’échanger avec elle, mais nos quelques discussions nous avaient menées à bien nous entendre. Je ne connaissais rien de sa vie, mais je savais qu’elle était une bonne personne.
« Bonjour, professeur Lacroix. Je vous prie de m’excuser pour ce dérangement, mais votre aide me serait très utile. Vous est-il possible de vous libérer un instant ? »
J’attendis sa réponse, avant de poursuivre avec calme.
« Je viens tout juste de m’entretenir avec l’infirmière de l’école. Il se trouve qu’une nouvelle épidémie grippale touche de nombreux élèves qui sont entrés en contact avec un produit douteux en provenance du Pérou. Les remèdes simples ne fonctionnent pas, donc il nous faudrait quelque chose de plus puissant. C'est pour cette raison que Mrs. Pomfresh a établi une liste des ingrédients que je devrai utiliser pour la concoction de ce médicament. Malheureusement, il se trouve que je ne possède pas la plupart des plantes requises. Votre savoir en Botanique ne serait pas de refus, si vous n'y voyiez aucun inconvénient, bien sûr. »


Dernière édition par Professeur M. Burgess le Mer 4 Mai - 15:35, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyMar 5 Avr - 10:52

Ma journée avait plutôt bien commencé, j’avais bien dormi et mes élèves des premières heures avaient été très enthousiastes avec plein de questions. J’avais adoré ces moments mais maintenant, j’étais seule dans la serre et j’étais très loin de m’imaginer ce qui se passait dans l’infirmerie du château. Mes serres me permettant d’être éloignée du château de façon temporaire, d’habitude, j’apprenais les nouvelles de Poudlard au déjeuner ou au dîner. Mais bon, à ce moment précis, je m’occupais de soigner les mimbulus mimbletonia. Mon cours sur l’empestine les avait endommagées, éclater leurs pustules ne faisait pas spécialement du bien à la plante quand c’était mal fait. Je pris du temps pour leur appliquer les soins nécessaires, j’avais adapté un onguent pour elles. Je me retournai pour voir si un étudiant n’avait pas eu la mauvaise idée de venir me déranger, pas que cela me dérangeait bien entendu mais actuellement, je ne portais aucune protection, ce qui était contraire à ce que je leur disais. J’avais juste les cheveux attachés en queue de cheval pour pas qu’ils me tombent devant les yeux, ce qui m’énervait prodigieusement d’habitude. De plus, vu la chaleur de la serre, ce n’était pas de refus de me débarrasser quelque peu de ma tignasse.
Ma tenue aussi laissait à désirer, un tee-shirt trois fois trop grand pour travailler et un vieux pantalon qui avait souffert dans les montagnes du Pérou. Il faudrait vraiment que j’aille acheter des vêtements sinon j’allais finir en guenilles devant mes élèves, je n’en avais pas vraiment envie plus que ça bizarrement. Je ferai mieux de compter mes gallions, je n’avais vraiment aucune idée de ce qui se trouvait dans mes coffres, encore une autre chose que je devais régler depuis mon retour en Grande-Bretagne. Surtout que je pensais qu’il restait des graines de fleurs géantes à l’intérieur et si elles avaient germé, je serai bonne pour payer des réparations de coffre. Finalement, je n’étais pas spécialement impatience d’y aller, me faire engueuler par des gobelins n’étaient pas vraiment dans ma liste de choses à faire avant de mourir. A ce rythme-là, je ne le ferai jamais. Je passai ma main dans mes cheveux pour replacer une mèche qui était tombée sur mon front. Je regardai le travail que j’avais accompli. Les mimbulus mimbletonia allaient guérir plus rapidement et elles souffriront moins, j’étais contente de moi.
Je sentis mes plantes s’agiter sans que je ne sache vraiment la raison. Je sus pourquoi quand je vis ma collègue Morgana Burgess, la professeure de potions. Je ne savais pas grand-chose sur elle, le peu de discussions que nous avions eu tournait principalement autour de nos deux matières. Les potions et la botanique étaient intimement liées. Je délaissais mon travail pour la saluer et lui signifier qu’il n’y avait pas de problèmes. Je l’écoutai avec attention. Produit du Pérou ? Tiens donc, c’était une chance, je crois que je savais comment résoudre le problème de l’épidémie. J’y avais échappé pendant mon voyage car je mangeais des plantes pour l’éviter, ça avait plutôt bien marché. Une liste ? Mrs Pomfresh était très prévoyante décidément. Je me déplaçai à ses côtés pour lire la dite-liste, ça ne me paraissait pas bien compliqué au niveau des ingrédients, c’est la récolte qui allait être périlleuse.

« Je vous aide avec grand plaisir, j’ai déjà eu l’occasion d’observer une de ces épidémies. Je vais vous aider à trouver les plantes mais pour cela, nous devons aller dans la forêt interdite. Là-bas, les ingrédients seront plus faciles à dénicher. »

Je n’attendis pas vraiment de réponse car si nous n’y allions pas, je ne trouverai jamais les ingrédients. Je partis au fond de la serre chercher le matériel adéquat, heureusement que j’avais toujours une ceinture à outils prête pour partir quasi dans la minute si je le décidais. Je regardai la tenue de ma collègue de mi-saison pour évaluer la température à l’extérieur. Je pris donc la décision de prendre ma veste et mon écharpe. Une fois prête, je passai la porte accompagnée de Morgana et compris directement les vêtements chauds de la potionniste, l’air était encore un peu frais donc glacial pour moi qui sortais d’une serre où la température s’élevait à une trentaine de degré. Je me mis à greloter, c’était inévitable. Je resserrai ma grosse écharpe autour de mon cou et fermai ma veste en cuir vieilli. Je devais relativiser, ce n’était pas pire qu’en Sibérie où je n’étais pas restée très longtemps à cause du climat justement. Je me tournai vers la brune, voyant être un peu sympathique, j’engageai la discussion.

« Comment allez-vous ? Nous n’avons pas vraiment eu encore le temps de faire connaissance alors autant le faire maintenant, n’est-ce pas ? »

J’accompagnai le tout d’un sourire plutôt amicale. C’est vrai, nous n’allions pas aller chercher les ingrédients dans un silence quasi religieux. Cela m’aurait rendue nerveuse je pense.

« A chaque dîner, le vieux professeur d’histoire de la magie m’accapare, apparemment, je suis la seule qui ne l’a pas encore envoyé sur les roses donc il en profite. »

Pas que cela me gênait plus que ça mais bon, je ne pouvais pas faire connaissance avec mes autres collègues. Pour l’instant, je n’avais parlé qu’avec ce dernier, Nathaniel et la professeure de soins aux créatures magiques qui était maintenant partie.
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Déranger les gens durant leur activité professionnelle n’était pas ce que j’appréciais le plus. J’étais la première à vouloir accomplir mon travail sans la moindre perturbation et je savais plus que tout le monde qu’il valait mieux terminer sa besogne avant d’en entamer une autre. Malheureusement, la raison de ma venue était assez urgente, ce qui me poussait à devoir interrompre Diane Lacroix dans ce qu’elle était en train de faire. Je crus apercevoir un matériel de soin dédié aux plantes mais de si loin, je ne fus point en mesure de déterminer quel type de cactus il s’agissait. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas mis les pieds dans une serre et je ne savais pas vraiment si cette terrible chaleur me manquait ou pas. Ceci dit, j’aimais ce décor vert et naturel, cela changeait des murs sombres et froids des cachots. En apercevant ma collègue arriver, je fus un peu surprise de la voir vêtue d’un vieux pantalon, ainsi que d’un t-shirt bien trop grand. Cela était loin d’être glamour, mais peut-être qu’elle s’y sentait bien ? Ceci étant, je n’étais pas venue critiquer ses goûts vestimentaires, j’en vins directement au sujet qui causait du tort aux élèves. Cela ne la dérangea pas de venir m’apporter son aide et elle ajouta qu’elle avait déjà eu affaire à ce type d’épidémie. Cela tombait bien, nous pourrions alors joindre nos informations à ce sujet. Elle était en mesure de me fournir les plantes utiles à la concoction, mais pour cela, il serait nécessaire de se rendre à la forêt interdite. A vrai dire, je m’étais attendue à devoir effectuer une excursion là-bas. Je n’étais pas une professionnelle en Botanique, mais en tant que Potionniste, j’avais dû prendre des cours supplémentaires, à l’université, dans ce domaine, afin de parfaire mon savoir. Je savais donc que la plupart des plantes se trouvaient dans un milieu forestier, là où les conditions étaient réunies pour favoriser leur croissance. En revanche, je ne possédais pas forcément les méthodes pour tous les récolter ; j’avais l’habitude d’acheter les ingrédients qui étaient déjà coupés. Evidemment, lors de mes voyages à l’étranger, j’avais parfois été contrainte de faire les choses moi-même, mais j’estimais que le professeur Lacroix devait avoir une bien meilleure main verte que la mienne.
« Pas de problème, allons-y. A vrai dire, je m’attendais à cette éventualité. » fis-je avec amabilité et sourire.
Je n’étais, de toute manière, pas contre une petite balade en si bonne compagnie. Il était tout à fait agréable d’avoir des collègues sympathiques. A l’hôpital, cela n’avait pas toujours été le cas. Heureusement que j’étais une femme qui inspirait naturellement l’autorité et la crainte, ce qui m’avait permise de pouvoir m’imposer auprès des pires vipères existantes. Je la laissai s’engouffrer dans les fins fonds de ses serres pour y récupérer son matériel. Pendant ce temps-là, je pris le chemin de la sortie, désireuse de prendre l’air après tant de chaleur. J’avais un peu la gorge qui grattait par manque d’habitude. Lorsque je revis ma comparse, ce fut munie de sa ceinture à outils, d’une veste plus chaude et d’une écharpe. Il était vrai qu’il ne faisait pas aussi bon qu’en été, mais je trouvais que la météo était tout de même assez bonne. Nous prîmes donc le chemin vers la cabane du garde-chasse et Diane n’attendit pas plus longtemps avant d’engager la conversation. Elle n’avait pas tort de le faire : si nous devions arpenter des chemins similaires durant un temps, mieux valait nourrir les conversations. J’étais quelqu’un de plutôt sociable, donc cela me faisait plaisir de faire la connaissance de nouvelles personnes.
« Oui, vous avez raison, un peu de camaraderie n’a jamais fait de mal dans l’enceinte de ce château. Pour ma part, je vais bien. J’accueille ce nouveau mois d’avril avec joie. Nous entrons dans une belle saison propice à bien plus d’activité qu’en hiver. Vous n’imaginez pas le nombre de commandes que j’ai dû passer à l’étranger, parce que la neige au Royaume-Uni était bien trop épaisse pour y faire pousser grand-chose. Et vous, qu’en est-il ? » répondis-je avec un fin sourire, tout en soupirant doucement.
J’étais souvent à court de stocks lorsque je devais mener mes cours pratiques en potions. Malgré ma grande réserve d’ingrédients, il suffisait de fabriquer quelques potions pour que les stocks se réduisent bien vite. Il ne fallait pas non plus oublier le fait que j’organisais des séances de révisions aux élèves pour leur permettre de s’entraîner bien plus. Par conséquent, je devais sans arrêt passer de nouvelles commandes avec les fonds de l’école pour me procurer de quoi tenir mon enseignement sur le long terme. Janvier et février n’avaient pas été de très bons mois pour obtenir ce que je souhaitais en masse. Les prix augmentaient toujours en hiver pour cause de rareté, alors j’étais satisfaite d’être au printemps. Diane m’avoua ensuite que le professeur d’Histoire de la Magie était sans cesse là pour l’aborder, ce qui engendrait le fait qu’elle avait peu l’opportunité de parler à d’autres personnes. Nous venions tout juste de franchir le pont qui traversait le Lac, lorsque je pus lui répondre, tout en conservant ma bonne humeur :
« Je vois. Vous êtes sans doute un peu trop gentille avec cet homme. Je ne suis jamais contre de nouvelles rencontres, mais lorsque certains osent se montrer un peu trop insistants pendant que je suis occupée à faire quelque chose, je ne peux pas rester là sans ne rien dire. Je pense l’avoir un peu vexé, puisqu’il est reparti avec une mine boudeuse, mais j’imagine qu’il s’en est remis depuis. »
J’avais fini par lâcher un petit rire en y pensant une nouvelle fois. Il y avait toutes sortes de professeurs, ici, tout comme il regorgeait un nombre incalculable de personnalités différentes chez les élèves. Pour le moment, je n’avais pas rencontré trop de problèmes du côté du corps professoral, mais il était vrai que j’avais dû être face à des spécimens du style James Potter. Celui-ci était incapable de tenir en place et de passer une journée sans commettre de méfaits. Les nouvelles générations ressemblaient aux anciennes, peu de choses avaient vraiment changé… Ou peut-être bien la méthode des infractions commises. Elles étaient bien plus subtiles, désormais.
« Nous approchons de la forêt. Je vous suis. Je n’ai jamais eu pour habitude de m’y rendre lorsque j’étais élève, alors je n’en ai donc que peu de souvenirs. »
A Serpentard, peu osait se rendre dans ces lieux, le jour tout comme la nuit. Nous restions assez sages de ce côté-là et nous préférions dénoncer les Gryffondor lorsqu’on les apercevait de loin, en train de sillonner dans les alentours.
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyMar 5 Avr - 17:49

Là, on entrait dans mon « territoire ». J’adorais cet endroit même si la pensée que je pourrais y rester n’était pas franchement pour me plaire. Je pris instinctivement ma baguette en main, je ne voulais pas franchement me faire surprendre par une bestiole. C’est dans ces moments-là que je regrettais de ne pas en connaître plus sur les bêtes qu’abritait la forêt interdite. Mais bon, on était deux sorcières, nous ne pourrions que nous en sortir face à une bête ou même à une plante carnivore. Je me mis à avancer dans les bois, connaissant à peu près le chemin à suivre pour chercher les ingrédients spécifiques du médicament. Contrairement à ma collègue, j’avais profité de la moindre inattention de mes professeurs pour me rendre dans cet endroit donc il me restait pas mal de restes malgré les années écoulées. Je sentis que je souriais, je devais ressembler à une enfant avec plein d’étoiles dans les yeux à qui on offrait un jouet. Je me retournai vers ma collègue quand j’entendis qu’elle commandait chez des fournisseurs étrangers, je me sentis frissonner quasi d’effroi.

« Par merlin. La prochaine fois que vous avez besoin de quelque chose niveau végétal, venez me voir ! J’ai la plupart de mes plantes à Poudlard mais j’ai aussi un bon stock dans mes serres personnelles, les plus rares. Surtout que les étrangers font monter exagérément les prix. »

J’avais pris un air grave quasi dramatique mais la seconde où mon discours prit fin, je repris mon sourire habituel pour m’enfoncer encore plus dans les bois en restant un minimum concentrée pour voir si une plante était là. Je me stoppai justement devant un plant d’herbes et m’accroupis devant pour en prélever une bonne quantité pour le médicament. Je les mis dans une sacoche magique qui se trouvait à l’arrière de la ceinture à outils que je portais. Je n’avais pas besoin de regarder la liste, je connaissais le médicament pour avoir regardé un de mes copains le faire au Pérou. Je me remis en route.

« Je vais bien. Mes parents sont en voyage de noces d’émeraude, ils s’éclatent sous le soleil alors que moi, j’ai froid. En plus, ils m’envoient des photos tous les jours ! »

Je me tus en me rendant compte que je racontais mes petits problèmes à ma collègue qui n’en avait certainement rien à faire. J’avais vraiment tendance à trop parler et à partir loin si on ne m’arrêtait pas pendant un certain temps. Je me souviens avec un peu d’humour le mal de crâne que j’avais procuré à un legilimens qui avait voulu lire dans mes pensées. Mes pensées étaient anarchiques apparemment et j’avais de la chance d’avoir un filtre entre celles-ci et ma parole sinon je débiterai sûrement un bon nombre de conneries sans vraiment le vouloir. Je me recentrai sur la tâche actuelle, je devais maintenant trouver des sortes de champignons donc dans des endroits sombres et humides. Je retournai donc des troncs creux espérant en trouver par cette méthode. Je ris en imaginant ma collègue faire une tête de personne froide devant le professeur d’histoire de la magie.

« Il me fait pitié le pauvre … Je n’ai pas le cœur à l’envoyer balader … Je suis trop gentille vous avez raison, j’ai plus qu’à espérer qu’il prenne sa retraite. »

J’étais peut être un peu résignée trop rapide mais il me faisait de la peine le pauvre petit vieux. Il n’avait pas franchement d’amis au château à part Minerva peut être. Les élèves l’évitaient comme la peste, sa matière était encore plus exécrée que la mienne ce qui me rendait compatissante à sa situation. Je mis enfin le pied sur le tronc qui abritait ce que je cherchais. Je pris mes gants en peau de dragon pour les prendre, je devais me dépêcher, leur dessèchement était très rapide par rapport à la normale. Au pire des cas, j’en avais laissés sur le tronc donc je pourrais revenir en prendre. Je me relevai et repris le chemin mental que je m’étais tracé. Je pris quand même la peine de voir si la potionniste me suivait toujours, je m’en voudrais de la perdre ou qu’elle tombe à cause d’une racine qui avait bougée ou quelque chose dans le même genre. Surtout que ce n’était pas aussi simple de sortir de cette maudite forêt.

« J’ai entendu dire que vous aviez une petite fille enfin c’était un bruit de couloirs. Est-ce que c’est vrai ? C’est un peu idiot de poser la question mais je suis curieuse. »

J’arrivai devant un arbre énorme et scrutai la fleur que je cherchais qui trônait sur une branche très haute. Je ne pouvais pas utiliser ma magie pour la prendre sinon elle ne serait pas aussi efficace magiquement parlant. Je débarrassais de ma veste et me retournai vers ma collègue en lui faisant un salut militaire pour salut d’adieux. Décidément, je n’étais pas vraiment toute seule dans ma tête et il me manquait sûrement plein de casses.

« Je vais devoir monter là-haut, souhaitez-moi bonne chance. Si jamais je meurs, il y aura juste mes parents à prévenir. Ça ne fera pas trop de boulot à McGonadall. »

Bon, j’exagérais un peu. Ce n’est pas en escaladant un arbre que j’allais passer l’arme à gauche mais c’est plutôt le fait que cet arbre devait abriter plein de bestioles potentiellement meurtrières. Je grimpai sur la branche en prenant le temps de trouver les bonnes prises et ne pas mettre la main dans un nid d’araignées ou quelque chose de plus gluant. Je me saisis de la fleur et me dépêchai de descendre de l’arbre. Je croyais avoir entendu un sifflement plutôt inquiétant, si je n’étais pas une gryffondor, je me serai dépêchée de me protéger derrière la brune. Je lui pris d’ailleurs le bras pour la traîner plus loin comme si de rien n’était.

« Les potions, ça vous est venu comment ? De poudlard ? Ou plus tard ? »

Je continuai de parler pour cacher ma petite inquiétude précédente et surtout pour faire fuir les potentiels prédateurs. Avec toutes mes années de voyage, j’avais appris à ne jamais être silencieuse.
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyMer 6 Avr - 14:43

Il s’avérait plutôt aisé de tenir une conversation avec la Botaniste. Elle ne dissimulait pas son entrain et répondait rapidement à mes paroles, comme si nous nous étions souvent abordées. La première image qu’elle m’avait renvoyée d’elle, de toute manière, avait été positive, alors j’étais toujours disposée à bavarder en sa compagnie. Elle me conseilla de venir la voir directement si j’avais des soucis de stocks de plantes, puisqu’elle était en mesure de me procurer tout ce que je cherchais. Je ne la contredis point au sujet des prix des produits étrangers : Ils étaient exorbitants. Toutefois, on devait cette hausse notamment aux réglementations sévères du Ministère de la Magie. Ils avaient augmenté les taxes, afin de favoriser les apothicaires anglais, ce qui contraignait les autres pays à devoir payer bien plus de taxes douanières. Les sorciers ne plaisantaient pas avec cela.
« Oui, j’en suis bien consciente. Hélas, on doit ces prix à la politique fiscale du Ministère. Mais, à l’avenir, je penserai à venir vous voir, c’est très aimable de votre part. » répondis-je sans me détacher de mon sourire.
Une des choses que je constatai bien vite en pénétrant dans la forêt interdite, fut cette excitation qui se dégageait de Diane. J’avais le sentiment qu’elle aimait beaucoup cet endroit, qui devait lui susciter bien des souvenirs. Ses yeux en brillaient ; c’était comme si elle se retrouvait dans son propre élément. En ce qui me concerne, je n’avais jamais trouvé ce lieu bien très attirant durant ma scolarité, même si je devais bien avouer, désormais, que l’obscurité et l’inconnu qui se tapissait dans cette forêt pouvait forcer la curiosité et l’intérêt. A mon âge, j’appréhendais moins ce qu’il pouvait se cacher dans une souche d’arbre, puisque je connaissais tout un panel de sorts qu’un septième année rêverait de maîtriser. Je ne me sentais ni enthousiaste, ni apeurée, ici. J’étais juste curieuse et impatiente de pouvoir finaliser le remède, tout en échangeant avec ma collègue. Je n’en demandais pas plus. Cette dernière me fit part d’une petite anecdote concernant ses parents. Ce n’était pas le genre d’information que l’on donnait à une inconnue, mais j’appréciais son trait enjoué et son ouverture d’esprit. Elle en faisait sûrement plus preuve que moi-même. Jusque-là, j’avais toujours été un peu secrète sur ma vie privée, même si l’école était au courant de l’existence de ma fille ou de mes éventuels voyages à l’étranger.
« Eh bien, j’espère qu’ils en profitent bien. Quarante ans de mariage, ce n’est pas rien. Et pendant ce temps-là, effectivement, nous subissons la basse température de la Forêt Interdite. C’est vrai qu’il y a mieux ! » dis-je avec sarcasme.
Je l’observais prélever une bonne quantité d’herbes, à l’aide de ses outils. Si nous avions de la chance, nous pourrions trouver tous les ingrédients et cela arrangerait vraiment Mrs Pomfresh. Je la laissai faire son travail, alors que mes yeux se baladaient parmi les nombreux arbres qui constituait cet endroit. Une petite brume ne nous permettait pas de pouvoir scruter les horizons. Parfois, j’avais le sentiment d’être observée par quelque chose d’inconnu, mais je chassais vivement cette sale impression qui ne ferait que monter notre nervosité pour rien. Je me contentai de suivre Diane, qui s’enfonçait de plus en plus dans ces bois. Elle n’avait pas peur et c’était un tempérament qui me rappelait étrangement les Gryffondor. Peut-être faisait-elle partie des lions ? En tout cas, je n’avais nullement eu vent du fait qu’elle soit directrice de cette maison, ou non. Elle poursuivit la discussion, m’avouant qu’elle n’avait pas eu l’audace d’envoyer le professeur d’Histoire de la magie sur les roses. Elle attendait, néanmoins, impatiemment sa retraite. Je ne lui répondis que par un simple sourire, me remémorant de tous ces élèves qui ne cessaient de se moquer de lui. Même dans le monde des adultes, il y avait toujours autant de cruauté. Hélas, nous n’y pouvions pas grand-chose. Pour survivre dans ce monde, il fallait faire partie des plus forts. Détermination, ambition et ruse étaient des valeurs qui m’avaient aidée à m’élever vers une certaine grandeur. Vouloir aller au bout de ses rêves sans ne jamais se retourner vous permettait de pouvoir accomplir des exploits que vous n’auriez peut-être pas pensé effectuer un jour. Pour cette simple raison, Serpentard était pour moi la maison par excellence qui propulsait ses disciples vers la gloire et la puissance.
Dans le calme, je jetai souvent des coups d’œil frénétiques à la Botaniste, qui venait d’enfiler ses gants en peau de dragon, après avoir mis le pied sur un tronc. Elle récolta quelques champignons et je l’aidai à les placer dans leur réceptacle. Je connaissais ces plantes pour les avoir déjà utilisés dans certaines potions. Si on ne les coupait pas de manière correcte, on pouvait en subir les effets secondaires et notamment pour les champignons. Il y avait donc des ingrédients déjà en morceaux que je fournissais aux première année, afin qu’ils ne prennent aucun risque. Cependant, je ne faisais pas autant preuve de mansuétude à partir de la troisième année. C’était à eux d’évaluer le risque de ce qu’ils maniaient avec leurs mains. Evidemment, j’avais toujours quelques solutions contenues dans des fioles pour les cas les plus catastrophiques.
Nous finîmes par reprendre notre chemin, avec Diane qui connaissait le coin presque par cœur. Elle changea de sujet, me posant une question qui me pinça un peu le cœur. Ma fille. Abigail me manquait cruellement et je passais pas mal de temps à échanger du courrier avec elle. Je gardais toujours une photo d’elle dans une poche intérieure de ma robe de sorcière. Je finis par la sortir, prise par une bouffée de nostalgie. Après avoir hésité pendant quelques secondes, je finis par la montrer à ma collègue.
Spoiler:

J’espérais simplement qu’elle ne me sorte pas quelque chose du style : « Elle ressemble au professeur Crawford ! », auquel cas, je devrais me débrouiller pour l’éloigner de cette piste. Il fallait également qu’elle ne me pose aucune question au sujet de son père, puisque je serai forcée de lui mentir.
« Les rumeurs sont fondées, c’est elle, regardez. Je l’ai brièvement évoquée en classe, d’où le fait que vous soyez maintenant au courant. Elle s’appelle Abigail et elle a eu six ans au mois de décembre. »
Mon sourire n’en fut que plus grand lorsque je prononçai son prénom. Elle me manquait beaucoup, même si je savais qu’elle était en sécurité sous la tutelle de ma sœur. Après lui avoir montrée la photo, je la remis soigneusement dans ma poche en divaguant légèrement mes pensées. J’aperçus Diane escalader un arbre après m’avoir fait un salut militaire de la même manière que celui que faisaient les… moldus. Elle était pas mal décalée, cette femme ! Ce n’était sûrement pas mon genre d’entrer dans de telles folies, mais il fallait bien de tout pour faire un monde. Avec quinze ans en moins, je ne l’aurais sûrement pas supportée, au même titre que Aaron et le reste de sa bande. Aujourd’hui, en revanche, je prenais la situation avec plus d’amusement.
« Ne parlez pas de malheur, je ne tiens pas à être témoin d’une catastrophe. Je vous ai à l’œil ! »
J’avais tout de même sorti ma baguette magique, au cas où il arriverait un accident quelconque. J’avais confiance en ses talents de sorcière, mais tout de même, il pouvait survenir quelques imprévus…
Elle faisait preuve d’imprudence et de témérité, des traits que je n’aurais même pas exploités, quelques années auparavant. Avec l’âge, on apprenait à oser, mais je considérais tout de même les choses avec prudence. Pas vraiment rassurée par les bestioles que l’on pouvait trouver dans les arbres, je ne la quittai pas des yeux. Très franchement, il faudrait me payer très cher pour que je veuille prendre sa place. J’attendis qu’elle descende en sécurité, avant d’abaisser ma baguette. J’avais d’ailleurs cru entendre un drôle de sifflement, similaire à celui d’un serpent. Néanmoins, cela n’eut pas l’air d’interloquer ma collègue, quand bien même elle venait de me saisir le bras pour m’entraîner sur son chemin. Je dirigeai mon regard vers cette main qui me tirait : Ce n’était pas très rassurant.
Frénétiquement, mes prunelles fouillaient les environs avec méfiance. Plus nous nous enfoncions dans cette forêt, et plus les risques augmentaient. Honnêtement, j’étais certaine que nous finirions par faire usage de magie pour nous sortir d’un quelconque guêpier. Diane ne me répondit pas immédiatement. Elle se contenta de changer le sujet, comme si elle désirait se rassurer. J’avais vu clair dans son jeu et plus que jamais, j’étais sûre que quelque chose nous avait suivies. Ceci dit, cela ne m’empêcha pas de répondre à sa question :
« Mmh, depuis mon enfance, je dirais. Ma mère est apothicaire depuis toujours et elle m’a appris les bases avant même que je n’arrive à Poudlard. Et vous, les plantes ? »
Inconsciemment, nous venions chacune d’accélérer le pas. Il y avait bel et bien quelque chose qui clochait…
« Plus sérieusement, professeur Lacroix, je suis certaine que vous avez, tout autant que moi, entendu ces bruits étranges à proximité. Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je avec calme, en cachant mon appréhension.
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyMer 6 Avr - 21:50

La discussion me plaisait de plus en plus, Morgana n’avait pas encore fait de réflexions sur mon enthousiasme un peu débordant. Cette femme devait avoir des nerfs d’acier ou avoir l’habitude de quelqu’un dans mon genre. J’étais très heureuse qu’elle accepte de se fournir chez moi, je n’aimais pas vraiment le côté vénal de mes « concurrents » qui profitaient de la moindre petite chose pour augmenter leur marge de façon considérable. Le ministère, je n’osais même pas en parler ! La politique d’importation leur était très profitable de ce que je savais. Je n’allais pas cracher dessus, cette dernière m’avait apportée un certain nombre de clients fidèles et je devrais les remercier un jour pour ça. Ce petit commerce m’avait permis de financer mon bouquin dont j’étais plutôt fière même s’il n’avait pas eu un franc succès. Je n’étais pas une écrivaine, ni une photographe mais l’idée de faire de mes voyages un livre m’avait plu de suite. Je travaillais en ce moment sur le deuxième et ce n’était pas une tâche facile de trier tous mes documents.
Ils profitent bien, c’est le cas de le dire ! Ils sont très loin de s’imaginer que je suis en train de mettre les pieds dans la forêt interdite. Je me souviens qu’ils m’avaient fait tout un discours comme quoi être professeur était beaucoup moins dangereux que de continuer ma vie de voyageuse. Je donnerai cher pour voir la tête de mon père s’il savait dans quel lieu je me trouvais actuellement. Mon père essayerait sûrement de venir m’attraper par la peau du cou pour me ramener dans les serres alors que mon papa se mettrait à crier sur McGonadall en agitant les bras à tel point qu’il ressemblait à un oiseau énervé qui essayait de s’envoler. En parlant d’eux, je les voyais bien me sortir que j’étais pâle et que je devrais aller au soleil aux prochaines vacances. C’était facile de dire ça quand on avait plus que faire des voyages au soleil dans la vie. La potionniste avait totalement raison, le vent était glacial dans cette forêt ce qui faisait presque baisser on enthousiasme, tout était bien sûr dans le presque.

« Quarante ans de mariage, ça fait presque rêver qu’on puisse s’aimer encore après toutes ces années. »

J’étais peut être un peu trop fleur bleue mais j’étais admirative de mes propres parents. C’est cela qui me disais qu’après tout, l’amour n’était peut-être pas définitivement mort. L’idée me plaisait spécialement. Je vis ma collègue fouiller dans sa robe de sorcier pour en sortir une photo. Je m’approchai pour la regarder attentivement en continuant de marcher. Je regardai quand même où je posais les pieds pour ne pas faire un câlin au sol sous les yeux de Morgana, une bonne perte de crédibilité. Je pus voir une jolie petite fille avec des cheveux similaires à ceux de sa mère et des yeux clairs. Elle était vraiment très mignonne. J’écoutai ma vis-à-vis qui me dévoilait le pourquoi du comment j’avais été mise au courant. Les rumeurs allaient vraiment vite dans Poudlard chez les élèves et encore plus vite dans le corps professoral, nous n’avions pas grand-chose à faire à part ça entre guillemets bien sûr.

« Elle est très jolie, elle vous ressemble beaucoup. C’est flagrant, elle a vos yeux et vos cheveux. »

Je ne savais pas trop si Morgana allait le prendre pour un compliment mais je pensais que dire à une maman que son enfant lui ressemblait était quelque chose de plutôt positif. Pour quelqu’un comme moi qui n’avais pas encore d’enfants c’était difficile à évaluer. Bon après tout, c’est ce que je pensais vraiment alors je n’avais pas trop m’en faire. L’honnêteté et la franchise n’étaient pas vraiment des défauts d’après moi.

« Abigail ? C’est très joli comme prénom. Six ans ? Plus que 4 ans pour attendre qu’elle aille à Poudlard donc. »

Je me rendis compte que je ne savais rien sur sa fille et que peut être c’était une cracmole et qu’elle n’irait pas à Poudlard. Pour me rattraper, je me retins de parler d’un éventuel père, moi qui étais née d’une mère porteuse c’était franchement déplacé de penser qu’il y avait toujours un père et une mère. La mère de l’enfant me confia ne pas vouloir assister à la catastrophe que ce serait ma mort. Je la comprenais, je ne voulais pas spécialement mourir de cette façon sans panache, ni classe. Je l’avais vu prendre sa baguette au cas où, je n’avais pas eu cette présence d’esprit pour une sang-mêlée, je n’avais pas le réflexe baguette malgré les mésaventures. N’étant pas quelqu’un de très conscient du danger, il m’était arrivée deux trois bricoles dont celle qui m’a valu le dos brûlé par un magyar. En reportant mon attention sur mon interlocutrice, j’appris que la passion des potions venait de sa mère au départ puis a perduré à Poudlard jusqu’à la diriger dans ses études apparemment. Elle me retourna ma question.

« Et bien … J’avais aussi mon oncle qui est un botaniste, j’adorais passer du temps dans ses serres et ensuite, la botanique a été la seule matière où je m’en sortais brillement à Poudlard. Les plantes sont très amusantes. »

Mon petit jeu n’avait pas trompé la brune, je lui fis un sourire un peu nerveux. Je devrais peut-être lui faire part de mes observations. Après tout, nous serions plus fortes à deux mais je ne voulais pas lui faire peur alors que je n’en menais déjà pas large moi-même. Je m’arrêtai pour réfléchir un moment en la regardant l’air un peu grave ce qui tranchait avec mon éternel sourire.

« Je crois avoir vu une mue de serpent dans l’arbre … La taille me fait dire que c’est un serpent géant et une femelle je suppose … qui a peut-être des « petits ». Nous ne devons pas rester ici, ils doivent couvrir un territoire, il faut nous en échapper à tout prix. »

La peur rendait ma voix peu assurée, je détestais cela. Je dépêchai de reprendre ma route après ce petit moment de pause mais plus vite. Il nous manquait une plante, une seule et le médicament deviendrait quelque chose d’envisageable, nous n’allions pas laisser tomber si proche du but. Il en allait de la santé de plusieurs élèves, je m’en voudrais de rentrer maintenant. Je me mis à réfléchir de façon rapide, le serpent allait nous suivre à notre odeur et au bruit de nos pas qui raisonnait dans le sol. Je me dirigeai vers le dernier ingrédient qu’il nous fallait. Heureusement pour notre survie, il était dans une clairière donc un point où nous pourrions voir arriver un serpent faisant la taille d’un petit éléphant.

« Après cette fleur, on aura fini. Il faudra faire tout le chemin inverse en évitant le nid de serpents de préférence ou alors contourner ou trouver une idée, je suis ouverte à tout si tu en as une. »

Même en ayant peur, j’avais quand même besoin de faire un peu d’humour même un pas très convaincant. Nous entrâmes dans la clairière, je fonçai sur un plant de la fleur qui nous intéressait et en pris quelques-unes pour les mettre dans ma sacoche arrière. Je gardais ma faucille à la main droite et pris ma baguette dans l’autre en réfléchissant au meilleur moyen de rentrer en vie. Je scrutai aussi l’endroit d’où nous venions et donc d’où pouvait arriver l’animal.
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J’observais Diane avec curiosité, l’apercevant en train de prendre des airs rêveurs, bien fleur bleue. J’avais deviné qu’elle était une personne capable de rêver et de vouloir se créer des objectifs un peu fous, avec l’espoir de les atteindre. C’était une forme d’ambition intéressante. Je n’avais jamais été aussi rêveuse, me conformant toujours à la réalité des choses et visant de hautes places simplement parce que j’avais pu me créer des opportunités. Mais si j’étais dans la peau de Diane Lacroix, j’aurais sans doute des difficultés à comprendre certains de ses traits mentaux. Nous avions l’air de nous entendre, et pourtant, nous étions pas mal différentes. En tout cas, j’étais plutôt heureuse que nous ne soyons pas obligées d’être pareilles pour bien discuter.
« Oui, surtout que le grand amour n’est pas facile à trouver. » dis-je simplement en soupirant. Je n’éprouvais nullement le besoin de lui avouer la liste de mes échecs sentimentaux. Même après la naissance d’Abigail, j’avais continué à fréquenter quelques hommes, mais cela n’avait jamais abouti à quelque chose de réellement satisfaisant. Cependant, rien ne m’avait fait aussi mal que ma rupture avec Nathanael. Heureusement que j’avais tourné la page, au final.
Le sujet de conversation finit par dévier sur ma petite Abigail. J’étais contente de pouvoir confier son existence à Diane. Je ne la connaissais que depuis peu et pourtant, sa présence était positive. Elle donnait confiance. Ainsi, elle m’annonça avec enthousiasme qu’elle la trouvait jolie et qu’elle me ressemblait beaucoup, notamment au niveau des yeux et des cheveux. Je ne pus m’empêcher de lui montrer ma joie suite à un pareil compliment. Je le prenais de bon cœur, j’étais si fière de ma fille, après tout.
« Merci beaucoup, c’est très gentil à vous, répondis-je en gardant le sourire. Sinon, il lui faudra attendre cinq ans et non pas quatre avant d’aller à Poudlard. Vous n’auriez tout de même pas oublié que c’est à onze ans qu’on prend son envol par le Poudlard Express ? En tout cas, elle est déjà pressée d’y aller, avant même d’avoir encore manifesté ses pouvoirs. »
J’avais rectifié son erreur sur le ton de la plaisanterie, ne souhaitant pas la blâmer pour ça. Diane devait être si concentrée sur sa tâche qu’elle s’était montrée un peu moins attentive dans ses mots, voilà tout. Quant à Abigail, j’étais sûre et certaine qu’elle était bien une sorcière et non pas une Cracmolle. Ce serait vraiment une tare qu’elle soit dépourvue de magie. Je vivais tout de même au sein d’une famille qui avait soutenu Lord Voldemort et qui détestait les moldus… Si je leur présentais une Cracmolle en guise d’enfant, tout le monde m’en aurait voulue ‒ peut-être pas ma sœur, mais elle restait quand même aussi infâme qu’eux au sujet de tout ce qui n’était ni pur, ni mêlé.
« Ce n’est pas toujours simple de gérer à la fois vie privée et vie professionnelle, mais j’essaie de m’en sortir. De toute façon, je n’en ai pas vraiment le choix. Est-ce que vous avez des enfants, également ? »
J’ignorais son âge, mais elle devait approcher de la trentaine. C’était la bonne période pour se lier d’amour avec quelqu’un et de créer une descendance. Je préférais ne pas trop m’avancer, cela dit. Par exemple, Aaron était encore célibataire et sans enfants, alors qu’il était de la même année que moi.
Quittant le chemin qui nous avait mené jusqu’aux champignons, nous dépêchâmes nos pas afin d’échapper à l’étrange chose qui nous suivait. Diane avait continué de discuter d’autre chose pour tenter de rester calme, mais il fallait bien avouer qu’actuellement, j’étais bien plus préoccupée par la vilaine bête qui traînait dans le coin. Je l’écoutais d’une oreille, saisissant les informations, mais demeurant méfiante face à mon environnement.
« Je vois. C’est toujours sympathique de trouver sa voie rapidement durant sa jeunesse. Au moins, nous pouvons être sûre que nous sommes chacune des passionnées. Ensuite, je veux bien vous croire au sujet des plantes, mais il est dommage que je doive les découper en brins ou les écraser avec le mortier pour pouvoir les utiliser. » fis-je en tentant de détendre un peu l’atmosphère.
Cette remarque me fit rire. Cela n’allait pas l’amuser, mais je voulais simplement faire baisser la tension. Tous nos sens étaient en alerte et je prenais garde à ne pas trébucher contre une racine. Quoi qu’il en soit, elle finit par m’avouer qu’elle avait cru voir une mue de serpents et la taille n’était pas négligeable. La Forêt Interdite regorgeait d’un genre d’anaconda ? Je trouvais cela très intéressant. J’aimais ces créatures si nobles… même si elles nous auraient mangées, vu que nous n’étions pas Fourchelang. Pendant qu’elle me disait cela, néanmoins, une lueur de fascination apparut dans mes yeux. Je devais sûrement être un peu moins lucide et prudente à me mettre à admirer quelque chose d’aussi dangereux.
« Vous savez, ce sont des animaux incompris dans leur petit monde. Ils cherchent juste des personnes qui leur ressemblent. Je ne serais pas contre l’idée d’aller rechercher un de ses petits pour l’élever dans un grand vivarium, professeur Lacroix. Nous avons des baguettes pour nous défendre. »
Ma proposition devait indubitablement la faire halluciner ! Je lui faisais presque la suggestion d’aller se rendre dans le nid pour récupérer un petit en mode voleur et peut-être de discuter tranquillement avec la femelle, autour d’une tasse de thé. Bon, la métaphore était exagérée, mais c’était plus ou moins parti dans ce principe. Mais de toute façon, qui ne tente rien n’a rien ? C’était une idée très téméraire et qui ne me correspondait absolument pas, mais j’avais toujours rêvé d’en élever un. Hélas, les réglementations légales du Ministère étaient strictes à ce sujet. Je n’avais jamais pu saisir l’occasion d’en importer de l’étranger.
« Mmh, finalement, laissez tomber. C’est sans doute trop dangereux, comme vous le dites. »
Je ne souhaitais pas risquer nos vies inutilement. C’était une idée absurde.

Nous finîmes par arriver aux abords d’une clairière. Là-bas, nous pourrions avoir une belle vue sur ce qui pouvait nous surprendre. Il ne manquait plus qu’une fleur et nos recherches seraient conclues. Puis, il faudrait simplement reprendre le chemin inverse… simplement, hein.
Au passage, je constatai qu’elle venait de me tutoyer. Cela me fit arquer d’un sourcil, mais finalement, je me résolus à croire qu’elle avait dû le faire par simple nervosité.
« Mmh, cela ne sert à rien de chercher à contourner quoi que ce soit. Ce sont des créatures très intelligentes, rapides et agiles qui sauront nous retrouver, quoi qu’il arrive. Il vaudrait mieux l’attendre ici. Cette clairière est à notre avantage. J’entends ses sifflements, pas très loin d’ici… Je suis certaine qu’elle s’est sentie agressée sur son territoire et qu’elle est déterminée à nous le faire payer. Dommage qu’elle ne comprenne pas qu’en réalité, nous cherchons simplement des ingrédients. »
Je l’observais de manière inquiète. Oui, la meilleure solution était de l’affronter ici. Je tendis ma baguette devant moi, pour me préparer à une éventuelle attaque. Je couvrais Diane qui alla récolter un peu des fameuses fleurs, jusqu’à ce qu’elle ne s’arme de sa faucille et de sa baguette. Elle avait l’air d’une demi-moldue, vue comme cela. Je doutais fortement qu’elle puisse se servir de la faucille sans se faire blesser. La meilleure technique pour attaquer la bête restait la magie. Trente secondes plus tard, je crus déceler un mouvement sur ma gauche. De hautes herbes parsemaient la clairière et la bête semblait peut-être croire qu’elle pourrait s’y dissimuler.
« Faites attention… Je la sens de plus en plus près de nous. »
Mon rythme cardiaque augmenta. Je conservais mon calme, mais je restais tout de même peu rassurée. Ma main était crispée sur ma brindille, prête à donner l’offensive. La tension montait jusqu'à son paroxysme, quand d'un coup... L'énorme serpent se propulsa dans les airs pour surprendre ses cibles !
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Quand j’entendis le soupire de ma comparse, je compris immédiatement que nous étions dans la même situation, enfin elle avait un enfant en plus par rapport à moi. Mais cela laissait intact le problème des relations amoureuses pas très sérieuses ou inexistantes pour ma part depuis quelques mois. Je ne préférais pas plus m’étendre sur le sujet, ce n’était pas vraiment le moment. On en reparlerait sûrement autour d’un bon jus de citrouille bien au chaud dans Poudlard. Je n’ai jamais autant souhaité être dans un cours que maintenant. Ce qui me fit un peu oublier mon angoisse pas franchement bien dissimulée, c’est la mine réjouie de la professeure de potions quand je lui disais que sa fille lui ressemblait. Elle releva d’ailleurs ma petite erreur de calcul, je me suis sentie un peu à côté de la plaque pour le coup. Je ne pus que lui faire un sourire un peu gênée en prenant la parole faiblement :

« Je ne suis pas très douée en ce qui concerne les chiffres quand je suis absorbée par mes plantes. J’espère encore être là pour lui transmettre l’amour de la botanique. Elle doit avoir hâte que ses pouvoirs se révèlent. »

J’avais connu aussi ces moments-là étant une sang-mêlée et mes parents ne se privant pas d’user de leur magie devant moi. Mon père enchantait les métaux dans une petite pièce derrière la cuisine. Tout y passait, ça allait du collier à l’épée passant par une armure complète. La petite fille devait-elle avoir vu sa maman fabriquer des sortes de mixtures magiques, ça avait de quoi impressionner un enfant et même un adulte sorcier. Elle me parlait un peu de la difficulté de séparer vie privée et vie professionnelle, je ne pus qu’acquiescer à cela, ce n’était pas chose aisée. Elle me posa ensuite la question des enfants, je la redoutai un peu, après tout, j’avais l’âge d’en avoir mais il me manquait le mari pour en faire et l’envie d’être mère n’était pas franchement très présente chez moi pour l’instant.

« Eh bien, je n’en ai pas. J’ai mes parents qui sont des gamins quelques fois, ça me suffit amplement pour le moment. Je leur sers d’arbitre dans leurs disputes. »

D’ailleurs, je préférais largement qu’ils se disputent entre eux que de me rappeler ma vie sentimentale quasi-déserte. Il faudrait que je m’enferme chez moi cet été pour éviter ça. Non, mauvaise idée, pour avoir toute la population du Skye à ma porte, non merci. Les nouvelles allaient trop vite sur cette maudite île. Je me reconcentrai sur ce que mon vis-à-vis disait. Effectivement, c’était une preuve de passion. Elle me fit rire en disant les traitements qu’elle faisait subir à mes pauvres petits bébés. Les plantes étaient faites pour ça, je ne m’en offusquais pas plus que ça vu que je faisais la même chose pour faire des pommades et des mixtures pas très ragoutantes mais très bonnes pour la santé.

« Ne vous inquiétez pas pour cela. La plupart des plantes ont conscience que c’est leur destin d’une certaine façon. »

Ça y est, Morgana allait me prendre pour une cinglée qui parle à ses plantes … Bon, elle n’aurait pas tort ! Mais … Bon ok, je n’avais pas de contre-argument pour cela. Enfin … ma compagne de mauvaise fortune parlait d’attraper un bébé serpent et de l’élever. Elle avait une idée de la taille du vivarium qu’il faudrait, apparemment non ! Poudlard suffirait comme territoire de chasse à cette bête mais nous y passerions tous ! Je n’allais pas rebrousser chemin pour aller chercher une de ses bêtes sérieusement ! J’étais partagée entre l’idée d’aller la secouer en lui criant qu’on allait sûrement mourir et l’idée de me dire qu’au moins, elle était aussi atteinte mentalement que moi. Heureusement, elle se rendit compte que l’idée était plutôt mauvaise par elle-même.

« Par Merlin, je suis contente de vous l’entendre dire ! Et désolée pour la baguette, je n’y pense pas vraiment la plupart du temps. »

Je mis ma faucille sur ma ceinture et réfléchis à la façon dont nous pourrions nous en sortir. Je passai en revue tous les sorts que je connaissais, je ne le souvenais que de sortilèges d’attaque. Je regrettais à présent de n’avoir pas pris part à plus de duels durant ma jeunesse et mes voyages. Les seuls auxquels j’avais participé étaient en équipe donc chacun se chargeait soit de l’attaque soit de la défense. Je me retournai vers Morgana, elle avait l’air de savoir ce qu’il fallait faire au niveau défensif, cela me rassurait vraiment. Bon sang, j’étais une très mauvaise sorcière, si on n’était pas dans une aussi mauvaise posture, je me serais frappé la tête contre un mur. Oh tiens, un rocher, ça pourrait faire l’affaire, peut-être que si je m’assommais assez vite, je ne sentirais pas le serpent m’avaler. Non, je voulais trop vivre pour ça et en plus, ça devait faire un mal de chien. Pendant que je ne paniquais rien qu’un peu, la brune réfléchissait elle.

« Il faut espérer que ses petits nous arrivent pas dans le dos ou une autre créature. Dans quel cas, il faudra essayer que les deux bêtes s’affrontent entre elles. Non en fait, oubliez, je pense au pire là et je ne veux pas que ça se réalise. Les serpents n’ont pas d’esprit de meute comme les loups. »

Les sifflements se rapprochèrent de plus en plus, bizarrement, je me calmai. Je ne voulais pas mettre ma collègue en danger parce que j’avais peur. Je fis le vide dans ma tête ce qui n’était pas chose facile d’habitude et me concentrai sur les arbres d’où sortirait sûrement le serpent géant. Je priais silencieusement pour que ma collègue soit bonne en défense sinon je ne donnais pas cher de notre peau à toutes les deux. Je vis d’un coup le serpent se jeter sur nous et la seule chose que je trouvais à faire c’est lancé un sort de lévitation sur le rocher où je voulais me fracasser le crâne plus tôt pour l’envoyer dans la tête sur serpent et ainsi le projeter plus loin.

« Je ne tiens pas à la tuer, elle a des petits. Il faut qu’on trouve un moyen de nous échapper en lui faisant le moins de mal possible. »

Le temps de prononcer ces mots, le serpent s’était déjà relevé et fonçait sur nous. Je réfléchis rapidement et lançai le sort du brouillard anti-gravité en espérant que cela désorienterait assez l’animal pour nous laisser partir. Le serpent fonça dessus sans se poser plus de questions et sembla par la suite déboussolé mais il continua de siffler et de montrer ses crochets. Je fis quelques pas en arrière pour me mettre hors de portée de la bête qui devenait hystérique.

« C’était une très mauvaise idée de ma part … Je crois que nous devrions fuir tant qu'elle ne s'est pas encore habituée à l'anti-gravité.»
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Ma comparse reconnut son erreur, se justifiant en disant qu’elle n’était pas douée en chiffres lorsqu’elle était absorbée par ses plantes. Je pouvais le comprendre, parfaitement. Je n’ajoutai rien quant à cela et me contentai de répondre à la suite de ses paroles :
« J’espère bien que vous serez encore présente. Je voudrais que ma fille suive des cours de qualité, après tout, dis-je avec humour, bien que je le pensais sincèrement ‒ je ne voulais que de l’excellence. Oh oui, je vous assure qu’elle se voit déjà en train d’agiter une baguette durant les heures de classe. Voire même en dehors, bien que cela ne soit pas tellement toléré par le règlement. »
Je continuai de sourire, me remémorant de ma petite Abigail qui se projetait souvent dans la peau d’une élève. Je lui avais acheté quelques livres pour qu’elle se plonge dans l’univers de la magie, mais elle était encore bien trop jeune pour tout comprendre. Lorsqu’elle ne jouait pas, je lui montrais souvent la manière dont je peaufinais certaines potions. Je l’autorisais à pratiquer uniquement lorsque j’étais certaine que l’action en question ne lui ferait aucun mal. Pour le reste, elle pouvait juste apprendre en observant. Je ne me faisais, néanmoins, pas de soucis pour elle. Elle était très futée et curieuse pour son âge. Peut-être que la passion que je nourrissais pour les potions, grâce à ma mère, allait encore se transmettre ? Ce serait amusant.
En ce qui concernait Diane, j’appris avec un peu de déception qu’elle n’avait pas d’enfant. Elle tenta de relativiser en évoquant ses parents qui se disputaient suffisamment pour l’occuper pendant un moment. Malheureusement, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle ratait beaucoup de choses. Le bonheur de voir son enfant grandir et la joie de le rendre heureux, rien ne pouvait remplacer cela. J’espérais vivement qu’elle puisse connaître la même chose. Je répondis par un simple hochement de tête, avant que nous poursuivions notre chemin. Notre discussion ne cessa pas, et je l’écoutai m’avouer que, d’une certaine façon, les plantes avaient conscience de leur sort tragique. C’était une bonne vision des choses pour ne pas trop culpabiliser à l’idée de les couper ! Enfin, ce n’était pas comme si j’éprouvais du remord pour elles. Pour moi, elles n’étaient qu’un simple moyen de créer des potions et des remèdes divers et variés. Je ne les personnifiais jamais et ne cherchais pas à savoir si elles avaient une âme ou une personnalité à part entière. J’étais douée en Botanique, lorsque j’étudiais encore, mais je n’avais jamais été une passionnée de cela pour autant. Je me contentais de lire les livres, d’apprendre par cœur les propriétés de chacune et de les réciter méthodiquement devant le professeur. Je n’éprouvais nullement le besoin de me sentir proche des végétaux. La simple connaissance de ce qu’ils étaient capables de faire me suffisait amplement pour accomplir mon travail. J’étais certaine que Diane devait ressentir la même chose vis-à-vis des potions. Cela pouvait l’intéresser, mais elle ne s’extasiait point devant la couleur et l’effluve de chaque substance, ni devant le plaisir de mélanger et de voir l’homogénéité du précipité prendre forme. En quelques sortes, c’était ce qui m’avait menée à devenir une très bonne cuisinière !
Quelques temps plus tard, je lui fis part de mon idée d’aller jeter un coup d’œil à la tanière du Serpent géant. Comme je l’avais prévu, Diane avait été stupéfaite par cette proposition. Heureusement pour elle que je m’étais désistée au dernier moment. Elle ne se gêna pas pour me l’avouer, n’omettant pas de dire qu’elle n’avait pas souvent le réflexe de sortir sa baguette. Je ne comprenais pas vraiment ce comportement. Nous étions des sorcières, pourtant, non ? Nous vivions avec la magie tous les jours. Est-ce qu’elle fréquentait les milieux moldus ? Une petite grimace apparut au coin de mes lèvres. Je n’étais pas vraiment friande de cet univers trop technologique, mais je m’abstins de la juger.
« Vous devriez, alors. S’il y a au moins une amie fidèle sur qui vous pouvez compter, c’est bien votre baguette. De plus, le prunellier est un bel atout. »
C’était un bois connu des guerriers et qui se révélait redoutable. Il pouvait autant appartenir à un honnête Auror qu’à un résident d’Azkaban, pourvu qu’ils aient un esprit très combatif. Cela concordait sûrement avec la mentalité de Diane. Derrière ses traits un peu naïfs et rêveurs, elle était sûrement une battante. En tout cas, cet aspect d’elle n’était pas de refus en vue de notre situation. Le serpent n’allait pas se montrer clément. Je me tenais là, en position défensive, prête à riposter en cas d’attaque. Je ne pouvais pas me cacher que Diane n’était pas très menaçante avec sa simple faucille, mais je me reposais actuellement sur ses talents de sorcière, bien plus que ses prédispositions en botanique. Nous avions désormais tous les ingrédients nécessaires, donc il ne manquait plus qu’à partir d’ici le plus rapidement possible. Le regard sévère, je me concentrai sur les sifflements audibles. Ma collègue me rappela que les reptiles n’avaient pas d’esprit de meute, ce qui éliminait la possibilité que les petits aient suivi leur mère. Sa réponse était correcte et je ne pouvais que l’approuver.
« Vous avez raison, c’est bien cela. Mais les petits ne nous auraient pas posé trop de problèmes, je pense. Un sort de zone les aurait neutralisés. En revanche, pour la mère, c'est une autre histoire. »
Ce fut à ce moment-là que nous cessâmes la conversation pendant quelques secondes. Nous tenions à rester sur nos gardes. D’un coup, le serpent bondit et Diane eut le réflexe d’utiliser un sortilège de lévitation pour la propulser au loin. La manœuvre eut l’effet recherché, ce qui nous offrit plus de temps pour chercher d’autres stratégies. J’étais une fois de plus d’accord avec elle, au sujet de laisser la mère en vie. J’hochai la tête pour le lui faire savoir. La créature était bien trop noble pour connaître une fin funeste et elle ne comprenait pas que nous n’étions pas des ennemis aux mauvaises intentions.
Suite à cela, elle lui envoya un sort anti-gravité qui était censé désorienter la bête. Pour ma part, je restais assez sceptique de l’efficacité de cette action. J’aurais plutôt utilisé un sortilège de conjonctivite pour aveugler la cible. Cette dernière était devenue hystérique, s’attaquant au hasard des éléments qui l’entouraient. Je dus esquiver un coup de sa queue en bondissant sur le côté. Ma cape de sorcière ne rendait pas la tâche aisée et plus d’une fois, je crus que j’allais finir blessée à la jambe. Ce fut à ce moment-là que la botaniste décida de fuir.
« Effectivement, on ne peut pas s’attarder ici, reprenons le chemin inverse. Vite ! »
Nous courûmes le long de la clairière, où le soleil nous exposait l’étendue de sa lumière. C’était un sacré contraste, tout de même. La météo était magnifique et pourtant, nous allions nous réfugier dans les bois obscurs de cette forêt, afin d’échapper à la mort. Ne cessant jamais ma course, je jetai des coups d’œil frénétiques derrière moi dans le but de jauger la distance entre nous et la bête. Celle-ci avançait bien trop vite… C’était à mon tour d’agir. Comme je l’avais déjà prévu, je lançai un sort de conjonctivite qui toucha le reptile au niveau des yeux. Cette technique était utilisée pour vaincre des dragons, alors elle était toute aussi efficace sur cette créature dont le gabarit restait inférieur à celui d’un cracheur de flammes. Le serpent fut donc pris d’une furieuse douleur qui l’empêcha de voir correctement et qui engendra un sifflement très perçant de sa part. Je plissai les yeux, mes tympans vibrant péniblement.
« Continuons de courir et de lancer des sorts en même temps ! Nous finirons par la ralentir, puis l’affaiblir. Si vous pouviez également nous éloigner de son territoire à l’aide d’un raccourci, ce serait parfait ! » criai-je à voix haute, entraînée par l’adrénaline de ma course et l’émotion d’être pourchassée par un tel monstre.
Après avoir parcouru trente mètres supplémentaires, je repris la parole :
« A trois ! Un… deux… trois ! Incarcerem ! » lançai-je fermement en visant de nouveau notre prédateur avec ma baguette.
J’étais certaine que l’impact de deux sorts simultanés gênerait davantage la mère que si nous nous exécutions l’une après l’autre.


Dernière édition par Professeur M. Burgess le Lun 11 Avr - 12:24, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyDim 10 Avr - 15:14

Je ne pus qu’hocher la tête, je serai ravie d’instruire sa fille. Il fallait juste espérer que ma passion pour les voyages ne me reprenne pas avant mais je me pensais assez forte pour pouvoir me forcer à rester pendant quelques années encore. Enfin bon, l’avenir nous le dira ! Mais je voulais à tout prix voir la jeune fille de ma collègue, je sais la curiosité est un vilain défaut. Je penserai à me faire soigner quand cela sera vraiment critique. Quand me direz-vous ? Sûrement quand je harcèlerai Crawford de questions toutes plus absurdes les unes que les autres. Ou lors que je poserai que je poserai une multitude d’autres questions à Nathaniel sur son passé de boulanger qui m’intriguait fortement. Ce n’était pas franchement le moment de penser à ça. Mais je devrais y repenser une fois à Poudlard bien en sécurité.
Je vis ma collègue tiquer un peu au fait que je n’avais pas d’enfants. Je ne lui en voulais pas pour ça, beaucoup de gens avait cette réaction avec moi. Je n’avais pas d’enfants, ni de mari et encore moins de fiancé à l’horizon, ça m’empêchait pas de vivre ma vie et c’était tant mieux. Je ne m’imaginais pas vraiment avoir un homme dans ma vie pendant que j’enseignais à Poudlard, ça me rendrait malheureuse de ne pas le voir autant que je le voudrais. Avec un enfant, je n’aurais jamais accepté ce poste, la famille était quelque chose de primordial pour moi. Dans le cas où j’en aurai eu une, je me serai faite engagé auprès de la mère de Marco ou au ministère … Non très mauvaise idée, je serai capable de leur dire ma façon de penser au bout de 3 heures de service. Je serai incapable de me tenir, je parlais vraiment beaucoup trop pour mon propre bien. Mes parents grognaient souvent sur le fait qu’il n’y avait pas de filtre chez moi entre la pensée et la parole. Mais c’était faux, j’en avais assez pour ne pas sortir des énormités, je trouvais que c’était déjà pas mal. Malgré cela, pas mal de gens me supportaient alors je ne pense pas que cela soit si grave que ça au final.
Elle me fit une petite réflexion sur ma baguette mais je n’en faisais qu’à ma tête, j’avais décidé de survivre avec le moins de magie possible pendant quelques années. Ma baguette ne m’en avait jamais voulu et ne m’avait jamais fait faux bond à cause de ça, c’était plutôt le contraire. Je ressentais une petite dose de fierté à chaque fois que je la prenais en main, c’était une sensation très étrange. J’étais aussi fière de ma baguette qu’elle l’était de moi et cette symbiose était une vraie force. Ma collègue me dit que les petits serpents n’auraient pas été un problème avec un sort de zone. Je n’en étais pas si sûre, un dégagement magique aussi intense n’aurait sûrement porté préjudice.

« Avec tant de magie concentrée en un endroit, nous aurions rameuté tous les créatures un peu trop téméraires. Moins de magie vous utilisez dans cette forêt, mieux vous en sortirez et entier. »

C’est pour cela que je n’avais qu’utiliser des petits sorts de seconde zone pour le moment. Je ne voulais pas spécialement me retrouver en face à face avec des kelpies ou des centaures qui n’hésiteraient pas à nous pourchasser. La colonie de base de la forêt interdite s’était séparée et avait créé plusieurs autres groupes. L’un d’eux n’hésitait à tuer les humains qui se promenaient dans la forêt interdite mais aussi les autres créatures magiques en excluant les licornes. C’est vrai, qui peut tuer une licorne en ayant l’esprit tranquille ? C’est une bête majestueuse et pleine de grâce. Je demanderai au professeur de soins aux créatures magiques s’il n’avait pas de clichés de poulain, je n’avais jamais vu le pelage doré, cela m’intriguait énormément. Bref pour le moment, j’étais face à une bête beaucoup moins mignonne qu’un petit poulain. Elle était un peu trop écailleuse pour l’être. Je vis que la bête envoya un coup de queue à ma collègue qui sauta avec difficultés à cause de sa robe. Dans un autre contexte, j’aurai ris mais bon, là, ce n’était pas vraiment le bon moment.
La brune eut plus de réflexion que moi en fuyant, elle envoya un sort de conjonctivite au serpent qui nous suivait. Cela allait juste le ralentir le temps du pique de douleur. Le serpent continuerait de nous traquer grâce aux vibrations de nos pas sur le sol. Le cri du serpent me vrilla les tympans ce qui coupa court à toutes mes pensées pendant une seconde. Morgana eut l’ingénieuse idée de nous faire lancer des sorts en même temps, je pus qu’acquiescer à cette idée et préparai donc ma baguette.

« Incarcerem ! »

Comme l’avait prédit Morgana, le sort clouait le serpent au sol à l’aide de cordes. Elle se mit à se débattre violemment. Nous continuâmes de courir pour nous échapper de cette maudite forêt. J’entendis au loin l’animal lâcher un autre cri strident, c’était signe qu’il s’était déjà libéré de ses entraves enfin c’est ce que je pensais.

« Avec un sort de mutisme sur nos pieds, le serpent ne pourrait que nous traquer à l’odeur mais avec toutes les odeurs dans cette forêt, nous pourrions le semer facilement. »

Je n’attendais pas vraiment l’accord de ma comparse pour lancer le sort, je priais tous les sorciers légendaires que je connaissais pour que le serpent arrête de nous suivre. Pour parfaire notre fuite, je lançai un sort d’éclosion sur le sol en priant pour que ce soit des fleurs odorantes qui poussent. Je regardai ma compagne de fuite et jeta un regard en arrière, je pus constater que le serpent suivait avec plus de peine mais il nous suivait quand même.

« Un immobulus devrait nous permettre de sortir de la forêt. Une fois sorties, il nous faudra créer un bouclier pour éviter qu’il n’arrive à Poudlard. Comme avant à trois … Un, deux, trois. Immobulus ! »

Je vis au loin la lorée de la forêt, nous y étions presque mais il fallait neutraliser le serpent avant de pénétrer dans le domaine de Poudlard pour ne pas mettre en danger les élèves.
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyLun 11 Avr - 15:22

J’étais plutôt satisfaite d’avoir à mes côtés, une sorcière avec qui je pouvais bien me coordonner. Nous nous donnions objectivement nos idées et nous les rectifions si elles n’étaient pas si pertinentes. En l’occurrence, ici, Diane ne dénigra pas le fait qu’un sort de zone aurait neutralisé les serpents venus en masse, mais elle ajouta que cela risquait de faire venir bien d’autres créatures. Cette possibilité m’avait un peu échappé et j’avais tendance à oublier que chaque mètre carré de la Forêt Interdite pouvait dissimuler une bête féroce ou non. Quand un groupe était en détresse, un autre pouvait très bien arriver par simple désir de connaître la source de cette perturbation. Ils étaient presque tous agressifs envers les inconnus qui foulèrent ces terres obscures.
« Je reconnais que vous n’avez pas tort. J’aurais sans doute dû me rendre ici un peu plus souvent, durant ma scolarité. » fis-je avec un grain d’humour qui, pourtant, n’avait pas raison d’être en vue du danger que nous courrions.
Enfin, le pire était sans doute de rencontrer les Acromentules. Elles n’étaient vraiment pas aimables ces bestioles, et on pensait auparavant que l’une d’elles avait ouvert la Chambre des Secrets de Salazar Serpentard. L’idée était ridicule et pourtant, on y avait longtemps cru, avant que le célèbre Harry Potter ne contredit celle-ci. J’ignorais où se tenait leur tanière, mais je me refusais de l’approcher. Ces créatures avaient toujours été mal représentées par une symbolique négative et personnellement, je me tenais à cette consonance.
Nous continuâmes de courir sans nous arrêter, craignant pour notre vie et tentant de nous sortir de ce guêpier. Diane se montra très coopérative, ce qui facilita nos actions. A mon signal, nous lançâmes toutes les deux un sortilège qui ligota le serpent à l’aide d’épaisses cordes. La bête se débattit férocement, mais la magie nous laissa suffisamment de temps pour que nous puissions prendre de la distance. Lorsque notre cible parvint à s’en libérer, nous étions déjà assez loin. Elle finirait certainement par nous traquer par l’odeur et les bruits, comme le soulignait ma collègue, mais j’étais certaine qu’en œuvrant ensemble, nous pourrions l’écarter de notre piste.
« Je n’ai rien à redire, faisons cela. » dis-je, en continuant d’avancer rapidement.
Ma course était tortueuse. Les nombreuses ronces et autres végétaux à épines avaient arraché une partie de ma robe de sorcière. La prochaine fois que je me rendrai dans cet endroit, je penserais à me vêtir d’une simple veste et d’un pantalon. Il fallait dire que je n’avais pas prévu de tomber sur un reptile aussi agressif. Je contrôlais ma respiration du mieux que je le pus afin de ne pas m’essouffler, ni avoir de poing de côté.
Tandis que Diane s’efforça de rendre nos pas muets et de diversifier les odeurs de la forêt, je guidais notre route à travers les arbres. A ce stade, je reconnaissais certains éléments du décor qui me permirent de mieux me repérer. Je pouvais apercevoir quelques structures de l’école, ce qui me conforta dans l’idée que nous n’étions plus très loin de sortir de ce calvaire. Jetant un coup d’œil en arrière, je constatai que, malgré la plus longue distance qui nous séparait, la femelle nous suivait toujours. J’attendis donc le signal de Diane pour lancer une nouvelle offensive. Notre but était de l’immobiliser. Après cela, il ne resterait normalement plus qu’à former un bouclier pour protéger Poudlard.
« Immobilus ! » m’exclamai-je en visant le reptile de ma baguette, en même temps que ma collègue. Le double sortilège se précipita droit derrière nous, à la quête de sa victime. Hélas, la femelle avait gagné en expérience depuis ces longues minutes où nous tentions de l’affaiblir. Les serpents étaient très intelligents et ils apprenaient bien vite de leurs erreurs. La fourberie, vous me direz. Elle était parvenue à se hisser entre plusieurs arbres, de sorte que nos frappes n’atteignent uniquement que les vieilles écorces.
« Maligne, la bête… On va devoir agir différemment, à partir de maintenant. Je vais faire diversion pour la perturber ne serait-ce qu’un instant. Pendant ce temps-là, vous pourrez enfin l’atteindre. L’opportunité sera très brève, il ne faudra pas la louper. »
S’il y avait bien un type de magie dans lequel j’excellais par-dessus tout avec ma baguette, c’était bien les Maléfices. Depuis mes onze ans, j’avais des facilités étonnantes à en lancer sur mes ennemis et ils s’avéraient bien plus puissants que ceux envoyés par les autres élèves. Cette fois-ci, il était temps que je dévoile mes plus bons atouts. Après avoir sauté entre plusieurs rochers qui me faisaient obstacle, je retombai brusquement sur le sol et me retournai soudainement vers notre prédateur :
« Maintenant ! Confringo ! Confringo ! »
Deux puissantes explosions s’abattirent à proximité de la bête, l’une à l’opposée de l’autre. Le Serpent dut baisser sa garde pour pouvoir les esquiver une à une, ce qui laissa de précieuses secondes à Diane pour enchaîner rapidement. Tant pis pour le bruit et les effets enflammés que venaient de provoquer mon maléfice. Cela alerterait certes les autres créatures, mais il ne fallait pas oublier plusieurs éléments. Première, nous approchions des limites de la Forêt Interdite, ce qui signifiait que le bouclier retiendrait les éventuelles créatures. Nous avions aussi un Garde-Chasse qui ne logeait pas loin et qui pourrait certainement nous venir en aide en cas de complication. Ensuite, les sortilèges qu’avait lancé Diane pour nous rendre discrets suffiraient sûrement pour qu’aucune créature ne finisse par nous détecter une fois qu’elles arriveraient sur les lieux des deux explosions.
J’accélérai ma vitesse de course, consciente que cette unique occasion nous permettrait de nous en sortir, si seulement elle était bien saisie.
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyLun 11 Avr - 19:49

Je priais de plus en plus pour qu’on s’en sorte. Je guettais de tous les côtés pour voir si une autre créature surgissait. Les cris de notre adversaire avaient dû en décourager plus d’une et c’était bien à notre avantage pour le coup. Ce qui nous permettait donc de lancer des sorts plus conséquents et de plus haut niveau. Le brin d’humour de ma collègue dans cette situation périlleuse me fit inévitablement pouffer de rire. Vous savez ce rire nerveux qui arrive quand tu es en plein enterrement de ton oncle Lucien, celui-là qui est presque hystérique et quasi-incontrôlable. Mais vu que cela m’essoufflait, je dus me calmer le plus rapidement possible pour ne pas finir dans la gueule du reptile géant. Je ne voulais pas endommager la solidité de notre équipe, effectivement, elle marchait vraiment très bien niveau stratégique. On proposait des idées et l’autre émettait un bémol ou non et dans ce cas-là, on se mettait en action de façon rapide et efficace même si notre situation ne le traduisait pas vraiment. Nous allions y arriver, j’en étais certaine, deux cerveaux fallait mieux qu’un pour s’en sortir indemne du pétrin. C’était presque fusionnel, il faudrait que je pense de demander à Morgana de faire un duel en équipe avec moi. Cela serait sûrement très intéressant pour nous deux et pour nous connaître.
Mon plan n’avait pas l’air de vouloir marcher, le serpent s’était réfugié dans les arbres. Cela le rendait encore plus menaçant, le fait de le savoir au-dessus de nous comme ça. Ses sifflements se faisaient de plus en plus rageur et donc de plus en plus perçants pour nos pauvres tympans qui vibraient à une vitesse impressionnante. Je m’étonnais de ne pas être encore sourde à l’autre qu’il l’est. L’animal n’avait vraiment rien à envier à mes mandragores. Ces bruits seraient un bon moyen de faire fuir des voleurs, je devrais bosser sur un système d’alarme avec cela. Ça marcherait du tonnerre, j’en étais certaine ! Ben, si je pouvais revenir dans l’action, ça serait bien. Je jetais un coup d’œil en arrière pour évaluer la situation, le serpent était vraiment très proche, beaucoup trop proche, s’il n’était pas dans les arbres il aurait pu nous attraper en un seul bond. Bon dieu, je ne voulais pas mourir aujourd’hui, je voulais voir un poulain licorne avant et je le verrai, c’était une promesse faite à moi-même. Bon, j’aurai pu me promettre quelque chose de plus important que ça mais c’est la seule chose qui venait à l’instant. Je me ferai une liste de choses à faire avant de mourir en rentrant au moins, ça m’occuperait pendant un moment avec une bonne tasse de chocolat chaud avec du cacao venu du Pérou.
Morgana ne put s’empêcher de vanter l’intelligence de l’animal et conclut que nous devions changer de méthode en sachant que nous approchions de Poudlard et que ça commençait à devenir critique. Elle allait faire diversion et pendant ce temps-là, je pourrai enfin jeter mon sort d’immobilité sur l’animal. Je ne pus qu’acquiescer à son idée, de toute façon, je n’en avais pas d’autres et cela semblait en être une bonne. C’est peut-être celle qui nous permettrait de nous en sortir sans trop de dommages et avec les ingrédients intacts. Je continuai de courir dans la forêt, je bénissais les vêtements moldus d’être aussi confortables et de suivre aussi bien les mouvements du corps. Je lançai rapidement un sort de protection sur le sac au cas où, on ne sait jamais ce qui pouvait se passer. Morgana donna son signal en lançant ses deux confringo et je me retournai pour viser le serpent.

« Immobilus ! »

Le serpent eut juste le temps de tourner la tête vers moi et le sort l’atteint enfin. Il se figea et la tension dans mes épaules disparut, je pouvais enfin souffler. Je regardai Morgana qui avait l’air aussi heureuse que moi d’avoir enfin réussi à immobiliser le serpent. Je ne pus m’empêcher d’aller vers ma collègue et levai la main pour taper dans celle de Morgana en signe de victoire. Mon sourire n’allait pas me quitter de toute la journée à mon avis, j’étais tellement fière de nous deux d’avoir arrêté ce serpent à temps. Nous étions encore à une distance agréable de Poudlard ce qui ferait que quand le sort se dissiperait, le serpent n’aurait peut-être pas l’idée d’aller vers l’école. Par contre, nous devrions nous dépêcher de partir. Je ne stoppai donc pas ma course mais je ne pus empêcher ma joie d’exploser à travers mes paroles :

« Oh purée ! Nous y sommes arrivées, c’est génial ! Bon, maintenant, il faut rentrer avant que le sort soit rompu, je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir face à la volonté du serpent. »

Je me sentis plus légère et me mis à sauter les racines que je rencontrais en chantonnant une mélodie seulement connue de moi-même. Nous atteignîmes enfin la laurée de la forêt et sortîmes de ce qui me semblait être l’enfer. Je pus enfin m’arrêter de courir mais n’oubliai pas de placer un bouclier, on ne sait jamais. Je me tournai vers ma collègue qui était dans un piteuse état comme moi, des feuilles dans les cheveux et de la terre sur les vêtements, nous avions l’air fines débraillées comme ça. J’explosai de rire en me rapprochant d’elle pour lui enlever une feuille des cheveux.

« Je crois que nous avons mérité une bonne douche. Enfin moi plus tôt que vous, vous avez beaucoup à faire avec le remède. Mais si vous voulez de l’aide, je peux vous aider, je ne suis pas si mauvaise en potions. »

Effectivement, les études en botanique contenaient aussi des cours de potions relativement basiques où j’avais bien réussi la plupart du temps.
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] [Année 2021 - 2022] A la recherche de quelques plantes pour un remède. {Pv Professeur D. Lacroix}[TERMINÉ] EmptyJeu 14 Avr - 4:01

Diane n’avait que quelques secondes pour agir. Il fallait qu’elle agisse rapidement entre ces deux explosions, en alliant vitesse et agilité. Son sortilège devait être d’une précision optimale pour réussir. Ce ne serait pas évident, mais je faisais confiance en ses talents de sorcière. Elle n’était certes pas une professeure de défense contre les forces du mal, mais je savais qu’elle s’en sortirait comme une chef. Promptement, elle lança un Immobilus qui fila droit entre les arbres, pour atteindre le Serpent qui était bien trop occupé par les effets des explosions. Il poussa un dernier long sifflement strident avant de retomber au sol, le corps inerte. Son dernier sifflement emporta avec lui le vacarme de ce combat. Il marqua la fin d’un affrontement ardu et pénible entre nous et ce noble reptile. De la fumée continuait toujours de se dégager du sol et quelques petits arbustes avaient été brûlés. Heureusement que les braises s’éteignirent rapidement. Je me doutais que s’en prendre à des végétaux n’allait peut-être pas plaire à la botaniste, mais nous étions obligées d’avoir quelques dommages collatéraux si nous voulions réussir notre coup. En tout cas, j’étais vraiment soulagée que cela soit la fin. J’avais cessé de courir. Je pouvais désormais souffler, reprendre une respiration normale sans forcer sur mes muscles. Diane était toute aussi enchantée que moi et comme deux vieilles amies, nous nous tapâmes la main, l’une contre l’autre en signe de victoire. Je lâcha un petit rire, un grand sourire se dessinant sur mes lèvres. J’étais vraiment soulagée que l’on parvenues à bout de ce reptile. Cela avait été une aventure bien intéressante et cette adrénaline allait peut-être me manquer, d’ici quelques heures. Pour une femme telle que moi qui n’avait jamais trop posé les pieds dans cette forêt, je m’en étais pas mal sortie. Enfin, j’avais de l’expérience à l’étranger, donc cela aidait à forger les réflexes.
« Bien joué ! Vous êtes un as en précision, décidément. Il devrait tenir dans cet état pour un petit peu moins de dix minutes, ce qui nous laisse le temps de sortir de cet endroit si on se dépêche. » répondis-je avec optimisme.
Nous reprîmes donc la route, le cœur léger et avec la satisfaction d’avoir récupéré tous les ingrédients. Mrs Pomfresh avait eu de la chance de pouvoir déléguer ce travail à nous. Un autre individu n’aurait certainement pas fait l’affaire. Je jetai un coup d’œil à ma robe déchirée et tirai une petite grimace en voyant les petites épines de ronces qui s’y étaient accrochés. Il faudrait certainement la jeter. Je n’avais pas particulièrement l’envie de la faire recoudre avec la magie, puisque je constatai toujours un défaut dans la manufacture. Les sorts de couture de vêtements, ce n’était pas mon point fort. Ce n’était pas un problème, puisque j’adorais passer des commandes à mes boutiques préférées. J’avais le défaut d’être dépensière.
Plus nous avancions, et plus le soleil parvenait à nous réchauffer. J’entendais Diane chantonner une mélodie qui m’était inconnue et l’observer faire me faisait penser à quel point elle était assez candide, pour son âge. J’avais l’impression qu’elle était frappée d’un dérivé du syndrome de Peter Pan, mais je pouvais me tromper. Ce n’était sûrement pas un mal, mais cela me surprenait tout de même. Peut-être n’avait-elle jamais changé depuis son adolescence ? Conservait-elle son âme d’enfant ? De ce côté-là, elle était mon oxymore. Je n’étais plus la même qu’antan. J’avais laissé tomber la coiffe de la pimbêche de la promotion, abandonné mes répliques discriminatoires et blessantes et mis à jour mes idéologies qui étaient dépassées. J’avais pris beaucoup de maturité par rapport à la dernière fois. Hélas, Aaron refusait de le voir.
Nous finîmes par sortir des derniers feuillages épais, ce qui nous permit de pouvoir respirer le bon air qui circulait aux alentours de la cabane du garde-chasse. A l’aide nos baguettes magiques, nous formâmes un très grand bouclier qui combinait deux Protego prodigieusement bien lancés. La sécurité allait s’établir pour un moment, le temps nécessaire pour dissuader les créatures de passer la limite. Suite à cela, nous pûmes définitivement souffler tranquillement. C’est là que j’entendis ma collègue éclater de rire, tandis qu’elle m’ôtait une feuille de mes cheveux. Tiens, je n’avais pas fait attention aux résidus qui s’y étaient accrochés. En tout cas, je soutins son amusement d’un sourire bienveillant, en riant de bon cœur en sa compagnie. Enfin, c’était plutôt elle qui explosait le nombre de décibels, mais bon ! Elle déclara peu après que nous avions mérité une bonne douche, même si je devais tout d’abord m’occuper de la potion. Visiblement soucieuse de moi, elle me proposa de m’aider, en insistant sur le fait qu’elle avait des compétences dans le domaine. Son aide était vraiment très appréciable, mais je ne pouvais pas l’accepter. Elle avait déjà fait une grosse part du travail en ayant l’audace de récolter les plantes dans des endroits pas franchement sympathiques. C’était à mon tour d’agir et j’avais également cette fierté d’experte Potionniste qui m’empêchait d’accepter l’aide d’une autre personne. Les seules fois où je travaillais en équipe, c’était lors des recherches et des développements de remèdes encore inconnus. Pour accélérer les progrès en médecine, œuvrer de concert était pertinent. Néanmoins, je n’étais pas contre l’idée de continuer à converser avec Diane, loin de là.
« Je ne vais pas vous imposer cette tâche, vous en avez déjà beaucoup fait et je vous en suis reconnaissante, Diane ‒ si je puis me permettre de vous appeler ainsi. Prenez donc votre douche. Si le cœur vous en dit, vous pourrez me rejoindre après et nous pourrons bavarder plus tranquillement, notamment durant le temps qu’il faudra à la potion pour mijoter. Qu’en dites-vous ? » demandai-je calmement sans me détacher d’un fin sourire aimable.
Il serait beaucoup mieux que nous brisions certaines distances. Cela ne me dérangeait pas que nous nous appelions par notre prénom. Mystérieusement, j'avais l'impression que cet épisode dangereux nous avait rendues un peu plus complices.


Dernière édition par Professeur M. Burgess le Jeu 14 Avr - 14:04, édité 1 fois
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Le silence fut de courte durée entre le moment où le serpent était hors d’état de nuire et le moment où Morgana et moi explosions de joie. C’était un moment très spécial, nous ne nous connaissions pas depuis très longtemps mais cette expérience nous avait indéniablement rapprochées. Notre complicité était quelque chose de quais-acquis quand nous nous tapions dans la main. J’étais très heureuse de ça mais quelque chose gâcha un peu mon sourire. Les maléfices avaient fait certains dégâts au niveau de la forêt et je me dis que je devrais me rendre à nouveau ici pour soigner les plantes. La quantité de travail était vraiment impressionnante et ça me décourageai d’avance … Mais bon, cela nous avait permis de ne pas mourir donc c’était une bonne chose en fin de compte même si ça me faisait vraiment mal au cœur. Morgana détourna de mes réflexions en me félicitant sur ma précision. En d’autres circonstances, je ne serai pas laissée complimenter comme ça, je n’aimais pas vraiment ça.

« Merci mais sans vous je n’y serai jamais arrivée. Vous êtes vraiment très douée avec votre baguette ! Allez déguerpissons d’ici ! »

Je jetais un dernier coup d’œil à la forêt pour évaluer les dégâts, il faudrait que j’aille en parler au garde-chasse et m’excuser aussi par la même occasion. Je me ferais sermonner pendant de longues minutes mais j’avais l’habitude de l’énerver tout le temps depuis que j’avais mis les pieds à Poudlard. Bizarrement, j’avais appris à ne pas l’écouter et à mettre mon cerveau de mode off dans ces moments-là. Je gardais juste un peu de facultés pour lui dire oui de temps en temps et aussi hocher la tête presque mécaniquement. Je me demandais un peu si le garde-chasse avait fini par comprendre que je ne faisais plus du tout attention à ces paroles. D’après moi, il était loin d’être idiot et avait remarqué depuis bien longtemps. Bon après, il avait besoin de compagnie et j’étais une parfaite victime avec mes expéditions dans la forêt interdite sans lui demander de m’accompagner. Je n’aimais pas quand il était derrière moi à surveiller mes moindres gestes et à chercher la petite faute que j’aurai pu commettre.
D’ailleurs quand on parlait du loup … Nous arrivâmes à sa cabane pour former le bouclier. Je ne pus m’empêcher de vérifier que celui n’était pas chez lui. Dans le cas contraire, Morgana et moi allions passer un très mauvais quart d’heure pour avoir immobilisé une bête mais aussi pour avoir fait brûler une partie de la végétation. Je ne détectais aucun mouvement en provenance de l’intérieur de la petite bâtisse. Je pus souffler de ce côté-là mais je savais que ce n’était que reculer pour mieux sauter pour ma part. Je pouvais néanmoins faire que Morgana s’en sorte bien et ça c’était l’essentiel pour moi. Elle ne méritait pas de se faire gronder comme une gamine alors qu’elle avait fait ce qu’il fallait pour nous sauver. Mais le garde-chasse resterait sûrement sourd à ses arguments qui pour lui n’étaient pas valable. Je le voyais bien me dire que cela ne serait jamais arrivé avec lui à nos côtés, il était vraiment trop prétentieux pour moi et cela m’insupportait au plus haut point. Les ingrédients étaient intacts et à présent, en la possession de Morgana qui rendait l’idée du remède bien réelle.
Elle refusa poliment mon aide et je dus avouer que ça m’arrangeait un peu. Mes notions en potions s’étaient arrêtées à l’université dans mes études de botanique donc elles n’était plus vraiment d’actualités. Elle me demanda ensuite si elle pouvait se permettre de m’appeler Diane, je n’y voyais pas vraiment d’inconvénients. Je n’étais pas quelqu’un de pas très enclin à utiliser le nom de famille des personnes du même âge que moi mais je savais le manier quand son emploi s’imposait à moi. Elle me fit par la suite une proposition qui était de la rejoindre dans ses cachots pour discuter après ma douche tant désirée mais aussi bien méritée.

« Je suis très heureuse d’avoir pu vous aider, ce fut une chouette expérience. Vous pouvez m’appeler Diane si je peux vous appeler Morgana. De toute façon, je préfère qu’on m’appelle Diane, Lacroix c’est mon père pas moi. Je serai ravie de pouvoir discuter avec vous après ma douche. Je vous rejoindrais donc dans les cachots. A toute à l’heure si je ne meurs pas dans ma douche. »

Mon humour n’était pas vraiment drôle là mais bon, quand que ça me faisait rire moi. Je lui fis un dernier signe d’au revoir avant de prendre la route de mes serres pour déposer mes outils. Je pus constater sur le chemin que mon jeans était bon pour la poubelle et que mon tee-shirt avait survécu à l’affrontement. Ma veste et mon écharpe étaient intactes car j’avais pensé à les enchanter pour ne pas les détruire sans faire attention. Le bilan de cette expédition était plutôt positif, j’ai rencontré une personne fabuleuse avec qui j’allais continuer à discuter. Ce serpent avait eu le don de nous rapprocher et ça c’était vraiment quelque chose de génial.
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La sécurité était désormais établie. Je me sentais moins alourdie par le poids du danger et j’avais l’impression que l’air que j’inspirais ‒ qui provenait du parc ‒ m’était tellement bénéfique. J’avais repris une respiration normale au fil des minutes, ramenant la détente et la paix dans mon cœur et mon esprit. Je n’apercevais aucun signe d’une éventuelle bête sauvage dans le peu que je pouvais scruter à travers le feuillage. Pour les raisons que j’avais évoquées tantôt, je me doutais qu’aucune créature ne viendrait. Il serait trop risqué pour eux de sortir de leur domaine, en sachant qu’il y avait des sorciers armés et à l’ais dans un environnement aussi ouvert que l’endroit où nous étions actuellement. En tout cas, j’étais contente que nous ne soyons pas blessées. A la rigueur, j’avais peut-être quelques coupures à la jambe à cause des ronces, mais j’en ferai personnellement mon affaire à l’aide d’un peu d’onguent. Quant à Diane, elle m’avait l’air en parfaite santé, ce qui ne put que me soulager de satisfaction. Après la pluie, le beau temps, hein ? Une sorcière m’avait un jour sorti cette expression moldue et je devais bien avouer qu’elle collait parfaitement bien à notre situation. L’envie de rire après tant d’aventure m’avait pris et je l’avais donc fait en compagnie de ma collègue. Celle-ci avait ensuite détourné le regard vers la cabane du garde-chasse, comme si cela l’intriguait ou l’inquiétait. Je me doutais que si celui-ci venait d’apercevoir le bouclier, il se poserait bien des questions. Cependant, je ne me faisais aucun souci en ce qui concernait nos actions. Après tout, nous avions fait notre possible pour ramener de quoi fabriquer le médicament. J’étais certaine qu’en le piquant dans sa sensibilité vis-à-vis d’élèves malades, il serait un peu plus clément. Je n’étais pas du tout mauvaise en manipulation et en persuasion, alors je ne m’en souciais que peu. Même le plus insupportable des hommes avait une faiblesse et il suffisait donc de modifier le sens que prenait un contexte pour lui, si l’on souhaitait l’influencer.
Diane m’avait ensuite proposé son aide, mais je l’avais déclinée. Fort heureusement, elle n’eut pas l’air de mal le prendre et m’avoua être heureuse d’avoir pu m’apporter son soutien lors de cette excursion. A vrai dire, je ne nous souhaitais pas de recommencer cette expérience risquée, mais peut-être qu’une balade innocente dans cette forêt ‒ sans s’éloigner des zones peu dangereuses ‒ me tenterait bien un jour, en sa douce compagnie. Elle ne vit aucun problème à ce que je l’appelle par son prénom. Il était vrai que la cordialité était pas mal présente au sein du groupe professoral, alors je n’étais pas contre le nouement de liens plus solides. Elle était une femme agréable et je savais que l’on ne pouvait que s’entendre. Je ne m’attendais pas forcément à ce que l’on devienne amies du jour au lendemain, mais pouvoir trouver un repère fiable dans ce château, en plus de Nathanaël, me plaisait. Je savais déjà que je ne trouverai pas ce repère avec le professeur d’Histoire de la Magie, en tout cas ! Je ris intérieurement à cette idée. Non, décidément, il n’était vraiment pas mon genre de fréquentation, et en vue de la manière dont je l’avais envoyé sur les roses, il ne risquerait pas de venir m’aborder pour que l’on savoure un thé ensemble.
Diane conclut sa réponse en acceptant de venir passer me voir aux cachots après sa douche. Ce serait une occasion de pouvoir mieux se connaitre et de nous détendre un peu avant la fin de la journée. Je savais que j’avais encore beaucoup de copies de dissertations à corriger pour la semaine. Ma soirée risquait d’être longue, je le sentais.
Souriant à l’humour dont venait d’employer la brune, je répondis tout simplement :
« Vous pouvez, en effet. Je peux comprendre que vous préfériez être appelée par votre prénom, car cela apporte une dimension un peu moins formelle. En tout cas, ne vous noyez pas ! Je compte sur vous. »
Après m’avoir donné la sacoche qui contenait les ingrédients nécessaires à la potion, nous reprîmes chacune notre chemin, après nous avoir salué mutuellement. Je remontai vers le château en empruntant les escaliers de pierres qui traçaient un chemin accessible aux élèves qui avaient cours de soin aux créatures magiques. Quant à Diane, elle emprunta un autre trajet ; celui qui menait aux serres et que nous avions pris toute à l’heure. Tout en marchant, j’observai les alentours avec une sensation de bien-être. Quelle douce nature qui s’étendait devant moi ! Je prenais toujours du plaisir à traverser ce long pont qui reliait le château à cette partie de l’enceinte. En tournant la tête, je pouvais admirer la vue de ce Lac Noir si calme et paisible, si obscur et fascinant. Depuis les cachots, je me perdais souvent dans sa contemplation. Je me rappelais que dans la salle commune des Serpentard, j’étais toujours admirative du paysage qui donnait sur ses profondeurs. On pouvait y voir le calamar géant, ainsi que d’autres espèces de poissons. Me remémorer de ces souvenirs me redonna une nouvelle pêche. J’étais plus déterminée que jamais à travailler. Mrs Pomfresh ne serait pas déçue !

[FIN du RP] - Merci pour ce RP, Diane, c'était un plaisir d'écrire de manière aussi belle, rapide et efficace ! Il me tarde de construire un nouveau topic en ta compagnie, prochainement.
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