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Message(#) Sujet: all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) EmptyMer 9 Déc - 0:50

james & daniela

“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

J
'ignorais encore quoi faire. Je respirais doucement, en sentant mon souffle remplir ma poitrine et s’échapper par mes narines. L’inspiration était vigoureuse tandis que l’expiration, faible. La première aura toujours semblé pleine de vie tandis que la seconde s'associait à la lassitude. C'était comme ça depuis des mois. Je n'en pouvais tout simplement plus, et je recevais du soutien. J'ignorais quel déclic devait se manifester pour que je sorte de cet individualisme dans lequel je m'enlisais progressivement. Et la situation ne faisait que s'envenimer. Les élèves qui étaient amis avec moi avaient bien dû remarquer ce changement flagrant au niveau de cette énergie que je revendais chaque jour. James Potter, le farceur, la grande gueule, l'impulsif. Ce garçon était réduit au silence à ce jour, et je sais bien que je finirai par aller mieux.

Mais pour l'heure, je ne pensais qu'à Marlow. Je n'avais pas su la protéger comme il faut, et elle en est morte. Les personnes ne cessaient de dire que ce n'était pas de ma faute, mais même indirectement, j'aurai pu la protéger. Nous étions plusieurs dans la détresse. Me secouant négativement la tête, je fermais le bouquin que je lisais dans la cours près du hall. Poussant un bref soupire je me levais. Je pris mon sac dans lequel j'avais gardé un peu de nourriture et je me suis éclipsé. De toute façon je ne pensais pas au fait que l'on vienne me chercher là où j'allais. Personne n'a encore eu l'idée de s'aventurer dans ces lieux, surtout pour ce que j'allais faire. Je marchais sans faire attention au fait qu'il pouvait y avoir des regards sur moi, certains moqueurs, d'autres désolés.

De toute façon, j'entendais les ricanement. La coupe de cheveux négligée, la cravate mal faite, tout portait à croire que j'étais dans la déchéance si on ponctuait à cela mon visage détruit. Bien que j'avais encore des amis qui savaient me faire rire, mais la culpabilité revenait souvent à la charge. Correspondre avec Taylor et les autres me faisaient le plus grand bien mais il est clair que j'avais perdu beaucoup d'enthousiasme. J'avais quitté mon poste d'attrapeur, l'esprit de compétitivité s'était évaporé et je me refusais pour le moment à retourner dans l'équipe. Pour ce qu'il reste de l'année de toute façon...

Au bout d'une dizaine de minutes de marches, je me suis aventuré dans une petite forêt, à l'écart de Pré-au-lard où je me suis contenté de rejoindre un point précis. M'accroupissant, je finis par déposer mon sac au sol tout en m'accroupissant. Sifflant doucement, Flynn sortit de son repaire. Le petit Ethonan, le poulain ailé s'avança doucement vers moi avec confiance. Je m'étais occupé de lui dés que je l'avais trouvé. Je sortis de mon sac une boite dans laquelle se trouvait un morceau de viande. Je ne lui en donnais pas beaucoup, mais j'avais besoin de me montrer bienveillant envers lui. J'avais cette sensation. Mais je n'étais pas sourd, ses pas n'étaient pas les seuls que j'entendais. Une autre personne.

« Bref, t'as de la compagnie mon p'tit Flynn. »

© Starseed


Dernière édition par James S. Potter le Jeu 17 Mar - 1:30, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) EmptyLun 14 Déc - 22:04

    Cette fin d'année semblait surréaliste. L'ambiance était lourde, pesante et triste. Il restait encore quelques cours à suivre avant la fin de l'année mais beaucoup d'élèves, surtout ceux ayant participé à la sortie à la fête foraine, n'avaient pas vraiment la tête à ça ni une concentration à son plus haut niveau. Tous avaient en tête les trois élèves décédés durant cette sortie. Danni avait failli y passer aussi... elle se serait noyée dans cette piscine si ses amis ne l'avaient pas tirée des griffes des strangulots. Mais même ça, il n'y pensait pas. Danni avait été affectée plus ou moins directement par la mort de chacun des trois élèves.

    Tout d'abord il y avait Sunny, son amie, celle avec qui elle avait partagé son dortoir pendant les trois premières années de sa scolarité à Poudlard avant qu'elle ne saute une classe... celle avec qui elle partageait sa passion des Dragées Surprise. Sunny n'était plus là et Danni avait beaucoup de mal à accepter qu'elle ne la reverrait plus jamais. Mais si elle la pleurait encore le soir quand elle pensait à elle avant de s'endormir, elle ne devait pas se laisser aller. Car si elle avait perdue une amie, Chloé, elle, avait perdu son meilleur ami Asling. Jamais elle n'avait vu Chloé aussi dévastée et Danni voulait être là pour elle. Et puis il y avait Marlow. Danni ne la connaissait pas mais elle savait qu'elle était la petite amie de James...

    Et James non plus n'allait pas bien. Danni l'avait vu dans les couloirs, ou le parc, elle l'avait même croisé sans qu'il ne la remarque forcément. Il était la plupart du temps perdu dans ses pensées, l'air las et le costume débraillé. Lui qui était en temps normal si vif et plein d'entrain, Danni le trouvait "éteint". Elle n'avait pourtant pas réussi à aller vers lui dans l'immédiat car elle se sentait incapable de consoler quelqu'un alors qu'elle-même était en deuil. Mais alors que les jours passaient et qu'elle reprenait le dessus tant bien que mal, Danni s'était mise en tête d'aller le voir quand le bon moment se présenterait. Il avait été là pour elle quand elle ne se sentait pas bien et elle avait envie de lui montrer qu'elle était là pour lui en retour, bien qu'une déception suite à un match de Quidditch ne soit pourtant guère comparable au décès d'un être cher.

    Danni n'avait plus de cours en cet après-midi et ce fut un hasard qu'elle sorte dans la cours après avoir traversé le Grand Hall. Quand elle aperçut James au loin, elle commença à se diriger vers lui mais ce dernier rangea son livre avant de s'éloigner. Après un temps d'arrêt, Danni le suivit en espérant qu'il irait s'installer un peu plus loin dans le parc. Il n'en fit rien pourtant et se dirigea vers Pré-au-Lard, traversa le village et se dirigea vers une petit forêt à l'écart. Jamais Danni ne s'était aventurée si loin du château et c'est à mi-chemin entre l'inquiétude et la curiosité qu'elle le suivit.

    C'est là qu'elle vit James accroupi devant un magnifique bébé cheval ailé qui mangeait des bouts de viande qu'il lui donnait. Ouvrant la bouche d'émerveillement devant cet animal magnifique, Danni sourit et resta à quelques pas d'eux jusqu'à ce que la réflexion de James lui fasse comprendre qu'il avait repéré son arrivée. Alors Danni s'avança un peu, doucement pour ne pas effrayer le poulain.

    "D'accord, je t'ai suivi. Je plaide coupable. Il faudra peut-être que je travaille ma discrétion pour réussir mes approches furtives." plaisanta-t-elle en haussant les épaules.

    "Il est magnifique..." dit-elle en montrant le poulain. "Comment as-tu fais pour l'apprivoiser ?" demanda-t-elle en arrivant à la hauteur du Gryffondor et s'accroupissant à ses côtés.

    Il était vrai qu'en voyant James s'éloigner vers cet endroit inconnu et très à l'écart, Danni avait eu peur qu'il veuille faire une bêtise et était bien soulagée de voir qu'il s'occupait d'une créature magique. Cela prouvait qu'il n'était pas totalement désintéressé de tout. Laissant passer quelques instants de silence, Danni tourna la tête vers son camarade.

    "Hey, James ? ... Comment ça va, toi ?" demanda-t-elle doucement en guise d'amorce.
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Message(#) Sujet: Re: all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) EmptyDim 20 Déc - 19:14

james & daniela

“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

I
nutile de s'inquiéter. Dans le monde des moldus, Flynn serait un parfait exemple de l'imaginaire et le réel. La passerelle dans laquelle l'Homme oscille depuis toujours. Quand nous ne sommes pas au courant qu'un univers magique existe mais que pourtant il y a des anciens écrits à ce propos... Cela forge des questions existentielles. Ce qui leur a été conté, la magie, les mystères... les prémonitions ont jalonné l'art. Est-ce que Flynn serait accepté comme passerelle entre la réalité et l'imaginaire ? Ou comme un monstre qui nourrit l'obsédante pensée de la créature à craindre ? C'est pour ça que je la gardais secrète, même dans ce monde. Et je ne confiais son existence qu'à très peu de personne. Marlow fut l'une des premières et bien que je ne pensais pas être suivi, Daniela demeure une des dernières personne à avoir eu vent de son existence.

Et la Poufsouffle ne semblait pas dérangé par l'existence de l'animal magique. Elle s'était bien adaptée à son environnement en terme de magie, alors je pense qu'il est normal qu'elle manifeste bien plus d'émerveillement que de confusion. Et c'en était que plus rassurant. D'où je me tenais, je voyais encore ces arbres épais et les oiseaux qui l'habitaient. En entendant l’appel bruyant d’un oiseau insolite dans les branches, mon regard s'accrocha à ce volatile. Perché plus loin, l’animal ne m’était pas tout à fait inconnu, mais j’ai pu l’identifier tout de suite : c’était le Houou, l’oiseau qui apparaissait pour annoncer, selon les superstitieux, un présage quelconque. L’oiseau me regarda de ses yeux dorés et brillants, ouvrant son bec jaune et poussa un nouveau cri. Et puis elle avoua m'avoir suivi, chose que je ne comptais pas punir.

C'était une bonne amie, et je ne voulais pas la sanctionner pour avoir fait quelque chose d'aussi innocent. Elle devait très certainement s'inquiéter pour mon état de santé mentale. Ou plutôt... mon moral qui était en chute libre. Ce sont ces passades qui m'enlisent dans des pensées les plus profondes. D'où je me tenais, je voyais encore ces arbres épais et les oiseaux qui l'habitaient. En entendant l’appel bruyant d’un oiseau insolite dans les branches, mon regard s'accrocha à ce volatile. Perché plus loin, l’animal ne m’était pas tout à fait inconnu, mais j’ai pu l’identifier tout de suite : c’était le Houou, l’oiseau qui apparaissait pour annoncer, selon les superstitieux, un présage quelconque. L’oiseau me regarda de ses yeux dorés et brillants, ouvrant son bec jaune et poussa un nouveau cri. Puis elle appuya son émerveillement par un petit compliment à l'égard de Flynn.

« Les cours sont très utiles dis toi, ça n'a pas été facile non plus. Je ne compte plus le nombre de coups qu'il a pu me mettre avant d'avoir confiance en moi et que je lui apprenne à avoir confiance en les autre. »

Il n'a toujours pas été aussi doux à vrai dire. Mais au fil du temps il s'est montré bien plus docile. Le fait est qu'il n'avait plus aucune trace d'agressivité quand des personnes étaient avec moi. Comme s'il pouvait sentir les mauvaises intentions, Daniela devait lui inspirer la confiance. Le fait qu'elle s'inquiéte pour moi était une chose tout à fait louable, mais j'ignorais quelle médecine je devais suivre pour redevenir celui d'avant. Et puis, devais-je le devenir de toute façon ? Celui d'avant ? Cela ne dépendait de ce que le temps pouvait me procurer. Me raclant la gorge, je laissais la nourriture à ma petite créature, je me redressais pour me retourner enfin vers Daniela. Les mains dans les poches, je pris la parole avec ce ton presque bas, un ton autrefois inhabituel dans ma façon de parler.

« Je crois pas que ça ait été changé depuis. Mais j'essaye d'aller avec mon temps, au moins les têtes de classes arrêteront de se plaindre que je ne fais que foutre le bordel. Pendant un temps, ils n'auront plus le balais dans le cul et dormiront sur leurs deux oreilles. Mais en soit, on fait aller et toi ? »

© Starseed


Dernière édition par James S. Potter le Jeu 17 Mar - 1:30, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) EmptyLun 1 Fév - 18:01

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    Danni se trouvait donc dans cette petite forêt au-delà de Pré-au-Lard après avoir suivi James jusque là. Maintenant qu'il s'était aperçu de sa présence, Danni s'était avancée et regardait le poulain ailé que James nourrissait avec des petits bouts de viande.

    Soulagée de voir que son ami ne se laissait pas totalement aller après la mort de sa petite amie, Danni observait le petit animal magnifique, ravie de pouvoir en approcher un de si près étant donné la difficulté d'apprivoiser les chevaux ailés. A sa question sur comment il avait fait pour l'amadouer, James répondit que ce qu'il avait appris en cours avait aidé, ce qui était un peu normal. Les chevaux ailés n'étaient pas au programme des quatrième année mais Danni connaissait par cœur tout le bestiaire magique. Les cours de Soins aux Créatures Magiques étaient une passion depuis sa toute première année. James avoua tout de même qu'il s'était pris pas mal de coups avant d'arriver à ce résultat. Danni sourit et demanda.

    "C'est un Ethonan, c'est ça ? Sa robe est brune... Est-ce que.. est-ce qu'il est orphelin ? Où est sa mère ?" s'étonna-t-elle, ayant un peu peur d'entendre la réponse. Si la mère du poulain était encore vivante, il lui semblait évident qu'elle ne laisserait pas son petit tout seul en compagnie d'un humain, à moins qu'elle l'ait rejeté, ce qui n'était guère mieux.

    Laissant de côté pour l'instant le sujet du cheval ailé, Danni en était venue au sujet principal qui l'avait poussée à suivre James jusqu'ici. Comment allait-il ? Comme elle s'y attendait un peu, il lui offrit une réponse toute faite. "On fait aller." Pour Danni, cette réponse cachait la vraie et laissait penser qu'il essayait de se convaincre lui-même qu'il n'allait pas trop mal. Alors qu'il lui retournait la question, elle décida d'être la plus franche possible.

    "Je suis triste. Je pleure encore quand je repense à ce qui s'est passé." dit-elle sans hésitation.

    Mais le but n'étant pas de se plaindre elle-même alors qu'elle voulait le soutenir lui, elle poursuivit.

    "Il faut juste du temps. Pour assimiler, digérer... mais certainement pas oublier. Pour ça il faut parler, il ne faut pas garder tout pour soi au risque que la tristesse ou la colère ne nous ronge de l'intérieur. Alors je parle, à mon entourage, à mes amis... à toi." dit-elle en regardant James, l'incitant implicitement à parler aussi s'il en ressentait le besoin.

    "Certains disent "c'est difficile pour tout le monde !"... c'est une phrase facile qui ne veut rien dire... et surtout qui ne réconforte personne. C'est difficile pour tout le monde... pour moi, ça veut dire "Tais-toi, ça sert à rien de t'exprimer, on sait ce que tu ressens". Mais personne ne sait ce que je ressens. Tout comme je ne sais pas ce que tu ressens, James. Chaque personne est unique et vit ce qui s'est passé à sa manière, avec sa propre sensibilité."
    Danni regarda le sol et essuya l'humidité qui perlait à ses yeux.

    "Oui il faut juste du temps et quand le moment sera venu, je te jure que ceux qui ont fait ça paieront. Ils m'ont pris mon amie, mais ils ne me prendront pas ma détermination, ma personnalité ni ma joie de vivre. Je ne leur ferai pas ce plaisir de m'atteindre à ce point. Je ne veux pas qu'ils gagnent." conclut-elle en regardant James dans les yeux.

    "Je sais que tu ne le veux pas non plus."
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Message(#) Sujet: Re: all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) EmptyLun 22 Fév - 0:36

james & daniela

“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

A
u bout du compte, il m'était difficile de ne pas penser à ce qu'il s'était passé. Je n'étais pas le seul à en avoir souffert non plus. Je demeurais un être vif, et énergique. Il n'était pas naturel de me voir dépiter ainsi je l'avoue. A se demander si l'on pouvait vaincre la tristesse. Spontanément, beaucoup de de personnes iraient dire oui. Il fallait se demander comment était-il possible de faire face à cette douloureuse sensation pour se rendre compte que de s'empêcher d'être triste est presque impossible. Elle relève de l'abstrait, le fait même qu'elle ne soit pas matérielle est assez évident. Et cela nous montre que l'on ne pourra jamais la tuer, la blesser. Elle sera toujours présente en nous.

De mes expériences passées je savais qu'elle disparaissait quand on cessait de tenter de la vaincre. En renonçant on triomphe. C'est ainsi que j'ai toujours réussi à me relever. Une personne va retrouver le sourire sans s'en rendre compte directement à partir du moment où elle aura cessé de s'interroger sur sa situation. Au final il faut prendre du recul, faire un travail sur sois-même sans penser à aller dans le difficile. Mais dans cette situation, dans la mesure où il y a eu l'équivalent d'un attentat... Où j'ai perdu bien des amis et surtout Marlow, je ne savais plus trop comment réagir. Quand Daniela me parla de mon Ethonan, j'acquiesçais de la tête. Je n'arrivait pas tout à fait à sourire de toute mes dents mais je montrais toujours de la sympathie envers ceux que je ne jugeaient pas hostile envers cette petite créature.

« Je vois que tu as une bonne culture générale en terme de connaissances concernant les créatures magiques. Je l'ai recueilli il y a deux ans, et je n'ai aucune idée d'où se trouve sa mère. Je comptais lui rendre sa liberté une fois que je partirai de Poudlard. Mais il sera encore trop tôt pour lui très certainement. »

A vrai dire je ne préférais pas m'enliser dans la merde de cette façon. Je penserai à son bien être l'an prochain. Mais à ce jour il est vrai que je n'avais pas de plan de secours. Sûrement signaler l'existence de l'Ethonan au professeur en question. Mais j'avais comme une certaine fierté, celle de pouvoir m'occuper d'un animal magique tout seul. Le seul problème c'était que je ne possédais pas la seule chose qui me permettais de jauger son bien-être : du temps. Mais je crois que mes pensées se sont dirigées vers ce fameux jour aux festivités de Pré-Au-Lard. Elle était encore triste elle aussi et ce n'était pas étonnant. Je gardais le silence, j'encaissais ses paroles. Il est vrai qu'elles se voulaient rassurantes, mais il était difficile de faire face. Elle avait raison. Pour chaque mot qu'elle libérait, je ne pouvais pas nier chaque vérité aussi rassurante soit-elle.

Ma main sur le dos de Flynn, mon autre main resserra chaque doigt. Le poing serré, je mourrais d'envier de l'écraser dans la glotte de chaque criminel présent l'autre fois. Elle partageait la même tristesse, et je ne pouvais que la plaindre et tenter de la soutenir comme elle voulait me soutenir. Je bouillonnais de colère, et il s'agit d'une colère qui ne risquera pas d'être achevée. Respirant profondément, c'est une rage de combattre qui m'habitait. Je voyais bien la naissance de quelques larmes venant de la jeune Poufsouffle. Quand elle finalisa ce qu'elle avait à dire, je fis quelques pas vers elle. Libérant Flynn de mon emprise pour prendre Daniela dans mes bras. Autant se rassurer mutuellement. Mon étreinte traduisait de la tristesse, de la colère et ce même à travers les battements de mon cœur ou de mon souffle court et incessant.

« On ne sera pas abattu indéfiniment. Ce qu'ils ont fait ont laissé une blessure profonde qui n'est pas prête de cicatriser. Je pense que l'on a fait ce que l'on a pu le jour où... Hum. Ils ne gagneront pas, mais à ce jour je les vois fêter leur massacre... Mais il ne restera pas impuni oui. Ce sera à leur tour de le payer, et de leur sang. »

Utiliser ce genre de conclusion était loin de me ressembler mais j'estimais que le jugement était inutile. Azkaban sera trop petit pour en accueillir autant ? Ou alors les détraqueurs leur feront subir mille fois le baiser de la mort. Je n'attendais que ça, même dans mes sommeils les moins agiter. Et à leur actuel en étant éveillé, c'est de la tristesse qui s'imprégna de mes derniers mots, alors qu'à mon tour... des larmes se formaient et descendaient vers le sol.

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Message(#) Sujet: Re: all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) EmptyDim 20 Mar - 20:53

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    La conversation entre Danni et James avait lentement mais sûrement glissé vers le sujet principal, celui qui occupait l'esprit de la plupart des élèves de Poudlard et encore plus de ceux qui avaient été présents à la fête foraine. Danni voulait prouver à James que ça ne servait à rien de s'isoler, de se renfermer sur soi même pour au final être rongé par la tristesse, ou encore par la colère. Elle voulait le rassurer, lui montrer qu'il n'était pas seul dans le deuil et qu'il avait le droit d'être triste et d'exprimer ce qu'il ressentait. Il n'y avait rien de pire que le déni. Ils avaient tous besoin de temps, tout simplement.

    Les paroles de Danni étaient peut-être difficiles à entendre mais elles étaient vraies, elles allaient droit au but même si ça faisait mal. Et à voir James serrer ses poings montrait que ses paroles le touchaient. c'était ce qu'elle voulait. Elle ne voulait plus entendre de "on fait aller". Elle voulait qu'il laisse exprimer ce qu'il refoulait, sa colère, comme sa tristesse. Il n'y a que ça qui pouvait le libérer. c'est à ce moment là qu'elle le vit se lever et se diriger vers elle. Aussitôt ses grands bras se refermèrent autour d'elle et Danni se laissa aller contre lui, posant ses mains dans son dos et fermant les yeux. Elle entendant les battements de son cœur ainsi que sa respiration courte et rapide. Il était en colère et il était triste, c'était ce qu'elle voulait. Danni n'avait que quinze ans mais elle n'avait pas besoin d'être psychologue pour savoir d'instinct que cette attitude était beaucoup plus saine pour James.

    Il avoua que leur blessure était trop profonde pour se cicatriser si vite mais que, tout comme elle l'avait dit plus tôt, ces salopards n'auraient pas le dernier mot. Danni frotta doucement le dos de James et approuva ses paroles.

    "oui... on a fait ce qu'on a pu. On n'a rien à se reprocher. Ils fêtent peut-être leur victoire mais ils ne gagneront pas la guerre. Ils paieront... je te le promets, James." dit-elle alors qu'elle sentait une larme mouiller son épaule indiquant qu'après la colère, James laissait enfin exprimer sa tristesse.

    Danni resta ainsi de longs instants blottie contre son camarade jusqu'à ce qu'elle sente les battements de son cœur ralentir un petit peu et sa respiration s'apaiser. James avait décidément beaucoup plus de facilités à aller vers elle que son frère. C'était l'ironie du sort qui avait voulu qu'elle ait un faible pour le cadet des Potter qui, à l'inverse de l'aîné, semblait peu se soucier d'elle. Peu importait, Danni s'était faite à l'idée et ça n'enlevait en rien qu'elle aimait bien les trois enfants Potter.

    Se reculant d'un pas, mettant fin à la réconfortante étreinte, Danni offrit un sourire à James avant d'essuyer ses propres larmes et poursuivre sur un ton plus léger et espiègle.

    "Et donc, j'ai entendu que tu voulais laisser tomber le Quidditch ? Tu sais que je vais t'engueuler ?" dit-elle en le fixant d'un air faussement fâché.

    "Je te l'interdis ! C'est aussi simple que ça ! Non mais franchement quelle idée ! J'ai jamais entendu un truc aussi débile de toute ma vie !" ajouta-t-elle en faisant de grands gestes avec ses bras.

    "Parce que si tu laisses tomber, ça veut dire que tu laisses tomber tout le monde. Et ça c'est nul ! Tu laisses tomber tes camarades, ton équipe et tu me laisses tomber moi ?! Je suis très très très fâchée James ! Qui c'est qui va venir me consoler parce que je n'ai pas attrapé le Vif d'Or hein ? Qui c'est qui va venir m'aider à retrouver confiance en moi après une défaite ? Tu peux pas te défiler comme ça mon petit père !" dit-elle en secouant la tête vigoureusement.

    "Tu crois que c'est ce qu'aurait voulu Marlow ?" ajouta-t-elle tout en le fixant intensément dans les yeux pour revenir à un réel argument plus percutant.

    "En tout cas c'est certainement ce que voulaient ces criminels. Nous voir abandonner ce qu'on aime, ce pour quoi on est doué, ce pour quoi on veut se battre. T'as dit que tu ne les laisserais pas gagner... alors prouve le !" lâcha-t-elle en tapotant fermement le torse de James de son index.
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Message(#) Sujet: Re: all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) all who follow you. • ft. daniela. (rp-fb) EmptyLun 21 Mar - 10:46

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Une étreinte bienveillante et réconfortante. Sans aucune arrière pensée, Daniela possédait des convictions respectables pour son âge. Personnellement, je ressentais la perpétuelle envie d'en découdre avec les auteurs de cet attentat. Je m'étais préparé plusieurs fois à leur retour.  Bon je n'avais qu'à me dire ce que je me disais à chaque fois quand quelque chose était contre moi. Comparer mon adversaire à une vipère. e me disais que la vipère n'est pas plus rapide qu'un homme.

Elle est forcément moins costaude, et à peine plus dangereuse, dans le fond son avantage se résumé en un mot: la peur. Elle est la seule différence entre la proie et son prédateur. Je me disais de supprimer le brin d'hésitation, de l'éradiquer comme ça aucun serpent ne me mordra. Je suis fasse à une vipère, je décide que la vipère est moins dangereuse que moi, la peur me quitte et je la supprime juste avant de renaître dans l'œil de l'adversaire dans un espace d'un instant...et ça me suffit. Mais c'était vain, ils ne revinrent jamais. J'ai dû oublier cette optique pour finalement me concentrer sur les paroles de la Poufsouffle.

Je n'ajoutais rien à ce sujet, même si je ne pouvais que lui donner raison. Elle savait que la colère et une grande tristesse s'imprégnait de chacun de mes propos. C'est elle qui se recula, son sourire fut chevauché d'une sorte de question... Je ne pouvais pas m'empêcher de me gratter l'arrière du crâne d'un air gêné. C'est vrai que je ne lui en avais pas parlé.  « Non mais... » Non, pas moyen du tout d'en placer une. Je crois que cette rumeur, qui s'avérait être vraie avait du aiguiser sa mauvaise humeur et l'envie de me faire la morale. En fait j'essayais réellement de m'expliquer, mais ce n'était pas facile du tout.

En fait j'avais mes propres raison et il était difficile que je récupère le niveau. Je me suis raclé la gorge en étant un peu plus gêné. « ... Daniela je... » Non, ta gueule James, toujours pas. J'ai décidé de l'enliser dans un silence des plus persévérants, croisant alors les bras pour ensuite la regarder parler. Elle disait une sombre vérité, même au sujet de Marlow. Elle m'aurait soutenu sur ce projet en tout cas, c'est ce que je pense. Mais bon j'étais connu pour être une tête brûlée, et surtout une tête de mûle. Grimaçant légèrement, je reprenais une certaine assurance. Je décroisais les bras alors qu'il me semble qu'elle venait tout simplement de terminer ce qu'elle avait à dire.  

Levant un petit sourire le long de mes lèvres, il était ironique qu'elle me fasse la morale alors qu'à l'inverse c'est moi qui était souvent là en effet pour la réconforter, bien que ce genre de chose ne soit arrivé qu'une fois. Je me grattais le menton en hiérarchisant mes pensées. Il fallait bien entendu que je lui réponde et je ne comptais pas lui laisser le dernier mot. Elle avait bien raison de toute façon, j'adorais le Quidditch. Mais même quand on l'a dans le sang, on est pas vainqueurs à tous les coup. Je libérais de mon sac un morceau de viande que je donnais à Flynn, qui se retira naturellement dans son habitat. Poussant un bref soupire de satisfaction je finis par me prononcer :

« Je tâcherai d'appliquer tes conseils. Mais je ne pense pas jouer au meilleur de ma forme morale non plus. Je ferai ce que je peux, de toute façon, t'es destinée à me dépasser, j'en suis sûr. Je ne suis pas un joueur dont on se rappellera dans vingt ans, et tant mieux. »  Jouer la carte de la franchise était plutôt appaisant, mais je ne disais plus que j'arrêterai. J'envisageais de reprendre l'an prochain, je pouvais me faire battre par n'importe qui. Mais le mieux était de profiter de ma septième et dernière année à venir. Lui tapotant la tête au même titre qu'elle me tapota le torse : « Alors t'as intérêt à me battre l'an prochain, fais toi cette promesse et j'te paierai un coup. En attendant, je vais te laisser, j'ai un cours à rattraper. J'en ai raté trop depuis, il faut pas que je prenne du retard. »

Me prononçais-je avant de lui adresser un sourire des plus rassurants, montrant que cettte courte discussion avait eu un effet positif sur ma journée. Je m'éloignais de quelques pas en lui faisant un signe de la main traduisant "Au revoir" pour enfin m'éclipser.

electric bird.



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