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FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live.
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Message(#) Sujet: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 11:47


                         
Fursy est un né-moldu, né le 18 avril 2006 à Rochdale en Angleterre. D'ailleurs il y vit toujours. Aujourd'hui, Fursy a donc 16 ans et est en sixième année. Et juste pour ta culture personnelle, sache qu'il a un rat blanc taché de beige et de noir qui s'appelle Bretzel.

Il est bon de savoir que Fursy est enthousiaste, imaginatif, curieux, cultivé, rêveur, généreux, autonome, intelligent, débrouillard  et franc mais également distrait, possessif, envahissant, violent, secret, téméraire, trop confiant, impulsif, insolant, railleur, autoritaire et pédant. Il a des goût étranges, par exemple il aime bouger, l'internat, « Pourquoi ? », sortir la nuit, rêvasser, écrire,   se sentir libre, être entouré, le football,  le Quidditch ou encore sa demi-soeur alors qu'il déteste la culpabilité, les photos de sa mère, Rochdale, rentrer à Rochdale, l'odeur du désinfectant, les vestiaires communs, être mis à l'écart, l'heure du courrier, les injustices, la vraie vie et la génétique.

Sa baguette est composée de bois de Chêne avec un coeur en ventricule de coeur de dragon et mesure 34,2 centimètres. Grâce à elle, Fursy a le malheur de suivre les cours d'Astronomie, DCFM, Étude des Runes, Potions, Sortilège et de Vol.




Fursy Garrett Overton
feat. Cameron Monaghan

ET EN VRAI ?
J'ai 23 ans, mais peut-être que tu le sais déjà parce que je suis Noel T. Shiver. Je suis arrivée sur NYL je ne sais plus comment et je devrais être là en moyenne sept jours par semaine. Avant de finir j'aimerais juste rajouter que j'avais dit "pas deux".


Tout le monde a une histoire

La première image que le monde offrit au jeune Fursy Overton fut simplement la chambre parentale de l'appartement miteux que louaient Garrett et Eliza dans un immeuble en décomposition, quelque part à Rochdale. Madame attendait que Monsieur vienne la chercher pour la conduire à la maternité mais lui n'avait pas entendu les choses de cette oreille et était fourbement arrivé entre la fenêtre et le lit. Personne ne lui en tint rigueur et cet enfant unique prit rapidement la place centrale du foyer. Il n'avait pas vu le jour dans la famille la plus riche du pays, la fin du mois commençait deux semaines après le jour de paye en général, mais il était traité comme un véritable prince au bas niveau de ses géniteurs et n'a jamais manqué de rien. Les premières années de sa vie furent absolument parfaites, il n'y avait pas la moindre ombre à son tableau, le domicile familial embaumait l'amour et le bonheur à plein nez. Malheureusement, l'image de la famille idéale se fissura quelques semaines après son cinquième anniversaire. Un soir, en revenant de l'école, il trouva la maison vide. Son père ne comprit pas tout de suite, il appela sa femme plusieurs fois, un peu plus fort à chacune d'elle mais toujours sans réponse. Il ne mit pas longtemps à faire le tour de l'appartement, réalisant avec difficulté la situation qui se présentait à lui. Eliza était partie. Son placard était vide, sa valise n'était plus sous le lit, son trousseau de clés avait été posé sur la table... Elle n'était plus là. Il tâcha de faire bonne figure devant le petit garçon qui le regardait sans comprendre.

« Pourquoi t'es triste ? Elle est où Maman ? Elle va revenir bientôt ? »

Son innocence lui faisait peine à voir mais il n'eut pas le courage de la briser ce soir-là. Maman était avec des copines, elle rentrerait plus tard. Plus tard ne vint jamais et Fursy n'eut d'autres choix que de le réaliser par lui-même. Les premiers temps, Garrett continua de s'imposer un rythme effréné pour que son fils unique ait une vie décence mais l'abandon dont il était victime également finit par le rattraper, s'imposant toujours plus fortement. Il ne parvenait pas à garder la tête hors de l'eau. Il aurait fait n'importe quoi pour cette femme, pour cette salope qui s'était tirée sans donner d'explications ! Elle n'avait même pas eu le courage de lui balancer en face, non, elle avait préféré profiter de son absence pour mettre les voiles ! L'appartement devint lentement un véritable taudis, les fins de mois duraient trente jours, il ne cherchait plus à travailler plus que le minimum sans se soucier de ce boulet qu'elle lui avait laissé dans les pattes. Le jeune garçon ne vit pas ce qui se préparait, tapi dans l'ombre, à lui sauter dessus. La vie était cruelle et il allait l'apprendre à ses dépends. Maman était partie et Papa ne l'aimait pas vraiment. Dans le fond, Maman ne devait pas l'aimer beaucoup non plus puisqu'elle ne voulait pas de lui. Et si c'était à cause de lui qu'elle était partie ? Peut-être qu'il n'était pas assez gentil, pas assez beau, pas assez intelligent, pas assez sage ? Elle devait avoir trouvé un petit garçon mieux ailleurs et ne plus vouloir de lui. La culpabilité commença doucement à s'installer dans son esprit. Et puis son père prit ses distances, plus souvent au pub qu'à la maison. Il devait avoir sept ans et passait le plus clair de son temps tout seul. Alors il restait dans sa chambre, allongé sur son lit et fixait le plafond en refaisant le monde. Dans une vie, il était entouré de frères et sœurs qu'il aimait et qu'ils l'aimaient, ils jouaient toujours ensemble, ils riaient, ils se protégeaient les uns les autres. Dans une autre, ses parents étaient toujours ensemble, toujours avec lui, ils étaient heureux et ils parlaient de se marier, lui allait devoir danser avec sa cousine Carry qui n'était pas franchement jolie et il n'aimait pas beaucoup l'idée. Parfois il était un valeureux chevalier, ou un astronaute en mission, un aventurier sans peur ou un super héros infaillible... Il était n'importe qui, n'importe qui qui n'était pas vraiment Fursy, et venait de n'importe quelle famille, n'importe quelle famille qui n'était pas la sienne. Quand il ne rêvait pas, il lisait, il se plongeait dans des bouquins que lui prêtait la vieille voisine qui lui pinçait toujours les joues quand elle lui disait bonjour. Il se fichait pas mal de ce que c'était, ça faisait passer le temps.

Un soir, Garrett rentra plus saoul que d'ordinaire et plus irritable peut-être aussi. Son livre dans les mains, le garçon arriva le plus naïvement du monde avec tout un tas de questions qui lui semblaient importantes mais auxquelles il n'avait pas réussi à trouver la moindre réponse au bord des lèvres. Il commença à les lâcher une à une, comme il le faisait tout le temps face à un homme très rapidement dépassé par la culture et  la capacité de réflexion de ce chieur en culotte courte. Il lui demanda de se taire une première fois mais Fursy continua, il haussa la voix pour le lui répéter une seconde mais Fursy continua, il commençait à avoir une migraine affreuse et il voulait du calme mais Fursy continua, il lui hurla d'arrêter mais Fursy continua. La suite le dépassa totalement. Sa main s'abattit violemment sur la joue de son fils qui chancela et se rattrapa de justesse au canapé. Il voulut lui dire qu'il était désolé mais rien ne sortit et puis de toute façon, la porte de la chambre du fond claqua avant même qu'il n'ait pu remarquer que sa progéniture avait débarrassé le plancher. Il se trouva toutes les excuses du monde et s'assura qu'il ne recommencerait pas. Pourtant, ce devint rapidement un rituel apaisant dès qu'il le contrariait, dès que quelque chose n'allait pas comme il l'aurait souhaité ou que sa journée n'avait pas été à la hauteur de ses attentes. Ce n'était pas de sa faute si ce môme stupide faisait toujours tout pour le mettre hors de lui, quand même, si ?! Le respect qu'il avait pour son père ne changea pas et il comprit de lui-même qu'il ne fallait rien dire ainsi il était devenu l'enfant le plus maladroit de Rochdale et probablement même de l'Angleterre toute entière ! Malgré tout, il commençait à fuir le domicile familial, plus en sécurité dehors qu'à l'intérieur. Il se mit à traîner avec les jeunes de son quartier, souvent aussi délaissés qu'il pouvait l'être lui-même, découvrant un peu par hasard les joies du sport et le bien-être qu'il pouvait ressentir après s'être défoulé. Le temps qu'il ne pouvait plus passer à lire, il le passait sur le terrain de foot aux cages branlantes qui se tenait en bas de son immeuble, enchaînant les parties jusqu'à n'en plus finir. Tout était bon à prendre pour repousser d'une heure ou deux le moment de passer la porte d'entrée...

L'arrivée d'un hibou sur le rebord de la fenêtre de la cuisine ne fut pas accueillie dans de grandes effusions de joie. Tout d'abord, Garrett marmonna quelque chose qu'il ne comprit pas en déchirant le parchemin avant de le fourrer rageusement dans la poubelle et de partir « travailler ». Une autre lettre arriva le lendemain et elle subit le même sort sans que le destinataire ne puisse y poser un seul regard. Il réussit à intercepter la troisième et resta hébété face à son contenu. S'il aimait bien s'évader en pensées plus souvent qu'il ne l'aurait dû, il ne fallait pas non plus le prendre pour un abruti de première catégorie ! La magie, ça n'existait pas. Et encore moins des écoles pour apprendre à la pratiquer. Il ne savait pas trop qui s'acharnait avec cette blague pas drôle mais il ne tomberait pas assez bas pour y répondre quoi que ce soit. Quelques autres lettres plus tard, on vint sonner à la porte. Un homme habillé bizarrement se tenait sur le seuil et se présenta comme un représentant du Ministère de la Magie venu pour leur expliquer la situation. Il entra sans que personne ne l'y ait invité et s'installa sur le canapé mal-en-point comme si c'était tout à fait normal. La soirée qui suivit reste gravée dans sa mémoire comme la pire de son existence. Son père n'avait visiblement pas accepté que son morveux de gamin, en plus d'avoir fait fuir sa mère, ne soit pas simplement normal. Un sorcier ! Et puis quoi encore ?! Comme s'il avait besoin d'apprendre des tours de magie dans une école hors de prix ! La question resta en suspend pendant des jours et des jours mais, dans un sursaut de lucidité, Garrett finit par décider de l'y envoyer malgré tout, parce que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Il méritait mieux que la vie qu'il vivait avec lui et il en avait parfaitement conscience. A défaut de devenir le père qu'il aurait dû être, il fallait l'éloigner d'ici...


Famille et compagnie

Garrett Overton, quarante-trois ans, ne brille pas par son savoir ou sa bonne éducation. Il ne brille pas du tout, en réalité... Issu d'une famille nombreuse aux parents démissionnaires, il n'a jamais fait d'études, peine encore à lire convenablement aujourd'hui, il a toujours dû se débrouiller et y est parvenu tant bien que mal. Une fierté, dans le fond. Employé d'une usine minable, payé une misère pour effectuer des tâches répétitives et sans intérêt, il aimerait dire qu'il fait de son mieux pour élever son fils mais il sait pertinemment que ce n'est pas le cas. Ca l'a été un jour, pourtant. Avant le départ inexpliqué d'Eliza, alors qu'ils étaient heureux tous les trois. Il n'hésitait pas à enchaîner les heures supplémentaires, à trouver des petits boulots supplémentaires pour que sa famille ne manque de rien, soucieux de leur bonheur. Et puis elle est partie. Il s'est doucement laissé aller, d'abord il s'est contenté de son job détestable, puis il a commencé à aller parier le peu d'argent qu'il réussissait à mettre de côté autour d'une bière – ou plusieurs, souvent plusieurs d'ailleurs – s'est mis à rentrer de plus en plus tard, de plus en plus éméché. Que le gamin soit seul à la maison, totalement livré à lui-même, ne lui posait pas le moindre problème. Finalement, un soir, la mauvaise humeur, la fatigue et l'alcool n'aidant pas, il a perdu patience face à ce môme insupportable, toujours en train de poser des questions stupides auxquelles il n'avait pas la moindre réponse, il lui a offert une gifle magistrale qui a résonné dans tout le minuscule salon. La première d'une interminable série. Bien sûr, il culpabilise, bien sûr, il se rend compte de l'enfer qu'il fait vivre à son garçon mais c'est plus fort que lui. Il se jure à chaque fois qu'il ne lui lèvera plus la main dessus, plus jamais, que c'est terminé, qu'il se rattrapera et sera enfin un père respectable mais dès qu'il pose les yeux sur lui et son air las, ses bonnes résolutions s'envolent aussitôt...

Eliza Hobbs, trente-neuf ans, n'a plus de mère que le titre que Fursy accepte encore de lui donner par principe. Il avait cinq ans quand elle est partie. Partie sans rien dire, sans même un au revoir, sans un dernier bisou, rien. Un soir, ils sont rentrés de l'école avec son père et elle n'était plus là. Ses affaires avaient disparu, ses clés avaient été abandonnées sur la table et la porte était simplement claquée. Garrett avait fouillé la maison dans l'espoir de trouver une lettre, quelque chose, mais il avait dû se rendre douloureusement à l'évidence : elle n'avait même pas pris cette peine. La réalité fut d'autant plus dur à accepter qu'elle n'avait rien laissé présager. Mère et femme douce, aimante et attentionnée, elle se répandait en câlins en tout genre dès qu'elle en avait l'occasion, gardait en permanence un sourire tendre et rassurant sur les lèvres et avait toujours le mot qu'il fallait, en toute circonstance. Un ange, un être d'une perfection rare, voilà ce qu'elle avait été pendant ces cinq délicieuses années. Et puis l'ange était tombé. Ils savent aujourd'hui qu'elle est partie pour rejoindre son amant dans une ville voisine, un homme plus beau, plus riche, le rêve de la femme vénale et intéressée qu'ils n'auraient jamais pu soupçonner en vrai. Il ne voulait pas s'encombrer du fils d'un autre alors elle l'a laissé derrière elle, sans un regard. Peut-être qu'elle le regrette à présent ? Personne n'en a la moindre idée, ils ne sont pas suffisamment en contact pour cela. Quoi qu'il en soit, ça ne l'a pas empêché de refaire sa vie, comme si homme et enfant n'existaient pas...

America Dickinson, neuf ans, est une source intarissable d'amour et de joie de vivre. Jamais ils n'auraient dû se rencontrer et pourtant, le hasard semble en avoir décidé autrement. Fursy s'en souviendra toute sa vie : c'était un jeudi pendant les vacances de Noël, il n'avait pas encore onze ans et s'ennuyait à en mourir. Il avait enfilé ses gants, mis son bonnet et s'était traîné jusqu'à la maison de ses grands-parents maternels, à quelques rues de chez lui. Il n'avait plus le droit de les voir, son père le lui avait fait comprendre plus d'une fois et tâchait de lui faire regretter ses visites dès qu'il avait le malheur d'en apprendre une mais il n'avait pas cédé, il ne voulait pas céder, et continuait d'y retourner de temps en temps. Ils n'avaient jamais accepté la manière dont Eliza les avait abandonnés. Bien sûr, ils n'avaient jamais vu en Garrett le genre idéal mais voyaient malgré tout qu'il n'avait toujours voulu que le bonheur de leur fille, si bien que son dévouement sans faille estompait les défauts qu'ils lui trouvaient à la pelle. La porte s'était ouverte, sa grand-mère avait paru gênée puis une tornade avait déboulé dans le petit corridor : America, sa demi-sœur inconnue, celle qui le remplaçait à présent. Il aurait dû la détester, lui faire payer le simple fait d'exister mais il n'en avait rien été. Cette môme se fichait bien de qui il était, elle avait posé ses grands yeux sur lui, lui avait souri d'un sourire édenté et l'avait attrapé par la main pour aller jouer, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Il avait passé l'après-midi le plus extraordinaire de sa vie et n'avait plus jamais cessé de voir cette gamine. Avec le temps, elle avait fini par comprendre le lien qui les unissait mais rien n'avait changé. C'est le rayon de soleil de ses journées à Rochdale, la seule lueur de bonheur qui plane sur ses vacances, un bonheur interdit par une famille déchirée et pourtant... Ils en gardent le secret et leurs grands-parents également, cette maison un peu défraîchie pour seul témoin de leur fraternité fusionnelle.


La première fois ici

Les portes du train se refermèrent bruyamment avant que celui-ci ne s'ébranle et n'avance lentement le long des rails interminables. Comme la plupart des mômes présents à bord, Fursy regardait toutes les mains parentales s'agiter dans une joyeuse tristesse. Il pouvait le comprendre, dans le fond, ils devaient tous être contents de voir leur progéniture prendre enfin le chemin de Poudlard sans avoir un seul instant envie de les savoir loin d'eux pendant une année toute entière. Il resta là quelques secondes de plus, fixant cette marée humaine en enviant un peu les autres enfants qui lui répondaient en pleurnichant à moitié, puis il soupira et rentra dans le compartiment où il avait déjà déposé sa valise un peu plus tôt. Il essayait de voir le bon côté des choses : comme il n'avait pas eu à perdre du temps dans des adieux larmoyants, il n'allait pas avoir besoin de tirer sa valise pendant des heures avant de trouver une place de libre. Oh non, ça, il n'avait pas perdu une seule minute... Son père l'avait accompagné à la gare et quand il avait compris qu'il fallait traverser un mur – le traverser pour de vrai, passer au travers, comme si c'était qu'une illusion – il avait levé les mains en signe d'abandon et lui avait fait savoir que c'était trop pour lui, qu'il n'irait pas plus loin. Il lui avait ébouriffé les cheveux d'un geste maladroit en lui souhaitant bon courage et n'avait même pas attendu qu'il ait disparu des voies neuf et dix pour faire demi-tour. Bien sûr, il ne lui en voulait pas. Après tout, il avait fait beaucoup d'efforts depuis que cette lettre était arrivée. Ils avaient même passé le week-end à Londres pour qu'il puisse faire tous les achats dont il avait besoin. D'aussi loin qu'il se souvenait, c'était la première fois qu'ils s'offraient des « vacances », même si c'était loin de la mer dont tout le monde parlait à chaque rentrée scolaire... C'était mieux que rien, non ?

Alors qu'il avait sorti un bouquin de ses bagages, histoire de passer le temps comme il pouvait, une tête brune se glissa dans son compartiment, jetant un regard intéressé à l'intérieur. Il releva les yeux vers elle en fronçant un peu les sourcils et assista impuissant à l'installation de deux gamins sur la banquette face à la sienne. Ils eurent du mal à mettre leurs valises dans les filets, se disputant à moitié à mi-voix avant d'y parvenir enfin. Pas un mot n'avait été échangé, ils étaient simplement entrés comme s'il n'était pas là et avaient fait leur vie le plus normalement du monde. Le rouquin ferma doucement son livre et le posa sur le siège à côté, observant avec un air vaguement moqueur le spectacle qui s'offrait à lui. Les deux garçons soupirèrent d'un même mouvement, visiblement ravis d'avoir réussi à s'installer, et se laissèrent tomber sur la banquette. L'un des deux, le plus âgé sûrement, posa enfin les yeux vers lui et se redressa brusquement dans un sursaut. Il paraissait le remarquer seulement maintenant. Il lui tendit la main, qu'il s'empressa de serrer en souriant amicalement, rapidement suivi par le second garçon. C'était la première fois qu'il rencontrait des sorciers de son âge et il ne put s'empêcher de penser qu'ils avaient l'air tout à fait normaux. Enfin, rien à voir avec les gens habillés bizarrement qu'il avait croisé dans les magasins du chemin de travers – ou quelque chose comme ça. C'était des enfants qu'il aurait très bien pu connaître dans son école d'avant, à Rochdale. Bon, ils étaient peut-être un peu trop normaux pour venir de Rochdale, en fait, mais c'était l'idée quoi...

Ils se présentèrent rapidement, lui expliquant aussitôt que leurs parents avaient fait leurs études à Poudlard également, à Gryffondor plus précisément, et que si l'aîné n'avait pas eu la chance d'y mettre les pieds il croisait les doigts pour que son frère y aille à sa place, l'autre avait hoché la tête avec espoir et devant son air perdu, ils s'étaient étonnés de voir qu'il ne savait pas ce qu'était Gryffondor avant de se donner pour mission de lui expliquer brièvement le fonctionnement de l'école. Les maisons, les points, les cours... Tout ça lui semblait irréel. Ca n'avait aucun sens, dans le fond, n'est-ce pas ? Il allait sûrement entendre d'une minute à l'autre son réveil et son paternel qui s'époumonerait dans la cuisine pour qu'il se bouge plus vite, tout ça ne serait qu'un rêve bizarre qu'il continuerait distraitement en cours de maths... D'un autre côté, il avait tellement envie que ce soit vrai, vraiment vrai, que cette histoire insensée soit la plus belle de son existence. Ca se pouvait, non ? Après tout, il avait été à Londres, il n'avait pas pu le rêver, ça, si ? Non, non. Tout ça se passait pour de vrai et il allait aller dans une maison dont il ne savait rien mais il s'y sentirait comme chez lui, parce que ça pouvait pas être pire de toute façon. Oui, c'était comme ça que ça se passerait ! Et ce serait absolument merveilleux.

« Comment tu t'es fait ça ? » lui demanda le plus jeune en pointant du doigt sa joue droite. Fursy passa machinalement la main dessus, grimaçant légèrement lorsque ses doigts frôlèrent le bleu violacé qui s'étendait sur sa pommette puis haussa les épaules avec un air totalement désintéressé. « J'me suis pris un ballon en jouant au foot. » Ils rirent bêtement en disant qu'il fallait vraiment avoir la poisse, ce à quoi il acquiesça sans broncher. Ce n'était pas si faux que ça, en réalité, il avait vraiment été jouer au foot avant de rentrer un peu trop tard, trop peu silencieusement et sans avoir pris la peine de boucler sa valise avant de partir alors que son père le lui avait ordonné. C'était de sa faute, il le savait bien, mais c'était long et chiant de ses bagages alors quand ses amis s'étaient mis à caillasser sa fenêtre pour lui signaler qu'ils allaient sur le terrain, il avait préféré tout planter et profiter de l'absence de son géniteur pour les rejoindre et s'amuser. C'était bien mieux que de faire une valise, franchement ! Ca aurait très bien pu être un ballon. La vague évocation du sport lança les deux frères dans une discussion sur le « qui dit che » à laquelle il essaya de comprendre quoique ce soit sans y parvenir pour autant. Ca parlait de balais, d'une coupe, de matchs... En soi, il connaissait tous les mots mais ensemble, ça ressemblait à rien... Un éclair de bon sens frappa les gamins qui se souvinrent finalement qu'il ne connaissait rien à la magie au point de pas connaître les maisons de l'école alors ils commencèrent à lui expliquer les règles du « qui dit che » tous les deux en même temps, visiblement aussi fan l'un que l'autre mais d'équipes différentes, sans se rendre compte que leur brouhaha était particulièrement insaisissable. Malheureusement pour les trois garçons, ils n'eurent pas le temps de reprendre leur explication que le train ralentissait. Il fallut enfiler les uniformes. Un drame dans sa journée qui avait si bien commencé. S'il garda son tee-shirt sous sa chemise blanche, il dût abandonner son jeans et offrir une vue sur les multiples traces qu'il pouvait avoir sur les jambes à ses deux camarades de voyage. Heureusement, ils ne parurent pas remarquer quoi que ce soit, trop occupés à batailler sur les résultats des « canons de chute de lait » pour faire attention à lui.

Une fois dehors, l'un des deux frangins les abandonna alors qu'on menait les première année vers des petites barques. Des barques sans rame. Il les regarda, un peu suspicieux, mais suivit néanmoins le mouvement. Les premiers mômes montèrent et dès que la petite embarcation fut pleine, elle se mit en marche le plus normalement du monde sous les yeux émerveillés du jeune Fursy. Il embarqua à son tour avec son camarade, ainsi qu'une fille blonde juste devant eux. Il laissa sa main glisser à la surface de l'eau pendant que son « ami » le prévenait qu'il y avait un calmar dans le lac. Comme si ça faisait peur, un calmar... Il allait ricaner et le traiter de poule mouillée quand le château apparut soudainement devant eux. Comme par magie... Il en oublia totalement de se moquer du jeune garçon et s'émerveilla silencieusement face à toutes ces petites fenêtres allumées, face à la grandeur du bâtiment, face à la beauté du paysage. C'était ça, l'école ? Un château ? Un vrai vrai château ? Comme ceux qu'on visitait partout dans le monde ? Eux, ils allaient habiter dedans, vraiment ? Quand il dirait ça à sa sœur, elle n'en reviendrait pas ! Il allait vivre dans un château ! Manque de chance, la traversée du lac eut une fin et il fallut quitter Poudlard des yeux pour s'enfoncer dans les sous-sols de l'école. Tout le monde parlait et les voix de tous ces gamins résonnaient dans le souterrain, on ne pouvait pas en comprendre un mot mais ça ne l'empêchait pas d'essayer quand même de tout écouter en même temps. Il voulait tout apprendre de cette école bizarre, il voulait pouvoir dire qu'il avait sa place parmi tous ces sorciers même si ce n'était pas franchement gagné...

Le petit groupe s'arrêta devant d'immenses portes en bois, et une femme coiffée d'un grand chapeau pointu vint leur annoncer que la cérémonie de la Répartition allait commencer d'une minute à l'autre, elle reprit les explications que les deux frères lui avaient déjà faites quant aux maisons de l'école et son fonctionnement global, si bien qu'il hochait la tête comme s'il avait toujours su de quoi elle parlait. Puis les portes s'ouvrirent et ils pénétrèrent dans une salle immense où se tenaient quatre tables interminables et des centaines d'élèves. Son visage trahissait sans mal le flot de sentiments contradictoires qu'il ressentait devant tout ça : la hâte, la joie, l'inquiétude, la curiosité, un peu de peur peut-être aussi... Il leva les yeux et resta idiot face à ces bougies qui flottaient toutes seules, et l'absence totale de plafond. C'était le ciel ! Genre le ciel était dans la salle à manger... Mais quand il pleuvait, ils faisaient comment ? Ils mangeaient où ? Il voulut demander à son voisin mais un vieux chapeau se mit à chanter. C'était pas une école en fait, c'était un asile et il était en train de délirer, c'était ça ? Les chapeaux, ça ne chantait pas ! Pourtant, à part un ou deux autres élèves qui avaient l'air aussi déboussolé que lui, tout le monde semblait trouver ça parfaitement normal... Il avait envie de les secouer pour qu'ils réagissent enfin. C'était pas normal ! C'était un vêtement, il devait rester là et servir à rien, pas le pousser la chansonnette ! Quand il eut fini, la femme déroula un long parchemin et commença à appeler les enfants. Elle mit le chapeau sur la tête de la blonde qui partageait sa barque et celui-ci hurla « Poufsouffle ! ». Il sursauta et recula d'un pas tandis que tout le monde applaudissait et qu'elle rejoignait l'une des tables où tous les élèves avaient une cape avec une doublure jaune. Les élèves se succédèrent les uns après les autres, toujours sous les applaudissements de leurs camarades et puis enfin...

« Overton, Fursy Garrett ! »

Il déglutit difficilement, respira un grand coup et monta les quelques marches avant de s'asseoir sur le tabouret et de voir la pièce disparaître de sa vue. Le chapeau se mit à parler, évoquant ce qu'il voyait « dans sa tête ». Ses doigts se resserrèrent sur les bords du siège. Il n'était pas du genre à flipper pour rien, mais là c'était vraiment pas possible ! Il voulait que ça se termine vite ! Après quelques secondes qui lui parurent durer des heures, le couvre-chef lui offrit la délivrance en hurlant...

QUESTION DU CHOIXPEAU
Une personne pas douée tombe dans le lac noir, malheureusement, il est le seul témoin de la scène, que fait-il ? – Il agite sa baguette en direction du futur cadavre, histoire d'essayer de le sortir de là à temps. Quelque chose comme Mobilicorpus devrait faire l'affaire, non ?




Dernière édition par Fursy G. Overton le Mar 10 Nov - 15:22, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 12:12

Re-bienvenue ! ♡
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 12:34

Re-bienvenue Pompom Girl
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 13:09

Re bienvenue ! :annabeth:
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 14:21

Un personnage super intéressant ! :isis:

Rebienvenue ! Daniela
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 15:24

Merci à tous les quatre. Slurp
Voilà, c'est tout fini ! Cool
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 16:53

Rebienvenue. Very Happy

P'tain, t'as pris un psychopathe ! Surprised

*Cet acteur joue un tueur fou dans Gotham Ange *
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 17:35

Ah mais la tristesse de ce prénom... xD Moi à chaque fois que je vais croiser ton perso, je vais penser à ça :

FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. Furby_picture

Bref, sur ces bonnes paroles, rebienvenue ! Pompom Girl J'espère que tu m'accorderas un lien cool. Ange
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 18:51

Je te préviens gentiment, dès que tu postes ta fiche de liens, je te saute dessus ! Ce nouveau perso est juste trop... Aaaaaaaaah
Bienvenue de nouveaaaaaaaaaaaaaaaaaau ! Slurp Tu vas bien t'éclater avec un gars comme ça. ♥️
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Le Choixpeau Magique

Le Choixpeau Magique



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 21/04/2011
Parchemins rédigés : 1912
Points : 0
Crédit : (c) Septimus Veturia
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Statut Sanguin:
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 19:38


Tu peux t'asseoir à la table de...

SERDAIGLE !

Serdaigle

Tout d'abord, bienvenue parmi nous. J'espère que tu t'amuseras en notre compagnie et que tu prendras plaisir à RP avec nous. Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors mieux vaut l'avoir fait tout de suite. Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un poste vacant.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ce serait bête de ne pas savoir comment rapporter des points à ta maison. D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe. Et comme les votes, c'est le bien, Top-Siter rapporte des points !

N'empêche que le meilleur moyen d'obtenir des points reste d'aller en cours. Et oui, nous sommes dans une école et nos chers professeurs vont se faire une joie de t'apprendre tout ce qu'ils savent. Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs sont encore peu nombreux sur le forum, mais pour faire vivre cours, il y des exposés à faire au cours de ton année, pour plus d'informations, rends-toi ici. La liste des sortilèges par année est disponible .

Il n'y a pas que les points des sabliers qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis ! Tu peux aller lire ce sujet pour savoir exactement ce que c'est que les points défis, celui-ci pour comprendre comment ça marche et comment en proposer. Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points en allant voir la fiche ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que vous avez un point, vous pouvez voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000...

Heureusement, il n'y a pas que les cours dans la vie ! Tu vas pouvoir t'entraîner à être une fouine en écoutant les rumeurs qui se baladent dans les couloirs, attraper ton balai pour devenir le plus grand joueur de Quidditch de l'histoire de Poudlard... Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !

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Message(#) Sujet: Re: FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. FURSY † it does not do to dwell on dreams and forget to live. EmptyMar 10 Nov - 20:36

Merciiii ! Rougi

Sloane, tu peux me sauter dessus quand tu veux, ahah, je t'attends. :chleo: *sort* xD
Oui non mais, je vois à peu près la même chose, surtout que j'ai une collection de mini furby au dessus de mon ordi... J'suis sûre que je vais me planter à un moment mais c'est pas grave, je tente quand même ! xD
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