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LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...
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Message(#) Sujet: LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît... LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  EmptyDim 13 Sep - 20:17

Le cours de Soin aux Créatures Magiques venait enfin de s'achever après trois interminables heures... Il avait beau apprécié cette matière plus que les autres, il devait bien reconnaître que c'était trois heures de trop et l'idée d'y remettre les pieds dès le lendemain matin ne l'enthousiasmait pas le moins du monde. Comme beaucoup probablement, Noel avait eu le malheur de croire que le rythme scolaire se calmerait bien gentiment après le passage de ses BUSEs mais il s'était lamentablement trompé... Bien sûr, il avait moins de matières à suivre mais il y avait beaucoup plus d'heures dans chacune d'elles et leurs professeurs donnaient l'impression de s'être passé le mot pour essayer de les assommer sous une pile de devoirs. Et oui... Déjà... Comme s'il n'était pas assez difficile comme ça de se remettre dans le bain après les vacances... Aaaaah, les vacances... Contre toute attente, le mois passé loin du cirque et de ses parents n'avait pas suffit à lui retirer de la tête l'idée qu'il s'agissait là du meilleur été de sa brève existence. Le grand air, les animaux, sa fratrie, Lalie... Et Knoxslay... S'il avait cru avant de quitter l'école que l'attachement qu'il avait pour elle s'estomperait sitôt qu'elle sortirait de son quotidien, ça avait été un échec incroyable et chaque jour passé loin d'elle avait été une espèce de torture pourrie. Non, c'était définitivement bien trop compliqué de se motiver pour reprendre le chemin des salles de classe. Le jeune homme étouffa un bâillement négligé et détacha sa cravate avant de la fourrer dans son sac de cours. Un rayon de soleil passa par l'une des hautes fenêtres du couloir et tapa involontairement sur l'insigne doré qui était épinglé sur le revers rubis de sa cape. Et il y avait ça, aussi... Quelle idée ils avaient eu de lui filer ce poste débile, aussi... Ca ne faisait que rallonger encore ses journées et le forçait à supporter Brooks, les Clewstone et même O'Nyme bien plus que de raison. C'était injuste... Mais ça ne suffisait pas à entacher sa bonne humeur malgré tout.

« Hey girl it's now or never, it's now or never, don't overthink, just let it go and if we get together, yeah get together, don't let the pictures leave your phone... »

Sa voix résonna vaguement dans le couloir, chantonnant à voix basse, tandis que son regard se perdait dans l'observation désintéressée de ce qu'il se passait dans le parc. Ca n'était pas une chanson des plus récentes ni un véritable chef d'oeuvre mais elle le hantait depuis qu'il avait ouvert les yeux, et comme il avait entendu dans il ne savait plus quelle série télé qu'il fallait laisser sortir les chansons qui s'incrustaient ainsi, il ne pouvait qu'être soulagé de lui donner la possibilité de l'abandonner enfin. Pourquoi celle-là ? Il n'en avait pas la moindre idée... Il l'avait écoutée un nombre de fois incroyable quand il était encore môme et l'avait toujours sur son MP3 à la maison, mais ça ne semblait pas être une raison suffisante. Enfin, ça aurait toujours pu être pire après tout ! Le silence retomba presque aussitôt, lui faisant remarquer que l'endroit était désert. Il n'y avait que le bruit étouffé de ses baskets noires sur le sol pour toute preuve de vie dans les environs. Il ralentit machinalement la cadence, plus discret encore, et tendit l'oreille. Les couloirs alentours ne paraissaient pas plus bondés que celui qu'il traversait et il n'y avait pas vraiment de bruits provenant des salles aux portes closes devant lesquelles il passait. Un sourire idiot étira ses lèvres alors qu'il reprenait sa route le plus normalement du monde.

« Yeah, we'll be doing what we do, just pretending that we're cool, so tonight... »

La discrétion avec laquelle il avait commencé à chanter l'avait abandonné et les paroles de sa chanson rebondissaient contre les murs de pierre, emplissant le corridor sans demander leur reste. Il n'était pas particulièrement doué, il fallait bien le reconnaître, n'avait aucun avenir dans le métier mais c'était bien le dernier de ses soucis. Les choses artistiques, en général, ne faisaient pas partie de son domaine de compétence. Il dessinait comme un gamin de cinq ans, ne chantait pas très juste – pas de quoi donner aux gens envie de le bâillonner mais c'était toujours mieux quand il se taisait – et ne jouait pas du moindre instrument même s'il avait suffisamment imité January quand il était petit pour connaître une comptine au violon... Non, l'art n'était pas quelque chose qu'il maîtrisait, c'était une évidence. En même temps, il ne pouvait pas être doué partout, ce serait trop triste. Certes, les choses qu'il gérait parfaitement étaient encore à trouver mais il devait bien en avoir... Il était un sniper hors-pair dans ses jeux vidéos ? Il était un illusionniste accompli ? Il réussissait à décrypter convenablement les signes que lui envoyait le futur en Divination ? Bon, d'accord, ça n'était particulièrement utile dans la vie de tous les jours mais bon, c'était toujours mieux que rien. N'était pas January et Snow qui voulait, hein. Et puis de toute façon, il ne le voulait pas... Depuis quelques mois – depuis le bal de fin d'année en vérité – il se comparait de moins en moins souvent au plus jeune des triplés Shiver, plus conscient que jamais qu'il n'avait finalement pas grand chose à lui envier. Oh, bien évidemment, le Serpentard était toujours plus beau, plus fort, plus sportif, plus doué avec les filles, plus admiré, plus populaire et la liste était encore longue, mais il n'avait pas besoin de tout ça pour avoir une vie plaisante et une petite-amie géniale. Chiante, certes, mais vraiment géniale...

« Let's go crazy, crazy, crazy 'till we see the sun ! I know we only met but let's pretend it's love and never, never, never stop for anyone ! Tonight let's get some and live while we're young ! »

La solitude que lui offrait le couloir avait eu raison de toute retenue et le blond avait fini par joindre le geste à la parole, gigotant comme une groupie en transe tout en continuant son chemin vers sa salle commune. Non, la danse n'était pas non plus son fort... On pouvait clairement se rendre compte qu'il avait des heures de Just Dance derrière lui, connaissait par cœur des chorégraphies ridicules qui le faisait ressembler à une fille un peu gauche mais lui ne paraissait pas l'avoir remarqué. Il se déhanchait joyeusement, évacuant la pression de ce début d'année, sans plus faire attention à son environnement. Il n'y avait eu personne quelques secondes plus tôt, il n'y avait absolument pas la moindre raison que ça change si rapidement. Et puis, il n'était pas complètement stupide, il aurait entendu quelque chose. Sautillant avec entrain, remettant son sac de cours qui glissait de son épaule dès qu'il avait le malheur de faire un mouvement un peu trop brusque, il avait presque l'impression d'être de retour à la maison, où il avait clairement l'habitude de se livrer à des expériences aussi hasardeuses avec ses écouteurs visés sur les oreilles et des musiques trop souvent dignes d'une adolescente y passant à fond. Au cirque, on ne s'étonnait plus vraiment de l'attitude décalée du Gryffondor, ce qui faisait partie des raisons pour lesquelles il s'y sentait aussi bien. C'était une vraie famille, on le taquinait souvent mais il n'y avait rien de méchant. Ca n'était pas le monde impitoyable de Poudlard... Peut-être aurait-il mieux fait de ne pas oublier qu'il s'y trouvait encore puisque, sortie de nulle part, une deuxième ombre s'étendait à présent sur le sol du couloir et avait tout le loisir de profiter du spectacle catastrophique qu'il lui offrait sans le vouloir vraiment...

HJ – Et comme je suis adorable et que j'ai eu la chanson dans la tête toute la journée pour de vrai, je vous en fais profiter aussi. C'est par ici !
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît... LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  EmptyMer 16 Sep - 23:00

Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...
- Professeur P. Swynford & Noel T. Shiver -

LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  Elise-Ward-angelina-jolie-20680470-200-200 LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  Z

Padme s'était levée d'excellente humeur ce matin. Elle avait même fait en sorte d'arborer un sourire pour le petit déjeuner dans la Grande Salle ce matin. Il faut dire que sa journée s'annonçait plutôt bien, elle n'avait pas de cours à donner avant 15h, cependant elle était en réunion des professeurs toute la matinée. L'occasion était parfaite pour apprendre à connaître ses nouveaux collègues et discuter de l'organisation de la scolarité de nos élèves cette année. Elle n'avait pas encore rencontré tout ses élèves, mais d'ici la fin de la semaine se serait fait. Si ses souvenirs étaient corrects, elle donnerait cours au 5ème le lendemain matin, et aux 6ème et aux 7ème le jour d'après. C'est enthousiasme peint sur le visage et la paix dans l'âme qu'elle se rendit à sa réunion.

3 heures plus tard, elle quitta la salle des Professeurs avec tous les traits tendus. Elle semblait très irritée, mais elle prit tout de même la peine de se tourner vers la porte encore ouverte et d'articuler avec un sourire forcé : « Bonne journée ». Elle ne portait pas sa tenue de sorcière et ses longs cheveux châtains bouclés tombaient en cascade sur ses épaules. Elle avait enfilé un petit tailleur de couleur crème qui lui donnait les allures d'une femme d'affaire et, aux pieds, des escarpins noirs à la semelle rouge avec des serpents sur les talons. Elle était véritablement resplendissante, mais on pouvait lire sur son visage la colère et la contrariété. Perdue dans ses pensées, elle arborait les couloirs.


~ Ce Timéo Leinster n'est vraiment qu'un pauvre idiot ! Pour qui se prend-il ? Héritier d'une famille noble...Laissez moi rire ! A son allure je dirais plutôt qu'il n'est qu'un vieil ermite cinglé. Il se sent toujours obligé de mettre son grain de sel, parce qu'il a joué les explorateurs autour du monde, probablement financé par la fortune familiale. Grrr...Je n'ai qu'une envie, lui faire exploser ce qui lui sert de tête ! Un jour il va le regretter, ça c'est sûr. Je vais le tenir à l’œil et lorsque le moment sera propice je bondirais sur lui telle une panthère et le mettrait en pièce....Et cette vieille chouette de McGonagall qui se sent obligée d'approuver tout ce qu'il dit. Les choses vont changer, ce n'est qu'une question de temps ! ~

Un sourire machiavélique s'empara de ses lèvres alors qu'un de ses sourcils s'arqua, lui donnant une apparence réellement terrifiante. Elle s'arrêta subitement de marcher en entendant une voix qui provenait du couloir voisin. Quelqu'un semblait d'humeur à pousser la chansonnette et elle était convaincue qu'une petite humiliation lui redonnerait le sourire. Elle attrapa sa baguette et la pointa droit vers ses pieds.

« Calceus Sourdinam »

Elle recommença à marcher d'un pas rapide dans la direction du bruit, mais cette fois ses talons ne faisaient plus aucun bruit lorsqu'ils entraient en contact avec le sol. Elle rangea sa baguette dans la poche intérieure de son tailleur et passa ses mains dans ses cheveux pour leur redonner un peu de volume. Quelques secondes plus tard, elle tourna le coin du couloir pour tomber nez à nez avec un élève blond qu'elle ne connaissait pas encore. Elle s'éclaircit la gorge en croisant les bras l'air grave. Au fond d'elle-même elle jubilait et elle remerciait intérieurement cet élève d'avoir eut la brillante idée de se mettre à chanter à tue-tête. C'était exactement ce dont elle avait besoin, ressentir à nouveau ce sentiment d'autorité ultime qui lui plaisait tant. Elle s'adressa au jeune homme d'une voix suave et mielleuse qui ne présageait rien de bon.

« Où vous croyez vous, Monsieur... ? »

Elle le toisa du regard, lorsqu'elle aperçu son uniforme aux couleurs rouge et or paré du petit insigne brillant des préfets. Son sourire s'élargit et elle remercia le ciel de lui avoir envoyé une telle bénédiction. Le préfet des Gryffondors qui se donnait en spectacle au beau milieu des couloirs. Un argument intéressant qu'elle pourrait retourner contre cet idiot de Timéo Leinster. Elle ne savait pas encore exactement comment, mais elle trouverait bien vite. Elle savoir reconnaître une opportunité lorsqu'elle en voyait une et celle-ci était absolument parfaite pour humilier cet idiot de faux-bourgeois explorateur. Avec un peu de talent et surtout beaucoup d'implication, elle était certaine qu'elle réussirait à faire en sorte que Serpentard gagne la coupe des 4 maisons cette année. Alors elle pourrait se pavaner la tête haute et prouver une bonne fois pour toute à tout le corps enseignant que sa manière d'enseigner était la meilleure.

Pour en revenir au blondinet, elle lui trouvait quelque chose d'attendrissant, après tout il avait réussi à lui redonner le sourire. Bien entendu, elle allait devoir le rabaisser et le faire passer pour un demeuré dans le but de mener à bien ses projets. Mais elle saurait se montrer juste et faire en sorte de faire quelque chose pour lui lorsqu'il en aurait le plus besoin. Padme est certes un peu égocentrique, cependant elle sait remercier les gens qui l'ont aidée, et ce même s'ils ne le savent pas. Peut-être se montrerait-elle plus indulgente envers lui lors des cours de Potions, ou peut-être qu'elle utiliserait l'un de ses nombreux pistons pour l'aider à trouver le job de ses rêves. Il y avait bien des manières de montrer sa gratitude sans pour autant se faire remarquer.

Elle observait toujours le jeune préfet des Gryffondors, le fixant de ses yeux violets, elle attendait patiemment qu'il daigne lui répondre. Elle n'avait pas cessé de sourire, ce qui lui donnait un air faussement gentil et plutôt inquiétant.
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît... LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  EmptySam 19 Sep - 16:10

A Poudlard, il y a des choses qui ne sont jamais acquises et parmi elles, on pouvait aisément compté la tranquillité. Il n'y avait qu'à se balader dans les couloirs pour remarquer des gens omniprésents, qu'à s'asseoir sagement dans sa salle commune pour que quelqu'un se laisse tomber juste à côté, qu'à se poser à l'ombre d'un arbre pour qu'un gamin passe devant en courant. La solitude n'existait pas, le silence n'était pas spécialement au rendez-vous non plus. C'était Poudlard... Fallait-il s'étonner qu'en cette fin d'après-midi, le monde entier ait décidé de lui foutre la paix ? Il l'aurait fallu, sûrement, oui... Mais l'aîné des Shiver avait bien mieux à faire que de se demander si tout était normal. Ces premiers jours de cours avaient été un stress incroyable et oublier une seconde qu'il était censé être un exemple pour l'école toute entière lui faisait un bien fou. Il ne se faisait pas beaucoup d'illusions, bien conscient qu'il ne serait jamais à la hauteur de préfets comme il y en avait eu certains, Baxter dans sa propre maison ou Juliet chez les bleus, mais il imaginait sans mal que le reste du château – direction comprise – en avait au moins conscience autant que lui. Il ne se mettait pas une pression incroyable sur ce point, tâchant simplement de faire de son mieux sans non plus y consacrer sa vie. Il n'avait rien demandé, on avait décidé de lui refourguer ce truc, il fallait déjà s'estimer heureux qu'il accepte les responsabilités et les conséquences que ça avait eu sur son quotidien. Il y avait sûrement des gens qui n'attendaient que ça, le pouvoir et la reconnaissance, mais lui s'en fichait éperdument et ne le cachait pas le moins du monde.

Alors qu'il s'apprêtait à tourner au bout du couloir, prenant gaiement la route du septième étage, Noel se retrouva nez à nez avec une femme qu'il n'avait pas vue arriver. Il sursauta brusquement, frôlant la crise cardiaque, et se stoppa net dans sa merveilleuse chorégraphie en rougissant violemment. Non mais qu'est-ce qu'elle venait foutre là, celle-là ?! Et comment est-ce qu'il s'était débrouillé pour ne pas l'entendre...? Il mit quelques secondes à remettre un nom sur son visage, et quelques unes supplémentaires pour se remémorer ce qu'il avait entendu à son sujet ces derniers jours. Swynford, professeur de potions, directrice de Serpentard. Une gamine en larmes sur le chemin de la salle commune alors qu'elle sortait de son cours et plus d'une demi-heure passée pour la calmer. Ce n'était pas vraiment le genre de choses qui lui plaisait vraiment, jouer les baby-sitters, mais il s'y collait avec toute la bonne volonté du monde, s'informant presque tous les jours auprès des nouveaux arrivants de l'avancée de leur intégration. C'était de toute façon bien plus agréable de s'occuper des plus jeunes que de ses autres camarades. Qui avait envie d'aller discuter avec Clewstone et O'Nyme, sérieusement ? Non, les mômes, c'était définitivement plus facile. Et puis ils n'attendaient rien, eux, déjà contents qu'un « grand » s'intéressent à leur inutile existence. D'accord... En plus de se taper lamentablement la honte devant quelqu'un, il fallait que ce soit devant ce quelqu'un...

« Où vous croyez vous, Monsieur... ? »

Le Gryffondor remonta son sac d'où pendait négligemment un bout de la cravate qu'il avait retirée juste avant et enfonça sans la moindre classe ses mains dans ses poches. Le sourire qu'elle arborait et le regard qu'elle posait sur lui le mettaient mal à l'aise. Il n'avait rien fait de mal. Non, rien du tout. Son esprit le lui repassait en boucle, espérant qu'il finirait par s'en convaincre. Peut-être n'avait-il pas fait preuve d'une discrétion extraordinaire, certes, mais il n'y avait personne dans le couloir – sauf elle, quelle sorcière – et les cours touchaient à leur fin, donc il n'avait dérangé personne. Et puis, c'était écrit nulle part qu'on avait pas le droit de s'amuser dans le château. Il ne fallait pas couloir dans les couloirs, blablabla, mais il n'avait pas couru le moins du monde alors il n'y avait aucune raison que ça pose le moindre problème. Hein...? Entre Clewstone Senior, Frowein et elle, les Serpentard étaient vraiment gâtés cette année ! Il eut une pensée émue pour son pauvre frère qui devrait supporter ça jusqu'en juillet, voire peut-être même l'année prochaine avec la chance qu'ils avaient... Il avait envie de continuer son chemin sans avoir à supporter les possibles remontrances de cette mégère qu'il ne connaissait pas encore personnellement – mais ce qu'on entendait dans les couloirs étaient de toute façon révélateur – et rejoindre enfin l'antre des lions. Parce qu'il ne se faisait pas beaucoup d'espoirs, si elle l'avait arrêté, ça n'était certainement pas pour lui faire part de l'admiration qu'elle avait pour son talent inexistant.

« Dans un couloir de Poudlard, Professeur Swynford. »

Le ton de sa voix et le vague sourire qui avait finalement pris place sur ses lèvres étaient des plus innocents. Il tâchait de faire abstraction de l'air fourbe de son interlocutrice et de l'impression qu'elle avait envie de lui en faire baver un peu qui s'était implanté dans son esprit dès le début de cette « conversation ». Certes, le hasard était un crétin mais, lui, il n'avait rien fait de mal...
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît... LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  EmptyMar 22 Sep - 22:39

Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...
- Professeur P. Swynford & Noel T. Shiver -

LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  Elise-Ward-angelina-jolie-20680470-200-200 LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  Z


Le sourire de Padme s'était élargit davantage en entendant la réponse du jeune préfet de Gryffondor, découvrant sa dentition blanche dans une expression presque carnassière. Ce petit avait de la répartie et elle appréciait ce trait de caractère. S'il était une chose qu'elle avait du mal à tolérer, en revanche, c'était les gens faibles qui faisaient l'autruche dès le moindre remoud. Au fond, cela n'avait rien d'étonnant, s'il était digne de sa maison il aurait forcément fait preuve de courage. La seule chose qu'elle espérait était qu'il n'en abusait pas, car un excès de bravoure relève souvent de la bêtise. L'homme intelligent sait s'arrêter avant de plonger la tête la première au fond du précipice. Malgré l'affection naissante qu'elle éprouvait à son égard, elle n'allait pas le laisser s'en tirer aussi facilement. Le pauvre jeune homme ne se rendait sûrement pas compte qu'il était entrain, en ce moment même, de jouer l'opinion que la maîtresse des Potions aurait de lui pour le reste de l'année.

Padme estime que les personnes de respect sont celles capables de se sortir de n'importe quelle situation la tête haute et de préférence en ayant réussi à en retirer quelque avantage que ce soit. Elle n'était pas encore certaine que ce jeune homme remplissait les conditions requises pour faire partie de cette catégorie, mais jusqu'à présent il n'avait pas fait le moindre faux pas. Mis à part, peut-être, le fait qu'il n'avait pas trouvé suspect qu'elle ne connaisse pas son nom et qu'il n'avait pas jugé nécessaire de lui dire. Mais cela n'était qu'un léger contre-temps, elle allait prendre le temps de lui demander de manière plus explicite. Après tout, peu importe l'issue de cette conversation, cette information finirait inévitablement par lui être utile. Que ce soit pour se souvenir de lui comme un cancre ou comme un génie. Elle n'avait pas cessé de fixer le blondinet de ses yeux violets et, toujours d'une voix très mielleuse et suave, elle s'adressa à nouveau à lui.


" Et votre nom...? "

Continuant son inspection, elle s'attarda à présent sur son physique. Il avait un côté quelque peu désordonné qui lui donnait un petit air rebelle, assez charmant. Si elle avait eu son âge, elle l'aurait sûrement trouvé très à son goût. Son visage était si particulier et ses cheveux blonds très clairs lui rappelait quelqu'un qu'elle appréciait énormément, Drago Malefoy. Le pauvre n'avait vraiment pas eu de chance, mais heureusement pour lui il avait réussi à sauver l'honneur de sa famille malgré les décisions peu judicieuses qu'avait pris son père par le passé. Cela dit, leur réputation avait tout de même pris un grand coup et ils ne faisaient plus vraiment partie des lignées les plus influentes du monde des sorciers. Padme avait été follement amoureuse de lui durant toute sa scolarité et en observant ce jeune préfet de Gryffondor, tant de souvenirs s'emparèrent de sa mémoire. L'espace de quelques secondes elle sembla s'adoucir, on aurait presque pu voir son âme à travers ses yeux.

Elle reprit bien vite son sérieux et poursuivit son investigation. Ce jeune homme avait réellement réussi à lui redonner le sourire, quel talent ! Elle saurait s'en souvenir. Le hasard fait parfois bien les choses. Le destin sait faire en sorte d'équilibrer la balance, après chaque moment difficile vient un moment plaisant. A cet instant précis, le petit bonheur de Padme, c'était ce petit blondinet dont elle ignorait toujours le nom. Elle décida de poursuivre leur conversation, toujours de la même voix suave et mielleuse, en espérant qu'il continuerait à faire battre son cœur.


« Vous avez donc parfaitement conscience que vous n'êtes pas sur une scène. Mais, dans ce cas...pourquoi avez-vous jugez adéquat de faire votre petit show au beau milieu des couloirs de l'école ? Si ce n'est pour vous ridiculiser devant vos professeurs... »

Elle affichait toujours le même sourire inquiétant et mesquin. A contre cœur, elle espérait qu'il finirait tout de même par avoir un défaut, car dans le cas contraire, elle se verrait bien contrariée qu'il ne fasse pas partie de la maison de Salazar. Mais le dicton ne dit-il pas « On veut tout ce qu'on ne peut avoir ». Alors qu'elle attendait que le jeune homme lui réponde, elle se fit promettre d'enquêter davantage sur ce jeune homme au-delà de la conversation qu'il était entrain d'avoir. Il y avait des questions que la décence lui empêchait de poser, comme par exemple ses origines sociales. Mais elle connaissait suffisamment de gens au Ministère pour faire bon usage de son nom de famille une fois qu'il lui aurait donné.
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît... LIBRE – Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît...  EmptySam 26 Sep - 13:21

De toutes les personnes qui vivaient à Poudlard durant l'année, il avait fallu que le hasard choisisse de la mettre, elle, sur son chemin. C'était cruel. Ca aurait pu être tellement plus amusant s'il avait été question de Lalie qui serait sûrement entrée dans son jeu en ce foutant gentiment de lui, Snow ou January qui n'en auraient pas étonné le moins du monde, ou de n'importe qui d'un tant soit peu sympathique... Mais non. Il avait fallu que ce soit cette nouvelle professeur qui n'avait strictement rien d'engageant. Loin de se démonter pour autant, le Gryffondor soutenait son regard avec un air serein et détaché. Son esprit mettait un soin tout particulier à lui rappeler qu'il n'avait strictement rien fait de mal, et qu'à pour lui reprocher tous les maux du monde dans le simple but d'asseoir une autorité ridicule dont il se fichait pas mal – non pas qu'il soit du genre à manquer de respect à ses enseignants, loin de là – elle ne pourrait pas vraiment faire quoi que ce soit de plus. On ne pouvait pas retirer des points à quelqu'un ou l'envoyer en retenue juste parce qu'il était de bonne humeur dans un couloir désert sans que ça dérange qui que ce soit. Sauf elle, peut-être, mais c'était une autre histoire. Sa salle commune lui paraissait immensément loin, comme si ses espoirs de la retrouver un jour s'étaient envolés au moment-même où son professeur s'était dressée sur son chemin. Si elle s'imaginait qu'elle pouvait le tyranniser comme elle le ferait tout au long de l'année avec les première année, elle se plantait lamentablement.

" Et votre nom...? "

Une lueur surprise s'alluma dans le regard clair de l'aîné des Shiver. Il n'avait pas réalisé jusque là qu'elle n'était pas fichue de savoir qui il était. En règle générale, ça ne l'aurait pas étonné le moins du monde, il était plutôt le genre de garçons qu'on remarquait pour des raisons stupides mais qu'on ne connaissait pas pour autant. Son visage disait souvent quelque chose, ne serait-ce que parce qu'il se pointait en retard dans les cours ou qu'il était toujours habillé de manière étrange les week-ends, mais son nom était souvent un mystère. Ok, lors des premières semaines de leur arrivée ici, c'était un peu les « stars » de leur année, trois élèves dans la même classe avec le même nom, c'était surprenant, mais finalement, ça s'était rapidement tassé et ce n'était pas plus mal ainsi. Mais là... C'était étonnant qu'elle n'ait pas eu vent des préfets des maisons qui n'étaient pas la sienne, non ? Sans forcément aller les chercher pour leur taper la discut', ils étaient censés être les interlocuteurs principaux entre le corps enseignant et les élèves... Bon, ça n'était pas de gaieté de cœur qu'il occupait ce poste, évidemment, mais ça n'empêchait rien. Après... Elle était nouvelle alors peut-être qu'elle n'avait pas eu le temps de s'informer de tout et n'importe quoi avant d'arriver. C'était pas totalement impossible. En même temps, ça ne changeait pas grand chose. Il s'en fichait même plutôt bien. Les mains toujours au fond de ses poches, il haussa négligemment les épaules.

« Shiver, M'dame. »

Si elle avait fait son travail de Directrice de maison à peu près correctement, elle devrait réussir à faire le rapprochement entre lui et Snow, parce qu'elle devait tout de même avoir entendu parler du capitaine des verts. Normalement... Il n'était plus sûr de rien. Il n'aimait pas beaucoup le regard insistant qu'elle posait sur lui, le détaillant sans ménagement. Ca lui rappelait l'autre pauvre idiote du métro quelques jours plutôt. Il savait parfaitement qu'il n'avait rien du tombeur, que ses cheveux décolorés faisaient mauvais genre et que faire un peu plus attention à sa façon de se tenir ne serait pas un luxe, il le savait depuis longtemps, pas la peine de le lui redire une fois encore sans prendre la peine d'user le moindre mot. Pourtant, au bout de quelques secondes, elle ne semblait plus le juger sans retenue mais presque rêvasser, comme si elle était plongée dans ses pensées, bien loin de leur semblant de conversation. C'était perturbant. Noel jeta maladroitement un regard derrière lui, dans l'espoir de comprendre quelque chose, mais le couloir était toujours aussi désert qu'il ne l'avait cru au début. Vraiment flippant... Il ouvrit la bouche pour mettre fin à ces quelques secondes d'angoisse, mais n'eut pas le temps de prononcer quoi que ce soit que Swynford reprenait comme si de rien était.

« Vous avez donc parfaitement conscience que vous n'êtes pas sur une scène. Mais, dans ce cas...pourquoi avez-vous jugez adéquat de faire votre petit show au beau milieu des couloirs de l'école ? Si ce n'est pour vous ridiculiser devant vos professeurs... »

L'amusement remplaça l'innocence sur le visage du blond alors qu'elle achevait de parler. Elle allait sûrement rapidement se rendre compte que le ridicule faisait presque partie de ses alliées et qu'il ne l'avait strictement jamais évité. Bien sûr, quand l'occasion se présentait, il essayait d'avoir l'air moins idiot que d'ordinaire, mais ce n'était pas très glorieux en général. Il y avait des gens qui en imposaient, son frère par exemple, et d'autres qui semblaient se traîner plus de casseroles qu'autre chose, parmi lesquels il se comptait sans soucis. Entre le moment où il avait fini en pyjama dans les toilettes des filles l'an dernier, celui où il avait fait tomber une fille dans le lac après s'être rétamé dans l'herbe – les deux étant à cause de Njut, son imbécile de chat merveilleux – le concours de Miss & Mister Summer où il s'était déguisé en fille ou l'enfoncement incroyable dont il avait fait preuve avec la jolie Knoxslay lors du bal de fin d'année, le ridicule marchait chaque jour à ses côtés et ils finissaient par s'entendre plutôt bien. Il n'avait jamais tué personne.

« Parce qu'il n'y avait personne, Madame. Enfin, normalement... Alors ça dérangeait pas. C'est écrit nulle part qu'on a pas le droit de chanter dans un couloir, j'ai dû lire le règlement durant le voyage en train, vous savez, alors je l'aurais remarqué. » déclara t-il d'un ton poli mais néanmoins convaincu, avant de rajouter avec toute l'espiègle gaminerie dont il était capable : « Et puis, j'imagine que vous m'oublierez pas de sitôt, après avoir assisté à un spectacle aussi grandiose, c'est plutôt une bonne chose ! »

Surtout en sachant les notes médiocres qui étaient siennes d'ordinaire en potions... Bon, ça n'arrangerait sûrement pas son cas, parce qu'elle n'avait pas l'air ravi de l'avoir attrapé d'une humeur aussi bonne en cette fin d'après-midi même si elle n'avait pas l'air d'avoir envie de le tuer sur le champ, mais avec un peu de chance, elle se souviendrait de lui comme d'un garçon enjoué et optimiste plutôt que comme d'un élève fainéant et négligeant... Il fallait croiser les doigts.
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