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Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel
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Message(#) Sujet: Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel EmptyMar 31 Mar - 21:28


Des filles, des filles, mais pas pour nous autres
Avec Noel Tinsel Shiver

Il était treize heures passées et le déjeuner était bel et bien terminé. Par ce beau dimanche après-midi, il n’y avait presque plus personne dans la Grande Salle. À la table des Serdaigles, Kendrick grignotait une brioche en lisant la Gazette des Sorciers. En fait, il regardait plutôt distraitement les photos qui bougeait plus qu’il ne lisait. Mais où étaient passées ses deux acolytes? En fait, elles lui avaient faussé compagnie parce qu’elles devaient régler un ‘’problème de filles’’. Comme si les garçons ne pouvaient pas aider à régler les problèmes… Et puis, ils en avaient, eux aussi, des problèmes, parfois. Ce n’était certainement pas les mêmes, par contre. Le garçon souriait en s’imaginant le branlebas de combat qu’il devait y avoir dans le dortoir des filles si, d’aventure, elles venaient à manquer de vernis à ongles ou si deux filles se coiffaient de la même façon ou tout plein de problèmes d’une importance capitale. Certes, il adorait Morgane et Jessica, mais parfois elles étaient tellement… Tellement filles. Avec elles, tout était toujours compliqué. Parfois, elles arrivaient à changer d’humeur sans raison apparente, passant de la joie de vivre aux flammes de l’Enfer en deux secondes. Elles mettaient un temps fou à se préparer et, malgré tous leurs efforts, elles ne sont jamais contentes de leur apparence. Elles semblent en constante recherche de compliments, mais quand on leur en fait, elles refusent de croire qu’ils sont sincères. Les filles sont vraiment compliquées, par moment. Au moins, Ken pouvait compter sur les amis garçons qu’il avait pour lui donner une bonne dose de simplicité.

Malgré tout, il aimait vraiment Momo et Jess et il trouvait toujours étrange de ne pas être avec elles. Le ventre du pauvre Kendrick gargouilla soudainement. Le jeune homme n’avait eu droit qu’à une seule brioche en guise de repas. Malheureusement, il était arrivé trop tard dans la Grande Salle et il n’avait pu qu’attraper cette maigre pitance à la volée alors que les elfes de maison débarrassaient les tables. Comme ses amies n’avaient pas mangé avec lui, le garçon en avait profité pour aller faire un jogging dans le parc avant de rentrer. Il s’était attardé et avait croisé des gens avec qui il avait un peu discuté. Bref, il avait pratiquement loupé le déjeuner. Il soupira de désespoir, tant parce qu’il n’avait rien d’autre à manger qu’une brioche que parce qu’il s’en voulait d’avoir loupé l’heure du lunch. Petit à petit, la Grande Salle se vidait, laissant Ken seul avec son ventre qui criait famine. Il aurait bien aimé pouvoir se faufiler jusqu’à la cuisine pour chaparder quelque chose de bon, mais ce n’était pas son genre. Kendrick était ce garçon qui respecte toujours les règlements. Il n’était certes pas coincé, il savait s’amuser. Il pouvait faire beaucoup d’idioties, mais il tentait toujours, dans la mesure du possible, de rester dans le droit chemin. Il ferait certainement un excellent préfet. Quoi que… Le garçon tentait de ne pas franchir la frontière des règles de l’école, mais quand il voyait quelqu’un le faire, il ne l’arrêtait pas forcément. S’il était bien sûr que la personne en question était en pleine conscience de ce qu’elle faisait et qu’il s’agissait d’un interdit, il ne disait rien. Chacun fait ses propres choix…

Alors qu’il tentait de se convaincre d’aller voir les elfes de maison pour leur expliquer la fâcheuse situation dans laquelle il était, Kendrick vit, plus loin, son ami Noel. Il était à la table des Rouge et Or en pleine discussion avec un élève qui faisait dos au Serdaigle et, donc, qu’il ne pouvait identifier. Le Lion ne semblait pas prendre grand plaisir à cette discussion vu son regard qui se posait sur tout sauf sur son interlocuteur. Ken en profita pour essayer de croiser son regard un moment. Au bout d’une minute, quand il eut enfin l’attention discrète du jeune Shiver, le Bleu et Bronze s’affaira à lui mimer son message. Il porta d’abord une main à sa bouche qu’il ouvrit comme pour manger quelque chose d’invisible. Il fit ensuite semblant d’avaler et il se frotta le ventre d’un geste caricatural. Finalement, il pointa du regard la porte des cuisines. Le blond recommença son manège plusieurs fois avant de remarquer une réaction chez son ami. Soit Noel venait le rejoindre parce qu’il était partant pour faire un petit raid en cuisine, soit il venait lui demander ce qu’il voulait avec ses simagrées à la con. Bon, voler dans les cuisines, ce n’est pas vraiment approuvé par le code de conduite de l’école, mais si c’est Noel qui le fait, on ne peut pas vraiment dire que Kendrick a enfreint la règle. Et puis, s’ils se faisaient prendre, Ken n’hésiterait pas à prendre le blâme pour lui. Après tout, c’était son idée. En fait, cette histoire de règlements, ce n’était que pour la bonne conscience de l’Africain.

Finalement, quand Noel arriva à sa hauteur, Kendrick se leva. Il le salua d’une poignée de main chaleureuse s’exécutant en trois mouvements. Ken adorait Noel. Ils étaient amis depuis la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. Se tenant principalement avec des filles, l’Aiglon sentait qu’il pouvait laisser aller tout ce que la testostérone a de meilleur quand il était avec le garçon. Il n’avait pas à faire attention à ce qu’il disait ou ce qu’il faisait sous peine de blesser les demoiselles. Il pouvait raconter des blagues complètement déplacées ou encore, il n’avait pas à constamment s’excuser pour les bruits normaux de son corps. Il pouvait relaxer. Mais le mieux avec lui, c’était les défis ridicules. Les deux jeunes hommes passaient leur temps en compétition l’un contre l’autre. C’était là une saine compétition, évidemment, mais rien qu’une fille puisse comprendre et encore moins apprécier. Il savait que Noel n’hésiterait jamais à le suivre dans un plan foireux.
« J’ai faim… Et ils ont tout enlevé… », confia le Serdaigle à son ami, tout bas. « Tu crois qu’on peut aller se servir? », demanda-t-il, sachant très bien que son ami n’en était pas à son premier vol dans les cuisines. Discrètement, Ken se dirigea donc vers la porte que les élèves n’avaient normalement pas le droit de franchir, en espérant que le Gryffon le suivrait.

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Message(#) Sujet: Re: Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel EmptyJeu 9 Avr - 20:26

« C'est vrai c'que Will m'a dit ? Que tu vis dans un cirque ? »

C'est comme ça qu'avait commencé de le calvaire du pauvre Gryffondor qui ne savait même pas qui était ce Will... Mais une chose était sûre, c'était qu'il avait intérêt à se tenir éloigner de lui jusqu'à la fin de son existence s'il ne voulait pas regretter jusqu'au jour de sa naissance... Tout avait pourtant débuté le plus normalement du monde. Il s'était levé tard, avait pris tout son temps pour prendre sa douche et s'habiller avant de descendre dans la salle commune dans l'optique de tracer sa route jusqu'à la Grande Salle pour déjeuner. Il était midi passé et il valait mieux ne pas traîner s'il voulait trouver quelque chose à manger... C'est à ce moment précis, alors qu'il passait entre un fauteuil et un canapé, que tout bascula. Un blondinet de première année – il en était pas sûr mais il en avait tout l'air – sortit de nulle part et se planta devant lui en lui balançant cette phrase ridicule. Il n'avait jamais caché à personne ses origines ni même sa manière de vivre, il en était plutôt fière en réalité, donc ça n'avait rien d'étonnant à ce que ce soit arrivé aux oreilles de ce môme mais niveau tact et délicatesse, c'était zéro.

Il n'eut toutefois pas le cœur à le dégager et l'embarqua avec difficulté en direction de la sortie tout en hochant la tête avec désespoir. Le gamin ouvrit de grands yeux en apprenant que c'était vrai et partit dans des explications interminables comme quoi ses parents à lui étaient forains, et tout, et que ça lui faisait plaisir de rencontrer quelqu'un qui comprenait sa vie. Il avait envie de lui dire clairement « Non mais mon gars, ça a rien à voir quoi ! » mais il se retint de justesse. Il n'y avait rien de comparable avec le cirque de ses parents de toute façon, et quand bien même on pourrait lui prouver par A + B que quelque chose y ressemblait, il serait d'une mauvaise foi exceptionnelle et affirmerait qu'il y avait une erreur. Ce fut sans surprise qu'ils arrivèrent après trop de minutes à traînasser dans les couloirs et qu'il ne restait plus dans la Grande Salle que les immenses tables vides. Il soupira avec tristesse, son estomac le rappelant à l'ordre. Si seulement il savait qu'il avait fait son possible pour le satisfaire... Il se laissa lourdement tomber sur l'un des bancs des Gryffondor, et son boulet personnel ne comprenant pas qu'il était de trop s'installa face à lui et continua à lui raconter toutes les anecdotes possibles sur la merveileuuuuse vie qui était la sienne. Merlin qu'il pouvait s'en ficher !

Après un moment de torture supplémentaire, pendant lequel il s'était contenté de hocher la tête sans prendre la peine de cacher son ennui – qui semblait échapper totalement au petit qui lui faisait face – une lueur d'espoir apparut enfin ! A la table des Serdaigle, Kendrick tenta visiblement de capter son attention. Quand ce fut fait, il se mit à lui faire des mimes bizarrement foireux, mais heureusement compréhensibles après plusieurs essais. Le regard du blond s'illumina d'un coup alors qu'il se levait en s'excusant auprès du chieur qui lui avait fait louper l'heure du repas. Il n'attendit pas la moindre réponse et quitta la table des Gryffondor pour rejoindre son ami. Il se sentait soulagé d'un poids, un truc de dingue ! Il ne pensait pas que c'était aussi insupportable les mômes. Il décida à cet instant qu'il n'en aurait jamais. Il posa les mains sur la table des bleus et sourit au jeune homme.

« Tu viens de me sauver la vie, vieux. »

Kendrick finit par se lever et vint lui serrer la main. Il n'avait jamais été aussi heureux de le voir. Le sauver des griffes de l'affreux gamin qui avait refusé de le lâcher depuis qu'il avait eu le malheur de lui répondre dans sa salle commune lui donnait des airs de preux chevaliers sauveur du monde. Bon, ça sous-entendait qu'il était un peu la damoiselle en détresse mais pour le coup, il s'en fichait complètement. Qu'on lui file une jolie robe, il était prêt à assumer.

« J’ai faim… Et ils ont tout enlevé… Tu crois qu’on peut aller se servir ? »

Noel jeta un bref coup d'oeil autour d'eux, il n'y avait pas grand monde. Ce serait bien la première fois que ce serait « interdit » d'y aller, tiens ! S'ils mettaient une entrée accessible, c'était pas pour rien. Ils devaient bien avoir conscience que les élèves faisaient un peu leur vie avec ça. Et puis, il y avait plus grave qu'aller récupérer un bout de pain quand même. Il se hâta d'aller rejoindre l'entrée et de chatouiller le tableau qui la gardait. La porte s'ouvrit et il se glissa discrètement dedans avant de refermer derrière Kendrick.

« J'ai trop la dalle j'te jure... L'autre il avançait pas dans les couloirs, j'sais pas d'où il sort ce môme mais sérieux, fallait que ça tombe sur moi quoi ! »

Le Gryffondor observa les elfes qui étaient trop occupés à nettoyer et à préparer le prochain repas pour faire attention à eux avant de s'avancer et d'attraper un gros morceau du gâteau qui avait été servi en dessert ainsi qu'un pichet à moitié plein de jus de citrouille. L'idée de se faire prendre ne lui traversa pas l'esprit une seule seconde, et puis quand bien même ça arriverait, il n'avait rien fait de mal. C'était pas du vol, ça allait partir à la poubelle de toute façon... Les lois de métamorphose ne touchant pas la nourriture blablabla... Ouais, ça, il le retenait, quand ça touchait la bouffe, il gérait. Il s'adossa à l'une des grandes tables similaires à celle de la Grande Salle et but directement au pichet.

« Bon appétit. »
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Message(#) Sujet: Re: Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel EmptyVen 17 Avr - 3:36


Des filles, des filles, mais pas pour nous autres
Avec Noel Tinsel Shiver

La Grande Salle se vidait de plus en plus. La plupart des élèves sortaient pour profiter du beau temps. Les autres se rendaient probablement à la bibliothèque ou dans leur salle commune pour faire leurs devoirs. Kendrick avait déjà fini les siens depuis longtemps, depuis qu’il les avait eus en fait. Il pouvait donc paresser sans se sentir coupable. Malheureusement, assis seul à la table des Serdaigle, sans nourriture pour l’occuper, le jeune homme ne savait trop que faire. C’est seulement après avoir repéré son ami Noel que l’idée de s’introduire dans les cuisines l’avait effleuré. Il se lança donc dans une série de mimes étranges pour faire comprendre au Gryffondor qu’il voulait aller chaparder dans la cuisine. Fort heureusement, Noel s’était levée et était venu le rejoindre. Il lui avait avoué que l’Aiglon venait de lui sauver la vie. Ken leva un sourcil. Il était vrai que la conversation que son ami entretenait avec on ne sait trop qui ne semblait pas des plus passionnantes, mais était-elle vraiment à ce point pénible? « Heu… À ton service… », lui répondit-il, interloqué.

Kendrick avait ensuite expliqué à Noel qu’il avait faim et que, malheureusement, il était arrivé trop tard pour le repas du midi. Son pauvre ventre gargouillait et le jeune homme avait l’impression qu’on pouvait l’entendre de la tour d’astronomie. Discrètement, espérant ne pas se faire voir par un élève trop proche du règlement ou encore par un préfet, les deux garçons s’approchèrent du tableau menant aux cuisines. Officiellement, les élèves n’avaient pas le droit de s’y rendre seuls, mais Kendrick n’avait jamais connu qui que ce soit ayant été sanctionné pour avoir mis les pieds dans la cuisine. Habituellement, si un enseignant ou un préfet prenait quelqu’un sur le fait, il ne recevait qu’un avertissement, sans plus. Donner accès pour tous sans la moindre restriction engendrerait un chaos monstre, mais personne n’empêcherait un élève affamé de se nourrir. Noel, comme s’il l’avait fait des centaines de fois, chatouilla le tableau au bon endroit et celui-ci pivota. Ils purent donc emprunter le couloir descendant aux cuisines alors que l’ouverture se refermait derrière eux. Arrivés dans les cuisines, on pouvait voir les elfes de maison affairés à préparer le repas du soir. C’est fou ce qu’ils étaient travaillant. Noel expliqua à son ami qu’il avait tout aussi faim que lui et qu’il avait été retenu par un jeune un peu trop bavard et lent.
« Et il te voulait quoi le mioche? C’est avec lui que tu discutais à la table des Rouges? Ça avait l’air passionnant… », dit Ken en roulant des yeux.

Le Lion s’adossa à une grande table et s’empara d’un morceau de gâteau ainsi que d’un pichet encore à moitié plein de jus de citrouille. Il n’y avait pas trop à craindre de se faire voir des elfes de maison. Tant qu’on ne les dérangeait pas dans leur travail, ils n’oseraient pas tenir tête à deux sorciers, même si Noel et Kendrick n’avaient absolument rien de méchant. C’était bien malheureux que les petites créatures se sentent inférieurs aux sorciers, mais c’était dans leur nature. Haussant les épaules, Ken repéra un sandwich et un plateau de légume qu’il approcha de lui. Il prit une bouchée du sandwich qui était divin lorsque son ami lui souhaita un bon appétit.
« Tchinquiète pas pouw moich… », dit l’Aiglon, la bouche pleine. Il poursuivi après avoir avalé sa bouchée. « Ce n’est pas l’appétit qui manque. Bon appétit à toi aussi. », ajouta-t-il. Puis il attrapa le pichet de jus de citrouille et en but une longue gorgée à même le contenant.

« Alors, tu as regardé le dernier match de quidditch? Je n’aurais jamais parié sur Poufsouffle, moi. Leur victoire m’a vraiment surpris. Pas que Danni n’est pas douée, mais, je sais pas… Ce n’est pas vraiment la meilleure équipe de l’école, il faut l’avouer. », dit le jeune Fall, histoire de faire un peu la conversation. Il ne jouait pas lui-même au quidditch, mais il aimait bien suivre les matchs. Après un petit moment de silence qui ne gêna pas le moins du monde le garçon, un sourire s’étendit sur son visage. Il semblait s’emballer tout seul pour quelque chose qui ne se passait que dans sa tête. Il se tourna vers son ami. « Mec, il faut que je te raconte ma soirée de St-Valentin. C’était incroyable. On était six dans mon dortoir et on a joué à la bouteille. C’est un jeu moldu qui sert principalement à embrasser plein de monde. Eh bien j’ai embrassé Alycia et Morgane. », dit-il avec un sourire triomphant. Puis il marmonna en se retournant. « Et Dylan, deux fois… » Il toussa et reporta son attention sur le Rouge et Or. C’est alors qu’il se mit à parler sans pouvoir s’arrêter, laissant son hyperactivité prendre le dessus sur lui. Et une véritable diarrhée verbale commença. « C’était plutôt étrange d’embrasser mes amies. Surtout Morgane. Elle est comme ma petite sœur. Ce n’était pas désagréable. Juste… bizarre… Genre tout le monde disait qu'on avait l'air de s'aimer, mais en fait non. Tu vois, je n’ai aucune intention de sortir avec elle. On est juste amis. Enfin, juste… On est vraiment amis. On est comme trop amis pour être autre chose. Tu comprends? Non, tu ne comprends pas. Enfin, peut-être. Avec Rhiannon, c’est sûrement comme ça, non? Tu es ami avec elle? Oui, tu l’es. Mais tu ne sortirais pas avec elle. Non? Oui? Non… Vraiment pas. En tout cas, pas moi. Pas avec Rhiannon, je veux dire. Mais avec Momo. Pas que je ne l’aime pas Rhiannon. En fait, je ne la connais pas beaucoup. C’est tout. Mais elle est tout de même jolie. C’est pas comme Momo. Pas que Momo est pas jolie. Elle est jolie. Je crois. Tu crois? Je ne peux pas la voir comme ça. Elle est juste mon amie. Tu me suis? Tu n’as pas l’air de me suivre. Tu as du gâteau sur ton pantalon. »

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Message(#) Sujet: Re: Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel Des filles, des filles, mais pas pour nous autres .oOo. Noel EmptyVen 17 Avr - 12:11

« Et il te voulait quoi le mioche? C’est avec lui que tu discutais à la table des Rouges? Ça avait l’air passionnant… »

Le Gryffondor grimaça légèrement à l'évocation de ce souvenir si récent mais déjà douloureux. Il n'avait pas pour habitude d'éviter les plus jeunes, il appréciait généralement leur compagnie autant que celles des autres élèves et certains se révélaient vraiment chouette comme sa petite peluche de Poufsouffle, mais ce môme-là, c'était une calamité. Il y avait fort à parier que le Will dont il lui avait parlé avait tout fait pour lui foutre dans les pattes afin de s'en débarrasser. Il ne voyait pas d'autres explications possibles. Il passa machinalement la main dans ses mèches décolorées et haussa vaguement les épaules.

« Me raconter sa vie. Genre ses parents bossaient dans une fête foraine alors j'étais bien placé pour le comprendre... Blablabla... J'm'en balance, moi ! Il m'a coincé dans la salle co' t'sais, j'ai fait c'que j'ai pu pour arriver à temps pour bouffer quand même mais il a traîné ce boulet... Et la suite tu la connais. »

Finalement, c'était peut-être un mal pour un bien puisque s'il y avait eu encore à manger sur les tables, il serait resté coincé tout le repas avec l'autre chieur, qui aurait probablement commencé à lui raconter toute son histoire sur dix générations, en mettant bien l'accent sur toutes les similitudes que leurs vies pouvaient avoir, ce qui aurait eu le don de l'ennuyer plus que toute autre chose au monde. Là, le monde avait fui mais Kendrick avait été dans la même galère que lui – à un enquiquineur près – ce qui lui permettait de passer un moment en compagnie de son ami. Ouais, fallait le voir comme ça. Comme une bonne chose. C'était toujours ça de pris de toute façon... Les deux garçons finirent par se servir sans s'inquiéter des elfes de maison, bien trop occupés à préparer le prochain repas pour faire attention à eux. Ils ne les dérangeaient pas, et ne se servaient que dans ce qui avait été débarrassé, ça ne pouvait pas être embêtant et ça ne manquerait pas. Et puis, c'était toujours mieux que de mourir de faim. Bon, d'accord, on ne mourrait pas de faim parce qu'on avait sauté un seul repas mais son estomac ne semblait pas d'accord avec cette hypothèse.

« Alors, tu as regardé le dernier match de quidditch? Je n’aurais jamais parié sur Poufsouffle, moi. Leur victoire m’a vraiment surpris. Pas que Danni n’est pas douée, mais, je sais pas… Ce n’est pas vraiment la meilleure équipe de l’école, il faut l’avouer. »

Noel secoua doucement la tête, la bouche pleine de gâteau au chocolat. Non, il n'avait pas regardé le dernier match de Quidditch. Il n'y allait que très rarement, quand il avait envie d'encourager son frangin ou quand les gens de sa maison s'étaient montrés suffisamment convaincants pour le tirer dans les gradins, les joues barbouillées de maquillage rouge et jaune. Mais c'était pas souvent, c'était vraiment pas son truc. Déjà, le sport, c'était pas quelque chose qu'il affectionnait particulièrement, mais un sport qui se passait à des dizaines de mètres du sol, c'était complètement stupide et il préférait éviter d'y aller que de voir un jour Snow ou Rhiannon tomber de leur balai. Bonjour le traumatisme. Il avait toujours eu du mal avec l'idée de « Snow + hauteur = peut-être catastrophe », et ce depuis qu'il avait commencé le trapèze. Ca remontait à loin, et il était persuadé que c'était la crainte qu'il ait un accident grave qui l'avait conduit à avoir un vertige pas possible.

« P'tain, cha craint. Ch'pourrai même pas faire chier Mulligan... »

Il afficha un air déçu tandis qu'il avalait avec quelques difficultés sa bouché trop grosse pour lui. Son estomac commençait à se calmer et à lui pardonner l'affront qu'il avait osé lui faire. Un silence agréable s'installa sur leur duo, les laissant avancer leur repas sans problème. Son esprit se mit à voguer du côté du gamin qu'il avait abandonné lamentablement. Il n'avait pas dû comprendre ce qu'il lui arrivait... Enfin, il commençait à avoir l'habitude de disparaître sans laisser aux gens l'occasion de réaliser quoi que ce soit... Ca lui rappelait un peu Knoxslay et la scène qu'elle lui avait fait – à juste titre – quand il lui était tombé dessus dans le hall. Et le reste de leur après-midi lui revint machinalement en mémoire. C'était tellement perturbant. Tellement horrible et génial en même temps. Il avait passé ces heures à se trouver complètement débile mais ne le regrettait pas pour autant. Il n'avait pas eu de nouvelles depuis. Il décida qu'il lui écrirait en rentrant dans sa salle commune alors qu'il retirait d'un coup de langue le chocolat qui s'était étalé autour de ses lèvres. Cette fille commençait à prendre une place importante dans sa vie, mine de rien, elle était en train de se situer au même niveau que son estomac, et c'était carrément flippant. Il reporta son attention sur le Serdaigle, juste au moment où celui-ci affichait un sourire. Il fronça les sourcils, trouvant ça vraiment bizarre de sourire tout seul, sans réaliser que ça lui arrivait souvent depuis cette maudite entrevue dans le hall.

« Mec, il faut que je te raconte ma soirée de St-Valentin. C’était incroyable. On était six dans mon dortoir et on a joué à la bouteille. C’est un jeu moldu qui sert principalement à embrasser plein de monde. Eh bien j’ai embrassé Alycia et Morgane. Et Dylan, deux fois… »

Le visage du Gryffondor afficha tour à tour la surprise quand il parla de soirée de Saint-Valentin, puis le désespoir en l'entendant lui expliquer les règles de ce jeu foireux comme si son statut sanguin l'obligeait à ne pas avoir connaissance de ces choses-là alors qu'il était probablement aussi calé sur le monde moldu qu'un né-moldu lui-même puisqu'il y vivait depuis sa naissance, et enfin une gentille moquerie quand il avoua avoir embrassé deux fois l'un de leurs camarades. Il était pas prêt de l'oublier, ça ! Il n'hésiterait pas à lui rappeler tout le temps, à le charrier avec ça tant qu'il lui serait possible de le faire. Pas dégoûté pour une mornille, il avait sûrement envie de l'enquiquiner. Il ne se gênerait absolument pas pour le faire !

« J'suis jaloux. Si j'avais eu vent d'tes penchants, j'aurais tenté ma chance d'puis longtemps... »

A peine eut-il eu le temps de soupirer cette phrase ridicule comme si tout le poids du monde venait de lui tomber sur la tronche que Kendrick reprenait le fil de son histoire à une vitesse incroyable. Il semblait suivre le fil de ses pensées plus que de lui raconter quelque chose à lui, concrètement, semblant plus en thérapie qu'en pleine conversation. Il continua de grignoter son cadeau le plus normalement du monde en l'écoutant avec attention. Il n'était pas du genre à rien en avoir à cirer quand on se confiait à lui, même si pour le coup, il risquait la migraine à essayer de suivre ce flot ininterrompu de paroles. Si par le plus malheureux des hasards, le cirque lui échappait des mains un jour, il pourrait toujours se reconvertir en psy...

« C’était plutôt étrange d’embrasser mes amies. Surtout Morgane. Elle est comme ma petite sœur. Ce n’était pas désagréable. Juste… bizarre… Genre tout le monde disait qu'on avait l'air de s'aimer, mais en fait non. Tu vois, je n’ai aucune intention de sortir avec elle. On est juste amis. Enfin, juste… On est vraiment amis. On est comme trop amis pour être autre chose. Tu comprends? Non, tu ne comprends pas. Enfin, peut-être. Avec Rhiannon, c’est sûrement comme ça, non? Tu es ami avec elle? Oui, tu l’es. Mais tu ne sortirais pas avec elle. Non? Oui? »

Il ouvrit la bouche pour lui expliquer à quel point c'était un peu bizarre avec Rhiannon, que c'était un jeu – surtout pour elle – et qu'il n'avait même jamais cherché à réfléchir à l'idée tant tout était clair mais il n'eut pas le temps de prononcer le moindre mot. Il était mal placé pour parler – ou peut-être trop bien en réalité – mais s'il se posait tant de question sur cette histoire, c'était peut-être parce qu'il y avait plus que ce qu'il voulait bien le penser. Embrasser une copine, c'était pas la fin du monde, c'était pas rare que sa meilleure amie le fasse pour faire fuir les pauvres filles qu'il tentait vainement d'approcher, et ça ne l'avait jamais mis dans des états de réflexion aussi intenses que ça. C'était qu'un baiser, ça voulait rien dire... Ca ne voulait rien dire... Les papillons violents qui s'étaient installés dans son estomac après avoir embrassé Baxter sur la joue l'autre jour revinrent comme pour lui rappeler que c'était ridicule de penser que c'était rien, et que l'une des plus insignifiantes marques d'affection du monde – qui n'était même plus toujours de l'affection chez lui puisqu'il était plus que tactile et totalement décomplexé de ce côté-là – pouvait parfois être plus criante de vérité que le plus romantique de tous les baisers de cinéma. Non, non, non... Il divaguait. La fatigue et la faim jouaient contre lui, rien d'autre. Ses joues rosirent très légèrement alors qu'il replongeait le nez dans le pichet de jus sans cesser d'écouter son ami.

« Non… Vraiment pas. En tout cas, pas moi. Pas avec Rhiannon, je veux dire. Mais avec Momo. Pas que je ne l’aime pas Rhiannon. En fait, je ne la connais pas beaucoup. C’est tout. Mais elle est tout de même jolie. C’est pas comme Momo. Pas que Momo est pas jolie. Elle est jolie. Je crois. Tu crois? Je ne peux pas la voir comme ça. Elle est juste mon amie. Tu me suis? Tu n’as pas l’air de me suivre. Tu as du gâteau sur ton pantalon. »

La suite le perdit totalement. Tant et si bien qu'il en oublia totalement ce qu'il était en train de faire et laissa son morceau de gâteau suspendu dans les airs à quelques centimètres de sa bouche sans jamais penser à croquer dedans, laissant tout un tas de miettes se suicider sur son jeans sans qu'il ne remarque quoi que ce soit. Il ne savait pas vraiment si Rhiannon était jolie. Elle n'était pas moche, mais est-ce qu'elle était jolie pour autant ? C'était un peu comme January en fait... Il savait qu'elle était jolie parce que tout le monde le disait, et il avait bien conscience qu'elle n'était pas moche, mais il avait une vision totalement asexuée des deux demoiselles, incapable de les voir comme des « filles », enfin comme des filles qui pourraient éventuellement avoir un quelconque effet sur lui. Parfois, il avait un sursaut de conscience et il les regardait avec de grands yeux, comme s'il découvrait pour la première fois à quoi elles ressemblaient et ça passait aussi vite que c'était arrivé, le laissant retomber dans une ignorance parfaite et bienvenue. Pour ce qui était de Morgane en tout cas, il ne la trouvait pas spécialement jolie, et là, il la voyait vraiment comme une fille pour le coup Une fille sur laquelle il ne se retournait définitivement pas... Il finit par reprendre ses esprits et essuya le gâteau qui était tombé sur son pantalon tout en clignant des yeux à plusieurs reprises, comme s'il venait de sortir d'un état de torpeur intense. Il avait l'impression que son cerveau était sur le point de surchauffer.

« Nan mais Rhiannon, c'est pas pareil. » expliqua t-il avec une lenteur affolante alors qu'il cherchait à remettre de l'ordre dans ses idées. « Elle se fait passer pour ma meuf quand j'essaye de me rapprocher d'une fille. C'est un jeu pour elle. Du coup, elle m'embrasse souvent. Et j'm'en fous royal en fait. 'Fin, c'est pas désagréable, elle embrasse pas mal tu vois, mais ça me fait ni chaud ni froid. C'est pas comme l'aut... Euh... J'me pose pas de questions quoi. »

Il but une longue gorgée de jus de citrouille le temps de calmer son rythme cardiaque qui s'était emballé alors qu'il allait maladroitement évoquer l'affaire Knoxslay. C'était stupide, il fallait qu'il arrête de faire une fixation sur ce truc. Il avait juste mal interprété les réactions de son corps, rien d'autre. Si ça se trouve, ce qu'il avait imaginé comme étant des « papillons agréables » était juste une nausée violente mais dans le contexte, il s'était trompé... Ouais. Ca devait être ça... Il fallait qu'elle sorte de sa tête une bonne fois pour toutes et qu'il arrête de la ramener sans cesse sur le devant de la scène alors qu'elle n'avait rien à y faire. Il fallait se concentrer sur Rhiannon et Morgane. Rhiannon et Morgane !

« J'sais pas, c'est bizarre que ça te prenne la tête à ce point-là, nan ? Surtout si t'as fait pareil avec Alycia et que ça perturbe pas. Enfin ça a pas l'air en tout cas... Si c'était juste bizarre, ça aurait été juste bizarre et puis t'en aurais plus rien eu à faire, j'crois. Surtout qu'la Saint-Valentin c'est y'a un peu longtemps quand même... Genre tu m'aurais dit ça comme pour Dylan, genre « ça craint » et puis c'est tout. Nan... ? »
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