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Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny]
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Message(#) Sujet: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptyMer 11 Mar 2015 - 21:43

A croire que quelqu’un quelque part lui en voulait personnellement. January n’était pourtant pas une personne méchante, un peu taquine parfois, ou un peu sèche quand les choses n’évoluaient pas dans son sens mais elle ne se trouvait pas désagréable et elle ne rabaissait presque jamais ses camarades, en tout cas quand ils ne méritaient pas de l’être. Alors pourquoi tenait-on absolument à faire de sa vie un enfer ? Il avait fallu qu’elle rencontre Chloé, la meilleure amie d’Asling, dans un endroit où elle aurait dû ne jamais croiser personne pour avoir une conversation qu’elle ne voulait pas avoir. Les deux jeunes filles avaient dépensé une énergie colossale pour déployer une stratégie d’évitement plus que nécessaires et voilà qu’elles se retrouvaient face à face obligées de se parler un minimum sans trop savoir ce qu’elles allaient bien pouvoir se dire. Certes, cette conversation avait peut-être été un petit peu bénéfique au final. Il était clair que la Serdaigle ne deviendrait jamais sa meilleure amie mais elles avaient pu évacuer certains non-dits et discuter de choses et d’autres ce qui était une bonne chose finalement.

Sauf que ce n’était pas le seul événement négatif depuis la rentrée scolaire, loin de là puisque le professeur Michaelis avait jugé nécessaire de l’associer à Sunny pour un travail à faire en binôme. Premièrement, la jeune fille n’avait absolument rien compris au cours qui venait d’avoir lieu, raison pour laquelle elle aurait aimé avoir une partenaire qui ait la bonne idée de savoir de quoi elle parlait, or ce n’était pas du tout le cas de sa camarade. Deuxièmement, sa colocataire ne se situait pas bien haut dans son estime. Elle avait incité son petit-ami à la tromper, passait de garçon en garçon en essayant de briser des couples pourtant solides. January méprisait un tel comportement et faisait bien attention à ne jamais se retrouver seule avec sa camarade pour ne pas avoir à lui adresser la parole et faire semblant de la tolérer, c’était loin d’être le cas en réalité. Sauf que si elles avaient vraiment un devoir à rendre ensemble, elles allaient devoir apprendre à composer. La Poufsouffle ne faisait pas très attention à ses notes, mais elle ne pouvait tout de même pas se permettre de ne rien rendre sous prétexte que sa binôme de travail ne lui convenait pas, il fallait qu’elle fasse un effort même si celui-ci lui paraissait difficilement surmontable.

Les deux jeunes filles s’étaient donc donné rendez-vous à la bibliothèque juste après le déjeuner, c’était un terrain neutre avec une atmosphère sereine, propice au travail et non au conflit. Enfin, January ne se leurrait pas, elle savait que quelle que soit l’ambiance, elle n’arriverait pas à voir Sunny comme une simple partenaire de devoir plutôt que comme la grosse garce qui avait voulu briser son couple, mais elle avait revêtu pour l’occasion un masque de sérénité et tâchait de se répéter mentalement qu’elle ne devait surtout pas se mettre en colère contre elle, c’était un crédit qu’elle ne méritait pas d’obtenir. Tout en ressassant ces paroles, elle attrapa son sac-à-main dans lequel elle avait glissé au préalable son manuel de cours, de quoi écrire et le sujet du devoir puis franchit la porte de la salle commune. Elle avait déjeuné tôt pour éviter la foule bien trop bruyante d’élèves qui devait maintenant peupler la grande salle et elle ne fut pas surprise de pénétrer dans une bibliothèque quasiment déserte. Elle ne mettait pas les pieds ici d’habitude, préférant faire ses devoirs allongée sur son lit en compagnie de Callie, mais là c’était particulier et elle n’avait pas voulu rester en tête à tête avec quelqu’un qu’elle appréciait aussi peu.

La principale intéressée n’était d’ailleurs visiblement pas encore arrivée et January choisit une table sur le côté gauche de la pièce, faisant bien attention à ne pas trop s’éloigner de la partie des étagères consacrée à l’astronomie. Elles auraient peut-être besoin d’ouvrages complémentaires pour leur devoir et la jeune fille n’avait pas envie de faire quinze kilomètres en portant des bouquins qui devaient bien peser une tonne. Elle aurait d’ailleurs pu commencer à sélectionner les bons livres en attendant sa camarade mais c’était sans compter sa flemme légendaire lorsqu’il s’agissait d’effectuer du travail scolaire. Au lieu de ça, elle s’assit en tailleur sur sa chaise, position qui aurait pu paraitre inconfortable pour beaucoup de personnes mais qui ne l’était pas pour January. La jeune fille travaillait sa souplesse quotidiennement depuis l’âge de deux ans. Ayant choisi la voltige comme discipline, elle était obligée d’être polyvalente, à la fois cavalière et gymnaste pour parvenir à garder son équilibre tout en étant assez gracieuse pour rendre son spectacle agréable à regarder. C’était d’ailleurs la seule chose qui lui manquait réellement lorsqu’elle était à Poudlard, en dehors de ses parents bien sûr, mais eux, ce n’était pas pareil. En attendant Sunny, la Poufsouffle avait sorti de quoi écrire et griffonnait de petites fleurs sur un coin de parchemin, elle était si concentrée qu’elle sursauta presque lorsque sa binôme de la journée vint enfin la rejoindre. Elle la laissa s’installer avant de prendre la parole, pas forcément ravie de voir ce cauchemar devenir réalité.

« Salut. » Commença-t-elle avec un pâle sourire. « Prête à travailler ? J’ai essayé de regarder un peu le cours hier soir mais je t’avouerais que je comprends aussi bien qu’en classe… Je ne vois pas trop où elle veut en venir, ça va être compliqué. J’aurais dû en parler à Emrick, il m’aurait éclairé mais je ne l’ai pas croisé ces derniers jours. »

Autant commencer directement par parler du boulot et uniquement du boulot, elle était sûre que les allusions viendraient bien assez tôt comme ça et elle ne se voyait vraiment pas demander à Sunny comment elle allait et si tout se passait bien dans sa vie. D’ailleurs, elle prenait bien soin de ne pas croiser trop longtemps son regard et n’avait pas trop cherché à savoir en regardant les traits de son visage si elle était fatiguée, enthousiasme, de bonne humeur ou malade comme un chien. Tout ce qui importait était de finir ce travail, le reste était accessoire.
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Message(#) Sujet: Re: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptyMer 11 Mar 2015 - 23:55


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Sunny & January

Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur

Astronomie avait été un véritable cauchemar et quand finalement on lui avait annoncé qu’elle devrait faire équipe avec January, elle voulut la maudire parce qu’elle s’était assise à côté d’elle pour cette classe. Habituellement si habitué de travaillé en binôme avec Callie, car elle le voyait souvent faire leur devoir ensemble, elle devait s’avouer que elle aurait préféré faire équipe avec n’importe qui d’autre que Miss Poli à Ongle. Elle s’était finalement raisonnée, se disant qu’elle n’avait qu’à être efficace et voilà, le tour serait joué. Elle passerait le moins de temps possible avec la copine d’Asling qui semblait toujours lui faire des sourire mauvais comme si elle voulait encore lui arracher la tête. Elle savait pertinemment que le Serpent ne lui avait pas compté pour sa visite chez lui, alors qu’elle avait pu le reluquer à son plaisir, le jeune homme en serviette à demi-trempé sorti de la douche; elle le savait parce que probablement qu’elle serait morte avant sa sœur, ironisa-t-elle intérieurement. L’heure pénible en classe avait enclenché cette suivante et, contre toute attente, elle demanda à ce que l’on se rejoigne à la bibliothèque. La Milbury n’était pas forcément contre après tout, ça serait plus simple ainsi et les deux avaient l’air paumé pendant la classe alors quelques bouquins de plus pour les aider ne seraient probablement pas de trop. Elle avait fait une virée rapide dans la soirée pour voir Chang, qui était pas mal plus callé qu’elle dans les étoiles et qui pourraient très certainement l’aider… Mais elle s’est frappé sur un porte close, et il y avait de drôle de son de l’autre côté. Mal à l’aise, elle avait rebroussé chemin et s’était callé dans son lit repassa ces notes de classes avec la ferme intention de trouver un sens à ce devoir avant d’être prise à côtoyer la Shiver, puis s’était endormi le bouquin pratiquement plaqué sur la joue.

Au matin, elle avait chassé son bouquin de son visage qui tenait en angle droit au-dessus de son visage. Habillé, prête et appareillé pour se rendre après le déjeuner à la bibliothèque, la brunette jeta un dernier coup d’œil à la glace avant de descendre pour aller déjeuner. Callie, January, Octavia et Emily avaient déjà quitté et elle ne pouvait malheureusement pas reconfirmer avec la copine de Asling si elle serait ou non à leur rendez-vous. Après tout, elle aurait peut-être préféré que cette dernière lui fausse compagnie et devoir expliquer péniblement que malheureusement l’écervelé de Shiver avait été trop lâche pour travailler et récolter les bénéfices du devoir à elle seule. Elle déjeuna en compagnie de Daniela et Chleofee avec lesquels elle engagea la conversation sur le Quiditch, impatiente de leur prochain entrainement dans quelques jours. Les trois gonflés à bloc après leur dernière victoire. Finissant son verre de jus de citrouille, elle jeta un coup d’œil à sa montre et s’excusa, avec zéro envie de quitter la table, à ces copines. Elle soupira d’agacement tout en parcourant les couloirs menant à la bibliothèque avec l’impression que cette journée allait être la pire depuis… belle lurette. Évita de justesse un élève de Serdaigle qui sortait de la Bibliothèque. Quoi ils avaient le droit de sortir de cette pièce ? Se dit-elle avec un peu d’humour, après l’avoir frôlé. Relevant son regard bleu azur sur l’inconnu, un sourire amusé sur le visage. Non, il ne saurait pas pourquoi. Garantis. Secrète, elle s’excusa pour le laisser passer avant de passer la porte de la biblio. Au moins, elle aurait eu droit à quelques petites choses amusantes ce matin en prévision de la catastrophe Shiver.

Sun parcourut la série de table du regard pour finalement trouver January dans une position peu orthodoxe. Le sourcil levé, elle s’approcha de la bête étrange qu’était January. Elle n’aimerait pas ce moment, c’était fort à parier. Le mieux qu’elle pouvait faire c’était d’être rapide et concise sur ces échanges avec elles. Elle avait tenté d’être poli, voir gentille en classe; résultat : échec critique. Maintenant, elle devrait composer avec cette nana qui allait clairement rendre la prochaine heure de sa vie, la pire qui soit. «Salut.» M’annonçait doucement. Pas assez doucement, il semblerait car elle sursauta comme si j’étais Peevee. Je levai les yeux aux ciels brièvement avant de m’installer devant elle. Car oui, c’était un face à face, elle contre moi, et ce pour un travail que nous devions faire ensemble. M’assénant sa salutation avec autant d’enthousiasme qu’elle, la Milbury considéra d’un œil attentif que de toutes les circonstances, c’était la pire et que travailler avec elle serait une corvée énorme. Au moins, nous en venions à la même idée. Le travail. Elle avait autant envie qu’elle d’en finir et ça allait se faire de manière des plus expéditives.

Elle mentionna Emrick, et Sunny se demanda comment elle pouvait le louper. Il était accroché aux bras de son meilleur ami à elle. Les deux étaient inséparable, indissociable ou presque. À croire qu’on les avait ensorcelés à la glu permanente et qu’il avait accepté tout bonnement le concept. «Probablement, perché au bras de Callie ? Étrange que tu ne l’aies pas trouvé. Mais bon. Oui, prête à travailler, il le faut bien. Plus vite on commencera, plus vite ça sera fini. Et je pense avoir compris quelques choses hier soir.» Je la regardais qui évitait de me regarder et sincèrement je trouvais cela très agaçant et très impoli. Ah oui, on joue à ça. «Et toi, les vapeurs de ton polis à ongle t’ont inspiré ou tu es toujours à la case départ À quoi bon tenté d’être gentille avec elle. Elle ne le méritait pas, tout comme elle ne méritait pas son copain. La Milbury avait la tête penché vers son livre, parfaitement consciente qu’elle était clairement en train de chercher la Shiver et avec aucun intérêt pour elle.

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Message(#) Sujet: Re: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptyJeu 12 Mar 2015 - 21:24

« Probablement, perché au bras de Callie ? Étrange que tu ne l’aies pas trouvé. Mais bon. Oui, prête à travailler, il le faut bien. Plus vite on commencera, plus vite ça sera fini. Et je pense avoir compris quelques choses hier soir. »

Parce qu’elle aussi avait remarqué à quel point les deux tourtereaux étaient proches en ce moment ? Impressionnant, à croire qu’elle était même encore plus commère que la jeune fille qui faisait pourtant très attention aux relations existant entre ses camarades. Mais il était vrai qu’Emrick et Callie ne passaient pas inaperçus ces derniers temps, ils passaient des journées entières collées l’un à l’autre, ne se séparaient jamais lorsqu’ils devaient aller en cours, prenant constamment place côte à côte comme s’ils craignaient qu’une séparation aussi brève soit-elle nuise à leur relation. Ils étaient mignons, ce n’était pas le problème mais la Poufsouffle se demandait très franchement comment il était possible qu’ils ne se lassent pas l’un de l’autre. Elle aussi aimait passer beaucoup de temps avec son copain, mais pas à ce point-là, tout de même ! D’un autre côté, elle comprenait un peu sa meilleure amie, le temps qu’Emrick passait avec elle était celui qu’il ne passait pas avec d’autres filles susceptibles de vouloir briser leur couple. En face d’elle se tenait actuellement un de ces spécimens nuisibles et January avait pris conscience assez tôt qu’elle ne pouvait pas faire confiance à tout le monde pour respecter son couple.

« Possible. » Répondit la jeune fille avec ce même sourire léger. « A croire qu’ils ont reçu un maléfice de glue perpétuelle ces deux-là. En plus, je n’ai pas trouvé Callie non plus donc il y a de grandes chances pour qu’ils aient choisi de partir en escapade à deux. Je lui demanderais soir, comme ça, si on a des trous dans notre devoir, il pourra toujours me filer un coup de main. »

Emrick avait toujours été un excellent élève et un très bon professeur également. Elle avait pris l’habitude de lui demander son aide pour tout un tas de choses au niveau scolaire, mais pas que. En effet, le jeune homme était aussi un grand passionné de musique et January était une élève très impliquée lorsqu’il s’agissait de pratiquer son violon. C’était d’ailleurs comme ça qu’ils s’étaient liés au départ, il lui donnait quelques conseils pour que le son produit par l’instrument soit plus percutant, elle devait rectifier quelques petits défauts de posture, faire des gestes plus amples et Emrick était toujours là pour lui rappeler ces petits détails qu’elle avait tendance à oublier. Bref, c’était un ami en or et elle savait à l’avance qu’elle risquait de patauger pendant de longues heures pour ce devoir, son aide ne serait donc pas du luxe et il avait semblé, pendant le cours, bien plus impliqué qu’elle et surtout plus réceptif aux paroles de son enseignante. Au pire, elle pourrait toujours demander à Asling qui avait déjà eu ce cours deux années auparavant et devait donc déjà être assez callé mais l’idée de devoir lui demander un coup de main pour les cours l’ennuyait un peu et elle préférait s’abstenir si ce n’était pas vraiment nécessaire.

« Et toi, les vapeurs de ton polis à ongle t’ont inspiré ou tu es toujours à la case départ. »

La jeune fille releva un sourcil, pas certaine que la blague de Sunny mérite qu’elle en rigole ou si ce n’était d’ailleurs même pas une blague. Toutefois, elle devait bien reconnaitre que sur le sujet du cours d’astronomie, elle n’avait absolument pas avancé. Pour elle, les planètes étaient simplement de grosses boules qui tournoyaient dans les étoiles et sur lesquelles vivaient ou pas des gens ou tout autre organisme vivant non identifié. Le reste n’avait pas franchement d’importance et elle ne voyait pas où elle pourrait trouver un intérêt dans l’étude des planètes étrangères sur lesquelles elle ne mettrait de toute façon jamais les pieds. Et dire que certains scientifiques passaient des années à observer le ciel dans l’espoir de faire une découverte fondamentale qui ne servirait qu’à alimenter des livres super chiants à lire qui viendraient pourrir la vie des élèves de nombreuses écoles. Bon, d’accord, il y avait aussi la fierté de pouvoir mettre son nom sur un corps céleste et de voir son nom apparaitre dans de nombreux journaux prestigieux, voire une invitation sur un plateau télé, mais ça restait quand même sacrément inutile aux yeux de la jeune fille.

« Si les vapeurs de vernis à ongle donnaient de l’inspiration, je serais déjà la première de la classe à l’heure qu’il est donc non, je n’ai pas avancé. Je n’aime pas ce cours et encore moins ce devoir, mais bon, ça ne nous avance pas à grand-chose, n’est-ce pas ? »

Et je ne t’aime pas non plus… Aurait pu être ajouté dans son énumération par la Poufsouffle qui s’était tout de même gardé de faire une chose pareille histoire de ne pas aggraver les tensions qu’elle ressentait déjà entre elles. Pouvoir travailler en toute sérénité avec Sunny allait être compliqué. A chaque fois qu’elle lui adressait la parole, la soirée d’Halloween et les aveux de son petit-ami lui revenaient en tête. Elle ne pouvait pas regarder le visage de cette traitresse sans avoir la vision de ses lèvres se posant sur celles de son copain, sans scrupule ni hésitation. Asling lui avait offert son premier baiser ? Bien sûr, c’était crédible… Elle avait déjà dû passer dans les bras des trois quarts des garçons du château avant lui, ça ne lui allait pas du tout de jouer les saintes nitouches, le rôle aurait peut-être même plus convenu à une marie couche-toi là qu’à cette garce. Mais January prenait sur elle, faisant mine d’ignorer qui se tenait devant elle, tâchant dans le même temps de se concentrer sur la tâche qu’elles avaient à accomplir. Plus vite elles se seraient mises au travail et plus vite elles en seraient débarrassées.

« Je pense que tu seras d’accord pour ne pas passer l’après-midi ici, aussi charmante que soit la compagnie. » Ironisa-t-elle sans le moindre scrupule. « Mieux vaut qu’on s’y mette, donc. Par où on commence ? »

Après tout, c’était Sunny qui avait dit la première qu’elle commençait à comprendre des choses, autant que ce soit elle qui prenne les commandes de leur devoir, les chances de résultats n’en seraient qu’accrues. Pour sa part, January était prête à donner son maximum pour ce travail, non pas qu’elle ait soudainement trouvé une folle motivation, mais celle de partir bien vite loin de sa camarade en était une et elle comptait bien être loin d’ici dans une heure ou deux, maximum.
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Message(#) Sujet: Re: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptyJeu 12 Mar 2015 - 22:48


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Sunny & January

Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur

La discussion qui débuta avec Callie et Emrick la laissa un peu perplexe surtout pour le fait qu’elle comblerait notre devoir pour lui filler un coup de main. Sérieusement, croyait-elle que si Sun demandait un coup de main au garçon il lui refuserait ? Bon, depuis le retour des vacances de Noel, elle se sentait un peu mal à l’aise à côté de lui. Elle ne l’avait pas vraiment cherché et aurait pu trouver cela agréable voir mignon, mais après qu’il lui ait dit qu’il la trouvait attirante. Lui. Ça l’avait fait un peu tombé des nues. Depuis, il restait un malaise et il ne s’était pas amélioré après le vent de rumeurs au sujet de la Milbury. Pourtant, appart son look qu’il avait rafraichi avec Chleofee, elle n’avait absolument rien changé au courant de cette période. Si le garçon s’était donné la peine de lui dire qu’il la trouvait attrayante à l’œil, et qu’elle avait finie pivoine sur un décor blanc après avoir continué sa marche vers l’extérieur pour essayer de calmer son cœur stupide qui s’était mis à battre à un milliard à l’heure, ça ne voulait pas dire qu’elle l’avait cherché ou encore qu’elle avait voulu s’immiscer dans le décor devant Callie. Depuis, c’était silence radio ou presque, et elle ne savait plus vraiment si c’était elle qui s’éloignait ou si c’était lui. Et pourtant, il était ami, non ? C’était bien cela qu’il lui avait dit, et c’était cela qu’elle avait accepté, bien qu’elle n’avait jusqu’alors pas compris pourquoi elle s’était senti dans tous ces états depuis leur rencontre. Il y avait quelque chose chez lui qui déclenchait toutes sortes de réactions hétéroclite et dont elle n’avait pas le contrôle. Loin, tous les deux gardaient leurs contrôles, bien que ça la gênait et la rendait un peu mal à l’aise. «Commençons par la base avant de demander de l’aide, qui sait, on en aura peut-être pas de besoin au final.» Elle conclut sur un ton agacée. Elle n’avait pas sauté une année pour rien. Elle trouverait, c’était clair, net et précis. Il lui fallait juste définir correctement les demandes du professeur pour s’activer.

Agacé par son attitude et le fait qu’elle ne le regardait même pas, elle lança une pique à la jeune fille devant elle. Tu veux jouer les indifférentes et les exaspéré, je le peux moi aussi, se dit-elle. L’allusion au poli était simple et Sunny étais trop occupé à faire comme si elle s’en fichait pour remarquer sa réaction. Pas un petit son, au moins, elle ne l’avait pas pris comme une blague, bien! C’était un jeu qui se jouait à deux, et bizarrement, pour une fois, ce n’était pas avec un garçon qu’elle passait ces nerfs, mais sur une nana qui elle aussi avait les crocs. Au moins, elle ne blesserait personne au passage. Du moins, tant qu’elles ne commençaient pas de parler de personne connus et communes aux deux et dont elles n’avaient probablement aucunement la même opinion. «Et dire que je pensais qu’on avait rien en commun.» Ironisa la brunette. Je ne t’aime pas non plus, et ça je le sais depuis Halloween. T’imagine même pas! Combien de temps inutiles avait-elle ressassé cette conversation improbable ou le 7e était allé en discuter avec sa copine ? Beaucoup trop sur son compteur. Elle avait fini par lui envoyé une lettre dont elle n’avait pas répondu trop choqué par l’abnégation que son copain était blanc comme neige dans cette situation. Non, elle avait raison, elle n’avait pas plus oublié ce qui c’était passé et avait même récidivé. Mais ça ce n’était absolument pas de ces oignons. C’était plus une déclaration vengeance incendiaire que tout autre chose.

Du doigt, elle essayait de suivre la ligne qu’elle lisait et devant son ton ironique, elle arqua du sourcil le visage toujours vers son manuel. «Si je dois rester avec toi tout l’après-midi, je veux bien enchanté moi-même mon balai pour m’éjecter à la place.» Ria-t-elle mal à l’aise. Il n’était même pas 10 heures du matin. Non, clair. Deux heures au maximum sinon, elle allait soit la tuer ou faire bien pire! Elle semblait avoir capté le message, tout comme je captais le sien. Allons y rapidos presto pour ne pas tenir ici des heures supplémentaires. Le chrono était parti et il était mieux de prendre fin sous peu, car elle allait se claquer une crise d’urticaire, dû à son allergie à la pimbêcherie. «On commence par le début. Donc avec nos noms et le titre du devoir dans l’en-tête.» Conclu-t-elle ironique. Ouff, ça allait être long cette séance de torture.

Le travail consistait à aligner leurs planète respectives selon leurs signes astrologiques et puis voir les enchainements du duo de planète, l’analyser et puis rajouté une planète supplémentaire pour former un trio. Pour terminer, trouvez la planète la plus propice à aller avec chacune des nôtres. C’était l’effet que lui avait laissé les notes qu’elle avait relis ce matin même, l’esprit au frais alors qu’elle avait le bouquin en angle sur le visage. À trop y penser, on en oubliant la base. «C’est quoi ton signe astrologique, pour débuter ? Moi c’est la ViergeEt oui! Et ce jusqu’au bout des ongles. C’était vraiment ironique de croire que quelqu’un pouvait penser que la Milbury s’envoyait déjà en l’air avec une cohorte de garçon, elle releva son regards vers January, prête à voir sa réaction, car oui, quelqu’un qui la haissait probablement aussi fortement devait un jour ou l’autre avoir eu l’idée de lui faire du tort et ce de toutes la manières possible; incluant la réputation.

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Message(#) Sujet: Re: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptyVen 13 Mar 2015 - 23:00

Ce devoir ne promettait pas d’être une franche réussite, il ne fallait pas se leurrer. Ni l’une ni l’autre n’avait la moindre envie d’être ici et c’était presque inscrit sur leurs visages fermés et peu propices à la conversation. Depuis cette fameuse soirée d’Halloween lors de laquelle tout avait basculé pour la Poufsouffle, elles ne s’étaient pas franchement adressé la parole, sauf par le biais d’une lettre à laquelle January avait répondu relativement sèchement et n’avait pas obtenu la moindre réponse. Elles étaient obligées de se côtoyer parce qu’elles avaient beaucoup de choses en commun, déjà leur maison mais en plus leur année maintenant que Sunny avait sauté une classe et donc un certain nombre de cours et d’activité durant lesquelles elles étaient obligées de faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. La jeune fille n’était pas stupide, elle entendait les chuchotements dans son dos et savait que sa colocataire provisoire n’attendait que de pouvoir la rabaisser une nouvelle fois raison pour laquelle elle restait sur ses gardes, cherchant simplement un excellent moyen de se venger. Il finirait bien par arriver, c’était obligatoire.

« Ça va, ne t’énerve pas, il ne faut pas avoir honte, ça arrive à tout le monde d’avoir besoin d’aide. »

Visiblement, elle n’aurait pas dû mentionner Emrick comme étant leur saveur en cas de bazar complet pour leur devoir d’astronomie, ça avait visiblement mis Sunny en rogne car cette chère petite voulait absolument y arriver par elle-même et tenter de comprendre quelque chose avant d’appeler au secours. Du point de vue de la Poufsouffle, c’était complètement ridicule de raisonner de cette façon. Parce qu’en plus d’être une véritable trainée, elle avait une fierté mal placée ? C’était franchement dommage pour elle, Sunny ne risquait pas d’aller très loin dans la vie si elle se sentait incapable d’accepter une main tendue pour la simple et bonne raison qu’elle voulait tout faire toute seule. Et puis, il fallait qu’elle se rende à l’évidence, elle avait été autant larguée que January durant le cours d’astronomie, voire même encore plus parce qu’elle avait même mis du temps à comprendre quelle était la consigne donnée par le professeur Michaelis. Partant de là, il était évident qu’à moins d’un miracle, elle aurait du mal à s’en sortir pour le devoir, même avec tous les bouquins du monde.

« C’est le cas. » Lui répondit-elle assez sèchement. « Nous n’avons rien en commun, absolument rien. »

January n’avait pas pu s’en empêcher pour le coup, que ce soit une remarque ironique ou non, elle ne pouvait pas laisser sa colocataire prétendre qu’elles partageaient quoi que ce soit. Elles n’avaient pas le moindre petit trait de caractère en commun, rien du tout, elles étaient comme le jour et la nuit, la pluie et le soleil, le blanc et le noir, on ne pouvait pas les rapprocher du tout, elles s’opposaient et ce serait toujours le cas. La Poufsouffle avait toujours beaucoup aimé draguer elle aussi, elle considérait que réussir à séduire un garçon était un art et qu’il fallait le pratiquer régulièrement pour enfin y parvenir. Sauf que January se gardait bien, en général de viser des garçons en couple pour tenter de briser leur relation, il y avait quand même assez de membres de la gente masculine célibataire pour qu’elle puisse satisfaire ses envies sans mettre des bâtons dans les roues de ses camarades. Sunny n’avait pas autant de scrupules et elle ne pouvait pas croire un seul instant qu’elle avait ce point commun avec elle, c’était une vraie trainée et elle était la seule de son espèce au sein de l’école. Qu’elle n’ait pas honte pouvait encore passer mais elle n’avait pas le droit de dire qu’elles se ressemblaient.

« Tu veux que je t’épelle mon prénom ou ça ira ? » Renchérit-elle le plus naturellement du monde. « C’est sûr que si on arrive à écrire correctement le titre du devoir nous aurons une note hallucinante. »

La blague de Sunny était tout de même de très mauvais goût et la jeune fille avait choisi délibérément de ne pas la relever. Comment pouvait-elle envisager d’être catapultée loin d’elle grâce à un balai alors que quelques semaines auparavant c’était en volant que sa grande sœur était décédée ? Franchement, elle avait du mal à croire que sa camarade puisse être aussi sans cœur et sans scrupule mais c’était vraisemblablement le cas. Raison de plus pour espérer que ce devoir se termine vite et qu’elles puissent passer à autre chose et n’aient plus besoin de se croiser une seule seconde après ce sordide événement. January voulait rester le plus loin possible de cette idiote et même si elle avait bien du mal à conserver son sang-froid à l’heure actuelle, elle savait qu’elle devait y parvenir, c’était même primordial. Toutefois, quand la jeune fille lui demanda quel était son signe astrologique et lui révéla le sien, la Poufsouffle ne put s’empêcher de pouffer de rire tant le résultat était ironique. Pour le coup, ses parents n’avaient pas assuré, soit c’était une enfant prématurée soit elle était arrivée un peu en retard par rapport au calendrier ou alors elle avait été sacrément mal éduquée mais son signe astrologique ne lui correspondait pas du tout, elle était même à l’opposé.

« Capricorne. » Finit-elle tout de même par prononcer calmement. « Et en quoi ça nous aide ? Je crois qu’on est censé étudier l’alignement des planètes, comme pendant le cours précédent, ça n’a rien à voir avec nos signes astrologiques. »

Aucun doute là-dessus si Sunny lui avait posé cette question c’était bien pour la faire réagir vis-à-vis de son propre signe astrologique. Ça n’avait pas manqué, January n’aurait de toute façon pas pu rester de marbre face à une telle révélation. A l’occasion, peut-être devrait-elle en faire part à Asling, le jeune homme avait le droit de savoir à quel point la situation était ridicule et elle était persuadée qu’il serait de son avis. Enfin, ça n’avait pas d’importance et la jeune fille savait qu’elle ne devait en aucun cas perdre son objectif de vue, à savoir terminer un devoir propre et complet qu’elles rendraient au professeur lors du prochain cours. Le reste n’était qu’accessoire.
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Message(#) Sujet: Re: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptyDim 15 Mar 2015 - 7:48


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Mais ou est-ce qu’elle avait pigé qu’elle avait honte de demandé l’aide de quelqu’un ? Non, sérieusement. Elle avait même voulu voir Chang la veille pour cela. Elle haussa les sourcils visiblement agacé par ce qu’elle venait de lancer. Énerver, elle. Nah, pas encore. Mais vachement agacée, ça c’était un fait. Elle avait beau dire que les deux n’avaient rien en commun, elle savait que ce n’était pas forcément vrai. Mais si c’était ce qu’elle voulait s’imaginer, et si grand bien lui en faisait, elle pouvait bien continuer à s’imaginer sur son nuage en barbe-à-papa tout rose et violet. Quelle stupide illusion. Ça l’agaçait réellement beaucoup! Oh oui, elle savait comment écrire son nom. Devait-elle écrire Garce sur la copie, ou Janary ferait. Après tout, l’un ou l’autre, la professeure allait probablement piger. Non ? «Ça ira.» Força-t-elle avec un sourire des plus faux. Non, restez avec elle des heures, ça allait littéralement devenir intolérable. Déjà que ça la pompait depuis qu’elle s’est assise. Elle espérait presque de voir Louis, et partir avec lui. Faussant compagnie à la Poufsouffle en grand. OH OUI!!! Faites qu’il apparaisse, là maintenant!

Elle n’avait même pas écris le titre du travail qu’elle avait envie de l’envoyer chialer dans les bras de son copain. Il sera probablement furax si elle lui envoyait mais en même temps, elle ne pouvait pas voir Januray en photo, alors il n’en manquait pas de grand pour qu’elle décide de faire des bêtises; à croire que la seule pensée d’Asling l’empêchait de la passer tout de suite par le feu. Oh la chanceuse! Et elle ne le savait même pas que son copain était en train de la sauver. L’extension du Serpentard planait au-dessus d’elle, et elle en avait un peu marre de passer pour la méchante. Sérieusement… Car c’était bien ce pour quoi elle la prenait. La vilaine fille, l’allumeuse, c’est ça? Car sinon, elle avait bien du mal à savoir pourquoi elle agirait de la sorte avec elle. Elle avait vu Asling quelques jours plus tôt et elle avait été tout simplement impeccable, c’était bien tenu, et même le garçon n’avait rien à redire sur son attitude et sur toute sa personne en fait; mais elle si… Elle allait finir par l’étrangler, juste pour s’en débarrasser et balancer son corps dans les cachots pour les laissez aux voisines des Serpentards à titre d’amuse-gueule. Bon, elle commençait à être furax, pour la simple raison qu’elle ne pouvait pas tout simplement tout lui balancer au visage, sans conséquence; et elle ne pouvait pas tolérer celles-là.

Vite, le devoir! Pour que la benjamine puisse en finir, se dit-elle. Selon ce qu’elle avait capté c’était avant tout important de s’associer sa propre planète pour débuter le travail. Elle avait légèrement relevé la tête, concerné par la réaction de sa face-à-face. Ça lui en dirait beaucoup en fait. Lui demandant son signe, avant de lui donner le sien. Vierge. Elle soupira découragé. Alors, elle était de celle qui croyait qu’elle s’envoyait une série de mec en série. C’était de ceux à qui elle devait les ragots qui circulaient sur le cas. «J’aimerais bien savoir ce que tu trouves SI marrant.» Ajoute-t-elle agacée. Elle l’avait dit à plusieurs déjà par le passé, ces rumeurs étaient des plus fausses et déplacés. Mais ça semblait bien lui plaire et la faire rire. À croire qu’elle était de ceux qui étaient assez taré pour les croire ou les faire. Elle avait envie de lui lancé. ‘’Hey, t’imagine. Je ne me suis étendu sur le lit de ton copain. Et devines quoi ?’’ Comme si ça pouvait la faire exploser comme une bombe moldu. Mais Sun savait pertinemment qu’elle n’avait rien fait de tel avec aucun garçon et n’avait aucune envie de laissé couler des rumeurs pour la faire mourir de honte et de rage. Elle détestait les rumeurs. C’était absolument un carburant d’énergie qu’elle pourrait mettre ailleurs.

Soit elle était stupide ou soit elle avait rien écouté à la classe. Ah non. C’est vrai, elle avait rien écouté en fait. «On doit associer les planètes, en fait nos planètes. Relié à celle de notre signe astrologique et faire des mix avec ceux des autres et trouver des ensembles de caractéristiques. Alors.» Elle donna deux coups avec la pointe de sa plume sur son parchemin. «Si. On débute avec nos signes astrologiques. Donc, moi c’est Mercure, et toi, c’est…» Et elle reluqua son manuel. «Saturne.» Elle sortit une feuille, essayant de ne pas trop d’attention à la folle devant elle et se concentrant sur son travail. «Sors ta liste de caractéristique pour ta planète. Je vais faire pareil.» Alors qu’elle retournait les pages de son manuel pour trouver la correspondante.

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Message(#) Sujet: Re: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptyLun 16 Mar 2015 - 22:57

Le ton sec de Sunny ne laissait pas place au doute, elles avaient commencé à travailler il y a à peine quelques minutes que déjà elle avait réussi à la froisser. La jeune fille ne s’était pas attendue à se retrouver en face d’une personne aussi susceptible, pour faire ce qu’elle faisait, sa camarade aurait justement dû être totalement insensible aux états d’âmes des autres élèves et encore plus aux critiques qu’elle pouvait recevoir quant à son affreux comportement. Ou peut-être voulait-elle le beurre, l’argent du beurre et même les fesses de la crémière ? Etre incapable de se comportement autrement que comme une garce mais passer pour un véritable petit ange auprès de toute l’école ? Eh bien il était vraiment mal tombée pour le coup, January pouvait être affreusement rancunière et lorsqu’il s’agissait de son petit-ami, c’était encore pire car elle se montrait possessive et ne laissait passer aucun faux pas d’aucune groupie potentielle. Sa colocataire avait commis l’irréparable et si elle espérait la rédemption, elle pouvait l’attendre longtemps car ça n’arriverait jamais. La lettre qu’elle avait eu le culot de lui envoyer après l’incident l’avait fait hurler de rire et les choses n’étaient pas prêtes de changer.

« Parfait. » Lui répondit-elle simplement avec un sourire. « Je m’en serais voulue d’avoir déjà réussi à t’énerver alors que nous avons à peine commencé à travailler, il faut que tu apprennes à prendre du recul sur la situation, en se laissant atteindre par les paroles des autres, on finit forcément pas souffrir. »

Elle donnait simplement un conseil sympathique mais elle ne serait pas sûre qu’il soit pris comme tel. Il fallait tout de même admettre que Sunny était incroyablement ridicule à se laisser ainsi déborder par ses émotions alors qu’il n’y avait rien d’incroyable dans ce qu’elle venait de dire. Certes, contrairement à ce qu’elle avait voulu en se rendant à cet après-midi de travail, elle titillait un peu sa camarade et lui faisait bien comprendre qu’elle n’était pas ravie d’être là, mais ce n’était pas non plus de pure méchanceté et la Poufsouffle aurait totalement pu lui renvoyer la balle sans que leur entente ne devienne autre que cordiale. Mais non, il avait fallu qu’elle prenne la mouche dès les premières minutes de leur conversation, comme si elle n’avait pas l’habitude de se trouver en face d’une personne un peu désagréable et qui lui en voulait pour quelque chose. January estimait qu’elle ne savait vraiment pas se comporter en société et qu’un petit conseil ne serait pas de trop, après, elle le prenait en compte ou pas, c’était à elle de voir mais au moins la jaune et noire ne pourrait pas dire qu’elle ne faisait aucun effort pour tenter d’être un minimum agréable avec elle.

« L’ironie de la situation, je suppose ? » Rétorqua-t-elle sans le moindre scrupule. « Je ne vois pas ce qui te choque dans tout ça, moi je trouve que c’est comique et totalement approprié à la situation. »

Que croyait-elle ? Qu’elle n’allait pas réagir à ce détail troublant parce que comme beaucoup d’autres élèves elle considérait également que Sunny était blanche comme neige ? Certainement pas, elle n’avait peut-être pas couché avec son petit-ami et heureusement parce que pour le coup elle ne serait sûrement plus de ce monde pour en parler aujourd’hui, mais elle avait tout de même posé ses lèvres sur les siennes sans scrupule ni remord, considérant d’ailleurs que ce n’était absolument pas de sa faute. Parce qu’Asling l’avait forcée à agir de la sorte peut-être ? C’était inimaginable et la Poufsouffle refusait catégoriquement de voir les choses de cette façon. Si son petit-ami avait craqué et il avait clairement eu tort, elle ne remettait absolument pas en cause son implication dans l’histoire, c’était parce qu’il y avait eu un jeu de séduction au préalable. Sunny pouvait donc crier haut et fort à qui voulait bien l’entendre qu’elle était un véritable petit ange et qu’elle ne voyait pas du tout où elle était le problème dans son comportement, ça ne prendrait pas avec January et une amitié voire une simple bonne entente n’était absolument pas à envisager. Tout ce qu’elle voulait était que la jeune fille reste loin du Serpentard et tout irait bien dans le meilleur des mondes.

« Ah ! C’est donc ça ! » S’exclama-t-elle alors qu’elle venait enfin de comprendre de quoi il s’agissait en général. « Je trouve ce devoir toujours aussi inutile et inintéressant mais au moins j’ai compris ce qu’il fallait faire, c’est déjà pas mal, non ? »

January venait enfin de capter le devoir qu’elles allaient avoir à rendre pour le cours suivant, il n’était jamais trop tard pour bien faire et elle était très contente d’avoir enfin pigé quelque chose. Pour le coup, la jeune fille devait bien reconnaitre qu’elle nageait un peu dans le brouillard, raison pour laquelle elle n’en voulait pas du tout à sa camarade de prendre les commandes et de la guider pour qu’elles puissent unir leurs deux cerveaux et avoir un rendu convenable. Bon, ce ne serait pas très facile mais savoir déjà où elles allaient paraissait être un bon début et January était assez motivée pour la suite des événements. Enfin, on ne pouvait pas vraiment parler de motivation ni d’excitation sachant qu’elle faisait tout de même un devoir qui ne l’intéressait pas avec une personne qu’elle n’aimait pas mais l’idée de parvenir enfin à avancer et à faire quelque chose de correct dans une matière qui était loin d’être sa tasse de thé suffisait à lui remonter le moral. De toute façon, la situation pouvait difficilement être pire que celle qu’elle vivait actuellement, les choses ne pouvaient donc que s’améliorer.

« Saturne, sixième planète du système solaire par distance et deuxième par sa taille. » Enonça-t-elle lorsqu’elle réussit à trouver la bonne page. « J’ai aussi des caractéristiques physique, sa taille, son rayon équatorial, son volume, sa masse… Ça va nous servir tout ça ? Et toi, tu as trouvé la tienne ? »

La page consacrée aux caractéristiques de Saturne à l’intérieur de son bouquin lui donnait juste envie d’aller chercher une corde pour se pendre mais la jeune fille était de bonne composition et tenait à faire bonne figure. Certes la circonférence et la période de révolution de Saturne ne l’intéressaient absolument pas mais si elle devait remplir dix pages en blablatant sur cette merveilleuse planète, elle le ferait pas forcément avec plaisir mais au moins avec courage pour éviter que Sunny puisse avoir quoi que ce soit à redire sur son comportement face au travail.
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Message(#) Sujet: Re: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptyMar 17 Mar 2015 - 22:14


Je n'ai toujours pas compris qui est né en premier: la paix ou la guerre?
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Là, ça c’était vraiment marrant. Elle tenait à lui donner des leçons alors que c’était à cause de son comportement que les deux voulaient s’arracher la tête. L’une parce qu’elle pensait que son petit-ami était le mec parfait, et ce malgré ces erreurs et l’autre parce qu’elle considérait que la faute revenait à ce même petit-ami et non à elle. Du recul, voici bien une chose que cette fille n’avait pas prise. «Et c’est toi qui dit ça.» Conclu-t-elle légèrement sarcastique. Elle riait de son signe astrologique et elle ne pouvait que considérer combien c’était puéril de la part de sa face à face. Ironique, et bien. Ce n’était pourtant bien loin d’être une ironie, ni comique en fait. «Les rumeurs sont créées par des jaloux, crues par les curieux et répétées par des imbéciles. Ou est-ce que tu te situes? » Elle pouvait bien être les trois à la fois, ça ne changerait nullement sont idées sur elle. Elle n’était vraiment pas une lueur et son comportement et attitude manquait clairement de discernement et d’empathie. D’autant plus qu’elle avait beau être fâché après elle, elle semblait vraiment considéré les rumeurs comme étant des faits à part entière. Elle, elle était plus haute que cela. Les rumeurs finiraient bien par se taire et elle n’avait pas besoin d’y répondre pour les démentir; ceux qui l’appréciait savait pertinemment que contre tous ces revers, les incidents et le chao de sa vie depuis un an, elle était toujours qui elle était, et n’avait pas l’intention de franchir le pas avec quiconque ou encore cherché désespérément à causer des ennuis à tous. Non. Mais elle avait assez d’estime pour elle-même pour être blessé par ce genre d’attitude et au lieu de porter un regard fière et devant le plaisir qu’elle semblait avoir, ou encore celui de la frustré de service, elle lui renvoya un regard brutalement blessé, car c’était exactement comment elle se sentait.

Elle retourna sur le devoir, car au final, elle se doutait bien que le seul moyen d’abrégé sa souffrance était de le finir au plutôt, ce fichu devoir. Elle énonça sa théorie car en fait, oui, elles avaient bel et bien besoin de trouver leur signe astrologique pour pouvoir avancer dans le travail. Elle avait envie de lui dire qu’au moins une des deux avaient un cerveau et avaient réfléchi à la problématique du devoir, mais elle s’en abstint car ça ne l’aiderait pas à faire fonctionner la machine. «Reste à le faire maintenant.» Ajoute-t-elle simplement pour conclure. Elle s’occupa de trouver, ces propres informations sur sa planète, et alors que sa face à face énonça les choses toutes hautes, elle les nota rapidement sur la partie gauche de son parchemin.

«Si, je l’ai.» Retournant son regard sur son livre ouvert. «Mercure, première planète du système solaire…» Puis elle songea que ce n’était pas les données techniques qu’elle devait chercher, sinon ça n’aurait rien d’un travail mais plutôt d’une retranscription du manuel, et il était passé ce stade depuis la 2e année à Poudlard. «Regarde plus bas, tu as les caractéristiques astrologique. Voyons voir.» Elle donna deux petits coups rapides sur sa feuille et inscrit ces propres aspects en les nommant tous haut. «Communications, esprit d'analyse, sens des affaires, promptitude, habilité, intelligence, éloquence, contrats, négociations, astuce, études, instabilité, tricherie, cynisme et être intéressé. Et toi ?» Dit-elle laissant January faire sa recherche des données astrologiques de sa planète. Elle ne faisait que ré-écrire ce qu’il y avait dans le manuel, elle n’allait pas commenter les différents points. Elle n’était pas pour leur donné du pouvoir sur elle-même, si certains pouvaient être vraies et d’autres faux, ça n’était ni le moment d’allumer le feu et d’engager une discussion sur combien ça lui ressemblait ou pas.

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Message(#) Sujet: Re: Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] Conscience coupable n'a pas besoin d'accusateur [Sunny] EmptySam 21 Mar 2015 - 10:12

La jeune fille aurait pu s’y attendre, son commentaire ne fut pas vraiment du goût de Sunny qui, fidèle à elle-même, prit la mouche sans être capable de prendre du recul sur la situation. Sa réponse, en revanche, la fit sourire, bien sûr qu’elle avait la possibilité de dire une chose pareille sans perdre la face. January appliquait justement ce conseil au quotidien, elle ne s’était pas vraiment mise en colère contre sa colocataire, se contentant purement et simplement de l’ignorer et de passer au-dessus de tout ça pour éviter de se prendre la tête sur un problème qui n’avait de toute façon pas de solution. Elle ne pouvait malheureusement pas éviter de croiser la route de la Poufsouffle, elles partageaient le même dortoir, avaient une tonne de cours en commun et étaient donc bien obligé de tolérer la présence de l’autre dans la même pièce. En toute honnêteté, la jeune fille ne savait même pas ce que Sunny pouvait bien lui reprocher, elle l’avait certes envoyée sur les roses après la soirée d’Halloween mais c’était plus que légitime de sa part, autrement elle n’avait pas mal agi envers elle, ni cherché à l’effacer de la surface de la terre bien qu’elle en ait eu envie à un moment donné.

« Parfaitement. »

January n’allait pas en démordre, elle avait totalement le droit de dire une chose pareille, c’était un principe qu’elle souhaitait conserver mais apparemment l’inculquer à Sunny allait être compliquée. Cette pauvre fille n’arrivait pas à calmer ses nerfs et elle allait certainement finir par pleurer de rage avant la fin de la journée si elle continuait ainsi. Peut-être devrait-elle tenter les cours de yoga pour parvenir à être plus agréable et éviter de conserver en elle une colère aussi importante ? Rien que sa remarque vis-à-vis des rumeurs laissait bien entendre qu’elle avait beaucoup de mal à gérer tout ce qui se passait autour d’elle en ce moment. La Poufsouffle n’avait même pas mentionné ces bruits de couloirs qu’elle était déjà aux aguets, prête à en découdre si January osait les mentionner comme étant de pures vérité. Jalouse, curieuse ou imbécile… C’était plutôt pas mal comme qualificatifs mais la jeune fille ne se voyait dans aucune de ces trois catégories. Qui plus était, elle les trouvait un peu étranges mais elle n’allait pas débattre des interprétations un peu foireuse dans sa camarade, autant la laisser dans son coin puisqu’elle n’était de toute façon pas prête à accepter d’être conseillée.

« Qui a parlé de rumeurs ? » Demanda-t-elle en haussant un sourcil interrogateur. « Je me base sur les faits uniquement. »

Sunny avait-elle déjà oublié avoir embrassé son petit-ami au début de cette année scolaire ? Parce que la jeune fille n’était pas prête à passer au-dessus d’une telle chose et quoi que les autres élèves de l’école puissent dire sur sa camarade, elle s’en fichait éperdument, considérant simplement ce seul tort comme étant ce qui faisait sa réputation auprès de tous. Le symbole de la vierge était synonyme de pureté, voilà ce qui l’avait fait rire, tout simplement, elle n’était pas allée chercher des histoires abracadabrantes circulant dans les couloirs mais simplement le seul moment qui la concernait véritablement. Sunny n’avait sûrement pas réalisé à qui elle était en train de s’adresser actuellement mais la Poufsouffle, elle, y pensait à chaque instant. Si elle voulait véritablement passer pour un sainte, mieux valait qu’elle trouve un autre public parce que son interlocutrice actuelle savait de quoi il retournait et ne comptait absolument pas la plaindre ou se laisser marcher sur les pieds. Si elle avait voulu avoir une réputation de petit ange, elle aurait dû y penser avant de courir après un garçon en couple, il était désormais beaucoup trop tard.

« Quelque chose me dit que ça ne va pas être une partie de plaisir. »

Simple constatation, elle ne cherchait pas la provocation dans cette phrase, il était vrai que ce devoir allait être compliqué, certes parce que les deux filles ne s’entendaient pas et que, rien que pour ça, devoir travailler ensemble promettait d’être particulièrement difficile, mais aussi parce que la matière ne les emballait ni l’une ni l’autre et ça se voyait un peu. Quitte à être mise en duo avec quelqu’un, January devait admettre qu’elle aurait préféré être avec un élève plutôt bon en astronomie afin de rattraper ses lacunes importantes. Mais non, il avait fallu qu’elle se retrouve avec une personne qu’elle n’appréciait pas et qui avait à peu près autant de connaissance qu’elle, soit, pas des masses. Enfin, elle devait tout de même reconnaitre qu’elle avait été un peu plus attentive qu’elle lors du dernier cours, au moins elle avait le mérite de connaitre les consignes du devoir et donc de pouvoir orienter les recherches, chose dont n’aurait pas été capable la Poufsouffle. Elle n’en avait pas honte, sachant pertinemment à quel point son parcours scolaire avait une importance négligeable. January ne voulait pas faire de grandes études et même si elle avait l’esprit de compétition et craignait l’échec bien plus qu’elle n’aurait voulu l’admettre, elle avait su choisir ses priorités il y a bien longtemps.

« Hum. » Répondit-elle brièvement alors qu’elle parcourait rapidement les caractéristiques astrologiques de sa planète. « Alors, ça donne… association au passé, aux traditions, au temps, à la réflexion, à la rigueur, à la prudence, à la discipline, à la maîtrise de soi, à l'endurance et à l'assiduité. » Elle fit une courte pause et se surprit à sourire, se retrouvant dans beaucoup de ces caractéristiques, surtout les toutes premières, mais il y avait aussi des points négatifs et elle devait également les citer. « Il y a aussi frustration, rancune, froideur, sentiments refoulés, et indifférence. »

Les caractéristiques données par le descriptif de sa planète lui correspondaient plutôt bien, en réalité et elle était vraiment étonnée de découvrir ce genre de choses. Pour ce qui était de l’endurance et de l’assiduité, si on excluait le niveau scolaire, c’était plutôt vrai. Depuis qu’elle savait marcher, elle s’entrainait dure pour rester une voltigeuse de talent, passant par des exercices d’assouplissement matins et soirs, sortir son cheval au petit matin pour les soins, revoir son numéro encore et encore tout en l’améliorant au fil des années. Quand quelque chose lui tenait véritablement à cœur, elle pouvait être assidue et même si tout le monde considérait qu’elle n’était pas une fille sportive pour la simple raison qu’elle n’aimait pas le Quidditch, sport le plus apprécié des sorciers, elle n’était pas vraiment d’accord avec eux. En revanche, pour ce qui était de la prudence, elle avait un peu raté son coup ces derniers temps, sortir avec Asling la mettait en danger, elle en avait conscience, ce n’était pas vraiment le garçon idéal dont il fallait absolument tomber amoureux mais January savait qu’elle ne pouvait plus faire marcher arrière désormais et elle ne regrettait rien. Malgré cela, elle reconnaissait sans mal qu’elle n’avait pas choisi la facilité.

« On en fait quoi de ça ? Je doute que le but de l’exercice soit de faire le portrait de nos personnalités respectives. »

Parce que oui, January n’avait toujours pas compris le but premier de l’exercice et elle comptait évidemment sur Sunny pour lui expliquer tout ça. Il fallait bien que cette gentille petite Poufsouffle serve à quelque chose, pour une fois et en l’occurrence elle avait l’opportunité de faire ses preuves et peut-être même de tenter de se racheter. Enfin, il ne fallait pas rêver, elles n’allaient pas devenir de grandes amies, ça ne risquait pas d’arriver, mais si au moins elles parvenaient à s’adresser la parole normalement, peut-être qu’elles pourraient alors évacuer les tensions.
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