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Avec un peu de chance... Avec Erika
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Message(#) Sujet: Avec un peu de chance... Avec Erika Avec un peu de chance...  Avec Erika EmptyMer 11 Mar - 21:35


La chance est bien souvent un hasard qui se provoque.
Sunny & Erika

Avec un peu de chance ...

Début mars, la neige avait commencé à fondre et le temps semi-gracieux semblait vouloir rester trempé de boue. Les sentiers reprenaient leurs aires praticables mais en contrepartie, il fallait ne pas avoir peur de se salir un peu. La matinée était bien entamée et cela faisait quelques jours que Sunny envisageait de recommencer son footing matinal. Bon, le mot matinal n’était qu’une manière de dire qu’elle le ferait avant de repas du midi, car elle avait bien l’intention de rester collé entre ces draps et ça jusqu’à disons 10h00. Les semaines dernières avaient été assez éprouvantes. Entre les entraînements pour le Quiditch, les études pour les BUSES, ces soirées avec Louis… elle rougissait qu’à y penser, et bien sûr passer du temps avec certains de ces amis pour avoir un semblant de vie d’adolescente normal. Mais la Milbury n’avait pas une vie normale. Elle avait sauté une année due à ces notes exceptionnelles de l’an dernier et maintenant pour contrebalancer son bonheur plus qu’évident d’être parmi les 5e, sa sœur venait tout juste de mourir suite à la jalousie ou la rancune d’une de ces anciennes camarades de classe qu’on avait virée illico. Mais rien ne remplacerait sa perte. Rien ne pouvait la contenir. De nature, joyeuse, Sunny s’était remis à sourire rapidement, naturellement, mais elle avait encore le cœur gros et larmoyant lorsqu’elle se remettait brièvement à croire la vue ou à penser à un détail qui la reliait à sa frangine. Elle en avait voulu à la planète entière et c’était toujours le cas! La seule différence c’était qu’elle aurait préféré faire payer cette folle qui lui avait fait perdre au risque de perdre ces amis et proches; eux, elles avaient besoins de leur présence pour rester entière. Ils servaient de colle dans son monde et occasionnellement de baume pour son cœur en morceaux.

E. n habit de sport, elle avait franchi les portes extérieures menant aux jardins, ces souliers de course dans les pieds et s’élança tentant de mettre les pieds sur les zones les plus solides pour lui permettre d’avancer et non de caller dans la boue. Plusieurs aimaient courir et elle était habituée de les croisés sur les sentiers. Pour l’heure, elle croisa un garçon, puis un enseignant auquel elle sourit doucement tout en continuant sur le chemin. La tête dans les nuages, elle avait la tête complètement vide et le regard à moitié sur le sol pour éviter les trous d’eau. La sensation désagréable d’avoir mis le pied dans un mauvais endroit la submergea lorsqu’elle entendit un bruit de succion saisir et retenir sa chaussure au sol, la déstabilisant momentanément. Elle avança péniblement, chacun de ces pas collant à la terre hypertrempe. Au point, ou elle dût s’éloigner vers les côtés toujours un peu enneigées du chemin. Levant la tête, elle remarqua qu’elle n’était pas la seule… Outre que l’autre était toujours au milieu du sentier et qu’il semblait être beaucoup plus coincé qu’elle. «Ça va ?» Lança-t-elle tout haut à son intention.
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Message(#) Sujet: Re: Avec un peu de chance... Avec Erika Avec un peu de chance...  Avec Erika EmptySam 14 Mar - 1:01

Début de printemps
Erika and Sunny


Une once de chaleur vint frôler les joues de porcelaine d’une jeune fille dont la tête dépassait doucement de l’ouverture d’une fenêtre. Le calme de la salle de classe lui donnait bien l’impression d’être seule, au centre de ces petites plumes qui bougeaient tout autour d’elle. Positionnée près d’une des ouvertures de la pièce, elle contemplait la vue du Lac Noir de loin, ne se préoccupant pas de l’interrogation posée sur sa table. Sur l’ensemble de ses réponses, une petite case vide pouvait attirer l’attention : la question posée à propos du pacte de coopération économique sur l’exportation britannique des créatures magiques n’inspirait hélas pas son esprit, et en ce moment, elle était tout de même préoccupée par autre chose. Au travers l’eau massive qui s’étendait dans cette vallée, l’image de sa sœur lui revenait sans cesse. Ces derniers temps, Loreleï Feuerwald s’était montrée être une véritable peste envers elle-même. Cette imbécile l’avait tant agacée qu’elle se montrait incapable de pouvoir bien se concentrer sur ses activités.

« Encore cinq minutes. » se fit entendre une voix rauque et ferme.

Cette annonce fit légèrement sursauter Erika, qui resserra davantage sa plume. Son regard quitta le Lac Noir pour se tourner vers son parchemin presque terminé. Ignorant s’il suffisait de rendre sa production telle qu’elle était ou si elle pouvait tenter de compléter, Erika se gratta un des deux côtés de son crâne à la quête de la réflexion. Cela faisait plus d’une heure que toute la classe plongeait dans ce silence divin, les paroles n’ayant lieu que dans leur propre tête. Au final, peu d’idées ne lui venaient de manière organisée, donc elle fut placée sous la contrainte d’écrire quelque expression farfelue pour parvenir à combler le vide. Ne tardant pas à vouloir sortir de cette ambiance étouffante, la rouquine rendit sa copie avant de sortir de la pièce deux minutes avant l’échéance.

Une fois que les couloirs formaient son décor, elle se sentit bien plus à l’aise et libre qu’elle ne l’était. Etrangement, elle ne s’était jamais sentie aussi bien après avoir rendu un contrôle d’Histoire de la Magie : d’habitude, elle ressentait toujours cette appréhension du barème sévère du professeur. D’un autre côté, cette demoiselle avait toujours eu confiance en elle et ses qualités, et elle estima pouvoir obtenir un bon Effort Exceptionnel pour son devoir surveillé. Autrement, elle hurlerait à l’injustice en sachant qu’elle était l’une des meilleures de sa promo – dans le top cinq du moins -.

Constatant que la matinée se faisait bien trop belle pour rester clouée dans le château, Erika ne vit aucune raison de se refuser une petite promenade en direction des extérieurs de l’école. A cette heure-ci, on pouvait compter sur un petit soleil plutôt beau et réchauffant, bien qu’un peu dominé par quelques nuages qui se plaçaient assez fréquemment devant lui. Le printemps ne manquait pas de se montrer, au fil du temps. En descendant les étages un à un, elle prit le temps de pouvoir regarder discrètement à travers les vitraux, craignant qu’une averse ne survienne au moment où elle mettrait le pied dehors. Ces temps-ci, la météorologie s’avérait bien lunatique. La belle put vérifier cela une fois qu’un vent frais vint lui chatouiller la peau. Ce n’était pas si mal pour une balade dans l’harmonie de la nature, d’autant plus qu’elle n’avait pas cours avant une petite heure. Toutefois, ce que l’allemande n’eut point prévu, fut l’état désastreux des sentiers qui avaient pourtant été tantôt dégagés de cette neige épaisse et contraignante. A cela s’ajoutait l’embuscade d’une terre boueuse, collante et salissante qui avait de quoi énerver les jeunes demoiselles absolument maniaques et obsédées à l’idée d’être en permanence d’apparence irréprochable… ce qui était le cas de la Serpentard.

Le déplacement difficile la fit grincer des dents, et ce ralentissement la força presque à devoir tirer ses jambes avec ses mains pour pouvoir faire d’autres pas supplémentaires. Le chemin qui menait au Lac Noir n’avait rien de bien amusant, et on ne pouvait guère s’étonner du nombre dérisoire d’élèves présents. La fameuse chaleur du printemps ne représentait donc qu’un infâme leurre destiné à faire tâche à cette journée potentielle ? Si elle l’avait su, des couvertures chaudes et confortables auraient recouverts son corps, et sa chevelure reposerait encore sur un précieux oreiller brodé. Pestant plus d’une dizaine de fois contre les aléas de la nature, Feuerwald finit par soupirer d’irritation. Ce soupir se justifia tant alors, lorsqu’une petite voix familière vint doucement interférer dans ses affaires.

Sa tête rousse se leva, un air hautain se dessinant naturellement sur son visage. Une stature fière était perceptible chez la vipère, tandis que ses yeux émeraude se posaient sur la personne inattendue à proximité.

« Sunny Milbury… » murmura Erika tout bas, devenant de plus en plus désenchantée.

En terme de rencontres, elle s’était attendue à bien mieux. Rassurons-nous, il ne s’agissait pas non plus d’un parasite portant le nom de Taylor Williams ou d’Éléonore Brooks, mais simplement une créature à mi-chemin de l’être. Pour être plus précise, Sunny était loin d’être aussi pédante et insupportable que ces filles de Gryffondor, mais elle jouait pas mal dans la course des individus naïfs, crédules, et avides des contes de fées. Ces traits de caractère ne la rendait pas facilement vivable, aux yeux des élèves qui allaient dans le même sens qu’Erika. Les rumeurs n’étaient d’ailleurs pas toujours fausses à son propos : ce n’était qu’une gamine cherchant à vouloir faire la grande, alors qu’elle était sûrement puérile.

« Ca va, je vais me débrouiller… Je crois que j’aurais presque préféré un peu de neige. » répondit-elle sur un ton un peu lassé.

Son regard continua d’observer Sunny, espérant que la conversation ne serait pas aussi idiote que d’habitude. Ce qui manquait à cette Poufsouffle – sa maison ne l’honorait d’ailleurs pas du tout -, c’était sûrement cette part de mystère et d’obscurité. On pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, ceci ne la rendant pas vraiment intéressante.



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Message(#) Sujet: Re: Avec un peu de chance... Avec Erika Avec un peu de chance...  Avec Erika EmptyLun 16 Mar - 20:13


La chance est bien souvent un hasard qui se provoque.
Sunny & Erika

Avec un peu de chance ...

C'est très embarrassé, qu’elle s’était dégagée de la bouette pour venir s’installer sur le côté enneigé du sentier. Les chaussures de sport, vertes, était à moitié couverte d’un brun de couleur hideuse et gluante, mais maintenant les deux pieds sur le fond blanc, au moins, elle ne callait plus. C’était peut-être cet air de bon temps ou l’espoir de voir les journées se rallonger qui l’avait motivé à finalement sortir de son terrier ou encore l’impression de renouveau qu’apporterait la fonte tranquille de la neige qui résonnait chez elle tel un écho; mais si ça n’avait pas été de la boue, elle aurait été parfaitement heureuse de cette balade. Piétinant sur place pour essayer d’étendre la glue brunâtre sur ces pieds dans la neige, alors qu’elle avait posé la main sur le tronc d’un arbre, elle releva le regard sur la route pour s’apercevoir qu’elle n’était pas toute seule dans cette situation. Ainsi penché, elle ne reconnaissait pas directement la personne et donc, la héla pour lui demander si tout allait bien.

Reconnaissant le ton et le son de la voix d’une Serpentard qu’elle ne connaissait que moyennement, elle continua à s’atteler à sa tâche après qu’elle lui ait confirmé qu’elle aurait presque préféré qu’il y ait encore de la neige. Sunny n’était pas d’accord, mais elle pouvait comprendre que son agacement était toutefois partagé par le simple fait que ces souliers étaient salis et encore gluant. «Vivement que le printemps arrive. On aura plus toute cette boue!» Dit-elle la tête penchée pour voir le résultat de ces efforts. Moyen était le succès, et d’un autre angle, elle devrait repartir dans le sens inverse et risquait tout autant de se retrouver dans le même état quand elle prendrait la direction de l’école. Mais la roussette n’avait toujours pas avancé, ni s’était désembourbée. «T’es sûre?» Ajoute-t-elle plein de sollicitude devant sa comparse de malheur. Que risquait-elle à l’aider, absolument rien.

Elle ne connaissait pas beaucoup cette fille et n’avait pas grand-chose à dire sur son sujet. Elle était plus vieille d’un an, était chez Serpentard. Ne l’avait pas vraiment croisé pendant son séjour dans les cachots, ni n’avait jamais vraiment pris le temps de lui parler. Elle se croisait occasionnellement et, pour sa part, la benjamine des Milbury était toujours égale à elle-même lors de ces rencontres : charmante et sociable. Elle avait trouvé plus d’inclinaison lorsque les deux s’étaient retrouvé dans une fête, au hasard de chose, mais n’avait aucune idée si c’était l’alcool qui avait fait parler la verte et argent ou si c’était dans ces habitudes d’être un peu hautaine et détaché au quotidien des choses.

Loin de toute cette substance brunâtre, elle observait son aînée, tenté de s’extraire ou d’avancer. À vouloir refuser toute aide, on a toujours l’air un peu idiot. Elle se tenait bien de rire de la fille, et esquissait un micro sourire amusé au creux de sa joue. Ce n’était pas comme si elle ne lui avait pas proposé, mais bon, maintenant elle pouvait savourer la vue de manière innocente sans avoir de remord ou regret de ne pas avoir suggérer son aide. Après tout, ça n’avait rien de bien méchant. Adossé contre le tronc, la Poufsouffle s’arrêtait aussi pour reprendre un peu son souffle, n’étant toujours pas certaine si elle allait continuer son footing ou retourner à l’école.

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Message(#) Sujet: Re: Avec un peu de chance... Avec Erika Avec un peu de chance...  Avec Erika EmptyDim 22 Mar - 14:29

Début de printemps
Erika and Sunny


Luttant contre cette colle perpétuelle et abominable, Erika ne souhaitait aucunement une aide extérieure surtout si elle provenait d'une fille qu'elle ne considérait pas comme une amie. La chevelure brune de Sunny, ou même son être entier ne lui inspirait rien de bien estimable pour qu'elle puisse être autre chose qu'une simple camarade de l'école aux allures bien exaspérantes. Il n'était d'ailleurs pas étonnant de voir qu'Asling ne répondait pas à son amour réciproque, et il était bien cocasse de la voir s'approcher de lui avec espoir. Pour l'heure, la rouquine n'avait pas directement émis un avis là-dessus, mais elle trouvait qu'il était bien mieux avec une fille comme January que crédule comme celle-là.

Frottant ses pieds contre la masse herbeuse qui se situait sur le côté, la belle tentait de décoller la majeure partie de la boue qui l'empêchait de pouvoir profiter de son agilité naturelle. Dans sa tête, défilait les incantations des différents sortilèges qu'elle connaissait par coeur, mais elle ne semblait pas tomber sur le sol idéal pour se défaire de cet embûche obsédante. Si elle préférait l'hiver et ses flocons à l'apparence aussi douce que de la crème, la Poufsouffle avoua attendre avec hâte l'arrivée du printemps. Ce n'était pas une si mauvaise idée, mais le printemps serait tout aussi porteur de pluie que l'automne.

« Tu en auras encore avec la pluie qui remplacera la neige... natürlich*. » déclara-t-elle, ne changeant pas son ton blasé en levant les yeux au ciel comme si elle annonçait qu'un et un faisaient deux.

Spoiler:

Finissant ses paroles sur un mot allemand, elle commença à tirer un peu plus fort sur ses bottes pour se tirer de ce chemin brunâtre. Erika ne comptait pas accepter l'aide de son interlocutrice, et elle hocha donc la tête en étant certaine de ce qu'elle désirait vraiment. L'idée que ses chaussures de haute marque soient tâchées par cette substance repoussante ne lui plaisait pas du tout, et elle pensait bien qu'à sa place, Demetra Greene aurait certainement tout fait pour s'extirper le plus rapidement possible de là. La pensée de son aînée toute aussi jolie qu'intelligente alluma l'ampoule d'Erika jusqu'alors éteinte. Sa main droite fouilla quelque chose dans la poche intérieure de son manteau, avant d'en sortir une brindille faite de bois d'orme. D'un geste habile et ferme, la sixième année fit une rotation vers la gauche avant de tracer une ligne verticale en direction de sa botte gauche.

« Recurvite ! »

Aussitôt dit, un filament de lumière bleue sortit de l'extrémité du catalyseur de magie, avant d'aller frapper sa botte. Bien rapidement, la boue collée s'y détachée et elle ne tarda pas à lever son pied pour éviter de la tâcher une nouvelle fois ; il faut dire que la boue restante mourrait indubitablement d'envie d'aller s'y accrocher. La reposant sur l'herbe mouillée à côté, l'allemande fut enchantée d'avoir pu se libérer un peu. Un sourire agrémentait ses lèvres, elle qui avait refusé d'être assistée par cette Milbury trop curieuse.

« Quand on veut, on peut et j'aurais dû y penser plus tôt. Enfin... je dois bien avouer que cette boue est assortie à tes cheveux, au moins. » fit-elle avec sarcasme en lui adressant un regard discret, ses propres bras tentant de dégager sa seconde jambe de cette infamie.

Prenant appui sur sa jambe saine, elle misa sur sa force pour s'extirper entièrement de là. Elle manqua cependant de tomber lorsque le restant de boue céda à sa jambe droite, mais elle se rattrapa en s'agrippant à un tronc d'arbre voisin. Bien satisfaite d'en avoir fini avec ce guêpier loin d'être glamour, elle nettoya les petites éclaboussures qui s'étaient reposées sur sa baguette, puis elle entreprit le nettoyage magique de sa seconde botte.

« Hum... j'espère bien que le professeur Collins nous fera pas cours dans de telles conditions. C'est hors de question que je passe par ce sentier, et les autres ne sont pas mieux. » railla-t-elle.


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