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[Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE)
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La gourmandise est un vilain défaut… ou pas !
Chloé & Matthew
Samedi après-midi. Les weekends, il y a des tonnes de choses à faire, toutes plus intéressantes les unes que les autres. J’avouais qu’à Poudlard, je ne m’ennuyais jamais, je trouvais toujours à m’occuper et je n’étais pas le dernier à aller faire chier mes potes pour bouger ! Là, je n’avais pas eu besoin de le faire, mon après-midi s’était organisé tout naturellement dans la semaine, et je savais que ce serait un bon moment.
Effectivement, il y avait quelques jours, on s’était planifiés un rendez-vous avec Miss Roxen. Bon, ok, on se voyait au quotidien mais il y avait toujours du monde avec nous. Taylor était souvent avec moi, et si ce n’était pas elle j’étais avec Eléonore ou encore mes potes comme Louis et Jamie. En parlant de Jamie, il courait toujours après Chloé en ce moment, du coup il était vrai que je la voyais mais lui parler était difficile sachant que sa bouche était prise avec celle de mon meilleur pote… laissez tomber, cela me faisait vraiment marrer de voir l’aiglonne dans cette situation !

Bref, nous avions convenu d’un rendez-vous par lettre, juste pour passer un peu de temps tous les deux. En soit, on ne se connaissait pas tellement mais on se comprenait d’un simple coup d’œil et on délirait sur tout et n’importe quoi, sans se prendre la tête. Et sans les autres, c’était différent… je ne pouvais dire pourquoi, mais il semblait qu’on avait tous les deux besoin d’un petit moment entre potes.
Ces derniers temps, je passais pas mal de temps avec Elé, sachant qu’elle avait toujours un besoin incomparable de preuves d’affection… ce qui commençait à être assez contraignant ! Mais bon, comme je le disais toujours : je m’étais engagé, je me devais d’assumer !

J’étais alors devant la boutique Honeydukes, reluquant du coin de l’œil les gourmandises qui m’appelaient de l’autre côté de la vitrine. Une torture, j’étais un ventre sur pattes ! Pour une fois, je n’étais pas en retard. Bon, ok, pour ma défense, j’étais arrivé il y avait plus d’une heure pour aller faire un tour chez Zonko avant, histoire d’acheter quelques petits trucs pour faire tourner en bourrique mes potes, un vrai plaisir !
Adossé contre le mur de la boutique, je regardais les gens passés, souriant tout en saluant des visages connus. Je levai alors les yeux vers l’horloge du village, me disant que Chloé était en retard… en même temps, je ne pouvais lui en vouloir, c’était toujours mon cas en temps normal. Alors que j’allais me retourner pour regarder de nouveau dans la boutique, me disant qu’elle était peut-être déjà dedans, je vis la jolie brune arriver au loin.
Maintenant qu’elle était à quelques mètres de moi, je lui criais d’un ton rieur :

« Tu cherches à te faire désirer, avoue-le ! Heureusement que je me contente pleinement de ma propre présence… tu me feras une petite distraction supplémentaire ! ». Je ris alors qu’elle s’approchait de moi. Une fois à mon niveau, je dis tout en la taquinant : « T’as réussi à semer Jamie ?! »

Bien sûr, c’était de l’humour. Je savais que lui, tout comme Chloé, n’étaient pas du genre à être collés à une autre personne. Pourtant, ces derniers temps, ils étaient souvent l’un avec l’autre à se bécoter… je ne pouvais m’empêcher de les charrier là-dessus ! Eh bien quoi ?! Ca servait à ça un ami nan ?! Et devais-je avouer que ça me faisait bizarre de voir Chloé si souvent avec un mec, bien que ce soit mon meilleur pote… c’était surement dû à ce qu’on avait vécu, elle et moi. Chacun faisait ce qu’il voulait, je ne me priverai pas de la charrier là-dessus, comptez sur moi !

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Dernière édition par Matthew E. Riddell le Mar 5 Mai - 16:22, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) EmptyMar 10 Mar - 19:39


La gourmandise est un vilain défaut..... ou pas !

~ Matt Chloé ~




Il n’était pas question pour moi de cracher sur un samedi après-midi passé avec Matt. Ces moments étaient bien trop rares et je n’expliquais pas vraiment la raison pour laquelle je ne parvenais pas à lui parler lors de nos nombreux cours en commun, mais secrètement, je mettais ça sur le dos de Taylor, Jamie et une certaine réserve que je voulais garder sur nos relations. La preuve, le rendez-vous de ce samedi s’était fixé par lettre alors que les occasions ne manquaient pas pour le faire autrement. Cette tendance à n’échanger que très peu en présence des autres était curieuse, mais je n’imaginais pas les choses différemment.
Qu'avait-il fait de sa petite amie pour ce samedi ? Mystère... Mais la savoir loin était satisfaisant pour moi.

Tu le lâches cinq minutes, ma petite Élé, and he’s mine ! Du moins, je comptais bien profiter de ce moment pour m’amuser un peu, le taquiner le plus possible et lui mettre des millions de doutes en tête, comme j’aimais le faire. Je ne retrouvais cette légèreté avec personne d’autre. Que les mauvais esprits se rassurent tout de suite, je ne comptais pas jouer mon petit numéro, même si l’envie était plus que tentante. J’étais sûrement trop bête pour avoir encore envie d’avoir un peu de respect pour les choix des autres.

Avant l’heure du rendez-vous, je m’étais retrouvée, malgré moi, totalement prise avec le bouquin commencé la veille au soir, incapable de décrocher. J’avais donc grappillé les minutes pour finalement me rendre compte que je n’étais pas en avance. Bon, j’avais aussi pris quelques instants pour essayer d’être un peu mignonne ; je restais totalement libre de faire ce que je voulais. Plaire à CE garçon là était le must, même si l’issue était désormais fermée. Elle s’était d’ailleurs fermée bien trop vite à mon goût, mais je n’avais pas mon mot à dire.

Sans perdre de temps, je me mis en route, emportant le strict minimum.
Je piquais un petit sprint dans le parc, histoire de rattraper mon retard accumulé au château ; idée parfaite pour ruiner mes efforts de domptage capillaire et pour avoir les joues rouges. Peu importe, si Matt était encore là c’était déjà une bonne chose. J’arrêtais de courir après avoir passé la grille, profitant en même temps d’un agréable sentiment de liberté et du paysage de Pré-au-Lard qui se peignait devant mes yeux. Je me souvenais parfaitement de ce que m’avait expliqué Danni sur l’endroit et je ne tardais pas à repérer le lieu de rendez-vous, ainsi que le principal intéressé. Je ne me retenais pas de penser que le jeune homme n’avait pas perdu de ses qualités physiques, depuis l’été dernier. Ce qui était dans ma tête restait dans ma tête. Je ne laisserais sans doute personne y entrer pour mettre en lumière le fait que je l’aurais remarqué en premier parmi beaucoup d’autres.

- Je cherche à me faire désirer et ça a l’air de fonctionner, tu m’attends encore. Je lui lançais un immense sourire rempli de fierté tout en avançant vers lui. Mouais, une excuse ! Dis plutôt que tu avais peur de ne pas me voir. Tu ne pourras plus te contenter de ta propre présence quand tu auras passé du temps en ma charmante compagnie. Plus vantarde, tu meurs. Bon, je suis désolée, je ne voulais pas être en retard, j’ai été retenue. Ca va ? Tu as l’air heureux… j’aime les gens heureux.

Le jeune homme avait également profité de l'occasion pour mettre en avant le "sujet Jamie". Curiosité, tu nous tueras un jour. En réalité, j’avais plutôt ignoré Jamie, ce samedi, pour éviter d’avoir à lui dire que j’avais autre chose de prévu. Pas que j’avais des comptes à lui rendre, mais je n’avais surtout pas envie de dire à quiconque que je rejoignais Matt. Cette après-midi était à nous.

- Oh, Jamie est partageur. Tu choisis bien tes potes. En revanche, je me demande bien quelle excuse tu as servie à ta petite amie. J’appuyais une fois encore le mot, me retenant de rire. Je lui ai sorti un mot de trop à la fête, quelque chose me dit qu’après ça, elle doit se méfier de moi. Je grimaçais, haussant les épaules avant de jeter un œil à la vitrine. Tiens, tu pourras lui acheter un truc comme ça, elle sera ravie, parole de fille ! Je lui montrais de grandes sucettes en forme de cœur, choisissant la rose. Fière de ma connerie, je portais de nouveau mon regard dans sa direction prête à accueillir sa possible riposte.


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) EmptyJeu 12 Mar - 18:19

La gourmandise est un vilain défaut… ou pas !
Chloé & Matthew
Ah ! Les filles aimaient être désirées, il n’y avait aucun doute à ça ! Et le fait d’être en retard pouvait en être une preuve, tout du moins cela pouvait être significatif pour Chloé. En soit, je me moquais qu’elle soit à la bourre, ce n’était pas le genre de chose que je pouvais reprocher… et puis, je ne reprochais pas grand-chose. Tant qu’elle était là, c’était le plus important. Mais bon, pour la taquiner, je ne me priverai pas de lui faire une petite remarque.
Alors que j’avais l’esprit qui m’échappait quelque peu, je vis la belle brune s’approcher de moi et répondre du tac au tac à ma plaisanterie, ce qui me fit sourire. C’était toujours ça entre nous, on se charriait tout le temps et on prenait l’un comme l’autre très bien la blague. C’était toujours agréable de passer un moment avec elle, juste avec elle. Quand on était en groupe, c’était différent, surtout que je devais faire gaffe à mes regards ou actes quand Elé était là… c’était très oppressant ! Et Chloé était beaucoup avec Jamie en ce moment. Du coup, on se parlait un peu, mais sans plus, juste pour rire la plupart du temps, mais ça restait assez distant. Etonnant n’est-ce pas ?! Ouais, je ne pouvais expliquer nos réactions respectives en groupe… mais c’était ainsi.

« Ca va que t’as pas trop de retard, une minute de plus et je désertais… » Dis-je en roulant des yeux tout en lui offrant un petit sourire malicieux en réponse à son large sourire. Evidemment, c’était faux, je ne serai pas parti avant un petit bout de temps, mais lui faire croire m’amusait. « Peur de n’pas te voir ? Voyons ma belle, j’suis pas si désespéré que ça. » Puis j’ajoutai dans un rire : « Prouve-moi que tu es une charmante compagnie et on verra ça… » Puis tout en acquiesçant d’un signe de tête, je dis : « Ouais ça va très bien et toi ? J’suis toujours un homme heureux tu sais. » Je souris angéliquement et ajoutai : « Je t’avais dit qu’on se verrait à Pré-au-Lard un jour, tu vois que je tiens mes promesses ! » Puis en la laissant passer pour entrer dans la boutique, je lui lançai : « Et toi comment ça va ? T’as l’air d’avoir couru un 100 mètres… » Là encore c’était totalement faux, mais elle avait le teint légèrement plus rosi que d’habitude, ce qui me fit l’observer avec plus d’intensité, souriant.

Par la suite, je m’amusai de la charrier sur le sujet « Jamie ». Ce qu’elle répondit ne me surprit pas du tout, elle aimait jouer la provocation et je venais de lui tendre une magnifique perche que, moi-même, je n’aurai pas refusée. J’aimais charrier mes potes qui étaient intimes avec d’autres personnes, cela m’éclatait au plus haut point mais j’en oubliais presque que, moi aussi, j’étais dans cette situation et qu’en faisant ainsi, je leur donnais une nouvelle possibilité de me charrier sur ce sujet. Mais bon, j’étais du genre maso, j’aimais tellement les faire chier que j’acceptais qu’ils le fassent en retour, sachant qu’ils amplifiaient clairement la chose ! Ok, ça faisait un certain temps qu’on était ensemble avec Elé, bien plus longtemps qu’avec toutes autres nanas et, je l’appréciais vraiment, j’avais beaucoup d’affection pour elle. Cependant, nos dernières altercations commençaient à me prendre le chou, j’avais l’impression que cela n’avait pas cessé depuis que l’on avait officialisé notre relation et je ne savais plus si je pouvais encore supporter cette tension régulière.

« Pas besoin d’excuses, je suis libre de faire c'que je veux. » Dis-je en haussant les épaules, d’un ton posé comme si cela semblait évident. Puis la suite de ses paroles m’interpela et je levai les yeux vers elle, haussant un sourcil interrogateur. « Un mot de trop ?! Le mystère ne te va pas, dis-en moi plus ! » Et pourtant, je savais à quel point cette nana était mystérieuse ! Elle voulait titiller mon attention et ma curiosité, j’avais l’impression de me voir en elle et j’arrivais à déceler ses vices. Je les comprenais autant qu’ils m’amusaient. Je ne pus m’empêcher de rire quand elle me montra de grandes sucettes en forme de cœur. C’était tellement romantique et gnangnan… tellement pas moi en fait ! Oh non, jamais je n’achèterai ces horreurs ! « Arrête, je vais vomir… » Dis-je dans un rire tout en en prenant une pour l’observer. Je lançai alors à Chloé d’un ton moqueur : « J’suis sûr que tu rêverais qu’on t’offre ce genre de conneries ?! T’es une nana romantique au fond… c’est si mignon ! » Je gardais mon petit sourire rieur et fier sur les lèvres, roulant des yeux en l’imaginant ainsi. Je reposai alors la fameuse sucette et commençait à m’aventurer dans la boutique. Je me mordis la lèvre en observant les confiseries, murmurant d’un ton amusé à Chloé : « C’est suicidaire un magasin comme ça pour moi… tout me fait envie ici ! » Je la regardai en faisant un petit haussement de sourcils complice et rempli de sous-entendus avant de rire, regardant tout autour de nous. Eh bien oui, le charme de Chloé faisait toujours son petit effet…


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La gourmandise est un vilain défaut..... ou pas !

~ Matt Chloé ~




Y’avait-il plus appréciable que de voir un sourire accroché aux lèvres du jeune homme ? Cet aspect de sa personnalité avait sûrement joué sur notre rapprochement passé, je ne m’en lassais toujours pas. Je savais, avec certitude, que ce petit moment que nous allions passer ensemble à Pré-Au-Lard serait sous le signe de la bonne humeur et de la taquinerie. C’était tout ce dont j’avais besoin pour ne pas penser aux ASPICs qui approchaient et à la fin de l’année qui se dessinait progressivement, faisant naître beaucoup d’angoisses en moi, même si je faisais tout pour paraître parfaitement assurée devant les gens.
Malgré ma situation, je m’estimais tout de même heureuse de pouvoir passer de bons moments et d’avoir des personnes à qui parler ; même s’il était important pour moi, je me voyais mal passer tout mon temps avec Asling. La découverte de Matthew à l’école avait été un véritable plaisir malgré les petites ombres au tableau. Bien sûr que j’aurais aimé vivre d’autres moments avec lui, rien ne m’empêchait d’être une parfaite garce et de le draguer sans aucune gêne. Rien ? Sauf peut-être l’envie de ne pas être ce genre de fille. S’amuser, profiter oui, mais dans les limites du raisonnable.

« Je te connais, tu es comme moi ; tu dis parfois le contraire de ce que tu penses, et tu viens de le faire, je l’ai vu dans tes yeux ! Donc je peux en conclure que tu n’avais pas prévu de partir et que tu avais trèèès envie de me voir. » Je haussais une épaule ayant l’air de dire « cherche pas, je t’ai eu, j’ai raison ! ». Je me contentais de lui sourire lorsqu’il me lança un premier petit défi : lui prouver que j’étais une charmante compagnie. Charmante n’était peut-être pas le mot juste, mais je voulais au moins être une compagnie agréable, qui lui permette de passer un bel après-midi. « Promesse tenue ! Bien joué, mais tu n’es pas sorti d’affaire, il reste des défis. » Je jetais un coup d’œil dans la rue, reconnaissant certains endroits présentés par Danni avant de lui adresser de nouveau la parole: « Je suis contente que l’on soit là tous les deux… sans la bande. En espérant ne pas en voir arriver un » Je lui lançais un petit regard complice tout en gardant pour moi la fin de phrase suivante "surtout Éléonore !"

J’entrais alors dans la boutique, sentant sa présence derrière moi et ne manquant pas sa petite remarque qui visait directement ma petite course.
A l’entendre me parler de 100 mètres, je cherchais rapidement quelque chose dans la boutique me permettant de voir mon reflet, constatant bien vite que j’avais fait le mauvais choix en courant un peu. Je haussais les épaules d’un air innocent, me tournais vers lui avant de calquer mon regard dans le sien et lui répondre : « Arf… C’est que tu me fais de l’effet ! » Je lui rendis son sourire, attendis quelques instants, sans détourner les yeux pour lui laisser le temps d’intégrer mes paroles: « Mais sinon, tout va bien… Il y a beaucoup d’idiots qui mettent mes nerfs à rude épreuve, cette échappée à Pré-au-Lard est donc plus que bienvenue ! »

Le jeune homme n’insista pas sur le sujet Jamie. Avait-il décidé de ne pas me cuisiner à ce propos ? J’en doutais fortement, j’étais persuadée qu’il n’attendait qu’une chose : me charrier et me faire passer pour « en couple avec ce dernier », ce qui n’était absolument pas le cas. Jamie n’était pas ce genre de garçon, il correspondait parfaitement à ce dont j’avais besoin, actuellement : un canon, quelqu’un qui ne se prend pas la tête, qui veut s’amuser et qui se montre adorable à mon égard.
D’un autre côté, ma vision du couple avait légèrement évoluée, et ce pour une raison unique et inédite : j’avais réussi à avoir une image plus ou moins positive de January, qui était sûrement pour beaucoup dans mon aversion de plus en plus extrême pour l’engagement. A mon rythme, j’acceptais la niaiserie d’Asling sans pour autant m’y voir !

Je répondis par un regard lorsqu’il me déclara qu’il était libre de faire ce qu’il voulait. Moi, j’étais prête à parier qu’Éléonore n’aurait pas le même discours. Qui pouvait bien lui reprocher de tout faire pour garder ce mec rien que pour elle ?
La suite, je l’aurais pariée ! Il était curieux de savoir ce à quoi je faisais référence avec Élé.

- Mystère, c’est mon deuxième prénom ! Tu n’as pas cherché à savoir ce que nous nous étions dit à la fête ? J’aurais très bien pu ruiner tes efforts pour cacher notre "petite aventure" de cet été, je lui lançais un petit regard en coin, n’abandonnant pour rien au monde mon sourire. Qu’est-ce que je gagne si je te le dis ? Je pouvais jouer ce petit jeu et l’ennuyer au maximum, mais je poursuivis en lui disant : Je lui ai simplement souligné le fait que j’étais une bombe et que c’était pour ça que tu ne lui avais pas parlé de moi ! J’ai vu son visage pâlir, un peu comme les personnages de dessins animés des moldus qui deviennent tout blancs, ou verts. Je haussais une nouvelle fois les épaules, mais je disais ça pour rire ! Pas sûr qu’elle ait trouvé ça si drôle que ça.

La parfaite amoureuse qu’était Éléonore s’était décomposée lorsque j’avais dit ça et elle aurait pu se débarrasser de moi sans rien faire, tant je n’étais pas passée loin de m’étouffer toute seule. Ahlala… Je pensais alors « Il va falloir lui apprendre le sens de la compétition, à celle-ci ». Y repenser me donnait encore envie de rire. Mais je m’obligeais à m’abstenir.
A l’entendre se moquer de moi sur les sucettes en forme de coeur, je le poussais délicatement, prête à me défendre : « Oui ! Je rêve que l’on m’offre ça…Comment t’as deviné ? Je sais que j’aurais l’air aussi conne que la personne qui me l’offrira, donc tout va bien. » Hum nan, je n’étais pas vraiment fan de ce genre de bêtises, mon romantisme caché n’irait jamais aussi loin. Plutôt mourir. Si un jour quelqu’un m’amenait ce genre de chose, je me voyais déjà devenir rouge de honte et lui renvoyer à la face.

Sa dernière phrase m’interpela immédiatement, sûrement car elle contenait un cruel sous-entendu qui me fit rire, tout en me surprenant. Matt savait parfaitement que je ne me ferais pas prier pour entrer dans un tel petit jeu : « Fais toi plaisir... ce n'est pas moi qui vais t'en empêcher. Il se pourrait même que mes envies soient aussi conséquentes que les tiennes ! » J'accompagnais mes paroles d'un clin d'oeil : « Quel pêché, la gourmandise ! »

Sans crier gare, j'attrapais son bras, l’emmenant dans ma direction. En temps normal, j’aurais sûrement glissé ma main dans la sienne pour l’attirer vers l’endroit convoité, mais le bras, c’était bien aussi… J'approchais alors d'un bac contenant des nids de cafards. De toute évidence, il s'agissait de confiseries, même si je voyais mal comment on pouvait être tenté par ça, à côté des merveilleuses étagères remplies de bonbons et de friandises qui donnaient l'eau à la bouche : « Et ça, ça te fait envie ? Allez, mange, sinon je te colle un gage dont tu te souviendras ». J'avais le sourire jusqu'aux oreilles. Charmante compagnie, avait-on dit !


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) EmptyMar 24 Mar - 17:59

La gourmandise est un vilain défaut… ou pas !
Chloé & Matthew
Nous avions beau ne pas nous connaître énormément, on avait l’impression que c’était tout autre. C’était comme si je l’avais toujours connue et je savais que si je passais un moment avec elle, ce serait sans prise de tête ! Et ça, vraiment, j’en avais besoin, juste délirer sans se soucier de conneries ! Alors, ouais, nous avions convenu d’un rendez-vous pour passer du temps ensemble à Pré-au-Lard. La dernière fois que l’on s’était vus, elle m’avait parler de son envie de visiter le village. Je lui avais promis qu’un jour j’irai avec elle… et ouais, je tenais toujours mes promesses, la preuve !
L’amusement était de mise , on ne se privait pas de se charrier, encore et toujours. Aux mots de Chloé, une fois de plus, je roulais des yeux tout en affichant un petit sourire sur le coin de mes lèvres.

« Oh oui, tu m’as démasqué, je n’en dormais plus la nuit, j’avais une folle envie de te voir… » Dis-je tout en prenant un air malicieux avant d’ajouter : « Convaincant ? Je peux tenter d’être comédien ? ». Je savais que Chloé aiamait avoir raison, tout comme moi. Bon, ok, sur ce sujet elle n’avait pas vraiment tort, il était vrai que j’avais envie de passer du temps avec elle mais elle pouvait se gratter pour que je lui dise, elle ne se sentirait plus pisser la pauvre après !
Je lui proposai par la suite qu’elle me prouve qu’elle serait une charmante compagnie… chose qu’elle saisit au vol, ne laissant pas le hasard se mêler, ce qui me fit indéniablement sourire. Alors qu’elle me disait qu’elle était contente qu’on soit juste tous les deux, je tournai la tête vers elle tout en lançant un petit sourire charmeur, levant l’un de mes sourcils. « Je savais que t’avais besoin de me voir, seul à seul, ça se sentait dans tes yeux ! » Ironie, bien sûr, mais j’aimais la charrier et en même temps, j’appréciais cette complicité dans nos regards qui en disait bien plus que dans nos mots. Je n’insistai pas, me pinçant les lèvres pour retenir un petit rire.

Nous étions alors entrés dans la boutique, continuant de nous lancer des piques… à croire que c’était un besoin chez nous. Ou plutôt, cela était plus que naturel ! De nouveau, ses mots me firent sourire. Je lui faisais de l’effet. Ah, elle voulait me brosser dans le sens du poil la jolie brune, elle savait que j’aimais ça. Même si je savais que cela était de l’humour, j’appréciais son côté aguicheur qui me flattait. Eh ouais, mon égo adorait ça, et je savais que je ne la laissais pas forcément insensible… nan ?! Le jeu qu’il y avait entre nous en était une preuve. Elle continua alors et je rebondis sur ses paroles : « Beaucoup d’idiots qui mettent tes nerfs à rude épreuve ? C’est-à-dire ? Des mecs qui te courent après ?! » Dis-je d’un ton malicieux avant de parler un peu de Jamie. Je n’insistai pas sur le sujet, j’y reviendrai un peu plus tard, je laissais un peu de répis à la jeune fille. Enfin, je la cuisinerai plus tard, leur relation me faisait rire et je voulais me marer en la charriant sur ça !

Après lui avoir dit clairement que ma venue ici ne devait pas être justifiée, auprès de personne, Chloé me regarda en coin. Puis, je me pressai de lui demander ce qu’il s’était passé entre elle et Eléonore à la soirée que j’avais organisé. Je pensais vraiment que cette dernière me cuisinerait sur le sujet « Chloé », mais elle ne l’avait pas tellement fait… il fallait dire que les choses avaient plutôt mal tournées par la suite. Bref, ma curiosité attisée, j’écoutai attentivement la belle brune me parler de leur entrevue. Ne pas chercher ce qu’elles s’étaient dits ?! Autant dire que je n’étais pas suicidaire, je préférais d’entamer le sujet moi-même avec Elé. Si par hasard Chloé avait révélé notre liaison de l’été dernier à la griffonne, ça ne m’aurait pas gêné, au moins cela aurait été dit. Mais j’étais convaincu qu’elle n’en avait rien dit, par pur respect. A ses mots, je souris et dis juste avant qu’elle ne poursuive : « Au moins, ça aurait été dit… je me demande toujours quand elle va me questionner sur ce qu’il s’est passé entre nous. » Dis-je d’un ton mi-sérieux, mi-amusé, avant que Chloé ne poursuive. Elle me demanda alors ce qu’elle gagnerait si elle me le disait et je ne pus m’empêcher de rire. Toujours ce petit jeu, et j’adorais ça. Je haussai alors des épaules. « Tu as déjà gagné une journée seule avec moi, je pensais que c’était suffisant… Mais bon, si tu veux autre chose, je te laisserai choisir. Si tu me dis ce qu’il s’est passé à la soirée, tu me demanderas ce que tu veux. » Lui dis-je avec un sourire sincère, lui montrant de par mon regard que je tiendrais parole ! Elle continua. La suite me fit sourire, c’était du Chloé tout cracher et je ne pouvais m’attendre à autre chose de sa part. Je me fis craquer les doits tout en répondant : « Elé n’est pas le genre de nana à avoir vraiment confiance en elle, j’suis sûre qu’elle doute encore de ce que tu lui as dit… » Ce qui était certainement la raison pour laquelle elle ne m’en avait pas parlé. Je poursuivis : « Mais bon, tu n’as pas menti. Je l’imagine se dire « elle est vraiment sûre d’elle celle-là ! » » Lui lançai-je avec un sourire complice, me disant qu’il était plus que probable qu’elle ait pensé ça ! Eléonore était du genre discrète et humble, un peu l’inverse de moi mais c’était ça aussi qui m’avait attiré, même si parfois sa retenue était un peu trop prononcée.

Le sujet dévia sur ces horribles sucettes en forme de cœur. Qui pouvait bien offrir ce genre de choses ? « J’étais sûr que t’adorais tous ses trucs gnangnans… tu fais genre que nan mais au fond t’es une punaise de romantique ! » Dis-je d’un ton rieur. Bien sûr, une fois de plus, je la charriais. Tout comme moi, je me doutais qu’elle n’était pas fan de ce genre de truc mais l’embêter sur ça était plaisant.
La suite me fit sourire, eh oui encore. Déjà que j’avais le sourire facile, avec Chloé c’était encore pire ! Je lui lançai une petite phrase pleine de sous-entendus qui la fit sourire et où elle réagit du tac au tac. « Qui sait ?! Peut-être… J’sais ce dont toi tu as envie ! » Dis-je en haussant les sourcils et en murmurant malicieux, tournant la tête, en réponse à ses dernières paroles : « Un des meilleurs pêchés… »

Alors que je regardai les gourmandises qu’il y avait tout autour de nous, je me sentis aggripé et traîné à l’autre vout de la boutique. Elle s’arrêta et je regardais d’un œil sceptique ce qu’il y avait sous nos yeux. Des nids de cafards. Hum… what else ?! Je ne voyais pas où elle voulait en venir là. Je levais alors un regard interrogateur vers la belle brune, attendant qu’elle m’éclaire un peu plus… même si cela laisser présager à un éventuel défi. Bingo ! C’était bien le cas et je ris, pas vraiment surpris de cette provocation. Je la fixai alors droit dans les yeux, lui disant tout en détachant chacun de mes mots : « Avec grand plaisir ma belle ! ». Je plongeai alors ma main dans la bac et dégottais deux cafards. Bon, ok, c’était carrément ressemblant mais je ne voulais pas perdre la face devant Chloé, hors de question. Putain, même si ça bougeait ces trucs !!!! Hum, bon, après tout ce n’était que des bonbons. Inspirant profondément, je mis les deux friandises dans ma bouche et les mâchai tout en regardant la Serdaigle, fronçant légèrement des sourcils. Alors que j’avalais le dernier morceau de cafard, je regardai autour de moi et attrapai quelque chose dans ma main droite. Je pris la main de Chloé, l’ouvris et y déposai quelque chose dedans. Je la regardai alors avec un large sourire : « Défi relevé ! Mais tu n’peux pas t’en tirer si vite… tu aimes les araignées en chocolat ?! » Mon sourire était immense et je la fixai droit dans les yeux lorsque je lâchai sa main, laissant découvrir un araignée de la taille de sa paume qui commençait à se dégourdir les pâtes. Je me penchai alors vers Chloé et lui murmurai : « Alors, pour qui le gage ?! »


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) EmptyJeu 26 Mar - 21:38


La gourmandise est un vilain défaut..... ou pas !

~ Matt Chloé ~




Dire que « passer un moment en compagnie de Matt est un moment quelconque » serait mentir. Je me souvenais de chaque instant passé avec lui, pour la simple et bonne raison que je n’avais passé que d’excellents moments, remplis de complicité, de subtilité et d’amusements. Que demander de plus que la présence de quelqu’un qui n’est jamais de mauvaise humeur, qui sourit et qui ne prend rien au sérieux ?
En le voyant au loin, devant la boutique de Honeydukes, j’avais tout de suite su que ce moment serait aussi sympa que les autres, à l’exception près que je devais me forcer pour ne pas trop montrer à quel point je trouvais ce garçon attirant : à la fois pour ne pas lui donner l’occasion de se penser indispensable et , mais aussi car j’avais en travers de la gorge le fait d’être « la seconde » avec Asling. Désormais, tout le monde ira se brosser pour avoir mes faveurs !

« Tu me dis que tu avais envie de me voir pour que je pense que tu n’en avais pas envie alors qu’en fait tu en avais vraiment envie ! » Je clignais des yeux en le regardant toujours puis, haussais les épaules d’un air sérieux : « Hum… pour comédien, j’attends davantage de démonstration. Par contre, tu m'as l'air bon en bluff, tu pourras tenter de jouer au poker… » J’ajoutais tout bas « strip poker..tant qu’à faire ».

Est-ce que tous les sorciers connaissaient ce jeu ? Je n’en étais pas certaine. Sa réplique suivante me fit sourire. Mmh, je n’avais pas forcément besoin que l’on soit seul à seul, mais j’en avais eu envie, ça c’était certain. Lui-même prenait bien garde à ne rien m’avouer, j’étais bien décidée à faire pareil. Difficile de dire qui était le plus borné d’entre nous ; mais d’un autre côté, le dire n’était peut-être pas si indispensable. Comme il le disait si bien, mes yeux devaient en dire beaucoup.
Moqueuse, je lui lançais : « dans mes yeux, vraiment ? » Je me plaçais devant lui, les mains sur les hanches. « T’as un sacré nombre de talents ! Et qu’est-ce que tu sens d’autre, dans mes yeux ? » J’écarquillais les yeux, plus que nécessaire en le fixant et en tâchant de ne pas avoir d’expression particulière. Heureusement qu’il était incapable de lire dans les pensées, le résultat aurait été désastreux pour ma part.

Quoiqu’il en soit, nous n’avions pas résisté longtemps à l’appel de la nourriture. La boutique était simplement hallucinante et je regrettais de n’y mettre les pieds pour la première fois que maintenant… Un choix incalculable de sucreries colorées qui donnaient envie s'étalaient devant nos yeux. Ma première pensée fut de me dire que PERSONNE ne pouvait sortir de cette boutique sans avoir acheté au moins quelque chose ou avoir goûté à un petit chocolat posé sur les longues étagères.
En scrutant la boutique à la recherche de mon bonheur, j'écoutais la question du jeune homme avant de lui répondre :

« Je ne suis pas sûre qu’il y ait des mecs qui me courent après... » dis-je en souriant. « Mais si je pars du principe que les quelques mecs que je côtoie me courent après, alors non, il ne sont pas idiots, ceux là. » Je lui jetais un petit coup d’œil. Assurément qu'il était curieux et qu'il aurait aimé avoir des noms mais, pour être honnête, je n'en avais pas tant que ça à lui donner. « C'est tous les autres... il y a trop de gens grincheux. Je déteste les gens grincheux, généralement ça fait effet boule de neige. C'est ceux-là même qui prennent la place devant la cheminée, qui piquent les fauteuils et qui hurlent quand tu essaies de travailler. »

Cela pouvait sembler contradictoire, mais j'avais beaucoup de mal à supporter la foule de la salle commune.
La conversation s'orienta vers Éléonore, sans surprises. Après la fête à la Licorne Blanche, j'étais persuadée que la jeune femme aurait eu envie de poser quelques questions... Visiblement, ça n'était pas le cas. Un peu étonnée, je lui posais la question :

« Elle ne t'a vraiment rien demandé ?! » Un mince sourire étira de nouveau mes lèvres, malgré moi. Au moins, c'était un petit secret que je me plaisais à conserver et ce, même si je pouvais facilement être vexée intérieurement de savoir qu'il ne voulait pas lui parler de moi. J'ajoutais ensuite, après avoir haussé les épaules, feignant l'indifférence : « Peut-être qu’elle s’en fiche et qu’elle ne cherchera pas à savoir. De toute façon, tout est terminé... » Sous entendu "entre nous", chose qui n'était pas vraiment à mon goût. Je lui lançais un petit regard en coin, appuyé, qui se termina en sourire. En consolation, j'avais gagné le droit de demander ce que je voulais ! Sans rien faire. Pour toute réponse, j'avais hoché la tête d'un air satisfait, lui signifiant que j'avais bien intégré le fait que j'avais en ma possession la carte "je te demande ce que je veux".

Pour la suite de ses paroles, je haussais les épaules, grimaçant : « Je ne suis pas aussi sûre de moi que j’en ai l’air ! » N’insistant pas là-dessus, je poursuivis : « Je peux peut-être tenter d’être comédienne, moi aussi ? On a de l’avenir. Mais je vais sans doute avoir plus de succès que toi, je suis plus jolie. »

Dans tous les cas, j’étais sûrement plus sûre de moi qu’Éléonore… d’ailleurs, je ne voyais pas ce qui pouvait bien justifier qu’elle n’ait pas confiance en elle. La jeune femme était très belle, et pour le peu de discussion que j’avais eu avec elle, elle s’était montrée plutôt sympathique. Bref, ne cherchons pas à comprendre, il y avait très peu de chances pour que je la croise à nouveau, elle avait l’air de se ficher royalement de ma petite personne, chose qui ne me déplaisait pas, bien au contraire. J’avais généralement un peu de mal à me lier d’amitié avec les filles et cela ne me dérangeait pas plus que cela.

Le jeune homme ne se fit pas prier pour m’attaquer sur le romantisme. En réalité, j’avais en horreur toutes les conneries de fillettes, allez savoir pourquoi ? Peut-être parce que je n’avais jamais été une fillette comme les autres, m’amusant plus à tout faire de travers plutôt que de jouer sagement aux poupées. De plus, j’avais évolué pendant pas mal d’années avec Asling qui n’avait pas du tout le profil d’un tendre (comment peut-on muter en bisounours du jour au lendemain ?!). Je pris la parole, pour me défendre :
« Eh bah quoi ?! Il faut de tout pour faire au monde. C’est tout récent, j’ai décidé d’être romantique, ça ne me va pas ? » Je l’interrogeais du regard. « Toi aussi, je suis sûr que tu l’es, mais tu n’assumes pas, c’est tout ». Il assumait d’être en couple, c’était déjà pas mal même si j’estimais que la tâche devait être difficile. Le jeune homme prétendait savoir ce dont j’avais envie. Je me mis à rire, avant de murmurer à mon tour, captant son regard : « Noooon, tu ne sais pas.... »

Quoi de mieux que de me jeter dans la gueule du loup et commencer à l’ennuyer avec mes défis. Je savais parfaitement qu’il riposterait et qu’il ne me ferait aucun cadeau mais c’était le jeu, j’étais capable de beaucoup de choses.
Le sourire jusqu’aux oreilles, j’avais attendu patiemment que le grand Matthew relève mon merveilleux défi qui, soit dit en passant, était ultra facile ! Pour ma part, les petits cafards ne me tentaient pas du tout et j’avais commencé à grimacer dès l’instant où j’avais compris qu’il n’allait pas se dégonfler. Je portais mes deux mains vers mon visage, à la fois dégoutée mais également très fière de moi. Ahah ! Qu’est-ce que je pouvais rire. Il ne s’attendait surement pas à être tout de suite en action. Il prétendait que c’était avec plaisir, mais j’en doutais fortement, il voulait faire bonne figure, c’est tout. Hilare, je le regardais porter les cafards à sa bouche : « Deux seulement ? Quel courage ! » Je riais de plus belle, attendant qu’il ait complètement terminé et qu’il proclame le défi relevé. Je ne m’attendais pas à ce qu’il prenne ma main si rapidement tout en me demandant si j’aimais les araignées en chocolat. J’eus tout juste le temps de commencer à dire : « Le chocolat oui mais pas les arai……. » il avait lâché ma main, me laissant découvrir ce qu’il avait déposé dedans, « …gnées ».

Une seule envie : balancer l’araignée en chocolat le plus loin possible, mais la petite phrase que Matthew prononça à voix basse me força à ne pas lâcher prise, à tout tenter pour ne pas lui faire voir que j’avais peur. La grande Chloé Roxen qui s’est amusée à lâcher des tonnes de Chocogrenouilles avec Asling dans sa propre chambre et qui s’est fait courser par un hamster géant au tournoi ne peut pas avoir peur de ça… même si les pattes qui bougent sont simplement atroces et chatouillent. La petite bête n’a jamais mangé la grosse, hum…
J’espérais juste qu’il ne m’avait pas vu pâlir. D’une voix un peu étouffée car je serrais les dents, je lui répondis : « Pfeuh… dans tes rêves tu me donneras un gage. J’ai peur des araignées, mais les grosses, elle est minus celle-là ! ». Ou comment meubler la conversation en espérant qu’il se produise la même chose que les chocogrenouilles et que l’araignée cesse de bouger : « Je dois la manger ou l’apprivoiser ? Après tout tu as lâchement évité de m’embrasser la dernière fois en prétextant que le défi n’était assez précis. Je pourrais faire la même chose. » J’attaquais comme je pouvais et cela me donnait du courage en sachant que j’allais devoir bouffer l’araignée. Je pensais « Chloé, ce n’est PAS une araignée, c’est du chocolat ». Légèrement dégoûtée, j'approchais la chose de mes lèvres pour poser très rapidement ma langue dessus, dégoûtée, avant de m'empresser de resserrer les dents. Hors de question de tricher et de fermer la main pour faire fondre l'araignée, je ne comptais pas me dégonfler ! J'approchais encore une fois pour y goûter une seconde fois, et constatais avec bonheur que l'araignée cessa enfin de remuer les pattes ! Yes ! Toujours écœurant, mais elle avait plus l'allure d'un chocolat.
Le défiant du regard, je croquais franchement dans l'araignée, contente de moi. De ma main libre, je levais le pouce pour lui faire comprendre que le chocolat était délicieux.
Je comptais bien l'avaler jusqu'au bout, pour ne pas lui laisser l'occasion de me donner un gage.


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La gourmandise est un vilain défaut… ou pas !
Chloé & Matthew
Encore un instant à rire, encore une journée sans prises de tête, encore et toujours un bon moment avec Chloé. Y avait pas à dire, je n’avais pas souvenirs d’avoir déjà passé un moment désagréable avec la jeune fille. Bon, en même temps, la façon dont nous nous étions connus était déjà quelque chose d’agréable. En se souvenant de ça, on savait qu’on ne pouvait pas ne pas s’entendre, même si du fait de ma relation avec Eléonore, cela ne ressemblait plus à l’été dernier.
Cependant, j’aimais toujours ce petit jeu entre nous, surtout que je devais avouer que je n’étais pas indifférent aux charmes de la belle brune, mais je ne devais pas y succomber, je serais mort et enterré rapidement sinon ! Bref, autant profiter de la journée naturellement, en s’amusant, comme nous savions tous deux très bien le faire.

Après quelques démonstrations d’égo devant la boutique où nous nous efforcions de faire avouer à l’autre que l’on avait envie de se voir seul à seul, nous étions enfin entrés chez Honeydukes où les confiseries nous faisaient de l’œil. J’avais souris, lui faisait un petit clin d’œil complice lorsqu’elle évoqua la tentation de jouer au stip poker. Tout en regardant les gourmandises, je murmurai juste d’un ton malicieux : « Eh oui, je bluffe très bien… alors je suis partant pour un strip poker ! ». Oh, pas à moi hein ! Je l’avais déjà vu en petite tenue… voire pire (ou mieux !) et je ne me plaindrais pas de la revoir ainsi, c’était très agréable ! Mais bon, oui, je savais, j’étais un mec en couple qui ne devait pas penser ça concernant une autre nana que sa copine. Mais je restais un mec, avec ses tentations et ses pêchés, et les jolies filles en restait un que j’avais du mal à modérer ! Bref, je devais tout de même me contenir et calmer mes ardeurs. Lorsque j’avais ce genre de pensées, je faisais en sorte d’imaginer Elé, voulant la respecter mais me rendant compte que je n’étais pas prêt pour ce qu’elle me demandait… enfin, ce n’était pas le débat de la journée, ce genre de prises de tête me prenait assez de temps et je m’occuperai de ce dysfonctionnement plus tard. Autant profiter de la présence de Chloé, au naturel !

J’aimais la charrier l’aiglonne. En fait, ce que j’appréciais surement le plus était sa répartie. Elle ne me laissait pas en reste et accentuait la compétition. J’adorais ça. De plus, notre relation était ponctuée de nombreux défis et je devais avouer que j’en étais fan. Surtout que la mettre en porte-à-faux m’apportait un certain plaisir dont je ne me lassais pas ! D’ailleurs, j’avais tenté de la mettre quelque peu à l’épreuve en lui disant que j’avais vu dans son regard qu’elle avait vraiment envie de me voir… ouais, j’étais très doué à ce jeu ! Ce à quoi, évidemment, elle répliqua en deux temps trois mouvements. Bien sûr, sa question sur ce que je voyais d’autres dans ses yeux me fit rire : « Tu n’crois quand même pas que j’vais te dire tout ce que je vois ! Mais en tout cas, c’est positif pour moi… » Lui lançai-je avec un petit sourire amusé. Puis, je la regardai écarquiller les yeux et je haussai les sourcils, m’approchant légèrement d’elle. « Enfin là, tout ce que j’peux te dire, c’est qu’on dirait que t’es possédée… ». Lui dis-je avant de secouer la tête, un sourire en coin se dessinant de nouveau sur mes lèvres. Oui, je souriais beaucoup, mais c’était naturel, j’étais pratiquement toujours de bonne humeur, je riais et m’amusais 95% de mon temps et j’avais le sourire facile. C’était plus fort que moi, je ne voyais pas la vie sans rire et amusement, ce n’était juste pas possible. Avec Chloé, au moins, j’étais servi. Comme avec la plupart de mes proches d’ailleurs… à croire que je les choisis en partie pour ça !

Il y en avait des choses, ici, et à chaque fois que je venais je ne pouvais pas me retenir d’en repartir les poches pleines. C’était juste suicidaire de venir dans cette boutique, mais revenir avec pleins de gourmandises à Poudlard était excellent, c’était limite une victoire pour celui qui fournissait, un champion. Et ouais, il ne nous fallait pas grand-chose pour être heureux, que voulez-vous !
Les paroles de la jolie brune m’interpelèrent. Pas de mecs qui lui couraient après ?! Hum ouais… je n’y croyais pas tellement mais soit, si elle le disait ! La suite de ses paroles m’intéressa un peu plus. Si les mecs qu’elle côtoyait lui couraient après… tiens donc. Bon, évidemment, je ne pouvais pas nier le sous-entendu Jamie ou Asling, je n’étais pas aveugle ni sourd ! Mais qui savait, peut-être y en avait-il d’autre ?! Je n’étais pas tant curieux à la base, mais je sentais bien qu’elle faisait en sorte d’attiser ma curiosité et, étrangement, ça marchait. Elle poursuivit en me parlant des pessimistes et éternel mécontents. Je ne pus m’empêcher de sourire. Ouais, je partageais ce ressentiment. Etre constamment aigri était tellement désolant. Bon, je n’étais pas du genre à me soucier du malheur des autres, je m’en foutais royalement donc s’ils n’étaient pas heureux et râleurs à souhait, cela me passait au-dessus. Cependant, parfois, ce « trop sérieux » ou « trop grincheux » pouvait porter sur le système ! Avec un haussement d’épaules, je lui dis : « Ignore-les. Ils ne savent pas s’amuser ceux-là, ils ne méritent donc pas ton attention… De mon côté, je tente la blague avec eux. Et si ça passe pas, j’insiste pas, je gaspille pas mon énergie avec des aigris ! »

Oui, j’étais très égoïste comme mec. Si les gens que je ne connaissais pas, ou peu, n’allaient pas bien, ce n’était pas mon problème ! Si tout allait bien de mon côté, et avec mes potes, je n’allais pas me faire ch*** à m’occuper des soucis des autres. Je ne le voulais pas, ça ne m’intéressais pas et, n’étant pas hypocrite, je n’allais pas faire semblant ! Voilà, je pensais beaucoup à moi et l’assumais, mais je trouvais que ça me réussissait plutôt bien. Je gardais cette marche à suivre.
Par la suite, le sujet dévia sur Eléonore. Chloé parut surprise de voir que ma petite amie ne m’avait rien demandé de plus sur leur entrevue. Je secouai alors la tête de gauche à droite. « Nan, que dalle… enfin, j’ai bien senti quelques sous-entendus mais je n’ai pas attrapé la perche… ». Non pas que je ne voulais pas lui parler de Chloé, mais je savais que cela provoquerait énormément de questions de sa part, de ce fait quelques conflits et tentions, et de plus des justifications de ma part voire des compromis par la suite. J’avais horreur de ces deux choses-là, vraiment, et elle le savait ! Du coup, si elle ne m’en parlait pas, je ne le faisais pas, si elle me demandait, je serai franc. J’avais beaucoup de respect pour la belle griffonne, tout comme j’en avais pour Chloé. L’omission était une chose, le mensonge en était une autre… je n’étais pas adepte de ce dernier, quitte à en subir les foudres d’une personne qui me plaisait ! De toute façon, il y aura bien un moment où elle en demandera plus… encore plus que ce qu’elle m’avait demandé la dernière fois et qui avait créé quelques vagues dans notre couple, nous prouvant que nous étions différents. Bref, encore une fois, là n’était pas le sujet !
Chloé ajouta alors que, si elle n’en avait pas parlé, c’était peut-être parce qu’elle s’en moquait. En entendant ses mots, je ne pus m’empêcher de rouler des yeux en riant légèrement. Eléonore, se moquait de ça ?! Impossible ! Dernière phrase : « Tout est terminé… ». Je la fixai alors quelques instants dans les yeux suite à ses dernières paroles. Elle pouvait lire facilement dans mes yeux que je n’étais pas si radical. Cependant, je ne dis rien sur ses mots-là, la laissant libre de penser ce qu’elle voulait. Au bout de quelques secondes de silence, à la fixer, je dis simplement : « Impossible qu’elle s’en fiche… j’en entendrai parler un jour, c’est certain. ». Je ne dis rien de plus, je ne voulais pas partir trop loin dans le sujet, sachant que les choses n’étaient pas simples en ce moment, autant éviter de trop en parler.

Chloé ? Comédienne ? Franchement, ça ne me surprendrait même pas ! Je la verrais plutôt bien jouer des rôles, surtout qu’elle serait capable d’avoir un put*** de succès ! Mais bon, pas autant que moi si nous étions en concurrence, sans aucun doute ! Je roulai alors de yeux avant de lui dire : « Ouais, je t’imagine bien comédienne… vraiment ! Mais si tu dois te retrouver face à moi, abandonne direct, tu ne fais pas le poids ! » J’ajoutai quand même, avec un petit sourire : « Ok, fais jouer ta beauté, ça peut peut-être rattraper ton manque de talent ! ». Évidemment, c’était de l’humour, mais j’aimais la charrier, la provoquer. Oui, y avait peut-être un côté maso là-dedans car je savais très bien que j’en prendrai pour mon grade en retour !

Le romantisme. Ça marchait chez énormément de personnes. Beaucoup de minettes aimaient ça et bon nombre de mecs faisaient en sorte de le mettre en pratique pour séduire leur dulcinée. Moi je trouvais ça vraiment gerbant. C’était niais et totalement dépourvu de charme. Comment aimer toutes ces choses remplis de cœurs et de poèmes… nan vraiment, je ne comprenais pas ce besoin d’entendre toujours de jolis mots gonflés d’hypocrisie ! Je me doutais que Chloé n’en était pas fan non plus, mais je me plaisais à lui dire l’inverse, riant de la voir s’en défendre.

« Si tu veux être romantique, vas-y ma belle, fais-toi plaisir ! » Lui lançai-je en me pinçant les lèvres, cachant un petit sourire malicieux. Je lui soufflai alors, suite à son accusation : « De toi à moi, je suis un vrai prince, le plus romantique de tous, mais j’veux pas que ça se sache, ma réputation en prendrait un coup ! » Mais bien sûr ! Matthew Riddell le grand romantique de ses dames ! Y aura besoin d’années d’entraînement pour le devenir, et surtout d’un lavage de cerveau, mais jouer sur ça était risible. Lui faire imaginer une telle chose m’amusait assez, même si je me doutais qu’elle ne croirait pas mes mots exagérés.
Je lui avais alors dit que je savais ce dont elle avait envie, chose qu’elle nia en bloc et à laquelle je répondis par un petit haussement d’épaules accompagné d’un sourire assuré, lui montrant que j’en savais des choses.

Un défi… tiens, étonnant, ce n’était pas le genre de la maison… Bon, y avait pire comme test mais, à première vue, bouffer des cafards, même en bonbons, n’était pas des plus plaisant. Cependant, je ne devais pas me dégonfler devant Chloé, hors de question, j’avais bien trop de fierté pour ça ! Du coup, je relevai son défi, non sans difficulté, mais haut la main, en profitant pour déclencher la revanche immédiatement, de façon très similaire. Sa réaction me fit d’autant plus rire. Ah, j’aimais ce regard totalement déboussolé qui pouvait me faire venir à une victoire sans trop d’effort ! Mais bon, je la connaissais bien la Serdaigle, elle n’allait pas se laisser avoir si facilement… et j’aimais ça ! J’avais alors déposé quelques araignées en chocolat au creux de sa main, la laissant contempler leurs magnifiques pattes mouvantes. Là, j’arrivais à tout lire dans son regard, et je trouvais ça juste excellent, je riais aux éclats. Elle gagnait du temps en m’incendiant, me faisant bien comprendre que je pouvais aller me faire voir pour lui lancer un gage. « Aller ma belle, arrête de parler, tu n’fais que retarder l’inévitable ! » Lui lançai-je dans un rire bien sadique. Elle observait les petites bestioles, qui dis-je, minuscules bestioles si appétissantes et, vraiment, c’était hilarant ! Sa question remettant en cause le véritable défi qui lui était lancé me fit lever les yeux au ciel, elle tentait de se défiler ! D’un ton autoritaire et amusé, je lui dis : « Fais pas ta mauviette et mange ! ». Je l’observais avec grande attention, lui montrant bien que je ne la laisserai pas s’en tirer comme ça ! Elle la mangea alors… timidement, certes, mais elle finit par la mettre dans sa bouche. Bon, ok, je lisais bien sur son visage qu’il n’y avait rien de plaisant à ça mais moi j’appréciais grandement le spectacle et ça se voyais de par mes expressions. Je la fixai, gardant ce petit sourire satisfait sur le coin des lèvres, et la regardai manger avec quelque peu de difficultés son insecte. Elle l’avala enfin, après m’avoir fait comprendre que tout était ok, et d’un ton rieur je lui lançai : « Eh bien, c’est pas trop tôt ! T’es une grande fille dis donc… tu m’impressionnerais presque ! » Puis d’un signe de tête, je lui montrais de gros bocaux de fondants du chaudron. J’adorais ces confiseries, elles étaient juste excellentes et j’avais toujours adoré en piquer à mes frères. « Bon, j’suis gentil, je t’offre une petite récompense… » Je fis signe à la vendeuse, lui faisant comprendre que ce que je prenais, elle le notait, puis je plongeais ma main dans le fameux bocal, attrapant deux confiseries et en tendant une à la belle Chloé. « La prochaine fois, je préfèrerai te donner un gage… ne t’attend pas à avoir une récompense à chaque fois que tu relèveras un défi. » Lui lançai-je avec un petit sourire malicieux.


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La gourmandise est un vilain défaut..... ou pas !

~ Matt Chloé ~




Ne pas agir avec Matthew comme j’avais pris l’habitude de le faire, l’été dernier, était assez troublant. Je devais faire un effort exceptionnel, à la fois pour être correcte avec sa petite amie (mes pensées négatives restent dans ma tête), mais également pour ne pas prendre la décision d’agir à ma convenance et cesser de résister à l’envie de tout faire pour rétablir la proximité que nous avions eu par le passé, insistant jusqu’au bout malgré ses démonstrations de fidélité envers Éléonore. Le petit être torturé que j’étais avait longtemps hésité entre l’option garce et l’option respect. Ma petite conscience, en forme de criquet, s’était posée sur mon épaule et avait fini par me sortir sa science, me troublant d’autant plus, en me disant : « Chloé, tu l’aimes bien ce mec ! Il faut lui montrer et faire en sorte qu’il le comprenne… mais si tu fais ça tu vas coller à l’image de briseuse de couple que l’on espère pouvoir te mettre sur le dos ». Bref, merci, mais non merci, la torture mentale, très peu pour moi.
La perspective d’un après-midi tranquille, où nous allions nous amuser, nous provoquer et en rire était beaucoup plus alléchante que toute autre chose. De plus, le lieu de rendez-vous parfait s’était imposé de lui-même. De la bouffe et mon coup de cœur de l’été dernier, que demander de plus ?

Je riais de bon cœur, en me promenant dans la boutique, non loin de lui, constatant que l’idée du strip poker n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. En l’entendant me dire qu’il était partant, je stoppais mon geste, me tournant vers lui avec un sourire moitié moqueur, moitié complice ; je l’interrogeais du regard presque pour lui dire « Partant ? vraiment ? Tu bluff en disant ça ? » . J’en connaissais une qui ne serait pas très pour l’idée et qui gâcherait tout, à coup sûr : « J’ai une bonne mémoire. Compte sur moi pour ne pas oublier que tu viens de dire que tu étais partant pour un strip poker ! » Ce n’était d’ailleurs pas la seule chose que j’avais retenue. « Comment est-ce que tu vas faire avec un adversaire aussi puissant que moi ?! ». Pour ma part, j’hésitais entre tenter de perdre quelques manches pour essayer de le troubler et précipiter sa chute ou tout donner pour être victorieuse.

En attendant, mon cher interlocuteur prétendait être capable de lire dans mes yeux. Mon œil ! (jeux de mots, jeux de héros) Il avait quand même réussi à deviner (par un coup de chance hasardeux) que c’était assez positif pour lui. Moui… Le jeune homme en profita une fois encore pour se moquer de moi. A l’entendre dire que j’étais vraisemblablement possédée, je m’approchais un peu plus de lui et fronçais les sourcils. J’étais quand même bien incapable de ne pas rire, surtout en voyant son propre sourire : « C’est ça ! Si tu savais tout ce que j’ai réellement en tête, tu n’en reviendrais pas…. » J’agrémentais ma phrase par un petit regard appuyé, destiné à éveiller sa curiosité. Ne souhaitant pas le laisser gagner, j’ajoutais : « Hum, t’as peut-être raison, je ne suis sans doute pas toute seule là-dedans » Je lui montrais ma tête, avec mon index : « Deux ou trois Roxen ultra-intelligentes pour le prix d’une, ça fait des ravages, naturellement ».

Il m’avait ensuite conseillé d’ignorer les gens et de ne pas user mon énergie inutilement. Excellent conseil que je comptais suivre ; j’avais d’ailleurs commencé en m’isolant le plus possible et en m’occupant de mes études pour ne pas avoir à supporter des personnes incapables de s’amuser et avec le jugement bien trop facile. Matthew avait sans doute un peu plus de tolérance que moi face à certaines personnes, j’avais une fâcheuse tendance à être un peu impulsive et à user de ma répartie, chose qui n’était pas très intelligent mais plus fort que moi.

Le sujet Éléonore, bien sûr qu’il m’intéressait beaucoup ! Je cernais assez Matt pour savoir qu’il ne me raconterait pas grand-chose à ce propos, mais je ne comptais pas me priver pour glisser deux ou trois petites questions subtiles, tentant le coup de lui sortir un peu les vers du nez. D’après ce qu’il me disait là, il n’avait pas parlé de mon histoire à la jeune femme, et cette dernière n’avait posé aucune question. Après tout, l’année scolaire commençait à se rapprocher de la fin, éviter ce sujet là jusqu’au bout et attendre qu’Éléonore oublie définitivement ma présence était peut-être la solution. Sauf que moi, je n’avais pas vraiment prévu d’oublier son petit ami… oups ! Bref, je tentais quand même d’obtenir quelques informations avec mes questions : « Pourquoi es-tu si certain qu’elle te parlera de moi un jour ? Je me suis bien débrouillée à la fête pour lui faire entendre que nous étions amis… »
Enfin…j’avais essayé d’être sympa quoi, c’était déjà pas mal ! Éléonore n'avait pas posé de question, si ça avait été le cas, il était certain qu'elle aurait obtenu toute la vérité, et dans ce cas, je n'aurais sûrement pas parlé d'amitié.
Avant même qu'il n'ait répondu je lui tirais la langue, comme il se doit, pour répondre à l'attaque qui avait suivi, sur mon soi-disant manque de talent : « Tu essaie de te rassurer comme tu peux, espèce de trouillard . » C'est vrai qu'il n'était pas mauvais et qu'il était mon adversaire parfait, mais no way, il n'obtiendrait jamais cet aveux de ma part !

Je répondis à son encouragement au romantisme par un sourire complice. Il savait parfaitement que je n’étais pas romantique ; rien n’était plus horrible pour moi que d’imaginer deux personnes (et moi dans le lot), assises autour d’une table, des fleurs et d’autres conneries du même genre… Intérieurement, je me faisais le serment de ne jamais m’autoriser à être dans ce genre de situation horriblement gênante.
Matt’ se joua ensuite de moi, tentant de me faire croire qu’il était romantique. Ahah, on ne me la fait pas ! Mais l’occasion était trop belle pour que je n’entre pas dans le jeu et que je n’en profite pas pour lui faire entendre ce que je pensais du couple :
« C’est ça quand on est en couple… » dis-je en me retenant de rire. « Bien, tu ne veux pas que ça se sache. Je suis digne de confiance, ton secret sera gardé… peut-être… Si tu es sage et cool avec moi ! » Je ne pus retenir un petit sourire clairement moqueur avant d’ajouter : « Elle en a de la chance, la petite Élé ! »

Ou alors, elle espérait avoir un mec romantique et n’obtenait pas satisfaction, donc n’était pas si chanceuse que ça, au choix. Quoiqu’il en soit, embêter le jeune homme là-dessus était quelque chose que j’adorais faire.
Le jeune homme n’insista pas oralement sur « les choses dont j’avais envie », mais j’avais perçu le petit haussement d’épaules, me signifiant qu’il était sûr de savoir des choses.
Je penchais la tête sur le côté, le fixant et faisant durer un petit silence, bien que comblé malgré tout par les bruits de la boutique. Lui qui savait aussi bien lire dans mes yeux, serait-il capable de comprendre qu’il était préférable de laisser ce dont j’avais envie dans un petit coin, pour sa propre sécurité ?

L’épisode de l’araignée me semblait si simple, maintenant que j’avais réussi à la manger. L’échauffement était réussi, j’étais maintenant prête à d’autres éventualités même si j’imaginais mal des défis irréalisables dans ce genre d’endroit. De plus, quel gage pouvait-il bien vouloir me donner si je perdais la partie ? Le jeune homme avait naturellement beaucoup ri en me voyant dans l’embarras avec l’araignée. Très bien ! Ris, mais rira bien qui rira le dernier, je n’avais pas dit mon dernier mot, loin de là. Je secouais la tête en l’entendant se moquer de moi, me remettant à rire à mon tour avant de m’approcher pour lui donner un petit coup de coude, signe de reproche : « Je t’impressionne ! Tu es trop fier pour l’avouer. Je sens que je vais devoir te mettre au défi pour avoir des aveux. Pas tant pour les aveux en eux-mêmes, mais surtout pour te voir lutter ». Je suivis ensuite son regard qui se dirigeait vers les fondants du chaudron… mmh !
Sans manquer de lui adresser un petit sourire, je pris la confiserie qu’il me tendit immédiatement, le remerciais puis, levais les yeux au ciel concernant ses paroles : « Matthew Riddell est trop bon ! » dis-je ironiquement. « Je n’ai même pas peur des gages.. Je les aime bien ! Je dois être maso. Romantique et maso, je suis originale comme fille non ? ».
Je portais mon attention sur la friandise qui, elle, avait un aspect beaucoup plus tentant que l’araignée. Après y avoir goûté, je levais tranquillement les yeux vers lui, le regardant et obligeant le moulin à parole sur pattes que j'étais à se taire un peu. Dans toutes les provocations et les contradictions que je lui avais servies jusque là, une chose au moins était on ne peut plus vrai : elle en avait de la chance, Élé.

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La gourmandise est un vilain défaut… ou pas !
Chloé & Matthew
Je n’avais aucun doute là-dessus mais j’appréciais quand même de voir que je ne m’étais pas trompé : ces moments juste avec Chloé était toujours très agréable ! Ce que j’aimais chez cette nana, c’était qu’elle riait de tout, comme moi. En réalité, on avait beaucoup de points communs et c’était d’ailleurs ça qui nous avait attiré lors de notre première rencontre. Enfin nan, en fait ce n’était pas ça… ouais, sans mentir, c’était mon physique qui m’avait tenté à la base, mais rapidement j’avais aimé son attrait au jeu, aux défis et à l’amusement. Bref, la fin des vacances d’été avait été riche en surprise et, surtout, en bonnes expériences.
Les choses avaient été différentes à mon retour à Poudlard. Déjà, je ne pensais pas retomber sur la jolie brunette avec qui j’avais eu une aventure, tout simplement parce qu’elle m’avait dit être trop vieille pour étudier encore à l’école de sorcellerie. Mensonge que nous partagions d’ailleurs. Bref, entre temps je m’étais engagé avec Eléonore, à qui je tenais, je ne pouvais pas le nier. Mais voir Chloé ici m’avait tout de même pas mal perturbé. Mais bon, je n’avais pas voulu me priver de sa présence, après tout j’aimais ça et j’étais du genre maso alors… autant jouer avec le feu, surtout que j’avais le défaut d’adorer les choses compliquées et les épreuves.

Se retrouver pour faire un tour à Honeydukes semblait être une bonne idée, surtout que je lui avais promis une sortie à Pré-au-Lard, autant honorer ma parole ! Ok ok, c’était vrai, penser à un strip poker avec Chloé n’était pas top concernant Elé mais… je gagnerais et je ne ferai que me rincer l’œil, quoi de mal à ça ?! Pour moi, rien de mal, pour ma copine, pas dit qu’elle soit du même avis ! Enfin, au moins je pouvais imaginer, ou plutôt me souvenir ! Son regard en disait long, ce qui me fit sourire. Elle sentait que je bluffais mais, après tout, je pouvais lui faire tout ce que je voulais. « Oh, t’en fais pas, je sais que tu te souviendras de ça… » Dis-je d’un air malicieux avant d’ajouter, d’un ton rieur : « Aussi puissant que toi ? Vraiment, tu n’as jamais été aussi drôle que là, tout de suite ! ». Evidemment, j’aimais me moquer d’elle. C’était de l’humour, même si je me considérais assez fort pour pouvoir gagner face à elle, et haut la main en plus ! Il ne resterait plus qu’à jouer… Ce dont je devais m’abstenir, évidemment. Ah ! Foutue exclusivité, c’était à se poser de plus en plus de questions !

Alors que je lui disais qu’elle était plutôt effrayante, écarquillant les yeux ainsi, elle s’approcha un peu plus de moi, fronçant les sourcils et gardant un sérieux que je ne pouvais moi-même pas garder. J’eus un petit sourire en coin à ses mots. Je pris un air surpris. « Ah ouais ?! Tu as tant de choses que ça en tête ?! Je n’pensais pas… j’imaginais ça un peu, hum comment dire, vide ! » Dis-je avec un sourire amusé, faisant mine de frapper légèrement du poing sa tête afin d’en vérifier la sonorité. Je fis mine de tendre l’oreille puis je haussais les épaules : « Nan, j’avais raison, c’est vide… par contre, j’crois bien que t’es un peu… » Je mimai alors d’un signe de main la folie avant d’ajouter : « Mais ça fait ton charme, t’inquiètes ! ». Evidemment que je ne le pensais pas, Chloé était loin d’être une tête vide. Mais la charrier là-dessus m’amusait, j’aimais jouer avec elle, elle s’y prêtait toujours bien.

Chloé semblait aimer le sujet Eléonore. Elle essayait d’en savoir plus mais je devais avouer que je préférais ne pas trop en parler, surtout qu’en ce moment notre relation était assez compliquée. Autant éviter de remuer le couteau dans la plaie, je voulais me changer les idées et, avec Chloé, c’était l’idéal ! Non pas que je ne voulais pas penser à Elé mais… hum, disons qu’en ce moment ce n’était plus la folie que l’on pouvait avoir avant. Elle remettait tout en doute juste parce que je ne voulais pas dire ces foutus mots ! Ah, enfin, que voulez-vous, les filles avaient toujours été difficiles à cerner ! Et même si j’avais été dans le corps d’une femme le temps d’un mois, je ne savais toujours pas comment leur cerveau fonctionnait… c’était un grand mystère ! Heureusement, elles n’étaient pas toutes pareilles. Mais voilà, je me rendais compte que je m’étais surement engagé trop vite dans quelque chose que je ne pouvais assumer. En réalité, je n’étais pas encore prêt… mais bon, j’essayais encore de tenir le cap avec elle, et ce pour deux choses : premièrement, parce que j’avais beaucoup d’affection pour la griffonne et que j’aimais passer du temps avec elle (ne voulant pas la blesser non plus !), et deuxièmement, parce que j’avais une put*** de fierté qui me poussait à ne pas baisser les bras si rapidement. Nous verrions bien…
Surprise qu’Eléonore ne m’ait pas parlé d’elle, chose que je ne comprenais pas moi non plus, Chloé me demanda pourquoi j’étais si sûr qu’elle m’en parlerait un jour. Elle ajouta qu’elle lui avait bien fait comprendre que nous n’étions qu’amis. A ses mots, je me tournais alors vers elle, répondant tout simplement : « Parce que j’pense qu’elle ne te croit pas… concernant l’amitié. » Je ris légèrement et lui dis : « Tu penses vraiment qu’elle peut croire que je n’ai jamais tenté de draguer une fille comme toi ? Elle me connait bien tu sais, elle m’a connu dans mes grands moments… » Lui lançai-je en échangeant avec elle un regard complice. Il était vrai qu’Elé me connaissait depuis longtemps, elle savait que j’avais toujours été un vrai séducteur qui ne laissait pas passer l’occasion de flirter avec une jolie nana. J’étais comme ça, et elle le savait notamment parce que je la draguais aussi, depuis longtemps. Elle n’était pas aveugle, j’étais pratiquement certain qu’elle se doutait qu’il s’était passé quelque chose entre Chloé et moi. Cependant, je pense qu’elle avait surement peur d’apprendre la vérité… mais selon moi, cette retenue ne durerait que très peu de temps !

Je tentai de lui faire croire que j’étais un inconditionnel romantique. Oh oui, ça c’était tout moi. Des fleurs, des petits cœurs partout, des poèmes, et même une sérénade en prime… hum, est-ce que je pouvais aller vomir ? Comment pouvait-on aimer ce genre de truc ? Je ne le comprenais pas mais bon, soit, je l’acceptais pour les autres, mais pas pour moi. Je savais qu’Elé était une romantique, cependant pas moi. Du coup, je n’avais jamais eu de superbes attentions et je pensais bien qu’elle me le reprocherait tôt ou tard, ça aussi. Que voulez-vous, je n’allais pas jouer à être quelqu’un d’autre. J’avais beaucoup d’attentions, de gestes, de démonstrations… mais c’était sincère, pas sur-joué comme tous ses princes charmants qui en faisaient toujours des tonnes pour pas grand-chose ! Au moins, j’étais 100% nature, on devait me prendre ainsi !
Concernant Chloé, je le savais bien... qu’elle n’était pas non plus romantique. Mais je m’amusais à lui faire penser que je la voyais autrement. Juste pour me moquer encore une fois, c’était tellement bon !
Elle me dit qu’elle comprenait mon romantisme refoulé du fait que j’étais en couple, me soulignant même qu’elle garderait ce petit secret (qui n’en était pas un) si j’étais sage et cool, ce à quoi je roulai des yeux. « Sage et cool ? Mais c’est tout moi ça ! » Puis à ses derniers mots, je la regardai fixement dans les yeux, laissant un mince sourire se dessiner sur mes lèvres de façon aguicheuse. « Beaucoup de chance, si tu savais… ». J’appuyais son regard malicieusement, juste pour la provoquer un peu, à mon tour. Je repris un air naturel et lui dis tout en tournant mon regard vers quelques gourmandises : « J’crois que les purs romantiques sont faux. Pour moi, les gens qui en font trop pour prouver leur affection sont soit camés, soit peu sûrs d’eux, soit crétins, soit totalement menteurs… » Je me remis face à elle et dis simplement : « On n’est rien de tout ça, nous sommes juste des êtres au-dessus de tout ça ! » Et le pire, c’était que je pourrais le penser. Je croyais en la sincérité et en la franchise, pas en toutes ces comédies. Alors, ouais, je pouvais nous qualifier de plus intelligents, plus respectables et plus attirants… ah, mon égo aimait !

Les envies de Chloé… cela pouvait être bien vaste mais jouer le jeu du mec qui savait ce qu’elle avait derrière la tête me convenait plutôt bien. Je fis mine de savoir exactement ce dont elle avait envie, n’ajoutant rien. Elle me regarda, silencieuse, pendant sa tête sur le côté tel un cocker qui voudrait amadouer son maître (l’image est juste magnifique !). Elle ne dit rien non plus et à son regard je compris que le sujet pouvait vite dégénérer si j’insistais. Du coup, je m’abstins de poursuivre… pour le moment !

Araignée araignée… une si petite bête pouvait être tellement répugnante. Voir Chloé se débattre avec cette bestiole me fit rire, je ne pouvais me retenir. Vraiment, c’était génial de voir que cela la répugnait mais que, par pure fierté, elle la mangerait. Ah, bel esprit, j’aimais ça !
Dommage qu’elle ait réussi à réaliser ce défi, j’aurais bien été tenté de lui donner un joli gage… ce n’était qu’une question de temps pour l’avoir, elle n’e serait pas en reste, soyez-en sûrs !
Je la charriai encore et toujours, riant de son visage lorsqu’elle affrontait cette petite chose. Evidemment, elle rétorqua rapidement. « Me voir lutter ?! Ecoute ma grande, il faut que tu te mettes en tête que je suis meilleur que toi, c’est si difficile à accepter que ça ?! » Dis-je avec un sourire assuré, bombant légèrement le torse afin d’intensifier mes paroles. Je savais qu’elle rebondirait sur ça, qu’elle voudrait me prouver qu’elle se débrouillait mieux que moi dans ce genre de jeu, et c’était ce que je voulais. La compétition, c’était tellement attrayant ! Encore plus avec une nana ! la preuve, avec Taylor, on était toujours en compétition… et notre amitié en était que très solide. Ca forgeait, la force de caractère !
Je lui proposai alors un fondant du chaudron, sachant obligatoirement qu’elle aimerait ça. Après tout, qui n’aimait pas ? C’était juste une pure tuerie ce chocolat ! Moi, en tout cas, j’étais fan. Du coup, j’eus la bonté d’en offrir un à Chloé, en guise de récompense.
Saisissant mon « cadeau », elle dit des mots auxquels je réagis au quart de tour, prenant un air sûr de moi : « Oui, on me le dit souvent ! ». J’étais extrêmement bon, que voulez-vous, c’était naturel chez moi. Ahah ! Ok, j’étais aussi très prétentieux mais je me foutais royalement si ça gênait les autres, ce trop plein de confiance en moi, moi j’en riais et mes proches l’assumaient. Concernant Chloé, je n’avais pas l’impression que cela la gênait… ou sinon elle le cachait bien. Elle avait un côté très sûre d’elle, elle aussi, même si au fond je ne pouvais pas être certain qu’elle l’était vraiment. Je ne la connaissais pas assez intimement (non, je connaissais une toute autre intimité d’elle…) pour savoir ce qu’elle terrait au fond d’elle. Elle n’était pas du genre à parler de sa vie privée et je ne pouvais que la comprendre, sur ce point-là aussi, nous étions pareils !

Je ris une nouvelle fois quand elle prononça les mots romantique et maso. Je secouai alors la tête, passant un bras autour de ses épaules, l’entraînant dans un autre coin de la boutique. « Tu m’envoies du rêve là ! ». Elle se tut alors par la suite. C’était rare, de ne pas entendre le son de sa voix quand elle était là. Mais bon, elle était surement dans ses pensées, après tout je n’étais pas devin (en vrai héhé !). Je l’emmenai alors vers le fond de la boutique où des confiseries bien plus originales se trouvaient. Je la lâchais alors et me mis face à elle, la regardant droit dans les yeux et lui disant, d’une voix suave : « Princesse, vous trouverez ici tout ce que vous désirerez… enfin, en confiseries, je n'suis pas à vendre ! » Dis-je d’un air malicieux en lui montrant l’étagère se trouvant derrière moi. En effet, j’adorais ce coin du magasin. On pouvait composer nous-mêmes nos confiseries, pour notre pur plaisir… et surtout pour se rire des autres. Combien de fois avais-je fait vomir Jamie en lui ramenant des chocolats qui semblaient être bons et qui n’étaient autres que dégueu ?! C’était une étape incontournable quand on venait chez Honeydukes, et j’étais fière de le faire découvrir à la belle brune. « Avoue que je t’en apprends des choses ! ». Lui lançai-je en repassant de nouveau mon bras autour de ses épaules alors que je lui montrais de mon autre main l’étendue de l’étalage qui pourrait nous réserver de belles surprises… comme des mauvaises ! Eh oui, je souhaitais la charrier, l’embêter, mais surtout, je souhaitais lui faire plaisir et faire en sorte qu’elle se souvienne longtemps de cette journée !


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Le petit taquin était en forme ! Je ne l’avais d’ailleurs rarement vu dans un état qui le rendrait incapable de me provoquer ou de jouer le petit jeu qui nous était habituel. C’était d’ailleurs tant mieux car il était bien le seul avec qui je pouvais rire autant, rien que par sa façon de toujours se vanter et à vouloir être imbattable, tant au niveau de la répartie que de nos petits défis permanents.
J’étais franchement contente d’avoir fait la connaissance de ce garçon ; cela faisait partie des choses que je ne comptais pas dire tout haut, pour ne pas trop nourrir son égo déjà surdimensionné (je le voyais déjà me dire « c’est tout, ta vie a changé quand tu m’as rencontré » !), mais c’était un fait. A l’heure actuelle, rien ne pouvait m’être reproché par sa petite amie tant que je profitais de sa présence sans faire d’erreur, chose qui me démangeait d’ailleurs beaucoup, mais j’étais capable de résistance et de retenue.

Nous étions dans la boutique depuis quelques instants et les taquineries allaient déjà bon train. Même si je ne m’approchais pas du jeune homme, je n’avais pas vraiment prévu de m’empêcher certaines allusions ; cela au moins ne me ferait pas culpabiliser et je n’avais aucun doute sur le fait que le jeune homme entrerait dans mon jeu. Lorsqu’il me confirma savoir que je n’oublierai pas l’idée du strip poker, je lui envoyais un petit sourire victorieux et très assuré, occasion rêvée pour lui reprocher de perdre un défi s’il refusait par la suite de faire une petite partie. Pour le coup, il ne se faisait pas prier pour se moquer de moi et de mes tentatives pour être plus forte que lui : « Rira bien qui rira le dernier ! Je te rappelle que nous avons un défi sur le feu et que tu le perds royalement, mister love » Je pensais aux vacances qui se rapprochaient. Le jeune homme, toujours aussi enchaîné que lors de notre dernière rencontre avait accepté ma proposition mais ne pouvait absolument pas l’honorer sous peine de ne faire tuer par sa copine et tout simplement car il n’avait pas la liberté de ses mouvements. « Je ne me suis PAS amouraché d’un mec…comme tu le croyais si bien ! » J’étais fière de le dire, mais c’était sans compter quelques petits désagréments qu’il n’était pas utile de préciser…. Je n’avais pas envie de le voir s’écrouler de rire sous mon nez car, je n’avais moi-même pas très envie de rire de mon cas plutôt honteux.

Matthew avait décidé d’être assez vilain avec moi, prétendant bien vite que je n’avais rien dans le crâne. Quelqu’un de normalement constitué aurait sûrement fait la tronche ou boudé, mais le voir jouer son petit numéro de mec sérieux était tellement amusant. Je le laissais faire jusqu’au bout, pinçant les lèvres pour ne pas rire. Je croisais ensuite les bras, feignant la bouderie tout en restant amusée et lâchais à voix basse : « toi-même … » je terminais ma phrase par le même geste que lui, mimant la folie. « Tu sais ce qu’il te dit, mon charme ?! ». Hum…jeu dangereux à l’horizon ; ma tactique actuelle n’aurait pas été celle de la vengeance pure et dure, mais de le draguer pour lui faire regretter ensuite ses paroles. Stop, j’arrêtais là.

Le jeune homme ne semblait pas vouloir insister sur le sujet Éléonore et même si j’étais curieuse comme personne, il était hors de question d’insister, surtout que j’étais plutôt pour le fait de voir disparaître la jeune femme du tableau… La meilleure façon de le faire était déjà de me dire qu’elle n’était pas là, et ne pas en parler.
« Il ne me semble pas avoir prononcé le mot amitié, mais c’était tout comme… Hum remarques encore faut-il que j’y croire moi-même avant de vouloir lui faire croire » Je lui adressais un clin d’œil, faisant une petite pause dans mes propos, lourds de sens. Un petit sourire avait étiré mes lèvres en l’entendant dire « une fille comme toi », je demandais alors : « Une fille comme moi ? Je suis curieuse de savoir ce que tu mets derrière ces mots là … » Je lui lançais un petit sourire mais haussais les épaules, pour lui faire remarquer que je ne lui demandais pas franchement de savoir ce qu’il entendait par là. J’avais naturellement pensé à « une allumeuse comme toi », ce que la plupart des gens aurait pensé de prime abord ; mais ce n’était pas le genre de Matt … du moins, je ne le croyais pas capable de le dire, ses pensées restaient dans sa tête.

Dire que je trouvais cool qu'il soit en couple avec Éléonore aurait été aussi vrai que notre romantisme respectif.
Il m’expliqua ensuite, après m’avoir affirmé qu’il était sage et cool ( !! ), son point de vue sur le romantisme… Je l’écoutais, lui jetant quelques coups d’œil, de temps en temps. Lorsqu’il eut fini, je pris la parole, pensant à quelque chose : « Comment expliques-tu qu’une personne qui avait le même discours que toi à ce propos soit devenue romantique, voire pire ? D’après l’excuse de cette personne, c’est la personne en face qui en vaut la peine. Tu ne crois pas que quelqu’un puisse te faire changer ta vision des choses ? Ca arrive, la preuve… »
Je parlais d’Asling avec sa January extraordinaire. Qu’avait-elle de plus, hein ? Pas grand-chose, elle n’était même pas drôle, même pas capable de prendre des risques. Bref, il allait m’en falloir encore un peu pour honorer le pacte que j’avais fait avec la jeune femme. Je repris ensuite mon petit sourire en coin pour ajouter autre chose, de beaucoup plus léger à mon goût et surtout, pour l’ennuyer au possible : « Et si tu tombes amoureux de quelqu’un, tu vas faire quoi ? »

Un peu de sérieux qui ne durerait pas, j’en étais certaine. Matthew était tout aussi capable que moi de faire virer un sujet de conversation en connerie, et pour le coup, c’était le sujet connerie du romantisme qui s’était transformé en sujet sérieux, mais il ne durerait pas car nous nous entendions bien sur le fait de ne pas comprendre les agissements des personnes soi-disant amoureuses.

Le jeune homme avait ri en me voyant manger l’araignée qui s’était révélée délicieuse, mais je comptais bien avoir ma vengeance et me moquer de lui à souhait, un peu plus tard. Les idées ne manquaient pas dans cet endroit. A l’entendre me dire qu’il était meilleur que moi, je le défiais du regard et m’approchais de lui pour le fixer avec un petit sourire malin sur les lèvres : « Toi, meilleur que moi ? Je pense que tu es aveuglé par quelque chose car ça ne fait aucun doute que JE suis meilleure que toi… » J’avais une furieuse envie de l’emmerder avec son couple, mais j’optais pour une autre solution : « j’accepte tous les défis, et même les gages. Toi, tu avais triché la dernière fois, moi jamais. Je suis la joueuse exemplaire Matt, tu vas devoir t’y faire ! »

Je croyais dur comme fer en mes capacités et je ne lâchais jamais la partie. Le fait d’être une fille me donnait encore plus envie de lui faire comprendre que je pouvais très facilement le dépasser. Je me savais capable de battre n’importe qui, fille ou garçon, sauf peut-être Matt qui avait un niveau de ténacité assez exceptionnel.
Le jeune homme me sortit de ma torpeur en glissant une main autour de mes épaules pour m’entraîner au fond de la boutique. Humm…. Quelque chose me disait que j’allais avoir un peu plus de défis compliqués que de petits cadeaux, et cela me plaisait bien. J’étais prête et je comptais bien m’amuser jusqu’à la fin de notre petite sortie. Le jeune homme se plaça devant moi pour me fixer. Je ne le lâchais pas du regard, écoutant ce qu’il avait à me dire sur l’endroit précis où il avait souhaité aller. Je jetais un rapide coup d’œil à l’étagère qui, visiblement, allait nous donner de nombreuses possibilités, puis captais de nouveau son regard avant de répondre : « Pas à vendre ? J’étais pourtant prête à payer le prix fort pour t’acheter … » Je haussais les épaules, souriant toujours : « … gages gratuits, aveux totalement inavouables … et plein d’autres choses du même style ! » Je grimaçais légèrement, ajoutant ensuite : « dommage…. Je me sentais prête à m’occuper d’un homme !»

N’ajoutant rien de plus, je regardais cette fois-ci en détail la fameuse étagère, que je ne connaissais pas, et fus surprise de sentir une fois encore son bras autour de mes épaules. Je répondis à sa petite remarque en levant les yeux au ciel, le regard toujours dirigé vers l’étagère : « Tu veux remplir ma petite tête vide, c’est ça ? » Ou comment s’enfoncer toute seule. Je haussais les épaules, et levais le nez dans sa direction avant de dire : « peu importe ! Je suis une princesse, c’est jolie et gentille une princesse, ce sera suffisant ! A mon tour de te faire un cadeau ! ». J’attrapais sa main, qui se trouvait non loin de mon visage et tournais sur moi-même, passant en dessous de son bras sans le lâcher. Je l’attirais un peu plus loin, le forçant à tourner le dos à l’étagère. « Tu ne triches pas, je fais vite. Tu as même le droit de te rincer l’œil sur les nanas du magasin pendant ce temps là… » je jetais volontairement un coup d’œil à la plus vieille personne qui se trouvait proche de nous : « mouais…enfin c’est comme tu veux ! ». Je me détournais ensuite, riant d’avance. Mon objectif était de lui faire croire que j’allais lui confectionner quelque chose d’horrible qu’il serait forcé de manger pour ne pas risquer de passer pour une mauviette. Mais en réalité, je voulais plutôt essayer quelque chose de sympa, qui ne serait pas dégoutant du tout. Le choix était tellement immense que j’avais du mal à trouver quelque chose de bien…. Je me décidais enfin sur un bonbon tout blanc, en forme de framboise (enfin, ça en avait l’air). Une espèce de petite plateforme me permettait de choisir le goût et la couleur de la chose, je déposais alors mon unique petite framboise avant de me raviser et d’aller en chercher une poignée d’autres (trop ridicule de n’en laisser qu’une) que je déposais à côté de la première. La couleur…. Hum… bleu électrique me semblait bien ! Avec les petites feuilles roses. Quant au goût, je tirais sur la petite manivelle qui indiquait « framboise ». Trop sympa Roxen, ta bonté te tuera. Je laissais tomber les autres possibilités, préférant la simplicité avant de tomber sur quelque chose qui me fit craquer. « Tiens, elles sont tenaces les framboises Roxen, elles peuvent s’échapper ». Les petites feuilles en haut des framboises seraient transformées en petites pattes ! Matt devrait lutter pour les garder mes précieux petits bonbons.

Quand la magie eut exaucé mes désirs, je retirais mon petit sachet, aux couleurs du magasin et avec le prix collé dessus, qui contenait mes friandises fraîchement réalisées. Restait maintenant à lui faire croire que je souhaitais le piéger et que mes petits bonbons étaient dangereux ou dégoutants. Avec mon petit sac et d’un air fier, je me rapprochais à nouveau de lui et posais la main sur son bras pour lui faire comprendre que j’étais revenue.
J’étais hilare avant même de lui avoir donné. Je pris aussitôt la parole : « Et voilààà ! Les bonbons Roxen, que j’ai faits rien que pour toi ! » Me retenir de rire était impossible, pourtant, il n’y avait rien de bien drôle, j’avais juste envie de le voir flipper et hésiter avant d’accepter mon cadeau. Cruelle, j’ajoutais : « on peut mettre du filtre d’amour dans les bonbons, ou plein de trucs de dingue, c’est sympa ! Allez, goûte ta surprise ! »

Je croisais les bras, attendant de voir s'il allait oser en manger du premier coup ou s'il allait douter un peu.




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La gourmandise est un vilain défaut… ou pas !
Chloé & Matthew
Il n’avait pas fallu attendre bien longtemps pour que nous commencions l’un comme l’autre à nous lancer quelques petits défis. Chloé avait ouvert les hostilités et, évidemment, cela ne m’étonnait pas du tout ! C’était une joueuse dans l’âme et j’avouais que c’était quelque chose que j’aimais. Pouvoir toujours rire et s’amuser, c’était quelque chose que nous partagions tous les deux. A la base, je pensais que ma rencontre estivale avec la belle brune n’était que temporaire (bien que très agréable !), je n’avais pas imaginé à ce moment-là que je pourrais la retrouver dans d’autres cas. C’était sans penser à Poudlard. En réalité, c’était sympa aussi de se voir dans d’autres circonstances, même si au fond de moi je ne dirais pas non à repartir sur l’expérience de cet été… enfin, je devais garder ça pour moi au risque de voir un sourire victorieux sur les lèvres de l’aiglonne. Et aussi une belle petite gifle pour moi de la part d’Eléonore. Autant garder ces pensées pour moi, c’était mieux pour tout le monde. Bon, ok, ça battait de l’aile entre la griffonne et moi mais ce n’était pas pour autant que j’oubliais tout d’elle… après tout, la sixième année comptait pour moi, je ne pouvais pas le nier, je lui devais un minimum de respect ! Tout comme j’en devais à Chloé. Alors, seul mot d’ordre : se taire sur des pensées loin d’être saines !

Alors que j’en profitai pour faire remarquer à la belle que j’étais meilleur qu’elle, sur pas mal de points d’ailleurs, celle-ci ne se fit pas prier pour rétorquer, comme à son habitude. Elle remit sur la table le défi que je n’avais pas encore honoré… je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel, n’oubliant pas d’afficher un petit sourire victorieux aux coins de mes lèvres. « Les vacances n’sont pas encore là ma belle… il peut s’en passer des choses en quelques mois ! ». Je n’en disais pas plus. Je pouvais très bien sous-entendre qu’il y avait une certaine probabilité qu’elle se retrouve enchaînée à un mec, ou que moi je ne sois plus en couple… elle pouvait s’imaginer ce qu’elle voulait, je n’en dirai pas plus, laissant ce petit mystère prendre place. De son côté, elle pouvait très bien s’amouracher d’un mec, comme elle le disait si bien. Elle était toujours scotchée à Jamie… je croyais bien que je pourrais rire à ne plus en pouvoir si un jour j’apprenais qu’ils étaient en couple. Le duo de choc ! Et puis, j’avais bien conscience qu’il y avait aussi Asling… Ah, allez savoir, dans quelques mois elle sera peut-être devenue une vraie romantique : raison de plus pour que je ris aux éclats ! Bon, ok, je devais avouer que la voir en couple me ferait chier, quelque part. De façon purement égoïste, j’aimais à me dire qu’il y avait toujours une certaine attirance entre nous, bien que je ne sois plus « sur le marché », mais je restais un adepte de la séduction. Avec elle, j’appréciais, je m’en amusais même ! Bref, là n’était pas le sujet… je me marrais quand même de la voir en couple et de gagner ainsi ce défi. Sinon… nous verrions si je pourrais le gagner en partant en vacances avec elle. Pour le moment, c’était inenvisageable, je n’étais pas suicidaire, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il y avait une certaine probabilité que ce soit réalisable, dans l’avenir. Le maso que je faisais ! Evidemment, je ne pouvais non plus m’empêcher de penser à Elé… honte à moi de penser de telles choses alors que je lui avais promis fidélité et exclusivité ! A croire que cela ne me convenait pas en fait, je n’étais pas prêt à ça bien que je l’avais tenté. Quel mauvais petit ami pour une si belle et extraordinaire nana… oublions ça pour le moment, je voulais profiter de ma journée !

Ok, je l’avouais, elle savait magnifiquement bien faire la gamine boudeuse. Peut-être l’avait-elle été… ou l’était-elle encore ? Je la voyais bien en gamine capricieuse qui arrivait toujours à avoir ce qu’elle voulait. J’avais d’ailleurs l’impression que c’était toujours le cas ! Délectable pour moi, je pouvais rire d’elle ainsi. Je haussai alors des épaules tout en me pinçant les lèvres quand elle me dit : « Tu sais ce qu’il te dit, mon charme ?! ». Oh ! J’avais bien la réponse à ça, mais celle que je lui donnai fut accompagnée d’un petit sourire malicieux : « Un jour, il me le dira… ». Je n’allai pas plus loin. D’ailleurs c’était son cas à elle aussi. J’échangeai juste un regard complice avec elle avant de détourner la tête, affichant un petit sourire satisfait.

J’avais essayé de clôturer le sujet « Eléonore », voulant profiter de ma journée sans me ramener à mes 36000 questions du moment. J’avais horreur de ça ! J’étais du genre fonceur, me tracasser avec ce genre de conneries était loin de me faire plaisir… je devrais mettre fin à tout ça. Bref, encore une fois, je m’égarai ! Chloé comprit surement le message car elle n’insista pas énormément sur ce sujet, ce que j’appréciais. Elle tilta juste au moment où je dis « une fille comme toi ». Sa réaction me fit sourire et, au fond de moi, je me disais qu’elle se doutait de ce que je voulais dire mais qu’elle voulait que je lui dise, juste pour gonfler son égo. Ah, les nanas ! Je la regardai alors droit dans les yeux, gardant mon petit sourire enfantin. « Une fille que beaucoup de nanas envient… et dont les mecs rêvent ! ». Je ris légèrement avant de lui lancer : « Avoue, t’attendais que je te dise ça… Ah, ce que j’ferai pas pour rendre une fille heureuse ! ». Je roulai des yeux avant de secouer la tête, amusé par sa réaction. Bien sûr, ce que je disais était vrai, c’était la définition d’une fille comme elle. Juste, j’aimais la charrier, je n’allais pas la complimenter gratuitement après tout… même si je le pensais !

Echanger sur le romantisme avec Chloé était plutôt étrange… surtout en sachant qu’aucun de nous deux en était un grand adepte ! Je lui exposai rapidement une théorie sur ce genre de personne, lui montrant que nous étions loin d’être comme eux, ce qui m’allait parfaitement ! A la suite de mes paroles, ses mots m’interpelèrent. Je me tournai vers elle, haussant un sourcil interrogateur lorsqu’elle commença. Une personne qui avait le même discours que moi était devenue romantique ? Wah… cette personne avait dû oublier qui elle était alors, on ne pouvait pas virer du tout au tout, tout du moins je ne l’imaginais pas pour moi ! Je continuais alors de l’écouter avec attention afin de pouvoir deviner si je connaissais la personne en question. Hum… en l’écoutant cela pouvait être plusieurs personnes. Après tout, je n’étais pas du genre à m’intéresser aux histoires de cœur des autres, même si c’était quelqu’un qui m’était proche. Alors peut-être que la personne en question était quelqu’un que je côtoyais régulièrement, mais je n’étais pas du genre à faire attention à ce genre de choses. Cela ne me regardait même pas. A sa question, à savoir si quelqu’un pouvait me faire changer ma vision des choses, je haussai des épaules par pur réflexe. « Possible, on dit toujours que rien n’est impossible. Mais franchement, j’espère que ce n’sera pas le cas… je crois que je m’auto-écoeurerais ! » Dis-je avec un sourire amusé avant de lui demander : « Tu m’demandes ça parce que tu as peur de devenir une incorrigible romantique ? Pauvre petite… » Je lui fis un clin d’œil complice et repris : « Si cette personne a changé de discours, c’est qu’au fond elle était déjà romantique… et je la plains ! ». Bien sûr, je ne savais pas de qui elle parlait, mais le romantisme ne m’attirait pas, bien que chez une nana c’était moins désolant. Pour ma part, même si j’avais certaines attentions, c’était loin d’être celles d’un prince charmant. Au moins, j’étais naturel. Je regardai autour de moi quand Chloé me posa LA question qui me fit rire, sans aucune gêne. « Je me jette du haut de la tour des Gryffondor ! » ou comment dire simplement que je n’étais pas prêt de tomber amoureux ! Les sentiments, ok, l’amour, laissez ça à d’autres ! J’avais de l’ambition, j’avais des projets, je ne voulais pas avoir des bâtons dans les roues à cause d’une nana qui me bloquerait. Ok, beaucoup disait que l’amour nous permettait de faire plus de choses, de s’envoler plus haut… je n’étais pas de cet avis, tout du moins pas pour le moment. J’étais jeune, je voulais profiter et penser à moi avant de penser au bonheur d’une fille. C’était égoïste, beaucoup diront que c’était même cruel et dégueulasse, mais c’était ma façon de penser, et je l’assumais. « Et toi ? Comment réagiras-tu le jour où tu tomberas amoureuse de moi ?! » Dis-je avec un large sourire assuré avant de dire, tout en passant une main sur mon menton : « Ou d’un autre… Ou même d’une autre, oh faut que tu m’invites à un rendez-vous à trois si c’est le cas ». Lui lançai-je avec un petit sourire malicieux, la charriant au passage, afin de ne pas rester dans le trop sérieux, chose que je n’arrivais pas à tenir longtemps.

Alors qu’elle avait relevé le défi de l’araignée comme une reine, je la provoquai tout de même en lui disant qu’elle ne sera jamais meilleure que moi, c’était évident ! Bien sûr, une fois de plus, elle ne se déclara pas vaincue, je la reconnaissais bien là ! Alors qu’elle s’approchait de moi avec un petit sourire, un similaire se dessina sur mes lèvres, la regardant de haut. Maintenant qu’elle affirmait être meilleure que moi, je croisai les bras sur mon torse, m’approchant un peu plus d’elle, la dépassant pratiquement d’une tête. Je baissai la tête pour la regarder, l’obligeant à lever la sienne pour me regarder dans les yeux. Mon sourire s’agrandit alors que je lui dis : « Ecoute petite, toi tu es là… » Je fis un signe de ma main droite au niveau de mes hanches, comme pour graduer. « … et moi je suis là… ». Cette fois-ci, ma main se porta largement au-dessus de ma tête, montrant que j’étais supérieur à elle. « Te fais pas d’mal à essayer, au moins, de m’égaler, tu pourrais y perdre ta fierté ! » Lui lançai-je d’un ton assuré mais tout de même amusé. Je me reculai légèrement, laissant mes bras croisés, l’observant de la tête aux pieds, gardant mon petit sourire aguicheur. « Je n’ai pas triché, j’suis juste plus malin que toi, faut que tu t’y fasses… être joueuse exemplaire n’a jamais permis de gagner à tous les coups, tu vas avoir besoin de cours avec moi ma jolie ! ». Lui dis-je le plus naturellement possible. C’était vrai, elle ne trichait pas, et c’était tout à son honneur. Mais dans l’amusement, la triche n’était pas une honte, surtout si on utilisait la ruse et l’intelligence avec ça… que voulez-vous, j’étais le meilleur ! Mais ok, je l’avouais, elle était très douée, une très bonne compétitrice. Ce que je ne lui dirai pas, par crainte qu’elle ne se sente plus pisser !

On était tous les deux joueurs, et nous savions l’un comme l’autre très bien tenir tête. On ne s’avouait jamais vaincue, c’était l’une de nos forces ! En fait, je me retrouvais beaucoup en Chloé, notamment de par sa ténacité. Pour l’heure, je laissais de côté les défis, l’amenant jusqu’à un coin de la boutique que j’adorais et que je ne pouvais ignorer quand je passais par ici.
Je souris à ses propositions lorsqu’elle me dit qu’elle était prête à m’acheter, m’énonçant ce qu’elle aurait pu faire. Je lui glissai juste : « Fais gaffe, je peux vite changer d’avis… rien que pour te voir te débrouiller avec des tonnes de défis et de gages ! ». J’échangeai avec elle un petit regard complice, ajoutant : « Même pas cap’ de t’occuper de moi Miss Roxen ! ». Provocation absolue, mais avec elle c’était naturel !

Je l’observais alors qu’elle regardait l’étagère que je venais de lui présenter. Remplir sa petite tête vide ?! A ses mots, je la regardai sans ne rien répondre, lui souriant juste alors que je reposai mes yeux sur les petits plaisirs. Chloé Roxen, une princesse… ouais, ça collait plutôt bien, même si ça aussi, ça me faisait sourire. Gentille et jolie, je ne pus m’empêcher de rire légèrement en disant : « Jolie, ça c’est clair… ». Je fis exprès de mettre un point d’interrogation sur le « gentille », juste pour la faire chier une fois de plus ! Elle fit alors sa princesse en attrapant ma main et en tournant sur elle-même. Elle fit alors en sorte que je tourne le dos à l’étagère et cela n’annonçait rien de bon… pour moi. Ola, savoir que Chloé allait faire quelque chose que je ne pourrais pas voir n’était pas à mon avantage. Mais je jouais le jeu et dis juste, en réponse à un éventuel rinçage d’œil sur des nanas : « C’est tellement pas mon genre… » Je regardai par pure curiosité. Je vis quelques minettes sympathiques à voire, d’autres moins, d’autres plus âgées… cela me fit sourire, secouant la tête, amusé. J’attendis alors quelques secondes… ou minutes, je ne savais pas trop mais plus j’attendais, moins j’avais confiance en Chloé, ou plutôt en ses actes. Elle était toujours prête à m’en faire baver, à me tester, il était normal que je pense que c’était encore le cas là. Je patientais, regardant devant moi. Certaines personnes me regardaient de façon bizarre, comme s’ils se demandaient ce que je foutais là, à attendre, planter comme un pion. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en me disant qu’elle me concoctait surement quelque chose d’horrible… mais maso comme j’étais, je trouvais ça plutôt drôle.

Je l’entendis alors se rapprocher de moi. Elle posa sa main sur mon bras et je me retournai alors vers elle, la regardant d’un œil suspect alors qu’elle me montrait les bonbons qu’elle avait confectionnés pour moi. Comment dire… les bonbons Roxen n’étaient surement pas les plus amicales que je pouvais un jour rencontrer, j’en étais presque convaincu. Elle voulait encore me jouer un tour, c’était signe d’elle. Je regardai le sachet, fronçant légèrement les sourcils, avant de relever les yeux vers elle. « Les bonbons Roxen… rien que pour moi… rassure-moi, t’as pas mis de poison là-dedans ?! » Lui dis-je avec un petit sourire en coin. Elle était amusée par la situation et cela n’avait rien de rassurant, elle aimait me mettre en difficulté, et c’était surement le cas, là encore. J’attrapai le sachet que je regardai toujours, comme si j’attendais qu’ils me parlent afin de me dire ce qu’ils contenaient. Je relevai d’un geste vif la tête lorsqu’elle parla d’un philtre d’amour. La dernière fois que j’avais entendu ça, c’était Avril qui m’en avait parlé… autant dire que je savais qu’il y en avait à Pré-au-Lard. Je l’observais, sceptique, essayant de lire en elle, en ses expressions et dans ses yeux. « Hum… juste pour l’intention, je vais y gouter… mais j’ai pas tellement confiance ! ». Après tout, je connaissais bien Chloé à ce niveau…

J’ouvris alors le sachet, légèrement hésitant, sentant au premier abord. Comme ça, ça avait l’air alléchant, mais je me méfiais. Pour ne pas passer pour une lopette, j’en pris deux et les mis rapidement dans ma bouche, me préparant au pire. Et le pire ce fut… la framboise ?! Je regardai alors Chloé, étonné de n’y trouver qu’un très agréable goût de fruit. La garce ! Elle avait tout fait pour que je crois que c’était un piège ! Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres alors que j’en prenais un troisième, tendant le sachet à la belle. « Tiens la garce, goûte à tes délices… » Je la poussai alors légèrement du coude, lui ébouriffant quelque peu les cheveux au passage. « Tu t’rends compte, je me méfie de tes cadeaux maintenant… quand tu veux tu m’en refais des bonbons Roxen ! »


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Ce qui était cool, c’était de savoir que j’avais au moins un camarade de conneries solide en la personne de Matt. J’étais toujours aussi troublée de me dire que, malgré une alchimie toujours aussi évidente, nous étions forcés d’agir comme des amis. Tout cela à cause d’une fille dont j’étais certaine qu’elle n’était pas faite pour lui (mais ça c’était mon petit égo égoïste qui parlait, je n’en savais trop rien en réalité…). Je ne pouvais me plaindre de pouvoir le voir encore, alors que nous étions destinés à ne jamais nous revoir, ou peut-être par un pur hasard.
Le contexte était différent et l’idée de profiter de sa compagnie dans un autre endroit qu’un bar n’était pas déplaisante. Matthew ne m’avait jamais parlé de sa vie, ni moi de la mienne et je me plaisais à le découvrir de cette façon un peu détournée, par l’amusement, par quelques petits regards et beaucoup de défis. Je ne manquais jamais de me dire que nous étions semblables pour beaucoup de choses, mais j’avais également envie de nous trouver quelques différences, de creuser un peu…
Il était bien évident que j’avais envie de passer les vacances avec lui, au moins, un petit bout car j’avais déjà miraculeusement réussi à « subtiliser » une partie des vacances d’Asling, malgré la présence de la reine Shiver. A bien y réfléchir, je ne lui avais même pas donné le choix et ce dernier avait été forcé de me dire qu’il en était content ; mais était-ce vraiment le cas ? Aurais-je dû faire la même chose pour Matt’ ? Hum, non ! Je voulais attendre que ça vienne de lui, lui envoyant à chaque fois une petite piqure de rappel pour lui signifier que cette idée était toujours d’actualité. Qu’avait-il voulu dire en me disant qu’il pouvait se passer plein de choses en quelques mois ?

Quant à la question de mon charme, il avait effectivement beaucoup de choses à dire, mais il était assez intelligent pour les taire et se les garder bien au chaud. Le jeune homme eut une simple réaction qui me disait « Un jour, il me le dira… », sous-entendu « ton charme parlera, mais ce n’est pas le moment ». Je répondis premièrement à cela en le regardant dans les yeux, ne détournant en aucun cas le regard et en ne lâchant toujours pas, même quand il regarda ailleurs. J’en profitais pour répondre, à mi-voix : « Il ne parle qu’à certaines conditions… » Conditions qui n'étaient pas réunies à l'heure actuelle.

Nous en avions fini avec Éléonore même si, naturellement, j’aurais bien trouvé une bonne centaine de questions à lui poser à ce propos. J’étais toujours aussi curieuse de savoir ce qui le poussait vraiment à rester en couple avec la jeune femme et ce qui l’avait décidé à en arriver là. Ses motivations n’étaient toujours pas claires dans mon esprit, mais il devait bien y avoir quelque chose. Gardant cela pour plus tard, j’avais préféré rebondir sur la partie de ses propos me concernant (quand on est modeste…). Je me doutais bien que Matthew n’était pas du genre à vouloir flatter mon égo gratuitement, pour le plaisir, mais il me répondit quand même quelque chose qui était plus que plaisant à entendre : une fille que les nanas envient ? Et dont les mecs rêvent ? Voilà qui expliquait pourquoi je n’avais pas réellement d’amies filles, ici, et pourquoi les mecs me trouvaient ‘belle’ avant ‘sympa’. J’aimais cet aspect des choses et j’en profitais, jouant de ça autant que je le pouvais. Très contente de l’avoir entendu dire ça, je pris la parole, ne manquant pas une tentative de le charrier, à mon tour :

« Je l’avoue, c’est ce que je voulais entendre ! Mon égo est gonflé à bloc, imbattable ! J’ai presque envie de dire que t’as été parfait, pour le coup, mais faut pas rêver…je ne vais pas te le dire ! » Je n’en avais pas fini avec lui : « Et puis tu n’as pas avoué que je suis une fille dont TU rêves, et pas ‘les mecs’ » Je roulais les yeux. « Aurais-tu un problème à avouer cela ? » Faire craquer les mecs c’est bien, mais faire craquer ceux que l’on veut, c’est encore mieux.

Je n’avais encore jamais parlé de choses un peu sérieuses avec le jeune homme. Ce n’était pas son genre, ni le mien, mais dans autre côté, j’étais du genre honnête et sans gêne donc dire les choses comme je les entendais n’était pas quelque chose de rare ni de très étonnant.
J’écoutais la réaction de Matt, réaction très intéressante car assez similaire à la mienne quand j’imaginais le romantisme. Je n’étais pas certaine que ma réaction aurait été « l’auto-écœurement », mais plutôt un terrible sentiment de malaise et l’envie d’être enterrée tout de suite ou d’être invisible. Je levais les yeux au ciel lorsqu’il m’attaqua sur ma peur de devenir romantique…. Curieusement, il avait raison de croire ça ! J’en avais peur et l’idée ne m’enchantait pas du tout. J’étais bien décidée à ne jamais laisser cela arriver : « Je n'ai pas peur, moi ! » j'insistais sur le 'moi' pour essayer de rétablir la situation à mon avantage. « Je disais ça pour toi qui va sûrement devenir un incorrigible romantique sous peu... Bah quoi ? Quand on se met en couple, c'est la suite logique ! » Je fis semblant de m'éclairci la gorge et glissais un « pauvre petit ! » par vengeance.

Je haussais ensuite les épaules quand à la question de 'la personne' qui était devenue romantique. Je visais toujours Asling, mais je n'avais pas daigné sortir son prénom pour ne pas risquer de me piéger toute seule et lui laisser l'occasion de me questionner. Je me concentrais alors sur la suite de ses paroles : « Tu seras amoureux de moi bien avant ! » Dis-je aussitôt, sans hésiter. Je levais ensuite furtivement les sourcils, taquine. « Mais si je tombe amoureuse de quelqu’un…. Hum je m’éloignerai le plus possible, lui faisant croire qu’il ne m’intéresse pas. Tout ça pour ne pas me rendre malade à l’idée que je ne puisse pas le rendre heureux. Ca semble partir d’un bon sentiment, mais quand tu regardes bien, c’est de l’égoïsme » Je lui lançais un petit sourire en coin avant de reprendre la parole : « ou alors, tu m’attends pour sauter de la tour des Gryffondor qui, je te rappelle, sont censés être courageux ! » Je roulais les yeux, ne pouvant m’empêcher de sourire. « Et dernière possibilité, je me noie dans l’alcool pour tout oublier. »

Matthew ne perdait pas le nord et n'en loupait pas une seule pour me faire croire qu'il était meilleur que moi. Je voyais dans tes yeux que cela lui plaisait et, pour la seconde fois depuis le début de notre petit moment ensemble, je me plaisais à le regarder faire ses vaines tentatives pour me descendre. Avec un sourire qui ne pouvait quitter mes lèvres, malgré moi, je le regardais s'approcher fièrement de moi et faire ses petits gestes pour représenter la nette différence de niveaux entre nous deux, et se défendre au mieux. Je l'imitais alors en croisant les bras et en attendant qu'il aille jusqu'au bout, toujours plus amusée par la situation : « Tu as fini, gros malin ?! Figure-toi que tu me fais rire à essayer de me mettre ça dans le crâne. Tu connais 'Le Lièvre et la Tortue' ? Tu dois connaître... si ce n'est pas le cas tu iras retourner toute la section "moldus" de la bibliothèque à notre retour au château... et tu verras que ça n'a pas que tu es susceptible de perdre la partie même si tout te laisse à croire que tu vas la gagner. » On se défend comme on peut.... Il était vraiment tenace et n'hésitais pas à essayer de me faire entendre que je n'étais pas bonne joueuse, mais j'avais un minimum de confiance en mes possibilités. D'un autre côté, j'aimais tellement le voir faire ça que j'acceptais largement d'être (parfois) en position de perdante, rien que pour le voir essayer d'avoir gain de cause.

Le jeune homme avait naturellement rebondi sur l'idée que je puisse l'acheter et j'avais risqué gros en lui disant que j'étais prête à subir toutes sortes de gages et défis. Mine de rien, j'avais quand même une petite contrepartie intéressante qui valait bien un sacrifice. Je marchais dans la combine, lui lançant le meilleur regard aguicheur que je pouvais pour dire : « Je suis cap' ! Ne me tente pas ... Si je commence je ne suis pas sûre d'être capable d'arrêter.» Je lui adressais un petit sourire mignon, presque innocent avant d'ajouter : « Je ne suis pas sûre que tu sois capable de tenter le diable... Riddell » Je plaçais ma main au niveau de ses hanches, comme il l'avait fait un peu plus tôt en me provoquant, et je montais un peu ma main, pour lui faire comprendre que je grimpais doucement, mais sûrement.

J’avais ensuite laissé Matt, livré à lui-même avec ses yeux pour mater les nanas (mais pas les mains pour toucher, pas devant moi, sinon je proteste !), pour me lancer dans la confection de sa petite surprise du jour. Le choix était tellement immense qu’il m’aurais sans doute fallu plus que quelques minutes pour produire quelque chose de vraiment sympa mais bon, je ne voulais pas lui donner l’occasion de flasher sur une petite minette trop jeune. J’étais contre le détournement de mineurs….et surtout contre l’idée de Matt avec d’autres nanas quand je suis présente.

Arrivée à sa hauteur avec mes petits bonbons, j’étais tout bonnement incapable de m’empêcher de rire et de tester une nouvelle fois mes talents d’actrice. Il verrait s’il était bien plus talentueux que moi ! Il ne m’en avait pas fallu beaucoup pour qu’il ne soit pas rassuré du tout par ma petite surprise que j’avais réalisée en deux temps, trois mouvements, derrière son dos. Lorsqu’il me demanda si j’avais mis du poison dans les bonbons, je lui répondis simplement, mi-charmeuse, mi-moqueuse : « sois rassuré, je tiens à ta vie… » . Je croisais alors les bras afin de lui montrer que je ne lâcherai pas l’affaire tant qu’il n’y aurait pas goûté. Chose qui arriva quelques instants plus tard. Moi aussi, cette fois, je pouvais lire dans ses yeux et voir le dilemme intérieur « Je suis courageux et je fais style de n’avoir peur de rien, donc je goûte ? Ou je suis mon instinct qui me hurle de ne pas faire confiance à la petite garce de Roxen qui va me piéger ? ». C’était trop bon, et sa réaction l’était tout autant, lorsqu’il se rendit compte que je n’avais fait aucune connerie avec les bonbons. Nouveau message de ses yeux que j’interprètais comme « hum, les meilleurs bonbons de toute la vie », « garce ! tu m’as eu ! » ou encore « Roxen, t’es la meilleure ». La seconde possibilité fut la bonne et je me marrais avec lui, voire même plus, prenant le sachet qu’il me tendait.

« Je t’en referai…. un jour ! Il me semble avoir dépassé mon quota de princesse adorable, pour le moment. » Je lui rendis son petit coup de coude, protestant et riant en même temps. Je goûtais ensuite à mes petites framboises, n’en prenant qu’une seule pour lui laisser les autres. Je lui remis dans la main en lui disant : « Elles valent sûrement plus que les quelques Mornilles qu’elles coûtent. Tu sais pourquoi ? » Je riais presque avant de l’avoir dit : « Parce qu’elles ont été faites avec amouuur !! » Je lui lançais un clin d’œil qui se voulait charmeur, une fois encore ; fière d’avoir réussi à rester partiellement sérieuse. Mais un seul éclat de rire de sa part pouvait me faire partir dans une énième crise de rire. « J’ai tout de même remarqué que tu n’avais pas confiance en moi, sale taquin. C’est très vexant tu sais… Je suis digne de confiance, pour de vrai ».

C’était vrai, mais comment faire autrement lorsque l’on a face à soi quelqu’un qui est plus que susceptible de vous piéger ? A lui seul de juger si j’étais digne de confiance… Mais il pouvait être certain que je ne comptais pas lui faire une fleur à chaque fois, lui donner un peu de fil à retordre était beaucoup plus amusant, et formateur pour le petit joueur qu’il était (ahah). Je connaissais par cœur sa façon de réagir face aux blagues et je savais qu’il était tout aussi anxieux que moi à l’idée de se faire piéger, mais tellement peu avide de perdre un défi qu’il se lançait, presque les yeux fermés.

« On pourrait faire une véritable blague à quelqu’un… après tout on a des amis en commun, non ? J’ai l’impression que nous sommes les deux seuls à aimer quasiment tout le monde…’fin surtout toi… » j’ajoutais à voix basse : « …bisounours ». Je me retournais vers lui après avoir observé une fois encore l’étagère, me rendant compte de toutes les choses que je n’avais pas expérimentées. « Ca ou je te mets au défi de me raconter le dernier truc inavouable que tu as fait dernièrement, possibilité de gage si la réponse ne me convient pas. Qu’est-ce que tu choisis ? »





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La gourmandise est un vilain défaut… ou pas !
Chloé & Matthew
L’amitié fille/garçon, ça existait réellement ? Je ne pouvais que vous dire oui. Taylor était ma meilleure pote et c’était une nana, bien que quand je l’ai connu, elle ressemblait plus à un garçon manqué qu’à une vraie gonzesse… cela n’était plus tout à fait exact mais c’était toujours une de mes potes les plus proches. Beaucoup de taquineries entre nous, évidemment, comme frère et sœur, mais jamais de pensées déplacées. De la véritable amitié quoi. En fait, c’était comme avoir un meilleur pote, comme c’était le cas avec Jamie, mais en nana… et c’était important, au final, même si nos avis divergeaient sur plusieurs points. Avec Chloé, je ne savais pas si l’on pouvait qualifier notre relation d’amicale. Ou si c’était le cas, c’était une amitié avec d’énormes sous-entendues… là, une amitié déplacée ! Nan, l’amitié et l’attirance n’allait pas de pair selon moi, c’était la raison pour laquelle je n’avais que très peu d’amies filles. J’avais des potes, des « copines » comme qui dirait. Mais des vraies amies, pour lesquelles je n’avais jamais eu d’idées « malsaines »… il n’y en avait pas des masses !
Donc, pour dire la vérité, avec Chloé ce n’était pas de l’amitié mais c’était beaucoup de complicité et de sous-entendus, choses que j’aimais beaucoup ! J’adorais passer du temps avec cette nana, j’étais toujours sûr de m’amuser. Mais voilà, pour être sincère, jamais nous ne pourrions être amis selon mes critères car jamais je ne pourrais m’empêcher de loucher sur cette belle brune ou de me sentir attirer par elle… que voulez-vous, c’était plus fort que moi, bien que je le gardais pour moi !

Son charme… évidemment qu’il était bien plaisant, et j’appréciais de rire de lui, la remettant en question le temps de quelques secondes. A ses mots, je ne voulus en dire plus, laissant le doute planer quant à ce que son charme m’inspirait. Elle avait l’air d’avoir compris ce que j’avais voulu dire, lui affirmant qu’un jour, son charme m’en dira plus. Elle me regardait fixement, ce qui me fit sourire, malicieusement. Je regardai autour de moi, pensant que nous passerions à autre chose, mais lorsque que je reposai mon regard sur la Serdaigle, je remarquais qu’elle me fixait toujours. What else ? Ce qu’elle ajouta me fit rouler des yeux alors que répondis simplement : « Je respecterai ses conditions… ». Mais je ne dis rien de plus, lui lançant un petit haussement de sourcils avant de détourner le regard, à l’affut des gourmandises à nos côtés.

Je voyais bien qu’elle était très curieuse concernant ma relation avec Eléonore. J’avais l’impression qu’elle voulait toujours en savoir plus, cherchant les petites choses croustillantes, les inavouables, le côté privé de notre couple… en bref, je voyais bien qu’elle voulait en savoir plus sur mes convictions à rester, moi-même en couple. Je me posais tellement de question à l’heure actuelle que je préférais ne pas trop aborder le sujet, souhaitant avant toute chose me divertir ! Elle rebondit alors sur les parties parlant d’elle. Cela ne m’étonna pas, en réalité, et m’amusa même ! Gonfler son égo était une chose qu’elle devait apprécier, je m’en doutais, nous étions assez similaires sur ce point. Et puis, chose encore plus importante, je disais ce que je pensais. Bien que j’aimais la taquiner, je n’étais pas très bon menteur et préférais dire sincèrement les choses, même si c’était avec humour. Et c’était le cas à l’heure actuelle. Parfait ? Oh, c’était tellement moi… Ok, elle ne voulait pas l’avouer, mais au fond elle le pensait, c’était évident après tout !

« La fille dont JE rêve ? Excuse-moi mais je trouve que tes chevilles sont assez grosses comme ça… fais-moi boire un peu et peut-être que je te le dirai… » Puis je dis avec un petit sourire aguicheur. « Ou quand tu avoueras que je suis le mec parfait ! » Et hop, un petit sourire angélique sur le coin des lèvres. Ouais, se tester était devenu une habitude entre nous, c’était toujours à celui qui aurait le dernier mot. Et, bon, je devais l’avouer, elle se démerdait plus que bien, mais moi j’étais imbattable !

Passer sur des sujets sérieux n’était pas dans nos habitudes. Mais après tout, pourquoi pas, tant que ça ne durait pas trois plombes. Il fallait passer par là si l’on voulait vraiment apprendre à bien se connaître, mais je savais que dans notre cas ça ne durerait jamais longtemps, on aimait trop s’amuser. Et puis, on était du genre à se protéger avec cet humour, évitant ainsi de trop creuser dans la vie privée. Ouais, tout comme moi, je la sentais ainsi !
Notre théorie sur le romantisme n’avait rien de positif, ce n’était vraiment pas quelque chose que l’on affectionnait, ça allait sans dire. Mais bon, c’était notre façon de voir les choses. Ah, je n’étais pas du genre prince charmant, mais je savais que toute vraie nana rêvait de ça… et donc, avait une part de romantisme en elle. C’était surement le cas pour Chloé, et je pris un malin plaisir à lui dire qu’elle avait peur que ce trait de caractère se fasse plus présent en elle. Pauvre petite ! Et sa réaction ne fit que confirmer ce que je venais d’avancer ! Elle n’avait pas peur ? Vraiment ? Je n’en étais pas aussi convaincu que ce qu’elle voulait me faire croire… Moi ? Un incorrigible romantique ? Je levai alors les yeux au ciel tout en laissant un petit sourire s’installer aux coins de mes lèvres. « Tu me connais si mal ma belle… » Puis je la fixai d’un air malicieux, étant bien déterminé à jouer la provocation : « Après tout, c’est pas moi qui roucoule dans les couloirs avec un certain griffon, nous donnant l’impression que vous allez nous donner un p’tit à chaque détour de couloir ! » Et ouais, je revenais sur le sujet, bien déterminé à préparer ma vengeance sur le romantisme et sur le fait que, pour une nana qui ne voulait pas parler de couple, elle expérimentait pas mal la situation avec mon meilleur pote. Alors ma jolie, comment te défendre face à ça ?

Chloé me parla d’une certaine personne devenant romantique à souhait… je ne cherchais pas trop à savoir qui c’était, je m’en moquais royalement, pour dire vrai, mais je voyais bien que cela affectait quelque peu la belle. Enfin, on aurait plutôt dit qu’elle le regrettait.
Ah, l’amour… quelle grosse connerie ! Je ne savais pas réellement ce que c’était, je ne souhaitais pas d’ailleurs le connaître pour le moment. Cependant, les mots de la jeune fille me firent rire. A croire que cela la rebutait autant que moi ! Vraiment, nous avions pas mal de points communs… Quand elle dit qu’elle fuirait le plus vite possible, si elle tombait amoureuse, je lui dis prenant un air amusé : « Ah, je comprends mieux pourquoi tu me fuis depuis quelques temps… j’comprends bien, c’est tellement dur d’être amoureuse de moi ! » Lui lançai-je en bombant le torse, la charriant. Puis j’ajoutai en acquiesçant d’un signe de tête : « Tu as ma parole, on sautera ensemble de la tour des griffons… je jouerai au gentleman, les femmes d’abord ! » Lui dis-je avec un petit clin d’œil, m’approchant d’elle et lui murmurant : « Et sache que je suis le stéréotype du parfait Gryffondor : fort et courageux… ouais, c’est moi ! ». Et le pire, c’était que j’y croyais. Lorsqu’elle me parla d’alcool, j’acquiesçai une fois de plus, ajoutant : « Si tu veux oublier avec l’alcool, appelle-moi, une jeune femme ne doit jamais boire seule ! » Je lui fis un petit regard malicieux. Je savais toujours gérer dans ces cas-là, je devais avouer être doué quand il s’agissait de se trouver au bon endroit au bon moment !

Je venais de montrer à la jolie brune que nous n’étions pas au même niveau. C’était évident voyons, après tout c’était une nana. Ok, Taylor me tuerait mais j’avais une certaine fierté et j’aimais être le meilleur ! Je savais bien qu’elle ne me laisserait pas en reste… ah, je la connaissais si bien sur ce point-là ! Je la regardai avec un petit sourire amusé quand elle m’imita, se plantant devant moi en croisant les bras, fièrement. Le Lièvre et la Tortue… c’était quoi encore ce truc ?! Ca devait être une historie moldue car je n’en avais jamais entendu parlée, et autant dire que petit, je prenais bien soin d’éviter la culture moldue, même si ma mère m’y obligeait… en réalité, je ne l’écoutais pas et préférais rester dans un déni total ! Au moins, depuis Poudlard, j’avais changé de mentalité… bref, tout ça pour dire que je l’écoutai attentivement quand elle me parla de ces deux bestioles. Je ne comprenais pas grand-chose de ce qu’elle me racontait mais, en bref, je saisissais l’essentiel : celui qui pensait gagner n’était pas forcément le gagnant à la fin. Ouais, des histoires moldues avec des morales à la con à la fin… Moi, quand j’avais décidé de gagner, je gagnais ! Avec un petit sourire, je lui dis : « J’connais pas ton histoire de gentilles p’tites bestioles pour les gamins qui t’inspire tant, mais tout ce que je peux te dire c’est que quand j’dis que j’suis le meilleur et que je vais gagner, je suis le meilleur et je vais gagner… c’est une évidence, te fais pas d’mal à essayer d’trouver des excuses qui pourraient m’faire douter, je suis un winner ma jolie ! » Et ça, je le disais en la regardant droit dans les yeux, haussant les épaules et écartant les bras comme si tout cela coulait de source. Eh ouais, j’en étais intimement convaincu, quand tu voulais quelque chose, rien ne pouvait t’en empêcher tant que ta détermination était assez puissante. Croire en soi, il n’y a que ça de vrai !

Mais, ok, je devais avouer qu’elle avait des bons arguments de défense… bien que je ne connaisse pas le moins du monde son bouquin. Mais bon, elle avait tenté, et j’appréciais cette force de caractère, au moins elle ne lâchait rien !
Elle émit l’hypothèse de m’acheter, ce qui, dans mes fantasmes, était quelque chose d’assez plaisant ! « Tenter le diable ? Oh, voyons, me provoque pas Roxen, tu n’t’imagines même pas à quel point j’aime jouer… » Jouer avec le feu, jouer tout court… j’aimais la difficulté, quitte à m’en mordre les doigts après, et comme je la connaissais tout aussi joueuse que moi, je savais que ce terrain était dangereux. J’ajoutai alors d’un ton faussement dédaigneux : « Mais pas dit que tu sois bonne perdante ! » Et ouais, encore un peu de provoque gratuite. Avec elle, j’adorais ça, j’aimais la voir rétorquer et trouver des astuces pour me clouer le bec. Je l’avouais, ça la rendait encore plus sexy !

Par la suite, l’aiglonne se mit en tête de me préparer des bonbons grâce à l’étagère que je venais de lui montrer. Je pensais bien que j’étais un peu maso car ça ne présageait rien de bon. Pendant ce temps, je laissais mes yeux vagabondés dans le magasin, croisant quelques regards de jolies demoiselles à qui je ne pouvais m’empêcher de sourire. Quoi, regarder le menu n’était pas un mal !
Lorsqu’elle me présenta ses confiseries, je devais dire que j’étais super méfiant. Ouais, si elle pouvait me faire un sale coup, je pensais bien qu’elle ne s’en priverait pas… j’étais sur mes gardes. Je me lançai quand même, bien déterminé à lui prouver qu’elle ne me faisait pas peur la minette ! Je fus agréablement surpris de l’arôme qui se dégagea… ouais, c’était délicieux ! La garce ! Elle s’était joué de moi, et superbement bien en plus, je me vengerai, sans aucun doute ! « Dommage, j’aimais bien… même si je n’aurai pas dit princesse adorable mais sale garce… chacun son appréciation ! » Lui lançai-je avec un petit sourire amusé. « Mais n’oublie que je suis fan de tes bonbons hein, tu le sais maintenant ! » On ne savait jamais, si un jour elle voulait m’en offrir de nouveau… autant le dire. Après qu’elle ait pris de ses confiseries, j’en repris une à mon tour, profitant de cet agréable goût de framboise alors qu’elle me confiait, dans un rire, qu’elles étaient faites avec amour. Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux, affichant un sourire assuré : « Tu vois, je t’avais dit que t’étais amoureuse de moi… ça se sent dans tes bonbons, ils donnent vraiment envie ! » Lui dis-je malicieusement en appuyant un regard provoquant avant qu’elle me dise que mon manque de confiance en elle la vexait… même si son sourire me disait tout l’inverse. Je ris alors, la prenant de nouveau par les épaules, posant mon menton sur sa tête tout en lui disant : « Pauvre petite, c’est triste la vie ! » Puis j’enlevai mon menton, gardant mon emprise sur elle, tout en lui murmurant à l’oreille : « Mais j’vais te dire un p’tit secret : la confiance, ça se mérite… » Ou comment faire en sorte d’amener un peu de fantaisie dans un sujet si sérieux. En réalité, j’avais confiance en la jeune fille, sans savoir comment je savais que je n’avais pas à me méfier d’elle. Mais le mec que j’étais me poussait à être toujours un peu sur mes gardes, attendant toujours des preuves pour juger quelqu’un signe de confiance. La charrier sur ce sujet était plaisant, c’était encore une façon de pouvoir me jouer d’elle. Et je savais qu’elle aurait quelque chose à ajouter… j’attendais avec impatience son aveu.

On aimait, l’un comme l’autre, tester l’autre et ne pas faire dans la simplicité. On ne s’avouait jamais les choses cash, c’était toujours subtile et sur des sous-entendus. En bref, c’était amusant, c’était une façon comme une autre de dire qu’on aimait passer du temps ensemble. En réalité, je me rendais compte que je connaissais plutôt bien ses réactions, sa façon d’agir ou de déconner. Malgré ça, elle arrivait toujours à me surprendre et c’était cool. J’étais du genre à aimer le contrôle, même sur les gens, mais j’aimais aussi qu’elle me joue des tours, acceptant de découvrir que je pouvais me battre autrement… sans ne jamais baisser les bras et s’avouer vaincu, bien sûr ! Mais c’était une très bonne adversaire, chose que je ne lui dirai pas évidemment !
Rapidement, elle partit dans un autre délire et je tendis l’oreille avec attention. Faire une blague à quelqu’un, j’adorais ça, et je n’en étais pas à mon coup d’essai. Pauvres Jamie et Louis, ils en étaient souvent les victimes, entre autres, et j’aimais voir que je gérais dans ce domaine-là aussi (bien que Jamie sois fort, lui aussi). Je haussai les sourcils au mot « bisounours », secouant la tête d’un air désespéré. J’appréciais le contact humain, j’aimais qu’on m’apprécie… alors ouais, j’étais du genre à ne pas juger rapidement les gens et à être pote facilement avec les gens. Puis, elle se tourna pour me faire face et me lança un défi qui me fit largement sourire. « Sans aucune hésitation, partenaire, je choisis de nous jouer de quelqu’un… » Puis j’ajoutai en roulant des yeux, souriant malicieusement : « Tu n’croyais quand même pas que j’allais me faire avoir si facilement par ton défi ?! Les choses inavouables restent secrètes ma belle… mais toi je te mets au défi de me dire quelle est ta plus folle envie du moment, totalement délurée, ou sinon… » Je pris un petit sourire sadique, m’approchant d’elle tout en joignant mes mains devant ma bouche : « Tu devras me dire la chose la plus honteuse que tu n’aies jamais faite. Ou non, plus dur… tu la referas ! » Le choix était facile nan… à moins que les deux soient gênants ?! Oh voyons, pas de tabou entre nous, je brûlais d’impatience d’en apprendre plus sur les vices de la jolie Serdaigle.


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) EmptyMar 21 Avr - 21:28






Je me demandais encore si nous aurions les mêmes réactions si Matt n’était pas en couple. Quelque soit la situation, notre façon d’être restait la même et j’en étais contente même si, je me sentais bloquée par le fait d’être à Poudlard, en position d’élève, je ne me sentais pas libre et cela me gênait beaucoup. Je me rassurais toute seule en imaginant un futur petit tour vers la France, un moment où aucune obligation ne pèserait sur mes épaules et où je serai libérée de mon obsession pour la réussite. Matt ne semblait pas stressé et pour être honnête, cela m’aidait à penser à autre chose et à me résoudre à profiter plutôt que d’angoisser inutilement, à l’approche des examens.

Matt avait Éléonore et, malgré tout, le petit jeu de séduction n’en était pas moins présent entre nous. Quant à moi, j’avais Jamie qui occupait le plus clair de mon temps passé en dehors de mes bouquins d’étude des Runes. La différence était que j’étais totalement libre de faire ce que je voulais, avec qui je voulais et il n’était pas question que j’entre dans un petit jeu d’exclusivité avec Jamie. Pis quoi encore ? Le mec qui aura peut-être un jour cet honneur devra changer ma vie !

Notre conversation, dans les petites allées de la boutique, allait bon train. Je voyais bien que Matt n’étais pas disposé à en dire trop et j’étais persuadée que c’était une bonne façon pour lui de se dire qu’il me charriait encore. Je ne l’avais pas quitté des yeux un seul instant, attendant qu’il relève les yeux vers moi. Il répondit à la question par une simple phrase m’indiquant qu’il respecterait les conditions. Hum, je ne savais pas s’il était vraiment en mesure de mettre en œuvre les fameuses conditions qui feraient parler mon charme ; charme qui s’était braqué quelques mois auparavant et il était comme moi : très contrarié d’être contrarié.
Pour toute réponse, je haussais les sourcils à sa manière, sans vraiment savoir s’il l’avait remarqué.

Je me remis à rire lorsqu’il releva ce que j’avais imaginé qu’il relèverait. Il était aussi fier que moi et n’avouerait jamais des choses qui allaient trop en ma faveur. D’après moi, il devait penser que cela me contenterait un peu trop, et il avait parfaitement raison de le penser, j’étais très vaniteuse. Je le laissais parler jusqu’au bout, secouant la tête d’un air moqueur en entendant ses paroles : « Tu ne crois quand même pas que je vais avouer cela ?! On m’a toujours dit que ce n’était pas beau de mentir ! » Provocation ultime. Je prétendais mentir si je lui disais qu’il était parfait mais j’exagérais un peu ; j’acceptais d’avouer qu’il n’était … pas trop mal, mais il pouvait toujours courir pour que je dise ça tout haut, c’était déjà trop. De plus, je restais certaine que j’étais la fille de ses rêves, avec mes grosses chevilles. « Je te ferai boire. En voilà une bonne idée ! Je me demande bien toutes les choses que tu avoueras et que tu essayeras de mettre sur le dos de l’alcool ! » Un large sourire étira mes lèvres à l’idée. Moi aussi, j’étais du genre à utiliser l’excuse de l’alcool pour toutes les choses qui pourraient me faire honte.

Je ne m’étais pas fait prier pour l’attaquer sur son romantisme à venir. De bonne guerre….je n’avais jamais prévu de l’épargner sur son petit statut de mec en couple, et j’étais plus que sûre qu’il en ferait de même si j’étais dans le même genre de situation que lui. Au-delà de la plaisanterie, j’étais plutôt certaine qu’en dépit d’être romantique, Matt devait avoir un cœur et une certaine façon bien à lui de faire passer quelques petits sentiments… A mi-voix, je lui répondis une simple phrase : « je te connais, tu fais comme moi… » puis j’enchaînais un peu plus normalement, concernant Jamie : « Bah quoi ? jaloux ! J’ai trouvé un griffon qui sait s’amuser, trop sexy et …… aucun romantisme à la noix à l’horizon ! Je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus. » Matthew ne m’avait pas encore cuisiné sur Jamie et c’était étonnant, mais que pouvais-je bien dire à son propos ? Je ne connaissais pas du tout Jamie…. excepté plusieurs parties de son anatomie. Pour rester dans l’humour et éviter de lui donner l’occasion de me questionner, j’ajoutais : « Je ne pense pas que nous soyons capables de faire tous les couloirs d’ici la fin de l’année.. »

L’objectif n’y était peut-être pas non plus. J’aimais bien profiter avec Jamie qui avait bien fait de venir me coller aux basques pendant toute la soirée dans la salle commune.
Après la tentative d’installation du sujet Jamie, le sujet romantisme qui me faisait autant rire que flipper. Pas question d’être romantique comme certains ! J’écoutais la réponse de Matt, on ne peut plus provocatrice avant d'exploser de rire : « Je te fuis depuis quelques temps ? Tu trouves ? » Je riais encore, évitant de commenter sa remarque disant ‘c’est tellement dur d’être amoureuse de moi’ pour ne lui donner aucune occasion de s’y croire de trop…. Mais une autre idée me passa par la tête, à la toute dernière seconde et je me ravisais concernant la décision de me taire : « C’est vrai que c’est dur d’être amoureuse de toi, mais ça va être dur aussi pour toi d’avoir pas une, mais deux amoureuses dans les pattes. Mon pauvre ! ça va aller ? Je te laisserai donc sauter de la tour le premier, pour abréger tes souffrances le plus vite possible ! » Prends-ça ‘gentleman’. « Ce sera tout aussi gentleman de ta part de tester cette façon de mourir le premier. Je verrai, en fonction de la manière dont tu t’écraseras au sol, si je saute ou non. » Quant à ce qu’il m’affirma concernant son côté fort et courageux, je ne lui donnais bien évidemment pas raison : « Hum… ça reste à voir. Courageux pourquoi pas, mais fort ? Je suis persuadée qu’avec un peu d’entraînement, je te bats à tout ». Je pinçais les lèvres d’un air faussement désolé tout en haussant les épaules. J’enchaînais simplement sur les dernières paroles prononcées : « C’est noté, je t’appellerais… mais le problème c’est que j’ai souvent des trucs à oublier. Tu vas me supporter autant de fois que je dois boire pour oublier ? »

De mon côté, je supportais avec plaisir de le voir se vanter comme pas permis, et continuer à croire et à dire qu’il était le meilleur. Sachant pertinemment que je ne lâcherais jamais l’affaire non plus, je continuais à l’écouter, incapable de masquer mon sourire et mon envie de rire de bon cœur. Matthew me faisait vraiment rire et je ne me lassais même pas d’enfoncer le clou en prétendant être meilleure rien que pour l’entendre se défendre. J’aurais pu le trouver chiant, mais je le trouvais plutôt adorable, avec sa ténacité. Je doutais fortement qu’il fut possible d’en arriver là avec quelqu’un d’autre. La majorité des gens se vexait si facilement, ce qui n’était pas le cas de Matt, ni le mien.
Les bras croisés, je l’écoutais déblatérer sur mon histoire de poète français moldu et me dire qu’il ne doutait pas qu’il soit le meilleur : « Je ne cherche pas d’excuses qui pourraient te faire douter, je suis persuadée de ce que j’avance et je ne crois pas en tes capacités de ‘meilleur’. Je me trouve meilleure, et je pense que tu ne l’as pas encore réalisé, c’est pour ça que tu continue de me dire que tu es meilleur ! » Je m’approchais de quelques pas, posais une main sur son bras avant d’ajouter : « Je peux faire semblant de te dire que tu es meilleur, si ça te fait plaisir. Ma mère fait ça avec mon frère quand il se met à pleurer quand il perd à un jeu… Elle se force même à perdre pour le laisser gagner. ». J’étais juste incapable de garder mon sérieux et de me moquer de lui sans rire de ma propre tentative pour l’emmerder. Évidemment que je le provoquais en le prenant pour un bébé. Il ne le savait sûrement pas, mais mon frère était petit et agissait comme tous les gamins de son âge.

L'acheter était une perspective assez sympa que j'avais bien évidement formulée à haute voix, cela nous amenait à nous lancer indirectement des petits défis bien trop dangereux pour être menés jusqu'au bout. Moi, j'en étais capable puisque j'étais totalement libre; quant à lui, j'en doutais fortement...
« Je pense avoir une petite idée de ton amour pour le jeu mais... tu ne peux pas jouer à ce jeu là. Résultat, je ne vois absolument pas comment je peux perdre quoique ce soit ! Je suis en domination complète » Je le défiais du regard en gardant mon sourire. « Puis je te l'ai dit... si je commence, je n'arrêterai plus ! Tu seras le premier à te dégonfler » Alors là, j'étais super fière de moi, j'avais réussi à ne pas le pousser directement à jouer, idée qui était somme toutes celle que je préférais.

Le jeune homme avait accepté de passer son temps avec moi, il avait signé pour en accepter les conséquences et toutes mes idées tordues ainsi que mes petits pièges. Les petits bonbons en faisaient partie et j’étais encore plus hilare en voyant passer dans ses yeux le doute et la crainte. Je devais également prendre garde à ne pas me faire avoir et à ne pas lui tendre de trop grosses perches qui lui permettrait de me piéger à son tour. Je savais qu’il ne s’en priverait pas.
« Je peux être encore plus garce que ça, tu sais. Je suis fière de voir que ça a marché. Tu avais peur de ce que j’allais te ramener, tout en sachant que tu n’allais pas oser abandonner. » Je hochais la tête de haut en bas pour lui faire entendre que j’étais impressionnée par sa persévérance. « Je n’oublierai pas que tu aimes mes bonbons… Je t’en enverrai avec des petits cœurs, droit vers la tour des forts et courageux griffons, mais ne rougis pas trop, ça va jurer avec la moquette ou…le plafond de votre salle commune ». J’avais tenté le sérieux, mais c’était tout simplement impossible. Cette fois-ci, je me moquais clairement de lui et je ne le regrettais pas car il ne s’en privait pas non plus.
Je hochais vigoureusement la tête lorsqu’il répéta encore une fois que j’étais amoureuse de lui. Je ne comptais pas lâcher ma nouvelle technique qui consistait à lui dire que c’était vraiment le cas. Je ne l’avais pas assez fait douter à mon goût, pour le moment, il fallait que je m’y mette un peu plus sérieusement.

« Ah.. ? Ils donnent vraiment envie ? » Je n’ajoutais rien de plus, sa phrase concernait les petits bonbons framboise que je lui avais faits, mais j’y ajoutais tout de même un petit sous-entendu que je fis passer par un petit sourire en coin. La perche était trop facile à attraper, parfois, et même tentante.
Quant à la confiance, j’admettais que j’aurais eu bien du mal à me faire confiance aussi, dans cette situation. Mais de manière générale, j’étais digne de confiance et je ne voulais pas que Matt pense le contraire. Je sentis sa main se glisser de nouveau autour de mes épaules et à l’entendre rire de ma petite bouderie, j’anticipais déjà une nouvelle petite taquinerie sur la confiance, qui ne tarda pas à arriver.
Je tournais la tête brusquement, avant qu’il n’ait le temps d’éloigner son visage après m’avoir parlé à l’oreille et lui répondis, concernant la confiance qui, soit disant, se méritait : « Je mérite ! Qui t’a déjà offert des bonbons aussi magnifiques et même pas piégés ? » Je fis semblant de bouder mais je ne fus capable de tenir que quelques secondes. « Soit… tu auras ta preuve un jour que je suis la fille la plus digne de confiance de la terre ! » Je détournais les yeux vers l’étagère la plus proche de moi, présentant des friandises multicolores. Cette boutique était au top et je pensais, pour la première fois depuis que j’avais mis les pieds ici, à chercher quelque chose à ramener à Asling.
Tout cet étalage m’avait donné envie de faire une blague à quelqu’un, ce que j’avais proposé à Matt tout de suite après. Le jeune homme accepta sans hésiter, échappant trop facilement à l’aveu inavouable… mmh, petit joueur ! A côté de ça, il me lança un défi qui, mine de rien, comportait aussi un choix. C’était mieux qu’un défi simple.

« Je t’ai fait encore un cadeau avec ce défi ! Tu avais un choix en or. Tu n’es pas aussi clément avec moi, à ce que je vois. » Je lui lançais un petit sourire en coin. Impossible de me démonter et de me faire avoir et pourtant, ses deux défis étaient simplement horribles. « Je m’apprêtais à choisir le deuxième, à te dire la chose la plus honteuse que je n’ai jamais faite…. mais nan, c’est trop pour tes petites oreilles… et puis tu as changé le défi ça me perturbe. Va pour le premier et ma folle envie ! » Mouais enfin celui-là aussi était compliqué. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui répondre ?! J’avais envie de choses, mais pas prête à les avouer pour autant, à quiconque. Je ne pouvais pas non plus mentir, il s’en rendrait sans doute compte et puis, c’était un défi, pas question de passer à côté. Il me restait la possibilité de prendre la chose avec humour et la faire passer de cette façon. « Ma plus folle envie du moment…. Voyons voir… je n’en ai pas qu’une, figure-toi » ou comment gagner un peu de temps pour réfléchir et savoir quoi lui répondre : « Bon alors…. La plus folle : t’embrasser, malgré toutes les conséquences ! Et la plus délurée… » je levais les yeux au ciel, plaçant un doigt sur ma bouche pour réfléchir encore : « envie de faire le tour des USA sans aucun coup de pouce magique et rencontrer plus de mille nouvelles personnes en leur faisant goûter au moins un verre de Tequila chacune ! »
Moui bon c’était nul mais je ne manquais pas d’envies à la con à vrai dire… le coup des USA en était une. J’avais fait exprès d’y arriver très vite pour occuper « l’envie folle » et faire comme si de rien n’était. J’écartais ensuite les bras en lui disant : « Et voilà ! Tu es satisfait ? Deux réponse au lieu d’une, veinard. Maintenant, tu imagines bien que je ne vais pas me faire prier pour te lancer un défi/question du tonnerre, n’est-ce pas ? »




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La gourmandise est un vilain défaut… ou pas !
Chloé & Matthew
Je ne savais pas si la relation que j’entretenais avec Chloé était forcément réglo vis-à-vis d’Eléonore mais je ne voulais pas être ce genre de mec qui s’interdisait de voir les gens qu’il appréciait, juste pour éviter que sa copine fasse une crise. Même si cette personne était une nana avec qui j’avais vécu certaines choses, avec qui j’avais de bons souvenirs et surtout qui était incroyablement attirante… bref, je devais me contrôler, et je trouvais que je m’en sortais pas trop mal ! Evidemment, les choses auraient été bien différentes si je n’avais pas été en couple mais… comme on disait, avec des si on referait le monde, alors autant faire avec ce que nous possédions actuellement !

Comme toujours, on passait notre temps à se charrier et à se lancer de multiples défis. Après tout, notre relation était surtout composée de rires et d’amusement, tout ce que j’aimais ! Entrer dans son jeu était drôle, mais je devais me forcer de maîtriser mes ardeurs, bien que j’adorais être dans cette petite séduction. Je ne voulais m’avouer vaincu pour rien, du coup je tenais tous les paris. Après tout, on ne savait pas ce que l’avenir donnerait, pour le moment je n’avais rien à perdre !
Alors que je lui disais que j’étais parfait, elle ne put s’empêcher de rire, ce qui me fit sourire d’autant plus. C’était de la pure provocation, et je savais qu’elle allait rebondir là-dessus, j’aimais juste la voir essayer de me rembarrer… si un jour elle arrêtait de me remettre en place, il y aurait un véritable problème ! Ce n’était pas beau de mentir ? Oh, si peu de mensonge en avouant une telle chose, c’était juste sa fierté qui se l’interdisait. Je bombai le torse, haussant les épaules tout en disant : « Traîtresse… tu as juste peur que je te surpasse, chose qui est le cas, d’ailleurs, depuis bien longtemps ! » Lui lançai-je avec un petit sourire d’ange. Bon, c’était de la pure défense, il était évident que je ne la surpassais pas en tout, mais je me plaisais à croire que j’étais bien meilleur qu’elle nan beaucoup de domaine… et je m’amusais toujours autant à lui dire ! « Pari tenu, la prochaine fois on se voit dans un pub et je t’avouerai mes secrets les plus intimes que je mettrai sur le dos de l’alcool… » Lui dis-je accompagné d’un clin d’œil complice avant de lui chuchoter : « A condition que tu fasses de même ! » Evidemment, il fallait toujours une contrepartie, sinon ce n’était pas amusant. Je n’étais pas du genre à raconter ma vie, alors si je devais dire des choses un peu trop intimes sur mon compte, je préférai qu’on ait tous les deux un coup dans le nez pour qu’aucun de nous ne s’en rappelle… ouais, c’était un bon plan ça !

Le romantisme était une chose qui me rebutait plus que cela m’attirait… c’était clair. Et j’avais bien l’impression que sur ce coup, Chloé était tout comme moi ! Je préférais garder mes sentiments pour moi, c’était déjà bien, et si je pouvais éviter d’en avoir trop, c’était encore mieux. Du coup, je ne pus qu’afficher un petit sourire à ses mots. Effectivement, j’étais comme elle. Mon sourire s’agrandit lorsqu’elle parla de Matthew. Ce sourire était mêlé de moquerie et de malice alors que je haussais des sourcils pendant qu’elle m’énonçait les qualités de mon meilleur ami. « Arrête, tu vas me donner envie de vomir ! Ah… l’amour… ça vous fait dire des choses tellement niaises ! Mais bon, si j’peux me permettre, c’est moi que tu décris là, et pas Jamie. » Lui lançai-je tout en haussant les épaules d’un air assuré, gardant mon petit sourire malicieux sur les lèvres. Je ris une fois de plus à sa remarque sur les couloirs et dis d’un ton faussement modeste : « Dommage, moi j’en suis pas loin ! »

Je provoquai une fois de plus Chloé, lui disant qu’elle était amoureuse de moi et tout le tralala. J’aimais la voir se défendre, du coup je prenais plaisir à l’aguicher. Elle me demanda si vraiment elle me fuyait et, comme si c’était évident, j’acquiesçai d’un signe de tête, disant tout simplement : « Tout ce temps avec Jamie, c’est juste pour me fuir parc’que tu as peur que tes sentiments soient révélés au grand public… je comprends. » J’essayais de contenir un sourire amusé car, vraiment, je faisais en sorte d’être sérieux en disant toute cette usurpation mais je n’y croyais pas moi-même. Mais ça m’amusait de tenter de lui faire croire que j’étais convaincu que c’était la seule raison pour laquelle elle voyait si souvent Jamie. Ouais, le bluff, j’aimais ça, même si dans le cas présent j’étais certain d’être mauvais, mes sourires me trahissant !
Elle marcha dans le jeu, prétendant que j’avais deux amoureuses dans les pattes, chose qui m’amusa au plus haut point et à laquelle je répondis avec un petit haussement d’épaule : « Oh, non merci, j’te laisse ma place pour le saut, la bigamie j’aime bien ! » Eh ouais, j’étais le genre à aimer les relations multiples en temps normal, bien qu’actuellement ce n’était pas le cas, alors comment réagir face à ça ? Haha ! « Très mauvaise idée ! Vu ma force, je serai capable de retomber sur mes deux pieds une fois au sol… donc à toi l’honneur ! » Lui dis avec un large sourire. Apparemment, elle serait capable de me battre… ça, vraiment, c’était trop drôle, et je ne pus m’empêcher de rire en la tapotant sur la tête, comme pour l’infantiliser. « C’est l’une de tes meilleures blagues ça ma belle ! Ne tente pas le diable, tu seras hors-jeu en moins de deux… m’oblige pas à te filer la honte de ta vie ! » Je lui fis un petit sourire angélique, faisant un geste de la main partant de ma tête jusqu’à mes pieds. « Il suffit de voir la carrure du bonhomme ! » Dis-je, gardant mon sourire radieux et satisfait. Puis, je rebondis sur sa dernière phrase, me disant qu’elle avait souvent des choses à oublier. Je fis une petite moue amusée avant de lui dire : « Ca tombe bien, moi aussi j’ai souvent des choses à oublier, autant le faire à deux… et puis, si j’te supporte plus, j’te bâillonne et je t’enferme là où je peux. Tranquille ! » Je me redressai, fier de moi, souriant en lui faisant un petit clin d’œil.

Je ne pouvais pas faire autrement, ça faisait partie de moi, ma personnalité… je passais mon temps à me vanter. En soit, j’étais vraiment sûr de moi. Et même quand je n’étais pas forcément le meilleur, je faisais toujours en sorte de le devenir. J’étais fier de moi, c’était vrai, mais je croyais en la réussite et, pour ça, il fallait croire en soit. J’aimais en rire aussi parce que je savais que j’étais un vantard, du coup j’accentuais le trait juste pour faire rire les autres, et j’adorais ça ! Concernant Chloé, elle était pas mal dans le genre, ce qui faisait des étincelles (positives) entre nous. J’aimais avoir face à moi quelqu’un qui tienne la route et qui ne baisse pas les bras facilement… les difficultés et les défis, c’était une drogue pour moi !

Elle me parla d’un poète moldu, un truc un peu bizarre, et je ne pus m’empêcher de la taquiner sur ça, encore ! Elle se trouvait meilleure et cela me fit sourire. Je levai les yeux au ciel… si elle y croyait ! Elle s’approcha alors de moi, posant sa main sur mon bras et me disant qu’elle pourrait faire semblant de me dire que j’étais le meilleur, m’infantilisant en me racontant sa petite histoire entre sa mère et son frère. La comparaison était mauvaise, je n’avais rien à voir avec un gamin et elle n’avait rien à voir avec une mère. Roulant des yeux et affichant un petit sourire, je répondis rapidement tout en m’approchant un peu plus de son oreille, lui chuchotant : « A la différence de ton frère, MOI je gagne toujours, peu importe le jeu, et honnêtement en plus ! » Je me redressai, souriant de toutes mes dents.

Le jeu, encore et toujours. C’était un sujet récurrent entre nous. Mais comme elle le disait di bien, il y avait des jeux auxquels je ne pouvais plus jouer, bien que je pouvais être tenté ! « Si je commence un jeu, sache que j’me dégonfle jamais. En réalité… tu as juste peur de perdre ! ». Bon, ok, là aussi c’était du bluff, parce qu’au fond, je savais que je ne pouvais pas jouer à ce jeu. Mais je ne pouvais pas le dire, ce serait avouer qu’elle avait raison et ça, je me l’interdisais. Si elle continuait ce jeu, cependant, je devrais m’avouer vaincu. Mais, pour le moment, je souhaitais garder les cartes en mains, feignant une certaine appréhension de son côté et non du mien.

L’idée des bonbons avait été très rusée, j’avais été pris au piège, m’attendant à une mauvaise surprise de la part de la belle brune. En réalité, c’était un délice, elle m’avait bien eu la saleté ! Elle m’avait charrié, une fois de plus, me disant qu’elle m’enverrait ses bonbons en forme de cœur jusque dans la salle des griffons. « En fait, tu veux que j’me fasse tuer par Elé c’est ça ? » Lui dis-je dans un rire avant de poursuivre : « Mais, par contre, si tu veux m’en offrir encore, tu sais où me trouver hein ! » Je lui souris en me mordant la lèvre, lui signifiant que ces gourmandises étaient vraiment très bonnes !

A sa question, me demandant si les bonbons donnaient vraiment envie, je lui souris tout en acquiesçant d’un signe de tête, répondant juste : « Très envie… ». Je lui rendis son sourire amusé, détournant le regard pour trouver quelques petites surprises intéressantes dans les étagères. Je n’avais pas pu me détourner longtemps, je lui avais glissé ce mot à l’oreille et elle avait tourné la tête brusquement, chose qui m’avait surprise, je devais l’avouer ! Elle me demanda alors qui m’avait déjà offert de tels bonbons, feignant une mine boudeuse qui me fit encore une fois sourire. Je lui dis d’un ton amusé : « Beaucoup de filles, si tu savais tout ce qu’on m’offre ! ». Puis elle laissa tomber son masque de capricieuse et me dit qu’elle me prouvera qu’elle était digne de confiance. Je hochai alors la tête, lui lançant : « J’suis impatient de voir ça ! ».

Un nouveau défi fut lancé, et évidemment j’avais choisi la facilité. Je n’allais pas me faire avoir si vite, j’étais dans des positions bien trop délicates sur pas mal de points déjà ! Elle dit que je ne lui avais pas fait de cadeau concernant mon défi, mais je trouvais que j’avais plutôt été cool. Je haussai des épaules. « Tu rêves, mon défi c’est la facilité incarnée, j’aurai pu être encore plus vache ! » Et ça, c’était on-ne-peut-plus vrai !
Je levai les yeux au ciel quand elle me dit que la chose la plus honteuse qu’elle avait faite était trop pour mes petites oreilles. Ah, elle avait peur de l’avouer, il faudrait que je creuse, elle avait attisé ma curiosité ! Elle partit alors sur sa folle envie et j’avais hâte de savoir ce que c’était, juste pour rire un peu plus d’elle, encore et toujours. Elle laissa passer quelques secondes et j’attendais patiemment, la regardant avec un petit sourire en coin. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Aller, dis-moi tout ma belle ! Pas qu’une seule ? Oh, intéressant ! Elle tournait autour du pot, ça ne présageait rien de bon mais j’avais hâte de savoir ce qu’elle allait bien pouvoir dire, en espérant qu’elle ne se débine pas. Alors qu’elle répondit, je haussai les sourcils d’un air interrogateur. Etait-elle sérieuse ou se foutait-elle de moi ? M’embrasser ? Je ne pus m’empêcher de rire, me disant qu’elle se payait encore ma tête la belle brune ! Puis elle s’empressa de continuer, m’avouant la plus délurée : Faire le tour des USA à la façon moldue en faisant goûter un verre de Téquila à chaque personne qu’elle rencontrerait. Ok… ça, c’était clair que c’était totalement déluré, mais tellement Chloé ! Je ris de nouveau, me pinçant les lèvres avant de répondre : « Totalement déluré celle-là… » Puis je la laissais poursuivre, l’observant attentivement avec un petit sourire. J’acquiesçai alors ses propos, lui lançant : « J’avoue, t’as géré, deux réponses au lieu d’une… mais je n’peux accepter que ta deuxième étant donné que tu bluffes sur la première ! » Lui lançai-je en haussant les épaules, ajoutant d’un air amusé : « Dommage, je trouvais cette folie intéressante, enfin… » Tout sourire, je la taquinai : « Vas-y, envoie-moi un défi du tonnerre ! Creuse-toi les méninges ma belle parc’que je suis un champion ! »


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) [Année 2020 - 2021] La gourmandise est un vilain défaut… ou pas ! [Chloé & Matthew] (TERMINE) EmptyJeu 30 Avr - 21:42





Inutile d’attendre la fin de l’après-midi pour dire que celle-ci était réussie. L’objectif était de s’amuser, de ne pas penser aux ASPICs et autres tracas. Je ne connaissais pas meilleur candidat que Matthew pour faire ça. Le seul problème résidait dans le fait que je devais me mettre dans le crâne que le jeune homme avait une petite amie et que rien ne serait comme avant. Cela ne m’empêchait pas d’apprécier quand même l’instant, oubliant même parfois cet aspect des choses au profit de l’amusement et de la victoire de mes petits défis qu’il ne cessait de me lancer. J’étais consciente de l’avoir cherché puisque j’étais celle qui avait lancé les hostilités la première, lui demandant d’avaler la friandise magique la moins attirante de la boutique. En bon joueur, il relevait tous les défis et je ne pouvais que lui accorder des points pour sa persévérance. J’appréciais également de pouvoir découvrir l’endroit qui m’était inconnu, pour cause d’avoir passé le plus clair de mon temps en France.

Avouer des choses qui allaient en sa faveur ? Sûrement pas ! Pas avant qu’il n’en avoue suffisamment à mon égard. J’avais simplement refusé d’avouer qu’il était parfait et ce dernier se défendit en se ventant encore une fois. Me surpasser ? J’étais capable de lui trouver des choses où il ne me surpasserait jamais, mais je laissais cela à plus tard et je répondis simplement à sa vantardise en lui disant : « Tu peux commencer à t’inquiéter, je suis juste derrière, prête à te passer devant à la moindre faiblesse… Je te travaille au corps, ça va venir, j’ai de la patience ! ».

Ma curiosité était on ne peut plus intéressée par ses secrets les plus intimes et je ne pouvais passer à côté de cette occasion même si j’étais moi-même difficilement prête à raconter des choses que je n’avais pas l’habitude de dire. J’acceptais alors le pari, pas le plus franchement du monde, mais je l’acceptais malgré tout : « Mmh, il y a des choses que je me suis promises de ne jamais dire à personne mais… pari tenu quand même, tu auras oublié le lendemain, donc tout va pour le mieux ! ». Le jeune homme était aussi curieux que moi, cela ne faisait aucun doute ; quant à moi, j’avais aussi profité de l’occasion de programmer une petite virée dans un pub, chose que je n’avais pas faite depuis longtemps.

Notre discussion sur le romantisme avait conduit Matthew à me parler de Jamie, et c’était tout naturellement que j’avais défendu notre petit rapprochement. Après tout, j’avais eu une bonne surprise avec Jamie en découvrant un garçon assez semblable à moi, toujours désireux de s’amuser et de ne rien prendre au sérieux. Certes, plusieurs choses me manquaient cruellement dans la relation que j’avais avec Jamie, mais je ne m’y attardais pas, profitant de l’instant présent et des moments que nous passions à Poudlard.
Morte de rire, je l’écoutais se plaindre, mentionnant l’amour, ce qui me donna envie de continuer sur ma lancée : « J’ai même oublié de dire que Jamie avait vraiment un très joli sourire et des yeux magnifiques…. » je roulais les yeux exagérément avant de poursuivre : « Je te dis, tu es jal…. » mais ce qu’il ajouta concernant la description de Jamie me désarçonna, je répondis alors, sans réfléchir : « Pas du tout…. » euh, oui bon peut-être que la description se rapprochait un peu mais pas tant que ça. Je ne savais pas vraiment si c’était voulu, mais pour le coup, il venait de m’avoir en beauté, je n’avais pas pensé à ça et clairement, je ne voyais pas d’autre possibilité que d’éviter son regard. Il m’en donna même l’opportunité avec son allusion salace concernant les couloirs de l’école. Je cachais alors mes yeux d’une seule main en protestant vivement : « Oh pitié, je ne suis pas sûre d’avoir envie de savoir ça ! »

Le poisson était noyé, tout était parfait et je l’écoutais me dire que je le fuyais, chose qui était vraie, quelque part, je n’avais pas envie de me promener avec sa petite amie et lui, à vrai dire, sauf peut-être pour me moquer un peu de lui à l’occasion. En joueuse tenace, je continuais de jouer le jeu des sentiments amoureux en lui disant :
« J’avais surtout peur que l’annonce de mes sentiments te fasse perdre la tête et que tu deviennes….. » j’approchais un doigt de ma tempe pour tourner en rond plusieurs fois, ajoutant au tout une grimace de parfaite débile mentale « …cinglé ! Tu comprends ? » Je haussais ensuite les épaules, le poussant légèrement. « Tu n’estimes pas ta chance d’avoir des sentiments de Chloé Roxen, mon pauvre. » Je prenais bien garde à ne pas engager de nouveau le sujet Jamie. Je n’avais pas grand-chose à en dire, au final. Nous n’avions pas passé tant de temps ensemble que cela, depuis la fête… J’avais passé beaucoup de temps à réviser lorsque nous n’avions pas de cours ensemble.
Je grimaçais aussitôt lorsqu’il me parla de la bigamie, en riant malgré tout, je lui répondis : « Oui…je crois que je vais sauter sans me poser de questions, finalement. Tu as l’embarras du choix pour ta bigamie et personne ne verra ton exploit d'atterrir au sol sur tes deux pieds, bien fait ! »
Je ne m'arrêtais d'ailleurs pas là dans l'affrontement et je me mis sur la pointe des pieds lorsqu'il venta son physique, non sans en avoir profité pour le regarder de haut en bas, suivant le geste de sa main. « La carrure du bonhomme, hein ? Et comment fera le bonhomme, si on doit passer dans un petit trou ? » Je ne voyais pas trop à quel occasion nous aurions besoin de passer dans un trou...encore moins dans un petit trou, mais il faut bien se défendre et faire tourner la situation à mon avantage. Sa dernière réplique me fit également réagir car il parlait de choses à oublier, ce qui attisait naturellement ma curiosité : « Toi, tu as des choses à oublier ? » Je comptais m'arrêter là mais finalement.... : « Quoi ? » J'étais prête à parier sur le fait qu'il refuserait de me le dire, j'ajoutais une dernière petite phrase, avant de le laisser parler : « Oh et pour ta gouverne, je suis sûre que tu viendrais me chercher très vite après m'avoir enfermé 'là où tu peux', parce que je te manquerais de trop...»

Je voyais déjà mon cher préfet nier et me contredire, et je n'attendais justement que ça. Ce dernier n'avait d'ailleurs pas lésiné sur les moyens pour passer pour le meilleur même avec mes efforts pour le faire passer pour un petit enfant. Silencieuse, je l'avais laissé s'approcher de mon oreille et jouer son petit numéro de défense. Avant même d'avoir pu ouvrir la bouche moi-même, je souriais déjà, me disant que je préférais largement faire face à quelqu'un qui a envie de gagner plutôt que quelqu'un qui abandonne vite. Le jeune homme était plutôt vers l'extrême, mais ma balance penchait de ce côté là.
Matthew s’était redressé, mais je m’approchais de nouveau de son oreille, prête pour ma petite vengeance verbale et pour la défense de mon frère qui ne la méritait sûrement pas venant de ma part. Je retenais son visage entre mes doigts pour ne pas qu’il s’éloigne et lui glissais ces quelques paroles à l’oreille : « Oui, mais c’est MON frère. Ce qui signifie qu’il est aussi formidable que moi, et aussi tenace. Je te mettrai au défi de jouer avec lui, quand il sera formé ! On en reparlera, tu auras deux adversaires au lieu d’un. » Je reculais légèrement de son oreille avant d’ajouter : « Prépare-toi à perdre la face ! »
J’étais aussi très bien partie pour continuer sur ma lancée et jouer à la fille très sûre d’elle, le ‘jeu’ dont nous parlions n’était pas un jeu auquel nous avions le droit de jouer, ce que je ne cessais de lui dire, mais je voyais parfaitement à son air qu’il ne voulait pas s’avouer vaincu, mais j’avais parfaite conscience de son manège qui se résumait en quelques mots « je te fais croire que je suis prêt à jouer, mais j’espère que tu abandonneras la première ». Sauf qu’à première vue, je n’avais aucune restriction, mais je m’en créais toute seule puisque j’avais décidé de ne jamais faire l’erreur d’approcher le jeune homme et d’être la pauvre deuxième.
« Bien ! Alors tu vas voir si j’ai peur de perdre ! Allons-y ! On joue à quoi ? A celui qui fera craquer l’autre le premier ? Je te parie une boîte de chocolat que je gagne haut la main. Je t’en prie, donne le top départ. » C’était fourbe, mais tellement drôle de le mettre dans en mauvaise posture. Qu’allait-il trouver pour que le jeu tombe à l’eau et s’en sortir ?

L’épisode des bonbons était quand même une preuve que j’étais super bonne aux jeux, non ? Il avait marché et j’avais réussi à le surprendre et même à l’effrayer, j’en étais certaine. Je me mis à ricaner, une fois encore, lorsqu’il mentionna l’idée de se faire tuer par Éléonore, par ma faute et celles de mes bonbons envoyés en salle commune des griffons. Hum, comment dire, l’idée me plaisait effectivement, pas pour le conflit inutile, mais parce que j’aimais bien le voir lutter encore et toujours. Je lui répondis simplement : « En fait, oui ! Ce serait plutôt drôle de te voir t’écraser devant une fille en furie et te justifier. Je suis curieuse de savoir ce que tu lui servirais comme excuse. » Je haussais les épaules en l’interrogeant du regard. Je ne l’imaginais vraiment pas dans ce genre de situation et j’avais un doute entre le voir trouver une excuse à la con pour être tranquille ou jeter les bonbons à la poubelle pour faire comprendre à la jeune femme qu’il s’en fichait royalement. « Bon, de toute façon rassure-toi, je t’aime beaucoup, mais loin de moi l’idée de la provocation d’un conflit de couple ! Je laisse ça à d’autres. Maintenant que je connais un peu cet endroit, je vais pouvoir prendre le temps de te faire d’autres super bonbons. Il faudra que je résiste à l’idée de te faire une blague mais… on verra. »

Il était vrai que l’envie était forte et que je n’y manquerai pas à l’avenir, mais je voulais aussi lui faire plaisir et ne pas toujours jouer. Le jeu était bien assez présent entre nous, aucune raison de s’en faire pour ça.
L’entendre approuver le fait que les bonbons faisaient très envie me fit sourire de plus belle ; interdiction d’insister, mais je n’étais pas en reste sur les réponses éventuelles que j’avais à lui apporter là-dessus. Ce qui m’avait fait réagir, c’était plutôt la question de la confiance. Le jeune homme répliqua avec humour, prétendant que beaucoup de filles lui offraient des choses et ma petite vengeance était déjà toute trouvée : « Oh c’est vrai ? On t’offre tant de choses que ça ? Je n’ai peut-être plus besoin de t’offrir des bonbons finalement, je ne voudrais pas que tu perdes le plaisir en ayant trop de cadeaux » Je le défiais du regard, gardant mon petit sourire moqueur pour moi, mais difficilement. Pour ce qui était de la confiance, il n’aurait qu’à la tester, s’il le souhaitait, je n’étais pas du genre à prouver que j’étais digne de confiance pour le plaisir.

Les défis étaient permanents chez nous et pour le moment, je n’étais pas à cours de défis à lancer au jeune homme. Je le savais aussi déterminé que moi, mais qui était vraiment à l’abri de l’échec ? Je croyais toujours en la possibilité qu’il puisse se dégonfler face à une idée trop difficile à réaliser.
Je pris un air complètement fier en l’entendant avouer, ENFIN, que j’avais géré. Sorti de sa bouche, c’était quand même quelque chose. Ce dernier prétendait que son défi avait été facile, mouais… Il ne savait simplement pas que l’autre défi, sur la honte, était celui que je ne voulais absolument pas faire et qu’en quelque sorte, je n’avais pas vraiment eu le choix que de prendre la plus folle envie du moment. D’ailleurs, je n’avais pas regretté un seul instant, vu sa tête. J’étais intimement persuadée qu’il avait marché dans la combine et qu’il se demandait si j’avais dit une connerie ou pas. Trop bon ! Mon sourire allait presque venir toucher mes oreilles tellement j’étais fière. Il était évident qu’en temps normal, j’aurais été bien plus proche de lui, depuis bien longtemps, mais il était hors de question que je fasse une erreur. J’étais déterminée, fonceuse, effrontée, mais surtout consciencieuse. L’embrasser, il était vrai que je voulais le faire, mais jamais je ne le ferai.

« Tu as raison, je bluffe, mais comment peux-tu être sûr que je bluffe sur la première et pas la seconde ? » Je lui lançais un regard angélique, mais surtout très satisfait. Le faire nager en plein doutes, le rêve ! Le petit malin se disait meilleur en tout, mais pour ça, je me trouvais vraiment pas mal et crédible, la plupart du temps. Bon, pour ce coup-ci, c’était sûrement dû au fait que je trouvais la folie intéressante également… Hors de question de lui en dire plus là-dessus, il avait encore du chemin à parcourir dans l’art de dire des choses en restant sérieux.

A mon tour de lui trouver un défi idéal, un défi réfléchi, avec lequel il n’aurait pas la moindre occasion de se défiler ou de répondre à côté. Dans le même temps, je projetais aussi un défi qui soit plutôt chiant et qui lui donne du fil à retordre ; n’est-ce pas ainsi quand on se prétend le meilleur ? Pas d’échec possible, pas le droit de se défiler en esquivant.
« Bien, et je préfère te prévenir que je m’octroie le droit de valider ou non la réalisation du défi. Je me suis fait avoir une fois, ça ne se reproduira pas. » Je lui adressais un petit sourire sincère avant de me lancer : « Alors soit… tu me racontes le plus grand rêve de ta vie, c'est-à-dire une chose sérieuse, que très peu de personnes connaissent, voire même aucune, et tu me donnes des détails …. » Je fis semblant de réfléchir après avoir laissé ma phrase en suspens, mais je savais déjà ce que j’allais lui demander. Je savais parfaitement que Matthew n’aimait pas raconter des choses sur lui ou trop en dire, mais j’étais amusée par le fait de le mettre un peu dans l’embarras. Après lui avoir jeté un petit regard malicieux, je poursuivis : « … soit, tu me parle de l’un de tes … hum…traits de personnalité que tu caches derrière ta carapace de mec assuré, drôle et dragueur ; pareil, je veux des détails, et pas de tromperie, je t’ai assez cerné pour voir si tu me mens. » Je croisais les bras tandis qu’une idée me passait par la tête, je pris alors la parole de nouveau : « Et comme je suis un ange tombé du ciel, je te donne une dernière possibilité embarrassante pour voir si tu auras le cran de la sélectionner » je levais les yeux au ciel, sous entendu ‘bien sur que tu n’oseras pas’ « Tu me racontes en détail la chose la plus…mignonne et niaise que tu aies faites dans ta vie » avec l’air d’une parfaite garce, j’ajoutais, reprenant exactement ses paroles : « Ou non, plus dur…tu la referas ! Mais je dois en être témoin, bien sûr. »

Je reculais de quelques pas de notre fameuse étagère pour attraper quelques nougats, qui me faisaient de l’œil depuis un moment, et repris ma place devant lui, croisant un bras sur ma poitrine et appuyant l’autre dessus pour porter les nougats à ma bouche. Je lâchais enfin : « je t’écoute, champion ». Pour essayer de la déstabiliser, je ne le quittais pas des yeux un seul instant en attendant ma réponse.



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