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Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.]
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Message(#) Sujet: Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] EmptyVen 6 Mar 2015 - 14:58

Portrait facétieux
Erika and Charlie

La fin des cours s’annonça bien grise, morne, et fade. Les nuages gris venaient de recouvrir le ciel, annonçant une pluie torrentielle future en ce mois de mars. Le printemps n’éprouvait pas tant cela l’envie de faire pousser les bourgeons, et le restant de neige peinait à fondre. Ce n’était pas un climat optimal pour pouvoir profiter des extérieurs, et de ses vents glaciaux. Les plus audacieux revenaient vers le hall, les bottes trempées de boue et de résidus de neige, les membres tremblants, et le nez rouge par la basse température. L’ouverture de la grande porte faisait frissonner les enfants qui descendaient vers la grande salle, et on s’empressa rapidement de penser qu’il serait temps de fermer cette fameuse porte.

Aux étages supérieurs, cet atmosphère ne se faisait plus ressentir. En revanche, on soupçonnait la présence d’un orage foudroyant pour cette nuit et ce n’était pas cette nouvelle qui rassurait les plus jeunes têtes. La plupart des élèves se trouvaient d’ailleurs actuellement dans leurs salles communes, prêts à descendre manger un morceau en étant accompagné de leurs amis. On discutait de choses stériles, que ce soit l’annonce de leurs prochaines interrogations écrites, leur retenue injuste octroyée par un professeur, ou encore des potins au sujet des élèves les plus populaires. Ces temps-ci, le redondance de la mort de Sky Milbury se faisait de moins en moins entendre : on en avait assez dit sur le sujet, et la pauvre Sunny en avait pas mal souffert. Cette pensée faisait bien sourire une silhouette fine, à la chevelure flamboyante et aux yeux smaragdins. Erika Feuerwald se fichait bien des émotions de Sunny Milbury, étant donné qu’elle ne l’appréciait pas. La trouvant trop fleur-bleue, « bisounours », et naïve, elle représentait tout ce qui pouvait énerver la jeune Serpentard. Les individus qui ne savaient point voir la réalité en face s’avéraient fortement désagréable, et parfois, il fallait savoir sortir de ses propres rêves pour mieux appréhender les choses.

Débouchant sur un couloir du second étage de l’école, la sang-mêlé prit la décision de se rendre aux toilettes des filles pour quelques urgences. Elle marchait d’un pas rapide, assuré, soulignant son envie de pouvoir manger un morceau le plus rapidement possible. Il faut dire que la journée n’avait pas forcément été facile, entre ces heures innombrables de cours et ces petites pauses qui ne lui permettaient pas vraiment de se détendre. Ces temps-ci, les élèves de sa promo croulaient sous une quantité alarmante de devoirs, et tous hurlait à l’exploitation. Cela ne faisait que faire sourire certains professeurs, Aygaus Lyard en premier. Ce qui était néanmoins fort intéressant, fut le fait que les enseignants, quant à eux, se préservaient le droit de corriger les copies quand ils le souhaitaient.

Levant sa main droite vers ses cheveux, Erika remit en place certaines mèches qui n’harmonisaient point son visage. On percevait qu’elle tenait à son image, et qu’elle prenait soin d’elle. On pouvait penser qu’elle avait des airs de demoiselle superficielle, mais il n’y avait tout de même aucun mal à vouloir parfaire sa silhouette. Mieux valait paraître être une poupée plutôt qu’un épouvantail, selon elle. Lorsqu’elle parvint au beau milieu du couloir, sans avoir l’intention de s’arrêter, quelque chose interrompit cependant son pas. Tendant l’oreille, elle dut patienter quelques secondes avant d’entendre à nouveau le soupçon de son arrêt.

Une voix aigu, douce, et féminine émanait de ce lieu. De devant, ou de derrière ? Non, la Feuerwald était seule. Se rapprochant lentement d’un des murs, elle reposa calmement ses deux mains contre sa surface lisse et froide. Le bruit se faisait un peu plus fort, et paraissait se situer derrière les murs. Réfléchissant à la constitution du plan de l’école, elle en déduisit qu’il s’agissait d’élèves qui devaient discuter dans une des salles situés derrière ce mur en question. Toutefois, il n’y avait justement aucune salle à cet endroit : ce n’était que l’un des couloirs les moins fréquentés de l’école. En effet, les élèves empruntaient généralement des couloirs plus courts, et qui faisaient raccourcis à leur destination. Ce couloir en question, n’avait été choisi par Erika que par désir d’éviter un groupe de Poufsouffle pestilentiel. Pourtant intriguée, la rouquine ne tarda pas à vouloir reprendre son chemin.

Quelque chose l’en empêcha bien soudainement. Un des portraits présents éleva la voix, le regard sombre rivé vers la sorcière.

« Jeune fille. Je ne peux que féliciter votre curiosité et votre excellente ouïe pour avoir discerner ce que les autres n’ont jamais pu percevoir. Bien des secrets regorgent à Poudlard, et tous n’ont pas été découverts. Je vous en prie, entrez. Vous y découvrirez sans doute ce que vous n’aurez jamais imaginé voir ici, dans ce château. » déclara le portrait sur un air maniéré, presque hautain.

Derrière ces paroles très dithyrambiques se cachait pourtant un petit tempérament facétieux de la part de cet homme au crâne chauve. Ce qu’Erika ignorait, c’était qu’il s’agissait d’un ancien comte très proche d’un des directeurs de l’école. Il avait pour habitude de vouloir de faire inventer à ses disciples les meilleures farces et attrapes de l’ancienne époque, afin de ravir ses conviés. Nul doute qu’il adorait jouer avec les personnes qui l’intéressaient, et qu’il allait certainement pouvoir se défouler avec cette Serpentard dans la joie et la bonne humeur. Délicatement, son portrait s’entrouvrit dans un déclic, avant de s’ouvrir encore et encore. L’allemande hésita ; était-ce réellement un secret que personne n’avait découvert ? D’un côté, son ventre lui criait famine, mais de l’autre, son appât du gain et de la gloire la poussèrent étrangement à se rendre à l’intérieur. Si elle pourrait ensuite se vanter d’avoir découvert un petit trésor, il ne fallait pas qu’elle manque cette occasion.

Sa tête rousse quitta la lumière, et affronta petit à petit les ténèbres. De l’extérieur, on ne pouvait pas deviner ce qui jonchait l’intérieur, puisque tout était noir et obscur. Il y faisait en plus de cela, une chaleur plus grande que celle des couloirs et ce n’était pas si désagréable. Néanmoins, la demoiselle sentit que cette salle secrète n’était pas si grande, puisqu’elle se cogna rapidement contre une des parois. La surface devait être de 9m², indubitablement.

Cherchant une source de lumière qui lui économiserait un Lumos, elle se rendit bientôt compte de son erreur. Le portrait laissa échapper un rire aigu, avant de se refermer totalement dans la joie de pouvoir enfermer sa victime. Désormais, le noir était complet et cela n’avait rien de bien rassurant. Cette mauvaise intention - digne d’un Peeves machiavélique - ne manqua pas de faire râler la Serpentard, qui abhorrait que l’on se moque d’elle.

« Scheiße ! Ouvrez donc cette porte ! Je ne plaisante pas, cette blague est de très mauvais goût. Je n’hésiterai pas à en parler à la directrice, et vous devez mieux savoir que moi qu’elle déteste ce genre de choses ! » s’exclama-t-elle avec colère, ses poings tambourinant l’emplacement de l’entrée.


Hélas, ses cris et son intervention n’eurent aucun effet. Laissant échapper un grognement d’agacement, elle se retourna pour tenter de trouver une solution.

« Scheiße, scheiße ! Wie werde ich machen ?* » marmonna-t-elle.

Surtout, il ne fallait pas céder à la panique…

Spoiler:


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Message(#) Sujet: Re: Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] EmptyDim 8 Mar 2015 - 23:22


Enigmes, portrait et coopération
ft. Erika Feuerwald


« Et ron, et ron, petit patapon. »

"Et ron, et ron, petit patapon... Petit cochon, où-es tu ? Bulle, tu vois quelque chose ?" Un petit miaulement, une patte fine et poilue qui s'aventure sous le meuble poussiéreux, des yeux bleus parcourant la poussière éternelle grâce à un Lumo... Mais pas de petit cochon. "Bon. J'ai dû le désintégrer. On va manger ?" Un autre miaulement, d'approbation cette fois, et Charlie éteignit sa baguette avant de se relever. Elle la coinça dans la jupe de son uniforme et s'étira doucement. Reposant les yeux sur la boule de poils complètement abrutit qui la fixait avec l'air prêt de dévorer le monde entier pour un morceau de poisson, un sourire naquit sur ses lèvres. Elle se baissa pour attraper Bulle et le posa sur son lit, pointant le doigt devant elle. "Bon, tu m'écoutes bien. Pas de bordel cette fois, tu ne voles rien, et si tu fais une seule bête je te rase. C'est compris ?" La boule de poils baissa les oreilles comme aurait pu le faire un chien apeuré mais Charlie ne lui laissa pas le temps de s'inquiéter plus que ça. Elle le reprit dans ses bras et sortit de sa chambre. Quelques secondes après, un tout petit cochon à peine plus gros qu'une pomme et colorée d'une teinte jaune aux rayures noires s'échappa de sous le meuble pour s'évader au coeur du château.

Où allait-elle trouver de quoi manger ? La salle de repas était-elle déjà ouverte ? Elle y était sûrement, mais rien ne dit qu'il y aurait de la nourriture sur la table à cette heure. Le doute valait bien le détour. Nichant son visage dans le cou de son chat pour respirer son odeur de doudou vivant, elle le sentit ronronner au petit câlin alors qu'elle descendait le seul étage la séparant de la divine nourriture. L'avantage chez les Poufsouffles c'est que, si les escaliers ne font pas de caprice, y a pas besoin d'être sportif. Ca tombe bien, Charlie n'est pas sportive pour un sou. Arrivée devant la grande salle, Charlie n'hésita pas avant d'entrer. Il y avait bien les grandes tables de dressées, comme d'habitude, plusieurs élèves qui squattaient les emplacements de leur maison, mais rien sur le bois. La blonde s'approcha un peu pour glisser le bout de ses doigts sur la surface d'une des tables mais rien n'apparu, à la plus grande déception de la boule de poils blanche perchée sur l'épaule de son amie l'humaine. Un miaulement plaintif s'échappa alors de la bouche du minou, que Charlie fit taire d'une gentille tape sur le museau. "On va trouver autre chose, chut." Elle sortit de la salle en réfléchissant, son ventre commençant à crier famine. C'est ça de louper les repas aussi... Mais elle essayait de faire voler son cochon sans qu'il ait besoin de l'aide de personne, elle n'avait pas le temps de venir à table. Tant pis, elle trouverait bien quelque chose.

Le désavantage chez les Poufsouffles, c'est que quand les escaliers ont décidé d'emmerder le monde, c'est pas qu'à moitié. Charlie venait de quitter la grande salle, son chat désespéré sur l'épaule, quand le petit cochon déguisé en pikachu sortit de derrière un banc. Ni une ni deux, le chat aux yeux bicolores bondit de l'épaule de Miss Earls pour poursuivre la pauvre bête qui n'avait pas été atomisée mais juste... Génétiquement modifiée ? "Eh, Bulle ! Reviens ici ! Reviens ici tout de suite ou je te rase !" Au pas de course, la jolie blonde poursuivit son chat qui poursuivait lui-même le pikochon lui-même à la poursuite de sa survie. Plus qu'une musique de Benny hill et elle offrait un magnifique show aux élèves présents qui la regardaient avec un air plus amusé qu'autre chose. Il n'y a que les premières années pour être encore choqués de ce Charlie peut faire. Engagée dans les escaliers, elle eut juste le temps de se retenir à la rampe quand ces derniers se mirent à tourner à l'improviste tandis que son chat bondissait de la rampe à la plateforme du deuxième étage que devaient rejoindre les marches capricieuses. Voyant le petit cochon et Bulle s'engager dans les couloirs du deuxième étage, pendant un quart de secondes Charlie se demanda ce qui lui avait prit d'avoir pris ce chat. Mais au souvenir de ces deux petits yeux bleus et verts, elle craqua littéralement. Une fois les escaliers stabilisés, elle s'engagea à la poursuite du crétin de chat de sa proie multicolore.

Elle traversa bon nombre de couloirs qu'elle ne connaissait pas - faute d'avoir visité toute l'école - jusqu'à se trouver devant un grand tableau. Essoufflée, elle s'arrêta devant son chat qui était en train d'étirer ses griffes sur la toile, pour le plus grand malheur du vieux monsieur qui en était le coeur. "Arrêtez cette maudite bête !" beuglait-il. Charlie attrapa rapidement son chat dans ses bras. "J'avais dis pas de bêtise !" Mais rien à faire. Le voyant se contorsionner de la sorte avec une facilité digne de celle de Regan Legland, la pouffy se demandait tout de même ce qui pouvait bien l'attirer autour de l'autre côté du tableau. "Monsieur le moustachu, est-ce qu'un petit cochon serait entrer chez vous, par hasard ?" Du foutage de gueule ? Le tableau fut prêt à hurler à l'élève de 6ème année de s'en aller avec sa bestiole puante, mais une autre idée lui traversa l'esprit. Aucun cochon n'avait traversé sa toile mais ça, il était le seul à le savoir, pas vrai ? "Il est passé par là... Tu devrais rentrer, pour vérifier." Il s'écarta du mur sur ces mots, faisant hausser un sourcil à Charlie qui recula d'un pas, voyant venir le piège de loin. "Euh... Non, ça va aller, ce n'est pas grave... Mais je..." Trop tard. Bulle venait de sauter des bras de la pouffy pour aller dans le trou béant du tableau. "Bulle ! Reviens ici !" "Eh, ne laisse pas cette salle bête dans ma toile !" Pas le choix. La blonde s'engagea dans le petit passage secret qui, bien sûr, se referma derrière elle. Mais elle ne s'en préoccupa pas. Elle attrapa son chat pour le serrer dans ses bras doucement. La demi-heure suivante se passa à rassurer le chat qui ne supportait pas d'être enfermé et qui, en plus de ça, n'avait pas réussi à attraper son casse-croûte.

Voyant bien que la jeune élève n'était pas encline à jouer le jeu puisqu'elle l'avait ignoré pendant dix bonnes minutes alors qu'il s'égosillait pour tenter de la faire jouer aux devinettes en échange de sa liberté, il avait fini par lâcher l'affaire. Mais c'était hors de question de la relâcher tout de suite. Du coup, lorsqu'une deuxième personne se ramena pour cause d'une curiosité un peu trop appuyée, il en fut tout content. Assise dans un coin, Charlie était occupée à retirer le moindre petit grain de poussière pouvant salir son adorable chat blanc lorsque le passage s'ouvrit. En voyant une personne entrer, la blonde resta interdite. En fait, quand elle reconnu Erika, le silence s'imposa. Pendant quelques minutes du moins... Juste le temps que l'allemande se mette à pestiférer des mots bizarres, ce qui fit légèrement ricaner Charlie. Se relevant, elle s'approcha légèrement, sachant pertinemment que la serpentard allait être encore plus en colère d'être enfermée, puisqu'elle se trouvait en présence de celle qu'elle avait tendance à moquer à la moindre occasion. "Tu courrais après ton chat toi aussi ? Ou juste après la Kenodoxía* ?" *(l'envie, la gloire, l'ego) Provocation gratuite, bonjour. En même temps, il fallait être sacrément stupide, avare ou curieux pour croire en les paroles d'un vulgaire tableau se trouvant dans un couloir certes pas très fréquenté mais pas non plus planqué dans un endroit reculé et désert.


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Message(#) Sujet: Re: Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] EmptyJeu 12 Mar 2015 - 17:46

Portrait facétieux
Erika and Charlie

Hrp : J'ai écrit ce rp depuis mon iphone, alors désolée pour les fautes éventuelles.

Dans cette totale obscurité, rongeant la moindre parcelle de lumière, une chaleur étouffante submergeait les êtres présents dans la petitesse de l'espace confiné.
Erika n'eut aucune difficulté à estimer son propre espace vital, et quand bien même la claustrophobie ne faisait pas partie intégrante de sa vie, elle n'aimait pas se sentir prisonnière au creux de l'inconnu. Pendant quelques minutes, ce couloir du second étage fit raisonner ses plaintes graves, mais personne n'arpentait ce lieu, susceptible d'une curiosité qui la délivrerait de cet embûche.

Bien qu'elle ne puisse le voir, le portrait cocasse arborait un sourire à la fois satisfait et signe d'une fourberie qui le submergeait. Il semblait heureux de cette compagnie facile, qu'il ne put guère posséder depuis bien des lunes. Combien de ces impitoyables jeunes gens l'avaient ignoré, alors qu'il n'éprouvait que la nostalgie de ses farces anciennes ? Cette fois-ci, il était certain de se retrouver aussi vivant qu'antan. Malgré tout, il semblait croire que sa dernière prise se débattait un peu trop en vue de sa situation : après tout, il ne comptait pas non plus la garder dans ce cagibi bien longtemps. Elle paraissait trop bruyante à son goût, bien qu'il s'en amusât pour cet instant. Plongée dans la pénombre, la jeune tignasse rousse finit par abandonner les cris et les frappes futiles. Dans un mouvement sec, elle tira sa baguette d'une des poches intérieures de sa robe de sorcière. A nouveau submergée d'un calme olympien, elle fit l'usage d'un Lumos pétillant, un faisceau de lumière bleue s'échappant de l'extrémité. Bien occupée à observer les recoins ainsi que le plafond, elle ne vit pas systématiquement la silhouette fine qui s'avançait vers elle. La première déduction qui lui vint à l'esprit fut que ce lieu était presque vide. Il n'y avait aucune décoration jonchant les murs, et seul une table de chevet dénuée d'objets trônait dans un des coins. Une tapisserie ancienne imprimée de motifs abstraits et de caractères étranges se décollait à certains endroits, et le plancher du sol craquelait un peu au moindre de ses pas. Erika pouvait effectivement trouver cet endroit peu actuel, et encore plus ringard que la description qu'on lui avait faite de la salle commune des Gryffondor. Alors qu'elle tentait de déchiffrer un des symboles du mur, une voix douce se fit entendre.

Oui, il s'agissait bel et bien de la même tonalité vocale qu'elle avait perçue avant d'entrer dans cette pièce. Intriguée par cette ombre qui se déplaçait silencieusement jusqu'à elle. Le coeur un peu battant, elle se retourna vivement en espérant connaître la créature mystérieuse qui tentait - peut-être - de la surprendre.
La nitescence de son sort la mena à discerner petit à petit l'humaine qui se tenait là, un sourire aux lèvres. Les traits de l'allemande se raidirent à ce moment là ; nul doute que s'il y avait bien une personne qu'elle ne souhaitait pas approcher de près, c'était bien le cas social que représentait Charlie Earls. Fronçant les sourcils, Erika put être satisfaite de ne pas avoir sursauté de surprise, à la vue de la furtive blonde. Quel bizarrerie encore touchait le cerveau atteint de cette misérable ? N'était-elle déjà suffisamment dans la folie pour vouloir se pavaner derrière un tableau sans broncher ? Son fameux sourire, ponctué d'une provocation persiflante fit afficher un regard mauvais de la part de l'allemande.

Les paroles étranges de cette élève parlait de la recherche d'un chat, ou de Kenodo… xia ? Elle aussi, se mettait à employer des mots d'une langue étrangère. Du grec, on aurait dit. Cela dit, peu importait la signification de ce mot, Erika n'avait certainement pas envie de rester plus longtemps auprès de la jeune Earls. La supporter en classe commune était suffisant, avec son aura de Poufsouffle repoussante, sans compter sa maladie mentale qui la jumellait avec cette idiote d'Amethyste Heaven.

Le regard froid, la rouquine n'appréciait pas vraiment le ton légèrement sarcastique de son interlocutrice. Du coin de l'oeil, elle put à travers la luminescence de son sort, apercevoir la queue mouvante d'un chat qui observait les deux demoiselles de ses yeux globuleux et ronds comme des billes. De tous les animaux de compagnie, Erika préférait les chouettes, ou bien les couleuvres mexicaine domestiques. Ses oncles et tantes en possédaient tout un élevage dans un grand vivarium, collectionnant les plus belles couleurs de l'espèce. En y réfléchissant, les chats n'avaient même rien de bien extraordinaire, et ils n'étaient guère aussi utiles qu'une chouette ou un hibou. Pour toute réponse, un air sarcastique fit son emprunte dans la voix de la Serpentard, alors qu'elle observait toujours le chat.

« - Oui évidemment, je cherchais mon chat. On a découvert un arbre à barbe à papa en plein milieu du couloir, et il en a mangé avant de venir ici. »

Elle finit par pouffer doucement, s'amusant de l'absurdité de son récit. Erika savait pertinemment que cette fille racontait sans cesse des choses irréelles, et qu'elle planait dans son monde de nounours en coton, et des nuages comestibles au sucre. Rapidement cependant, l'allemande reprit son sérieux.

« - De toute manière, cela ne te regarde pas, Earls. Tu ne saurais pas comment sortir d'ici à tout hasard. »

C'est ainsi qu'elle ponctua sa phrase, nommant le blaireau par son nom afin de marquer la distance entre elles. L'objectif était désormais de sortir d'ici, puisque rien ne s'arrangerait si elles passaient l'après midi ici. Jetant un coup d'oeil à l'entrée de la porte, elle finit par soupirer de déception. Son ventre commençait à lui hurler, par la douleur, qu'elle ferait mieux d'avaler un morceau avant de souffrir, et ses yeux s'accrochaient à la seule source de lumière qui émanait de sa brindille.

Charlie était tout de même idiote de ne pas avoir pris l'initiative d'éclairer la pièce, et on pouvait clairement se demander la raison de sa visite. Certainement qu'elle méditait dans les ténèbres chaudes mais suffoquantes sur sa prochaine invention biscornue.


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Message(#) Sujet: Re: Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] EmptyLun 23 Mar 2015 - 9:58


Enigmes, portrait et coopération
ft. Erika Feuerwald


« Et ron, et ron, petit patapon. »

HRP. Je suis désolée pour le temps d'attente et la qualité de la réponse qui n'est pas géniale, j'ai vraiment eu du mal à l'écrire celui-là x,x Je ferai mieux à la prochaine, promis. ♥

Il faut croire que même dans une mauvaise situation la méchanceté et le cynisme d'Erika ne faiblissent pas. Mais à l'évocation d'un arbre plein de barbe à papa, Charlie et Bulle tournèrent la tête d'un même mouvement pour se regarder. Pas parce qu'ils y croyaient mais parce qu'essayer d'en planter plutôt que les sucettes n'étaient pas une mauvaise idée. Avec un ou deux petits sortilèges... Ca devrait marcher. Un sourire s'installa sur le coin des lèvres de Charlie alors qu'elle reposait ses yeux bleus sur Erika. Cette prétentieuse hautaine ne perdait rien pour attendre. L'arbre à papa pousserait devant sa fenêtre jusqu'à s'incruster dans sa chambre. Que risquait-elle de toute façon ? Quelques heures de colle ? Elle devrait s'en remettre... Et Erika ne lui faisait pas peur. Si elle avait décidé de devenir stupide juste à cause de sa maison, Charlie n'allait pas s'abaisser à en être blessée. "Tu devrais faire attention, la barbe à papa se répand très vite, on ne sait jamais jusqu'où elle peut s'aventurer... La rancœurs, ça vous colle mieux à la peau qu'un pot de miel." Un sourire enfantin mais presque flippant se dessina sur son visage.

Bulle sauta sur son épaule d'un mouvement souple et Charlie posa sa main sur son pelage pour le caresser légèrement. A la question d'Erika, elle haussa les épaules. "Je suppose qu'un sort de force ou d'ouverture suffirait ? Sinon..." Elle s'approcha doucement de l'arrière du tableau pour passer le bout de ses doigts sur la toile qui les gardait enfermées. "On peut aussi brûler la toile." Soudain la voix du tableau s'éleva. "Ah non ! Je veux juste un peu de compagnie moi, vous ne pouvez pas me brûler, vous serez exclues de Poudlard sinon !" Un léger ricanement s'échappa des lèvres de Charlie. "Pour avoir voulu sortir de derrière un tableau qui nous retenait prisonnières ? Tu veux parier ?" La petite blonde bluffait plutôt bien au vu es circonstances. Le mensonge était devenu monnaie courante pour justifier ses bêtises lorsqu'elle savait que la vérité ne pourrait l'aider. Elle n'allait certainement pas brûler un tableau, déjà parce qu'elle risquait de les asphyxier toutes les deux si elle faisait ça, ensuite parce que ces peintures ont une âmes. Tout ce qu'elle espérait, c'est qu'Erika ait compris qu'elles n'allaient pas rester coincées bien longtemps... "Aller, à défaut d'être social, sois au moins fairplay... Moi je veux bien passer un peu de temps avec toi si tu me laisses partir ensuite. Elle... Elle va juste râler de toute façon, elle sait faire que ça, alors on s'en fiche. N'est-ce pas bulle ?" Un nouveau petit miaulement se fit entendre, approbateur.

Pas un seul regard vers Erika, Charlie était presque sûre que la serpentard allait effectivement râler. Parce qu'elle n'est pas patiente, parce qu'elle est coincée ici et sûrement un peu clostrophobe, et surtout parce que Charlie était là. Ca serait plutôt drôle qu'une troupe de commères, peu importe la maison, passent dans ce couloir au moment où les deux ennemies en sortiraient. Erika Feuerwald, la peste de serpentard, moqueuse et provocatrice, sortant de derrière un tableau sombre dans un couloir très peu fréquenté avec Charlie Earls, la timbrée, la simplette, la débile qui tente de faire pousser des sucettes et de faire voler les cochons sans magie, juste avec la chimie. Y aurait de quoi faire une rumeur de malade. Pendant quelques secondes, Charlie se mit à espérer qu'un hasard aussi gros subvienne réellement. Juste histoire de faire enrager la représentante des serpents. Finalement, après une courte réflexion et une intervention verbale d'Erika, le tableau reprit la parole. "D'accord mesdemoiselles. Je vous propose un petit jeu. Vous devez répondre à quatre devinettes, deux chacune. A chaque fois que vous en ratez une, je vous en pose une autre. Vous devez en réussir deux chacune ! D'accord ? Après ça je vous laisse sortir. Et si jamais je ne tiens pas parole vous pourrez toujours me mettre le feu..." Et bien voilà. Un peu de malice ne fait jamais de mal. Un petit sourire fier et simple sur les lèvres, Charlie se tourna vers Erika. "Partante ?"


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Message(#) Sujet: Re: Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] Énigmes, portrait, et... coopération [Pv Charlie E.] EmptyVen 27 Mar 2015 - 1:57

Portrait facétieux
Erika and Charlie


Hrp : Pas de soucis ! Je suis moi aussi désolée du temps d'attente, mon semestre m'occupe pas mal !

Quelle charmante compagnie aux cheveux de blé, au regard ne souffrant d’aucune imagination ni d’étroitesse de créativité pour ceux qui comprenaient Charlie Earls. Mais aussi, quelle jeune niaise aux lacunes mentales misérables, morne par ses paroles loufoques et insensées pour ces personnes qui, comme Erika, étaient très réalistes et ne se fondaient en rêves que durant leurs instants faibles de solitude. La Serpentard n’avait jamais abandonné le besoin de rêver un peu ou de s’imaginer l’impensable, mais la réalité des choses lui avait rapidement fait comprendre que les rêves n’étaient pas toujours faits pour être réalisés, mais simplement rêvés. C’était sans doute une philosophie plutôt pertinente qu’elle avait entendue de la bouche d’un sang-de-bourbe répulsif. Elle ignorait d’où provenait la citation originale, cependant, cela lui avait permis de pouvoir y réfléchir.

Quoi qu’il en soit, Charlie Earls constituait l’opposé idéal à notre protagoniste, dans la manière de se tenir, de penser, et de s’exprimer. Tout ce qui pouvait faire grincer les dents de notre vipère, lui faire plisser les yeux avec mépris, ou tout simplement vouloir la remettre à sa place. La sociabilité faisait partie de ses qualités, mais sa propre tolérance avait ses limites. Les réminiscences d’un Poudlard Express dans lequel ces deux-là se tenaient côte à côte, victimes de leurs éclats de rire, lui revinrent soudainement. Ce qu’Erika refuserait d’avouer à quiconque, était sans doute ce fameux souvenir empli de jovialité et de bonne entente ce jour-là. Elle s’était efforcée de l’oublier à jamais, après avoir appris que l’impudente ait rejoint Poufsouffle et qu’elle ne soit connue comme étant une née-moldue. Néanmoins, on ne refoule jamais trop longtemps ce qu’on tente d’enfouir dans le plus profond des gouffres de notre être. Les choses auraient-elles pu changer si Charlie avait rejoint Serpentard, en dissimulant ses origines ? Peut-être. Peut-être pas. A méditer.

La blondine, de son sourire recouvert de malice enfantine, s’aventura sur un terrain qui s’avérait bien épineux. Attaquer une jeune fille rancunière et saisie d’orgueil ne se faisait point sans conséquences. Après ces ensorcelants avertissements d’une répartie digne d’un enfant de quatre ans, la pâleur du visage d’Erika n’afficha qu’un rictus sarcastique, surmonté de ses sourcils arqués qui traduisaient sa déception en terme de qualité de conversation.

« Les pseudos-menaces ne sont définitivement pas ton truc et je doute que la fine baguette que tu es me fasse peur, mais je serais flattée que tu consacres autant de temps pour ma personne. Adorable attention… » fit-elle d’une voix faussement mielleuse, les yeux balayant le plafond comme si elle venait d’entendre une absurdité.

Les Poufsouffle étaient amusants d’un certain côté, et ce, au même titre que les Gryffondor les plus intrépides. Il suffisait de les provoquer un tout petit peu pour qu’ils puissent envisager de plonger la tête la première dans toutes les formes de vengeances ou d’hostilité à l’égard de nos amis les Serpents. A croire qu’ils n’établissaient jamais de connexions neuronales pouvant leur servir à prendre du recul sur les choses…

Lorsque la question de pouvoir sortir d’ici se posa, Charlie supposa qu’un sortilège de force ou d’ouverture suffirait et si cela n’était guère le cas, la brûlure de la toile devenait une alternative de dernier choix. Erika grimaça : l’idée de saccager une toile de Poudlard ne lui inspirait ni tristesse ou compassion, mais elle n’aimait pas vraiment l’idée que quelqu’un puisse les apercevoir pour ensuite les dénoncer. Cela dit, elle pouvait toujours laisser le soin à cette folle d’entreprendre cette action, avant de s’enfuir en douce sans être prise en flagrant délit pour complicité.

A peine cette possibilité fut énoncée qu’une voix familière masculine s’éleva en raisonnant contre les murs de la petite pièce. Le Lumos de l’allemande éclaira de nouveau les alentours, permettant de scruter un peu plus les environs. Il n’y avait aucune ouverture à l’arrière, et rien d’intéressant ne se présentait ici ; on pouvait même se questionner sur l’utilité de cette salle à la tapisserie étrange. Laissant la loufoque converser avec le portrait, Erika tenta de déchiffrer les quelques symboles qui ornaient les murs mais cela s’avéra être une tâche quasiment impossible. Elle paraissait reconnaître certains symboles sans que rien de bien concret ne lui permette de lire correctement la globalité du « texte ». Abandonnant pour cette fois cette petite observation, elle se tourna de nouveau vers le portrait qui venait d’apparaître à l’arrière de son tableau, autrement dit face aux filles. Se rendant compte de la légère pique lancée par Earls, Erika lui jeta un regard courroucé.

« Tu me connais très mal. Certes, je me plains actuellement de ta présence, mais au moins je ne passe pas mon temps à vouloir planter des bonbons ou autres choses toutes aussi…seltsame n’importe où. Tss… » répondit-elle sur la défensive, oubliant même la traduction anglaise du mot « bizarres ».

Bien que sa réponse fut assez sèche et peu enclin à la gentillesse, la verte et argent n’en eut aucun regret. Elle ne voyait pas la raison pour laquelle cette pimbêche s’octroyait le droit de la juger, après des menaces totalement peu crédibles. Cela dit, elle aussi ne s’empêchait pas de juger cette Poufsouffle en lui attribuant tout un tas d’adjectifs péjoratifs.
Peu après cet échange délicat, le portrait se décida enfin à vouloir étouffer un de ses mystères. Il n’appréciait pas forcément les disputes entre ses invités, mais il n’éprouvait pas spécialement l’envie de tenir tête à cette rouquine au tempérament qui lui semblait être de feu. Il se lança directement dans des explications courtes et claires, visant à leur faire passer le message avec fluidité tout en dissimulant son exaltation qui stimulaient ses pulsions de grand joueur. Apparemment, la clé de la sortie résidait dans la résolution de quatre devinettes. A chaque erreur, une autre énigme était donnée jusqu’à ce que le jeu ne se termine. Au cas où il ne respecterait pas sa parole, les deux élèves avaient l’autorisation de le brûler. Tout ceci n’apparaissait pas être clairement réjouissant, puisque l’idée de finir asphyxiée par le feu n’était pas séduisante. Pourtant, aucune des deux n’avait véritablement d’autre choix que de tenter de participer. Soupirant très discrètement, Erika fut contrainte de faire équipe avec Charlie.

« Si c’est vraiment nécessaire… d’accord. »

Le portrait fut ravi. Il avait enfin l’occasion de pouvoir rire un peu, et de montrer à ces jeunes gens qu’il était incollable aux devinettes depuis bien des siècles. Il ignorait le degré de difficulté idéal à leur imposer, mais il commença directement par énoncer une des dernières devinettes qu’il avait entendu autrefois, de son vivant.

« Si vous êtes prête, mademoiselle maîtresse de ce chat… Dès lors que l’on m’entretient, le couteau raffiné que je suis jouit de sa blancheur. Néanmoins le contraire, je perds de ma beauté et je me fragilise. Quand je ne peux plus couper, je peux ou ne pas être remplacé. Qui suis-je ? »


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