"Let's get ready to rumble !" ~ Taylor & Asling

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"Let's get ready to rumble !"

"You're scared of the mermaid ?"

¤ Ce vendredi de cours se terminait tout juste et la fin de semaine était enfin à portée de main. Ça allait soulager un bout et je me préparais déjà face à mes plans de ce week-end : dormir. Évidemment, j'allais passer du temps avec mon copain mais en tant que paresseuse professionnelle, j'ai mon droit là-dessus ! Oh et dimanche, j'avais schledulé un entraînement avec mon équipe où j'avais choisi un heure raisonnable. Pas trop tôt mais pas trop tard aussi. Ah... et j'allais faire quelques devoirs et études aussi... Au final, j'allais être occupée. Tout cas...

¤ Sur le moment, je sortais du cours de Métamorphose en compagnie d'Erwan. Matt' partit devant où j'ai lancé un regard de dégoût envers McDermott. J'ai cru entendre que Matt' devait aller faire un tour aux toilettes. Du coup, j'irai le rejoindre près de là. Jamie et Louis n'avaient pas ce cours, contrairement à mon meilleur ami et moi. M'enfin, j'ai passé un peu de temps avec le préfet de Serdaigle, au moment où les élèves du cours furent partis au loin. J'ai goûté à sa bouche, lui murmurant de douces paroles. C'est avec déception que je l'ai quitté, où il devait aller faire un peu d'ordre parmi les plus jeunes. Néanmoins, je lui avais promis un bon moment avec lui, demain. Je ne peux m'empêcher de penser qu'une bonne chance que mon copain n'est pas possessif ou encore trop jaloux ! Surtout que je suis indépendante... Bref... Je me suis donc rendue vers les toilettes des gars dans l'espoir d'y trouver Matt'. Peut-être avait-il déjà fini puisqu'il avait parlé d'aller trouver Éléonore. Valait mieux que je tente le coup. Je suis arrivée à destination, prenant quelques secondes d'attente, disant à voix haute à l'intérieur de la salle de bain :

« Matt' ? » La seule réponse que j'eus fut un certain silence. Roooh, il devait me jouer un tour afin de me faire entrer à l'intérieur. Tant pis, j'allais m'y risquer. Il mériterait ainsi une bonne correction de la bonne vieille sirène ! J'ai donc entré à l'intérieur de la salle de bain des gars. Je craignais y trouver des choses pas trop nettes mais d'après mon ouïe, il n'y que très peu de personne. Malheureusement, mon sang hybride ne modifie en aucun cas ce sens ou du moins, je n'ai remarqué aucun changement. Une fois dans la pièce, j'ai scruté un peu partout et il n'y avait qu'une personne qui se retourna vers moi, venant vraisemblablement de finir de pisser. Une chance que je n'ai rien vu. Un regard de dégoût vint à mes yeux. J'ai dit : « Oh. Je pense que je n'ai pas d'affaire ici ! » Je me suis retournée, me préparant à quitter. C'était Asling Gallagher, un de mes pires ennemis mais aussi ami de Matt', une amitié que je ne comprendrai jamais...

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Ce jeudi avait plutôt mal commencé, j’avais carrément oublié de me lever et j’étais arrivé en cours ce matin. En même temps qui a eu l’idée de nous mettre une seule satanée heure de cours à 9h et rien pour le reste de la matinée, sérieusement ? Du coup, étant donné que j’avais dû faire des tours de garde hier soir j’avais été me coucher un peu plus tard que d’habitude autrement dit, impossible de me lever à 7h30 comme je l’avais prévu. Bien sûr je me suis réveillé, pour mieux me rendormir. Autant dire que c’est une sensation détestable. Bon, en soit ça ne me dérange pas plus que ça de ne pas aller en cours mais ça ne veut pas dire non plus que j’apprécie quand des trucs de ce genre m’arrive. Résultat ? J’étais de mauvaise humeur depuis ce matin. Génial, non ? Heureusement la journée arrivait à sa fin et j’avais prévu une soirée tranquille avec January pour cette fin de semaine de cours. Espérons que d’ici ce moment-là mon humeur se soit améliorée parce que sinon je doute que ça se termine bien pour ce soir. Non pas que je doutais de ma capacité à avoir un certain self control, d’ailleurs ce n’était pas le problème puisque de toute évidence Jan avait le don de me donner le sourire, mais c’est juste que je doute que l’on puisse en profiter pleinement si je suis d’une humeur sombre. Dans ces moments-là il n’y a qu’un seul remède, une solution à tous les problèmes de bonne humeur, qui ne manque jamais de nous rendre heureux, que demande le peuple ? Ah oui c’est vrai, tout le monde n’a pas quelqu’un avec qui partager un tel moment. Eh bien tant pis, personnellement j’ai ce privilège et je m’en contente.

J’avais fait un petit détour par les toilettes avant de me rendre au buffet de ce soir et alors que j’avais bientôt terminé, j’entendis une voix féminine résonner dans la pièce appelant Matt. Matthew Riddell ? Personnellement c’est le seul que je connaisse mais peut être sont ils plusieurs à porter ce nom dans l’enceinte de l’école. Sur le coup, je ne reconnaissais pas la voix de la fille en question. D’un autre côté, si jamais c’était sa petite amie qui le cherchait autant vous dire que je n’avais aucune envie de la côtoyer, et ce ne serait pas elle qui réussirait à rétablir ce problème d’humeur désastreuse dont j’avais eu droit aujourd’hui.

Je m’apprêtais donc à sortir quand la porte s’ouvrit, dévoilant nulle autre que Williams, une Sang de Bourbe dans cette école qui semblait être de plus en plus polluée par la présence de ces vermines. Que ce soit elle ou Brooks qui cherche Matt, le résultat était le même, je n’avais aucune envie de les voir quoi qu’il en soit. Sauf que quand elle ouvrit la bouche pour dire qu’elle pensait n’avoir rien à faire ici, alors que j’étais en train de me laver les mains, je ne pus m’empêcher de répondre d’une voix froide.

Bien joué Williams, pour une fois que t’as raison sur quelque chose on devrait te remettre un award pour cette soudaine lucidité.

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"You're scared of the mermaid ?"

¤ Eh oui, je ne m'étais pas gênée pour entrer dans la salle de bain des gars de l'étage. Je pensais que Matt' s'y trouvait vu qu'il m'avait dit qu'il avait une envie subite. J'avais peut-être trop tardé avec Erwan mais je ne le regrettais pas parce que c'était le garçon que j'aimais. J'avais dit son nom à voix haute où je n'a eu aucune réponse de sa part. J'étais ensuite entrée pour voir ce qu'il en était. J'espérais ne tomber sur rien de trop... masculin, si je peux le dire ainsi. Ce n'est pas mon genre de traîner dans les toilettes des gars. Je vais souvent dans le dortoir des garçons mais les toilettes, non. Du coup, c'est là que je vis une présence plutôt désagréable et que j'aurais bien évité à l'heure actuelle. Quand je l'ai vu, j'ai simplement lâché que je n'avais peut-être pas d'affaire ici. Les urinoirs ne m'intéressaient pas vraiment, disons... Entre voir Gallagher pisser et regarder un mur, je choisis la deuxième option. Au moins, là, le préfet était en train de se laver les mains et non en train de remonter son pantalon. N'empêche que ce type était ridicule et on disait que sa copine l'avait complètement soumis et qu'il obéissait au moindre de ses désirs... Il me répondit, froidement :

« Bien joué Williams, pour une fois que t’as raison sur quelque chose on devrait te remettre un award pour cette soudaine lucidité. » Je me suis tournée vers lui, en dégageant mes cheveux de mon visage. J'avais un sourire malicieux à mes lèvres. Du coup, j'ai mis mes mains dans les poches de ma cape. Ma baguette s'y tenait mais je n'allais pas être celle qui prendrait l'initiative vu qu'il est préfet et que je dois surveiller ce que je fais. J'ai répondu, mettant ma main sur le mur à côté, d'un ton narquois :

« Oh tu sais, c'est dommage que tu ne puisses jamais réussir à décrocher cet "award". Mais je te donnerais bien celui du bisounours en chef. Tu le mérites après tout... » Je mis mes deux mains vers mon ventre, faisant semblant de "m'auto-caresser". « Allez, je suis sûre que tu rêves de me voir retirer ces vêtements et de t'infecter avec mon sang de Sang de Bourbe. » Dis-je, en pointant ma jupe ainsi que ma cape, avec forte ironie. Pour une fois, je n'allais pas faire mon impulsive et me contenter de ne pas agir en premier. Du coup, je me suis un peu retournée, me préparant de nouveau à quitter. Je n'avais pas vraiment l'intention de passer un long moment avec ce crétin de première.

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Si ce qui se passait dans la vie de chacun avait un sens, je ne vois pas le sens de ce qui était en train de se passer. Sérieusement, qu’est ce que j’avais fait pour mériter ça ? Ma journée était assez merdique comme ça, pas besoin d’en rajouter et certainement pas besoin de mettre Williams dans mon chemin pour me rappeler à quel point j’aimerais être autre part là, maintenant. Non vraiment je ne comprends pas ce que j’ai pu faire pour qu’elle fasse partie des gens à qui je parle aujourd’hui. Là maintenant je n’avais qu’une seule envie : Aller me coucher, ne jamais me réveiller, jusqu’à ce que ça aille mieux. Evidemment éviter les choses que l’on préférerait ignorer n’est pas la solution et autant j’aimerais voir cette école dépourvue de gens de son rang, les choses ne changent pas aussi facilement. Il faut un mouvement de groupe, une coalition entre des gens influents et pour l’instant ce n’était pas ce que nous avions. Evidemment Lyard était dans notre camp et c’était un excellent début mais ce n’était pas suffisant. Il faudrait que d’autres membres de l’équipe administrative nous viennent en renfort, autrement dit, pour l’instant nous étions coincés avec ces parasites.

J’avais lâché une remarque acerbe, pensant dans un petit coin de mon esprit que si je profitais de cette occasion pour me défouler peut être que la suite de ma journée serait plus calme. Mais finalement je n’étais pas convaincu de ce détail puisque Williams avait un peu trop tendance à essayer de me tenir tête. Personne ne lui a jamais dit qu’elle devrait se la fermer ? Non parce que ce serait une excellente idée dans le genre « faisons plaisir à la communauté magique » ! Mais non bien sûr, au lieu de décider de tracer son chemin, voyant de toute évidence que ce qu’elle cherchait ici n’était pas là, elle choisit au contraire de me faire face, un sourire … malicieux ? … aux lèvres. De vous à moi, je crois que quelque chose ne va pas chez elle. Ne sait-elle pas à qui elle a à faire ? Voilà qu’elle s’appuyait sur le mur, faisant que même si j’avais voulu me barrer j’étais coincé ici. Bizarrement j’ai l’impression que le ton calme sur lequel la conversation avait commencé n’allait pas être conservé bien longtemps.

Award du bisounours en chef ? C’est tout ce que tu as trouvé ? Savoir pourquoi elle amenait le sujet sur cette conversation était complètement autre chose. Ma relation avec January n’avait aucun rapport avec elle mais ce ne fut pas ce qui me dérangea le plus, outre le fait qu’elle se mêle de ce qui ne la regarde strictement pas, elle faisait semblant d’avoir un comportement aguicheur alors que cela ne fit que créer une sensation de dégoût et de rejet au plus profond de moi. Peut être que quelqu’un devrait lui dire qu’elle était répugnante ? N’y pense même pas Williams, tu es peut être parmi les choses les plus répugnantes de cette école. Mais tu auras au moins réussi à me montrer que même les Sangs de Bourbe de ton genre n’ont aucun de respect pour eux, c’était une chose dont je n’avais pas conscience. Elle fit mine de se retourner, et je ne pus m’empêcher de dire, sur un ton cinglant : C’est ça casse toi, va voir le pauvre mec qui te sert de copain.

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"You're scared of the mermaid ?"

¤ Je ne comprendrai jamais la philosophie de certaines personnes vis-à-vis les nés-moldus. Pourquoi juger des gens qui ne sont simplement pas nés dans une famille avec un supposé sang pur ? C'était ridicule. Tout le monde est égal et je suis très bien placée pour déterminer ce genre de chose étant donné que je suis différente de la grosse majorité des êtres humains, étant demi-sirène. Des gens comme Gallagher n'allaient jamais comprendre cette égalité et je trouvais ça dommage. Je suis plus forte que lui, j'en suis certaine. Moi, je préfère être une aberration de la nature plutôt qu'avoir cette faible mentalité...

~ Là, je me trouvais justement devant ce crétin de première classe dans un endroit qui n'était pas vraiment pour moi, les toilettes des gars. Je n'étais pas gênée, je m'en fichais mais bon. Je n'avais pas vraiment l'intention de faire une si mauvaise rencontre et en plus, il était préfet. C'est un peu pourquoi je voulais éviter de prendre l'initiative quant à une attaque. Il n'avait pas le droit de me donner quoi que ce soit niveau retenue ou points puisque je n'avais rien fait d'illégal ou encore d'insultes. J'en avais envie et pas que ça. Je m'imaginais sauter sur lui en le frappant pour l'envoyer à l'infirmerie. Bref, j'avais aussitôt répliqué à ses paroles visant un "award". Bien sûr, je ne lançais rien de bien insultant, lui disant qu'il méritait celui du chef des bisounours, ce qu'il était au final. Un soumis à sa copine. Du coup, il répondit : « Award du bisounours en chef ? C’est tout ce que tu as trouvé ? » J'eus un sourire narquois en lui répondant : « Je n'ai pas besoin de chercher plus loin avec un type aussi soumis à sa copine. Il faut bien que je sois un peu compréhensible pour ta petite tête. » J'ai haussé des épaules.

¤ Par la suite, je m'étais mise à avoir un certain comportement aguicheur en lui disant qu'il ne rêvait simplement de retirer mes vêtements, me traitant de Sang de Bourbe. Je savais déjà un peu sa réponse, doutant fortement qu'il embarquerait dans le jeu aussi bien que le font Jamie et Matthew. Le crétin me répondit : « N’y pense même pas Williams, tu es peut être parmi les choses les plus répugnantes de cette école. Mais tu auras au moins réussi à me montrer que même les Sangs de Bourbe de ton genre n’ont aucun de respect pour eux, c’était une chose dont je n’avais pas conscience. » J'eus un rire absolument sarcastique. J'ai ensuite roulé des yeux avant de me tourner. Dois-je dire qu'il ne sait pas voir plus loin que le bout de son nez et que je pourrais facilement l'influencer avec la puissance de mon chant. Il continua, d'un ton cinglant : « C’est ça casse toi, va voir le pauvre mec qui te sert de copain. »

¤ Je me suis de nouveau tournée, balançant mes cheveux. Se souvenait-il qu'il devait endurer la compagnie de mon copain lors des réunions de préfets ? Aussi celle d'Éléonore. Je ne pouvais pas dire Matthew puisqu'ils étaient, malheureusement, potes. Je l'ai donc regardé de mes yeux vert, visant les siens. J'avais de plus en plus envie de l'attaquer mais je me retenais. Je lui ai dit : « Je préfère être répugnante qu'être bornée et faible comme toi. » Dis-je, d'un ton narquois, encore. « Et en me disant de me casser, c'est que tu souhaites continuer à endurer ma superbe présence. Tu veux quoi, me faire une belle caresse ? Viens dans mes bras ! » J'avais pris une petite voix aguicheuse en tendant mes bras avant de les croiser sous ma poitrine, continuant avec mon sourire narquois. « Voyons, tu ne veux pas ? Tu es habitué de voir ta copine embrasser d'autres mecs, tu peux bien venir dans les bras d'une Sang de Bourbe non ? J'ai souvenir d'Albus Potter... » J'ai fait mine de penser, mettant maintenant ma main sur mon menton.

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Sur le moment si je devais choisir un mot à dire à quiconque contrôle notre destinée, c’est « Pourquoi ». Non sérieusement, pourquoi devais-je me coltiner cette Gryffondor, là, maintenant, alors que je n’avais qu’une seule envie : Terminer cette journée au plus vite. Je n’avais pas besoin d’elle pour me rendre compte que aujourd’hui resterait pendant un bon bout de temps la pire journée que j’ai eu à passer. Le pire dans l’histoire c’est que ce n’était même pas la voir qui me dérangeait, mais voir qu’elle ne se gênait pas pour agir de façon effrontée et ça, ça m’insupporte. Dans ce genre de situation j’ai tendance à m’emporter un peu trop facilement, même si cela a au moins l’avantage de montrer aux personnes qui me défient qu’elles n’auraient pas dû faire ce choix. Ca avait commencé avec ce Poufsouffle, Chang Wolff, qui m’avait avoué penser qu’il avait des sentiments pour moi. En soit cela ne me dérangeait pas puisque je n’avais rien contre les homosexuels. Non ce qui m’avait dérangé dans son comportement c’est le fait qu’il ait pensé pouvoir me dire quoi penser à propos des Sangs de Bourbe. Peu de personnes le savent mais cette discussion s’est mal terminée pour lui. En ce qui me concerne j’en suis seulement ressorti plus sûr de mes convictions et à l’heure d’aujourd’hui je ne pense pas que qui ce soit puisse me faire changer d’avis à propos de mes idéologies. Même Smith que je pensais à l’époque considérer comme une de mes amies proches n’avaient pas pu me radoucir quand j’avais découvert qu’elle était également un parasite de plus pour cette école. Alors effectivement je pense que Williams va avoir du mal à m’avoir à la bonne. Non pas que je ne fasse ne serait-ce qu’essayer d’y parvenir … Non je ne pouvais pas faire d’effort. Sans compter que je ne le voulais pas. Il n’y avait aucune chance pour que je change d’avis à propos de ces individus.

Je savais très bien qu’elle s’était mise en tête de me provoquer, elle a toujours eu tendance à chercher à me taper sur le système, à croire que c’est sa plus grande passion au monde. Il faudrait peut être que quelqu’un lui dise qu’il est temps pour elle de commencer à s’inventer une vie ? Non parce qu’à ce stade ça devient grave vous savez. Quand on défie quelqu’un qui ne nous apprécie pas on s’y frotte une fois, deux fois, mais avec elle ça relève presque du sadomasochisme ! En ce qui me concerne je ne faisais que mon devoir, essayant de lui faire comprendre qu’elle n’était qu’une moins que rien qui méritait à moitié sa place dans ce château, entre ces murs. Mais alors quand elle essayait de me parler de ma relation avec January, je serrais la mâchoire, essayant de me retenir tant bien que mal de la faire taire de force, pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait rien à dire sur cette relation. Ni sur quoi que ce soit qui faisait partie intégrante de ma vie d’ailleurs. Non, au lieu d’en venir aux mains –ou plutôt à la magie puisque je ne voulais pas risquer d’être souillé par son sang impur en établissant un quelconque contact physique avec elle- je me contentais de répondre sèchement à ses remarques, tant que je supportais encore cette discussion, c'est-à-dire encore pour peu de temps. Ma relation avec January ne te regarde en rien. De ce fait je me demande encore pourquoi tu es là à essayer de m’en parler. Est-ce que j’allais être capable de garder mon sang froid ? Rien n’est moins sûr. Mais j’avais autre chose à faire que de perdre mon temps avec elle, c’est bien pour ça que je réfléchissais à un moyen de la faire taire une bonne fois pour toute, et rapidement si possible.

Par la suite, son comportement n’avait été que pire, alors qu’elle avait eu des gestes ayant pour but quoi exactement ? Non parce que si elle cherchait à m’aguicher du quelconque manière, c’était perdu d’avance je n’étais pas intéressé, au contraire j’étais dégoûté en tout point par sa personne et je n’avais qu’une seule envie la concernant : La voir disparaître ou tout au moins la faire souffrir. Mais je savais que les choses n’étaient pas aussi faciles avec qu’elle qu’avec un autre Sang de Bourbe parce qu’elle avait un sens de la répartie qui, si vous voulez mon avis, ne servait qu’à la protéger, lui permettre de ne pas souffrir en ayant conscience de ce qu’elle était réellement : Un être ignoble qui n’avait rien à faire entre ses murs. Du coup elle tentait tant bien que mal de se créer une carapace contre ce qui pourrait la blesser. Mais si j’étais toi Williams je me méfierais. Tôt ou tard tout finit par nous atteindre d’une manière ou d’une autre.

Quelqu’un pourrait-il m’expliquer d’où est ce que cette fille se permet de se comporter de la sorte avec moi ? Qui lui a dit qu’elle était dans son bon droit en se montrant aussi effrontée ? Non parce que tout ce qu’elle allait faire en ce comportant comme ça c’était finir dans un sale état, ce serait regrettable, non ? Tu sais, je pense que savoir ce que je pense et avoir certaines certitudes est une excellente chose. Oh bien sûr certaines personnes auront des difficultés à comprendre les bien fondés de ces idéologies mais en ce qui me concerne je sais au moins que je mérite ma place dans ce château, pas comme les gens de ton rang. La haine que je ressentait actuellement m’avait fait prisonnier de son étau et je ne faisais absolument rien pour m’en détacher. Ce qu’elle pouvait se montrer insupportable, elle ne la fermait donc jamais ?! Just leave already goddammit ! Quand elle me parla de January embrassant d’autres mecs, c’est à ce moment que je vis rouge. Elle avait pertinemment conscience du fait que c’était un sujet qu’elle ne devrait pas aborder. J’essayais donc de contenir ma rage tant bien que mal, serrant mes poings dans mes poches, rencontrant à ce moment-là ma baguette qui était bien trop tentante pour que je me retienne de l’utiliser maintenant. Pourtant il le fallait. Sauf que cette garce en avait décidé autrement et quand elle mentionna Albus, je ne savais pas exactement ce qui s’était passé dans mon esprit qui s’était alors mis en pilote automatique, sortant ma baguette de ma poche en une fraction de seconde. Est-ce que je voulais vraiment la faire souffrir ? Oui. Est-ce que j’en avais le droit ? Non. Est-ce que j’allais le faire ? Qui sait ?

C’est ton dernier avertissement Williams. Barre-toi de là avant que ça ne finisse mal pour toi. Tu risquerais de regretter d’avoir tenu de tels propos si tu continues comme ça. Sifflais-je.

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"You're scared of the mermaid ?"

¤ La présence du préfet des Serpentards était une des plus désagréables du château et je le détestais presque autant que McDermott. Il était trop borné pour se rendre compte que ses pensées ne valent absolument rien. Comment les gens font-ils pour croire à cette stupide philosophie où les Sangs-Purs ont les plus forts ? On ne naît pas avec le sang que l'on souhaite et dois-je dire que mon cas est bien pire. Je n'ai jamais souhaité être demi-sirène mais hélas, je suis née ainsi. Donc, peu importe, qu'une personne soit née-moldus, sang-pure ou hybride, il n'y a pas de différence. La seule différence réside dans l'esprit et le cœur de chacun, pas par une stupide pensée de sang. Les personnes comme Gallagher ont été influencées par leur famille. Est-ce possible de les faire changer d'avis ? Je doute fortement. Je ne suis peut-être pas la fille la plus mature et ou encore la plus intelligente mais j'ai compris le sens de la vie il y a longtemps...

¤ C'est donc que à l'heure actuelle, je me trouvais à confronter Gallagher par pur hasard. À la base, j'attendais Matthew qui ne me répondait pas où j'ai ensuite osé entrer dans la salle de bain pour apercevoir ce crétin de première. La réaction a été instantanée, on a immédiatement commencé à se lancer des piques. J'avais envie de lui donner un bon coup de poing directement sous le menton. En combat, je suis excellente et je bats la majorité des garçons. Quant au duel à la baguette, je suis excellente également mais le problème est qu'il n'y a pas que moi de bonne dans ce domaine... Cette confrontation allait-elle donner une de ces deux disciplines ? Je ne saurais le dire. J'avais commencé à attaquer sa relation avec sa copine. Bien sûr, je ne disais que ce que j'avais entendu ou vu. Gallagher s'était adoucit comme un petit ourson depuis un bout de temps, surtout en présence de sa copine. Je trouvais ça marrant pour un gros "méchant" d'oublier ses idéaux ainsi. Au final, je me foutais royalement de sa relation avec sa copine. Je ne connaissais à peine son nom, l'ayant entendu par hasard de je-ne-sais plus qui. Je sais aussi que c'est une Poufsouffle mais c'est tout. Du coup, le crétin me répondit :

« Ma relation avec January ne te regarde en rien. De ce fait je me demande encore pourquoi tu es là à essayer de m’en parler. » J'ai encore haussé des épaules, conservant mon sourire narquois. Je lui répondis : « J'en ai rien à cirer de ta relation avec une Poufsouffle. Que penserait ce fameux Seigneur des Ténèbres, s'il était en vie, de toi et elle ? J'imagine pas ses larmes de honte, mmmmh. » Dis-je, en mimant de réfléchir. Dans ce que je sais, je n'ai jamais entendu un Poufsouffle devenir méchant. Ce ne sont que des bisounours, en fait. Je n'ai pas beaucoup de connaissances positives là-bas. Il y a Chang, qui est un garçon fort appréciable bien que bizarre. Il fut un excellent voisin à l'époque où j'habitais Wolverhampton, peu après mon changement de pays. Le reste des blaireaux, bah, ils ne m'intéressent pas. Peut-être la sœur de Sky mais je ne la connais pas plus que ça. Ça reste à vérifier.

¤ J'avais continué de l'attaquer verbalement, en répondant à ses dires. Il me traitait de répugnante en s'attaquant à Erwan. En ce moment, j'avais réussi à laisser mon impulsivité de côté et de ne pas sauter dessus puisque je détestais quand on insulter mon copain devant moi. Par contre, chaque fois qu'il parlait de Sang de Bourbe, ça me faisait sourire. Je ne l'étais même pas mais je prétendais que je l'étais, simplement parce que ce ne serait pas une chose intelligente que de dévoiler mon réel statut sanguin. En tout cas, je m'amusais avec lui, en jouant un côté aguicheur, qui était tout le contraire de qui j'étais. Contrairement à Matthew et Jamie, je n'ai jamais trouvé plaisir à draguer ou me taper qui que ce soit. Résultat, j'ai une relation stable et un copain que j'aime. Néanmoins, rien ne m'empêche de m'amuser avec cet idiot, non ? Gallagher se mit à répondre, au restant de mes paroles, de sa désagréable voix :

« Tu sais, je pense que savoir ce que je pense et avoir certaines certitudes est une excellente chose. Oh bien sûr certaines personnes auront des difficultés à comprendre les bien fondés de ces idéologies mais en ce qui me concerne je sais au moins que je mérite ma place dans ce château, pas comme les gens de ton rang. » Je me suis mise à rire, simplement pour l'énerver encore plus. Comment pouvait-on être si borné et une idéologie si banale ? Je me le demandais. Les méchants ne gagnent jamais et les Pro Sangs-Purs font partis des méchants. C'est comme dans les films. J'ai mis mes mains sur mes hanches où je lui répondais, encore avec mon sourire narquois : « Oulàlà, les gens de mon rang ? Tu y vas très fort, mon bonhomme ! Pour une personne soumise, tu sors les grands mots dis donc ! De toute façon, la vraie nature des choses ne se définit pas par un stupide statut sanguin, c'est ce que tu ne comprends pas. Je trouve ça désolant, le fait d'avoir tant de haine et de colère... Dommage que tu sois tombé si bas, Gallagher. » Dis-je, calmement, sans le lâcher de mes yeux émeraudes.

¤ J'avais ensuite poussé la conversation à une étape supérieure, où j'étais persuadée qu'il voudrait possiblement me tuer. J'avais parlé du baiser entre sa copine et Albus Potter, au bal d'Halloween. J'ai eu la chance de voir cette situation vite fait. Je le vis sortir sa baguette très rapidement, où j'eus le réflexe de plonger ma main dans ma poche droite de ma cape mais je ne sortis pas la mienne. J'étais prêt cependant en plus d'être très rapide. Je pouvais percevoir un grand élan de colère dans ses yeux, pendant que j'étais calme. Gallagher siffla donc : « C’est ton dernier avertissement Williams. Barre-toi de là avant que ça ne finisse mal pour toi. Tu risquerais de regretter d’avoir tenu de tels propos si tu continues comme ça. » J'ai croisé les bras, toujours prête à sortir ma baguette. Je fis mine de me retourner, avant de me tourner, encore une fois, vers lui. Je lui répondis : « Des menaces ? Monsieur est pas content ? La vilaine Taylor a été trop méchante avec lui ? » J'avais dit ces paroles d'une petite voix, reprenant mon ton normal ensuite : « J'ai peut-être touché une corde sensible. Que je suis méchante ! N'empêche que c'est rigolo te voir rouge de colère. Pendant que tu te ridiculisais publiquement, ce pauvre Albus en a bien profité... » Je continuais d'avoir mon sourire narquois. « Allez, je pars, inutile de continuer ce genre de discussion. Qui sait, pendant ce temps-là, January aura eu le temps de se taper deux ou trois mecs... » Je jouais totalement avec lui. Je ne connaissais pas cette January et je ne savais même pas si je disais un truc vrai ou faux mais peu importe, ce crétin me faisait bien rire.

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Si quelqu’un pourrait me dire de quel droit cette fille se permettait de se mêler de ma vie privée ça m’éclairerait. A moins qu’elle ait simplement décidé de me montrer que les nés-moldus de son genre n’ont aucun savoir vivre ? Non mais sérieusement, il faudrait que l’on m’explique depuis quand se mêler de la vie d’une personne qu’on hait au plus haut point est quelque chose de normal. Je lui avais donc fait remarquer que la relation que j’entretiens avec January ne la regarde en rien et je lui avais indiqué qu’il vaudrait peut être mieux pour elle de se barrer d’ici. En fait la question était, pourquoi est-elle encore là ? Ca l’amuse peut être comme situation ? Non parce que si c’est le cas alors elle est bien plus dérangée que ce que j’imaginais. D’un autre côté ça ne me surprendrait pas, depuis qu’elle avait fait irruption dans les toilettes des mecs elle me montrait qu’elle ne valait même pas ce que je pensais qu’elle valait alors ce n’est pas comme si elle pouvait encore véritablement me décevoir. En sachant que pour me décevoir il faudrait que j’ai de l’espoir la concernant. Or vu qu’elle fait partie des personnes que je préférerais voir disparaître d’ici, le seul espoir que je pourrais avoir à propos de cette sang de bourbe c’est qu’elle réfléchisse et qu’elle prenne la décision de se barrer de là, de laisser à ceux qui la mérite vraiment une éducation magique digne de ce nom, si on peut encore appeler Poudlard une école. C’est vrai quoi, parfois on a plutôt l’impression qu’il s’agit d’un camp de réfugiés pour nés-moldus plutôt que d’un des plus grands établissements scolaires magiques au monde. Et quand elle mentionna l’existence du Seigneur des Ténèbres, je la fusillais du regard, comment pensait-elle être digne de parler de lui de la sorte ?

Tu sais, je ne parlerais pas du Mage Noir de la sorte. Tu n’es pas digne de mentionner son existence. De plus, saches que quelque soit les relations que j’entretiens avec n’importe quelle personne de ce château mes idéologies n’en sont absolument pas affectées.

Mais qui pensait-elle être pour avoir le droit de se pavaner comme ça, faisant la fière et pensant que tout lui était dû. Qu’est ce qu’elle allait s’imaginer, que je la laisserais déblatérer sur tout et n’importe quoi comme ça l’arrange. C’est pas mon genre, et surtout pas avec des personnes de son rang. Comment certains Sangs de Bourbe peuvent-ils penser qu’ils ont leur mot à dire à propos de quoi que ce soit qui a lieu dans ce château ? On devrait peut être leur montrer qu’à l’avenir le silence est leur nouveau style de vie ? Parce que c’est là tout ce à quoi ils devraient avoir droit. Mais bien évidemment McGonagall est bien trop sénile pour se rendre compte de l’absurdité de la situation qui a lieu à Poudlard. Je me demande bien ce que Salazar Serpentard penserait si il verrait ce que Poudlard est devenu. Peut être serait-il temps de redorer le blason de l’école ? Un peu de « dépoussiérage » ne lui ferait pas de mal si vous voyez ce que je veux dire. Il semblerait que certains parasites aient un peu trop décidé de s’installer ici et c’est une situation tout à fait inacceptable.

Je lui avais expliqué qu’avoir des idéologies était une excellente chose –n’allez pas me demander pourquoi je perdais encore mon temps avec elle- et j’avais senti mon sang bouillonner dans mes veines en entendant le rire affreux qu’elle venait d’avoir. Je ne connaissais pas de son plus énervant que celui-ci. Personne ne lui a jamais dit que son rire était insupportable ? Non parce que la pauvre je plains ses amis, si elle en a réellement. J’avais croisé Erwan, le Serdaigle qui lui servait de copain, à quelques reprises lors de réunions de préfets notamment, et il semblait être un gars plutôt futé, alors c’était à se demander pourquoi il était avec cette Gryffondor. C’était probablement la pitié. Après tout il fait partie de ces gens-là qui semblent s’être donné pour mission de protéger les pauvres Sangs de Bourbe qui occupent le château –ce qui fait que nous ne sommes pas franchement les meilleurs amis du monde- alors ça expliquerait comment il ferait pour supporter d’avoir à toucher cette fille.

Ecoutes, c’est peut être la dernière fois que je te le dis, tu ferais mieux de t’occuper de ce qui te regarde, ma façon d’être me convient parfaitement et je sais au moins qui est digne de confiance parce que forcément tu ne peux pas comprendre le bien fondé de ce raisonnement mais après tout comment en serais-tu capable ? C’est pas comme si tu avais été gâtée à la naissance … Pauvre petite qui était née avec des pouvoirs qu’elle ne méritait absolument pas, ses parents auraient mieux fait de l’enfermer plutôt que de l’envoyer à Poudlard. Je ne prenais même pas la peine de comprendre le « dommage » qu’elle avait employé à mon sujet pour la simple et bonne raison que le fait que ses paroles n’aient aucun sens à mes yeux ne m’étonnait même plus.

Elle avait eu droit à une dernière mise en garde, alors que je sentais mon énervement s’emparer lentement mais sûrement de moi. C’était la même chose qui s’était passé l’autre jour avec Chang lorsque j’avais utilisé le sortilège Doloris sans même m’en rendre compte au début. Sauf qu’elle ne méritait pas cette souffrance, après les années qu’elle avait passé à me prendre la tête, essayant de faire la maligne, je n’avais qu’une envie, voir si elle était véritablement à la hauteur de ce qu’elle prétendait. Est-ce qu’elle était en position de se pavaner dans les couloirs du château ? C’est ce que nous allions voir dans très peu de temps parce qu’après qu’elle ait évoqué l’épisode Albus au bal d’Halloween, je n’avais plus aucune raison de ne pas utiliser ma magie sur elle.

Albus est mon problème. Dis-je simplement, après quoi elle dit qu’elle allait partir, évoquant à nouveau January. C’en était trop, quand on me cherche on me trouve. Pas si vite.L’interpellais-je.

La manœuvre que j’avais tenté était risqué mais alors qu’elle se retournait j’avais choisi d’utiliser un sortilège informulé, ça ne lui ferait qu’une meilleure surprise, et pour moi voir l’air d’incompréhension qui survolerait son visage serait un véritable plaisir. C’est donc en me concentrant sur un Incarcerem que je la fusillais du regard, alors qu’un sourire mauvais passait sur mes lèvres quand je vis des cordes l’entourer, l’empêchant de bouger. Oh bien sûr je savais qu’elle ne perdrait pas de temps pour se libérer mais en attendant, la voir dans cet état était jouissif.

Alors, qu’est ce que ça fait d’être attachée comme la vulgaire moins que rien que tu es ? Dis-je, d’une voix haineuse.

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"Let's get ready to rumble !"

"You're scared of the mermaid ?"

¤ Les idéologies comme celle de Gallagher me décourageaient tellement. Pourquoi croire au pouvoir d'un quelconque sang ? C'est comme croire en une quelconque divinité, on est aveugle et on ne voit pas plus loin que le bout de notre nez. Ce type est comme ça et je ne sais pas s'il se rendra compte, un jour, qu'il est totalement dans le tort. Tout le monde sont égaux, peu importe s'ils sont nés-moldus, sangs-mêlés ou sangs-purs. Il faut être crétin pour croire le contraire. En tant que demi-sirène, je suis très bien placée pour définir tout ça...

¤ Du coup, je me trouvais dans la salle de bain des garçons, ayant été cherché Matthew qui tardait pour tomber sur une présence plutôt affreuse. Les paroles de Gallagher n'étaient que trop ridicules et je m'étais mise à l'attaquer verbalement, sans me gêner. On ne s'était pas vraiment pris ainsi la tête depuis un bout de temps mais il fallait que ça éclate un jour ou l'autre. Je m'en étais pris à sa relation avec January Shiver, une fille que je connais très très peu, simplement de nom et de visage. Une Poufsouffle qui avait réussi à adoucir Gallagher, devenu un petit ourson en peluche. J'avais même embarqué sur le Seigneur des Ténèbres et de sa honte vis-a-vis ce crétin. Celui-ci me fusillait du regard, où je continuais d'avoir le même sourire narquois. Il me répondit :

« Tu sais, je ne parlerais pas du Mage Noir de la sorte. Tu n’es pas digne de mentionner son existence. De plus, saches que quelque soit les relations que j’entretiens avec n’importe quelle personne de ce château mes idéologies n’en sont absolument pas affectées. » J'eus un rire sarcastique. Non mais qu'il était ridicule ! Ce type doit vraiment revoir ses priorités. Comment Matthew a réussi à devenir pote avec ça ? Il dénigre les nés-moldus en plus d'aduler le Seigneur Noir, qui a pris pleins de vies humaines simplement pour "préserver" les Sangs-Purs. On ne peut pas devenir ami avec ce genre de type à moins d'être comme lui. Ça n'a juste pas de bon sens. M'enfin, je n'embarque que très rarement sur le sujet, avec mon meilleur ami, lui rappelant le nombre d'insultes qu'il m'a proféré bien que je me suis toujours défendue. Du coup, je lui répondis : « Oulà, dois-je te rappeler qu'il est mort ! Mort, partit, bye bye ! Puis, je suis sûre que ta copine est sang-mêlée, t'es donc infecté d'une part, ah ! Tu vas faire quoi, te noyer dans le lac ? Pleurer dans ton coin ? T'es au courant que tout le monde t'appelle "le bisounours vert" ? À ce qu'on dit, tu aides les pauvres nés-moldus dans le besoin. Il est où le gros méchant derrière tout ça hein ? » Dis-je, du même sourire chieur que précédemment. Je m'amusais en l'attaquant verbalement. Il n'a aucune intelligence sociale, ce mec, borné comme pas possible.

¤ J'aimais me faire passer pour une née-moldue. Tout le château, hormis mon copain, Matthew, Jamie, Alasteia et le professeur Pelvenche, ne connaissaient pas ma véritable identité et du fait que je n'étais qu'à moitié humaine. À quoi bon le dire, ça pouvait me désavantager si on connaissait mes véritables faiblesses. Je pourrais simplement citer les avantages que cet état me profère, comme la jeunesse "éternelle" avec une longévité doublée de celle d'un humain normal, sans compter mon chant magique qui fonctionnait réellement étant donné que je l'avais utilisé une seule fois avec Jamie que j'ai dû frapper pour le faire retourner à la normale. Bref, je préfère être née ainsi qu'être née Sang-Pure et être aussi bornée que ce type, avec aucune ouverture mentale. C'est triste à voir, quand on y pense. C'est donc que l'imbécile de serpent me répondit, peu après mes paroles à son égard : « Ecoutes, c’est peut être la dernière fois que je te le dis, tu ferais mieux de t’occuper de ce qui te regarde, ma façon d’être me convient parfaitement et je sais au moins qui est digne de confiance parce que forcément tu ne peux pas comprendre le bien fondé de ce raisonnement mais après tout comment en serais-tu capable ? C’est pas comme si tu avais été gâtée à la naissance … » J'ai pouffé de rire, face au ridicule de ses paroles. Ça me faisait tellement penser à McDermott mais en bien pire. Il est tellement bien placé pour me parler de confiance lui ! Il doit bien savoir que Matthew est mon meilleur pote puisque je passe beaucoup de temps avec. Qu'il ne me parle pas de confiance ! J'ai répliqué, en souriant : « J'ai été beaucoup plus gâtée que toi, à la naissance, alors je ne m'en plaindrai jamais, mon grand ! Je ne suis peut-être pas Sang-Pure mais au moins, j'ai des amis formidables pour qui je donnerais ma vie. Ça ne va jamais t'avancer plus loin que de considérer ma "race" comme des moins que rien. Regarde où ça a mené Blackman, ton amoureux de Seigneur noir et ainsi de suite. La défaite et la honte. Contrairement à toi, je n'ai jamais clamé que tu étais un moins que rien. Je sais ce dont tu es capable mais je trouve dommage que tu sois si stupide que de ne pas voir plus loin que le bout de ton nez. » Avais-je dit, d'un certain sérieux dans ma voix. Il est vrai qu'il n'était pas un incapable, je le savais bien pour l'avoir eu comme ennemi depuis notre première.

¤ Il m'avait ensuite lancé des menaces, où j'ai parlé d'Albus et de sa copine qui serait sûrement en train de se taper deux-trois mecs à l'instant actuel. Il me répondait, peu avant mon intention d'enfin quitter l'endroit : « Albus est mon problème. » J'ai aussitôt répété la même chose que lui, d'une voix absolument chiante : « Albus est mon problème, ooooh ! » Je m'apprêtais à quitter quand il m'interpella, encore : « Pas si vite. »

¤ Aussitôt que je me suis retournée, je reçus un Incarcerem dont je n'eus pas le temps de me défendre puisque j'avais le dos tourné. Quel lâche ! Pendant que les cordes m'entouraient, j'ai eu le temps de sortir ma baguette. J'ai, néanmoins, tombé sur le sol, fronçant les sourcils. J'étais désormais fâchée et je devais maintenant passer à l'action. Pendant que j'étais sur le sol, il me dit, d'une voix haineuse : « Alors, qu’est ce que ça fait d’être attachée comme la vulgaire moins que rien que tu es ? » Un sourire mauvais vint à mes lèvres, où j'ai lancé un Lashlabask informulé, sur moi-même, me libérant des cordes. Je me suis aussitôt levée debout, pointant ma baguette vers lui, en lui répondant : « Si tu penses gagner facilement, détrompes-toi. Ça ne fait que commencer. Dommage que t'aies peur de te battre à mains nues. » Dis-je, sérieusement, levant ma baguette. « Aguamenti ! » Lançais-je, visant Gallagher.

Aguamenti:

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'Le Hasard' : 1

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La présence de Williams commençait à me taper de plus en plus sur le système alors forcément quand elle avait évoqué l’existence du Seigneur des Ténèbres je l’avais remise à sa place –plus ou moins, vu que cette fille avait décidé de n’en faire qu’à sa tête- et lui avais expliqué que mes idéologies étaient intactes et ce malgré les relations que j’avais avec les personnes au sein de ce château. Oui certains de mes amis étaient des Sangs-mêlés mais puisque même le Mage Noir en était un lui-même il serait idiot de ne pas les fréquenter simplement parce que leur sang n’est pas aussi pur que le mien. De plus, même si certains de mes amis, voire pire, ma petite amie, étaient amis avec des Sangs de Bourbe, je ne pouvais rien y faire. La plupart du temps j’évitais de mentionner ce sujet avec eux mais ne pas le mentionner ne voulait pas dire l’oublier. Le sujet Callie était un sujet de dispute que j’évitai avec January parce que je sais parfaitement qu’il est trop explosif pour être mentionné. J’ai finis par apprendre qu’elle ne changerait pas d’avis et je le tolère simplement parce qu’elle ne tente pas de me faire changer de point de vue à propos de sa « meilleure amie ». C’est bien là la preuve que je suis capable de ne pas me laisser influencer par qui que ce soit si vous voulez mon avis.

Mort mais pas oublié, tu sais il y a une nuance entre les deux. Mais j’imagine que tu n’es pas capable de la saisir … Pour ta gouverne January est une Sang Pure, même si je fréquente des sangs-mêlés je ne serais jamais sortie avec l’une d’elles. Peut être était-ce une des raisons pour lesquelles Sunny ne m’attirait pas du tout ? Tu as dû me confondre avec Mère Teresa, t’es sûre que tu vas bien ? Non parce que tu dois avoir un soucis pour penser que moi, j’aiderais des nés-moldus ? J’eus un rire mauvais qui montrait que j’étais franchement dégoûté par cette éventualité. De vous à moi je ne sais pas où elle est allée chercher ça mais si je trouve celui qui a commencé à faire courir cette rumeur je ne donne pas cher de sa peau.

J’avais rappelé à Williams qu’elle n’avait pas été gâtée à la naissance c’était peut être là l’un des facteurs faisant qu’elle n’était pas capable de comprendre pourquoi ou comment j’avais réussi à avoir de telles idéologies. Selon moi la communauté magique s’était très largement affaiblie depuis que les Sangs de Bourbe avait eu droit à une éducation magique, qui a eu l’idée de leur permettre de posséder ne serait-ce qu’une baguette ? Non parce que de vous à moi c’est une idée stupide, Dieu seul sait ce qui pourrait advenir si ils en perdaient le contrôle. Non parce que contrairement aux sorciers ayant au minimum un parent maîtrisant la magie, ils n’avaient pas grandi avec la magie et de ce fait n’avaient pas pu apprendre à la côtoyer dès leur plus jeune âge. Ce n’est pas une chose qui peut être prise à la légère alors comment peut on autoriser ces gens-là à l’utiliser ?

Comme c’est beau ! Tu veux peut être que je dise à ces amis que tu les aimais quand ton corps ne sera plus qu’un tas de poussière ? Si quelqu’un m’avait demandé si des paroles aussi haineuses étaient nécessaires je lui aurais répondu que oui, de toute évidence c’est tout ce qu’elle mérite. Blackman était faible. Il n’a pas su mener à bien sa cause. Mais d’autres ne commettront pas les erreurs qu’il a commis. Et lorsque cela arrivera si je peux te donner un conseil, fuis. D’un autre côté je serais ravi de m’occuper personnellement de son cas … En fait le plus jouissif serait de l’achever tout en lui laissant le minimum de force pour s’enfuir. Oh oui ce serait une idée charmante. C’est peut être ta seule qualité alors ? Tu n’es pas une menteuse ? Mes félicitations Williams ! Lui dis-je quand elle me rappela qu’elle n’avait jamais dit que j’étais un moins que rien.

J’en avais ma claque de son petit côté sûre d’elle, je n’avais qu’une envie, la réduire en poussière. Mais ce serait quelque chose de bien trop doux pour elle et alors qu’elle s’apprêtait à sortir je lui avais jeté un Incarcerem informulé, l’effet de surprise il n’y a rien de mieux. Oh bien sûr je savais qu’elle n’aurait aucun mal à s’en défaire mais en attendant la voir réduite à néant était quelque chose de très bien si vous voulez mon avis. Je lui avais demandé ce que ça faisait de se retrouver comme ça alors qu’elle se libérait de ses cordes avec un même sortilège informulé. Si vous voulez mon avis le fait qu’elle soit de mon année ne rendait les choses que plus intéressantes parce que ce n’était pas aussi simple que si elle avait été en quatrième année par exemple. Quand elle évoqua l’éventualité que je me batte à mains nues avec elle un frisson de dégoût me parcouru de la tête au pied. Ew, moi ? Entrer en contact avec … ça ? Non merci, je vais m’en passer.

Le sortilège qu’elle utilisa me surpris pour la simple et bonne raison que j’en attendais plus de sa part, c’est décevant. Alors même si le jet d’eau qui m’avait atteint m’avait mis à terre je m’étais relevé sans me presser, un sourire satisfait sur les lèvres. Eh bien voilà qui est plus intéressant, et si on passait aux choses sérieuses ?

Quoi c’est tout ce que tu as dans le ventre ? Je t’en prie c’était tout juste rafraîchissant ! J’avais pensé un instant sur le sortilège que j’emploierais par la suite puis, ma baguette pointée sur elle je prononçais un : Diffindo. A ce moment-là, c’est avec un plaisir malsain non feint que je découvrais petits à petits quelques coupures apparaître sur sa peau, certaines saignant plus que d’autres.

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"You're scared of the mermaid ?"

¤ Cette discussion que j'entretenais avec Gallagher était totalement ridicule. Ses paroles, du moins. Il est sur la défense et tente de me faire passer pour une moins que rien bien que les chances que ça fonctionne, sont plutôt nulles. Il ne pourra jamais gagner une joute verbale avec moi, avec le genre de réplique qu'il lance. Ce ne sont pas des répliques qui me décrédibilisent, disons... Me faire traiter de Sang de Bourbe ou encore que je ne méritais pas d'être ici, je m'en fichais royalement. Je ne suis même pas née-moldus, j'en ai rien à faire ! Mais par contre, je défends les nés-moldus, surtout que je pensais l'être depuis ma naissance. Une simple humaine, c'est tout. Ce crétin ne mérite pas de le savoir et j'allais continuer de l'attaquer verbalement. C'était marrant de le voir sur la défensive. Je m'en étais pris face au Seigneur Noir et de la possible honte qu'il aurait en le voyant sortir avec une Poufsouffle, continuant de l'insulter avec "bisounours" et ainsi de suite. Je m'amusais, chose sûre ! Le préfet répondit :

« Mort mais pas oublié, tu sais il y a une nuance entre les deux. Mais j’imagine que tu n’es pas capable de la saisir … Pour ta gouverne January est une Sang Pure, même si je fréquente des sangs-mêlés je ne serais jamais sortie avec l’une d’elles. Tu as dû me confondre avec Mère Teresa, t’es sûre que tu vas bien ? Non parce que tu dois avoir un soucis pour penser que moi, j’aiderais des nés-moldus ? » Il eut un rire mauvais, me faisant davantage sourire, le même que plus tôt, soit narquois. Il ne sait pas à quel point que je m'en fiche que sa copine soit pure, mêlée ou peu importe. Je lui répondis, sans lâcher mon sourire : « Voyons, mon cher, ce môssieur ténébreux fait partit du passé et le passé, on le laisse derrière. Il n'y a rien à vénéré, surtout de la façon dont il est mort ! T'imagine, tué par un gamin ? Tu vénères ça ? » J'ai passé ma main dans mes cheveux, lâchant un petit rire. « Néanmoins, je m'en tape que ta copine soit Sang-Pure. Elle doit être aussi stupide et sans-cervelle que toi. Pour être à Poufsouffle, c'est un élément essentiel. J'ai aussi entendu dire que tu faisais ton Don Juan avec elle, de tout petits câlins bien mignons-mignons, c'est tellement beau ! » Dis-je, d'une fausse petite voix romantique. « Tu vois, mon p'tit bisounours, t'es ainsi. Tu te penses méchant, tu te penses dur, mais t'es rien de plus qu'un ourson en peluche. Eh oui, tu aides les nés-moldus, t'es préfet. Je suppose que tu dois bien t'amuser avec McDermott... » J'avais toujours mon ton chiant sur ces dernières paroles. Je n'allais pas le lâcher pour lui, c'est sûr !

¤ Il avait continué de répliquer à mes paroles, où je m'étais moquée du fameux baiser entre sa copine et Albus Potter. Je lui avais aussi sortit un espèce de truc philosophique sur sa mentalité très peu évoluée. Il était rare que disais ce genre de chose à mes ennemis mais ce type avait vraiment besoin d'aide niveau psychologique. Je lui avais aussi dit que je ne le considérais pas comme un moins que rien et que je savais ce dont il était capable. Il n'aurait pas été en 7iem année s'il avait été un moins que rien. Le crétin me répondit : « Comme c’est beau ! Tu veux peut être que je dise à ces amis que tu les aimais quand ton corps ne sera plus qu’un tas de poussière ? Blackman était faible. Il n’a pas su mener à bien sa cause. Mais d’autres ne commettront pas les erreurs qu’il a commis. Et lorsque cela arrivera si je peux te donner un conseil, fuis. C’est peut être ta seule qualité alors ? Tu n’es pas une menteuse ? Mes félicitations Williams ! » J'ai lancé un soupire. Tant de haine et de colère, c'était déplorable. À y penser, il aurait sa place dans une asile. Il est comme Ryan Quick, un type trop borné qui n'aura aucun brillant futur. Dommage. À moins qu'il ne remette en question sa philosophie et ses pensées vis-à-vis le monde qui nous entoure. Je lui ai donc répondu : « Un tas de poussière ? J'en rêve ! N'empêche que c'est triste de voir tant de haine dans tes paroles. Ça doit être pour ça que ta copine préfère embrasser des mecs plus "sains" tels Potter, parfois, je me trompe ? » Dis-je, en haussant des épaules. « Tu es aussi faible que Blackman, cependant. Ne viens pas croire le contraire. Tu ne seras jamais un supposé grand seigneur noir quelconque, en étant avec une Poufsouffle. Seulement dans tes rêves. Et détrompes-toi, fuir n'est que pour les lâches, comme abandonner. » Dis-je, d'un petit sourire.

¤ J'en avais marre de ce type et ses paroles absurdes. Je ne voulais que partir, en ce moment tellement il m'exaspérait. Alors que je me préparais à partir, Gallagher m'interpella avant de me lancer un Incarcerem, m'envoyant au sol à cause des cordes qui se sont enroulées alentour de moi, me disant de stupides paroles. Heureusement, j'avais été rapide pour sortir ma baguette et lancer un Lashlabask peu après, me défaisant des cordes pour me relever debout. Je lui avais dit que ça ne faisait que commencer et qu'il avait peur de se battre à mains nues, ce qui était vrai, en fait. Peut-être avait-il peur de frapper une fille ? En tout cas, je n'ai pas tardé de commencer mon offensive, avec un Aguamenti, le trempant de la tête aux pieds en le faisant valser sur le sol. J'eus un sourire malicieux aux lèvres, pendant qu'il se relevait, lui aussi un sourire à ses lèvres. Il dit : « Quoi c’est tout ce que tu as dans le ventre ? Je t’en prie c’était tout juste rafraîchissant ! » J'ai roulé des yeux, lâchant : « Je dois y aller doucement avec un crétin comme toi. » Pendant que je parlais, je n'avais pas porté attention à sa baguette où il m'a lancé un Diffindo. Des coupures se firent sur mes vêtements, allant jusqu'à la peau. Mon nez aussi fut touché. Du sang coulait à quelques places où j'ai remarqué qu'il était beaucoup plus claire que tous les êtres humains. Peu importe. Et aussi, peu importe si mon uniforme était maintenant à jeter, je n'abandonnerais pas pour autant. Ça aurait été sûrement pire si j'avais été "à découvert". Avec un petit sourire sur mon visage crispé par cette petite douleur, je dis : « C'est tout ce dont tu es capable, lancer des sortilèges de bas niveau ? Ça prouve que t'es une merde en sortilèges. » J'ai retiré ma cape, fronçant les sourcils. J'ai pointé ma baguette vers lui (à côté) en lançant : « Confringo ! »

Confringo:

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'Le Hasard' : 5

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