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Baby don't hurt me [Joy]
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Message(#) Sujet: Baby don't hurt me [Joy] Baby don't hurt me [Joy] EmptyMer 25 Fév - 1:48



❝Albus X Joy

♡ Baby don't hurt me


La Saint Valentin. En voilà une soirée bien inutile. On en parle des célibataires ? Pourquoi n’y a-t-il jamais rien pour nous ? Je n’étais pas du genre à m’en plaindre. Jusqu’à cette journée. J’étais vachement chamboulé, perturbé, perdu… Depuis quand je pouvais ressentir ça ? Sérieusement. Même Demetra, et j’étais sorti avec elle, ne m’avait pas fait tant d’effet. Peut-être parce que j’étais encore jeune (quoique) et que je ne connaissais pas vraiment l’amour. Faut dire que quand on a rompu ça ne pas m’a fait si mal que ça. Mais le fait de savoir que je n’ai quasiment aucune chance avec Chloé m’anéantissait au plus haut point. Quoiqu’il en soit, il fallait que je me change les idées. Je m’étais alors rendu dans un bar histoire de bien boire pour oublier un peu. Pourquoi j’avais du papier et de l’encre avec moi à ce moment-là, je n’en savais strictement rien. Toujours est-il que j’avais écrit une lettre d’amour complètement loufoque et l’avais envoyée à Nyx. Je l’avais simplement aperçue – et bousculée – au détour d’un couloir il y’a quelques temps. La question est : pourquoi j’avais pensé à elle. Pas parce que Chloé ou parce que Penélope, cela n’aurait aucun sens. Toujours est-il que je lui avais écrit cette lettre remplie de conneries et de mots doux. Vive l’alcool j’ai envie de dire.

Je m’étais alors rendu à la volière afin d’envoyer cette fameuse lettre à la jeune Gryffondor, sans réellement penser aux conséquences que je pourrais subir après. Entre temps, je reçus quelques lettres de Sunny et nous avions décidé de nous inviter histoire de ne pas passer la Saint Valentin tout seul, dans notre coin. Et elle avait même décidé de faire le premier pas. Je ne pouvais pas refuser une telle proposition, surtout si c’était pour éviter de me faire détester par celle-ci. Après tout, elle était en bon terme avec mon frère donc il était idiot d’avoir un mauvais lien avec cette jeune Poufsouffle. Mais j’en avais également profité pour inviter mon cousin, Louis. Je savais qu’il était fou d’elle du coup… Autant faire d’une pierre deux coups, non ? Je trouvais ça plutôt sympa de ma part aussi. J’avais même fait en sorte qu’ils s’embrassent durant mon absence… Si ce n’était pas beau la magie. Ils avaient intérêt à l’avoir fait d’ailleurs. Que je n’aie pas fait tout ça pour rien. Tout en me rendant au château, j’apercevais quelques couples disséminés ci et là. D’autres se câlinaient, d’autres s’embrassaient, d’autres se parlaient… Je ressentis comme une boule au ventre. Je me sentais si seul, si abandonné… Si célibataire. Je ne m’étais jamais senti aussi mal vis-à-vis e ma situation amoureuse. Jamais. Certes, j’étais content quand je n’étais pas seul, mais ne pas être en couple ne me faisait rien du tout. A l’époque. Maintenan t que je l’avais rencontrée, c’était autre chose apparemment.

Je sentais que je voulais extérioriser. Je voulais me déchainer, me lâcher, me libérer, me délivrer. Mais je n’y arrivais pas. J’allais craquer à un moment donné. Je le savais. Tout ce que je faisais n’était que repousser l’échéance. Il fallait que je le dise à Chloé. Que j’arrête de trainer ce boulet qui m’empêchait même de dormir. Mais ce soir, je ne pouvais pas. Je n’en étais pas capable… Et si elle était à la volière à cette heure-ci ? Seule ? J’avais été tenté d’aller vérifier mais au final je n’en avais pas été capable. Je n’assumais pas du tout la situation actuelle. J’avais même la sensation que mon existence ne rimait à rien. Ça allait très loin. Je n’avais jamais éprouvé de tels sentiments auparavant et je trouvais cela vraiment très étrange. Mais d’un côté… Je mourrais d’envie de tout lui dire. Et je pense que le lendemain j’allais lui envoyer une lettre. Afin de fixer un nouveau rendez-vous. Il fallait vraiment que je lui dise, que je lui fasse part de mes sentiments… Mais hors de question de jouer le mielleux, ça ne me ressemblait pas du tout. Je pensais donc le faire avec une certaine audace… Bien plus que ce que j’avais pu lui montrer lors de notre entrevue du jour.
En arrivant dans la salle commune, je me mis dans un des fauteuils, autour de la table. La salle était vide. J’allais alors pouvoir ruminer en paix. Quelques minutes plus tard, je finis par craquer. Des larmes coulèrent le long de mes joues pour venir mourir aux creux de mes lèvres. Je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à me contrôler… Et en plus de ça, je n’avais pas entendu les bruits de pas qui venaient vers moi. Jamais je n’aurais voulu pleurer devant quelqu’un. Jamais. Question de fierté. Mais il était trop tard à présent… Les pas étaient légers et subtiles. Probablement une fille. Mais ce n’était pas Aniek. Elle devait être bien trop occupée avec Clewstone actuellement. Qui cela pouvait don bien être ?


❝ oh you make everything okay. ❞
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Message(#) Sujet: Re: Baby don't hurt me [Joy] Baby don't hurt me [Joy] EmptyVen 6 Mar - 14:01



Baby Don't Hurt Me


Feat Albus S. Potter


La journée avait été longue. Les cours avaient été épuisants et ne servaient pas à grand-chose. Sans compter qu'on était le 14 février et que toutes les minettes avaient des étoiles dans les yeux espérant une soirée incroyable. Je ne me sentais pas réellement à ma place dans ce château mais étais bien obligée de suivre ces cours et de supporter ces couples mielleux et pathétiques. Je ne comprenais pas l'engouement de la Saint-Valentin et ne m'étais donc jamais occupée de cette "fête". De toute façon, je ne comprenais pas l'amour tout court. Parfois, mon corps me faisait comprendre que certains besoins devaient être assouvis. Je retrouvais donc Jamie pour passer une soirée plutôt sympa et pouvait, du coup, me reconcentrer sur mes objectifs. Mes pensées étaient plus claires et plus apaisantes. Je pouvais de nouveau retourner en cours et faire semblant de m'y intéresser. Mon absence à ces cours serait relevée et j'avais bien autre chose à faire que de la justifier auprès de la direction. Sans compter que, malgré mes plaintes, ces cours pourraient tout de même me servir un jour. J'avais juste bien du mal à comprendre l'utilité de la baguette alors que nos pouvoirs étaient en nous. Elle ne faisait que freiner notre pouvoir et nous rendait faibles. Les sorciers ne semblaient pas s'en rendre compte et j'avais donc tendance à les mépriser. Ils ne comprenaient tellement pas le pouvoir qu'ils avaient entre leur main qu'ils acceptaient de se laisser guider par un bout de bois. Depuis que j'avais connaissance de mes aptitudes, je me servais de ma magie pour soumettre ma mère à mes envies. Grâce à mes colères, mon pouvoir sortait plus facilement de mon corps et elle avait pris peur. Je jouais de cette peur pour obtenir ce que je souhaitais. Une femme comme elle ne pouvait pas comprendre la joie de ressentir cette magie dans le corps. Faire appel à elle était jouissif. Elle se montrait chaleureuse, enivrante et pleine d'espoir. Quand je la sentais venir et se concentrer dans ma poitrine, j'avais presque envie de la garder en moi et non de la faire sortir de mon corps. Elle me détendait et rendait plus sûre de moi. Il ne me fallait, certes, pas grand-chose pour être sûre de moi mais elle ne faisait que confirmer cette confiance. J'avais besoin d'elle pour me sentir bien dans ma peau et me sentir forte. Elle était en moi et me caractérisait pleinement. Je détestais simplement l'utilisation de la baguette pour la contrôler. La magie ne doit pas être retenue. Elle doit pouvoir être utilisée pleinement et être acceptée sous son vrai jour. Evidemment, je ne pouvais pas tellement parler de cette opinion autour de moi, sachant pertinemment que tout le monde voyait en la baguette la facilité. Les sorciers étaient tellement conditionnés à l'utilité de ces bouts de bois qu'ils en étaient attachés et dépendants. Certains même leur donnaient un prénom, c'est pour dire ! Pour ma part, j'avais acheté la mienne sur le Chemin de Traverse, un peu comme tous les élèves du coin, mais purement pour me fondre dans la masse. Il est vrai que la magie était plus facile à utiliser avec mais je ne voulais pas en dépendre toute ma vie. Pour le moment, je l'utilisais comme parade, ainsi, tout le monde me croyait "normale". Mais à côté des cours et de la vie de sorcière normale que je vivais, j'expérimentais également ma magie sans baguette. C’était une épreuve bien plus difficile que ce que l’on nous présentait en cours. Je me devais d’être pleinement concentrée. Le moindre bruit me faisait échouer et j’avais donc choisi de m’isoler dans une salle du cachot, au silence. Il n’y avait personne qui trainait dans le coin, j’étais donc tranquille pour opérer. Plus je m’entrainais et plus je parvenais à faire léviter mon crayon rapidement. Aujourd’hui, j’étais capable de le lever d’une vingtaine de centimètres au-dessus du sol et de le maintenir ainsi une dizaine de minutes avant de ressentir la fatigue et le besoin de dormir. Généralement, une sieste de deux heures s’imposait après un tel exploit. C’était donc un défi bien plus valorisant qu’une simple lévitation de plume avec une baguette magique. Je savais qu’avec un tel entrainement intensif je parviendrai à utiliser pleinement ma magie sans baguette. Il fallait du temps et de la motivation pour parvenir à un tel exploit mais j’étais déterminée et clairement sûre de moi. Un jour, je serai l’unique sorcière capable de se passer de bout de bois pour contrôler et appeler sa magie.

Mais pour l’instant, j’avais tout de même eu des cours qui demandaient l’utilisation de la baguette. La Saint-Valentin rendait les gens heureux ce que j’avais du mal à comprendre. Je ne comprenais pas le principe et l’utilité d’une telle fête. C’était tout simplement hypocrite de fêter l’amour une journée. A croire que tout le monde était dans le même cas que moi, à savoir penser que ce sentiment ne pouvait pas exister. Après tout, je ne serai pas ici si c’était réellement le cas. Ma mère ne m’aurait jamais mise au monde. J’étais donc la preuve vivante que l’amour n’existait pas. C’était donc plutôt incroyable de voir ces jeunes s’offrirent des fleurs et des poèmes. Tous des hypocrites. Le soleil avait un peu fait son apparition, tout le monde s’offrait donc une balade, main dans la main, dans le parc ou autour du lac. J’avais plutôt choisi de me cloîtrer dans la salle commune avec un bouquin, près du feu de cheminée. Il faisait bien trop froid dehors pour que je puisse y mettre un bout de mon nez. J’avais plus à faire à l’intérieur, en m’instruisant avec un livre, plutôt que dehors à regarder sans comprendre les différents couples.
En entrant dans la salle commune, je me rendis compte, cependant, qu’elle n’était pas vide. Un élève que je reconnus rapidement était assis sur l’un des fauteuils, la tête entre les mains. Alors que je m’approchai du fauteuil isolé que je m’étais attribuée, j’entendis de petits gémissements. Rêvais-je ou Potter était-il en train de pleurer ? Décidemment, cette journée n’avait rien de compréhensible !
Je n’avais aucun avis sur la famille Potter. Née dans une cité moldue, je n’avais pas entendu parler d’eux avant mon arrivée à Poudlard. Il est vrai que les exploits d’Harry avaient quelque chose d’impressionnant mais je n’étais pas aussi hystérique que tous les sorciers qui entendaient ses histoires depuis leur plus jeune enfance. Pour autant, je savais où se trouvait mon intérêt. Me rapprocher de la famille Potter pouvait me propulser loin dans mes ambitions, tout comme je tentais de me rapprocher de la famille Fitzgerald grâce à Nathan. Puisqu’Albus était donc seul dans cette salle en ma compagnie, je pris l’occasion pour me rapprocher de lui et entamer la conversation.

"- Et bien Potter, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Toi aussi, ça te désespère, ces cœurs affichés dans tout le château ?"

Elle ne lui avait encore jamais véritablement adressé la parole. Pourtant, elle était venue s’installer dans un fauteuil près de lui, prête à engager une conversation qui lui permettrait de grimper les échelons. Avoir un Potter dans sa poche ne pouvait que lui être bénéfique. Croisant mes jambes et m’affaissant totalement dans le fauteuil en regardant le feu de cheminée crépiter, j’ajoutais :

"-Tu sais qu’il existe des salles un peu plus vides que celle-là quand même ? C’est assez… hum… pathétique de te voir pleurer ici. Tu aurais pu choisir un meilleur endroit."

Elle n’avait aucun tact mais ne s’en mordait pas les doigts. Potter devait comprendre où étaient ses faiblesses et se devait donc de ne pas les montrer à tout le monde. S’il devait pleurer comme une fille, qu’il garde un minimum de dignité et se cache mieux que dans sa salle commune. C’était plutôt pour lui qu’elle disait cela.







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