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Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella
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Message(#) Sujet: Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella EmptyMar 24 Fév - 18:07


Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou....


Arno feat. Arabella






Mon état de santé du jour m'avait poussée à me demander si j'allais franchement prendre la peine d'aller en cours... Une fois encore, je voyais se dessiner le tableau de ma fin de troisième année, avec le départ en urgence pour Ste-Mangouste, un frère barbant et des cours manqués. Mon début d'année était on ne peut plus parfait et je ne voulais sûrement pas laisser la fatigue prendre le pas sur mon quotidien. Malgré les efforts que je tentais de faire, je ne parvenais toujours pas à manger et cela m'agaçait plus qu'autre chose car je n'avais aucune explication à tout cela. Loin de moi l'idée de ressembler à un canon de beauté et de faire attention à ma ligne, loin de moi l'idée de me rendre malade exprès. Non. Rien n'expliquait véritablement cette aversion pour la nourriture et cette fatigue permanente qui me demandait plus d'effort chaque jour.

Heureusement, j'avais combattu une fois encore cette fatigue pour me rendre aux abords de la forêt, pour l'un de mes cours préférés : les soins aux créatures magiques. Bien sûr, j'étais allergique aux poils de chats et je réclamais depuis.....des millénaires, un hiboux à maman et à Faust mais aucun d'eux ne daignais me faire plaisir. Je m'étais donc vengée en m'inscrivant dans ce cours, pour le défi et pour l'amour des bêtes. Tout se passait très bien jusqu'à maintenant et je mettais toujours un point d'honneur à ne pas manquer ce cours. Amethyste ne le partageait pas avec moi et j'étais souvent stressée, avant d'y aller, pour finalement me rendre compte que tout allait bien. Je connaissais de vue mes camarades, personnes pour me prendre la tête ou pour m'adresser la parole lorsque ce n'est pas nécessaire. Il y a peut-être Maximilien, parfois... mais lui est un cas à part ! Un lourd !

Le cours du jour fut l'un de mes préférés. De Niffleurs ! J'avais vaguement entendu parler de ça, mais sans vraiment avoir l'occasion d'en voir en vrai. Le prof avait introduit le cours d'une façon surprenante, nous demandant de mettre nos bagues, colliers et bracelets dans une boîte qui fut ensuite verrouillée par un coup de baguette. Je devais être l'une des seules naïves à ne pas comprendre, car j'avais surpris les sourire sur les visages de mes camarades. Arno, un Poufsouffle de la même année que moi était au rendez-vous. Très franchement, il me permettait de surmonter l'absence d'Amethyste, même si nous n'avions jamais été plus proches que cela; il ne devait sûrement pas le savoir, mais j'étais rassurée de pouvoir dire à quelqu'un ce que j'avais sur le cœur. Et avant l'introduction des Niffleurs, je lui avais glissé un petit : - Il faut s'inquiéter là ?

Je réalisais bien vite qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Les Niffleurs étaient adorables et j'en tombais presque amoureuses. Ils ressemblaient à des souris, obnubilées par une seule et unique chose : les objets qui brillent. Je les trouvais plus mignons qu'autre chose, malgré le fait que je n'avais encore jamais vu de créature aussi bornée à la tâche. Le cours pendant lequel nous promenions les Niffleurs, sur une parcelle de terre, pour qu'ils y trouvent des pièces ou autres objets brillants, passa à une vitesse incroyable. Je ne réalisais l'ampleur de ma fatigue que lorsque j'essayais de remettre dans sa boîte un Niffleur particulièrement affectueux et collant, en compagnie d'Arno qui était encore là. En riant, je lui adressais alors la parole:

- Si c'était permis à Poudlard et si mon frère n'était pas aussi chiant, il serait à moi, celui-là ! Je lui ai tapé dans l'oeil et c'est réciproque. Je lui jetais un petit coup d’œil rapide avant de poursuivre: Tu connaissais ces créatures ? Moi pas vraiment....c'est une magnifique découverte. Les cours de soins aux créatures magiques ne sont pas assez nombreux, je trouve. Le temps est passé à une vitesse ! Tu ne trouves pas ?

Le Niffleur était dans sa boîte et mon sac était posé contre un arbre, pas très loin. Je respirais bien fort avant d'aller le récupérer, faisant l'effort du siècle pour me baisser et le ramasser. Les autres élèves repartaient vers le château, certains courraient presque. C'est ça, narguez bien celle qui va mettre 10 ans à retourner vers le château.
J'étais devenue une pipelette, face à Arno qui n'avait absolument rien demandé, mais l'euphorie du moment me permettait de mettre ma timidité de côté...



Dernière édition par Arabella J. Churchill le Jeu 26 Fév - 12:58, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella EmptyMer 25 Fév - 1:28






















Comme à à mon habitude, je m'étais levé tôt ce matin, pour faire mon entrainement journalier. Rien de tel que 2 heures de sport par jours pour garder la forme... Tout le monde dormait encore dans mon dortoir, et la salle commune était déserte. Les couloirs, quant à eux, étaient d'un calme inhabituel si on comparait avec le reste de la journée, je n'ai croisé que quelques rares lèves tôt comme moi, des gens à qui je n'avais encore jamais parlé et, pour bien commencer la journée, Peeves. L'esprit frappeur avait la fâcheuse habitude de s'en prendre aux élèves, renversant les armures, jetant des craies sur nous... Mais fort heureusement, le Baron Sanglant me sauva la mise en traversant le couloir à son tour et je pus me faufiler pour rejoindre le rez-de-chaussée puis le parc.

Mon mannequin d'entrainement sous le bras, cadeau de noël de mon père, je me dirigeais vers le lac. J'aime bien m'entrainer là bas, j'ai toujours aimé l'eau et je rêve d'avoir un jour mon propre navire. Un magnifique voilier tel qu'on pouvait en voir il y a 200 ans, pas un de ces engins métalliques à moteur dégueulasses, non un bon vieux navire, ancien. Enfin bref, je m'attarde sur des futilités, je ne suis pas là pour vous parler de mes rêves mais de cette superbe matinée que j'ai passé ce jour là. Revenons en du coup au contexte. Donc je disais que j'allais faire mon entrainement journalier très tôt le matin, au bord du lac noir. L'entrainement pouvait varier d'un jour à l'autre: jogging, cardio, parkour, préparation physique, parcours du combattant... Ce matin là j'optais pour une paire de tambos, sortes de bâtons épais d'une soixantaine de centimètres. Je me souviens en avoir bavé ce matin là. Le mannequin ensorcelé était particulièrement rapide et, même s'il ne se déplaçait pas, il me mit une bonne raclée. Première fois que je l'utilisais depuis que je l'avais EU... A un moment, je reçu un coup si violent dans les côtes que je dus arrêter la séance plus tôt que prévu.

 Je restais un moment étendu sur le sol pour reprendre mon souffle et décidais de filer prendre une douche avant d'aller à mon cours de soins aux créatures magiques, les côtes me faisant particulièrement mal. Ce n'était pas vraiment ma matière de prédilection comme la défense contre les forces du mal ou les potions, mais j'aimais beaucoup ce cours là. Je le trouvais à la fois intéressant et relaxant, et j'y voyais même une certaine utilité comparé à d'autres cours chiants à mourir comme la divination ou l'histoire de la magie. Je vis plus loin Danny, elle aussi à Poufsouffle, une fille que j'apprécie, et Amy, de Serpentard, avec qui je m'entend également très bien. J’aperçus également une autre fille de ma maison, Bella, dont je n'étais pas spécialement proche mais que j’appréciais pourtant beaucoup. Une fille adorable, peut être un peu trop influençable, en tout cas quelqu'un de bien. Et plutôt jolie je dois l'avouer, mais bon en même temps c'est pas ce qui manque à Poudlard. On peut même dire qu'on est gâté nous les gars à ce niveau là, mais je m'écarte du sujet, revenons à cette fameuse matinée. Le professeur Collins nous demanda de retirer nos bijoux pour les mettre dans une boîte, je retirais donc ma médaille de baptême ainsi que la montre ayant appartenu à mon arrière-grand-père. Le prof referma la boîte et la verrouilla d'un coup de baguette. Je pensais tout de suite aux niffleurs, ce qui était logique puisqu'on avait du enlever tout ce qui avait de la valeur pour les mettre en sécurité.
Bella ne semblait pas comprendre ce qui se passait puisqu'elle lui demanda s'il fallait s'inquiéter.

-Je sais pas trop, lui répondis-je d'un air grave, j'ai lu que les dragons avaient une passion dévorante pour l'or alors...


Je ris alors, me tint les côtes qui me firent atrocement mal, et enchaina d'un sourire à la fois amical et taquin:

-Non je plaisante, j'ai juste lu ça dans un roman moldu, passionnant d'ailleurs... mais rassures toi si c'est bien ce que je crois ça va être un cours amusant, tu vas adorer j'en suis sûr!

La séance se révéla particulièrement plaisante et drôle puisqu'on étudia effectivement les niffleurs, des sortes de taupes avec un museau long, le poil noir et touffu et une véritable prédilection pour tout ce qui brille. Elle fut aussi une épreuve pour le français qui devait courir avec sa créature pour chercher des trésors cachés sous terre, il devait sans doute avoir des côtes fêlées ou peut être même cassées, mais ça ne l'arrêta pas pour autant. Le cours se termina même un peu trop vite à son goût. Il eu du mal à remettre sa créature dans sa petite cage et quand j'y parvins enfin, il ne restait plus que Bella et moi. Elle s'adressa à moi en riant:

- Si c'était permis à Poudlard et si mon frère n'était pas aussi chiant, il serait à moi, celui-là ! Je lui ai tapé dans l’œil et c'est réciproque. Tu connaissais ces créatures ? Moi pas vraiment....c'est une magnifique découverte. Les cours de soins aux créatures magiques ne sont pas assez nombreux, je trouve. Le temps est passé à une vitesse ! Tu ne trouves pas ?

-On croirait presque qu'il te prend pour un trésor! répondis-je en plaisantant. Mon père m'en avait parlé une fois mais je n'en avais jamais vu. Il est auror, et un jour il a été appelé parce qu'un sorcier avait retrouvé sa maison saccagée en rentrant chez lui et avait cru à une attaque, mais en fait c'était juste un niffleur qui s'était introduit à l'intérieur et avait foutu le bordel... Je confond toujours le nom avec les fléreurs, ça ressemble beaucoup.

Je me mis à rire mais fis aussitôt une grimace à cause de mes côtes douloureuses.

-C'est pas la matière que je préfère mais je trouve les cours très plaisants, c'est presque plus un loisir qu'un cours. T'es plutôt douée avec les créatures tu sais? T'as été épatante aujourd'hui.

En même temps que je parlais, je rangeais mon exemplaire des Animaux fantastiques de Newt Scamander dans mon sac, puis m’asseyais sur une souche juste à côté pour reprendre mon souffle. Mais la douleur n'entravait en rien ma bonne humeur.








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Message(#) Sujet: Re: Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella EmptyJeu 26 Fév - 12:57


Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou....


Arno feat. Arabella






Je ne savais pas si Arno avait remarqué mon regard mi-épouvanté, mi-interloqué lorsqu’il me parla des dragons le plus sérieusement du monde, mais il était pourtant bien présent. C’est ça, fous-toi de moi, tu sais que ça marche. J’avais fini par rire en l’entendant me dire que c’était une plaisanterie, mais, dans le fond, j’étais désespérée de me dire que si ce genre de cas de figure arrivait effectivement, j’aurais été tellement minable, tellement trouillarde… Ce genre de pensée me faisait immédiatement penser à Faust et à ma mère. Je les aimais beaucoup, pas de doutes là-dessus, mais si j’étais aussi naïve, aussi angoissée des choses de la vie, à qui la faute ? Pourquoi diable étais-je malade ? Pourquoi devais-je composer avec des difficultés alors que je n’avais qu’une envie être indépendante et aussi franche que la plupart des autres élèves ?

Réagissant à la suite de ses paroles, je levais un sourcil, toujours soucieuse mais riant à la fois, prête à plaisanter à mon tour, avant de lui dire :

- Okay… surveille la terre, je surveille le ciel. Il y a peu de chances pour qu’on loupe l’arrivée d’un dragon ! J’ajoutais à mi-voix, d’un air taquin et par vengeance. Je suis parfaitement rassurée, c’est toi qui semble un peu stressé. Je lui donnais un petit coup de coude sur le bras en souriant et en hochant la tête pour lui faire comprendre que j’espérais effectivement que le cours soit amusant et très intéressant.

A l’évidence, aucun de nous n’avait besoin de protection, ni même d’être rassuré. Les Niffleurs étaient des créatures adorables ; nos vêtements étaient recouverts de terre dès les premières minutes de la session, mais cela ne m’empêcha pas le moins du monde de m’éclater, tentant parfois de me reposer en feignant de chercher quelque chose par terre ou de m’occuper d’un Niffleur.
A la fin du cours, j’étais contente de voir qu’il ne restait qu’une seule personne et qu’il s’agissait d’Arno. Bien que nos discussions aient toujours été limitées, je n’avais jamais eu le sentiment d’être à ses yeux une débile, voire même une petite coincée, incapable de se débrouiller. Je ne savais pas ce qu’il pensait réellement, mais il avait au moins le tact de ne rien dire et de ne rien me faire comprendre.

Je l’écoutais alors me parler, souriant tout en essayant de ne pas penser aux tremblements qui ne tarderaient pas à me reprendre. L’adrénaline ressentie pendant le cours était loin, le calme était revenu, et le bourdonnement dans ma tête aussi. L’entendre me parler de trésor me fit presque rougir. L’idée était tentante, mais je ne pouvais m’empêcher de me dire que je ne pouvais être qu’un trésor rouillé, sans intérêt et pas du tout reluisant comme devrait l’être un trésor. Le petit Niffleur avait peut-être quelques problèmes de vue.

- Je veux bien être le trésor de ce petit mignon, ça me changerait ! Arno ne pouvait sans doute pas savoir que je parlais de Faust, mais c’était bien ce que je sous-entendais. Je riais ensuite en entendant l’histoire de son père. Une psychose pour un simple petit Niffleur ! J’ajoutais ensuite, avec admiration : Je ne savais pas que ton père était Auror, il doit te raconter toutes sortes d’histoires incroyables… celle-ci fait un peu partie des « blagues » du métier, j’imagine. Je fronçais ensuite les sourcils, m’interrogeant sur la suite de ses paroles. Les fléreurs ? Jamais entendu parler… qu’est-ce qu’ils flairent, au juste ?

Je déposais mon sac non loin de l’endroit où nous nous trouvions et m’asseyais au sol, juste à côté d’Arno. En l’écoutant me parler de nouveau, je fis mine de fouiller dans mon sac, à la recherche de quelque chose. Cela me permettait de gagner un peu de temps pour ne pas entamer le chemin du retour tout de suite. Et puis, avec un peu de chance, j’allais peut-être trouver un petit gâteau à avaler bien vite, pour me redonner un semblant d’énergie et regagner le château.
Je tournais ensuite le regard vers le jeune homme. Celui-ci sembla grimacer en s’asseyant avec difficultés sur une souche. Il n’avait pourtant rien dit de tout le cours. Je l’écoutais terminer sa tirade par une phrase qui me fit rougir comme jamais. Un mince sourire sur les lèvres, je baissais la tête pour ne pas qu’il le remarque et parlais à mon tour.

- Oh…euh… merci.., je toussais pour m’éclaircir la gorge avant de continuer : disons que… cette matière est celle que je préfère, pour ma part, mais j’ignore encore beaucoup sur les créatures magiques. Je haussais les épaules, tentant un coup d’œil dans sa direction, maintenant que le fard que j’avais piqué se dissipait un peu. Laisse-moi deviner, ta matière préférée c’est …. Sortilèges ? Ou métamorphose ? ou défense contre les forces du mal ? Je suis dans le vrai ? Je lui adressais un petit sourire avant d’ajouter, furtivement. Je suis dans le vrai aussi, si je te dis que j’ai remarqué que tu avais mal quelque part ? Je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas ni faire la curieuse. J’avais osé dire cela, sachant que c’était peut-être à mes risques et périls. Quant à moi, je n’avais rien dans mon sac et je devais jouer avec ce dernier pour ne pas que mes mains ne se mettent à trembler trop fort. Assise, je m’en tirais bien mieux que debout.



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Message(#) Sujet: Re: Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella EmptyJeu 5 Mar - 22:51


















- Les fléreurs? répondis-je, ce sont des sortes de chats avec des oreilles un peu plus grandes et bien plus intelligents. Le Chat de la célèbre Hermione Weasley, Pattenrond, est à moitié flaireur d'après ce que j'ai pu lire.

Je marquais une pose avant d'ajouter sur le ton de la plaisanterie:

- Fléreur / niffleur, ça sent la confusion à plein nez...


Une blague bien minable oui mais bon, c'est toujours bien de garder une atmosphère légère et joyeuse.
Je lui fit alors part de mon admiration pour son talent avec les créatures, ça a eu l'air de lui faire plutôt plaisir. En tout cas j'étais sincère, elle était plus doué que moi c'est sûr, pourtant j'étais plutôt un bon élève dans cette matière. Rien d'extraordinaire mais j'avais en général des notes plutôt bonnes et j'arrivais à m'en sortir avec la plupart des bêtes qu'on étudiait en cours depuis que j'avais commencé cette option l'an dernier. Et je ne regrettais pas mon choix, contrairement à cette connerie qu'était la divination. Une véritable discipline pour fumeurs de joints si vous voulez mon avis, mais ça donnait prétexte à rire quand on voyait à quelle point on pouvait partir dans des délires de ouf en faisant soi-disant la lecture de l'avenir... Les soins aux créatures magiques au moins c'était une matière intéressante, apaisante même par rapport à d'autres matières, et qui avait une utilité dans mes plans d'avenir, ce qui était le plus important.
Je ressortis mon exemplaire des Animaux Fantastiques et le lui tendis.

-Tiens, ça devrait te plaire, il est pas très long à lire et tu vas apprendre plein de choses dedans. Après plus personne n'arrivera à t'égaler!

Bella m'interrogea à son tour sur ma matière préféré, elle visa juste à la troisième tentative, la défense contre les forces du mal, MA matière de prédilection, celle que j'aimais le plus mais surtout celle qui était pour moi d'une importance capitale, au même titre que les potions d'ailleurs. Il s'agissait de deux matières, et particulièrement la défense contre les forces du mal, pour lesquels j'avais un véritable don. C'était comme une seconde nature. Mais j'aimais aussi beaucoup les sortilèges et la métamorphose, pour lesquels j'étais aussi un très bon élève mais dans une bien moindre mesure toutefois.

- La troisième tentative est la bonne, la défense contre les forces du mal! Je pourrais en faire pendant des heures sans m'en lasser, avec quelques coupures de potions de temps à autres pour éviter l’écœurement!

Apparemment les crispations de mon visage à cause de mes côtes n'étaient pas passées inaperçues puisqu'elle me le fit remarquer. Bon en même temps ce n'est pas quelque chose que l'on peut facilement cacher. Et puis moi même j'avais remarqué que ma jeune camarade de maison n'était pas vraiment en grande forme. J'avais remarqué que depuis notre première année il lui arrivait de manquer plusieurs cours. Bien sûr, on a tous manqué des cours, moi aussi, mais pour Bella ça semblait être plus fréquent. J'ignorais tout alors de sa maladie mais je n'étais pas idiot, je me doutais bien qu'il y avait quelque chose, seulement je mettais toujours un point d'honneur à respecter la vie privée des autres et je n'avais pas cherché à savoir. Ce que je voyais en revanche c'est que j'avais en face de moi une battante et ça je le respectais.

-Oh, c'est rien, lui répondis-je. Je dois avoir une ou deux côtes fêlées à cause de mon entrainement, j'irais faire soigner ça tout à l'heure, ça ne presse pas. Et toi ça va? T'as pas l'air au top!

Je fouillais dans mon sac et en sortis les restes d'une tablette de chocolat. Je cassais deux bons morceaux et lui en tendis un.

-Tiens, lui dis-je, ça vient de chez Honeydukes, je l'avais acheté la dernière fois qu'on est allé à Pré-au-Lard.

Le meilleurs chocolat du monde, y a pas à dire. J'ai toujours soupçonné qu'il était un peu magique. Il avait le dont de vous remettre en forme en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Je voulais en savoir plus sur Bella. Nous n'avions jamais beaucoup parlé mais elle faisait partit de ces personnes que j'avais envie de connaitre un peu mieux.

-Tu sais, c'est notre quatrième année ensemble et on ne se connait pas tant que ça, c'est un peu con hein? Parles moi un peu de toi, ta famille, tes amis, d'où tu viens?






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Message(#) Sujet: Re: Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou.... | Arno & Arabella EmptyDim 15 Mar - 17:38


Qui a vraiment besoin de soins ? Les créatures magiques ou....


Arno feat. Arabella







Je haussais les sourcils en l’entendant me parler des fléreurs. J’étais persuadée d’être une nullité absolue dans presque tout, tellement j’ignorais de choses. J’avais même honte de dire aux profs que je ne savais pas de quoi ils parlaient, parfois, pour ne pas avoir à dire que j’avais été coincée à l’hôpital pendant longtemps. Arno venait de m’apprendre quelque chose et je comptais bien essayer de me documenter un peu plus là-dessus. J’avais adoré les niffleurs, il y avait donc de fortes chances pour qu’il en soit de même pour les fléreurs.
Je hochais alors la tête suite à ses explications, ne manquant pas la petite référence concernant l’amie de Harry Potter. Hey hey, moi aussi je voulais un fléreur ou un niffleur… ! Peu importe, mais je comptais bien avoir un animal, un jour ou l’autre, même si cela impliquait que je me fasse tuer par ma mère qui n’était pas spécialement d’accord. Un peu rebelle la fille qui n’aime pas les poils de chats et qui veut un animal poilu ?!

La petite blague du jeune homme me fit éclater de rire ! Je ne m’en étais pas rendue compte avant, mais j’avais un énorme besoin de rire, de me détendre un peu et, pour une fois, c’était avec quelqu’un d’autre que Faust ou Amethyste. Pourquoi n’avais pas tenté de parler à Arno avant ? Le jeune semblait tellement plus dégourdi que moi, j’étais persuadée que ce genre de personne pouvait facilement me sauver de ma timidité, de ma difficulté à aborder les autres.
Sans réfléchir, je pris le livre qu’il me tendait, observant vaguement la couverture qui m’indiquait qu’il s’agissait d’un exemplaire des « Animaux Fantastiques ».

- Oh ! C’est vraiment gentil…. Mais si tu en as besoin pour…., ma conscience venait d’arriver sur son cheval blanc pour me dire « Arabella, arrête ! », enfin…merci ! Je te promets de te le rendre au plus vite. Je n’ai jamais eu connaissance de ce bouquin. Je l’avais également écouté me parler de sa matière favorite, la défense contre les forces du mal. J’en déduisais qu’Arno était sûrement totalement contre les forces du mal, une bonne chose ! Hum, est-ce qu’un futur Auror se tiendrait devant moi ? Je lui lançais un petit sourire avant d’ajouter : J’espère que nous n’aurons jamais à nous défendre pour de vrai… Je veux dire, en bonne trouillarde que je suis, je n’ai pas spécialement envie de voir débarquer des adeptes des forces du mal ! L’histoire Potter m’a suffit à me glacer le sang ! Pas toi ?

Voldemort n’était plus, mais j’avais du mal à ne pas être morte de peur imaginant un scénario similaire se dessiner devant nos yeux. Zut ! C’était d’une bonne frousse que j’avais besoin, pour me secouer un peu les puces. Mon regard se dirigea vers les profondeurs de la forêt. Peut-être que c’était une bonne idée pour le faire ? Sunny serait peut-être d’accord pour y tenter quelques folies, en ma compagnie …
Je reportais son attention sur Arno qui m’annonçait le plus naturellement du monde qu’il devait avoir des côtes fêlées.

- Une ou deux côtes fêlées ?! Et tu as subis la douleur toute l’après-midi sans rien dire ? T’es dingue !

Outch. Arabella Jilian Churchill qui en arrive presque à obliger quelqu’un à aller à l’infirmerie. J'avais été prête à lui dire « Allons tout de suite à l'infirmerie ! » mais je ne pouvais pas me permettre de faire cela alors que j'avais horreur de l'idée que l'on me traîne de force dans cet endroit. Arno était assis, ne bougeait pas, cela lui permettait sans doute de ne pas avoir trop mal.

- Moi ? euh… ça ne va jamais vraiment. Mes absences de l’année dernière n’ont pas du passer inaperçu. Quoique ? Qui avait vraiment fait attention à mes disparitions soudaines ? Je haussais les épaules, reportant mon attention sur lui. Je aller avec toi à l'infirmerie, si tu veux ?

Le jeune homme me tendit un bout de chocolat de chez Honeydukes. Pendant un instant, je le regardais d’un air ahuri tout en acceptant le chocolat, mais je détournais vite les yeux, me rendant compte que je devais avoir l’air complètement idiote. En réalité, Arno n’y était pour rien, je venais simplement me rendre compte toute seule que je n’avais jamais pensé à prendre plus de chocolat ! C’était pourtant bien connu, le chocolat avait certaines propriétés particulières, mais j’avais tellement l’habitude de ne m’intéresser à rien, question nourriture, que jamais l’idée de prendre un peu de chocolat ne m’était venue.
Cela allait certainement pouvoir l'aider aussi à se sentir mieux. Je le remerciais en lui adressant un petit sourire sincère. Il ne s'en doutais sûrement pas, mais j'étais vraiment heureuse d'être là, à cet instant, à discuter avec lui !

- Eh bien…euh…je ne sais pas par où commencer. Je viens d’une famille de sang-pur, je haussais les épaules, mon père se fiche totalement de nous, seul le travail compte pour lui. Je ne sais même pas quoi te dire sur lui. J’ai un frère qui est ici, Faust. Je l’aime beaucoup, sauf quand il se décide à me prendre pour une gamine, ce qui est arrivé assez souvent ! Ma mère ne travaille pas, elle s’est occupée de nous depuis toujours. Autrement dit, elle s’est trainée le « boulet Arabella », pendant un moment, maintenant ça va mieux ! Je les oblige à me foutre la paix, pour pouvoir enfin vivre tranquille sans avoir l’impression d’avoir 10ans, maintenant que j’en ai presque 15 ! Je lui lançais un petit sourire en coin. C’était bien la première fois que je disais cela aussi clairement, excepté face à Amethyste. Je n’ai jamais rien connu d’autre que Londres… Je ne t’apprends rien en te disant que ma meilleure amie est Amesthyste. Les gens ne la comprennent pas et la dyslexie peut parfois avoir des aspects drôles, sauf pour ceux qui la subissent, évidemment. Je levais les yeux au ciel, exaspérée par le constat que je faisais : J’en connais plus sur les maladies « dys » que sur les créatures magiques !

Ce constat était en effet désespérant pour moi. J’avais loupé beaucoup trop de choses, j’étais bonne pour retourner en deuxième année…. Ou même à Ste-Mangouste où les gens m’avaient presque vu plus que ceux de Poudlard.

- Pas ultra intéressant. A ton tour ! Je veux tout savoir !

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