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Un café pour se souvenir - Avec Louis D.
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Message(#) Sujet: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyMar 24 Fév 2015 - 1:35



Refuser d'aimer par peur de souffrir...
C'est comme refuser de vivre par peur de mourir.


Un café pour se souvenir - Suzanelle et Louis

Samedi matin, tôt. Vraiment très tôt pour une journée de congé. Mais après m’être tourné et retourner dans les draps, je devais finalement m’avouer enfin que j’étais nerveuse. C’était idiot, mais bien le cas. Dans la maison familiale de mes parents à Londres, ma maison maintenant, je décidai de me lever. Assise j’observais les voiles des fenêtres filtré la lumière, trop clair, trop lumineux, trop différent de mes appartements de Poudlard. Je venais très peu souvent ici, et après avoir passé plusieurs heures à faire le ménage la veille pour se changer les idées, les prochaines heures à tourner dans son salon allaient me paraitre vraiment très longues. Pourquoi étais-je dans cet état ? C’était tellement surprenant et improbable que ça me laissait sous le choc. Comment étais-je sensé rebondir à ces informations ? Nous avions rendez-vous vers 10h00 à l’endroit convenu. Je savais combien Louis préférais le café au thé, et j’avais choisi cet endroit pour lui faire plaisir en quelque sorte.

Assise sur le rebord du matelas, je jouais avec les draps d’une main distraite, alors que mon cerveau n’en pouvait tout simplement pas des informations qu’ils avaient cumulés. Et puis, il y avait eu cette soirée… Bon, pas que je m’en faisais réellement avec ce genre de chose, mais j’étais un peu malaise de la tournure des choses, surtout alors qu’il avait en tête de me reconquérir. Comme s’il y avait réellement vraiment quelque chose à conquérir… Si j’étais seule, c’était de mon plein gré et aussi de quelques échecs amoureux sans valeur. J’avais essayé avec le temps, mais j’en étais tout simplement incapable. Comment allais-je potentiellement pouvoir le dire à Louis alors que par la suite, je le verrai errer dans les couloirs de Poudlard… Et puis ce n’était pas comme si je ne l’avais jamais aimé, mais c’était avant. La blessure était toujours aussi présente et je revoyais ma mère pleurant sur le corps de son époux, mon père, brutalement tué; et puis je me voyais à son chevet. Elle s’était laissé mourir, malgré moi, malgré tout … Je n’étais qu’une gamine.

Je ne voulais pas de cet amour qu’il me portait, je ne pouvais pas de crainte de ressentir ne serait-ce qu’un semblant d’affection semblable à ce que portait ma mère à mon père. Et je ne pouvais pas non plus le laisser rester attacher à moi. Pas après toutes ces années, pas après son ancienne femme, pas après Blake. Non, il ne pouvait pas. Il ne le devait pas. Je ne méritais pas ce genre d’attention car je ne saurais nullement capable de lui remettre. Je ne le pensais pas. En même temps, j’avais beau me dire que je ne ressentais rien, je savais pertinemment que c’était faux. J’espérais ne rien ressentir, en fait. Même si ma nervosité trahissait un peu mes tentatives de me calmer et de ne pas m’en faire.

Assez Su! Prend-toi un peu en main! Je m’étais jeté en bas du lit, avant de sauter dans la douche et pour terminer m’habiller confortablement pour l’avant-midi qui serait probablement très chargé de rebondissement. J’allais de surprise en surprise depuis que Louis m’avait annoncé son retour à Londres, il y a de cela quelques semaines. Manque de temps, et de disponibilités, nous nous étions… comment vraiment me le dire ou me l’avouez… vu ne serait pas vraiment le mot approprié, il était vraiment trop faible, compte tenu de ce qui c’était passé à la Licorne ce soir-là. Hors notre rencontre avec le petit devait être retardé plus tard, s’il y avait toujours un plus tard… J’avais l’impression de marcher sur un champ de mine, mais il avait raison, c’était tellement surprenant qu’il puisse… encore… depuis tout ce temps… m’aimer ? Ça me foutait les jetons, vraiment énormément. Tellement que je n’arrivais même pas à faire passer ni mon croissant, ni mon thé. J’étais anxieuse, nerveuse, dans l’attente… mais de quoi au juste ? Je ne savais pas. C’était censé n’être qu’une rencontre toute banale avec un bon vieil ami non vu depuis longue date, pas… une rencontre avec un amoureux transi qui me voyait dans sa soupe depuis l’école…

Je parti relativement tôt de la maison, m’assurant de tout boucler à clé. Je n’y reviendrai pas ce soir. Je retournerais à l’école pour reprendre ma garde habituelle. Du moins, c’était dans les plans de départs si tout venait à capoter en chemin. Et puis, avec de la chance, j’aurais un petit creux et pourrais manger quelque chose pour essayer de me distraire de la conversation qui me semblerait-il allait probablement être beaucoup moins légère que la première qui avait été prévu au départ. C’est fou comme j’étais impatiente et fou comme j’avais une peur bleu de cette discussion que j’aurais avec Louis… Que quelques minutes et j’y serai. Je pouvais encore revenir sur mes pas et changer d’idée. Trouvez une excuse. Mais au final, je savais que ça ne serait qu’un moment retardé car j’avais appris la nouvelle de la bouche de Minerva elle-même, Louis intégrerait le corps enseignant du moins c’était s’il acceptait l’offre de la Directrice de Poudlard. Elle ne pourrait pas le fuir indéfiniment, il faudrait un jour ou l’autre qu’elle le voit. Il était ami, non ? C’était ce qu’elle avait toujours cru au courant de ces années. Mais la dernière lettre qu’elle avait reçue de lui sonnait très différemment. Oui, il avait son rêve et après la fin d’année qu’il avait passé ensemble, elle n’avait pas voulu le retenir dans ces espoirs et futurs carrières. Ils étaient restés bon amis, car elle ne pouvait pas l’empêcher de se réalisé et c’en aurait beaucoup voulu de le brimer de cette manière alors qu’ils étaient tous deux si jeunes et avaient tant de chose encore à voir.

Je poussai la porte du café, songeuse, soucieuse et alors que je commandais au comptoir, je vins même à me demander s’il aurait changé d’idée… Distraite le commis dû me donner du Mme, trois à quatre fois avant que je ne réalise qu’il me parlait, trop ancré dans ma tête.
«Pardon.» J’étais un peu rouge de confusion. «Merci.» Dis-je en récupérant ma tasse de café au lait et ma viennoiserie sur le comptoir. Ou était partie, miss sûr d’elle ? Probablement en Nouvelle-Zélande… pour un voyage dans ces souvenirs au lieu d’une place dans la réalité. Je m’installai à une table sur le rebord d’une fenêtre et portait un regard distrait à l’extérieur, songeuse et rêveuse. Mon doigt longeant le rebord de la tasse dont ma seconde main bordait le contour. J’étais figé dans mes pensées. Profondément, au point ou la réalité se présenta que lorsque j’entendis mon nom être prononcé une seconde fois à voix haute. Non, ce n’était pas ma propre voix. Ça n’avait rien à avoir même. Je tournai un regard doux vers l’homme qui se tenait devant moi, avant de sourire doucement. «Ça fait très longtemps, Louis.» Il avait l'air plus vieux, comme moi aussi probablement, mais je lui reconnais les mêmes traits que j'aimais déjà aimé et chéri... avant.

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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyMar 24 Fév 2015 - 19:48



Un samedi matin. Je ne devais donc pas travaillait et c’était tant mieux. Je savais que j’avais un rendez-vous des plus importants à dix heures tapantes mais j’étais tellement fatigué ces jours-ci, que je m’étais endormi comme une brique le soir d’avant. J’avais regardé un film moldu avec mon fils Blake. Lui par contre, n’avait pas dormi tout de suite. Heureusement, il est grand et il arrive à faire des choses seul. J’en suis tellement fier. Ce samedi matin, quand je m’étais donc lever alors que le soleil lui faisait la même chose, je descendis assez rapidement dans la cuisine. En caleçon qui me servait de pyjama, j’avais fait du cacao et j’avais sorti des pains au lait. J’étais un véritable gamin, c’était totalement fou. Blake aurait pu même manger avec moi. Étant dans un appartement que j’avais acheté à un moldu et ayant vécu avec eux, j’avais donc pris une habitude. La télévision. C’était fou de se dire que les sorciers, certains du moins, ne trouvait rien de bien dans cet objet. J’avais toujours été bluffé par la capacité des moldus à faire certaines choses sans l’aide de la magie. En un sens, la télévision, c’était de la magie pour eux. De plus, certaines chaînes étaient totalement hilarantes. Posé sur le canapé, je regardais donc un programme étrange, sur l’amour. A ce moment-ci, je senti une petit boule arrivée dans mon ventre.

J’étais arrivé à ne pas trop penser au rendez-vous que j’allais avoir dans la matinée. Une chose très dure mais je m’étais mis dans la tête que ça ne donnerait rien de bon si j’y allais avec un stress énorme. Et le stress, c’était mon truc. J’avais vécu des centaines de matchs de quidditch, j’avais gagné des coupes du monde mais c’était rien comme stress a comparé d’un rendez-vous avec celle que j’aimais depuis très longtemps. Surtout après cette nuit qu’on avait passée il n’y avait pas si longtemps. Louis Deslestrat, moi-même, j’avais fait ça. Je me surprenais encore mais j’avais surtout envie d’oublier. Maintenant que j’y pensais, j’avais envie de tuer le hibou qui s’était planté et qui avait donné la lettre que j’avais écrite pour Basil à Sue. Si jamais ce pigeon ne s’était pas perdu ! C’était peut-être le destin, bien que je ne croie absolument pas au destin. J’avais pourtant déjà mit au point un rendez-vous, tranquille avec Suzanelle. Il y aurait eu Blake, on aurait parlé, reprit vraiment contact et j’aurais pu, à la longue, lui faire comprendre mes sentiments. Non, là, elle avait dû les lire, sur un parchemin, sur une lettre qui n’était même pas pour elle.

Après avoir fini mon bol, je rangeai tout dans l’évier, un coup de baguette et tout était propre, ranger à sa place. Il était maintenant 8h30. C’est à ce moment-là que ma voisine, Miss Burnley frappa à ma porte. Elle était d’une gentillesse énorme. Agée de 45 ans, elle n’avait jamais eu la chance d’avoir des enfants. Blake était un peu comme son fils aussi. Elle m’avait toujours aidé quand j’avais besoin de faire garder le petit. J’avais décidé de partir assez tôt, de marcher pour me vider la tête et ne pas être totalement fou quand je verrais la femme de mes rêves. L’accueillant, je montai assez rapidement à l’étage. Blake dormait encore mais il n’était pas possible pour moi de pas l’embrasser avant de partir. Mon fils était ma raison de vivre, mon moteur dans la vie maintenant. Pour l’instant, j’espérais. Après avoir donné les instructions à Miss Burnley, je claquai la porte pour prendre la direction du rendez-vous. J’avais une heure et demie d’avance, autant dire que j’allais avoir le temps de marcher. Le premier pas dehors, que les pensées arrivèrent. Si elle voulait parler, c’est qu’elle avait quelque chose à dire. Or, je savais très bien que Sue n’étais pas amoureuse de moi, je savais très bien que j’étais un très bon souvenir pour elle, un ami mais rien de plus. Si elle voulait me parler ce n’était pas que pour la soirée, elle me l’avait dit elle-même dans la dernière lettre qu’elle m’avait adressé. J’allais donc certainement me faire briser le cœur. Je m’y attendais. Pourtant, au fond de moi, il y avait quelques choses. Je sentais à chaque pas, mon corps me dire qu’il y aurait du bon après avoir revue la demoiselle. Je ne savais pas quoi mais mon pressentiment était très fort.

J’avais donc profité pour prendre la Gazette du Sorcier dans un magasin. Certains sorciers avaient eu la bonne idée de cacher leur commerce avec des sorts. On pouvait donc avoir des articles de sorcier sans même devoir aller sur le Chemin de Traverse. L’article sur la réglementation de la taille des baguettes était tellement ennuyeux mais c’était un bon moyen pour penser à autre chose. Je m’étais donc arrêter sur un banc pour le lire. J’avais quand même pris la précaution de cacher la Gazette par un stupide journal moldu français. Un journal satirique. Stupide mais tellement drôle. Plus j’avançais dans les lignes, moins j’arrivais à me concentrer. Sue était totalement dans mes pensées. Pourquoi, c’était le mot qui devait revenir le plus de fois, à la seconde dans ma tête. J’arrivais presque à regretter d’avoir été joueur de quidditch et de ne pas être resté avec elle. Pourtant, je savais qu’elle me dirait des choses que je n’ai pas envie d’entendre. J’imaginais bien qu’elle avait eu d’autres hommes dans sa vie depuis notre rupture. J’avais eu d’autres femmes aussi, c’était donc logique. Je regardais ma montre, déjà plus d’une heure que je pensais sur mon banc, que je lisais la même ligne. Je pris donc la direction du café où Suzanelle allait m’attendre dans quelques minutes. Pressant le pas, j’arrivais à niveau du dit café. Elle était déjà dedans. Pendant quelques secondes, je la regardai. Elle était tellement belle, j’aurais tellement aimé pouvoir l’embrasser en rentrant. J’avais déjà fait chavirer son cœur, je pourrais donc le faire une deuxième fois, je ferais tout pour. Maintenant que je la voyais, je savais que je devais tout faire pour l’avoir. Je savais qu’au fond d’elle, elle m’aimait. Ouvrant la porte, j’eu peur. Non, elle ne m’aimait peut être plus finalement, c’était normal au fond. 18 ans qu’on était plus ensemble et on allait parler de mes sentiments encore existant. C’était irréaliste. Avant même d’aller la voir, je commandai un café au comptoir. Un bien serré. Le serveur me tendit un grand gobelet. Marchant d’un pas assuré vers la femme, je l’interpelai en prononçant son nom. Ses yeux me regardaient maintenant. Ils étaient tellement beaux, elle était tellement belle. Je pris alors place face à elle. Je ne savais pas trop quoi dire, je ne savais pas trop quoi faire. C’était des plus gênants. Je n’avais jamais été bien fort pour parler aux filles, aujourd’hui, il le fallait :

« Longtemps oui. Trop longtemps. Mais content, très content. Désolé du retard, j’ai trop pensé. J’ai eu peur un petit moment, de venir, d’entendre ce que tu avais à dire. Ce qu’on avait à se dire. Je t’aime Sue, tellement … Désolé je ne sais pas trop quoi faire … »

Je bu une grande gorgée du café très chaud. Cela ne me fit en rien du bien. J’avais, comme la première fois que je lui avais parlée, totalement fait une phrase délirante. Je n’allais pas bien de lui dire directement que je l’aimais. J’étais même étonné de la voir encore face à moi, elle aurait très bien pu prendre la fuite juste après ça.
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyMer 25 Fév 2015 - 1:18



Refuser d'aimer par peur de souffrir...
C'est comme refuser de vivre par peur de mourir.


Un café pour se souvenir - Suzanelle et Louis

J’avais l’impression d’être sur un nuage cotonneux, quelque chose de mou et doux qui me rendait complètement indolente. J’avais levé un regard doux sur l’homme qui m’avait appelé. Oui cela faisait de nombreuses années, très, trop nombreuse année que j’étais dans cette langueur, dans ce malaise. Presqu’autant que ce qu’il semblait s’imaginer comme sentiment pour moi. Il avait l’air vraiment très heureux de me voir, et peut-être aurais-je était beaucoup plus enthousiasme si les évènements ne s’étaient pas déroulé ainsi. Une lettre de trop… Un sentiment de trop. Elle ne savait toujours pas quoi en faire, elle ne savait pas si elle devait faire quelque chose pour autant. Je baisai le regard sur ma tasse alors qu’il finissait par me dire à haute voix pour cette fois qu’il m’aimait. Et moi comment était-ce sensé répondre à cela…

Je me sentais étrangement amorphe.
«Louis … » Posant son coude sur la table, elle glissa son visage dans sa paume levé pour observer son ancien et dernier amant, avant de reporter son attention sur son latte. Elle ne pouvait pas nier son trouble, ne serait-ce que de l’avoir croisé à la Licorne cette soirée-là. «» Je glissai mon index pour faire le tour de ma tasse avant de reposer mon regard sur lui. Ce n’était pas vraiment parce que je voulais étirer le temps, je ne savais réellement pas par où commencer, et ce n’était clairement pas par ‘’Je t’aime aussi.’’ Car, ça elle n’en savait rien. Tout était brouillé, indéchiffrable dans sa tête. «… tu m’as l’air en pleine forme.» En tout cas, beaucoup plus que moi. J’affichai une mine mélancolique, avant de fixer mes yeux dans les siens. «Pourquoi, Louis ?» Dis-je me mordant la lèvre, alors que ma question cherchait tout le sens de ce qui avait été jadis et ce qui serait plus tard. Pourquoi voulait-il m’aimer moi ? Pourquoi après tant d’année ? Pourquoi maintenant ? J’étais torturé et si ça n’avait pas été un ami de son longue date, un ancien petit copain dont il avait fallu que je me départisse, je n’aurais même pas été assise dans ce café à me torturer l’esprit. J’aurais été tranquillement en train d’écrire mes notes pour le prochain cours des 3e, et à préparer des banderoles pour le tout nouveau bureau de Louis à Poudlard. Une belle journée en perspective, joyeuse et simple. Pas un ramassis, hyper-complexe de sentiment qu’elle avait toujours voulu se départir par crainte elle aussi d’en mourir.

J’observais ces yeux et je m’y voyais au travers. Des yeux magnifiques. Ce n’était pas la première fois que je les observais, ni la première fois que je les voyais. Ça me rappelait de joli moment où je l’observais, élève, distraite et inattentive à le regarder. Une bulle hors du temps, juste pour les voir se retourner sur moi. Il avait parlé et je n’avais capté encore que la moitié de ce qu’il avait dit. Étais-je moi aussi figé ? Je souris doucement à son attention
. «Désolé… te voir ma rappelle beaucoup de souvenir, je ne m’aurais jamais vraiment cru si nostalgique.» Il n’avait pas trop l’air de s’en faire avec cela et j’étais à moitié contente. Non, ça n’avait pas été l’idée du siècle de venir ici, j’avais l’impression que j’allais y perdre beaucoup plus que ne l’avait prévu. Et qui sait, resterais-je dans l’attente qu’il me regarde encore comme avant, juste une fois.

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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyJeu 26 Fév 2015 - 13:12

Je pouvais la voir. Elle était enfin là, face à moi. Elle n’était là que pour moi. J’avais des pensées des plus étranges à ce moment-ci. D’une part, je me demandais pourquoi elle était là ? Même si elle avait eu beaucoup de chose horrible qui s’était passé dans sa vie depuis qu’on s’était séparé, il y avait une chose dont j’étais sûr. Si Sue n’avait pas eu un brin de sentiment pour moi-même, elle ne serait jamais venue ici. C’était indéniable. Si elle se trouvait ici au lieu d’être à Poudlard, c’est qu’elle avait des choses à dire. Certes, elle voulait très certainement entendre ce que j’avais à dire mais elle voulait parler elle aussi. Je la sentais troubler dans ses gestes. Mon regard se baissa sur la tasse qu’elle tenait dans les mains. Je m’imaginais donc cette main douce contre mon corps. Je l’avais déjà senti, je voulais à nouveau le toucher. Elle jouait avec sa tasse comme on le fait quand on attend. Seulement, là, c’était sa réponse qu’elle attendait. Elle devait chercher une chose à dire après mes paroles trop rapide et stupide. Je savais que quand la bouche de Sue s’ouvrirait, il en sortirait une chose dure. Pas forcément mauvaise mais dur. Une parole qui compte, des mots qui montraient des choses, des sentiments. Du moins, c’est ce que j’avais envie. Je n’aurais pas voulu qu’elle me pose une question bateau. Ce que je voulais entendre c’est qu’elle aussi m’aimait. Plus je la regardais, plus j’en avais envie. Mon cœur parlait à cet instant, mon cerveau avait été mis de côté. Pourtant, il fallait bien que je pense aussi, et c’était là que la peur revenait. La peur qu’elle ne m’aime pas, qu’elle ne m’aime plus. A vrai dire, c’était tout à fait normal si elle ne m’aimait plus. J’étais certainement un peu fou, beaucoup même. J’avais toujours les yeux baissé quand elle commença à parler.

En pleine forme ? J’étais en pleine forme, moi ? Impossible. Une semaine que je ne dormais plus, entre les souvenirs de notre soirée à la Licorne et ce rendez-vous. Je devais avoir une mine complètement horrible. Des cernes tellement gros. Non, elle ne pouvait pas me trouver en pleine forme. Ou alors elle parlait de mon corps. C’était vrai que même si je ne faisais plus de quidditch, j’étais encore bien taper. C’est un fait, pas une trop grande confiance en moi. Mais si elle me disait ça, c’était qu’elle me regardait avec envie. Et encore une fois, mon cœur s’emballa plus vite que ma tête. J’avais toujours eu un grand cœur et à ce moment-ci, ce n’était peut-être pas la meilleure de chose qui soi.  Je la regardais dans les yeux quand elle me posa une question. Non, pas une question mais LA question. Celle que personne n’a envie d’entendre quand on déballe nos sentiments. Une question tellement stupide et dérangeante mais pourtant, c’était normal de se la poser. Pourquoi ? Et là, c’est ma tête qui prit à nouveau le dessus. Répondre à cette question c’était presque impossible. Je ne savais même pas pourquoi. Parce qu’elle était belle, parce que j’aimais sa façon de se mettre en colère. A cet instant, j’avais plein de souvenir qui me revenait en tête. Je l’aimais parce qu’elle faisait l’amour divinement bien. Je l’aimais parce qu’on était tous les deux très complice. Je l’aimais parce qu’elle arrivait à me dire des choses durs. Je l’aimais pour tellement de chose. J’avais envie de crier mon amour. Je l’aimais, c’était tout. Je l’aime même et rien d’autres. Je sais que c’est la femme de ma vie, je sais que c’est elle et pas une autre. J’étais prêt à tout. Mon cœur avait donc repris le dessus, mon cerveau étant très certainement à des kilomètres de cette table de café.

Pourtant, il y avait une chose qui ne collait pas. Tout ce que je venais de me dire dans la tête, tout ce qui faisait que je l’aimais. C’était du passé. Pas le présent. A prêt tout, je ne la connaissais pas, je ne la connaissais plus. Elle avait vécu tellement de choses dures qu’elle avait certainement beaucoup changées. Ce que j’aimais, c’était le passé. J’eu alors un gros nœud dans le ventre. Je ne l’aimais pas elle en fait. Enfin si, c’était elle mais pas dans le présent. Avec le souffle court, je lui dis :

« Pourquoi ? J’en sais. Mais c’est peut-être nous que j’aime, ce qu’on était. Je n’ai jamais pu ressentir une chose pareille après t’avoir quitté. J’aimais tellement de chose chez toi, j’aime tellement de chose chez toi. Et tu sais quoi, je n’ai pas l’impression que tu ais changé. Je sais que tu as changé, tu as vécu beaucoup trop de chose pour ne pas avoir changé. Mais pour moi, tu es la même. C’est ça que j’aime chez toi. Un souvenir. Je viens de m’en rendre compte à l’instant. Pourtant, quand je te vois, j’ai toujours des sentiments pour toi. Tu es l’une des plus belles choses que j’ai eues dans ma vie. J’ai vécu avec toi, une chose que beaucoup de gens n’ont pas forcément dans toute leur vie. L’amour. C’était peut-être pas aussi fort pour toi, c’est peut être aussi pour ça que je t’aime encore. Je sais, je sens même une chose. Je t’aime vraiment »

Alors que je prenais une gorgée dans mon café encore chaud, elle me parla du passé. Elle semblait avoir tout entendu ma phrase mais ne pas écouter, comme si elle avait été totalement hypnotisée par moi. Si elle pensait au passé, c’est que j’étais encore dans son cœur. C’était totalement fou et très dur à comprendre. Au finale, on s’aimait, j’en étais certains. Mais est-ce qu’on s’aimait vraiment nous ou le souvenir de notre relation. Je me surprenais, jamais je n’aurais pu parler à une fille comme ça, lui balancer mes sentiments. C’était une preuve que je l’aimais vraiment, même encore maintenant. Pourtant on se connaissait plus. J’étais totalement perdu. Après avoir pris une grande respiration, je lui dis :

« Si tu te sens nostalgique, imagine ce que je ressens maintenant ! J’ai eu deux relations sérieuses après nous deux. Les deux m’ont plaqué et je sais pourquoi maintenant. Une chose tellement simple. C’est parce que ce n’était pas les bonnes. Alors oui mon ex m’a donné la plus belle chose du monde avec Blake mais ce n’était pas de l’amour. Je sais plus ce que je ressens pour toi, je sais juste que j’aime ce que je ressens pour toi. J’aime nos souvenirs et la relation qu’on a eue. Et je veux la vivre  à nouveau. Je sais une chose, c’est que tu es la femme de ma vie. J’en suis sûr. On ne s’en rend pas compte ou tu ne t’en rends pas compte mais c’est le cas. Tu dois me prendre pour un fou qui vit dans le passé. Et bien si c’est le cas, ce n’est pas grave parce que mon passé avec toi est tellement fort et beau. Prends-moi pour un fou mais je suis l’homme de ta vie. Tu le sais pas, tu le comprends pas, tu le crois pas mais je te le dis Suzanelle, je suis l’homme de ta vie. Tu le comprendras peut-être jamais mais je sais qu’on est fait pour être ensemble toi et moi. Et je suis de pire en pire dans mes paroles, tu dois vraiment me prendre pour un fou. Faut que j’arrête de dire fou, pourtant je le suis, fou amoureux de toi. »


La regardant dans les yeux, je n’arrivais pas à lire et voir ce qu’elle pouvait bien penser de ce que je venais de lui dire. Elle devait être terrifiée et c’était normal en somme. Je m’en voulais maintenant. Je devais la faire passer pour une folle face aux personnes qui étaient autours de nous mais je n’en avais rien à faire. Je n’allais pas me taire, plus me taire. C’était étrange qu’on puisse avoir une discussion pareille à cause d’une lettre qui n’était pas arrivée à son bon destinataire. Pourtant, c’était le cas. Je bu une nouvelle gorgée de mon café. Je commençais à avoir chaud, le soleil tapait sur la vitre juste à côté de nous, mes sentiments ne devaient pas arranger les choses. Maintenant que j’avais fini de parler, j’avais envie de partout. J’étais honteux. J’avais l’impression d’être un psychopathe qui s’accrochait à une chose qu’il n’aurait pas, qu’il n’aurait plus. C’était une légère crise d’angoisse qui me prenait le ventre. Je n’attendais plus que ses paroles. Le prochain son qui sortirait de sa bouche serait très important. Soit il me tuerait et me clouerait sur place, soit il me ferait du bien. Il va s’en dire que je ne voulais absolument pas entendre parler de la première solution. Je serais mon gobelet en carton entre mes mains, je le sentais se comprimer comme le faisais mon cœur à ce même instant. Même en la regardant dans les yeux, j’avais du mal à me calmer, c’était bien l’une des premières fois.
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyJeu 26 Fév 2015 - 20:13



Refuser d'aimer par peur de souffrir...
C'est comme refuser de vivre par peur de mourir.


Un café pour se souvenir - Suzanelle et Louis

J’étais dans un royaume de fleur en chocolat et de guimauve en forme de cœur, je n’avais pu que demander pourquoi il pensait à moi encore ainsi. Après tout, bien que cela soit la pire question à poser, c’était aussi la seule qui me venait en tête. Plus de vingt ans ? Plus de la moitié de ma vie que j’avais passée sans lui. C’était tout de même assez troublant. Il aimait ce qu’il avait été, il pensait que j’étais toujours la même... Mais j’étais un souvenir, une mémoire, une image jolie dans son cassier qu’il voulait reprendre. Je souris doucement, flattée, car il était très difficile de ne pas l’être, pendant que j’avais écouté distraite par l’image qu’il se faisait de moi. Était-ce cette jeune fille énergique, tendre et émerveillé par la vie qu’il voulait revoir ? L’amoureuse et l’amante ? Je ne savais pas exactement ce qu’il pensait encore trouvé chez moi que les ravages du temps et des évènements n’auraient pas anéanti. J’étais certes toujours optimiste, recherchait toujours le meilleur des gens, mais je ne le voyais nullement chez moi; et particulièrement lorsqu’il était question de relation amoureuse. J’étais un cancre du dixième niveau inférieur des enfers. À force de pensée, je vins aussi à me dire qu’il représentait lui aussi pour moi quelque chose de radieux. Il était ma propre petite image du bonheur de mes jours heureux; mais c’est jours étaient passé et de penser à lui comme cela, me serrait fortement à la poitrine.

Si elle le prenait pour un fou. Non, elle n’était pas assez méchante pour le penser. Elle le regardait se démené à essayer de lui démontrer qu’elle avait toujours eu une place dans sa vie, que ces ex n’étaient que des accidents de parcours et qu’il nous revoulait, ensemble. Que j’étais la femme de sa vie. Il semblait convaincu et stupidement elle vint même à se demander si quelqu’un ne lui avait pas donner quelque chose à boire d’un peu trop corsé, car ces paroles semblaient délirantes. Mais non, Louis ne pouvait pas être sous ce genre d’influence. Et c’était un fait qu’elle connaissait depuis belle lurette déjà. Ça lui rappelait vaguement ces heures de gloire à l’école. Cette manière de parler, de discourir. Elle posa ces mains sur les siennes alors qu’il reposait son gobelet sur la table après avoir pris une gorgée de son café.
«Louis…» Elle releva un regard sur lui.

Je le sentais tendu, mais aussi désirait-il vraiment capté un quelconque reflet de ces sentiments dans mon regard.
«… j’aimerais être celle que tu veux que je sois. Mais vois-tu, je ne sais pas si j’en suis capable.» Elle pinça ces lèvres l’une contre l’autre. «Je t’aime aussi Louis.» C’était un fait, car après tout, je ne serais pas ici à me torturer l’esprit si ça n’avait pas été le cas. «Mais je ne suis pas le mirage que tu penses aimer. Je ne suis plus la jeune fille qui ait allé au bal avec toi. Je ne suis … » Je déglutis. Je ne suis pas capable d’aimer ? Non, je sais très clairement que ce n’était pas vrai. «Je suis endommagé. Tu mérites d’avoir quelqu’un qui pourra te retourner ton amour à l’infini et moi, je ne peux pas m’attacher à quelqu’un… »

C’était difficile comme discussion. Combien de fois cela s’était-il présenté, deux ou trois ? Mais ce n’était pas la même chose. Les autres, elle n’avait eu qu’à les fuir, les oublier. Elle ne voulait nullement rayé le Français de sa vie. Ce n’était pas ce qu’elle désirait, et pourtant elle savait qu’il pourrait le faire n’importe quand, car elle se doutait qu’il recherchait à avoir la réflexion de son amour dans les yeux de la femme qu’il pensait aimer depuis si longtemps. Quand est-ce que le rêve se refermerait sur un cauchemar ? La question lui tiraillait l’estomac. Il savait pourtant ce qui s’était passé à ces parents. Il savait que sa mère était morte de chagrin, à moitié dingue suite au décès de son paternel. Elle s’était laissé mourir. Une lente agonie, qu’elle avait observée au chevet de sa mère qui refusait absolument tout. Quelques semaines à faire le pas devant la porte de sa chambre à Ste-Mangouste, de nombreuses heures à ne pas comprendre. Des sérieusement minutes à ce dire qu’elle ne valait pas assez aux yeux de sa mère pour rester en vie. La jeune fille qu’elle était en avait grandement souffert. À quoi bon s’attaché si on risque d’en mourir? À quoi bon aimer quelqu’un si notre amour n’est pas assez pour le tenir en vie ? «Tu sais pourquoi, pourtant.» Elle le sentait mal. Et elle releva des yeux déchirant vers lui, sa vue s’était baissé graduellement pour se poser pour ces mains sur les siennes. «Ne sois pas fâché contre moi. Je ne sais vraiment pas quoi penser, ni quoi te répondre. Je ne veux pas te perdre. Je ne veux pas que tu me déteste. Depuis toutes ces années... ça fait beaucoup.»

Je relâchai ma prise de ces mains. Posant mon regard sur ma tasse. «Et si, tu n’aimais pas ma nouvelle moi. Si Blake ne m’aimait pas?» Car il n’était plus seul et j’avais changé. Et si ce n’était qu’une utopie. «Et Idiya dans tous ca…» Ouf, j’y avais pensé à trois fois avant de la poser cette question. Après tout, je les avais vus allé ensemble et ça n’avait nullement l’air d’une relation frère et sœur… loin de là. Il serait peut-être mieux avec elle, qu’avec moi. Après tout, peut-être qu’elle serait capable de ce que moi je ne pouvais pas… Elle avait eu l’air de bien l’apprécié l’autre nuit.

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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyJeu 26 Fév 2015 - 22:01

J’étais complètement dans un autre monde. Je ne pensais plus du tout, tout ce qui sortait de ma bouche venait directement de mon cœur et de mon corps. J’avais été silencieux pendant trop longtemps. Je le regrettais même totalement. J’aurais du parler, j’aurais dû lui dire bien avant ce que je ressentais. Je m’en voulais presque même de n’avoir pas sur être assez courageux avant cela. J’avais été lâche durant trop longtemps, ce n’était pas du tout dans ma nature. Plus je la regardais, plus je me trouvais des défauts. Pourtant, elle semblait les avoir aussi. Elle venait de parler et ses premières paroles fut comme un couteau planté en plein cœur. Elle m’aimait, je le savais, j’en étais heureux. Pourtant, il y avait ce « mais ». Pourquoi on avait inventé ce mot ? Pourquoi, généralement, quand on a une discussion comme ça, qu’un « je t’aime » est dit, il y a un « mais » derrière. Je ne voulais pas de ce mot, je voulais juste entendre que j’avais raison, qu’elle était encore amoureuse de moi, même si c’était de mon souvenir parce que moi aussi j’avais bien changé. Elle se descendait en flèche devant moi, elle se dénigrait elle-même. Oui, ce n’était plus la fille que j’avais connue. J’étais prêt à parler. Je devais lui dire les choses. Je ne savais pas si je devais avoir peur de parler ou si au contraire, je devais y aller, sans rien pensée. A quoi bon pensé. Pourtant, c’était ce que je faisais à cet instant même, je devais choisir mes mots parce que j’allais lui dire des choses que je pourrais très certainement regretter. Je n’avais pourtant aucune hésitation possible à avoir. J’allais lui reprocher des choses que je vivais moi-même mais je me devais de le faire pour son bien et pour le mien aussi, peut-être.

Je bu alors le reste de mon café, me brulant totalement les entrailles. Je ne savais plus trop si c’était mon café ou si c’était les paroles qu’elle me lançait. J’étais dans plusieurs états à la fois. J’étais heureux d’être ici et de savoir qu’elle avait des sentiments, j’étais triste pour elle, pour ce qu’elle pensait être mais j’étais en colère aussi, une rage qui me bouffait de l’intérieur. En colère contre le fait qu’elle se laisse tomber elle-même et en colère contre moi-même qui n’avait rien fait de bien pour la soutenir durant tous ces années perdues. Je devais parler, je pris une grande respiration, elle allait devoir me laisser parler, sans que je puis m’arrêter :

« Écoute Sue. Je ne sais pas trop quoi te dire. Juste que tu n’as pas le droit de faire ce que tu fais maintenant. Tu n’as pas le droit de me dire que tu m’aimes pour me dire ensuite que tu ne peux pas m’apporter ce que je recherche, tu n’en sais rien de tout ça. Oui, tu as changée, tu as vécu des choses tristes, horrible et j’en tellement désolé. Je m’en veux tellement de ne pas avoir été assez proche de toi dans ces moments terribles, j’aurais dû être là. Je n’ai pas su l’être. Mais tu n’as pas le droit de te laisser mourir. Parce que oui, c’est ce que tu fais là ! Tu meurs ! Tu refuses la chose la plus importante dans la vie d’une personne l’amour ! Et pourquoi ? Parce que le malheur à frapper ta famille, tes parents ? Je ne le connaissais pas et je me trompe peut-être, mais je ne suis pas sûr que l’amour n’était rien à leurs yeux, je ne suis pas sûr qu’ils seraient heureux de voir leur fille complètement bouffé par la peur de vivre et d’aimer. Tu sais quoi, tu n’es pas lâche. Pourtant, j’ai l’impression que tu te comportes comme ça. Tu n’as pas le droit de t’arrêter de vivre, de  combattre et d’aimer. J’ai aussi perdu mon père il y a deux ans, j’étais au fond du trou mais tu sais quoi, j’avais encore l’amour de ma mère, de ma famille, de mon fils. L’amour est trop important pour que tu ne fasses rien. Et tu sais quoi, je suis complètement à l’ouest mais aimes et laisse-toi aimé putain ! Même si ça doit être un autre homme, laisse-le t’aimer. Je serais triste de ne pas être à tes côtés, de te voir dans les bras d’un autre homme mais au moins tu seras humaine, tu aimeras ! On ne peut pas détester l’amour sinon, ce n’est pas vouloir envie de vivre ! Tu peux pas ne pas aimer. C’est en cachant, en oubliant ce sentiment que tu te fais du mal à toi et tes amis. Parce qu’il y a des gens qui compte sur toi et tu as le droit de compter sur l’amour des personnes qui t’entoure. On est humain Sue. Oui, on doit souffrir mais on doit aimer aussi. Et je suis prêt à avoir mal un jour si c’est pour avoir ton amour. Et tu es bouchée ou quoi ? Je ne te déteste pas ! Je t’aime Sue, je t’aime ! Totalement, éperdument. J’aime peut être un souvenir de bal ou d’un moment qu’on a pu avoir à la bibliothèque mais je t’aime quand même ! En maintenant je commence à pleurer parce que je suis trop con de pas te l’avoir dit avant »

Elle venait de me lâcher les mains. D’un revers, j’essuyai mes larmes. Elles étaient fines mais je pleurais. Une chose qui était assez rare chez moi. Ce n’était pas de la tristesse, c’était un peu tout à la fois. Je ne savais pas trop quoi dire de plus. Mon cerveau revenait à sa place, laissait  mon cœur au repos un petit moment. Je la regardais dans les yeux quand elle parla à nouveau. Et ce qu’elle dit était très étrange. Pourquoi me parler de Blake et d’Idiya ? Ce n’était pas du tout le moment. Ils n’avaient rien à faire dans la conversation. Du moins, pour Blake. Idiya, c’était autre chose. Si c’était vrai qu’il y avait eu des questions que je m’étais posé sur la relation que j’avais avec Idiya, c’était il y a bien longtemps et j’avais depuis compris beaucoup de chose. La preuve étant, elle était la marraine de Blake, ma meilleure amie et rien de plus. C’était d’ailleurs vers elle que je me tournais pour parler de ce que j’avais sur le cœur vis-à-vis de Sue. Une nouvelle fois, je pris la parole, cette fois-ci d’un ton plus calme et plus détendu :

« Blake ! Tu sais ce qu’il m’a dit l’autre jour quand je lui ai montré une photo de toi et moi. Il m’a demandé pourquoi je n’étais pas heureux comme ça quand j’étais avec sa mère. Je lui ai dit que toi je t’aimais encore plus fort. Et il m’a répondu une chose, une seule et unique chose. Il m’a dit qu’il voulait que tu m’aimes aussi pour qu’on soit heureux tous. Il a bientôt 6 ans mais lui, il se pose pas des questions sur l’amour, il le vit. Et je crois qu’on doit faire pareil. Pour Idiya, je sais que ce n’est pas clair. Enfin entre elle et moi si. Ce qui s’est passé à la Licorne est certainement une erreur mais Idiya est ma meilleure amie, oui je pense avoir eu des sentiments pour elle un jour. Mais c’est plus le cas, elle non plus, elle a Arthur. C’est la marraine de Blake et à vrai dire, c’est vers elle que je me suis tourné directement quand j’ai compris que je t’aimais encore. Et tu sais, ce n’est pas d’eux qu’on doit parler mais de nous. Parce que même s’ils font partie de ma vie, c’est différent de toi. »

Le stress de la rencontre était tombé, ma colère aussi. Je savais plus trop où j’en étais. C’était un sentiment des plus étranges. Ce genre de moment, après une grande joie ou une grande colère où tout ce qui a autour de nous, ne compte pas, ne compte plus. C’était étrange mais moi aussi j’avais une simple question à poser à la fille que j’aimais. Une seule et unique question. Lui prenant à nouveau les mains je repris la parole avant même qu’elle puisse parler :


« Avant que tu parles à nouveau, je veux juste savoir une chose. Est-ce qu’il y a une chance, même minuscule, que tu puisses vraiment m’aimer à nouveau ? Que tu puisses avoir à nouveau la force de croire en l’amour ? Est-ce qu’il y une chance que je puisse à nouveau t’embrasser et qu’on puisse vivre des choses ensemble ? Oui je sais, c’est plus d’une chose »
 
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyVen 27 Fév 2015 - 2:14



Refuser d'aimer par peur de souffrir...
C'est comme refuser de vivre par peur de mourir.


Un café pour se souvenir - Suzanelle et Louis

Il avait déglutit l’intégralité de son café et moi je le regardais incertaine et mal à l’aise. Il prit une grande respiration et dans ma tête je n’étais vraiment pas prête à entendre ce qu’il allait me dire, car je me doutais qu’à son air grave, ça allait être assez long et pénible. Si cette rencontre avait débuté d’un sens, la roue venait clairement de décider de repartir de l’autre côté. Qui était-il pour me dire pour me faire un discours sur l’amour ? Que croyait-il ? Que je n’aimais ou n’appréciait personne ? Si. J’avais le droit de ne pas vouloir ou craindre la force de mes propres sentiments et à ce moment je commençais vaguement à croire que lui en mourrait si jamais je mourrais subitement et qu’on était ensemble. Être ensemble, ça semblait une si belle chose, mais je ne pouvais pas m’imposer cet acte de dévouement et de tendresse, pas de cette manière, pas de cette brutalité. Il osait parler de mes parents et mon regard se fut brutalement dur. Non, ça il n’avait pas le droit. Il n’avait aucun droit. C’était beaucoup trop et pendant que mon cœur se serrait, ma tête lui hurlait de le faire taire, mais je n’étais tout simplement pas capable de penser correctement. Comment pouvait-il même pensé se comparer à moi ? À ce moment-ci, je le haïssais. Il n’avait pas le droit de me faire sentir ainsi, il n’avait pas le droit de me sermonner, de me rappeler, de me blesser ainsi. Est-ce de cet amour que je voulais ? Est-ce de cette manière qu’il croyait que les choses avanceraient. Se laisser aimer, et quoi encore ? J’avais l’impression qu’il se défaisait en morceaux devant moi au fur de ces paroles. Mais il le savait, il le savait parfaitement, je n’étais plus celle que j’avais été et malgré tout… Je portai ma main sur ma poitrine car je pensais bien que son cœur allait se déchirer. Je ne pouvais pas le laisser être comme ça avec moi. Ça me rappelait trop ma mère. Il ressemblait à cette femme sur son lit qui complètement dingue d’amour avant décidé de se laisser tranquillement allé de l’autre côté du voile. Ne le voyait-il pas ? J’étais horrifiée.

«Ne viens pas me faire la morale, Louis. Tu es en train de te décomposer devant moi, tout comme ma mère. Tu crois réellement que je le permettrais ? Que je veux de cette situation. Tu t’autodétruis à vue d’œil, et moi je devrais rester là à jouer les amoureuses? Si tu penses que je n’aime personne alors tu confonds et c’est vraiment triste. J’aime… même beaucoup. Je ne veux pas prendre le risque que quelque chose me soit arraché. Je ne peux pas prendre ce risque. J’ai vu trop de gens disparaître de ma vie en un claquement de doigts, j’ai vu trop les ravages. L’amour que tu me parles n’est pas noble, il est complètement délirant. Tu vas te laisser mourir de faim toi aussi si je décide de ne pas être proche de toi, si je meurs? Parce que tu me fais peur, terriblement peur. Tu me rappelle, elle. Et ça m’effraie, beaucoup plus que ça puisse me faire plaisir. J’ai eu un nombre incalculable d’amant, des montagnes de connaissances dans ma vie. Je les aie laissé m’apprécié, m’aimer, à leur manière, mais je ne sais pas gérer ce genre de délire. Ça me tue et ça te tue. Ne le vois donc tu pas ?»

J’étais sciée, je me sentais si mal, et pourtant, je le savais que je l’aimais au plus profond de moi. Si… non. Si je lui laissais une chance, peut-être se donnerait-il moins à se laisser dévorer. Je n’étais pas complètement convaincu et je n’étais pas toute seule dans son monde. Blake… et… Non, je l’avais dit une fois, je n’allais pas recommencer, maintenant que je commençais à porter avec délire mon désir de le posséder lui. Il s’expliquait et j’étais toujours autant furieuse. Fini le petit nuage cotonneux. Ce que j’allais lui dire allait lui faire mal et pourtant, c’était nécessaire. «Tu m’aimes, c’est ça?» J’étais vraiment plus de la meilleure humeur pour discuter. «Alors pourquoi m’avoir exclus de ta vie au courant des vingt dernières années. Tu pensais débarquer dans ce café et me trouver tout excité à cette perspective ? Tu pensais retrouver la gamine que j’avais été ? Appart quelques lettres de toi au courant des vingt…» Et j’insistais sur le nombre. «… dernières années. Ça a pris tout ton courage pour m’envoyer une lettre pour me dire que tu étais à Londres ? J’ai appris pour la mère de Blake en lisant un texte dans le journal… Tu as dû voir cette fille à la taverne plus souvent que moi. Et tu dis que tu m’aimes ?» Je fronçai des sourcils. J’étais passé de furax à jalouse. «Tu m’as mis dans une boite dans ton cœur et tu m’as oublié là, Louis. Tu es parti, tu n’as presque jamais donné de nouvelle. Aucun signe, même pas un mot de temps en temps. Et nous en sommes là à nous disputer.»

Il avait repris mes mains et je le regardais un peu désabusé. Il reprit la parole et elle avait beaucoup du mal à capter ce qu’il ne comprenait pas dans ‘’DANGER’’. C’était comme un gros panneau lumineux moldu qui clignotait et qu’il ignorait tout simplement. J’étais passé de furax, à jalouse, à consterner. Et la seule chose que je voyais était combien il me faisait réagir de manière si énorme. J’avais toujours limité les sentiments trop fort, destructeurs tout autant que l’amour et voilà qu’il me faisait craquer de partout. Si j’aurais été un miroir, il n’y aurait même pas eu un centimètre ou il aurait été possible de se voir dedans. «Qu’est-ce que tu ne comprends pas Louis ? Entre le fait que je ne serais pas ici, si ça n’était pas le cas, et le fait que je ne peux pas te laisser te faire faire cela ? Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans : tu m’effraies. Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans s’en est assez, je vais exploser ?» Elle se sentait si vulnérable, elle repoussa son latte au centre de la table. Dégoûtée par elle-même. « Tu ne peux pas me faire sentir comme la chose la plus importante de ta vie, alors que je n’y suis plus depuis toutes ces années? Je ne peux pas ressentir cela. C’est trop pour moi. » J’avais une boule dans la gorge. «Tu veux qu’on sorte ensemble ? Qu’on s’envoie en l’air ? D’accord. Tu veux savoir si je peux croire en l’amour. J’y crois tellement que je sais combien il peut détruire, je sais, je l’ai vécu. C’est pour cette unique raison pour laquelle je ne me suis jamais autorisé à être comme toi actuellement.» Je levai les yeux, sidéré. «Je n’ai jamais eu aussi peur, ni ne me suis jamais autant posé de question. Tu ne me renverse complètement Louis. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais même pas si je dois faire quelque chose.» Mon regard descendait tranquillement vers ces mains qui se refermaient sur la sienne, alors que la seconde gisait sur la table, immobile. Avant de fermer mes yeux très forts pour avoir le courage de le regarder à nouveau dans les yeux.


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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyLun 2 Mar 2015 - 16:01

Je pleurais. Je ne disais rien. Elle parlait, elle parlait encore. Encore, encore et encore. Elle s’essoufflait et moi je pleurais. Pas de son, pas de bruit, juste des larmes sur mes joues. Je ne pleurais que très rarement. Mais elle parlait encore, elle me faisait mal mais du bien en même temps. J’étais heureux d’avoir mal, heureux de savoir ce qu’elle avait vraiment sur le cœur. J’avais mal d’entre des choses aussi dur mais je le méritais, elle l’avait subi juste avant. J’étais stupide et malheureux mais heureux. J’étais dans un état totalement second. Je comprenais totalement ce qu’elle me disait, ce qu’elle pouvait bien me reprocher. Elle me disait de simple vérité, des choses qui devaient être dites. Et puis, je savais très bien que je ne serais pas dans ses bras en sortant de ce café, je savais très bien quand j’avais reçu cette lettre qu’il y aurait des larmes. Seulement, c’était les miennes. Sue, en face de moi, passait dans des états totalement différents en quelques secondes. Je l’écoutais, je la regardais. Elle me disait mes vérités et j’avais envie qu’elle s’arrête. J’avais juste envie de faire une pause, de l’embrasse avec amour, de lui montrer que j’étais peut être un lâche mais que j’avais envie d’elle. Et elle parlait. Plus elle parlait, moins je savais si je l’aimais. Elle avait tellement raison, sur beaucoup de chose. Mon amour pour elle. Elle me parlait de ça et je l’écoutais.


Elle avait raison. Pendant que ma bouche se mouillait à cause de mes larmes salées, elle avait raison. Mon amour était fou et j’étais dans un état tellement secondaire, tellement de malheur en moi. Je ne le voyais pas, je ne le sentais pas comme ça. Je pensais juste que le jour où j’aurais l’occasion de revoir Suzanelle, tout irait mieux, que c’était l’éloignement, le fait que je ne puisse pas l’avoir auprès de moi. Que c’était un chagrin d’amour en somme. Mais c’était bien plus que ça. Je voyais en Sue une chose bien plus forte que le simple amour. C’était une vie entière que je voyais en elle, une ancienne vie, complètement morte et finie. Ses paroles me montraient à quel point j’avais été horrible avec elle quelques secondes avant. J’avais mal pourtant c’était un bien fou qui sortait de mon corps. J’avais besoin de l’entendre me dire que j’étais totalement fou d’aimer un souvenir et de ne pas vivre. Pourtant, au fond de moi, je savais qu’il n’y avait pas qu’un souvenir, j’avais beau avoir coupé les ponts avec cette femme durant deux longues années, je sentais qu’on pouvait vivre à nouveau quelque chose. Seulement, je me disais trop que cette chose était comme celle qu’on avait déjà pu vivre par le passé. Seulement on avait plus de 30 ans, on avait vécu, changé. Ce qu’on pourrait vivre serait donc différent, il ne fallait donc pas que j’attende d’avoir la Sue plus jeune. Je devais voir la Suzanelle plus âgée. Et elle continuait à me faire mal autant que je lui faisais peur. Et je ne parlais pas, je ne pouvais pas parler, je ne savais pas quoi dire. Elle disait tout ce qui était vrai, je n’avais rien à lui opposé. Personne d’autres n’aurait pu faire ça à sa place, c’était de sa bouche que je devais l’entendre. Reprenant son souffle elle me demanda si je l’aimais. Je savais plus trop quoi répondre à cet instant précis pourtant, sans réfléchir je lui dis :

« Oui, je t’aime »

Et encore un coup de massue sur le crâne. Je sentais comme un sortilège Doloris qui montait progressivement en moi. Je l’avais oublié, je l’aimais pas en fait. C’était clair. Je ne pouvais pas l’aimer après tout. Il était vrai, pendant vingt longues années je n’avais pas été là pour elle ou trop peu. Si j’avais eu un vrai courage, j’aurais dû lui dire que je l’aimais depuis bien longtemps, elle avait raison. Maintenant, je voyais vraiment ce que j’aurais dû faire. A la fin de notre année ensemble, on aurait dû rester ensemble. Je savais que ça aurait été très difficile puisqu’on s’aimait vraiment. Mais au moins, on aurait pu vivre quelques choses, on aurait peut-être plus été ensemble à ce moment ci mais je n’aurais pas été dans un tel état à cet instant. J’aurais été triste mais heureux avant. Maintenant, je n’étais plus heureux de revoir Sue. Tout simplement parce qu’on n’avait pas vécu notre amour totalement, parce que nous sommes maintenant des gens bien différents de ce qu’on a pu être par le passé. Pourtant, j’avais toujours cet impression en moi qu’elle était la bonne, qu’elle pouvait être la femme de vie réellement. Je le pensais mais j’avais été trop lâche pour l’avouer. Durant toutes ses années, j’avais été une star, j’avais été heureux mais tellement égoïste quand j’y pensais. Je m’étais fait du mal en parlant pas à Sue mais je n’avais pas pensé dans l’autre sens. Elle comptait vraiment sur moi à l’époque et je l’avais lâché par simple gout de la victoire et de la célébrité. Je ne m’en étais pas rendu compte et j’avais dû faire ça avec beaucoup de gens qui comptaient sur moi et à qui j’étais cher. Je me sentais mal, j’avais une véritable envie de vomir. Je me dégoutais.

Elle me parla alors d’Idiya et de Blake, qui étaient très certainement les personnes les plus importantes, avec Sue, actuellement dans ma vie. Du moins, je pensais que Sue était importante mais elle avait raison. Je voyais plus ma meilleure amie que je n’écrivais à la personne que je pensais aimer. Jamais je n’aurais pu laisser ma meilleure amie, c’était totalement impossible, jamais. Mais les paroles de Sue étaient en train de trahir de la jalousie. Mais pourquoi ? Si jamais elle en volait totalement à Louis, pourquoi elle pourrait être jalouse ? Je ne savais pas trop quoi dire et encore une fois je ne dis rien, préférant la laisser finir. Je pensais qu’elle allait continuer à me détruire peu à peu pourtant la voix de la femme se transforma doucement. Elle semblait maintenant triste. Et c’était peut-être normal. Elle devait encore m’apprécier et me dire ça était difficile pour elle comme ça avait été difficile de dire les choses justes avant. Ma main avait pris la sienne. Je voulais qu’elle me sente proche, qu’elle puisse comprendre que j’étais là maintenant pour elle. Puis elle m’avoua qu’elle ne savait quoi faire, qu’elle se sentait perdue. C’était le mot juste, on était tous les deux totalement perdus. On ne savait pas du tout quoi faire, pourtant, il n’y avait rien à faire. Juste s’écouter et parler. Mais je ne savais pas du tout où on pouvait aller.

Alors que mes paroles n’avaient pas existés, je pris doucement la parole. Je savais que j’allais devoir décider d’une chose très importante. Dans un premier cas, je continuais à parler du passé, de ce que je ressentais pour elle ou tout du moins, pour le souvenir qu’elle me renvoyais, soit on essayait de passer à autre chose. Non pas laisser de côté le fait qu’on puisse vraiment un jour des sentiments l’un envers l’autre à nouveau mais recommencé à se connaitre, à se faire confiance, à s’aimer tout simplement. La voix sanglotante je pris alors la parole :

« Je suis désolé. Tu as raison, je suis totalement idiot, je te reproche ce que je n’ai pas fait durant des années. C’est ma faute, on aurait dû essayer d’être ensemble après Poudlard. On n’aurait peut-être pas eu une longue relation mais je ne me serais pas fait du mal. Pour Idiya, je t’en prie, c’est juste ma meilleure amie, je  t’assure encore une fois. Je suis plus que désolé. Je veux juste une chose, qu’on puisse un jour, demain ou dans un an, parler, s’apprécier, peut-être même s’aimer sans qu’on soit triste du souvenir que l’autre nous renvois. »

Essuyant mes larmes et lâchant la main de la demoiselle je me levai précipitamment. Je voulais essayer une chose, le dernier recours. Je n’avais plus envie de la voir triste, je n’avais plus envie de l’être non plus. Je pris la direction du comptoir. On avait l’air d’être totalement fatigué Sue et moi, le barista me regardait d’un air étrange. C’était assez rare qu’un couple, qui n’en était pas un, puisse se parler ainsi dans un tel endroit. Je commandai alors deux cafés. Un dans chaque main, je repartis vers la table où on s’était installé. Parlant à nouveau normalement, je m’assis puis je dis :

« Bonjour, je peux vous offrir un café ? Moi c’est Louis Deslestrat et je dois dire que vous ressemblez étrangement à une personne avec qui je suis allé à un bal il y a longtemps. Elle était un peu folle vous voyez mais assez drôle. Elle m’a même sauvé la vie une fois, c’était très gentil de sa part. »


Aucune idée du pourquoi mais j’avais besoin de ça, je savais que Sue aurait beaucoup de mal à me suivre et à rentrer dans mon jeu. Après tout, elle pourrait peut-être me surprendre. Je ne connais plus vraiment la personne qui était en face de moi maintenant.
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyMar 3 Mar 2015 - 11:29



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Un café pour se souvenir - Suzanelle et Louis

J’étais éprise de beaucoup d’émotion. Beaucoup plus que je n’aurais même cru avoir. Le temps était passé avait retiré la vivacité de ma vie, du mois, du côté de ces sentiments et actuellement j’étais trop dans le moment présent pour être capable de m’arrêter. L’effet boule de neige continuait toujours plus intense au point de finir en avalanche; un raz de marée de mauvais sentiment mélangé avec des bons qui étaient complètement éclipser à cette minute précise. J’étais dure, très dure. Mais c’était le seul moyen de lui faire comprendre que nos vies n’avaient rien d’un conte de fée, que je n’étais pas la princesse dans une tour en attente qu’il revienne… Non, la princesse avait déserté le château, il y avait belle lurette; à croire qu’elle n’avait jamais réellement été réelle. C’était si loin, presque toute une vie. S’il me répondait qu’il m’aimait, je lui démontrais que ce n’était pas le cas. Ça n’avait jamais été le cas. Il avait aimé certes, mais il avait aussi abandonné lâchement et n’avait pas essayé. Après tout, j’avais passé près de dix ans sur la route de mes voyages à chercher à me calmer, à apprendre de la vie et essayer de guérir de ma blessure qui encore aujourd’hui, je devais me l’avouer, me semblait encore plus ouverte qu’avant. Ces sentiments… non, son souvenir de, me rappelait trop ma mère et je lui exprimais mes peurs, peur incontrôlable de pouvoir devenir moi aussi comme lui. Ce n’était pas sain, ce n’était pas bon, mais l’être ou ne pas l’être, en amour par-dessus la tête, dans les deux cas n’étaient bien pour personne.

Je le regardais assis devant moi alors que j’étais dégouté par moi-même, mais aussi par ces sentiments qui m’envahissaient. Il pleurait et mon cœur se fendait. Était-ce si cruelle ? Était-ce ce que je désirais ? Dans mon être profond, je savais que ces larmes n’étaient rien par rapport aux miennes, mais les voir sur son visage me faisait beaucoup de mal, car je savais que je le blessai directement au cœur. Comment pourrais-je considéré moi-même l’aimer, l’apprécié, si j’étais la meilleur arme pour le détruire. Ça m’était insupportable. Ses mains tenaient encore les miennes comme s’il avait peur de les perdre, pourtant c’était lui qui les avait abandonnées, et cela depuis de nombreuses années. Mais il me répondait que j’avais tout aussi raison. Et je ne sais pas chez qui le choc était le plus grand, lui avec ces larmes ou moi qui expérimentais de folle émotion que j’avais évité le plus clair de mon existence. Je détournais le visage, contrite, je ne savais pas quoi lui répondre, après tout, je ne voyais pas l’avenir et j’aurais plutôt cru qu’il me détesterait après avoir lui avait si brutalement parlé et fait souffrir.

Idiya, Idiya… cette fille était absolument partout… j’en avais marre. J’étais vraiment sérieusement jalouse d’elle, elle ait eu assez de bol de rester en contact avec lui, alors que ce n’était pas mon cas. Elle avait plus valu la peine pendant près des vingt dernières années que moi et je devais faire comme si ça ne me touchait pas ? Ça me rendait dingue. Complètement. Son nom me faisait horreur actuellement, de savoir qu’elle avait une place depuis toujours dans sa vie et moi pas… Je crois que je n’avais jamais autant détesté et jalousé quelqu’un de toute ma vie qu’en ces minutes qui s’écoulaient. Elle n’y était pour rien. Mais lui oui. Savoir qu’il en avait été ainsi… Non, autant ne pas trop y songer. Il était en train de me rendre malade… et dire que … non. Ça me rendait vraiment malade! Après la Licorne, j’en avais la nausée. J’avais repoussé mon latte alors qu’il essuyait ces larmes, avant de se lever.

Je baissai le regard vers ma viennoiserie qui n’avait toujours pas bougé, intact dans son assiette. Je soupirai. C’était terminé ? Il était parti pour de bon ? Je n’osai pas trop regarder, après tout il y avait un tel conflit dans mon cœur et ma tête. Il avait mis un vrai bordel depuis qu’il avait décidé d’entrer à nouveau en contact avec moi. J’avais évité tout ceci toute ma vie… Étrange comment certaine personne n’avait du bol à nous faire rappeler ce qu’on avait si bien caché. Le surplus d’émotion essayait de se vider et je chassai rapidement une larme aux creux de mes yeux d’une main distraite. Je n’étais pas insensible, je l’étais même beaucoup trop et maintenant je ne pouvais pas trop nier la chose, du moins pas à moi-même.

Perdu dans mes pensées, je relevai un regard encore humide vers la personne qui s’asseyait devant moi. Je ris tristement, pour absolument rien. Recommencer à zéro ? Je n’étais pas certaine que c’était réellement ce que je voulais. Je voulais effacer ces années entre aujourd’hui et avant. Je voulais effacer l’accident de mon père et avoir une vie normale avec une famille normale. Et non vivre dans la crainte d’amour beaucoup trop au point de ne plus penser correctement et d’avoir des propos et actes complètement insensée. C’était peut-être le fait d’avoir réussi à placer quelques mots de file, de vider mon sac et d’avoir vraiment cru à la fin…

«Bonjour M. Delestrat. Je suis désolé, cette place est prise. J’ai un ami qui devrait revenir un de ces quatre, il est parti depuis tellement longtemps que j’ai arrêté de compter les années. Et voyez-vous, j’ai déjà un café et quelque chose à manger. Vous en voulez ? Je n’ai pas vraiment d’appétit ce matin.» Je reniflai, et passai une main rapide sur mes yeux, essuyant le résidu humide dans le coin de mes paupières. J’avais un micro-sourire en coin. Après tout, j’avais toujours été joueuse, et ça me changeait un peu de ces sentiments lourds que je venais de passer au mixeur. «Je vous l’offre.» Je poussai l’assiette entre nous. «Vous pouvez rester tant qu’il ne sera pas revenu. Mais voyez-vous, je l’attends depuis si longtemps que je commence à croire qu’il ne reviendra jamais. Il m’a probablement oublié depuis toutes ces années… » Je levai les yeux, vraiment incertaine de la tournure que cette discussion prendrait, avant de les reposer sur lui. «Folle, vous dites.» J’éclaircis ma gorge. «Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais.» Je passai ma main dans mes cheveux. «J’avoue.» Je l’avais sauvé un fois, étais-je encore en train d’essayer de le sauver ? Et de qui, moi ? Je pris la première gorgée de mon latte, tiède, mais ça ne me dérangeais pas. Après tout, il était comme moi actuellement, ni chaude, ni froide à l’idée d’effacer le passé et d’avancer. «Vous savez que c’est assez dingue de venir s’asseoir avec quelqu’un pour lui dire qu’elle ressemble à une folle que vous avez connu ? Il faudrait revoir vos techniques de drague, elles sont mauvaises.» Je fis la grimace, un peu amusée. Après tout, c’était tout à fait vrai. J’espérais pour lui qu’il n’allait pas faire ce coup à d’autre qu’à moi, car il n’aurait pas beaucoup de succès. Mais déjà, j’espérais simplement qu’il ne tenterait rien avec personne, que moi, et ce tant que nous n’aurions pas le cœur net tous les deux sur ce que serrait nous deux. Et le croisé dans les couloirs de Poudlard ne serait que plus compliqué si nous ne mettions pas toute de suite les choses à plat.
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptySam 7 Mar 2015 - 16:46

Je ne savais pas du tout où j’allais en jouant à ce jeu. Je n’avais aucune idée si Sue serait vraiment réceptive et pourtant, dès les premières secondes après ma belle réplique ridicule, elle m’avait répondu. C’était assez étrange de l’entendre me dire monsieur. A vrai dire, c’était bizarre pour moi d’entendre quelqu’un me dire monsieur. Quand j’étais joueur et même encore maintenant, les supporters m’appellent Louis et me tutoie. J’étais un peu comme un membre de la famille pour certains, celui qu’on pouvait voir plusieurs fois par semaines dans le journal, on pouvait entendre mes exploits à la radio. J’avais toujours fais en sorte d’être proche de mon public, je trouvais que c’était très important pour garder les pieds sur  terre, si je pouvais utiliser ce terme pour un joueur de quidditch. Non, monsieur, ça voulait vraiment dire que j’avais changé. C’était le cas mais pourtant, je me sentais toujours aussi jeune, je voulais l’être. Ma carrière avait été plus que magnifique, je recommencerais sans aucun problème si je le pouvais mais je n’avais pas eu un début de vie facile au finale. Durant 16 ans, j’ai voyagé, joué mais je n’ai pas vécu comme pouvais le faire une personne de 22 ou 23 ans. J’en étais un peu triste.


Elle continua en disant que son ami était parti depuis longtemps, trop longtemps à vrai dire. Son ami. J’eu un petit pincement au cœur mais finalement, c’est ce que je devais devenir maintenant. Avant plus, peut-être. Je devais être son ami. Et comme j’étais un ami génial d’après Basil, quand elle me proposa à manger, je la regardai dans les yeux en disant :

« D’une part, je suis prêt à me battre pour rester ici. Il y a du soleil et plutôt bien d’avoir chaud. Et puis, je prends volontiers votre gâteau. Je sais, je devrais vous dire nous, vous dire que vous devriez manger. Mais des vrais amis partagent des choses. Du moins je pense. »

Avec un faible sourire, je mis le gâteau dans ma bouche. Il était très bon et ça me faisait du bien de manger quelque chose après cette courte mais intense discutions. Puis Sue parla à nouveau. Encore un pic mais je l’avais mérité. Elle devait s’en rendre compte mais je ne savais pas si elle le faisait pour faire mal ou parce qu’elle avait besoin de le faire. De me rappeler que j’avais été stupide, fou, maladroit, peureux, ce n’était pas forcement une habitude pour moi, surtout venant d’une personne que j’aime, que j’aimais ou que je croyais aimer, je ne savais plus trop. A vouloir jouer un jeu, on est obligé d’y aller à fond et je ne pouvais pas me défendre moi en tant que tel. Sans vraiment savoir ce que j’allais lui dire, je commençai à parler :

« Oublier un si beau visage ? Et oublie une personne qui vous donne à manger ? Votre ami doit être un véritable crétin. Mais je suis sûr qu’il doit s’en vouloir si jamais il vous à laisser. Les gens font des choses stupides souvent, ils ne savent même pas pourquoi. Ce n’est pas excusable, je pense qu’on est d’accord mais ça arrive. Et franchement, je veux bien mon café que je viens de vous offrir, vu que vous le voulez pas. Oui, je suis égoïste c’est un défaut que seul l’amour pourrait m’enlever je pense »

Je tirai mon café ou son café mais je ne le bu pas. Elle le boirait peut être par la suite. Enfin c’était préférable puisque j’avais pris de l’argent moldu juste pour l’occasion et je pourrais difficilement le réchauffer avec un sort. On parla alors de la folie et de la « folle ». J’avais toujours trouvé Sue un peu excentrique en son genre. Une telle beauté qui pouvait vous faire subir des choses assez terrible si elle était en colère contre vous. C’était la beauté fatale, celle que beaucoup d’homme voulaient, que certains avaient durant quelques heures charnelles mais que personne ne pouvait avoir pour la vie. J’étais persuadé que seul moi pourrais l’avoir et j’espère avoir raison. Puis elle me fit éclater de rire avec sa réflexion sur mes techniques de drague.

Elle savait très bien que je n’avais jamais été doué avec les filles, la preuve pour la première fois où on s’était vraiment parler. J’étais totalement bête devant une fille. Je n’avais pas peur, elles venaient vers moi généralement, surtout quand j’étais joueur. Mais quand je devais aller moi-même vers elles, j’avais toujours eu beaucoup de mal. Et pour le coup, je n’avais même pas fait exprès :

« Je suis rouillé. J’ai toujours été peureux devant une fille. Je me suis pris des cognards dans la tête, voler durant des années à quinze ou vingt mètres du sol, j’ai percuté des poteaux mais ce dont j’ai eu le plus peur, c’est quand j’ai dû parler à cette folle. J’aimerais tellement qu’elle me laisse une chance à nouveau d’être proche d’elle. Ami pour commencer, me faire pardonner. »

Je la regardai fixement dans les yeux. Je devais maintenant redevenir sérieux, on devait à nouveau parler comme il faut, je le savais. Je devais donc savoir où on en était-elle et moi, si elle voulait me parler à nouveau ou si je lui faisais peur, encore. Je savais que le chemin serait long pour qu’elle puisse à nouveau me faire confiance. De toute façon, on allait se voir bien souvent maintenant :


« Écoute Sue. Je sais qu’on n’oublie pas le passer, le bien comme le mal. Pendant un bout de temps, j’ai cru encore t’aimer, je pense qu’il y a encore des sentiments pour toi et qu’il n’y en aura jamais. Je te propose juste qu’on puisse se revoir, sans qu’il n’y a de mal entre nous. Sans que tu sois obligé de me sauver la vie d’une psychopathe qui m’empoise au philtre d’amour, sauf si c’est toi. Mais dans ce cas, tu n’aurais pas besoin de filtre d’amour. Enfin je veux dire … Ouais ! Je n’arrive toujours pas à parler avec une fille, ça ne pas changer ça. «  
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyDim 8 Mar 2015 - 5:17



Refuser d'aimer par peur de souffrir...
C'est comme refuser de vivre par peur de mourir.


Un café pour se souvenir - Suzanelle et Louis

J’observais Louis mangé la pâtisserie que je venais de lui offrir, par manque d’appétit. Bien qu’il se traitait lui-même de crétin, je n’étais pas tout à fait assez calme pour vraiment avoir le sens d’humour adéquat dans l’immédiat pour le démentir, alors il pouvait le faire si ça le chantait, ça ne me dérangeait pas. Pensait-il que j’allais lui voler son égoïsme si je me mettais à l’aimer ? D’autre part, j’étais tellement mélangé de mes émotions que je n’avais aucun problème à essayer de ‘’repartir’’ cette conversation à zéro, comme si nous étions tous deux des étrangers. J’étais beaucoup plus à l’aise à cette relation semi-distante qu’à celle qui nous avions eu quelques minutes plus tôt. Après m’avoir traité de folle et lu avoir renvoyé que ce n’était pas des manières très productive pour s’attirer le plaisir d’une demoiselle, il poursuivit par me confirmer qu’il était rouillé. Voyons donc, comme si c’était un talent qu’il avait déjà eu. C’était beaucoup plus de l’ordre de Basil que de Louis que de faire la cour à une femme. «Il faudrait peut-être débuter à être gentil avec elle au lieu de la traiter de folle devant d’autre. Je suis assez certaine que si c’est son amitié que vous voulez, vous avez plus de chance de l’obtenir qu’en ne la traitant pas comme quelqu’un qui devrait être enfermé à Ste-Mangouste.» S’il y avait des gens qui nous écoutaient, il ne comprendrait pas mon allusion, mais elle n’était pas pour eux, mais pour Louis, alors… ça ne me dérangeait pas vraiment. J’avais relevé mon regard sur lui, qui me fixait. Yeux bleus contre yeux bleu. Je me demandais quelle partie j’étais supposé pardonner tout au juste. Je n’étais pas l’impossibilité de répondre à ces sentiments, j’étais dans un tout autre état d’esprit. Il m’avait mis en boule au point où j’avais eu des sentiments violents, incontrôlable et c’était probablement ce que je lui reprochais le plus. Qu’il m’aime, il avait le droit. Ils y en avaient plusieurs qui m’avaient aimé. À savoir si je voulais échanger cette amitié distante depuis si longtemps avec ce qu’il voulait si ardemment, je n’étais moi-même pas convaincue de le pouvoir et je n’étais pas non plus sûr que j’y arrive un jour; j’étais beaucoup trop effrayé par cette perspective.

«Non, ça n’a pas changé pour cela.» J’esquissai un sourire en coin, avant de prendre une gorgée de mon latte tiède devant moi. «C’est toi qui te fais du mal avec un souvenir de moi, Louis. Si je n’avais pas reçu du courrier improbable, notre rencontre aurait été plus qu’amicale. Et nous serions toi, moi et Blake en train de discuter ici, et de regarder probablement ton petit se goinfrer de pâtisserie. Mais tu… as un peu foutu le bordel. » Une moue plus ennuyée avant de reprendre mon calme olympien, assumait le sourire en coin tendre qui perçait aux creux de ma joue. «Je ne suis pas fâché au point de vouloir t’arracher la tête Louis. Si j’ai répondu si violement c’est que tu n’aides en rien et tu ébranles mon contrôle. Maintenant que les choses sont dites, et que tu peux comprendre que je ne peux pas être ce que tu veux que je sois. J’imagine que nous pouvons peut-être réessayer d’être ami, comme ce que je croyais être au courant des vingt dernières années. Il n’y a pas plus de mal entre nous que celui que tu as décidés de t’inventer. Oui je t’en veux d’être parti et de ne m’avoir jamais donné des nouvelles, mais j’étais toujours sur la route moi-même alors je ne peux pas t’en vouloir de ne pas m’avoir écrit. J’ai passé plus de dix ans à voyager, tu aurais voulu me trouver, tu n’aurais probablement même pas pu.» Je penchai la tête sur le côté, mon regard cherchant à nouveau le sien. «Je me suis tenu au courant, parce que malgré tout tu restes une personnalité publique et j’étais assez fière de voir que tu avais réussi dans la vie. C’est plaisant de voir le succès des gens qu’on apprécie.» Mes mots étaient très gentils et mon expression était douce face à l’homme en face de moi. Car oui, j’étais fière qu’il ait réussi ce qu’il voulait faire dans la vie, et même si je savais que j’avais été la première à le pousser réalisé ces rêves alors qu’on était encore que des gamins. Je n’aurais jamais cru qu’il puisse encore ressentir quoi que ce soit pour moi après toutes ces années, après toutes ces femmes qui avaient pu passer dans sa vie.

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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyMar 10 Mar 2015 - 15:53

Je voyais en Sue un désir de bien me montrer que j’avais eu tort durant toutes ses années, je la voyais bien là. Elle était donc restée comme ça, une fille forte et qui n’avait pas peur de dire les choses comme elles devaient être dites. J’avais toujours aimé ça chez les personnes que je rencontrais, mais quand ces personnes devaient me dire des choses aussi dures, j’aurais bien aimé avoir un peu plus de douceur. Je savais bien que je n’allais pas avoir des trucs gentils de la part de Suzanelle, ce n’était pas possible après tout ce que je venais de faire et de dire. Je comprenais bien que j’étais stupide, un gros con qui n’avait pas eu les couilles de parler pour parler avec des mots clairs et simples. J’avais tout cassé dans ce qui pourrait être à nouveau notre relation, à Sue et moi-même. J’avais, comme elle l’avait dit elle-même quelques secondes avant, foutu le bordel. J’avais toujours été un fouteur de bordel mais je ne m’en étais jamais vraiment rendu compte les fois d’avant. C’était dans ma nature, de tout faire foiré, il n’y avait qu’à voir les relations que j’avais eues après Sue. Même si Blake était né et qu’il était la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie, j’avais quand même eu des relations totalement chaotiques.


La première après Sue avait été une ex-coéquipière. Au lit, c’était parfait mais dans la vie, une vraie galère. Elle avait été d’une jalousie telle que même ma sœur avait dû subir le Kraken qu’elle était. Un poulpe qui te prenait avec ses tentacules sans jamais vous relâcher indemne. J’avais tout foutu en l’air, un jour, alors que j’étais heureux. Enfin après coup, j’ai eu la lucidité de me dire que cette fille était, elle, vraiment folle. La deuxième fois, ça avait été avec la mère de Blake. On s’était aimé, vraiment, on avait eu des moments magnifiques. Mais l’amour n’est pas forcément éternel, je le savais bien. Et je m’étais éloigné, j’avais foutu en l’air notre relation. Elle était donc partie. Pas une mauvaise chose quand on sait qu’elle est devenue horrible au point de ne plus vouloir voir son propre fils, parce qu’il me ressemble trop. Et là, je venais de foutre en l’air une relation qui n’en était même pas une, qui n’en était plus une.

J’étais assis à regarder Sue quand elle parla alors du fait que je n’étais pas le seul fautif dans l’affaire. Je devais quand même bien comprendre que c’était moi le plus gros fautif, du moins c’est ce que je voulais comprendre. Elle avait aussi voyagé, elle avait vécu des choses magnifiques, j’en étais sûr. Elle avait eu l’occasion de m’en dire un peu sur les quelques lettres qu’on avait échangés. Elle avait vécu son rêve, celui qu’elle avait quand on était ensemble. Au final, on avait tous les deux atteint nos objectifs de départ. Et il était vrai, que pour ma part, j’avais eu un grand succès et dans le monde entier. C’était assez drôle que ça soit Sue qui me le rappelle. Avec un sourire gêné, je lui  dis :

« Oui, je sais jamais avoir une relation sans foutre le bordel. Et même si c’est fou de demander ça, j’aimerai ne plus parler de ce qu’il vient se passer. Comme ça, la prochaine fois, tu pourras vraiment voir Blake. Pour ton info, je suis un bon père, mon fils ne mange donc pas ce qu’il veut. Du moins, si, il faut juste qu’il m’en donne la moitié. Et tu sais Sue, ça fait plaisir de te savoir fier de moi. C’est en grand parti grâce à toi que j’ai réussi à aller aussi loin. Un modèle pour moi. Et regardes toi ! Tu as voyagé comme tu le voulais, tu es une prof super forte et apprécié, oui les Potter t’adorent. Franchement, j’ai de quoi être fier aussi de toi. »

C’était totalement vrai. Je n’aurais jamais été capable de voyager autant, de ne pas être en place. Elle avait dû vivre dans des cultures tellement différentes. Moi je les avait vu ces différentes cultures avec mes matchs autour du globe, elle les avait vécu. J’avais une petite pointe de jalousie dans ça. Je lui pris les mains puis je relevai la tête, droit dans les yeux :

« Sue, je crois savoir une chose. On sera un super duo de prof quand je serais à Poudlard. Bon, juste qu’il faut que tu tombes amoureuse de moi vite, Minerva va me vouloir autrement. Désolé, je ne suis pas drôle … ça change pas. Racontes moi plutôt un souvenir de voyage, tu as été en France non ? Comment tu as trouvé mon pays ? »



Je lui lâchai les mains, posa les deux coudes sur la table, les deux poings ensemble puis je posai mon menton dessus, comme pour l’écouter, comme Blake le faisait quand je lui racontais un match important de ma carrière.
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyMer 11 Mar 2015 - 18:57



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Je hochai la tête, bien que pas particulièrement convaincu que je pourrais m’effacer le sentiment contraignant se pressant contre ma poitrine depuis un moment. Je souriais doucement, calme et posée : comme n’importe quelle jeune femme de sang pur ayant eu une bonne éducation; mais la vérité était que son bordel, elle s’en rappellerait quand même et ce après malgré tout. Elle voulait en faire abstraction actuellement, car c’était ce qui lui semblait la chose la plus sensé à faire et surtout parce qu’elle voulait éviter avant tout les éclats et les débordements, tous ce qu’elle n’arrivait pas à contrôlé. Et lui, elle n’y arrivait tout simplement pas. Il était peut-être un chouia trop impulsif et émotif pour son cadre de vie qu’elle avait eu depuis le décès de ces parents. Je hochai la tête, en signe de compréhension et le laissai continué à discourir. Elle ne savait pas vraiment pourquoi il cherchait à vouloir lui prouver qu’il n’était pas qu’un adulte irréfléchi, ça ne la dérangeait pas outre mesure, mais elle sourit doucement à l’énoncé du gamin, et l’image que d’une version plus jeune de Louis avec lui, s’empiffrant de gâteau élargit son sourire à son intention. Elle l’avait laissé s’en aller; vivre sa vie, sa carrière et il semblait vouloir la remercier, bien qu’elle considérait n’y être pour rien en ce qui concernait sa carrière ou ses talents de gardien de Quiditch.

Effectivement, elle avait beaucoup voyagé, une vrai globe-trotter pour se changer les idées et voir des milliards de chose. Son choix de revenir comme professeur, car elle était retourné finir sa scolarité tardivement après de nombreux voyage lui était venu d’une visite chez Gringottz. Bon, elle avait encore beaucoup de sous en banque, mais si elle n’essayait pas de maintenir un certain niveau, elle n’en aurait probablement plus assez pour vivre aisément dans ces vieilles années. Elle avait fini ces études et avait attendue pour travailler comme professeur. Débutant comme remplaçante, puis acquérant un poste et même un titre de Directrice de maison. De savoir que ces gamins l’aimaient bien lui faisaient plaisir, tout comme leur succès scolaire car elle portait une attention particulière à s’assurer d’adapter son enseignement pour le succès de tous.
«Il va s’en dire que je n’allais pas échouer. Et je suis assez fière d’eux aussi, Harry et Ginny doivent être aux anges et sont parfaitement choyés de les avoir ces trois-là.»

Il prit ma main et je le laissai faire, alors que je le laissais fixer ces yeux aux miens. Un duo de professeur. Oui, probablement. Je souris, et j’éclatais de rire à l’idée de lui et de McGonagall. J’avais bien entendu le mot, tomber amoureuse, mais j’avais décidé d’en faire abstraction alors que j’avais une mine d’abord dubitative puis amusée. «T’auras qu’à t’enfuir sur ton balai. Je doute qu’elle arrive à te suivre. Ni même qu’elle ait ce genre d’envie ou d’appétit.» Mon regard s’était enflammé un bref instant. Ah non, je n’avait pas oublié, bien que j'ai encore du mal à savoir comment cette soirée avait pu arriver. J’avais une moue complice, qui se tourna plus songeuse à sa demande de mes souvenir de la France. Il avait relâché ma main, et je captai ma tasse pour la tenir haute. «La France.» Je finis mon latte avant qu’il ne soit imbuvable, pour reposai la coupe dans son assiette. «Tu sais que la France, c’est dangereux pour une Pelvenche. Pourquoi penses-tu que j’y suis allé ?» J’avais un sourire rieur sur les lèvres. Après tout, la France sonnait ‘’histoire d’amour’’ pour elle, et ce depuis qu’elle était gamine, pourquoi serait-elle allé un endroit si pittoresque et ce avec ces antécédents familiaux ? Bon, elle y était allée. Mais pourquoi ne pas le mener en bateau encore un peu.

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Dernière édition par Professeur Pelvenche le Lun 16 Mar 2015 - 20:26, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyLun 16 Mar 2015 - 13:03

Parler des Potter, c’était toujours étrange pour moi. Ginny était devenue une amie proche avec le temps, Harry aussi. Je savais qu’il serait donc assez dur d’avoir une relation professeur-élèves avec James, Lily et Albus Ils étaient un peu comme mes neveux et ma nièce. Je les avaient vus grandir. Ginny avait été une adversaire redoutable mais je m’étais toujours très bien entendue avec elle, certainement son côté fort et indépendant qui me plaisait. Ce qu’il y avait chez la Sue que j’avais connu à l’époque de Poudlard. Je n’avais jamais vu des parents aussi aimants mais dans un autre sens, ils laissaient beaucoup de liberté à leurs enfants. Bien plus que je pouvais en laisser à Blake. Harry semblait jouer à un jeu avec ses deux fils, comme pour savoir qui serait le meilleur. Une compétition qui aurait alors débuté avec le grand père d’Albus. Sans oublier que la famille Weasley avait toujours eu pour réputation d’être assez turbulente et farceuses. Blake avait passé pas mal de temps avec eux, et je savais qu’ils étaient aussi très heureux de pouvoir le garder, surtout Lily. Elle s’était vue en grande-sœur quand elle avait Blake. Elle qui avait dû subir deux frères, elle avait le moyen de chouchouter un garçon. Mon fils n’était pas mécontent au finale. Pour continuer, je dis alors à Sue :


« Je peux t’assurer que les Potter sont pas tristes. Je pense que ça va être assez dur pour moi d’avoir une relation calme et de professeur avec eux. Il me tutoie, je pense que ça va être dur pour le faire perdre cette habitude. »

Par contre, je n’avais aucun doute sur le faite de que les Potter soient capable de me respecter en tant que professeur. Ils avaient beau avoir des défauts qui pouvaient leurs posés quelques problèmes, ils restaient néanmoins des personnes qui montraient un respect sans faille, normal quand on savait dans quel milieu ils vivaient. Notre conversation arriva donc sur le fait que Minerva était prête à beaucoup de chose pour m’avoir à Poudlard. Si j’avais fait allusion à l’amour que j’avais pu avoir et que j’avais encore pour Sue, c’était pour lui montrer une chose. Il y avait bien une chose qui n’avait pas changé chez moi depuis la dernière fois où on s’était quitté, c’était le fait d’être têtu et sûr de moi. Je voulais la faire tomber amoureuse de moi et je ferais tout pour. J’étais très certainement fou au finale, vraiment fou. Je ne savais pas du tout pourquoi mais j’avais envie d’avoir à nouveau ce bonheur en moi. La réponse de Sue me fit rire aussi. C’était drôle d’imaginer Minerva se lançant à ma poursuite dans les airs. Ce qui n’aurait pas été impossible. Buvant mon café, je repris alors :

« Tu rigoles mais Minerva était une super joueuse de quidditch. J’ai connu un entraineur, celui des Phénix de Turin, il l’a vu sur un balai. Elle a eu un grave accident, c’est pour ça qu’elle a dû arrêter. Et, elle a déjà eu une personne dans sa vie ? Non, sérieusement, je ne l’ai jamais vu avec une personne. Peut-être qu’elle couche avec Lyard en secret »

Oui, je venais de dire une énorme connerie. Je savais que Sue n’était pas forcement insensible au corps de mon pire ennemi. Cet homme qui ne m’aimait, que je n’aimais pas. On était tout ce qui pouvait nous opposé. Il avait toujours été jaloux du fait que j’ai pu être aimé par Sue, il n’appréciait pas non plus le fait que sa sœur soit ma meilleure amie. Il détestait les Weasley et les Potter, je les adorais. Enfin bref, rien ne pouvait faire qu’on soit amis un jour ou l’autre. Souriant bêtement, nous parlâmes alors de la France. J’avais appris il y a bien longtemps que Sue avait des origines françaises mais je savais aussi que c’était difficile pour son nom de famille de retourner en France :


« Pourquoi la France ? Parce que tu as connu deux français super en la personne de Basil et moi-même. Non, plus sérieusement, je pense que ta curiosité à du te mener en France, je l’espère du moi. Tu aurais raté des choses sinon. En tout cas, je ne sais pas les Potter que tu es devenu plus qu’excellente dans ta matière. Comment tu as fait ? Je sais que tu étais forte déjà à l’époque mais tu as du vivre dangereusement pour t’entrainer autant. »
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Message(#) Sujet: Re: Un café pour se souvenir - Avec Louis D. Un café pour se souvenir  - Avec Louis D.  EmptyLun 16 Mar 2015 - 21:28



Refuser d'aimer par peur de souffrir...
C'est comme refuser de vivre par peur de mourir.


Un café pour se souvenir - Suzanelle et Louis

Oui, effectivement, il faudrait qu’il évite les manières familières avec Louis et ce à partir du moment où il serait devenu officiellement professeur. Je n’avais pas ce problème actuellement pour ma part, mes neveu et nièces, fils et filles de mes cousins étaient encore trop jeune pour venir à Poudlard. Encore deux ans de répit avant qu’un de ces gamins se retrouvent sur les marches de l’école de Sorcellerie. Bon, je les adorais, et je ne les voyais pas très souvent, mais il pourrait clamer haut et fort leur lien de famille avec moi sans que je ne puisse démentir le fait. «J’imagine que ça ne leur sera pas très facile, mais d’un autre côté, c’est mieux ainsi si tu ne veux pas qu’ils aient d’ennuis. Autant pour eux, que pour toi. Du favoritisme, ça parait toujours mal quand on est en position d’autorité auprès de ces gaminsJe se gardais bien de lui dire que je favorisais certains plus que d’autre, mais ça c’était son choix et je ne le clamais pas tout haut.

À la blague, j’ajoutai que je voyais bien Louis s’enfuir de la Directrice de l’école sur son balai, pour éviter qu’elle ne soit empressée de lui demander de toute nouvelle faveur qui n’avait absolument rien à voir avec son offre d’emploi. J’imaginais très bien la précédente Directrice des Gryffondor sur un balai et être très doué, mais actuellement avec son âge vénérable, autant éviter.
«J’imagine qu’elle devait être extraordinaire.» Ajoutai-je avec un sourire. Non, mais sérieusement, il avait vraiment une dent contre Lyard. J’étais à même de m’en rendre compte maintenant. Intérieurement, je n’arrêtais pas de me dire combien il serait furax de savoir que lui et moi, entre autre activité que l’enseignement et la direction de nos maisons respectives, nous envoyions occasionnellement en l’air. Il avait beau le détester, moi je l’aimais bien comme amant, et je n’allais pas changer mes habitudes parce qu’un ex-petit-ami d’il y a vingt ans avait décidé de réapparaitre dans le portrait. J’allais probablement juste avoir plus de liberté de choix dans mon partenaire de débauche, encore fallait-il qu’il le veille aussi. «Oh, je lui demanderai!» Ne précisant pas si j’allais poser la question à Aygaus ou à Minerva.

Mon latte tiède avait tout de même bon goût, et je finis ma tasse devant le regard enfantin de Louis me demandant comment j’avais trouvé la France, son pays d’origine. Innocemment, je souris avant d’ajouter qu’il aurait été un peu stupide pour moi d’y allé compte tenu des antécédents de mon ancêtre féminine, qui était revenu en Grande-Bretagne avec un mari Français, il y a de cela 2 générations. C’était une histoire que j’avais déjà partagé avec l’ancien joueur de Quiditch, du temps que nous étions encore que deux gamins naïfs et rêveurs. C’était le bon temps, avant. Je faisais un peu ma maligne, bien au courant que je n’allais pas lui cacher bien longtemps que j’y étais allé.
«Oh. J’y suis allé.» J’hésitai entre le fait d’annoncer à Louis que j’aurais préféré faire le tour avec lui, et celle de lui dire que j’y avais croisé son meilleur ami. Basil semblait bougé autant que moi, toujours parti à gauche et à droite. Nous nous étions croisé et vu brièvement lors de mon passage en France alors que Louis lui était, bien loin en train de jouer un match, je ne sais ou. «Je suis surprise que Basil, ne te l’ai pas dit.» Allait-il être jaloux ? Curieux? Allait-il se poser des questions ? Après tout, j’entretenais le même genre de vie sociale que son ami, et pourtant ça avait resté de bon goût pendant le peu de temps ou je l’avais croisé. «Je n’y suis pas resté très longtemps malgré tout, je me rendais en Belgique par la suite…» Déplaçant une mèche derrière son oreille, elle ajouta : «… j’hésite encore pour mes vacances de cette année. Nous pourrions…» Lisant un intérêt dans son regard, je retirai ma rencontre comme si elle n’avait jamais été, amusée. «… mais je ne suis pas encore décidé sur ma destination.»

Je souris devant le compliment. Oui, j’avais acquis une maîtrise de beaucoup de chose et je m’inculquais des connaissances supplémentaires au fils de mes recherches. Dans ma bibliothèque, on trouvait de vieux grimoire avec des Sortilèges qui étaient presque tous des copies originales. J’adorais en trouver de nouveau et c’était souvent dans les endroits les plus improbable que je tombais sur un vieux manuscrit ou un tome de chose presque qu’oubliées. «C’est clair que je n’y vais pas de main morte. Mais au moins je m’assure de le faire le plus sécuritairement possible.» Je penchai la tête amusée, à la seule idée de pratique de Feydeamon avec ma classe de 7e dans moins d’un mois; la préparation était béton et les mesures d’autant plus stratégique. La Magie Noire, assez pour allumer le regard des curieux et pourtant, elle n’en voyait pas de mal à l’enseigner correctement à des futurs adultes avisés. «Je suis sûr que tu te débrouilleras aussi très bien avec les classes de vol, après tout, tu restes quand même Louis Délestrat.» Mes yeux étaient rieurs, comme si chercher à nous couvrir de compétence allait vraiment changer notre perception l’un de l’autre.

«En parlant de cours, j’imagine que tu dois débuter prochainement… Qu’est-ce qui va se passer avec ton fils ?» Ça n’allait pas nécessairement être plus facile pour l’horaire, quoiqu’il n’ait plus besoin de voyager. En même temps, il était encore trop jeune pour aller à Poudlard et McGonagall n’autoriserait pas qu’un enfant circule dans l’école sans être étudiant. Même si elle rêvait d’avoir l’homme devant elle pour professeur, elle ne serait tout de même pas assez flexible pour accorder une permission spéciale pour Louis.

BY .SOULMATES


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