Un peu de réconfort venant d'une amie !

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Un peu de réconfort venant d'une amie !

ft. Krysten

« Un chocolat chaud et un câlin pour un peut de réconfort ! »

Je marchais nerveusement le long du couloir menant à la tour des serdaigle. Endroit où logeais aussi Krysten. La nuit était déjà tombée depuis un moment, tout comme le couvre feux. Depuis ma fenêtre j'avais vu qu'il y avait encore de la lumière dans ses appartements à lui. Je n'avais donc pas hésité à me mètre en route. J'avais bien vu que Krys n'allait pas bien depuis quelques jours mais à aucun moment je n'avais pu lui demander ce qu'il se passait. Ce soir serait donc le soir !

Si je marchais nerveusement c'est parce que toute entrevue avec Krys en tête à tête me rendais nerveuse. Il me plaisais... Il me plaisais beaucoup ! Et si j'avais eu un peu plus confiance en moi j'aurais déjà pris les devants depuis longtemps... Mais voilà j'étais moi. La petite Marie timide et essayant de devenir le plus transparent possible. Suzanelle m'aidait. Enfin elle me conseillait. Mais j'avais encore du mal. Du mal à accepté que j'étais jolie, que j'étais fréquentable et non dangereuse. Mais tous les moments passés avec mes parents prenaient le dessus...

Je tordais nerveusement mes mains en grimpant les marches, répétant ma phrase de salutation intérieurement. « Salut, j'ai vu que ça allais pas ces derniers jours, tu veux en parler ? ». Je savais que cella ne servais à rien de la répéter. Une fois que je verrais ces yeux je serrais perdue comme à chaque fois. Une fois arrivée devant la porte de ses appartement je toquais trois fois et attendis qu'il m'ouvre. Mon cœur battait fort et mon estomac se crispais. Oh bordel ! Il me plaisais vraiment beaucoup. Lorsque la porte s'ouvrir enfin je pu voir qu'il n'allait vraiment pas bien. Il avait des cernes sous les yeux et semblait plus pâle que d'habitude. Je vis aussi que ses appartement étaient plongés dans le noir total. La seule source de lumière était une bougie sur le rebord de la fenêtre. C'était ça la lumière que j'avais vue. Cette vision me perturba. Lui qui semblait si joyeux et heureux d'habitude.

« Salut... Je...J'ai... j'ai vu qu'il y avait de la lumière et.. Et ... Enfin ces derniers jours tu ne semblais pas aller bien et ... J'ai vu de la lumière et .. Et... Oh par pitier Krys dit moi ce qui va pas ! Je m'inquiète là ! »"

Ok ma phrase aurait du être cohérente et je n'aurais pas du avoir ce ton suppliant vers la fin mais le voir dans cet état... Je m'inquiétais déjà beaucoup pour mes amis. Mais alors la personne de qui j'étais secrètement amoureuse... Prenans pour une fois mon courage à demain je fis un premier pas. Doucement je prenais la main de mon ami et le scrutais du regard.

« Tu veux en parler autour d'un chocolat chaud ? »"

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Un peu de réconfort venant d'une amie

A l'attention de Krysten Collins, Professeur de Soins aux Créatures Magiques:

Krysten avait lu cette lettre maintes et maintes fois, et cela, malgré la longueur. Malgré la douleur qu'il ressentait en la lisant et malgré les larmes qui s'empilaient dans ses yeux, sans jamais dévaler une seule fois ses joues. Cela faisait désormais 11ans que cette histoire était finie et pourtant, elle lui faisait toujours autant de mal. Plus encore, avec l'apparition de cette petite Kirsten dans sa vie. Il ne savait quoi penser, ni quoi répondre. Cette lettre était arrivée il y a de cela 5 jours, mais elle le rendait toujours aussi mélancolique. Quand il cherchait le courage pour enfin répondre à cette lettre, ses yeux se posaient sur la photo animée qui était jointe à cette lettre. Depuis l'arrivée du parchemin, cette photo tronait sur son bureau, répétant sans cesse le même scénario de bonheur qu'il partageait avec Hénia à cette époque.

Un peu de réconfort venant d'une amie ! Feat. Krysten 6HeCU

Il ne pouvait s'empêcher de la regarder, de sourire tristement face à cette histoire qui était belle et bien morte. Il l'avait attendu. Un an, deux ans. Ce n'est que trois ans plus tard qu'il réussit à passer à autre chose, non sans séquelles. Il aurait pu se dire que c'était une belle histoire de jeunesse, qui avait tout simplement une fin. Mais l'existence de Kirsten empêchait de classer cette époque comme "aventure de jeunesse". Être ou ne pas être un père, telle était la question. C'était tellement inattendu. Cette question parsemait l'esprit de Krysten de nombreux doutes, le rongeant du matin au soir, du soir au matin. Les nuits étaient courtes, remplies de rêves se basant sur Kirsten et Hénia, quand ce n'était pas des cauchemars. Cela lui valait de nombreuses cernes et de nombreuses têtes de déterrés. Il se renfermait, ne pouvant accorder du temps à qui que ce soit d'autres que lui. Il n'avait même plus envie de sortir de sa chambre, comme un adolescent. Il n'en sortait que pour donner cours. Aussitôt le cour terminé, il disparaissait dans les secondes qui suivaient, ne donnant la possibilité à personne de lui parler, aussi bien des créatures magiques que de ce qui le préoccupait. Quelques élèves ressentaient que le Professeur Collins n'était pas dans son assiette, mais personne n'osait aller le déranger. Chacun des élèves savait pertinemment que Krysten n'allait pas se livrer. Alors, à quoi bon ?

Si les élèves n'essayaient pas, le personnel, lui, n'allait certainement pas y manquer. C'était pour cela qu'il ignorait totalement les pièces communes dans lesquelles il pourrait y croiser un adulte. Malgré cela, certaines âmes cherchaient à savoir, mais repartaient bien rapidement, rembarrés le plus délicatement et poliment possible.

Mais il y avait certaines personnes avec qui Krysten ne pouvait se permettre de claquer la porte au nez. Et ce fut le cas ce soir-là. Il pensait pouvoir s'endormir difficilement, sans interruption, comme tous les autres soirs, avec la lettre dans la main. Mais il en était décidé autrement. Les pas qu'il entendit dans la salle des Serdaigles n'attirèrent en rien son attention. Il avait l'habitude que ses élèves se lèvent dans la soirée, pour lire dans la salle commune ou autre. Ce n'est que lorsque l'on frappa à la porte que ses yeux gris bleuté, entourés de cernes, se posèrent sur la porte. Soupirant, et dans une tenue assez correcte pour accueillir quelqu'un -un tee-shirt avec un pantalon sombre-, Krysten se leva et ouvrit la porte.

Marie Michaelis. Leurs regards se croisèrent quelques instants, avant que celui de la demoiselle ne se pose sur la chambre sombre et morbide. Il sentit son coeur se serrer. Il ne voulait pas que Marie le voit ainsi. Pas elle, pas maintenant, pas dans cet état. Mais il ne pouvait rien faire face à sa présence, à part attendre dans une certaine gêne. La vision de Marie fut suivie de mots bégayés, ce qui était assez commun de la part de la blonde. Il avala sa salive, avant de subir un soudain changement de discours. Marie passa d'un discours hésitant, à des mots remplis d'inquiétudes, plaquant mentalement Krysten, qui ne s'attendait pas à ça. Il voulut ouvrir la bouche et lui dire tout bonnement que tout allait bien, mais la capture de sa main par le professeur de Divination fit perdre tout contrôle au professeur de Soins Aux Créatures Magiques. Elle plongea si fort son regard dans les prunelles de Krysten, qu'il ne put s'empêcher de baisser le regard. Pour finir, elle finit par amadouer le Collins par le meilleur remède en cas de coup dur : un chocolat chaud et une oreille attentive.

Quand il récupéra le regard de Marie, il ne put s'empêcher de remarquer encore une fois que son coeur battait pour la plus fabuleuse des femmes. Douce, attentionnée, souriante. Les sentiments qu'il avait pour elle n'étaient pas sans raisons. Mais il se sentait trop instable pour tenter quoi que ce soit et ainsi la faire souffrir. Il essayait de se persuader que son coeur ne jouait du tambour qu'à cause du contact, auquel il n'était pas habitué. Il ne pput s'empêcher de hocher positivement la tête à la proposition de chocolat chaud.

"Rentre, ne restes pas dehors."

En prononçant ces derniers mots, il se recula, tout en attirant Marie par la main à l'intérieur de sa chambre, avant de relâcher ses doigts. Il referma la porte, pour ensuite s'emparer de deux ou trois chandelles qu'il alluma avec la chandelle déjà allumée. Il montra du regard le canapé, lui proposant de s'y assoir. C'est ce que lui fit en tout cas, s'asseyant sur le bord du meuble, posant ses coudes sur ses cuisses, les mains jointes dans le vide.

"Je suis désolé de t'avoir inquiété, il n'y a pas de quoi Marie, tu sais. J'ai juste... Un petit coup de mou. Ca va passer."

© misunderstood heart

HRP : désolée du pavé, j'avais pas mal d'inspi' ce soir. J'espère que ça te dérange pas et que ma réponse te va ! ♥

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Un peu de réconfort venant d'une amie !

ft. Krysten

« Un chocolat chaud et un câlin pour un peut de réconfort ! »

J'avais attendu nerveusement qu'il m'ouvre... Et le voir dans un état aussi inquiétant m'avais encore plus tordu le ventre. J'avais pris sa main dans la mienne par un élan de courage rare. J'avais eu peur qu'il ne me remballe, ce qui m'aurait fortement affecté, mais ce ne fut pas le cas. Il me laissa entrer. Tout en gardant sa main dans la mienne. Je pénétrais cet appartement sombre et m'inquiétais encore plus pour lui. Mais qu'est ce qu'il s'était passé ?

Je regardais Krysten allumer quelques chandelles en plus, baignant la la pièce d'une lumière tamisée... Et si la situation avait été différente je me serais permise de penser: romantique. Je m'installais dans le canapé après qu'il m'y ai invité, tournée vers lui, les jambes serrées, mes mains calées entre, de peur de les tordre nerveusement. Lorsqu’il s'excusa pour mon inquiétude je roulais des yeux et fis un petit sourire. Je décidais de ne pas répondre tout de suite, appelant d'abord un des elfes de maison et lui demandant gentiment deux chocolat chauds. Je n'avais jamais compris pourquoi les gens étaient des brutes avec les elfes. Oui ils étaient là pour nous servir mais ils étaient des créatures vivantes avant tout ! Une fois l'elfe parti je me retournais vers mon collègue.

« Et si tu me disais ce qui se passe réellement en attendant nos boissons ? » Je fis un demi sourire à Krysten avant de finir ma phrase d'un ton doux : « Tu ne pensais tout de même pas que je vais gober le « j'ai juste un petit coup de mou ! » ! »

En citant sa phrase j'avais essayé de l'imiter niveaux voix, mais ça donnait plus ridicule qu'autre chose. Je rigolais de moi-même.

« Désolé, dans ma tête l'effet rendait mieux ! Je pense que je dois encore m’entraîner un peu pour ça ! »

J'essayais de faire de l'humour, de le faire sourire. Je n'aimais pas le voir triste. Il était si beau avec un sourire. L'elfe revint à ce moment là avec les deux chocolats chaud. Je le remerciais chaleureusement avant de tendre l'une des tasse à Krys. Un petit sourire encourageant aux lèvres.

« Tu sais que tu peux tout me dire ? »

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Un peu de réconfort venant d'une amie

Krysten ne savait pas vraiment ou poser son regard. Sur Marie ? C'était dur, en plus d'avoir déjà du mal à soutenir un regard, si en plus les yeux qu'il fixait, étaient ses yeux clairs, le professeur serait alors totalement perdu. Ainsi, son regard se baladait à gauche, puis à droite, sur les chandelles, sur la fenêtre, sur... Son bureau. Il avait envie d'en parler mais... Etait-ce la bonne personne ? Il entretenait une relation assez particulière avec Marie. Et lui annoncer qu'il avait un enfant qui était élève à Poudlard... Peut-être la connaissait-elle ? Cela n'allait-il pas changer quelque chose, si Marie avait l'enfant de Collins dans sa classe ? De nombreuses questions fusaient dans l'esprit de Krysten, qui se battait mentalement pour savoir quoi dire et quoi faire. Pendant ce temps, Marie passait commande de deux délices chocolatés auprès d'un elfe de maison.

C'était dur. Dur, surtout qu'en même temps, son amie relança son aide, lui faisant comprendre qu'elle n'était pas née de la dernière pluie. Il posa enfin son regard sur elle, au moment même ou elle tenta de l'imiter. Il ne put s'empêcher d'avoir un maigre rictus face à cette imitation bien mauvaise. Elle même rigola, apaisant Krysten. Il se frotta le menton, s'apercevant d'un début de barbe de 3jours. Oui, il s'était vraiment laissé aller, et il ne pouvait pas l'ignorer auprès de son entourage, quand il laissait voir un physique aussi brouillon. Sa main quitta bientôt son visage pour s'emparer du chocolat tout juste arrivé. Il remercia d'un hochement de tête la créature magique qui disparut par la suite.

Marie prononça une phrase, qui rappela à Krysten le rôle d'un ami : être là pour l'autre, parler des soucis, avoir une épaule sur laquelle se reposer physiquement comme mentalement. Il avait un bel exemple d'ami à ses côtés. Et ça, ça faisait du bien. Entre le chocolat chaud et cette présence, Krysten avait tout le réconfort nécessaire. Il fallait juste qu'il se laisse aller alors.

"Je... C'est compliqué à expliquer. Théoriquement, c'est pas "grave". Mais c'est quelque chose d'assez... Embêtant."

Ses doigts tapotaient nerveusement la tasse, pendant que son regard ne cessait d'observer en direction du bureau. Après un léger soupir, il posa sa tasse sur la table basse à côté du canapé et se leva, en direction du bureau. Ses doigts s'emparèrent du parchemin, puis de la photo. Après quelques secondes d'hésitations, il se dit que la photo ne servirait pas à grand chose, et la reposa. Il retourna s'asseoir auprès de Marie, un peu plus près cette fois, lui tendant la lettre.

"J'ai reçu ça, lundi dernier. Je pense que tu peux comprendre en gros la situation. Si tu ne comprends pas quoi que ce soit..."

En chaussettes, il se permit de remonter ses pieds sur le canapé, les genoux contre son torse, genoux qu'il entoura de ses bras. Son menton reposait sur ce cale-tête improvisé, tandis que son regard se posait tantôt sur la lettre, tantôt sur le visage de Marie, le scrutant, aussi bien pour voir les réactions, que pour l'observer librement tout court.

© misunderstood heart

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ft. Krysten

« Un chocolat chaud et un câlin pour un peut de réconfort ! »

J'écoutais mon amis qui me donna une explication plus tôt vague, le scrutant du regard. J'avais envie de prendre sa main dans la mienne et de l’empêcher de tapoter cette tasse nerveusement mais je me retins. Ce n'étais pas une amie qui prenait trop souvent la main d'un homme mais sa compagne et ce n'étais pas mon rôle. Je le regardais alors se lever et aller chercher quelques chose sur son bureau. J'allais boire une gorgée de ma boissons pour m'occuper les mains, avant que l'odeur de chocolat ne chatouille mes narines. Pourquoi j'avais commandé ça alors que je détestais ça ? Je reposais vite ma tasse, sans boire une gorgée et me retournais vers mon ami qui revins vers moi.

Je remarquais qu'il s'était assis plus près de moi qu'avant et je pouvais sentir son odeur enivrante et en profitais quelques secondes avant de prendre le parchemin qu'il me tendais. Une lettre ? Je commençais ma lecture et déjà le premier paragraphe me donnait l'impression d'avoir mangé du plomb. Une ancienne petite amie ? Je ne laissais rien paraître et lisais la suite. Suite qui m'éclaira sur la situation. J'avais envie de hurler sur cette femme. D'un autre côté je la comprenais. Mais il y aurait eu moyen... Moyen de s'en sortir. Je fus intérieurement soulagée de lire qu'elle était casée. Et quand à sa fille... Leur fille...

Je relevais mon regard sur mon amis qui s'était installé de manière fœtale dans le canapé. La première chose que je pensa fut que je comprenais sa réaction. Et je m'inquiétais. J'avais posé la lettre sur la table basse et m'étais déchaussée avant de me tournée vers lui, passant ma jambe droite en dessous de moi et posant un coude sur le dos du canapé. Je posais doucement une main sur son avant bras qui retenais ses jambes et demandais d'une toute petite voix :

« Est ce que ça va ? »

J'aurais aimer savoir quoi dire. Des mots réconfortants, des paroles encourageantes, pouvoir aider mis. mais je me sentais impuissante. Et je n'aimais pas ça. Je pressais doucement son bras et lui fis un demi sourire. J'optais pour la sincérité, même si cella signifiais être maladroite.

« Je ne sais pas trop quoi te dire... Sauf que si jamais tu veux parler je t'écouterais et que si tu as besoin de quoi que se soit...N'hésites pas! »

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