Laissons s'exprimer, au travers de la musique, nos sentiments les plus profonds !

Je Marchais le long des couloir désert. L'heure du repas avait sonné mais je n'avais pas très faim. J'avais donné rendez vous à une élève après le repas Wilhelmina. Depuis que je donnais cour ici j'avais appris qu'elle jouais du violon depuis petite. Je jouais moi même du violon-celle depuis ma plus tendre enfance et nous avions pris l'habitude de jouer ensemble de temps en temps. Comme ce soir. Elle devait me rejoindre dans une des salles de classes vides. En attendant j'installais mon violon celle et regardais diverse partitions que nous avions écrite.

J'aimais bien être proche de mes élèves. Enfin pas proche ... Trop proche. Mais j'aimais construire une relation affective. J'aimais qu'ils aient confiance en moi. Et je me faisais un point d'honneur de les aider et de les écouter du mieux que je pouvais. Malgré ma timidité j'avais réussit à imposer mon autorité dans cette école et malgré ma peur de la magie aussi. J'avais eu peur que cette particularité me cause problème, ayant lu au paravent sur la maison serpentard. Mais finalement ne rien dire aux étudiants et n'utiliser la magie qu'en cas d’extrême urgence avait été plus simple. Ma manière de coter aussi.

Je m'installais et commençais doucement à caresser les cordes de mon instrument avec mon archets, laissant des sons grave et lent remplir la pièce. J'aimais beaucoup le violon-celle. On pouvais y associer des son grave et triste, des aigus et plus joyeux, des rapides, des lents... Et j'aimais le touché qu'impliquais cet instrument. Vous aviez ce bois lisse et fin contre vous, contre votre buste... Il faisait comme un barrage. Un barrage entre moi et le monde. Un barrage entre les cruautés extérieure, mes peurs, les gens, les indésirables, toute pensée négative, tout cauchemars et moi. Simplement moi. Marie la joueuse de violon-celle.


Étant totalement perdue dans la musique je n'avais pas entendue la porte s'ouvrir, encore moins Wilhelmina rentrer. Je rouvris les yeux et rougis un peut, prise au dépourvu.

« Désolé je ne t'avais pas entendue entrer. Bonsoir au fait ! Ta journée s’est bien passée ? »


Souriant doucement je lui proposais une chaise et rangeais mes partions, histoire qu'on décide ensemble ce qu'on allait jouer.

« Tu veux jouer quoi ce soir ? »