[GRYFFONDOR] Troisième épreuve. (2ème salle)

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Le château fort

Nouvelle salle, nouvelle ambiance. Vous sentez le vent souffler légèrement sur votre visage, vous comprenez donc que vous êtes à l'extérieur, ce que vous ignorez par contre c'est que droit devant vous se trouve un château fort et que pour entrer dans ce château, il va falloir trouver le pont levis. Soyez prudent, ne vous précipitez pas trop sinon vous risqueriez de tomber dans les douves qui font le tour du château. Il va falloir marcher une dizaine de mètres sur une route un peu cabossée par les nombreux allés et venus des carrioles marchandes. N'avancez pas plus au risque de vous retrouver à l'eau, heureusement l'herbe sous vos pieds va vous indiquer que vous êtes sorties de la route, je vous conseille donc de revenir un peu sur vos pas pour éviter le drame. La route continue sur votre gauche, une quinzaine de mètres encore et si vous n'êtes pas sortie de nouveau du chemin, vous devriez sentir sous vos pieds le pont-levis. Le pont-levis est relativement large, normalement il n'y a que peu de risque que vous tombiez à l'eau, mais restez prudent et marchez en ligne droite c'est préférable. Au bout du pont levis, je vous conseille de mettre vos mains sinon c'est votre nez qui risque de rentrer en contact avec la herse. Cette dernière vous barre la route, une seule solution pour aller de l'avant, vous mettre sur le votre et ramper un peu. Ne levez pas votre tête trop vite au risque de vous cogner aux pointes en métal, ça ne vous tuera pas, certes, mais ça risque de vous faire mal à la tête. Une fois la herse franchie, vous pouvez vous relever et continuez tout droit. Vous allez vous retrouver dans une immense cours, faites attention, n'allez pas trop vite, 3 différents types obstacles vont vous barrez la route. Vous allez d'abord rencontrer une quinzaine de cibles, priez qu'aucun chevalier n'ait décidé de s'entrainer au tir à l'arc, se serait dommage pour vous. Je vous conseille de les contourner même si vous pouvez tenter de passer au dessus si l'envie vous prends, elles sont espacées de 2 mètres chacune. Les obstacles suivants, se trouvent un peu plus loin, ce sont des mannequins d'entrainements, les chevaliers s'en servent pour se battre et pour les concours de lances. Pour franchir ces obstacles qui se trouvent par pair, il va falloir trouver les deux bras au dessus de vos têtes et simultanément les pousser en avant pour faire pivoter les mannequins. Une fois ces deux premiers obstacles passer vous découvrirez que vous allez devoir effectuer cette tache quatre fois de plus, en sachant qu'à chaque fois, il va falloir faire pivoter les mannequins de façons différentes. Les deux suivants, il faudra faire pivoter les deux jambes gauches, puis les deux jambes droites, pour les troisièmes obstacles ce sera les deux têtes et enfin les deux bras gauches. Une fois cette série d'obstacles passée, il ne vous reste plus qu'une dernière tache à réussir pour arriver jusqu'à la tour qui se dresse juste devant vous. Au bout de quelques pas, vous allez sentir que le sol est devenu boueux et assez rapidement vous allez vous rendre compte qu'un obstacle vous barre encore la route. Au touché, vous allez reconnaitre un long rondin de bois. deux solutions s'offrent à vous, soit vous passez au dessus, soit en dessous. Une fois l'obstacle franchi, il ne vous restera que quelques pas avant de vous trouvez nez à nez avec un mur en pierre. Le donjon du château se dresse devant vous, vous allez devoir faire le tour de la tour pour trouver l'entrée. Surprise, la porte est toute petite, il va falloir se tasser et se faire tout petit pour pouvoir la franchir. Une fois la porte franchie, une longue et interminable série d'escaliers vous attend. Faites attention, vous avez les chaussures boueuses, le sol est glissant et les marches sont en colimaçon, parfait pour vous donner la tête qui tourne et pour vous faire perdre la notion de temps. Cinq cents marches vous attendent, alors soyez courageux et surtout, restez prêt du mur sinon vous risqueriez d'avoir des surprises en dérapant, il serait dommage de dégringoler les marches, vous risqueriez de vous faire mal et il faudrait tout remonter ! Une fois en haut, un objet vous barre la route, un sac. Il vous faut le prendre puis l'ouvrir ....

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

Étrange, très étrange! Une fois le sac ouvert, l’odeur avait radicalement changé et c’était même devenu un peu désagréable. De loin, elle était envoûtante, de proche, j’avais envie de m’en éloigner le plus possible. «Ton Amortentia sent (...) ?» demanda Jamie, et je sentis un rire dans sa question. Je ne pus m’empêcher de rire moi aussi, totalement stupéfaite par la découverte que je venais de faire. « Hmm… Je crois pas non! Maintenant qu’on a réussi à ouvrir le sac, l’odeur est devenue soudainement moins alléchante. Y’a des choses qui sentent bons que de loin, faut croire! » C’était quand même étrange. Un (...)… Est-ce que ça allait nous servir pour les prochaines étapes? Jamie semblait avoir des pensées en écho avec les miennes puisqu’il dit: « Retournons à la porte. Je le range, au cas où il faudrait leurs rapporter. » C’était une bonne idée et je lui fis remarquer. Je commençai à me diriger vers la porte qu’on avait sentit un peu plus tôt, laissant glisser ma main sur le mur. Jamie me demanda si j’avais une idée de ce qui nous attendait l’autre bord de la porte. « Aucune idée… Mais je me demande vraiment à quoi ça pourrait nous servir. » Je faisais bien sûr référence à (...). Le Gryffondor me demanda si j’étais prête. « Prête. » répondis-je d’une voix que je voulais assurée. J’entendis Jamie ouvrir la porte. Je sentis aussitôt un nouveau vent souffler sur mon visage. On était donc encore à l’extérieur? Étrange! Nous fîmes quelques pas hésitants vers ce nouveau monde. Le sol semblait être en pierre... Ou en terre battue? J’avais de la misère à le dire. « Bon… faisons quelque pas. On sait qu’on est sur le bon chemin puisque c’est le départ. Si jamais le sol venais à changer de consistance, j’imagine qu’on aura quitté le chemin ...» émis-je comme hypothèse à Jamie.

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'Le Hasard' : 6

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Jamie & Éléonore

3e Épreuve - Salle no. 2

J’étais un peu perdu dans notre périple. On ouvrait des portes à tout vas pour tomber dans des lieux les plus différents les uns des autres. Après avoir cueillit l’objet dans le sac et identifié sous nos mains, Élé et moi avions continué notre chemin vers la poignée que nous avions trouvé peu de temps auparavant. Je lui demandai si elle était prête avant de l’ouvrir. Je me marais encore du fait que j’avais pu croire que la jeune fille était attiré par cette odeur qui nous avait piqué le nez presqu’en entrant dans la salle. J’avais encore un sourire amusé sur les lèvres. Je tournai la poigné de ma main valide et ressentit un vent caressé mon visage et ébranlé mes cheveux. Je laissai passer la miss devant, avant de passer à l’arrière d’elle. Mains dans la main, nous avancions tranquillement. «Tu penses vraiment qu’il aurait fait la même chose partout ?» Il pensait que ça serait beaucoup trop facile de le considéré ainsi. «Viens, on va voir ou ça nous mène si on prend par ici. Qui dit qu’il faut pas suivre l’herbe pour une fois.»

Quelques pas plus loin, le prochain pas se fit beaucoup plus bas, voir abrupt, et il sentit glissé à perdre pied et glissé pour tomber sur les fesses, alors qu’il entraînait sa compagne avec lui. Arrivant jusqu’aux genoux dans l’eau. J’avais l’impression que le fond était mal formé, comme de la vase. «Génial…» Dégoûté. J’entendais la brune non loin de moi et mon premier réflexe fût de la soulever comme une princesse avant qu’elle ait de l’eau jusqu’à la taille, alors que je subissais les dommages de l’eau qui rentrait dans mes chaussures. «Désolé. Mauvais plan. » Je cherchais du sol une surface plus solide, avant de me déplacer pendant un moment sur le côté pour reprendre pieds sur le sol. «Si tu pouvais passer ton bras de libre autour de mon cou, ça m’aiderait à mieux te tenir. Déjà que je fais des efforts pour ne pas que tu sois mouillé.» Mon pied sembla toucher quelque chose d’un peu plus solide et je m’élançai pour essayer de remonter la pente avec la belle dans mes bras.

Direction:

Dernière édition par Jamie A. Alexander le Dim 22 Fév - 22:00, édité 3 fois

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'Le Hasard' : 6

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

«Tu penses vraiment qu’il aurait fait la même chose partout ?» me demanda Jamie lorsque je proposa de suivre le nouveau “chemin” qui s’étalait devant nous. Bonne question, après tout, ni lui ni moi ne pouvions comprendre totalement ce que voulait les responsables de l’organisation de cette épreuve. Puisqu’il y avait probablement un nouveau chemin, il me semblait logique de le suivre, mais Jamie proposa: « Viens, on va voir ou ça nous mène si on prend par ici. Qui dit qu’il faut pas suivre l’herbe pour une fois. » J’haussai les épaules, grimaça lorsque les menottes nous égratigna les poignets. Je n’étais pas certaine que c’était la chose à faire, mais depuis le début de l’aventure, Jamie avait suivi à la lettre mes propositions. Je devais donc faire preuve d’autant d’ouverture d’esprit envers ses propositions. Je le suivis donc prudemment à travers ce nouveau terrain qui semblait être du gazon. Soudain, je sentis mon coéquipier glisser à côté de moi. J’entendis une exclamation surprise avant d’être brutalement tirée moi aussi vers le sol: on était sur une colline? À moins que ce fut un ravin? Dans tous les cas, nous glissions de plus en plus rapidement, lui sur les fesses, moi sur le dos, le bras au-dessus de ma tête, enchaîné à celui de Jamie. « ...aaAAAHHH! »

Mon cri fut interrompu par un grand SPLASH. Nous venions d’atterrir dans l’eau, moi la tête la première. « Bbllblllbll! » Avec mon bras valide, je réussis à me rasseoir et à sortir ma tête de l’eau, en toussotant et en crachant. « Désolé. Mauvais plan. » Je ne répondis rien. Après tout, c’était pas sa faute, tout dans cette épreuve relevait du hasard et je ne pouvais lui en vouloir d’avoir pris une mauvaise décision. Je me sentis soulevée du sol et je devinai que Jamie voulait faire les chevaliers en me portant. « Trop tard, tout le haut de mon corps est complètement trempé! Au moins, mes pieds sont épargnés, ça sera pas pénible pour continuer à marcher. » Je ne voulais pas le faire sentir coupable en disant cela, simplement qu’il s’épargne une double charge. « Si tu pouvais passer ton bras de libre autour de mon cou, ça m’aiderait à mieux te tenir. » Je réfléchis un moment avant de répondre: « Non vraiment ça va aller, je peux marcher, en plus ça va aller mieux pour remonter la pente si je marche à côté de toi que si tu me prends, on risque de retomber sinon. » Il me déposa et on entreprit de remonter la pente. Bahh, il fallait bien quelques mésaventures pour que ce soit considéré comme une vraie épreuve!

On finit par regagner le chemin qui tournait vers la gauche (notre droite, maintenant). Silencieusement, on continua d’avancer à pas prudents pour finalement mettre le pied sur du bois. Un pont? Puisque nous étions sur le bon chemin, normalement, un changement de substance du sol m’indiqua une nouvelle étape du trajet. Prudemment, je mis ma main valide devant moi et heureusement, puisqu’on arriva à une barrière. « On dirait une espèce de clôture » émis-je après quelques tâtonnements. « Tu touches un levier? » En effet, j'avais la drôle d'impression d'être face à une clôture qu'un mécanisme quelconque ouvrirait.

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'Le Hasard' : 1

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Jamie & Éléonore

3e Épreuve - Salle no. 2

Bon, mon idée n’avait pas été la meilleure mais c’était des choses qui arrivaient. Et puis s’il nous arrivait rien, j’aurais vraiment douté de la signification de l’épreuve, quoi. Nous étions de retour sur la route et c’était déjà ça. Ma main dans celle d’Éléonore, nous avancions tranquillement en restant à l’aguet, jusqu’à ce que le son de nos pas change. Ça sonnait comme du bois. Dans son mouvement, je sentis la préfète ralentir et je tendis la main en avant question de voir ce qui lui avait donné envie d’arrêter. J’avançai ma main aussi en avant, après qu’elle ait signifié qu’elle avait l’impression qu’il y avait une clôture devant elle. «Tu penses qu’on s’est écarté?» Supposai-je à voix haute avant qu’elle ne poursuivre en me demandant si je trouvais un loquet, ou quoi que ce soit devant moi pour actionner et faire déplacé la herse. «Voyions cela, bella» Alors que je passai ma main de part et d’autre de l’obstacle de gauche à droite en descendant. J’entendais le son de l’eau et le bruit de craquement du bois qui me fit lever les yeux aux ciels. Tant qu’il ne cédait pas sous nos pieds, je n’en serais que plus heureux. «Je trouve rien ici, en tout cas. On descend.» J’indiquai à ma collègue que j’allais m’accroupir, je n’avais aucune intention de tirer fortement sur nos liens et la pauvre aurait probablement été déstabilisée. Qui sait ce qui avait sur nos côtés ou encore devant nous! «Je commence à me dire qu’on a pas trouvé le bon chemin. Et puis, si le but était justement qu’on se mouille un peu.» Ma supposition pouvait être bonne ou mauvaise, mais dans les deux cas, je ne trouvais pas ce qu’elle m’avait indiqué; à savoir un levier à tirer ou pousser pour continuer à avancer.

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

«Je trouve rien ici, en tout cas. On descend.» On descends? Visiblement, cette épreuve devenait intéressante sur la vision des choses que l’on pouvait avoir quand on avait les yeux bandés. Pour moi, il était clair que c’était une genre de clôture ou de herse. Si l’on souhaitait aller de l’avant, il fallait bien que le chemin se libère, non? En plus, j’étais certaine qu’on était sur le bon chemin: on avait suivi la direction indiquée par les types de matériaux sur le sol. Et même quand on avait essayé de marcher sur le gazon, juste pour voir, on s’était retrouvé dans l’eau. Et maintenant j’entendais l’eau au-dessous de moi, comme si nous étions sur un pont de bois. Vraiment, ça me donnait l’impression d’être revenue au Moyen- ge (là où j’avais été malgré moi précipité il y a deux étés de cela) et d’être face à un château-fort. J’avais donc voulu trouver le levier ou le mécanisme qui ferait en sorte qu’on pourrait passer, mais rien. Jamie finit donc par me propose de passer en-dessous. Sans être totalement convaincue, je m’accroupie et nous commençâmes à gigoter sous la herse. D’une main hésitante, je la tendis au-dessus de ma tête pour toucher un objet en forme de cône triangulaire, mais à l’envers, donc le pic vers notre direction. « Attention de pas trop lever ta tête, haletais-je, sinon on risque de se blesser aux pics. » Déjà que toute seule j’aurais pas été à l’aise de le faire, avec la main enchaînée ça devenait un véritable défi. «Je commence à me dire qu’on a pas trouvé le bon chemin. Et puis, si le but était justement qu’on se mouille un peu.» Je réfléchis un moment avant de répondre: «Hmm… j’en sais rien. Pourquoi aurait-on construit ce pont en bois s’il servait juste au décor? »

Jamie et moi finissons finalement de passer tout notre corps au-dessous de la herse. Lentement, nous nous relevons. Je peux sentir de l’herbe à nouveau sous nos pas. «Bon… et bien reprenons notre marche. » À peine avons-nous fait deux pas qu’on se cogna contre de la paille. Une botte de foin? Je tâtonnai avec ma main valide pour finalement trouver le coin de la botte de foin. «Par ici, ça semble passer. » Nous passâmes ainsi l’obstacle du tir à l’arc sans s’en rendre compte. Nous avancions toujours prudemment et heureusement, puisque mon pied frappa le premier ce qui semblait être une structure métallique. En tâtonnant, Jamie et moi finissons par découvrir que la sculpture avait une forme humaine mais avec un espèce d’équipement sur elle. «Bon… ça sert à quoi d’après toi? » Je commençais à en avoir assez des énigmes à l’aveuglette.

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'Le Hasard' : 5

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Jamie & Éléonore

3e Épreuve - Salle no. 2

Penché ainsi, je m’étais finalement rendu compte de l’espace au sol et après un pénible passage sous la herse, relevant occasionnellement la tête malgré moi, me procurant l’impression de me racler le fond de la tête à chacun de ces mouvements, je fus soulagé de de sentir à nouveau de l’espace pour ma tête, et avisai la copine de mon pote que nous avions passé au travers. Incertain, je remontai graduellement avec elle en position accroupie, puis debout, de peur qu’il y ait encore quelque chose en haut de nous, prête à nous empaler, et levai ma main libre paume ouverte vers le haut pour m’en assurer avant de me dérouler de ma position. Bon Élé avait quand même averti pour les pics, mais que voulez-vous, je n’étais pas du genre à ramper et c’était plus fort que moi, alors mon premier réflexe fut de passer ma main à l’arrière de ma tête pour me soulager de la sensation désagréable que j’ai eu quelques instants plus tôt sur le crâne.

Nous avançâmes, mains dans la main, indolent. Elle avait suggéré une direction comme si elle savait vraiment ou elle s’en allait et ce les yeux fermés et je levai les yeux pour moi-même. «Ouais, suivons ton instinct après tout, le mien nous a valu une baignade, bella. C’était agréable, mais pas dans le planning.» J’étais d’humeur un peu boudeuse. Élé arrêta et je le senti se tendre vers quelque chose. Je fis de même, essayant de détaillé ce qu’il y avait devant moi. «Tu sais quoi. J’en sais rien.» Ronchonneur. «C’est pas comme si pour le moment, cette pièce était sensas. On passe à deux doigts de se noyer, j’ai un affreux mal de crâne parce que rampez avec quelqu’un accrocher au poignet ce n’est pas super évident et voilà, on me demande ce qui se trouve devant moi! Ça pourrait être n’importe quoi, Élé. Un épouvantail en métal pour faire peur aux poissons. Qui sait. » Finis-je en riant, semi énervé.

J’avais continué mon inspection de la forme devant moi de ma main disponible et non attaché, et j’eus l’impression d’avoir poussé quelques choses, alors que tout le reste restait statique et ne bougeait pas. «T’en as un devant toi ?» Sachant pertinemment que ça devait être le cas, je me tournai un peu en sa direction pour chercher de ma main dégagé du côté central, la même pièce qui avait bougé. Voilà, je l’avais. Je poussai et des cliquetis métalliques annoncèrent mon succès et glissant ma main en avant, je remarquai que l’espace était maintenant dégagé. «On avance tranquillement. Y’a des morceaux qui bougent, pousse-les si tu sens qu’il pivote.» La main devant, j’avançai avec elle. Encore des poteaux à tous croche! Je les pressais tous un à un et finis par celui du bas, qui pivota une seconde fois. «Bas gauche.» Je l’entendis pousser aussi, puis un autre vrombissement métallique et nous avancions encore. «Bas à droite.» Alors que nous poursuivons, jusqu’à ce que rien ne bouge à chaque fois que je bougeais des membres. Je ressayais une seconde fois. «Quelque chose de ton côté ?»

Action:

Dernière édition par Jamie A. Alexander le Mer 11 Mar - 17:19, édité 1 fois

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'Le Hasard' : 4

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

L’ambiance commençait à changer peu à peu entre Jamie et moi. Non pas qu’on ne s’entendait pas bien, mais nous commencions tout deux à perdre patience face à cette épreuve qui devenait irritante de plus en plus. Nous étions deux Gryffondors, courageux, et on s’était inscrit à cette épreuve pour représenter notre blason, pour prouver notre courage, mais cette épreuve ne requérait en rien notre courage. Notre persévérance et notre patience, par contre étaient mis à rude épreuve! À quoi tout ça rimait, bon dieu? J’en avais marre, et il nous restait 2 autres lieux à faire! Je n’étais pas la seule, puisque Jamie me dit: «Ouais, suivons ton instinct après tout, le mien nous a valu une baignade, bella. C’était agréable, mais pas dans le planning.» Ton sec. Bon, j’étais irritée aussi, mais je ne passais pas ma frustration sur lui moi au moins. Je décidai de ne pas commenter afin de ne pas mettre le feu à la paille, aussi lui demandais-je s’il avait une idée de ce curieux objet qu’on touchait devant nous. «Tu sais quoi. J’en sais rien.» Ben voyons? Qu’est-ce qui lui prenait tout d’un coup? Je m’apprêtai à ouvrir la bouche pour lui demander des excuses lorsqu’il continua: «C’est pas comme si pour le moment, cette pièce était sensas. On passe à deux doigts de se noyer, j’ai un affreux mal de crâne parce que rampez avec quelqu’un accrocher au poignet ce n’est pas super évident et voilà, on me demande ce qui se trouve devant moi! Ça pourrait être n’importe quoi, Élé. Un épouvantail en métal pour faire peur aux poissons. Qui sait. » Il rit mais d’un rire faux, peut-être conscient que son comportement était déplacé en essayant de détendre l’atmosphère qu’il venait d’alourdir. J’avais le choix: lui faire remarquer ou faire comme si de rien était en lui pardonnant cette première incartade. Je choisis la seconde option. Après tout, il nous restait deux autres salles à traverser, autant essayer de le faire sans s’arracher la tête. C’était peut-être ça le défi de cette épreuve, après tout: ne pas décapiter son adverse en cours de route.

On continua à tâter l’étrange sculpture devant nous jusqu’à ce que j’entendis un bruit de grincement métallique, comme s’il avait réussi à pousser quelque chose? Il me demanda si j’en avais un devant moi. Je n’étais pas certaine de quoi il parlait, aussi décida-t-il de prendre les devants et de retrouver le jumeau de la section qui avait bougé. J’entendis le grincement métallique à nouveau. Ensemble, on agita la main devant nous pour constater que le champ était libre. «On avance tranquillement. Y’a des morceaux qui bougent, pousse-les si tu sens qu’il pivote.» Je souris et le félicita : « Bravo, bien vu! J’y serais restée longtemps sans toi. » Tentative pour retrouver une ambiance détendue: amorcée. Nous continuâmes ainsi jusqu’à ce qu’on arrive à des structures qui refusaient de bouger, malgré notre tentative de bouger tous les membres. «Quelque chose de ton côté ?» Je secouai la tête de façon négative: « Non, j’ai tout ess….» Je m’interrompis soudainement, en proie à une inspiration soudaine. Je m’approchai de ma statue et essayai de bouger sa tête dans plusieurs directions: elle finit par céder! « C’est la tête cette fois-ci! » dis-je d’une voix peut-être un peu trop excitée pour la situation qui s’y prêtait. On arriva à la dernière structure, on bougea les deux bras gauches et enfin le champ fut libre, sauf que… le sol devint soudainement très glissant! « Ark! Tu sens ça? J’pense qu’on est dans d’la boue… » Génial. Ça allait devenir ultra glissant! Les deux Gryffons avancèrent prudemment jusqu’au rondin de bois… À forcer de tâtonner, ils découvrirent que la seule façon de passer était soit de passer par-dessus (ce qui devenait franchement difficile aveuglé et menotté) ou par-dessous… et donc se salir immanquablement. « Prêt à redevenir un enfant et à jouer dans la boue? » lui demandais-je.

Spoiler:

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'Le Hasard' : 2

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