When the raindrops come tumbling, remember you're the one who can fill the world with sunshine [Ft. Matt]

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When the raindrops come tumbling, remember you're the one who can fill the world with sunshine

Keith & Matthew

Cette journée avait commencé comme n’importe quelle autre, je m’étais levé, avais déjeuné, m’étais préparé à aller en cours, tout ce qu’il y a de plus banal quoi. Et après le cours de métamorphose j’avais traîné dehors, pensif quant à la lettre que j’avais reçu hier soir de la part de Chang. Et soudainement tout m’étais apparu sous un bien meilleur jour que ça ne l’était jusqu’à présent. J’avais cru entendre quelqu’un prononcer un sort derrière moi mais cela m’était bien lointain et je serais d’ailleurs bien incapable de vous dire qui était celui qui m’avait … attaqué ? En tout cas une chose est sûre, une ballade ne me dérangerait pas du tout actuellement.

J’avais donc rangé mes affaires dans mon sac, plus heureux que jamais, me satisfaisant de petites choses comme le fait qu’il faisait beau ou encore que nous avions fini les cours pour ce matin. Franchement comment pourrait-on être de mauvaise humeur par une si belle journée ? En plus de ça, j’avais toujours aimé me promener dans les bois, les champs, les chemins de promenades, ce genre de chose quoi ! Je trouve que les gens oublient parfois de prêter attention aux petites choses de la vie alors qu’en réalité, tout le monde devrait déjà être heureux d’avoir cette chance de pouvoir marquer la terre de son empreinte, tout le monde devrait savoir se contenter du fait d’être ici, à Poudlard, l’une des plus grandes écoles de magie au monde, qui ne serait pas content d’avoir droit à ce privilège ? Personnellement j’avais toujours apprécié à sa juste valeur le fait d’avoir cette chance-là. Quand on pense que certains la gâchent en allant en cours seulement quand ça leur plaît … Mais après tout peut être que dans leur philosophie il s’agit également d’avoir l’envie de profiter du cadre sublime de l’école, tout comme moi à cet instant précis ?

C’est comme ça que je m’étais retrouvé à l’extérieur de l’école, m’émerveillant devant la beauté du ciel ou simplement observant un oiseau prendre son envol d’une branche. Je chantonnais une chanson de façon complètement aléatoire, simplement parce que ces temps-ci je l’avais souvent en tête et ça même si elle date d’il y a déjà une dizaine d’années, c’est une chanson qui a bercé mon enfance et pour moi elle ne serait jamais dépassée :
I feel so close to you right now, it's a force field. I wear my heart upon my sleeve, like a big deal.

A cet instant là je ne me préoccupais de rien au monde, tout ce qui m’importait c’était de pouvoir profiter de la vie, pouvoir profiter de ma jeunesse et pouvoir tout simplement apprécier le fait que j’avais la chance d’être ici, avec des gens sympas, des amis merveilleux, des profs passionnés par leurs métiers. Est-ce que je me pensais dans un monde utopique ? Mais pas du tout, j’acceptais simplement la réalité : Cet endroit est parfait et je ne pense pas que je changerais ma vie pour quoi que ce soit au monde.

Emi Burton

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When the raindrops come tumbling, remember you're the one who can fill the world with sunshine

Keith & Matthew

Une journée des plus classiques s’offraient à moi : peu de cours, un superbe temps et enfin je pouvais profiter de mon corps masculin. Dès que je voyais un ciel aussi radieux, je ne pouvais m’empêcher d’aller me bouger un peu, le sport était une vraie drogue pour moi. Mais voilà, là je n’en ferai rien, je m’étais déjà beaucoup dépensé hier et je voulais profiter de cette journée pour aller faire un petit à Pré-Au-Lard. Taylor passait la journée avec Erwan, Jamie voulait continuer à séduire la belle Chloé, Eléonore avait cours… bref, autant aller se divertir autre part que dans le château pour une fois !

J’avais alors fini mes cours de la matinée, où je laissais ma meilleure pote, et je m’étais empressé d’abandonner mes camarades afin d’aller vagabonder un peu dans le village voisin. J’étais prêt à quitter l’école quand je me mis en tête d’aller, en fait, me défouler dans les chemins près de Pré-Au-Lard. Ouais, en réalité quand je voyais le temps, je ne pouvais dire non à un petit footing !! Et puis, près du village, il devait y avoir des coins sympas, ça changerait. Ni une ni deux, je montai jusqu’à la tour des Gryffondor afin d’aller chercher mes affaires de sport, soit mon short et mon tee-shirt manche longue, sans oublier une écharpe… ouais, ben ce n’était pas la saison la plus chaude. Je me dépêchai d’enfiler mes tennis de course et m’empressai de quitter mon dortoir, prenant la direction de Pré-au-Lard, ravi de pouvoir me dépenser dans un endroit où je n’avais pas l’habitude de faire du sport.

J’allai alors jusqu’au village en marchant et, une fois arrivé près de ce dernier, je me détournai du chemin pour emprunter celui qui se trouvait dans la forêt bordant le lieu. J’avais jeté un coup d’œil à la Grande Place, voyant que peu d’élèves étaient présents, puis j’avais commencé à me mettre à courir sur les petites routes forestières bien calmes, une légère brise fouettant mon visage. Ouais, c’était appréciable ! Bon, ok, je me les caillais un peu, mais je savais que dans quelques minutes ce ne serait plus le cas.
Je m’enfonçai un peu plus dans les bois quand je remarquai au loin une silhouette. Tiens, je n’étais donc pas seul à venir profiter de l’endroit. Je m’approchai alors de la personne, n’arrivant pas à voir si je la connaissais ou non. Apparemment, ce n’était pas quelqu’un qui m’était familier. Mais plus j’arrivais à ses côtés, plus je pouvais confirmer que c’était un élève et un mec, pas de doute. Bien que… quand on entendait le son qui sortait de sa bouche, c’était plutôt étrange ! Enfin, j’étais peut-être encore trop loin pour être certain que cela venait de lui, c’était peut-être le vent. Ou pas…

Plus je m’approchais de lui, plus j’entendais clairement le jeune homme chantonner une chanson très, hum comment dire, féminine ?! Je ralentis quand j’arrivai à son niveau, ne voulant pas le déranger et, surtout, souhaitant observer un peu plus cet énergumène qui se promenait devant moi. Il semblait être sur un nuage le mec, c’était hyper chelou… avait-il fumé un truc bizarre ? Probable ! On aurait dit une princesse qui vagabondait dans les bois près de son château, c’était vraiment un spectacle particulier. Je ralentis de nouveau jusqu’à marcher, l’écoutant et le regardant, ne pouvant empêcher un sourire amusé se dessiner sur mes lèvres et haussant les sourcils d’étonnement en le voyant faire. Dans un rire, une fois à quelques mètres de lui, je lui lançai : « Les princesses, à c'que j’en sais, elles portent une robe en temps normal… ils arrivent quand, les animaux de la forêt, pour chanter et danser avec toi ?! » Dis-je avec un large sourire. Ok, on pourrait croire que je me foutais ouvertement de lui mais ce n’était pas vraiment ça. La situation était très amusante, et je ne pouvais m’empêcher d’en rire. Après tout, peut-être que le mec aurait un bon sens de l’humour. Je ne me moquais pas, mais franchement… c’était digne d’un film moldu à la con ce truc, et j’étais obligé de rire et de charrier le bonhomme !

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Keith & Matthew

Ce n’était pas dans mes habitudes de chanter à tue tête, de bonne humeur à la limite de sautiller dans les champs. Mais allez savoir, d’un seul coup c’est comme si tout mon monde avait changer, faisant disparaître tout ce qui me dérangeait dans mon quotidien, pour ne laisser que les bons côtés de ma vie, le fait que je sois capable de faire de la magie était en soi une source de joie incommensurable, pas vrai ? Que pourrait-on demander de plus ? Quand on pense à tout ces moldus qui parfois ont énormément de mal à effectuer des tâches disgracieuses comme faire le ménage par exemple, pour nous le problème est résolu en quelques secondes seulement grâce à un sortilège bien utile. Et ce n’est qu’une des raisons pour lesquelles je m’estimais infiniment reconnaissant d’être aujourd’hui bien vivant dans ce monde de magie où tu rayonnes d’un halo lumineux sans fin. C’est pendant ce genre de journée que je sens que je pourrais faire tout ce dont je peux avoir envie et cela quelles que soient les conséquences. D’un autre côté, quand je ressentais un tel plaisir quand j’étais dans une humeur aussi joyeuse, quel acte irréparable et réprimandable pourrais-je commettre ? Oui il m’est arrivé dans le passé de déraper, une ou deux fois –d’accord en fait il s’agit de bien plus qu’une ou deux occasions- mais cela n’avait qu’un seul but, ressentir cette telle béatitude, celle que j’expérimentais actuellement. Mais allez savoir pourquoi, jamais je n’y étais parvenu avant aujourd’hui alors forcément maintenant que j’en avais l’occasion je ne risquais pas d’en faire abstraction, faisant comme si de rien n’était, ça aurait été un pur gâchis. D’autant plus que la sérénité qui emplissait mon esprit par ce joli jour de fin d’hiver était sans pareille, je n’avais aucun souvenir d’un moment aussi calme pour moi de toute ma vie. Alors non, je n’en ferais pas abstraction, il en était hors de question.

J’avais donc laissé mon esprit prendre les commandes, me promenant sans but précis en tête alors que j’étais arrivé sur des chemins de campagne près de Pré-au-Lard, là où généralement on ne croisait personnes. Je m’étais mis à chanter à tue tête, ne me souciant absolument pas du fait que je pouvais avoir une voix carrément horrible, en fait j’étais complètement persuadé que de toute manière, pour une chanson comme celle-là il n’était pas nécessaire d’avoir une voix des plus merveilleuse. De toute évidence, même Calvin Harris n’était pas parmi les meilleurs chanteurs au monde et malgré ça, sa chanson a fini par être mondialement connue. Oui j’ai tendance à m’intéresser à la musique moldue. En même temps que voulez-vous, j’ai l’impression qu’étant donné que leur vie est encore plus difficile et pénible que la notre, ils savent de ce fait parfois mieux s’amuser et décompresser que nous. D’où leur capacité à produire des musiques si agréables à écouter ou à chanter. C’est un raisonnement logique vous ne pensez pas ? Pour moi je ne vois que cette raison pour expliquer qu’il arrive parfois que leur rock soit encore meilleur que le notre alors que des groupes de musique comme The Weird Sisters sont déjà très doués dans notre monde. Non, vraiment je ne vois que cette explication.

Toujours est-il que j’étais là, totalement seul au monde, tout au moins dans mon esprit, et on aurait pu me prendre pour un hippie à chanter comme ça dans l’herbe verdoyante, le regard tourné vers le ciel, le sourire aux lèvres, alors qu’en réalité il s’agissait juste de mon visage véritablement heureux, complètement insouciant, et j’avais à ce moment l’impression de renouer avec le jeune Keith qui sommeille encore en moi. Ce n’est que quand j’arrivais à un moment de la chanson où il n’y avait pas de parole que je me laissais emporter par une danse folle, avant d’entendre une voix masculine raisonner à quelques mètres à peine de moi. Oui parce que si j’étais en train de danser sur un rythme endiablé comme celui-ci, j’étais bien le seul à entendre cette musique et si je n’avais pas baigné dans autant de bonne humeur j’aurais probablement été gêné par sa remarque, sauf que dans mon état actuel tout était différent et de ce fait je ne me vexais pas et laissais au contraire échapper un petit rire face au brun qui venait de me faire remarquer que d’habitude les princesses portent une robe.

Mais que veux-tu cher ami, il faut parfois innover pour faire découvrir de nouvelles choses au monde ! Conscient qu’il aurait été impoli de ma part de me laisser emporter par cette mélodie à nouveau alors qu’il semblait avoir envie de discuter, je me contentais de siffloter la mélodie précédente, m’arrêtant quand il me demanda quand arrivaient les animaux de la forêt censés chanter et danser avec moi : Qu’est ce qui te dit qu’ils ne sont pas déjà là ? Après tout tu as toi aussi été attiré par ce morceau merveilleux !

Je m’amusais à le charrier alors que je ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adam mais que voulez vous je ne pouvais pas m’en empêcher, je voyais tout sous un jour nouveau et rien ni personne ne pourrait actuellement assombrir mon humeur.

Emi Burton

Spoiler:

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Keith & Matthew

Il était rare de croiser quelqu’un qui se mettait à chanter, digne d’un film moldu. Cela m’attira l’œil et m’amusa, je ne pouvais le nier. J’avais prévu juste de me détendre et de courir, mais ce mec-là m’offrait une distraction de plus que je n’aurai pas imaginé avant de tomber sur lui. Bon, si ce gars avait envie de pousser la chansonnette, c’était son choix ! Il avait de la chance que ce soit moi qu’il l’ait remarqué car je ne pouvais pas assurer que, si un autre élève l’avait vu, il se serait moqué ouvertement de lui. Pour ma part, je m’en moquais, il faisait ce que bon lui semblait, mais je ne pouvais m’empêcher de rire et de le charrier, juste avec humour. Ce n’était pas méchant, mais je ne pouvais passer à côté de lui sans lancer une boutade au passage, surtout que le garçon semblait vraiment dans son monde. Ca me faisait penser à des sortes de films pour moldus que ma… euh véritable sœur regardait quand nous étions petits. Le genre de film où tout était fait de dessins et où les personnages animés chantaient en permanence, souvent entourés de niaiserie pas possible. Tout cela m’avait fait rire dès ma plus tendre enfance, trouvant cela totalement ridicule, je n’avais pas l’habitude de voir ce genre de truc chez mon père, chez les sorciers… mais cela m’amusait, et voir un mec sorti tout droit de ces animations me faisait délirer au plus haut point, je ne pouvais faire comme si je n’avais rien entendu ou vu.

Arrivé à son niveau, je me sentis obligé de lui lancer une petite moquerie gentille, un sourire amusé sur le coin des lèvres. J’avais l’impression de l’avoir sorti d’un rêve, dans un monde qui était à des milliers d’années de nous ! En plus du chant, il avait été épris d’une folie dansante juste avant que je sois à ses côtés, ce qui me fit rire sans que je ne puisse me retenir. Nan vraiment, ce genre de spectacle je ne le voyais pas tous les jours. J’étais certain que je m’en souviendrais bien longtemps, sûr de chez sûr ! J’avais eu l’impression de voir une des princesses adorées par les gamines, ‘manquait plus que la robe et tout serait parfait ! Je ne privai alors pas de lui souligner ça d’un ton rieur, ce à quoi il réagit bien, me disais qu’il fallait faire découvrir de nouvelles choses au monde. Euh… ouais, pas faux, mais là c’était carrément différent de tout ce que j’avais pu voir jusqu’à présent ! Il continua alors de siffloter une mélodie très… très « tout le monde il est beau ! ». J’étais du genre optimiste, à fond même, mais j’étais loin d’avoir le même optimisme que ce mec ! Mais bon, la différence était intéressante, et le gars m’intriguait et m’amusait en même temps. Je l’observais, le trouvant aussi louche que sympa… trop bizarre ce gars ! Mais j’aimais les trucs bizarres, autant dire que ça me distrairait un moment. Alors que je lui demandais où étaient les animaux de la forêt, ce dernier me répondit d’un ton amusé qu’ils étaient peut-être déjà là. Je roulai alors des yeux, gardant un sourire amusé sur le coin de mes lèvres, avant de lui répondre :

« Tu insinues que c’est moi l’animal là ? » Puis j’ajoutai tout en riant, haussant les épaules. « P’tet tu m’diras, qui sait ! Tu serais choqué de savoir que j’peux être un vrai animal quand j’le veux… » Puis tout en me mettant à marcher à côté de lui, je lui dis malicieusement en me penchant un peu vers le mec : « Tu m’en voudras pas si j’me mets pas à danser ou chanter ?! J’voudrais pas te voler la vedette ! » Et surtout, c’était pas dans mon délire… mais si c’était le sien, je m’en foutais royalement, il était libre de faire ce que bon lui semble ! Je ne connaissais pas le garçon, mais qu’est-ce que ça faisait ?! Il prenait bien la blague, moi aussi… quelque chose me disait que ce n’était pas fini et que je n’allais pas continuer ma course tout de suite !

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Keith & Matthew

Quoi ? Pourquoi n’aurais-je pas le droit de me réjouir comme jamais du simple fait que le soleil est magnifique aujourd’hui ? Oui c’est une raison de mon bonheur, j’ai le droit, non ? Après tout on est quand même au Royaume-Uni, si Poudlard se trouvait en Californie alors oui, je suis d’accord, on aurait pu me considérer comme un fou. Mais dans le cas présent il ne faut quand même pas oublié que si le Royaume Uni est connu pour une chose c’est son climat et notamment sa météo changeante, mais la plupart du temps grisonnante. Bon, d’accord la plupart du temps c’est quand même assez mitigé mais disons que les dernières semaines avaient été faites de grisailles et de vous à moi ce n’était pas la meilleure des situations pour être de bonne humeur. Alors oui je ressentais une joie simple, indescriptible et surtout complètement incurable. Non, rien ne pourrait venir gâcher mon humeur. Oui j’ai prévu de profiter de cette journée comme il se doit. Oui cela peut paraître étrange. Mais non je ne me calmerais pas pour le bon plaisir de ces gens, ils n’auront qu’à me rejoindre dans mon petit délire, je suis sûr que si tout le château se mettait à célébrer cette journée de soleil on serait en mesure de créer un des meilleurs souvenirs de toute l’école réunie.

Alors bon, certes en apparence quand un mec que je ne pensais pas avoir déjà vu -ou en tout cas j’étais presque certain de ne lui avoir jamais parlé dans le passé- arriva à ma hauteur, je me calmais. Mais les apparences étaient trompeuses. Au fond de moi j’avais toujours autant envie de sautiller de droite à gauche, et surtout de continuer à tue-tête. Il faut dire qu’une fois qu’on vous met une excellente musique dans la tête, il devient difficile de s’en débarrasser. Pour l’heure donc je me contentais de lui répondre, toujours d’excellente humeur. Puis je m’étais remis à siffloter, parce que j’en avais envie et croyez-moi c’est une raison largement suffisante de se laisser aller à ce petit plaisir ! Puis il m’avait demandé quand étaient censés arriver les petits animaux de la forêt censés danser avec moi. Pour le charrier même si nous ne nous étions jamais adressé la parole je lui avais donc dit que rien ne lui garantissait qu’ils n’étaient en fait pas déjà là, et il avait raison, j’insinuais qu’il en faisait partie mais pas de la manière qu’on aurait pu le penser :

Disons que si tu veux mon avis que si on met suffisamment d’énergie dans une telle célébration à la bonne humeur il est possible d’attirer non seulement des animaux, mais aussi des personnes comme toi cher ami ! Je riais doucement, totalement dans mon monde, si quelqu’un que je connaissait me voyait actuellement il serait probablement en train de se demander si j’étais bel et bien dans mon état normal mais qu’importe car ce n’était pas le plus important à l’heure actuelle. Non ce qui comptait le plus c’est que j’avais trouvé quelqu’un avec qui célébrer cette journée ensoleillée. Et je découvrais, mi-surpris mi-ravi qu’il me demandait s’il pouvait se mettre à danser ou chanter avec moi. Mais fais toi plaisir ! Pourquoi ne pas se laisser emporter par la bonne humeur ? Avec ces paroles dites je reprenais de plus belle : I feel so close to you right now, it's a force field. I wear my heart upon my sleeve, like a big deal. Your love pours down on me surround me like a waterfall. And there's no stopping us right now, I feel so close to you right now.

Oui ce genre de musique était en général fait non pas pour être chanté mais bien pour être dansé dans des soirées en boîte. Mais dans mon cas je me fichais carrément de ce pour quoi cette chanson était faite et alors que le moment suivant était un nouveau moment d’instrumental uniquement je fermais les yeux, reprenant une danse qui n’avait probablement ni queue ni tête et qui pourtant symbolisait mon énergie à cet instant.

Emi Burton

HJ:

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Keith & Matthew

J’en avais vu des gens perchés, moi-même j’étais pas mal dans le genre, mais ce mec semblait tout droit sorti de ces films moldus pour gamins ! Je me demandais d’ailleurs si ce n’était pas le cas… après tout, on ne pouvait être certain de rien ! Nan, pour être sérieux, je trouvais ça cool. Ce gars se foutait du regard des autres, je ne pouvais qu’apprécier. Moi-même, j’étais du style à faire tout ce que je voulais, me moquant royalement de ce qui pensait les gens autour. Mais j’avais la chance d’être très sûr de moi, il me semblait clair que je devais faire que ce que moi je souhaitais, envoyant au diable ceux que ça gênait.
Alors ouais, je le charriais ce mec que je ne connaissais pas du tout, je déconnais avec lui mais ce n’était en rien méchant. Pour ceux qui me connaissaient, ils savaient que je tournais tout en dérision, j’aimais rire de beaucoup de choses, voire pratiquement de tout. J’avais le contact facile et je n’étais pas du genre moqueur… nan, en fait je voulais juste m’amuser. Même si le but de ma sortie à pré-au-Lard n’était pas de délirer avec un inconnu ressemblant à une princesse mais plutôt de me dépenser, l’option me tentait assez. Des choses me prenaient la tête en ce moment, et je n’étais pas du genre à y penser encore et encore, passant vite à autre chose. Partir dans un délire totalement différent de d’habitude était tentant, ce serait encore une occasion de prouver que rire de tout était ce qu’il y avait de plus enrichissant… bye bye conflits inutiles !

J’étais arrivé à ses côtés et il avait semblé se calmer un peu. Pourquoi avais-je comme l’impression que cela ne durerait pas ?! Je ne pouvais m’empêcher d’afficher un sourire malicieux sur les lèvres, partageant la désinvolture du garçon. Il se mit alors à siffloter et j’essayais de reconnaître l’air. Arf, échec ! Etait-ce une musique moldue ? Surement, je n’étais pas un pro là-dedans. Non pas que j’étais contre tout ce qui concernait les moldus, bien au contraire, ma meilleure pote était née-moldue, tout comme ma copine. Autant dire que j’étais bien initié à la chose. Et puis, ma mère et ma sœur vivaient comme des moldues… mais bon, elles étaient comme mortes à mes yeux, autant dire que peu de personnes ne connaissaient leur existence ! Alors du coup, j’avais été élevé dans un monde 100% sorcier et les notions moldues, même après avoir côtoyé plus de 6 ans des nés-moldus, ne m’étaient pas entièrement familières !

Je l’écoutais alors et, à ses mots, je levais un sourcil tout en le regardant. J’avais envie de me marrer mais je me retins et on vit mon sourire s’agrandir largement, découvrant mes dents. Ce mec était dans son monde et je trouvais ça juste excellent. J’aimais la différence, et j’aimais en rire. Je fis mine de lever les yeux au ciel avant d’ajouter : « Si tu savais, j’suis pas n’importe quel animal, fais gaffe ! ». Je lui fis un clin d’œil malicieux, me disant qu’il était ouvert à la blague et que je pourrais donc m’y donner avec joie ! Alors que je lui avais dit d’un ton rieur que je ne me mettrais pas à danser, ne voulant pas lui voler la vedette, je remarquai que le mec tiré d’un dessin animé était tellement dans son monde qu’il n’avait pas pigé la contradiction. Cela me fit de nouveau rire, rire que je ne retins pas cette fois-ci. Il m’invitait à danser avec lui et il serait surpris de voir que j’étais plus du genre prince charmant que princesse… ah, que voulez-vous, c’était ça le charme d’un Riddell héhé ! « La bonne humeur, je la maîtrise à 100% Snow White… » Sûr qu’Elé ou Taylor m’avaient déjà parlé de cette princesse, il me semblait bien qu’elle était bien connue chez les enfants… sinon j’étais hors-sujet ! Il reprit alors la chanson et après quelques phrases, je reconnus la chanson. Ouais, je connaissais. Mon sourire s’installa de nouveau sur mes lèvres et je fermai un instant les yeux pour me souvenir de la chanson. Alors qu’elle me revenait petit à petit, je repris avec lui, comme si j’étais moi aussi possédé : « Your love pours down on me surround me like a waterfall. And there's no stopping us right now, I feel so close to you right now. I feel so close to you right now. It's a force field. I wear my heart upon my sleeve, like a big deal… »

Je lançai alors un coup d’œil à mon comparse et le vis reparti dans une danse folle qui n’était, cependant, pas très masculine, mais qu’il gérait plutôt bien ! Je lui lançai alors : « Putain, t’es carrément sorti d’un film moldu pour les gamins… j’suis sûr qu’en fait t’es pas un élève, t’es une princesse déguisée. Sors de ce corps Snow White, tu vas finir par te fouler la cheville ! » Lui dis-je tout en riant, le voyant faire et me disant qu’il fallait forcément que ce soit moi qui tombe sur un mec comme ça ! Mais bon, ça m’éclatait. Je repris alors la chanson à tue-tête, me mettant dans le son, adorant la musique et me laissant vite porter par des chansons. Alors qu’il reprenait une danse de princesse, je me laissais aller et me mis à danser comme un mec qui se trouvait à un concert du groupe qu’il adorait. Mes bras se mirent à partir dans tous les sens. Ok, on formait la paire tous les deux, à danser comme deux crétins. Nos danses ne se ressemblaient en aucun cas mais nous chantions la même chanson et nous nous lâchions. Peut-être que d’autres nous verraient… et je m’en foutais royalement, tous ces moqueurs n’étaient que des coincés ! Avec un sourire amusé, je dis au chanteur : « Vraiment, je vais te trouver une robe, tu danses comme une nana ! » Je ris de nouveau, continuant ma danse folle qui ne ressemblait à rien mais qui ne pourrait que faire rire mon camarade… et j’adorais faire rire, alors où était le mal ?

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