Les ASPIC. A quel moment dans la vie d’un sorcier, on pouvait vivre un tel stress ? Quand on allait passer ses ASPIC. Le jeune Weasley arrivait pourtant à se calmer quand il le fallait. Dormir paisiblement, sans penser à ce qu’il devrait faire quelques mois plus tard, c’était pas impossible. Pourtant, Louis n’était pas forcément le plus serein en à la penser des examens. C’était quelques choses de banal, un simple exercice, comme il l’avait toujours fait, chaque année. Sauf que les résultats seraient totalement déterminants pour son avenir. S’il échouait, il pouvait donc dire au revoir à ses rêves de devenir un jour auror. Quand il y pensait, il savait qu’il y arriverait. En tout cas, il ferait tout pour. Ce n’était pas possible autrement. Il avait déjà réussi brillamment ses BUSEs, il n’échouerait certainement pas aux ASPIC. Pourtant, il sentait une légère boule dans le ventre à chaque fois qu’il devait réviser. Ses amis de dortoir lui disaient souvent qu’il s’en faisait trop, qu’il était l’un des meilleurs élèves et qu’il avait des facilités assez déconcertantes. Sauf en potion. C’était son fardeau, c’était sa plus grande peur. Raté les potions. Si jamais c’était le cas, c’était la fin, il ne pourrait jamais devenir comme son oncle.
Pourtant, ce matin, il n’avait pas envie de penser à ça. Il avait envie de lire un bon livre ou d’aller prendre un balai d’un camarade pour aller voler. Louis ne faisait pas de quidditch mais pourtant, c’était une encyclopédie vivante sur le sujet. A tel point, que certains ne voulaient même plus parler avec lui tellement il en devenait énervant. Le soleil était déjà haut dans le ciel écossais quand le Gryffondor prit la direction de la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner. Café et bacon ce matin. Il n’avait pas très faim et surtout une grande envie de lire. Weasley avait acheté des livres moldus durant les vacances. Un auteur français même s’il savait que les anglais étaient meilleur. Jules Verne. C’était un très bon moyen de s’évader et de voir comment un moldu pouvait décrire un monde imaginaire. Louis s’était déjà demander si un moldu pouvait écrire et décrire un monde magique proche du sien. Si c’était le cas, ça serait énormément aimé dans le monde entier pensa le jeune brun. Arriver à sa table, il vit des gens autour de lui se comporter de façon étrange. Il ne savait pas pourquoi. C’est en regardant la Gazette du Sorcier que le jeune Gryffondor compris.

C’était la St-Valentin. Louis n’y avait pas du tout pensé, et pour cause, il était célibataire.
Après avoir pris un petit déjeuner rapide, ne voulant pas voir ses amoureux complètement gaga autour de lui, Louis se dirigea dehors. Il faisait froid mais il avait l’habitude. Bien couvert, il se dirigea vers une partie calme du château. Sur un banc, il se mit en tailleur puis il commença à lire le livre moldu. Une histoire de voyage au centre de la Terre. Il était assez fou ce moldu et ça plaisait à Louis. Alors qu’il était dans un passage qui expliquait la découverte de champignon géant au centre, un hibou vint se poser à côté du Gryffondor. L’animal tenait une lettre avec son bec. Fouillant dans sa poche, il sorti une friandise pour le hibou, il lui caressa les plumes ce qui, en apparence, faisait plaisir à la bête. Louis lu alors la missive. C’était son cousin Albus. Il l’invitait le soir même pour quelque chose qui se devait être surprenant. Quand on connaissait les Potter, on savait que le terme surprenant pouvait prendre des très grandes dimensions. Louis eu un petit sourire. Après tout, une soirée avec son cousin ne pourrait pas être mauvaise. En plus, son oncle George venait de lui envoyer un colis entier de nouvelle invention de farces et attrapes, ils pourraient donc les tester ensemble.

La journée passa assez rapidement. Louis avait fini son livre. Il était allé aussi en cours l’après-midi. Un très bon cours avec la charmante Professeur Pelvanche. Il savait qu’il était l’un de ses élèves préférés. Et c’était réciproque, elle était sa prof préférée. Louis la trouvait tellement forte et puissante. Elle était impressionnante. Il s’était d’ailleurs demander si elle n’aurait pas pu faire une carrière d’auror. Ce métier était décidément trop souvent dans la tête du jeune homme. A l’heure du repas, il avait cherché son cousin des yeux. Impossible de le trouver. Alors qu’il mangeait avec Taylor, Jamie et Matthew, Weasley les quitta. Il devait encore remonter dans le dortoir pour prendre le contenu de son colis. Par chance, puisque c’était un soir de fête, le règlement autorisait les élèves à se coucher plus tard. Sans nul doute que les cousins se coucheraient bien plus tard que ça. La porte du dortoir ouverte, Louis sauta sur le colis. Il y avait tout plein de choses différentes. Certaines se mangeaient. L’une d’entre elle ressemblait à un feu d’artifice et ça devait en être un. Il verrait bien le moment où il s’en servirait. Son oncle George lui envoyait très souvent des colis pour qu’il les partage avec les Potter. Louis et James avait souvent parlé d’Aygaus à son oncle. Albus lui n’en parlait même pas tellement il le haïssait. Le Gryffondor pensa un instant qu’il pourrait faire une terrible crasse au professeur Lyard, ça ne serait que justice. Fourrant le tout dans un sac, Louis ajouta 12 Bièraubeurres, il faudrait bien ça pour se réchauffer vu le temps qu’il faisait en dehors du château.

Sortant dans le Parc, Weasley chercha du regard son cousin. Il n’était pas tout de suite à la sortie. Il se situait un peu plus loin, en contre bas. Il avait choisi une superbe vue sur les alentours du château. Quelques couples étaient encore dehors, mains dans la main. Louis les regardait et les enviait au fond. IL n’avait personne. Marchant rapidement, la tête baissé, il pensa assez rapidement à la jeune demoiselle avec qui il faisait des cours de potions. La belle … :

« Sunny ? Toi avec Albus ?! C’est … étrange. Je pensais que … Non pas que je ne sois pas content de te voir, au contraire mais c’est étonnant. »

Louis fit un sourire au deux qui étaient assis autour d’un petit feu de camps. Le Gryffondor fit la bise à son cousin, comme à son habitude. On embrasse toujours la famille. Il fit de même sur les joues de Sunny. Elle était encore plus belle ce soir, ça devait être tous ses couples qui lui faisaient penser ça. LE Gryffondor s’assis puis il dit :

« Bon Sunny, ça va ? Et toi cousin ? Au fait, c’est quoi ta surprise pour moi ? »

Louis était heureux de voir Sunny. Depuis qu’il se voyait un peu plus souvent, il avait appris à la connaitre. Même s’il était toujours sous son charme, il voyait maintenant d’autres traits de Sunny. Et, ces traits-là, Louis les aimait aussi. Elle était travailleuse comme lui, curieuse aussi. C’était une très grande qualité aux yeux de Louis. On lui avait toujours dit que s’intéressé à tout, c’était la meilleure chose qu’il pouvait faire. C’est ce qu’il avait fait et c’était une grande réussite pour l’instant. La Poufsouffle faisait des blagues sur l’énorme famille dont faisait partie Albus et Louis. C’était vrai que Poudlard connaissait plus que très bien les Potter et surtout les Weasley. Ils étaient encore nombreux à garnir les rangs de l’école. Il va s’en dire que Gryffondor avait récolté presque tous les Weasley, seul Dominique n’était pas à un rouge. Louis s’était d’ailleurs amusé de cela en lui disait qu’il n’était pas tout à fait normal. En même temps, quand on dit Weasley à Poudlard, on pense tout de suite à Gryffondor et non pas à une autre maison. Louis regardait Sunny avec un sourire. Il avait vu du coin de l’œil que son cousin s’était levé. Weasley ne savait pas du tout pourquoi mais ce n’était en rien quelque chose de bon. Depuis le temps, il connaissait son cousin comme personne, ou presque personne. Si Albus avait une idée en tête, il irait jusqu’au bout. C’était en regardant Sunny que Louis compris ce qu’était la surprise. Le Gryffondor tourna alors directement la tête en direction de son cousin.

Baguette en main, Potter avait fait pousser du gui au-dessus de la tête de Sunny et de Louis. C’était un plan foireux. Jamais Louis n’aurait dû dire à Albus ce qu’il ressentait vis-à-vis de Sunny. D’ailleurs, il n’avait pas dit qu’il était éperdument amoureux, il avait dit qu’il était attiré par la demoiselle. Louis savait qu’Albus faisait ça par gentillesse mais il se trompait. Jamais Sunny ne serait d’accord pour rester qu’avec Louis, sous un gui. Elle serait encore moins d’accord pour embrasser Louis. Weasley lui-même n’avait pas envie que ça se passe comme ça. Si jamais il devait y avoir une chose entre les deux, Louis voudrait que ça vienne de lui-même. Pourtant son cousin en jugeait autrement. Le Serpentard parla alors. Louis ne savait pas trop quoi dire ou quoi faire alors qu’Albus partait au loin. Il regarda alors Sunny qui semblait avoir envie de commettre un meurtre. Et quand on savait la puissance du petit bout de fille qu’était Sunny, Albus aurait beaucoup de mal à se faire si jamais elle exécutait son plan. D’un sourire gêné, Louis parla le premier :

« Je suis désolé. Pour être tout à fait honnête, j’ai dit à Albus que je te trouvais jolie et que je t’aimais bien. Il à du mal comprendre, donc s’il te plait, ne le tue pas. Enfin pas tout de suite »

Louis maudissait son cousin autant qu’il l’aimait à cet instant-ci. La jeune Poufsouffle lui répondit une chose pourtant Weasley s’était concentrer sur le gui qui restait en l’air au-dessus de la tête des deux compagnons. Un brin de courage l’envahit alors. Il se demanda un instant ce qu’il pouvait bien faire. Alors qu’elle parlait encore, Louis embrassa Sunny sur la joue :

« Encore désolé mais après tout, il a raison, c’est une tradition d’embrasser quelqu’un sous le gui. On n’a pas dit que ça serait sur la bouche. »

Louis sourit alors à nouveau. Tout aussi bêtement que la première fois. Il avait peut-être fait une erreur, Sunny était certainement en colère contre Albus, elle aurait pu donc passer sa colère sur Louis et sur le geste qu'il venait d'avoir.

Louis eu un grand sourire et un grand soulagement quand la demoiselle lui fit comprendre qu’elle voulait rester. Au fond, il ne savait pas très bien si la demoiselle était en train de rester avec lui juste par amitié ou pour ne pas le laisser seul dehors. Weasley voulait même qu’elle reste ici, avec lui, par amour. Mais il savait très bien que ce n’était pas le cas. Les pensées de Louis étaient étranges, depuis ce baiser. Certes, c’était bref et ça ne voulait absolument rien dire pour Sunny mais le Gryffondor lui, c’était une toute autre chose. Il attendait ce baiser depuis longtemps. C’était même dommage qu’il arrive comme ça, sans aucun sentiment réciproque. A vrai dire, il ne savait même pas si Sunny le trouvait vraiment mignon, s’il l’attirait. Il en doutait grandement, sachant que la demoiselle pouvait avoir facilement des garçons beaucoup mieux physiquement que Louis lui-même. Par contre, s’il avait bien appris une chose de Sunny dans les cours qu’ils se donnaient, c’est qu’elle n’était pas attaché aux apparences et qu’elle cherchait vraiment à connaitre les gens au plus profond d’eux même, c’était un très bon point pensa Louis. Elle lui annonça aimer la fête. Et chez les Weasley, on savait ce que s’était de faire la fête :

« Si tu aimes bien la fête et les clowns, tu es avec le bon mec, du moins, la bonne famille. Ce n’est pas pour rien que mes oncles ont ouvert l’un des magasins de farces et attrapes sorciers les plus connu dans le monde ! »

Le Gryffondor avait dit ça avec une grande fierté. Il avait même presque prix la posture de super héros moldu, les poings sur les hanches pour le dire. Chez les Weasley, il y avait peu de richesse et beaucoup de membres de la famille devenaient des travailleurs honnêtes, sans grande reconnaissances malheureusement. Mais son oncle George et son frère Fred, qu’il n’avait pas eu la chance de connaitre, étaient vraiment connu dans le monde entier et ceux depuis des années maintenant. Et le sac qu’il avait entre les mains étaient remplis des inventions, certaines même futures, qu’ils avaient pu concocter. Le sac était lourd et bien remplis, Sunny avait bien compris et elle ressemblait à un petit enfant trop pressé d’ouvrir ses cadeaux le matin de Noel. Elle avait aussi demandé ce qu’il comptait faire avec Albus et ce sac :

« A vrai dire, Albus et moi-même, on a des problèmes avec un professeur. Il ne nous aime pas et on s’était dit qu’on aurait pu faire quelques blagues. Et oui, je suis aussi un grand enfant irresponsable dans certains cas. Enfin pas très souvent. »

Louis fit un sourire en relevant les yeux vers Sunny. Elle était tellement belle. Elle ne le faisait pas exprès mais elle avait toujours des regards totalement craquants pour le jeune Gryffondor. Il rêvait de pouvoir l’embrasser. C’était très certainement la magie de la nuit de la Saint Valentin. Alors qu’il allait ouvrit le sac pour pouvoir sortir son contenu, la demoiselle lui demanda si ce n’était pas des choses de garçons puis elle fit allusions à son frère. Louis fut assez surpris que Sunny puisse faire des phrases à double sens comme ça, il n’avait jamais entendu une telle chose sortir de la bouche de la demoiselle. Il arriva difficilement à se retenir de rire puis il dit :

« Pas de truc de garçon. Et j’aimerais bien savoir ce que ton frère pourrait bien faire dans sa chambre. Je n’aurais pas très envie que ma grande sœur vienne dans ma chambre si j’étais en train de faire des choses de garçons. Et puis en plus, on peut se tromper dans certains cas. Imagine si on est tous les deux dans une chambre et qu’un garçon rentre, tu crois qu’il pourrait penser quoi ? »

Il venait d’ouvrir le sac quand il finit sa phrase. Il ne savait d’ailleurs pas trop pourquoi il avait dit ça. C’était sorti tout seul. Il se senti un peu gêner par ce qu’il venait de dire. Il espérait juste ne pas avoir choqué la demoiselle, il ne voulait surtout pas la voir partir maintenant. Posant son sac à terre, il sorti alors un feu d’artifice. La fusée avait des cœurs dessus. Louis lu assez rapidement la notice. La fusée ferait apparaitre le nom d’une personne qui nous aime. Il la cacha assez rapidement et grossièrement. Sunny l’avait vu et il se hâta de dire :

« Je pense qu’elle est trop puissante celle-ci. Tiens choisie ce que tu veux là-dedans ! »

Louis était heureux. La colère qu’il avait pu avoir quelques temps pour son cousin était passée. Albus avait bien fait finalement. Même si Weasley savait bien qu’à la fin de la soirée, il ne sortirait pas avec Sunny, il pourrait quand même prendre du bon temps avec elle, la connaitre mieux. Finalement, les deux parlaient très peu de leurs vies respectives quand ils avaient des cours ensemble, ils se concentraient bien plus sur les problèmes de cours que sur la vie l’un de l’autre. C’était dommage pensa Louis. Dommage et au finale, assez dérangeant. Sunny n’arrêtait pas de faire des allusions que Louis ne lui connaissait pas. Le jeune Gryffondor ne savait pas trop quoi dire. Il ne voyait pas du tout Sunny comme ça mais pourtant, ça lui plaisait encore plus. C’était de mieux en mieux, si la Poufsouffle devenait sa petite amie, elle serait très vite appréciée par ses amis de Gryffondor et pour Louis, ça voulait dire beaucoup. Il n’avait pas eu le temps de lui parler qu’il devait cacher la fusée qu’il venait de sortir, c’était hors de question que la demoiselle touche à celle-ci, il ne voulait pas se couvrir de ridicule même s’il savait qu’il serait bien obliger d’avouer ces sentiments un jour.

La jeune demoiselle continuait de parler. Elle en venait à lui dire les rumeurs dont elle était la victime. Par malheur, Louis avait bien sur eu vent de ses rumeurs. Il en était tellement désolé. Il trouvait ça d’une stupidité sans nom que des personnes puissent dire des choses aussi délirante. Même sans la connaitre vraiment, Weasley savait que Sunny n’était pas comme ça, du moins il l’espérait. Le jeune homme se voyait déjà en train de taper une colonie de mec qui viendrait insulter Sunny pour qu’ils puissent avoir un moment de plaisir avec elle. Louis n’avait jamais vraiment été à l’aise par rapport au sexe, il était encore vierge et Jamie ou même Matthew ne cessait de lui faire remarquer. Il était peut être stupide mais il ne voulait pas coucher avec une fille juste pour le sexe. Il s’était toujours dit que ça ne serait que plus puissant et mieux s’il le faisait avec une demoiselle qu’il aimerait et que cette fille l’aimerait en retour. Seulement voilà, cette demoiselle, il ne l’avait toujours pas trouvé. Louis leva les yeux vers la main de Sunny qui tenait une bièraubeurre. Encore une chose qu’il ne savait pas sur la demoiselle. Quand il regarda les yeux magnifiques de Sunny, il avait envie que cette fille tant rechercher puisse être elle. Il secoua doucement la tête puis il répondit à la demoiselle qui s’était assise en tailleur à côté de lui :

« Je veux pas savoir ce que tu fais dans les dortoirs, tant que c’est pas avec moi. Je serais ravi de t’accueillir si je pouvais, pour parler bien sûr. Mais c’est vrai que ça ne ferait qu’alimenter les ragots honteux à ton sujet. D’ailleurs, j’imagine que tu n’as pas couché avec beaucoup de personne, non ? »

Pourquoi il avait demandé ça, il ne le savait pas. Enfin si, il savait très bien que c’était de la jalousie. Il ne voulait même pas entendre la réponse. La pire réponse aurait qu’elle lui dise qu’elle sortait avec un mec et qu’il ne s’en était même pas rendu compte, ça lui ferait mal au cœur pour un bout de temps. Sortant lui aussi une bièraubeurre, il prit par la même occasion un petit pot en carton. Il s’agissait certainement d’une mini-fusée éclairante, rien de bien méchant. Louis la posa par terre sans même attendre la réponse de Sunny et sans même lire la notice :

« Je sais pas ce que s’est mais ça risque d’être drôle »

La baguette tendu, il donna un petit coup dessus. Un instant plus tard, une fine fumée rose et rouge apparue. Rapidement, elle enveloppa les deux personnes présentes puis il fit apparaitre des cupidons. Les braquant avec leurs arcs chacun d’entre essayèrent de tirer des flèches en or. Celle-ci toucha Louis puis se transformèrent en chocolat. Les deux Cupidons se battaient maintenant pour tirer encore. Louis ne savait plus où se mettre. Il n’avait pas regardé la notice et il aurait dû le faire. D’un coup de baguette, il fit disparaitre le tout. Fouillant dans son sac, il sorti la lettre de son oncle. Il avait mal lu, elle disait « Bonne fête » mais le côté plier disant « de la St-Valentin ». Le Gryffondor se retrouvait donc avec un sac de farce et attrapes spécial amoureux alors qu’il n’était même pas en couple et qu’il se trouvait devant la seule demoiselle qui lui plaisait. Un sourire aux lèvres, il tendit le papier à Sunny :

« Désolé. Je n’avais pas lu comme il faut le papier … Je suis un véritable boulet. Même si le chocolat est bon. J’adore le chocolat, pas toi ? »

Le jeune homme ne savait plus quoi dire, ni quoi faire. Il allait dire encore beaucoup de chose stupide si Sunny ne l’arrêtait pas. Il força à boire et manger pour éviter de parler. Louis pensait se calmer mais son oncle avait été bien plus vicieux. Le Gryffondor voyait maintenant des cœurs en fumé rose sortir de sa bouche, le chocolat était finalement la farce dans tout ça.

Les cœurs roses partaient un peu dans tous les sens maintenant que les deux compères avaient mangé du chocolat. Le sortilège ne serait pas très long, Louis le savait très bien. Heureusement d’ailleurs. Intérieurement, il était très heureux, c’était une façon de briser la glace avec Sunny. Ce qu’elle lui avait dit lui avait fait du bien. Elle n’avait jamais eu personne pour l’instant. Louis aurait dû être triste, il l’aurait été pour une autre personne. Ne pas avoir connu un peu d’amour c’était triste. Mais pour Sunny, c’était différent, ça voulait dire qu’elle aurait pour premier amour Louis, du moins, il le voulait. Il avait de plus en plus envie de lui dire qu’elle lui plaisait vraiment, que ses cours qu’il prenait avec elle, étaient en partis dû au fait qu’il voulait passer du temps avec elle. Louis un sourire bête qui était dessiner sur ses lèvres. Le cœur que Sunny venait du lui envoyer dessus ne fit qu’accentuer encore plus ses envies. Pouvant à nouveau parler sans avoir de la fumée rose, Louis dis alors à la demoiselle, riant un peu :

« T’en fais pas, jamais on les aurait mangé. On les aurait donnés à Lyard. Et je dois comprendre que tu m’aimes si tu m’envoies des cœurs. Je te comprend, je dois être tellement attirant quand je travaille »

Lui aussi aimait pouvoir la voir en dehors des devoirs finalement. Bien qu’ils avaient de très bonnes discutions, c’était très différent. Ce soir-là, il pouvait parler de chose peut être moins courante pour eux, ils pouvaient parler de la vie, de la nuit. Et non pas de sortilège. Louis aurait bien aimé parler de quidditch mais il savait qu’il ne devait surtout pas le faire. Avec Sunny, il arrivait de plus en plus à réfléchir avant de parler, il ne voulait pas revivre le petit malaise qu’il avait eu lors du passage à la bibliothèque. Elle lui parla un peu d’Albus, du fait qu’il la trouvait jolie et elle lui demanda alors si Albus était toujours comme ça avec les filles que Louis appréciait.

Le Gryffondor n’allait pas mentir. Non, Albus ne l’avait jamais fait avant parce qu’aucune fille n’avait plus à Louis autant que Sunny lui plaisait. Il ne savait pas trop pourquoi, mais ce soir, il allait totalement assumer le fait qu’il était sous le charme. Buvant un gorgé de bièraubeurre, Louis regarda fixement Sunny dans les yeux, un sourire en coin puis il dit :

« Non, il ne le fait pas pour les autres. Tout simplement parce qu’il n’y a que toi que je trouve jolie. Et en plus de ça, intelligente, drôle, sure d’elle, forte. Et à vrai dire, Albus a des vues sur des demoiselles mais je ne peux pas en parler, interdit. Mais Albus est tout sauf trouillard. Au contraire, nous faire ça à tous les deux alors qu’il sait qu’on pourrait lui lancer des sortilèges tellement puissants. Albus est aussi quelqu’un qui sait ce que vaux les personnes. Il est très fort pour ça et je peux t’assure que c’est pas du tout du genre à écouter les ragots. C’est ma famille et je sais ce qu’ils sont les Potter. Râleur, rentre dedans mais c’est des gens au grand cœur, vraiment. Et pour ma part, je n’en ai rien à faire de ce que pense les gens de toi ou ce qu’ils disent. Au lieu de perdre du temps à écouter des bêtises, je préfère en dire et en faire avec toi »

Louis lui fit un large sourire pour lui montrer qu’il la soutenait totalement. C’était aussi une façon de lui dire qu’il avait quelques sentiments pour elle. Une façon cachée. Il n’avait pas été aussi courageux qu’il l’avait voulu mais c’était un début, un bon début. Il ne chercha même plus à penser à Albus. Son cousin pourrait lui demander ce qu’il voulait à présent. Louis écouta alors Sunny qui lui demandait ce qu’il y avait d’autres dans le sac. Weasley tourna alors les yeux sur le sac. Puis sur l’énorme fusée qu’il avait sortie avant. C’était peut-être une bonne façon de lui dire les choses. Le garçon regarda alors Sunny puis la fusée. Courage, c’était pour ça qu’il était à Gryffondor. Il tira alors la fusée et la posa par terre. Il se leva et fit lever Sunny pour qu’elle soit à côté de lui. D’un coup de baguette, il fit alors décoller l’engin qui éclata dans le ciel. Comme pour le chocolat, des Cupidons étaient apparus. Ils volaient pour former un nom, celui de Sunny. Des cœurs se passaient devant. Au bout de quelques secondes, le prénom disparu et une pluie de pétale de rose tombèrent sur Sunny et Louis. Se tournant avec un sourire, Louis dit alors à la demoiselle :

« Cette fusée montre la personne qu’aime celui qui l’a allumé. Faut croire que je te trouve jolie et même plus »

Se penchant vers Sunny, il déposa un petit baiser sur les lèvres de celle-ci. Il ne savait pas du tout comment pouvait réagir la fille mais il se devait de le faire. Il serait fixé assez rapidement.

Voilà, il venait de le faire. Il ne réalisait pas vraiment ce qu’il venait de se passer. Il était là, debout, face à Sunny. Il venait de l’embrasser. Il s’était toujours dis qu’il ne ferait rien ce soir, qu’il serait dans son lit normalement, en train de lire ou de révisé. Et il embrassait, à la place, la fille pour qui il craquait. Son ventre était tout chaud. On aurait dit qu’un carnaval avait pris place dans le corps entier de Weasley. Sa tête tapait fort comme des tambours, son ventre dansait une samba joyeuse, ses mains tremblaient comme des maracas. Tout le corps de Louis était transformé. Il n’avait rien fait de bien grand, rien d’exceptionnel mais il avait oublié à quel point un baiser pouvait être bien. La dernière fois qu’il avait embrassé une demoiselle, celle-ci l’avait quitté dans l’heure qui avait suivi pour sortir avec un Serpentard. Une double peine pour Louis. Mais là, c’était différent. C’était une sorte de déclaration d’amour. Il ne s’était pas posé de question, comme il l’avait toujours fait avec les filles avant Sunny. Il ne savait pas ce que voulait dire ce baiser pour Sunny mais pour lui, ça voulait dire beaucoup. En l’embrassant, il avait ouvert son cœur à la demoiselle. Le Gryffondor espérait vraiment que ça soit le cas pour la fille aussi.

Il la regardait d’un air bête ou amoureux, c’était selon le bon dire des personnes. Ce qu’il venait de faire avait été si soudain qu’il n’avait même pas pris le temps de regarder à nouveau Sunny. Il avait pourtant devant lui la réponse à sa question. Et pour le coup, elle semblait plutôt positive. C’était vrai, Sunny ne l’avait pas giflé en l’envoyant balader. Elle n’était pas non plus partie en courant. Elle n’avait pas non plus éclaté de rire comme pour se moquer du Gryffondor. C’était un bon point. A la place, elle semblait plutôt gênée de l’acte de Weasley. Elle avait des joues tellement rouges et chaudes qu’il aurait très facile pour Louis de faire cuir quelque chose contre. Les grandes mains du Gryffondor tombaient doucement, ses doigts tenaient à peine ceux de la jeune demoiselle. Il ne savait pas trop quoi faire et il n’eut pas le temps de dire une chose que la Poufsouffle avait déjà parlé. Oui, il faisait chaud mais tout deux savaient très bien que le chocolat n’y était pour rien, du moins pas totalement. Les pensées de Louis se mirent quand même d’accord pour dire que le chocolat était à l’origine de tout ça. Sans ce chocolat, qu’il aurait très certainement fait manger au professeur qu’il détestait le plus dans le château, il n’aurait jamais eu de petit cœur, il n’y aurait jamais eu de fumée, il n’y aurait jamais eu le courage de prendre cette fusée et jamais il n’y aurait eu dans le ciel le prénom de la demoiselle qu’il venait d’embrasser.

Un large sourire s’était posé sur le visage mince de Louis. Sunny lui dit de ne pas rire mais c’était pourtant drôle tout ce qu’ils venaient de vivre. Alors qu’il avait les yeux dans ceux de Sunny, le Gryffondor pensa alors aux gens qui avaient dû voir le prénom de la demoiselle en lettre rose dans le ciel. Albus l’aurait peut être vu. Si c’était le cas, il savait très bien que le lendemain, il aurait le droit à un visite du Serpentard. Il serait bien trop heureux et fier pour ne pas pointer le bout de son nez pour recevoir des remercîments de la part de son cousin. Alors qu’il semblait avoir passés des heures face à Sunny, Louis se recula doucement pour prendre la parole :

« Je ris pas. Juste qu’Albus a peut-être réussi son coup au final. Que tu saches que tu me plais. C’est peut-être pas du tout réciproque mais c’est mieux que tu le sache, que tu ne l’apprenne pas par une autre personne »

Le jeune homme se laissa alors tomber à nouveau par terre. Il était plus que soulager mais il avait un peu de peur de la réponse. Est-ce qu’il sortait avec Sunny ? Il pensait bien que non, ça aurait été trop rapide, trop facile. Il n’avait jamais eu de relation facile avec les autres filles. De plus, c’était une période des plus délicates pour Sunny, elle ne voudrait peut être pas s’approcher un peu plus d’une personne. Regardant fixement Sunny, Louis bu un grand gorgée de bièraubeurre pour se donner à nouveau de l’entrain et ne pas penser à des mauvaises choses.-