❝Albus X Louis D

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Des fois, les soirées en famille ça pouvait faire du bien. Surtout avec quelqu’un qu’on n’avait pas vu depuis un bon moment. Même si bon, au final, cette personne n’était pas vraiment de la famille… Disons que celui-là, je le considérais comme mon oncle. Et cette personne, c’était Louis Deslesrat. Un grand ami de la famille Potter qui travaillait en tant que journaliste, avec ma mère. De plus, c’était un grand fan de Quidditch. Comme moi. Et c’était surtout ça qui nous avait rapproché, je pense. Quoiqu’il en soit, j’avais rendez-vous avec lui après quelques lettres échangées. Nous avions décidé de nous revoir dans un bar, établissement dans lequel il allait m’apprendre les joies de boire une bonne bière moldue. Ouais, une bonne soirée en perspective. De ce fait, je devais le rejoindre en dehors de Poudlard, vers 21h. De ce que j’avais cru comprendre, il comptait nous faire transplaner. Mais pour cela, je ne devais pas me faire choper. Oui, c’était mieux quand même. Car si quelqu’un me voyait, bonjour les ennuis. Les dégâts de la fraude ! Bref, une fois que tout le monde dormait – ou pas – je pris ma cape d’invisibilité très discrètement et la revêtis de la même manière, histoire de ne pas me faire attraper.

Je parcourus alors l’entièreté des cachots avant d’atterrir dans le hall, là où étaient présents différents fantômes et bien sûr les grands sabliers. Il n’y avait personne à l’horizon mais… Je préférais être prudent quand même. De ce fait je gardai ma cape sur moi jusqu’à ce que j’eusse traversé tout l’extérieur du château jusqu’à ce que j’arrivasse à Pré-au-Lard. Maintenant je pouvais enlever ma cape. Il n’y avait personne pouvant me blâmer ou autre. Après quelques demi-tours de quelques rues, je trouvai mon « oncle ». Je le saluai et pris son bras. Il nous fit alors transplaner jusque dans le Londres moldu, dans ce qui semblait être les quartiers résidentiels. Sans vraiment parler, nous nous rendîmes dans ce qui s’apparentait à un pub. Après avoir salué le tenancier, on prit place au comptoir et il commanda directement sa boisson avant de me demander ce que je voulais. Je n’avais jamais vraiment trop bu auparavant donc je ne savais pas vraiment quoi choisir. Je regardai alors la carte des bières présente juste en face de nous, sur le mur et analysai les différents noms présents. Bien entendu, j’en avais déjà entendus des célèbres comme la Venom Snake, la Guiness ou encore la Leffe. Mais je ne sais pas pourquoi, je sentais que pour commencer une petite Guiness serait parfaite.

« Une Guiness s’il vous plait M’sieur. » Demandai-je au tavernier. « Sinon Tonton, qu’est-ce tu racontes depuis la dernière fois ? » Demandai-je à mon oncle en souriant.

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Cette soirée allait être sympa. Vraiment sympa. Ca allait me changer de toutes ces soirées tristes et moroses que je passais dans mon lit à ne rien faire ou alors quand toutes ces têtes de cons décidaient de faire une sorte d’alliance pour me chercher des noises. Et sinon, il y avait les soirées que je passais de Lyard. En retenue. Le pire, c’est que je ne perdais pas de points, non, non. Je subissais une torture psychologique constante. Mais c’était bien pire que lorsque j’étais en cours… Vu qu’il n’y avait pas un seul témoin ! A la limite, je préfèrerais presque subir des sévices physiques. Cela serait moins éprouvant, j’en suis persuadé. Quoiqu’il en soit, ce soir j’avais décidé de me laisser aller et de tout oublier ne serait-ce que l’espace d’un instant. Ça allait vraiment me faire du bien. Surtout que Louis, je l’aimais vraiment bien. Je le considérais comme mon oncle après tout. Et ça, ce n’était pas rien. Après avoir donc commandé une Guiness, tandis que le Français avait commandé une Delirium, je lui demandai ce qu’il y avait de beau dans sa vie depuis la dernière fois que nous nous étions vus. C’est-à-dire… Il y a un bout quand même !

Donc, il me dit que ça allait et, sur le ton de la plaisanterie, que ma mère le faisait travailler comme un forcené. Je me mis à rire avec lui avant de boire la moitié de ma bonne pinte. Ouais, ça passait bien ! Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais qu’à partir de cet instant, j’allais me mettre à vraiment apprécier la bière moldue. Ça change de la bière plate sorcière, la Bière au beurre. Tout en l’écoutant, je sirotais ce qui me restait de bière. Il me conta alors qu’il était toujours célibataire mais qu’il avait quand même flashé sur une femme qui semblait tenir un établissement à Pré-au-Lard. Natasha qu’elle s’appelait. Elle devait probablement avoir des origines russes. Puis bon, je connaissais mon oncle et j’en déduis alors qu’elle devait être plutôt belle, quand même. En tout cas, j’avais hâte qu’il me la montre ! Il ajouta une petite note quant à son fils, mon cousin de cinq ans, qui semblait déjà avoir un lien étroit avec ce noble sport qui est le Quidditch. Ca c’était bon à savoir ! Peut-être pourrai-je l’entrainer plus tard… Enfin bref, à l’heure actuelle, il était important que j’assimile le fait que je n’allais rien payer et que je devais prendre la première cuite de ma vie. Ca risquait d’être sacrément marrant. Néanmoins, je voulais quand même garder des souvenirs de ça. Alors avant d’être beaucoup trop pété, j’allais sortir une fiole pour y mettre mes souvenirs. Mais sans que les moldus ne me voient, évidemment.

« Elle a pas le choix pour avoir un bon journaliste, n’est-ce pas ? Haha » Lui répondis-je en rigolant. « Mais ouais, ma mère a toujours été quelqu’un qui bossait dur donc ça m’étonne pas vraiment. Natasha tu dis… Ouais, je te connais donc je pense qu’elle doit être magnifique ! T’as plutôt intérêt de me la montrer. N’empêche que quand j’y repense… La femme parfaite, pour moi, ça serait Penélope Cruz ! Tu la connais, hein ? » Lui demandai-je toujours en riant. Bon, vu que je ne payais rien ce soir, je commandai une nouvelle pinte, toujours la même. « Ce que j’ai de beau dans ma vie ? Pas grand-chose à vrai dire. J’ai toujours ces groupies de première et deuxième années qui veulent sortir avec moi, mais bon. J’y suis habitué. Comme les sévices de cette enflure d’Aygaus et les autres abrutis de ma maison. Heureusement que j’ai comme… Deux amis dans ma maison. Sinon ça serait quand même dur à vivre, je te le cache pas ! Et avant y avait mon ex, tu sais Demetre, l’actrice là, qui est à l’université à présent. Puis y avait sa meilleure amie, Aiyana Griffith. Elle aussi était vaaachement canon. Je suis sûr j’aurais pu me faire les deux haha. Après tout, j’ai réussi à mettre la blonde dans mon lit hein. » Rigolai-je en terminant, avec un regard complice.

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La soirée prenait son cours. Le rythme n’était ni lent, ni rapide. Même s’il pourrait être un peu plus accéléré. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie d’être saoul plus rapidement. Je sentais que mon oncle voulait faire quelque chose de… spécial avec moi. Mais quoi, je n’en savais strictement rien. M’enfin, ce qui était sympa avec lui, c’est qu’il ne voulait pas incarner l’autorité parentale comme la plupart des oncles ou tantes. Bon après, il n’allait quand même pas nous laisser faire tout ce que l’on voulait. On n’allait pas non plus se dévergonder à un tel point que l’on allait être des débauches de la société. Non, bien au contraire. Louis avait ses propres valeurs, similaires à celles de nos parents, et il voulait faire en sorte qu’on les intègre bien et qu’on les respecte. Mais il n’avait pas de soucis à se faire là-dessus. De mon côté du moins. J’étais loyal et respectueux. La preuve, je détestais tous ceux qui osaient dire du mal de Dumbledore ou Rogue. Les deux personnes les plus courageuses que mon père n’avait jamais connues. C’est triste. Le fait d’y penser pourrait presque me faire avoir une petite larme. Faut dire que leur mort n’était pas des plus joyeuses… Enfin, je veux dire par là que, si je me souviens de ce que m’avais raconté mon père, c’était vraiment horrible. DUmby était tombé du haut de la tour d’Astronomie après que Rogue lui ait lancé un Avada Kedavra… Mais je ne lui en voulais. C’était le grand sorcier qui l’avait voulu. Bref. Rogue, lui, avait été comme de la viande pour le serpent de Voldemort… C’était dégueulasse ! Finalement, je sirotai ma deuxième pinte – plus rapidement que la première d’ailleurs – tout en écoutant mon oncle français me répondre.

« Bah… J’ai pas spécialement envie de me suicider hein, je suis encore trop jeune. Faut que je découvre encore plein d’autres femmes !! Mais ouais t’as bien résumé le topo. Putain, j’ai pas envie de faire de la pédophilie sérieusement. Et genre celles de mon âge sont toutes connes. Du moins chez les Serpentards. Y’en a qu’une mais voilà je veux pas sortir avec elle. Puis ouais, t’as raison. Ne parlons pas de lui, ça vaut mieux. Je l’entends déjà assez à Poudlard pour entendre encore parler de cette pourriture alors qu’on profite de notre soirée ! »

Il est vrai que Louis était souvent de bon conseil, et ça je ne l’oublierai jamais. Je terminai alors mon breuvage d’une traite pour commander une autre pinte. Mais pas n’importe la quelle. Une Venom Snake. Et oui, je faisais les choses en grand ce soir ! Je savais que c’était une des bières les plus fortes que l’on pouvait boire… Et comme je voulais être vite bien (voire plus), je n’allais pas me retenir ! J’espérais juste que je n’allais pas ruiner mon oncle… Enfin bref. Quoiqu’il en soit, je l’écoutais encore me parler. C’était bien ça le but d’un dialogue, non ? Soudain, deux magnifiques jeunes femmes entrèrent dans le pub et je vis mon oncle se tourner complètement au bar. Hm, il ne voulait pas se faire voir apparemment… M’ouais, j’allais sûrement en apprendre un peu plus tard. Il finit alors par me parler de Scorpius, de mes amis, tout ça. Puis il rebondit sur Aiyana et Demetra. M’étonnait même pas de lui haha. Faut dire qu’elles étaient vachement sexy… Oh putain ce que je regrette cette époque. Et enfin il me raconta qu’il était amoureux d’une femme. Depuis 18 ans. Et je la connaissais… C’était ma prof de sortilèges. Lorsqu’il me raconta ça, j’affichai un visage achement surpris avant d’en rire. C’était quand même marrant ça !

« Yep, Scorpius. Et il n’est vraiment pas comme son père ou son grand père. Mon père m’en a raconté des histoires, et je peux te garantir qu’il est totalement différent de ce que l’on a pu me dire. Complètement ! Ouais, deux filles en même temps. Désolé tonton, mais je suis un Potter, ne l’oublie pas hahaha. Une fille dont je pourrais être amoureux… Je n’en sais trop rien ! » Je commençai à boire ma bière et grimaçai après la première gorgée. Bon Dieu que c’était fort. « Mais genre… Tu t’es tapé ma prof de Sorti toi… T’as toujours été un Casa Nova en fait ! Pour le canon de derrière… C’est que tu sais te faire plaisir hein… Je crois que je vais te demander de m’en présenter, je m’en fous de l’âge haha. » Je bus à nouveau, maintenant habitué à la teneur en alcool de la boisson. « Maintenant qu’tu l’dis… Y’a p’tête une Serdaigle… ‘fin je sais pas, c’est bizarre. » Je terminai alors ma boisson d’une traite en faisant la moue. A cause de l’alcool mes pensées n’étaient plus du tout claires et je commençai à m’embrouiller… Tout en disais ce que j’avais sur le cœur.

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Ce qui était marrant ce soir-là, c’est que pour une soirée « entre mecs », où on était censés déconner et tout… On arrivait quand même à être sérieux. Bon, d’accord, c’était au sujet des femmes. Mais quand même ! Il y avait du sérieux dans tout ça. Et je pense que c’est ce dont j’avais besoin. Pouvoir parler de ce sujet presque « tabou » avec un membre de la famille… Ouais, ça faisait du bien. Ce n’était avec Lily que je pourrais en parler… Elle serait du genre à vouloir étriper celle qui ferait, conditionnellement, chavirer mon cœur. Mais bon, ce n’était pas encore le cas. James… Il serait du genre à se foutre de ma gueule. Allègrement. Il avait beau être mon grand frère, il tournait toujours tout à la dérision donc avoir une conversation un minimum sérieuse avec lui… C’était genre mission impossible. A la limite, fallait qu’on parler d’Aniek et compagnie. Mais à force voilà quoi, c’est pénible de toujours parler de ces merdeux. Puis sinon il y avait le sujet Aygaus. Mais ça encore, j’en avais marre de toujours plomber mes soirées, lettres, discussions ou pitiponks avec cette tête de con. Du coup, j’allais pleinement profiter de cette soirée. Il en vint ensuite à rebondir sur les propos que j’avais énoncés quant à la fameuse Serdaigle. Ouais, Chloé T. Roxen. Une française.

« Des siens, j’en sais rien. Mais des miens ouais. Je te l’ai dit, c’est bizarre ! Je me suis « engueulé » avec elle au bal d’Halloween dans des circonstances particulières. Mais c’était quand même ma faute. J’ai, certes, ma fierté mais quand même. J’aime pas spécialement quand on me prend pour ce que je ne suis pas. Et je pense que tu peux comprendre, n’est-ce pas ? Après, j’suis détesté par énormémeeeeeent de Serpentards. Ça c’est indéniable. Mais j’y suis habitué, sont pas tous très intelligents hein. Alors que Chloé… j’sais pas, c’est bizarre. Après j’vais pas non plus tout te raconter, ça doit tellement t’faire chier mes histoires de lycéen, olala. M’enfin, je vais résumer, j’veux pas me faire botter le cul ce soir, han. Du coup, j’en reviens à mon histoire de fierté tout le bordel. J’ai donc décidé de lui envoyer une lettre pour m’excuser. Mais encore une fois, à cause de ma fierté – je ne suis pas un Potter pour rien vois-tu – je me suis dit que des excuses écrites, ça suffisait pas. DU coup je lui ai proposé un rendez-vous pour que je puisse m’excuser et… Depuis je… Elle ne me laisse pas indifférent. Je pense de plus en plus souvent à elle et genre quand j’étais avec Demetra, ça ne m’était jamais arrivé. J’ai l’impression que ce que je ressentais pour elle bah… C’est de la merde par rapport à maintenant. Mais du coup, je sais pas ce qu’elle ressent vis-à-vis de moi. C’est pas que j’ai pas envie de faire le premier pas. C’est juste que… Je veux pas la froisser tu vois. Ok je suis un Potter, y’a beaucoup de filles à mes pieds mais est-ce qu’elle ressent ça aussi… ? Trop de questions auxquelles je n’aurais jamais de réponses… Et j’ai pas envie de me heurter à un mur. N’empêche tu la verrais, une de ces boooombes ! J’pense que tu peux comprendre hein. Et puis tu veux dire quoi par « aller m’en trouver une » ?! »

Soudain, mon oncle se leva, alla vers une demoiselle d’environ 18 ans qui venait tout juste de rnetrer dans le bar. Donc, une fois à côté d’elle, il lui tapota l’épaule. Elle se retourna. OH MON DIEU. Sa têt était un véritable enfer. Il n’allait quand même pas faire ce que je pensais… hein, il n’allait pas le faire… IL N’OSERAIT TOUT DE MEME PAS. J’ETAIS SON NEVEU APRES TOUT. Quel enfoiré. Bon, c’était amusant. Mais sur le coup ça ne m’avait pas fait rire. Heureusement que je commençais à être bien plein… D’ailleurs, pour avaler la pilule comme dirait l’autre. Pour faire passer le tout, je commandai une Delirium, comme mon oncle. Il fallait vraiment le vouloir pour la regarder sans afficher une mine de dégoût. Bref, il m’avait présenté à elle avant de se barrer avec sa pinte. Je tournai mon visage vers lui, affichante une mine dépitée. Je ne voulais vraiment pas… Soudain, j’aperçus la blond qu’il ne voulait pas voir. J’allais pouvoir me venger… Oh ouiiiiiii. On ne s’en prend pas à Albus Severus Potter impunément ! La sentence allait être terrible. Mouhahahahahaha. Il avait beau être mon oncle, je n’aimais pas qu’on se paye ma tête comme ça. Surtout lors de ma première cuite. Non mais oh, il était où le respect dans tout ça ?! Je regardai alors la demoiselle avec un visage désolé.

« Désolé mais c’pas avec toi que j’ai quelque chose à régler. » Lui balançai-je, sec. Puis je me dirigeai en direction de la blonde qui pensait que mon oncle était un moldu. Ça c’était marrant quand même. « Hey, buddy ! » L’apostrophai-je, tout en lui souriant et en lui faisant la bise. « Y a mon oncle, Louis, qui m’a dit que t’étais un putain d bon coup au lit… Si tu veux l’revoir, il est là-bas, une pinte à la main… » Lui indiquai-je avec un clin d’œil coquin. « Après, si tu ne veux plus le voir, on peut toujours le narguer ou le faire rager en s’amusant tous les deux, si tu vois ce que je veux dire… » Terminai-je en lui caressant les cheveux.

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Les femmes. Comment pouvait-on les comprendre ? Sérieusement ? C’était juste impossible. Bon, la première, la brune qui n’était pas du tout à mon goût semblait être prête à se faire draguer par le premier venu. Ça pouvait se comprendre mais ce que je voulais surtout c’était surtout me venger du sale coup que venait de me faire subir mon oncle. Je m’étais alors dirigé vers une de ses anciennes conquêtes d’un soir afin qu’elle aille vers lui, puis après j’avais pensé à le faire rager en tentant de faire des choses avec elle. Malheureusement… Elle me balança une claque magistrale. Je ne m’y étais pas du tout attendu à celle-là. Quelle connasse ! Quand on donne son corps au premier venu, faut savoir en assumer les conséquences. Ce n’était pas du tout son cas apparemment. Les réactions des personnes autour de nous étaient toutes différentes. Il y avait des rires, des injures, des insultes même, d’autres étaient offensés… Ils savaient, pour la plupart, que j’étais rond comme une queue de pelle. Et grâce – ou à cause, je ne sais pas – à ça, ils comprenaient un minimum pourquoi j’avais agi de la sorte. De l’autre côté du pub… Il y avait mon oncle. Pété de rire. En proie à un véritable fou rire. Je fusai alors vers lui, le regard crispé et la joue marquée des doigts de la blonde. Quel toupet. Néanmoins, il se calma et me demanda si je n’avais pas trop mal avant de me dire que l’amour, ça peut faire beaucoup plus mal que ça. Je fis alors la moue tandis qu’il me prenait par l’épaule en me serrant contre lui, comme pour me consoler.

« Ca va aller je pense… » Marmonnai-je en touchant ma joue encore chaude. « Et toi t’en rigoles hein… C’est une vraie salope cette connasse ! » M’indignai-je ensuite. « J’ai rien demandé à personne et voilà qu’elle me gifle… Je t’en foutrai tien ! » Protestai-je. « Mais dis-moi… t’es sûr que ça soit bien que je sois comme toi et que je veuille me venger ? ‘fin… J’veux dire. Je suis un Potter, je sais me défendre. Personne ne me marche sur les pieds en toute impunité ! » Me rattrapai-je en prenant un air faussement conquérant.

Je faisais le fier mais en vérité je n’en menais pas large du tout. J’avais comme honte de m’être fait gifler devant autant de monde et… La blonde était vachement sexy. Du coup ça m’embêtait doublement ! Comme pour me réconforter encore de ce vilain coup, Louis alla commanda deux autres bières et m’en tendit une alors que je n’avais pas encore terminé la mienne. Bon bah tant pis… Je terminai ma pinte d’une traite avant de la reposer sur la table juste devant nous. Tout commençait à être confus dans mon esprit, mais une chose était sûre : j’étais devenu encore plus franc qu’à l’habitude. Et ça, c’était mauvais. Valait mieux pas qu’on croire quelqu’un que je ne pouvais pas du tout sentir, du style Clewstone. Sinon qui sait ce qui aurait pu se passer ensuite… En tout cas, il y aurait eu des insultes à profusion, mais qui sait si je n’en viendrais pas aux poings… Ça ne m’étonnerait même pas. Tout en buvant, le Français me traina en direction de l’opposé du bar, près de ce qui s’apparentait à un canapé. J’avais tellement bu que je n’étais pas capable de mettre une forme distincte sur ce qui se présentait devant moi…. J’étais lamentable tiens.

A présent assis, on pouvait reprendre une discussion sérieuse et normale sans se soucier du reste. Il m’annonça alors de la manière la plus solennelle qui soit que j’étais devenu un home. Un vrai. Pourquoi, parce que j’étais complètement saoul ? Parce que j’avais pris une baffe magistrale par une femme et que j’avais donc eu la honte de ma vie ? Parce que Penélope ? Bordel, j’avais du mal à le comprendre et à être rationnel ce soir. M’enfin, apparemment ne rien dire à une fille c’était bien pire qu’une gifle. Ca par contre, j’avais un énorme doute. Puis c’était plus facile à dire qu’à faire. Chloé me semblait comme inaccessible, je ne savais pas du tout comment faire pour l’approcher ou apprendre à la connaître davantage. Bien sûr, les lettres existaient. Mais rien de mieux que le contact physique. Surtout qu’elle avait l’air tactile d’après ce que j’avais compris. Bref. Quoiqu’il en soit, je pense qu’il valait mieux éviter que je ne m’accroche trop à elle. Elle aimait déjà l’autre con qui se tapait Jan’ donc si j’insistais ça ne servirait à rien. C’était inutile de toute façon. Comme Aygaus. Louis m’annonça alors que si on disait rien on regrettait, qu’on avait plus mal et sur le long terme comparé à une gifle, sans oublier qu’on risquait de la voir partir avec quelqu’un d’autre. Mais je le savais tout ça. Mais je pense que le mieux à l’heure actuelle est de l’oublier et puis basta. Sinon ça allait être tendu. Surtout quand elle partait avec son meilleur ami ou son pire ennemi. Ah bah tiens, Aygaus revenait ici. Quelle enflure. Même sans être là il nous les brisait. C’était insane ça, comme si cette raclure était omniprésente.

« J’sais pas… Actuellement j’pense qu’il vaut mieux que j’l’oublie. T’façon elle est déjà à fond sur un connard. Asling Galagher ou je sais pas quoi. Bref, un vrai con ce mec. Tellement con qu’il ose même pas venir me dire en face ce qu’il a à me dire… Ils sont vraiment pitoyables dans ma maison… Heureusement qu’il est en 7ème année et que l’année prochaine j’verrai plus sa gueule… Sinon j’risquerais bien de la lui péter. Remarque, ça serait marrant hahaha. ‘fin bref, pour en revenir à la belle p’tite Roxen… J’sais pas du tout comment faire. Ca m’tracasse. On dirait pas hein, mais j’pense à elle hyper souvent. Encore une chance que ça m’perturbe pas en cours, j’suis sûr d’tout défoncer aux BUSEs, mais bon. J’veux pas non avoir l’air sous Amortencia constamment quoi… » Déballai-je, le regard perdu dans ma pinte que je bus quasiment instantanément après.

Soudain, des insultes étaient proférées à notre encontre. Dans notre dos. Je me mis à exploser de rire, littéralement. Puis Louis suivit. En relevant la tête je remarquai qu’on était assis devant trois belles demoiselles et qu’on était entourés par trois gorilles. Je fixai alors le trio face à nous, rigolant d’avance à ce que j’allais dire. Un déchet je vous dis. « Vous êtes sérieuses là ? genre vraiment ? Comment vous vous faites pour vous taper ces trois déchets ? j’aurais honte à votre place hahahahaha. » Clairement, je n’en pouvais plus. Soudain un des trois me chopa le bras et me força à me lever. J’allais devoir me battre apparemment. Cependant, je n’opposai aucune résistance. C’était un leurre. IT’S A TRAP. Je vis alors Louis mettre sa main au niveau de sa poche arrière. Là où se trouvait sa baguette. Je posai alors ma main encore libre sur ce fameux bras pour le dissuader de la sortir. Je me rappelais d’une autre anecdote de mon père. Le jour où il s’était battu en duo avec son parrain, meilleur ami de son propre père, contre les toutous de Voldy. J’avais un peu la même impression… A une exception près : on allait devoir se battre avec nos poings. M’enfin, ça allait être marrant aussi.

« Stop. » Dis-je alors à mon oncle histoire qu’il lâche sa baguette. « T’es au courant qu’mon père avait fait un duo avec son parrain pendant sa cinquième année contre les Manegmorts ? On dirait qu’on va d’voir faire la même chose… » Annonçai-je avec un sourire en coin. Par chance, je n’étais pas une montagne contrairement à l’autre qui me tenait. J’étais donc à proxiité du point faible masculin, j’avais juste besoin de me baiser histoire de lui balancer un gros coup de coude dans ses parties, le faisant alors se plier sur lui-même tout en me lâchant. « Voilà c’que ça fait de s’en prendre à Albus Potter ! » Scandai-je tout en titubant violemment.

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L’alcool et notamment l’ébriété dans laquelle j’étais me faisaient me découvrir plus en profondeur. Non pas que je ne me connaissais pas, mais jamais je ne me serais confié de la sorte en étant sobre. Bien au contraire, je n’aurais jamais rien avoué du tout. Dire que même James n’était pas au courant… Ouais, je crois que c’était ça le plus flagrant. Je n’en avais même pas encore parlé à mon propre frère. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir penser quand je lui annoncerai la nouvelle… Enfin bref, notre discussion continua encore. On parlait de Chloé. Autant lors de notre première rencontre ça s’était genre… très mal passé. Elle s’était comportée en harpie et moi j’étais monté sur mes grands chevaux. Un peu comme un idiot, je l’admets. Heureusement, pour la seule et unique fois depuis ma naissance, j’avais décidé de ravaler ma fierté. Pour une fois, vraiment. Et je lui avais donc envoyé cette fameuse lettre, dans laquelle je commençais à m’excuser. Oui, je ne l’avais pas fait entièrement par écrit car je voulais le faire publiquement. Ou du moins en face. Je n’étais pas un lâche, je ne m’appelais pas Clewstone. Je n’étais pas comme ce petit connard. Sérieusement, je ne pouvais vraiment plus le voir ce putain suceur de Lyard… Même Aniek valait mieux que lui, c’est pour dire !

Enfin bref. Revenons-en à la discussion entamée, depuis un moment, par le Français concernant les femmes. Et notamment celle que je veux voir devenir mienne. Eh oui, je suis ambitieux moi. Quoiqu’il en soit, il m’annonça que c’était normal que c’était une chose normale que de douter à propos de tout ça. Mais à propos de mes propres sentiments, je n’en savais strictement rien. Déjà sobre, lorsque j’ai commencé à penser que j’en éprouvais (lors de les excuses, ce fameux moment), je n’étais pas sûr du tout d’avoir plus que de la sympathie à son encontre, à son égard. Alors en étant ivre, je ne vous raconte pas… Quoique. J’avais comme des espèces de révélations et… la sale impression de toujours penser à elle. C’était chiant ! Même avec Dem’ je n’avais jamais ressenti ça… Faut dire j’étais bien plus jeune à l’époque, bien que déjà mature comparé à certains. N’est-ce pas Lily ? Le Français ajouta ensuite que c’était génial de ne pas savoir pourquoi on aimait quelqu’un. Oui mais il faut un juste milieu. Je ne pense pas qu’être un ignorant complet de la chose soit forcément bénéfique… Encore, si j’étais sûr de mes sentiments, je dirai pourquoi pas. Mais là… Il me conta ensuite que c’était pour ça que ça n’avait pas duré avec la mère de son ex. Il finit ensuite par dire que le but d’un « flirt » ou d’une relation amoureuse, c’était de connaître. Ah bah on est d’accord ! Mais aussi de découvrir. Mais découvrir quoi ?!

Malheureusement, je n’eus pas le temps de répondre ou ne serait-ce que de lui poser la question. Le trio de brutes décida de nous défier. Certes, au début c’était risible. Mais ils ne semblaient pas prêts à nous écouter puisqu’un de ces gorilles décida de m’attraper le bras. Mon oncle risqua de commettre l’irréparable d’ailleurs, mais je pus le stopper à temps en mettant ma main libre sur son bras, lui disant de ne pas faire ça. Suite à ça, je lui fis mention du lien très étroit qu’avaient mon père et son parrain, et notamment lorsqu’ils s’étaient battus contre les différents mangemorts qui voulaient lui dérober la fameuse prophétie (qui finit par se briser d’ailleurs, juste sous les yeux du grand-père Malfoy). Cela fit sourire le Deslestrat. Je pense d’ailleurs deviner ce qu’il pensait à ce moment-là : le courage d’un Potter mais la bêtise (ou l’humour ?) d’un Weasley. Ouais, on me l’avait souvent dit ça. Mais je n’étais pas comme mon frère qui lui n’était pas réfléchi pour deux ronds. Et je n’appelais pas ça du courage pour son cas. C’était surtout de la connerie. Y penser me faisait rire mais il faudrait que je lui en fasse mention un de ces quatre. Ça pourrait le mener à sa propre perte. Pour le reste… Bah j’avais assené le coup dans les bijoux du monstre me tenant le bras fermement, après un coup d’œil de Louis. Il se chargea ensuite du reste, donnant un coup de tête violent à un des deux qui voulait s’en prendre à moi pour avoir blessé leur pote. « Bravo la résistance. C’est de la gonflette tout ça ? » Lâchai-je, moqueur. Oui, je riais. Je riais fort même. Si fort que je ne l’entendis pas souffler à côté de moi et que son coup de poing rageur me frappa sans que je ne m’y attende. Et merde, j’étais KO. Mais je rigolais toujours. Un vrai fou rire, olala. Je n’étais vraiment pas normal. Mais qu’est-ce que je m’amusais ! J’avais intérêt à remercier mon oncle pour la soirée. Mais plus tard, je n’étais pas vraiment en état pour faire des formalités. Puis si j’étais KO à cause du coup de poing aussi, c’est parce que j’avais voulu venger mon oncle. EN effet, il s’était pris un sale coup de poing dans les côtes. Ni une, ni deux, j’avais chopé le verre/la bouteille la plus proche de moi pour la lui casser sur le crâne. Prends ça, chien. Puis après us de son ni d’image de ma part. J’étais fini.

Malheureusement, je n’étais pas en état de marcher et Louis dû me porter. Une chance qu’il soit sportif, parce que je pesais quand même. Eh, j’étais sportif moi aussi. Un grand joueur de Quidditch ! Ca impliquait donc un grand entraînement physique personnel à côté afin de rester en forme. Après quelques courses, on finit par tomber sur un square totalement vide. Idéal pour penser no blessures donc. M’enfin, le coup m’avait tellement sonné que je ne ressentais presque plus les effets de l’alcool. Mais qu’est-ce que je riais, je ne pouvais plus m’arrêter. Mon oncle aussi était plié de rire. Pourquoi, je n’en sais rien. Peut-être l’adrénaline tiens. Ou alors les coups subis. Ou encore l’alcool. OU tout ça mélangé. C’était une bonne explication ça aussi. Louis finit alors par faire apparaitre de la glace. Un sac pour lui et un pour moi. Ouais, j’avais mal à la tête quand même. Mais pas à cause de l’alcool. A cause du poing de l’autre là. Il finit par encore prendre tout ça à a dérision. Il dit, en riant, que je n’étais pas très sérieux dans un bar et ajouta que si ma mère ne le virait pas ça serait un exploit. Et alors qu’il fit apparaitre deux bières, je commençai à boire à nouveau, doucement, tout en écoutant sa tirade.

« Chloé. Ouais, Chloé. C’est fou mais… Je n’arrête pas de penser à elle depuis tout à l’heure, c’est abusé. Je crois que je suis vraiment tombé amoureux et… C’est la merde ça. Jamais je n’oserai lui demander ! Elle est en Septième année déjà, pourquoi accepterait-elle de sortir avec un jeune de cinquième… Puis ces saints bâtards qui captent tous son attention… AAAAAAAAAAH ! Ça me rend fouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu. » Je finis ma bière cul sec. « Une autre s’il te plaît. Non franchement, tu peux pas m’aider ? Pas seulement en me conseillant hein. J’veux dire… P’tête en influant un peu sur les choses. Vous êtes tous les deux Français ou un truc du genre, tu devrais la connaître. Puis si je ne me trompe pas tu m’as dit précédemment que tu la connaissais. Même qu’un peu. Tonton, t’es un adulte et tout, tu devrais avoir un peu d’impact sur elle nan ? Je pense qu’elle aura plus confiance en toi qu’en moi. Ou du moins qu’elle sera plus impactée. Un truc du genre. Mais s’il te plaît, aide moi à la récupérer. A la faire mienne. OUI JE LA VEUX. LA TOUT DE SUITE MAINTENANT. DANS MES BRAS ! Je veux pouvoir lui faire des câlins, l’embrasser, me promener main dans la main avec elle… Je veux pas non plus être mielleux et nian nian, mais quand même… Puis pourquoi je suis tombé aussi fou amoureux. On dirait toi avec Pelvenche hahahahaha. Désolé, je devrais pas en rigoler mais bon… C’est ma Chloé et à personne d’autre ! Je sais que je ne devrais pas la vouloir à ce point mais merde, actuellement je ne suis pas en mesure de mesurer ce que je dis ou même les mots que j’emploie. Mais au moins je tourne pas autour du pot et je suis sincère… Ça changera de tous ces autres connards qui la veulent juste pour se la taper. Tous des chiens sérieux. J’en peux plus. Puis j’suis sûr elle arrivera pas à reconnaître mon amour. Le véritable. Sincère… Le vrai. Le mien quoi. » Et voilà, l’alcool avait parlé.

❝ I'm over me being under you. ❞

❝Albus X Louis D

♡ Over and under

La soirée était vraiment fun. Pas de doute possible. Par contre, si on devait la résumer ça serait quelque chose genre boissons, bagarre, couple Pelvenche et Louis, Chloé. Voilà. Oui, on parlait énormément d’elle… Et notamment moi. Chose plutôt bizarre, mais qui s’expliquait grâce à l’alcool. Ouais, ça faisait parler des hommes ça. Quoiqu’il en soit, j’étais tellement mal en parlant d’elle que j’enchaînais les verres et me moquais un peu de Louis par rapport à son amour éternel comme il disait si bien. J’espérais que ça ne serait pas la Serdaigle parce que sinon j’étais vraiment foutu moi. J’étais vraiment persuadé que ça ne se ferait jamais entre elle et moi. Qu’on n’irait jamais plus loin que le stade de l’amitié. Comme disait mon oncle, il fallait que je test pour voir mais… Je ne sais pas. J’étais comme sceptique. En même temps j’avais envie mais de l’autre… Je repoussais cette idée le plus possible. Non, il ne fallait pas que je commence à en avoir vraiment envie. Je ne pourrais donc plus tenter de l’oublier… Quand j’avais une idée en tête, je ne l’avais pas ailleurs. Je peux vous le garantir. Et si jamais j’avais envie de l’embrasser… Mais genre vraiment… Je le ferai. Me foutant complètement du reste. Et je crois bien que c’était ça le pire.

Ensuite, mon oncle fit deux choses. Premièrement, il fit apparaître une nouvelle Guiness. Que je ne bus pas cul-sec. Pour une fois tiens. Ensuite il me mit une petite tape derrière la tête. Je pensais savoir pourquoi… Ca devait être par rapport au fait que je m’étais moqué de lui et Pelvenche, en comparant ma situation à la leur. C’est vrai que c’en était presque risible et j’en avais rigolé. Ensuite, le français me fit une longue tirade. A nouveau. De mon côté, je le fixai dans les yeux tant c’était devenu sérieux… et que ça m’intéressait énormément. Mais il y’a quelques choses qui me firent réagir… Comme le fait que l’on se moquait de l’âge. Ouais, à son âge peut-être. Mais au mien tout le monde ne prenait pas la chose de la même manière. Et j’avais peur que Chloé fasse partie de ces personnes… D’ailleurs, il m’annonça qu’elle était libre et ne m’appartenait. Je le savais très bien mais sous l’alcool… Je la désirais tellement que je voulais la faire mienne, sans pour autant la traiter comme un objet. Je ne m’appelle pas Lucas Drake. Je ne suis pas un connard ainsi qu’un con. Bordel. Il me parla aussi d’Idiya. Tiens, je ne savais pas qu’ils se connaissaient !

« On s’en fout de l’âge on s’en fout de l’âge… Au tien ouais. J’suis pas sûr qu’tout le monde soit comme ça au mien. Du coup j’ai comme peur qu’elle soit quelqu’un qui y importe une certaine importance. Mais pour les autres j’en sais rien. Elle me l’a dit qu’elle était plus trop faite pour l’amour tout ça tout ça. Moi aussi je croyais être comme ça d’ailleurs… Faut croire que non. Et pourquoi d’ailleurs. Et je sais qu’elle est pas à moi, que c’est pas ma propriété, etc… Mais tout ce que je veux c’est qu’elle vive avec moi. QU’elle vive une liberté avec moi. Même si c’est qu’un temps. Rien que ça, ça me comblerait. Et ça me changerait de Demetra bordel de merde. M’enfin… Je crois que je deviens comme toi avec Pelvenche. ‘fin je le dis sérieusement. Je me reconnais tellement en ce que tu me racontes, c’est fou… Mais… je sens que si je la vois là. Maintenant que j’ai vraiment envie de l’embrasser.. Tu crois que je devrais le faire ? Genre pour lui montrer tout ce que je ressens pour elle ? Je sais ça peut paraître bizarre mais au moins elle verra que ça sera sincère… je sais pas ce que t’en penses, t’es plus calé que moi tu me diras… Oh puis Idiya… C’est pas vraiment malsain… Mais disons que j’ai eu une sorte de crush sur elle après avoir rompu avec Dem’ du coup… Puis maintenant Chloé… OH CA ME GAVE. » Déballai-je d’un coup sec, remarquant alors la larme sur la joue de mon oncle, ce qui me fit sourire. Pleinement.