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I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé]
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Message(#) Sujet: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyJeu 12 Fév - 22:30



❝Albus X Chloé

♡ I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret


Un jour, l’on me dit que la rancune n’est qu’une forme de faiblesse. Mais n’est-il pas plus simple de pardonner à un ennemi qu’à un ami ? Et, dans le même ordre d’idées, un grand homme dit un jour qu’il en faut du courage pour affronter ses ennemis, mais qu’il en faut encore plus pour affronter ses amis… Albus. Comme moi, oui. Albus Perceval Wulfric Bryan Dumbledore. C’était un grand homme et le directeur de Poudlard le plus respecté. C’est lui qui a fait de grandes choses pour ce château, c’est lui qui s’est sacrifié pour que mon père puisse nous défaire de la menace qu’était Voldemort. Mais bon, il y en a beaucoup qui ne semblent pas comprendre. Notamment chez les Serpys. Beaucoup étaient les Serpents endoctrinés par les valeurs des Néos et de Voldemort. Peut-être étaient-ils trop idiots pour ouvrir leurs yeux… Ah lala, sacré obscurantisme. Quoiqu’il en soit, je ne pouvais rien pour eux. Cela faisait plus d’une dizaine d’années qu’ils pensaient Voldy, qu’ils mangeaient Voldy, qu’ils dormaient Voldy… A partir de là voilà quoi, c’était plus que désespéré. Mais cette cécité n’expliquait pas certains de leurs comportements, comme le fait qu’ils intimident tout le temps une certaine Serdaigle que j’ai dû moi-même sauver alors que sa « meilleure amie » préférait danser avec « l’ennemi ».

Tiens d’ailleurs, il s’était passé pas mal de choses pendant ce bal. Entre les différents coups montés du personnel de l’établissement envers les élèves et autres blagues – comme celle que mon frère avait organisée – que j’avais eu l’occasion de voir… N’oublions pas ce qui m’a valu un rendez-vous dans (et non sous, n’allez pas vous imaginer des choses quand même) le bureau de Pelvenche. Abruti de Drake. Et puis entre temps il y avait cette Roxen, Chloé, qui m’était tombée dessus comme une harpie. Je ne l’avais vraiment pas vue venir celle-là ! Tout ce que je voulais, moi, c’était danser avec Chleo. Alors entre un Lucas bien gonflant et une Chloé hystérique, je faisais comment moi ? Sérieusement… Quoiqu’il en soit, je n’avais pas vraiment pensé à m’expliquer et comme je n’avais pas pris le temps d’analyser la situation disons que… Ça avait fusé des deux côtés… Pas vraiment le mieux pour établir une relation saine. Et croyez-moi, j’aimerais bien en avoir. Et pas seulement avec ma famille ou mes meilleurs amis. Parce qu’à force, être détesté ça devient grave pénible. De ce fait, après avoir laissé le temps opérer, histoire que l’on se retrouve pas pour qu’une effusion de sang apparaisse, j’avais fini par lui envoyer une lettre, en réponse à une énigme, dans laquelle je finissais aussi par m’excuser. De là, un « rendez-vous » avait été fixé.

Je devais donc me rendre dans la quatrième salle inutilisée du quatrième étage. A quatre heure quarante-quatre. Ça fait un peu beaucoup de quatre tout ça. Bon ok, on n’avait pas d’heure fixe, juste « après les cours ». Bonjour les illuminatis sinon. BREF. Après les cours, je m’étais déjà rendu dans ma salle commune histoire de déposer mes affaires, affaires qui m’étaient totalement inutiles pour ce qui allait se passer. Tout ce que l’on allait faire c’était discuter, s’expliquer… Ce genre de choses. Pas besoin d’un sac avec des manuels scolaires. Une fois ceci fait, je remontai en direction du lieu indiqué dans sa lettre tout en espérant qu’elle ne me mettrait pas de lapin. Il y avait peu de chance que cela arrive ceci dit. C’était quand même elle qui avait fixé le rendez-vous et elle avait bien dit qu’elle espérait me voir. Mais bon, sait-on jamais. C’était toujours bien de s’attendre au pire, ça nous évitait bien des surprises parfois. Bon, vu que j’avais fait un détour, supposant qu’elle ne me mettrait pas de lapin, j’espérais ne pas l’avoir trop fait attendre. Ca la foutrait mal quand même pour une première « rencontre ». Restait plus qu’à voir…

Une fois arrivé sur le palier du quatrième étage, je pénétrai dans le couloir. Cela faisait un moment que je ne m’étais pas rendu dans une des vieilles salles inutilisées, il fallait donc que je me remémore où elles étaient placées. Si mes souvenirs ne me trompaient pas, elles devaient se trouver au fond du couloir. Du moins, ça me paraissait logique. Restait plus qu’à savoir la quelle elle considérait comme étant la quatrième… Bon, pas grave. J’allais toutes les faires, je n’étais plus à ça prêt après tout haha. La première… Déserte. A part quelques fantômes mais rien de bien méchant. Dans celle d’après c’était surtout de la poussière qu’on pouvait voir. Dans la troisième, pour moi hein, c’était un peu le même topo. Il n’en restait plus qu’une ! Si ce n’était pas celle-là autant que j’aille à Sainte Mangouste. Sérieusement. Je pénétrai alors dans la salle sombre et sinistre. Sortant ma baguette, j’utilisai le Lumos pour chercher Chloé… Qui était en fait dans un coin de la salle, près d’une fenêtre. Apparemment elle ne m’avait pas encore attendu et n’avait pas calculé mon Lumos. Je l’annulai et allumai les différentes torches présentes dans la salle d’un coup de baguette avant de me diriger vers elle. Une fois à côté d’elle, je mis ma main sur son épaule, comme pour ne pas l’effrayer. J’attendis qu’elle me regarde et osai lui faire la bise. Salutations et politesse obligent. En espérant qu’elle ne le prenne pas mal…

« Tu sais qu’il y’a des lumières, même dans ces salles hein ? » Dis-je, taquin. « Sinon, comme tu peux le voir je suis venu. J’espère ne pas t’avoir fait attendre ceci dit… » Finis-je, souriant.



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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyVen 13 Fév - 18:22


I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.
Albus & Chloé.




Décidemment, la soirée d’Halloween me restait en travers de la gorge pour plusieurs raisons. Moi qui avais bêtement cru pouvoir en profiter et m’habituer à mon retour à Poudlard. C’était un raté parfait et j’avais légèrement regretté de ne pas avoir suivi mon premier instinct, à savoir, ne pas y aller du tout. Mais au moins, j’avais gagné le droit de me faire un ennemi en la personne du grand Potter. Inutile de préciser que le premier contact entre lui et moi avait été on ne peut plus mauvais. Quiconque marchait dans les détestables combines de January risquait de se prendre mes foudres inutilement. Albus Potter ne l’avait peut-être pas spécialement mérité, je m’étais montrée exécrable avec lui à cause de sa ridicule proximité avec January. D’un autre sens, le jeune homme était monté sur ses grands chevaux tout seul, m’agressant sans raison valable. Quelqu’un qui me connait un tant soit peu sait que mes petits piques n’ont jamais rien de bien méchant et que je n’ai pas ma langue dans ma poche.

Pour moi, et en toute subjectivité, Potter était responsable de notre malentendu et le pire dans tout ça, c’est qu’il avait osé être désagréable avec Danni. La relation que j’avais avec la jeune femme avait changé, évolué d’une manière positive, mais certains aspects perduraient, comme ma tendance à vouloir la protéger. Il avait cru pouvoir se permettre ce genre de petit geste sans réaction de la part de Danni, il avait raison, mais moi, je ne comptais pas le laisser s’en tirer aussi facilement. Albus avait eu de la chance de voir arriver le professeur Pelvenche, sans quoi, il n’aurait pas pu amener son petit numéro de drague envers Chleofee jusqu’au bout (chose qui était arrivée, mais pas à cause de moi).

Après réflexion, et pour Danni, j’avais décidé de calmer ma haine pour le garçon. Par bonheur, je ne le croisais quasiment jamais au château et je ne pouvais pas m’en plaindre. L’idée de l’inviter à la fête que je devais organiser au sein de notre salle commune m’avait traversé l’esprit, mais une fois encore, tout ça n’était que pour Daniela qui semblait trouver le jeune homme à son goût. J’avais failli lui faire remarquer qu’il pouvait être le plus mignon de la terre, mais qu’il en était aussi le plus idiot. J’avais ravalé mes paroles, marmonnant dans ma barbe des tonnes de mauvaises choses à son égard. Mais l’idée de l’inviter ne tournait pas complètement autour de mon amie ; notre rencontre était beaucoup trop furtive, beaucoup trop soulignée de circonstances particulières pour que je puisse me faire un jugement définitif à son égard. J’avais donc trouvé un stratagème, tout droit tiré de ma tête pour tester sa bonne volonté et sa disposition à effacer ce qui s’était passé à la soirée.
Pour mon plus grand bonheur, Potter avait répondu présent et ne s’était pas lâchement débiné, comme je l’avais imaginé.

Le plus surprenant fut sa petite lettre, clairement rédemptrice, voire même assez mignonne. Potter accordait de l’importance à mon envie de vouloir repartir à zéro et j’en étais ravie. Notre petit rendez-vous nous permettrait de mettre les choses au clair, de discuter de tout ce que nous avions vaguement abordé dans la petite lettre. Je ne comptais pas rester muette face à lui car j’avais pas mal de choses à lui dire. Peu m’importait qu’il soit un Potter ou non, le jeune homme allait faire face à ma franchise et allait devoir s’y habituer.

J’avais rejoint le lieu du rendez-vous dès la fin de mon dernier cours qui était celui de l’étude des runes. La montagne de devoirs que j’avais à faire allait devoir attendre un peu car je n’avais jamais eu à l’idée de faire faux bond à Albus. La quatrième salle inutilisée était celle que je fréquentais le plus souvent car je m’étais rendue compte qu’elle n’était pas très fréquentée par les élèves. Pourquoi ? Je n’avais pas encore la réponse à cette question, mais c’était tant mieux pour moi. J’entrais dans la salle, sans faire de bruit et allais m’installer directement près de la fenêtre. Mon attention fut attirée par deux jeunes élèves, une fille et un garçon, qui étaient visiblement en train de se disputer. Je pensais cruellement : « je parie que vous être en couple, bien fait pour vous ! ». Le temps ne me réconciliait pas du tout avec l’idée d’amour et j’étais bien incapable d’expliquer ce fait. Quoiqu’il en soit, ces deux là avaient mis le pied au mauvais endroit et je ne pouvais qu’en rire.
Je n’avais pas entendu mon rendez-vous qui était arrivé sans faire de bruit et sursautais légèrement en le voyant s’approcher de moi. Albus avait même pris la peine de mettre un peu de lumière.
Je fus bouche-bée en le voyant s’approcher pour me faire la bise. Wow, quelqu’un lui a fait avaler de l’amortentia ou un truc que je ne connais pas encore ? Chapeau bas si c’était le cas car Albus était différent du petit prétentieux du bal, ouf.

- Euh… oui, j’étais dans le noir, mais c’est dans le noir que l’on fait les plus belles choses ! Je me taisais ensuite, le regardant un instant en haussant un sourcil, me rendant compte de ce que je venais de dire, mouais bon…oublie ce que je viens de dire, ça avait un fond légèrement grivois. Je lui lançais un petit sourire avant d’aller m’asseoir directement sur une table, en tailleur. Je suis contente que tu sois venu, et oui tu m’as fait attendre…. une minute, une minute trente maximum ; mais c’est très grave. Je ne riais pas, me forçant à ne pas le faire pour paraître sérieuse, mais je ne l’étais pas du tout, Albus allait devoir s’habituer à ma bêtise et à mes taquineries régulières.

Je n’avais même pas peur de l’image que j’allais avoir à ses yeux… Il était classique que l’on me prenne pour une dragueuse invétérée, voire même pour une garce qui n’a aucunes limites. J’étais totalement indifférente aux jugements hâtifs ou faux et je ne changeais pas ma nature le moins du monde.

- Je n’arrive toujours pas à croire que nous soyons l’un en face de l’autre, calmes…. Tu sais que j’ai failli t’étriper à la soirée d’Halloween ? Je souriais, évidemment et j’eus même envie de rire de bon cœur à mes paroles suivantes : Navrée, j’ai contribué à la perte de ton rendez-vous à la soirée, je parlais de Chleofee, mais tu as aussi participé à la perte du mien, nous sommes quittes, de ce fait.


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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptySam 14 Fév - 1:12



❝Albus X Chloé

♡ I shall grieve, and I shall sweep. But I shall never regret

Lorsque j’étais arrivé, l’ambiance était calme. Vraiment très calme, c’en était presque effrayant. En même temps, quand on a rendez-vous avec quelqu’un (et je ne parle pas de rendez-vous amoureux, c’était tout sauf notre cas ça), on évite de trop de perdre dans mes pensées… Je pense. Enfin cc’est comme ça que je faisais personnellement. Peut-être que Chloé était une fille très réservée et pensive ? Ça serait très surprenant, car personnellement j’avais toujours l’image de la harpie me sautant dessus, prête à me planter ses griffes dans les jugulaires. Faut dire que pour une première impression, on s’était pas mal foiré quand même. Je ne pensais pas que c’était elle la principale fautive… Ni moi d’ailleurs. Enfin j’y étais pour quelque chose, je ne le niais pas. Mais j’avais fait ça par pur intérêt. Je n’avais pas songé à l’embrasser avant de le faire pour être honnête. Tout ce que je voulais c’était une chance de rentrer dans l’équipe de Quidditch de ma maison. Malheureusement, une simple danse ne compensait pas suffisamment, bien que je lui rendisse déjà ce service… Dans tous les cas, j’avais mal agi vis-à-vis de Chloé. J’avais envoyé Lucas sur Danni si je ne me trompais pas, et elle avait voulu la protéger. Tout à son honneur ! Mais pas la peine de me brailler dessus comme ça non plus. Mais je n’aurais pas dû me montrer aussi agressif non plus. Oui, j’avouais que je m’étais montré vraiment très con.

Bref. Alors que je venais d’entrer dans la salle, elle semblait tellement absente qu’elle ne me calcula pas le moins du monde. Pourtant je ne suis pas le genre de mec à marcher avec des pas de fées, bien au contraire. Même si j’étais un homme distingué, James se moquait souvent de ma manière de marcher qui était tout sauf discrète. Je m’étais alors approché d’elle, ce qui la fit sursauter. Elle m’avait donc enfin calculé. Je n’allais donc pas passer pour un fantôme, c’était déjà ça. J’avais par la même occasion mis un peu de lumière, histoire que cette ambiance sinistre et morose s’en aille un peu. On n’avait pas besoin de spectateurs. J’avais même fini par lui faire la bise. Oui, oui ! Albus Severus Potter faisait la bise à une fille qui ne l’appréciait pas vraiment. Même si ce n’était basé que sur une impression. Je lui avais d’ailleurs fait mention de la salle sombre, ce à quoi elle répondit que c’était dans le noir que l’on faisait les meilleures choses, sur un ton grivois. C’est marrant mais elle ne semble pas s’en être aperçue directement. La preuve, elle me regardait en arquant un sourcil avant d’ajouter qu’il était préférable que j’oublie, que c’était graveleux.

« Les meilleures choses dans le noir hein… » Lâchai-je, faussement distrait en éteignant les torches avant de les rallumer dans la foulée. « Bref. J’avais bien compris, t’en fais pas. » Lui répondis-je en souriant, la regardant se rendre sur une table pour s’asseoir en tailleurs. « Très grave, olala. Veuillez m’excuser, mademoiselle. » M’excusai-je en mimant en grotesque révérence. Elle s’efforçait de rester sérieuse, mais au fond, je savais qu’elle ne l’était pas du tout.

En tout cas, je n’allais pas la juger pour l’instant. Je ne la connaissais pas assez, pas du tout. Du coup, j’allais attendre un peu avant de me faire un deuxième avis de sa personne. Elle reprit ensuite la parole, pour me dire qu’elle ne s’attendait pas à nous voir un jour en face à face. Et calmes. Je crois que c’était surtout ça le plus surprenant. De mon côté, je ne comptais pas caler un rendez-vous avec elle pour me prendre la tête. Surtout pas. Du coup je tentais d’oublier notre mésaventure et de me focaliser sur le présent. En faisant abstractions de tout ce qui a pu nous séparer et nous « forcer » à nous détester. Tout ce qu’il ne fallait pas pour avoir une relation saine, quoi. Donc oui, je prenais beaucoup sur moi, mais d’un côté j’étais persuadé que ce n’était pas une mauvaise personne, bien au contraire. Je ne sais pas pourquoi mais… Je me serais presque bien senti avec elle. J’avais l’habitude d’être avec des personnes plus âgées. J’étais sorti avec Demetra et m’entendais super bien avec sa meilleure amie. Mais je ne comprenais pas pourquoi un tel sentiment. Pourquoi est-ce que l’être humain était aussi compliqué…

« Le plus surprenant, selon moi, c’est qu’on montre notre « vrai » nous qui est complètement différent de ce qu’on a pu montrer lors de la soirée. Pour ma part du moins. Sache que je ne suis pas du genre à insulter pour rien et… » Je la regardai gravement dans les yeux. Ce n’était pas une farce, pas du tout. « Je souhaiterai m’excuser pour cela. Vraiment. » Je fis ensuite le tour de la table sur laquelle la belle Serdaigle était assise. « Pour le rendez-vous… J’avais prévu de danser avec Chleofee juste pour m’excuser. Elle s’était retrouvée seule un moment à cause de moi… Donc voilà. Et désolé pour Asling mais… Il est déjà pris, tu devrais peut-être abandonner, non ? Sans être méchant, ça serait con que tu souffres à cause de sa relation avec Jan’ en fait. » Lui dis-je d’un air innocent, tout en arquant un sourcil, montrant que je réfléchissais.


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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptySam 14 Fév - 19:54


I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.
Albus & Chloé.




Nous avions tous les deux été aussi bêtes l’un que l’autre à cette soirée. Pour ma part, j’avais été simplement aveuglée par la colère que je tentais de contenir. J’avais à présent retenu la leçon qui me dictait de ne plus jamais me présenter dans un lieu où je pouvais croiser Asling en compagnie de January. Le voir seul était beaucoup plus simple même s’il ne facilitait pas les choses en me parlant de sa chère et tendre. A cette pensée, je me disais même que je préférais voir dix fois Albus plutôt que d’avoir January sous les yeux. Lui au moins était très agréable à regarder quand il ne se mettait pas en tête de m’insulter et d’être horripilant.

Le début de notre petite entrevue avait bien commencé, j’étais prête à faire de gros efforts si les siens m’étaient confirmés. Sa lettre représentait un pas immense que je n’avais pas pu ignorer et j’avais même daigné sortir un sourire lorsqu’il s’était approché de moi. Je lui avais adressé la parole pour la première fois avec un naturel déconcertant, sans réfléchir et sans prendre en compte le fait qu’Albus ne connaissait pas ma façon d’être.
J’ouvris la bouche en écarquillant les yeux lorsqu’il marcha dans mon petit manège et qu’il éteignit de nouveau les lumières. Un sourire se dessina ensuite sur mon visage et je clignais des yeux à plusieurs reprises. En voilà un qui n’a pas froid aux yeux, j’aime !
Pour toute réponse, je penchais la tête sur le côté en souriant, bravo pour l’audace Potter, ton retard d’une minute est tout excusé.

Malgré les lumières, l’éclairage de la pièce restait tout de même tamisé, et très franchement, cela ne me dérangeait pas, au contraire. J’écoutais alors la tirade du jeune homme, reprenant mon air sérieux. Ses excuses étaient plaisantes car sa façon de faire m’avait profondément vexée, je l’avais cherché, certes, mais il m’avait renvoyé la monnaie de ma pièce sans prendre des pincettes. De mon côté, je regrettais aussi de ne pas l’avoir laissé en paix avec Chleofee qui avait également subi la situation.
Je haussais les épaules avant de prendre la parole, pour lui répondre :

- T’en fais pas, c’est pardonné. Moi aussi je te dois des excuses pour mon attitude de garce finie… Tu me pardonnes ? Je lui lançais un petit sourire en coin, presque accompagné d’une moue destinée à l’attendrir un peu. De toute façon, nous étions là pour recommencer à zéro alors je ne voyais pas pourquoi il ne me pardonnerait pas pour mes actes. J’ajoutais à mi-voix, quelque chose me dit que je vais préférer ton « vrai toi ». Quant à sa remarque concernant Asling, elle me fit rire. J’étais une parfaite idiote car même Albus avait remarqué quelque chose que j’avais tout fait pour masquer. Je ne souffre pas, je ne souffre jamais et ce n’est pas prêt d’arriver… Ah, cette fierté que je trainais comme un boulet ! Je voulais simplement passer un moment avec mon meilleur ami sans avoir sa petite amie dans les pattes. La soirée n’était pas le moment idéal, je m’en suis rendue compte trop tard. La conversation était trop sérieuse, il fallait que j’ajoute quelque chose de léger : L’avantage dans toute cette histoire, c’est que tu as fait ma rencontre ! Et tu t’en souviendras, crois moi, je lui lançais un petit clin d’œil. Ma vantardise n’avait donc pas de limites ? J’espère que tu n’as rien de prévu, parce que quand je commence je suis un vrai moulin à paroles.

Il fallait que je lui parle absolument de Daniela. La jeune fille avait été l’une des causes de mon énervement à son égard et elle était l’une des mes amies les plus précieuses, mais au-delà de ce fait, certaines personnes ne remarquaient pas tout de suite à quel point elle était parfaite. Je me préparais à mon futur discours, Albus allait tomber amoureux de ma petite Danni rien qu’à m’entendre parler d’elle :

- Il faut que je te parle de Daniela. Tu sais, c’est en partie à cause de ça que j’étais hors de moi. Peut-être que ça ne t’intéresse pas de savoir ça, mais en toute objectivité, je peux te dire que cette jeune fille est formidable… Elle a fait preuve d’un courage que tu ne peux pas imaginer, pour une petite fille. Savoir qu’elle n’est pas traitée comme elle le mérite n’est pas facile à vivre. Je ne laisserais jamais personne s’en prendre à elle. Si je pouvais changer des choses dans ma vie passée, j’essayerai d’être comme elle, aussi pure, adorable et mignonne. Je fis une petite pause pour lancer un petit regard appuyé à Albus. Je t’en prie, sois gentil avec elle si tu as l’occasion de la côtoyer à l’avenir. Incapable de m’empêcher de faire des petites blagues mal placées, j’ajoutais : J’ai bien fait sa pub mine de rien ? ça a marché ? Est-ce que ton cœur bat super vite ? C’est les premiers signes de l’amour. Je levais les yeux au ciel en riant, les sujets trop sérieux n’étaient pas pour moi, mais je pensais ce que j’avais dit concernant Danni.




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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyDim 15 Fév - 1:07



❝Albus X Chloé

♡ i shall grieve, and i shall sweep. but i shall never regret

Plus notre entrevue avançait, plus je me sentais bien. Ce n’était pas le fait de repartir sur de bonnes bases. Non. Du moins, je ne pense pas. Cela devait sans doute avoir un lien avec elle, mais le quel… Je pense avoir ma petite idée sur la chose. Mais je préférais l’oublier TOUT DE SUITE. Non pas que ça me faisait chier. Enfin si, quand même. Je ne la connaissais pas. C’était la première fois que je parlais posément avec elle. Je n’avais jamais eu de véritable discussion avec la miss auparavant. Pourquoi est-ce tout devenait si confus dans ma tête ? Pour est-ce que je me sentais bizarre en sa présence ? Ca faisait beaucoup de questions auxquelles je ne pouvais répondre dans l’immédiat. Et je ne voulais pas avoir de réponses. Je ne pense pas que cela aurait eu de bonnes conséquences dans l’état actuel des choses. M’enfin, il y avait quelque chose de positif dans tout ça : elle m’avait souri lorsque je m’étais approché elle ! Et plus encore, quand j’avais joué le jeu grivois, elle écarquilla les yeux et me sourit. Puis, quand j’ai rallumé la lumière, elle pencha la tête, sourit à nouveau – une vraie machine à sourires celle-là, m’enfin je n’allais pas m’en plaindre – et cligna des yeux plusieurs fois des yeux. Pourquoi ? Peut-être que je l’avais impressionnée ? Qu’elle reconnaissait que j’avais de l’audace ? Ça, ça serait bien ! Mais bon, je ne pouvais le savoir. Je n’étais pas dans sa tête après tout… Et c’était dommage ça. Enfin bref.

Vint alors le moment où je m’excusai. C’était la moindre des choses après tout. En temps normal je n’aurais pas voulu l’attaquer verbalement de la sorte. Je pense. Je n’étais pas comme ça. Après tout, je ne la connaissais pas et puis j’aurais peut-être dû analyser un peu plus la situation avant de monter sur mes grands chevaux. Ca aidait à la communication hein, faut pas croire. M’enfin, elle me pardonna tous mes méfaits – qui la touchaient évidemment – puis elle s’excusa à son tour. D’avoir été une garce ? Non, je ne l’avais jamais vraiment considérée comme tel à vrai dire… Comme une harpie, oui. M’enfin, elle ne s’excusa pas vraiment. Elle me demanda si je la pardonnais. Avec un petit sourire timide (OUI, OUI, TIMIDE), j’hochai la tête de haut en bas comme si j’acquiesçai. Mais vraiment, je ne l’avais pas jamais considérée comme une garce et je pense qu’elle devait le savoir. Il ne fallait pas non plus que je lui dise ça de manière à ce qu’elle croie que je le draguais. Et pourquoi croirait-elle ça alors que ce n’était pas du tout le cas… Qu’est-ce que j’allais encore m’imaginer. Je n’allais vraiment pas bien ces temps-ci… Et notamment depuis que j’avais pénétré cette pièce. Ce sentiment m’était inconnu car… L’amour, je l’avais connu avec Demetra donc ça ne pouvait pas être ça. La sympathie je la connaissais tous les jours avec Scorpius et Rose, par exemple. A moins qu’avec Demetra cela ne soit pas le véritable ? Bonne question…

« Bien sûr que je te pardonne, ais ne t’en fais pas. Je ne t’ai jamais considérée comme une garce, même après ça. » La pardonnai-je en souriant. « Comme une harpie par contre… » Rigolai-je. « Non t’en fais pas, je ne voulais tout simplement pas croiser ta route de nouveau. Jusqu’à ma fameuse lettre en fait, après avoir bien réfléchi. Mais je sais que tu n’es pas une mauvaise personne, bien au contraire. ‘fin je le sens… Tu vois ce que je veux dire non ? » Lui demandai-je tout en penchant la tête sur le côté, souriant pleinement.

Enfin, elle ajouta moins fort qu’elle allait préférer mon vrai moi. Après c’est comme tout, faut apprendre à me connaître. Je ne suis pas le mec le plus facile à cerner faut dire. Et, d’ailleurs, je pense que c’était préférable comme ça. Ce n’est pas drôle si on ne peut ^pas en apprendre un peu plus chaque jour… Si ? Puis je vins à lui parler d’Asling, comme quoi elle se faisait du mal elle-même, tout ça tout ça. Les problèmes liés au fait d’aimer quelqu’un déjà en couple quoi. Elle s’exclama ensuite qu’elle ne souffrait pas mais surtout qu’elle ne souffrait jamais… M’ouaiiiiis. On ne me la faisait pas à moi, je ne suis pas dupe. J’ai moi aussi ma fierté, cependant je ne me voile pas la face quant à ces choses-là. M’enfin, je la laissais continuer sa tirade ; elle en vint à expliquer ce qu’elle voulait vraiment d’Asling ce fameux soir. Ouais mais non. Si vraiment elle voulait juste voir un très bon ami, elle n’aurait pas réagi de la sort quant à Asling. Mais je la comprenais. Je venais tout juste de la rencontrer et c’est comme si je me sentais mal à l’aise quand je la voyais parler de l’autre Serpent. La voir avec ces étoiles dans les yeux me rendait malade. Mais je ne savais toujours pas pourquoi… Peut-être qu’un jour, mon oncle pourrait m’aider… Je parle du Français, bien entendu.

« Ecoute… Tu sais, avec moi tu peux la ranger ta fierté. J’en ai une aussi. Et elle est vachement imposante. Mais bon, j’ai pas trop le choix étant un Potter chez les Serpentards… Disons qu’elle m’aide à avoir le dessus parfois et je sais m’en servir à bon escient. Donc bon, ne dis pas que tu ne souffres pas et que tu ne souffriras jamais. Dois-je te rappeler que le directeur des Serpys est un putain de pro Voldemort et qu’il déteste les Potter ? Je suis dans sa maison bordel ! » Ris-je tout en me mettant assis à côté d’elle, passant un bras par-dessus ses épaules sans vraiment m’en rendre compte. « Je ne suis qu’un presqu’inconnu pour toi. Je le sais très bien et… » Je baissai le ton, de telle manière qu’elle ne m’entende pas. « Ca me rendrait malade. » Puis je repris avec une voix normale. « Et donc, c’est peut-être placé de te dire ça mais tu peux me le dire que tu l’aimes ce fameux Asling. Je n’ai rien contre lui de mon côté mais tu sais pourquoi il a envie de me tuer en ce moment. Mais bon, tout ce que je veux dire par là c’est qu’à partir d’aujourd’hui, si tu le sens, tu peux me faire confiance. Je ne te trahirai pas. Pourquoi, je ne sais pas. Peut-être aprc que je suis loyal et respectueux ? Qui sait. M’enfin voilà, maintenant ce que je dis tu prends ou tu jettes, tu fais ce que tu veux. Mais au moins t’es au courant. » Dis-je le plus sérieusement du monde. Elle ajouta ensuite qu’au moins, le positif dans tout ça c’est que j’avais fait sa rencontre et que je ne l’oublierai jamais. Ah ça… « Et ouais, j’approuve. Même si j’aimerai oublier la partie où on s’est mis sur la gueule. J’aurais préféré une rencontre plus douce dans le noir… » Rebondis-je sur sa blague grivoise énoncée plus haut. Puis je remarquai mon bras autour de son épaule. Je l’enlevai prestement et m’enlevai de sur la table. « Désolé, j’avais pas fait gaffe ! » M’excusai-je à nouveau. J’espérais vraiment qu’elle n’allait pas mal le prendre. « Sinon, j’ai tout mon temps maintenant que je suis avec toi, t’en fais pas. Puis entre les coups de pute des Serpents ou t’écouter parler… je crois que mon choix est vite fait haha. » Lui répondis-je finalement.

J’écoutai ensuite sa tirade concernant Daniela, la petite Poufsouffle de Quatrième Année. Elle me conta tous ses mérites et me fit un portrait bien plus qu’honorifique de sa précieuse amie. Depuis le début de notre rencontre, c’était bien la première fois que je la voyais si sérieuse. Puis à la fin, elle me demanda si c’était bon, si mon cœur battait vite, si elle avait bien fait sa pub. Parce que si mon cœur battait la chamade, c’était un des premiers symptômes de l’amour. Malheureusement, il battait depuis bien avant. Quand je m’étais mis assis sur la table à côté d’elle. Oh non. Ne me dites pas que c’est vraiment en train d’arriver. J’avais besoin de tout sauf de ça actuellement… Me ressaisir, oui. Il le fallait. Mais clairement c’était plus simple à dire qu’à faire. Heureusement, elle détendit l’atmosphère en riant encore une fois à la fin. Ce rire cristallin raisonnerait à jamais dans mes oreilles… Oh putain voilà que je partais mielleux. ON AURA TOUT VU. Ce n’était décidemment pas moi ça… Vivement que je fasse cette soirée entre mecs avec mon oncle, histoire de me changer les idées. Sérieusement, y’avait eu de l’amortencia dans mon jus de citrouille ou ça se passe comment ? Olala, ça n’allait vraiment pas. Il fallait absolument que j’oublie tout ça ! Je ne pouvais même plus la regarder en fac sans m’imaginer des choses… Pas forcément graveleuses, mais des choses avec elle. C’était bizaaaaaarre ! M’enfin, je me forçai à rire avant de lui répondre.

« Désolé de te décevoir mais… J’ai des vues sur quelqu’un d’autre. » Je fis le tour de la table jusqu’à ce qu’elle soit dans mon dos, puis je fis volteface. « Je crois. » Terminai-je avec un visage surpris, pas vraiment sûr de lui avant de sourire de nouveau.


❝ olala. ❞
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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyDim 15 Fév - 19:46


I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.
Albus & Chloé.




Finalement, c’était plutôt naturel, entre nous. J’avais encore besoin de temps pour cerner Albus, mais quelque chose me disait que nous avions de nombreux points communs. Il me pardonna aussitôt et m’affirma qu’il ne m’avait jamais considérée comme une garce. Néanmoins, je me souvenais parfaitement de ses paroles qui m’avaient clairement désignée comme une aguicheuse à deux reprises, sans compter son adorable exclamation m’intimant l’ordre de la fermer. Un vrai petit ange, heureusement que le temps avait fait son œuvre et qu’il se montrait aujourd’hui sous un tout autre visage. Le jeune homme de la soirée, je ne le portais pas dans mon cœur et j’avais toutes les raisons de ne pas avoir envie de le retrouver.
Il n’était pas rare que l’on me dise en face que j’étais une aguicheuse ou une garce, j’avais appris à m’habituer à la chose et à supporter l’hypocrisie de tous ces imbéciles heureux qui faisaient semblant d’être sympa avec moi. Qu’ils aillent au diable, je me fichais complètement de l’image renvoyée. Certaines personnes ne me jugeaient pas… Asling, Daniela, Matthew… n’était-ce pas l’essentiel ?

Décidément, il m’avait bien cerné, sauf que ma fierté était la seule protection que j’avais trouvée et qui était réellement efficace. Avec elle, je pouvais me montrer complètement odieuse avec les autres, indifférentes à plein de choses et surtout, à dissimuler les choses que je trouvais touchantes. Etre une vraie fille me dérangeait beaucoup, surtout pour l’aspect mielleux des choses, les sentiments, les fleurs, les cœurs, le rose et tout le tralala de cupidon. Grâce à ma fierté, je pouvais donner l’impression de ne pas aimer ce genre de choses même si j’avais quand même quelques préférences, dans le fond. Ce que je voulais, c’était mettre en avant mon envie de m’amuser, de ne rien prendre au sérieux…
A ses paroles, je croisais les bras, légèrement boudeuse mais, comme toujours, je le faisais exprès. Albus serait au courant si je me fâchais réellement. Il était bien le premier à venir me parler de ma fierté tout en utilisant ma petite histoire avec Asling.

- Tu la ranges toi, ta fierté, quand tu es avec moi ? lançais-je sur un ton provocateur et en me retournant vers lui avec un petit sourire légèrement moqueur. D’ailleurs, c’est vrai que je me demande bien ce que tu fous chez les Sepentards. Le choixpeau a du voir que tu insulterais tout le monde, et surtout moi, c’est bien fait ! Le grand sourire qui suivit mes paroles était destiné à lui faire comprendre que je plaisantais, comme c’était souvent le cas. Non sérieusement, le quotidien ne doit pas être facile là-bas, pour tout t’avouer, je ne m’étais pas rendue compte de ça avant que tu ne le mentionnes. Si ça peut te rassurer, j’en supporte aussi des crétins, chez les Serdaigle, Faust Churchill, indétrônable, entre l’amoureux des moldus débile et ces gros nigauds de première année qui envahissent l’espace vital de tout le monde, merci. Absorbée par ce qu’il me disait et ce que je voulais lui répondre, je n’avais pas encore remarqué son bras autour de mes épaules. Lorsque je réalisais, je fis semblant de rien et tentais d’écouter ce qu’il avait à me dire concernant la confiance que je pouvais avoir en lui et mon soi-disant amour pour Asling. Légèrement perturbée par tant d’audace et par ce geste, je captais la moitié de ses paroles, malgré moi. Euh… oui … en fait... j’ai vécu beaucoup de choses avec Asling, je le connais depuis longtemps, je suppose que nous étions « amoureux » à 10ans, en tout cas, j’en étais plus proche que je n’avais été avec n’importe qui, aujourd’hui j’en ai 18 et je ne pense pas être le genre de personne qui parle d’amour. C’est spécial avec Asling, il déteste les moldus, moi, ils ne me dérangent pas ; il déteste les études, et j’adore ça, il est à l’aise sur un balai, pas moi ; j’adore la France, lui s’en fiche complètement …. On s’entend malgré toutes nos différences et nos désaccords, c’est sûrement ce qui fait que nous soyons proches, mais pas d’amour ! Si c’était le cas, je ferais en sorte de faire disparaître ces sentiments. C’était si facile à dire sachant qu’Asling m’avait vexée en ne cessant de me faire comprendre que January était bien mieux que moi. Le processus d'oubli était déjà engagé, et je comptais bien m'y tenir. Je lui lançais un nouveau regard appuyé que j’accompagnais bien vite d’un sourire aguicheur, tiens, nous y voilà ! Le noir t’aurait empêché de découvrir mon merveilleux visage de harpie…, visage au sens propre, mais aussi au sens figuré car il avait eu le privilège de découvrir mes petites joutes verbales qui cachaient bien ma tendance à rire de tout et à sourire énormément. Nos regards tombèrent en même temps sur son bras qui était resté autour de mon épaule pendant nos échanges et je détournais vite fait le regard lorsqu’il s’éloigna. Il ne va quand même pas réussir à te troubler !

J’avais l’impression de toujours devoir me justifier à propos d’Asling, de devoir dire à tout le monde que je ne voulais pas « sortir » avec lui et parfois même, on me plaignait en sachant qu’il était attaché comme un pot de glue à son idiote de Pouffsoufle. Je ne le cachais pas, Asling était un garçon exceptionnel et son nom me venait toujours en premier dans plein de cas favorables. Il avait aussi été le premier à me supporter et cette tâche n’avait sans doute pas été de tout repos, surtout lorsque nous étions enfants. J’ai tiré les cheveux des autres, caché leurs affaires, fait mes coups en douce et Asling a toujours été de mon côté, me défendant en dépit de mes bêtises. Il a accepté ma différence, a joué avec moi lorsque j’avais été odieuse avec lui. Tous ces souvenirs d’enfance me laissaient à penser qu’il était le seul et unique qui ne me ferait pas de mauvais coup et qu’il m’accepterait toujours.

Daniela faisait partie des personnes à mettre dans la même catégorie. Qui mieux qu’elle ne juge pas les gens trop rapidement et se montre adorable dans toutes les situations ? Par mon discours, j’avais essayé de faire entrer ça dans le crâne de mon cher Potter, afin qu’il ne s’avise plus d’essayer de « pousser quelqu’un sur Danni », elle méritait plutôt attention et douceur. Voir même amour… mais Albus n’avait pas l’air décidé à entrer dans ma petite combine, mais je n’abandonnais pas la partie, je comptais bien remettre cela sur le tapis lorsque l’occasion se présenterait.

- Tu crois ?! Hum, je suis bien trop curieuse, c'est qui ? Chleofee ? Son accent français est sexy, ça ne m'étonne pas ! Moi aussi j’avais l’air sexy en France avec mon accent anglais. J’agitais la main, ayant l’air de lui dire « laisse tomber ». Bref, effectivement, je suis déçue car tu ne la rendais pas indifférente, je pense. j’ajoutais à mi-voix, ...à juste titre. Je parlais de nouveau à voix haute. On se parle depuis… quoi… cinq minutes ? Et je vais déjà réussir à savoir sur qui tu as des vues, j’étais fière, souriante. Il ne savait pas à quel point je pouvais être cruelle, et insistante. Alors, qui est-ce ?



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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyLun 16 Fév - 15:05



❝Albus X Chloé

♡ I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.

Moi qui avais peur que ça ne se passe pas bien après lui avoir envoyé cette lettre, me voilà rassuré. Faut dire que vu la joute verbale lors du bal… Qui aurait pu s’imaginer que le courant passerait si bien entre nous ? Aucun de nous ne voyait l’autre comme un boulet ou comme un ennemi, contrairement à ce que tout le monde d’extérieur aurait pu penser. Faut dire que la première approche ne s’était pas spécialement bien passée, et on avait tous deux notre part de la faute. M’enfin, n’en parlons plus. Maintenant que c’était terminé, autant se concentrer sur le principal : notre relation actuelle. Car oui, on repartait de zéro actuellement. Et ça, je pense que c’était la bonne chose à faire. Après tout, il aurait été dommage qu’on se déteste pour rien, ou du moins, des conneries. Car oui, notre accrochage était des plus futiles, faut bien l’avouer. J’avais même changé mon jugement vis-à-vis d’elle. La preuve est que je lui parlais normalement. Je pense. Faut dire que je n’avais jamais été très doué avec les filles. Je n’étais pas excessivement maladroit ou même timide, mais j’étais un peu trop franc ce qui pouvait les faire douter à propos de moi. La preuve vivante est Demetra d’ailleurs. Elle disait m’avoir largué parce que Blackman mais je suis sûr que c’était uniquement car elle le souhaitait. M’enfin, je n’allais pas lui en vouloir. Tout le monde n’est pas apte ni prêt à sortir avec un Potter, haha.

Je finis alors par lui faire tout un speech sur le fait qu’elle n’avait pas à sortir sa fierté avec moi, qu’il valait mieux qu’elle la laisse de côté, tout ça. Puis je lui parlai d’Asling, qu’elle devait abandonner. Ce genre de trucs quoi. La Française croisa alors les bras et afficha une bouille boudeuse. Bien sûr, c’était faux. Je l’avais déjà vue en colère donc… Je savais que ce n’était pas la même chose. Quoiqu’il en soit… Elle était vraiment mignonne quand elle faisait ça. Déjà que de base elle n’était pas désagréable à regarder alors quand elle faisait ça… Bordel. Fallait vraiment que je me ressaisisse. Je ne me reconnaissais pas du tout. J’étais complètement bizarre en ce moment… Qu’est-ce qui n’allait pas chez moi ? J’étais malade ? J’avais de la fièvre ? Non, quand même pas. Mais j’étais bizarre. Depuis quand on tombait amoureux lorsqu’on voulait faire des excuses ? Depuis quand ? A quelle heure ? Je ne suis même pas sûr que mon oncle soit capable d’éclairer ma lanterne vis-à-vis de ça. Et je crois que c’était bien ça le pire. Je ne voulais même pas demander à James. Mon frère n’était pas assez expérimenté dans le domaine. Il avait au moins autant de choses que moi à apprendre, même s’il est plus vieux d’un an. J’écoutai ensuite la belle Aiglonne tout en l’admirant.

« Hum… » Réfléchis-je. « Je pense oui. » Commençai-je en affichant un faciès faussement surpris. « Sinon je ne serai pas là… T’en penses quoi toi ? » Lui demandai-je de confirmer, même si je savais que j’avais raison. Même pas une question de fierté ! « Je sais pas… » Repris-je par rapport à mon « adhésion » chez les Serpys. « Le Choixpeau devait soit en vouloir à mon père, mon frère, ma famille ou je ne sais quoi, soit ne pas m’aimer, soit me tester ou alors il était complètement plein… mais sérieusement, j’ai rien d’un Serpent moi. A part quelques caractéristiques… Mais clairement j’ai pas ma place, je suis beaucoup trop incompris. » Lâchai-je dans un rire. « Mais non, j’ai connu plus favorable comme environnement. C’est limite hostile pour un Potter la salle commune des vipères… Et pourtant je ne clame que rarement mon affiliation. Je suis persuadé que si j’avais un nom de famille random ils m’apprécieraient mieux. Mais non, ils font un putain de focus sur le « POTTER ». Pire que des groupies, je te promets. » Annonçai-je sur le ton de la rigolade. Mais je n’en pensais pas moins. Sauf pour le coup des groupies. Encore que… « Ouais après les boulets y’en a partout hein. » La soutins-je finalement en souriant. « Faut de tout pour faire un monde ! » Dis-je avec un faux air grave. Puis je mis mon bras autour de ses épaules sans vraiment m’en rendre compte. Elle non plus apparemment puis qu’elle n’y fit rien. Elle me fit enfin son topo à propos d’Asling. Je soupirai. De soulagement. J’avais peut-être ma chance au final. « Ah ouais. Une sorte de complémentarité en fait. Je vois le truc. » Je regardai à présent en face de moi. « Et ça me rassure. » Lui confiai-je… Alors que je n’aurais jamais dû le dire. Mais bon le mal était fait. En espérant qu’elle ne rebondisse pas dessus… « Mais tu sais, les sentiments ne se contrôlent pas vraiment. Donc bon les oublier, en admettant que tu éprouves encore quelque chose pour lui après toutes ces années, ça serait quand même sacrément dur… Je suis en train de le vivre actuellement je crois, sauf que bon ça ne date que de très récemment. » Annonçai-je finalement. Enfin, nos deux regards se posèrent sur mon bras. Ah ouais. Je m’enlevai rapidement d’à côté d’elle en m’excusant, tentant d’éviter son regard. Mais c’était impossible, j’étais comme subjugué. « Qui sait, peut-être aurais-je pu regretter de n’avoir jamais croisé cette merveille ! » Je ris. Faussement. Mais je ris quand même. Je voulais tenter de faire oublier le passage du bras.

Ça me mettait mal à l’aise tiens. Que pouvait-elle bien penser de moi à présent ? Mais surtout, depuis quand j’apportais autant d’importance aux jugements des gens ? D’elle ? C’est insane. Je n’arrivais toujours pas à croire que je puisse éprouver ça. Même à l’époque je me foutais totalement de ce que Demetra pouvait penser de moi… Alors que c’était ma copine. Etait-ce juste une amourette de jeunesse ? Possible. En tout cas, ce que je vivais actuellement me laissait croire ça. Et si j’avais finalement rencontré la bonne ? Ce n’était pas impossible ça, même s’il me fallait encore une certaine réciprocité… Et ça ce n’était vraiment pas gagné d’avance. Après tout, elle dvait probablement déjà avoir des vues sur quelqu’un d’autre. Faut dire qu’il y avait mieux que moi, même si je n’étais pas n’importe qui. Et je ne fais pas référence à mon identité. Mais disons que je n’étais pas monsieur tout le monde. Voilà. Puis elle me fit les éloges de Daniela, me poussant presque à tomber amoureux d’elle. Mais c’était genre impossible. No way. J’avais déjà Chloé en vue depuis à présent un petit moment (en minutes, c’est ça le comble), et je n’étais pas prêt de jeter mon dévolu sur quelqu’un d’autre. De ce fait, j’avais comme refusé sa proposition en lui annonçant que je croyais avoir des vues sur quelqu’un. Ouais, je n’étais même pas sûr. Bonjour la crédibilité. Elle fit alors sa curieuse et voulais absolument savoir. Mais j’étais têtu aussi et rien que par fierté je ne lui dirai pas tout de suite. Sans oublier que je n’étais pas du tout certain de mes sentiments.

« Ouais je crois. Je ne suis même pas sûr de mes sentiments envers t… elle. » Me rattrapai-je in extremis. « Eeeeh bah non. Pas Chleofee. Je lui ai jamais parlé en fait… » Rigolai-je. « Si je lui avais proposé cette danse c’est parce qu’elle s’était retrouvée toute seule à cause de moi donc bon. Je te l’ai dit y’a quelques minutes hein, p’tite tête. » Lui expliquai-je à nouveau en lui ébouriffant les cheveux. Ne me demandez pas pourquoi, c’était venu tout seul ! « Ouais je me doute bien que t’en avais l’air, mais je te rassure c’est toujours d’actualité haha. » Je lui fis un grotesque sourire aguicheur, à sa manière mais pour montrer que je rigolais. « Ouais, on se parle depuis genre pas longtemps mais… Tu ne sauras rien gehehe. Tu vas devoir mariner encore un peu ! » Lui lançai-je tout en tirant la langue. Ce n’était pas contre elle, mais plutôt pour moi que je faisais ça. Je ne pouvais pas lui annoncer ça comme un cheveu sur la soupe alors qu’on venait tout juste de commencer à se parler…


❝ l'appel des sages. ❞
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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyMer 18 Fév - 11:06


I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.
Albus & Chloé.




A bien y réfléchir, une personne me défiant comme Albus l’avait fait à la soirée avait de fortes chances pour devenir mon alliée, voire même mon amie. La discussion me laissait penser que le jeune homme n’était pas le genre de personne à être constamment entouré d’un groupe d’amis, se débrouillant seul la plupart du temps et luttant pour être accepté par les membres de sa propre maison. Objectivement, la situation ne devait pas être simple à vivre, puisque qu’il ne l’avait pas demandée, mais moi, j’y voyais quand même un côté positif car il m’était arrivé de rechercher ce genre de situation, volontairement, préférant être seule contre tous plutôt que d’entendre leurs conneries. Je ne savais pas si j’avais raison de le penser, mais je ne me sentais pas souvent comme les autres, du moins, j’avais mes complications qui me donnaient à réfléchir et qui nécessitaient que je m’isole, souvent.
Comment expliquer mon désir grandissant d’indépendance mis en parallèle avec le besoin de savoir que ma mère s’occupe encore de moi ? Comment expliquer le fait que j’étais célibataire, libre et que j’étais pourtant, dans le fond, jalouse maladive de la petite amie de Matthew ?
J'étais horriblement compliquée et mon envie de n'être dévoilée sous aucun prétexte en devenait presque agaçante...

Nouvel ami, nouvel allié, simple connaissance ? Je savais simplement que ce petit début de soirée était… bizarre. Je ne m’expliquais pas vraiment ce sentiment. Je n’étais pas à l’aise avec tout le monde, mais avec Albus, je l’étais, même si je m’étais promis de simplement régulariser notre situation et de faire en sorte que nous ayons des relations cordiales et simples. Je n’avais absolument pas prévu la tournure que prendrait notre petit rendez-vous, je réalisais alors que j’allais être tout aussi surprise que lorsque j’avais découvert sa lettre. L’entrevue me réservait peut-être encore quelques surprises …
Après l’avoir écouté parler de la fierté, je riais, plongeant mon regard dans le sien, avant de lui répondre :

- Je pense que la fierté commande, lorsqu’elle en a décidé ainsi et en dépit de notre volonté ; mais effectivement, je ne peux te reprocher de ne pas l’avoir rangée, cette fierté. J’ai dû relire ta petite lettre plusieurs fois, pour être sûre de ne pas rêver, surtout concernant la partie « excuses » et aussi pour mon égo lorsque tu m’as désignée comme « princesse de Poudlard », je lui lançais un petit sourire en coin, rempli de fierté et d’assurance. Au bal, je t’ai trouvé parfaitement …. parfait dans le rôle du Serpent ! Mon opinion change… mais dis-toi qu’au moins, tu rattrapes leur réputation. C’est moi ou les Potter ne font jamais rien comme tout le monde ? Je lui adressais un petit clin d’œil complice.

Albus ne me posa pas de question supplémentaire concernant Asling et c’était tant mieux. Aucune personne de mon entourage ne manquait de me cuisiner sur la question Asling et j’avais parfois envie de me concentrer sur autre chose, de montrer que tout ne tournait pas autour de lui. La complémentarité était le mot exact pour définir ma relation avec Asling. Malgré mes années d’absence, cette proximité n’avait pas cessé et j’étais aussi amie avec Asling qu’au premier jour. A l’exception près que nous avions tous les deux grandi et que j’avais retrouvé un meilleur ami plus canon que jamais.
Je hochais la tête, pour confirmer les dires d’Albus sur la complémentarité ; je n’avais pas prévu le petit changement de climat qui suivit, dû à la fois au bras du jeune homme qui s’était naturellement placé autour de mes épaules, à ses paroles disant qu’il était rassuré de savoir qu’Asling et moi étions complémentaires et enfin, son aveu concernant les sentiments qu’il semblait éprouver pour quelqu’un depuis peu.
Mes yeux croisèrent les siens et je m’empêchais de parler pendant quelques instants, laissant place à un silence significatif. Je le regardais sans détourner le regard, laissant peu à peu s’installer un petit sourire sur mes lèvres. Quelque chose n’était pas… « normal », l’ambiance était particulière et je n’arrivais pas à mettre des mots là-dessus. Était-ce normal de passer un moment aussi paisible avec Albus Potter alors que j’avais failli lui taper dessus à la soirée ?
L’étrangeté ne s’arrêta pas là et j’eus l’impression de rêver lorsqu’il me parla des sentiments qu’il avait pour une jeune fille. « envers t… » ? Devais-je comprendre que la jeune femme avait un prénom commençant par la lettre T ? Taylor fut la seule connaissance de Poudlard qui me vint en tête, mais elle était en couple avec un Serdy. Je m’avisais de ne pas penser à une autre possibilité qui m’avait traversée l’esprit, me disant simplement que c’était tout bonnement impossible…, mon imagination me jouait des tours, j’avais peut-être mal compris. Albus avait enchaîné aussi vite.

Pour ne pas paraître trop curieuse, ni laisser sous entendre quelque chose, je tentais ma chance en lui demandant :

- Qu’est-ce qui pourrait t’aider à être sûr de tes sentiments envers… elle ? Je n’avais pas pu m’empêcher d’insister légèrement sur le « elle ». C’est assez curieux, ce que tu me dis là. Je rigolais également, prenant le parti de l’imiter et le repoussais du bout des doigts en fronçant les sourcils, mais souriant toujours, lorsqu’il m’ébouriffa les cheveux. Comment étais-je censée savoir que tu ne la connaissais pas d’avant, cette jolie Chleofee ? dire ce prénom me semblait étrange, je pensais à son secret dans n’importe quelle situation. J’étais obnubilée par ma rage contre toi ! Elle est plutôt jolie, comme fille, et c’était peu de le dire, je ne serais pas étonnée de voir tout Poudlard être fou d’elle. Mais pour toi, j'imaginais plutôt Daniela, plus douce et adorable, pour faire contraste avec ton petit côté torturé. Je riais, légèrement moqueuse, concernant le côté torturé. Je penchais ensuite la tête sur le côté en l’entendant me dire que j’étais toujours sexy, je marchais dans la combine en ajoutant, pas trop fort tout de même : Je sais, merci… tu n’es pas mal non plus, dans ton genre. J'accompagnais ma petite phrase par un haussement de sourcils, très furtif et naturellement, c'était sincère. Dois-je comprendre que tu ranges finalement ta fierté en refusant de me dire qui est cette fille ? J'insistais. Je mérite au moins quelques petits indices, non ? Je m'approchais, espérant obtenir les indices tant convoités.



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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptySam 21 Fév - 19:24



❝Albus X Chloé

♡ I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.

Cette entrevue était prévue dans l’unique but de faire en sorte que l’on arrête de penser négativement vis-à-vis de l’autre. Je n’avais pas spécialement prévu que cela aille un peu plus loin. La considérer comme une amie aurait pu être envisageable. Mais pas que je commence à éprouver plus que de l’amitié. Pourquoi est-ce que l’être humain était aussi bizarre, pourquoi est-ce que les sentiments étaient si complexes ? Le coup de foudre… Qu’était-ce cette connerie ? Lorsque cette discussion avait débuté, je jouais comme un rôle en e montrant un peu trop tactile avec elle et en entrant dans son jeu. Après, c’est venu naturellement et je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas vraiment de contrôle sur la chose. J’avais souvent entendu que les femmes pouvaient changer les hommes mais je n’avais jamais réfléchi dans quelles mesures cela pouvait être possible. Les on dit, la plupart du temps, on n’y fait pas attention. On préfère se faire son propre avis. Mais à présent je pense qu’il vaut mieux les prendre un peu plus en considération car ce n’est pas toujours faux. Suivant la personne les racontant, il peut s’avérer que cela ne soit pas complètement idiot comme « raisonnement » et l’on pouvait éprouver des remords une fois que l’on se rend compte qu’on aurait mieux fait d’écouter un peu plus les conseils que l’on pouvait nous prodiguer.

Une autre question se profilait dans mon esprit. Si j’éprouvais vraiment des sentiments amoureux envers elle, si je désirais vraiment vivre une relation forte avec elle, je finirais par lui dire. J’en étais certain. Mais comment pourrai-je qualifier ma relation actuelle ? Chloé était-elle une simple connaissance ? Une amie ? Ou simplement que je pouvais avoir de mon côté sans pour autant établir une véritable relation de confiance ? Tout se bousculait dans mon esprit mais je ne pouvais y répondre actuellement. Cela viendra, je le savais. Je me le disais. Mais je devais prendre mon mal en patience et me concentrer sur l’instant présent ; en l’occurrence sur mon dialogue avec la Serdaigle.
Une fois que j’eusse fini de parler de fierté, la brunette se mit à rire en plongeant son regard dans le mien avant de me répondre. Ainsi elle me donna son propre avis sur celle-ci tout en ajoutant qu’elle ne pouvait m’en vouloir de ne l’avoir laissée de côté. Chloé me confia même qu’elle avait dû la relire encore et encore afin d’en vérifier la véracité. Il faut bien avouer qu’entre ce moment et le bal, elle n’avait pas du tout à faire avec le même Albus. Finissant de l’écouter, je me mis à rire à mon tour, notamment lorsqu’elle fit mention de la manière de faire assez atypique des Potter.

« Certains se laissent guider par leurs sentiments, d’autres par leur intelligence, d’autre par leurs instincts… Et nous par notre fierté. En effet. Je pense que tu as raison. J’en ai très probablement abusé par ailleurs, ce fameux soir, mais admets que je me suis bien rattrapé… » Je lui fis une bouille d’ange. « Et avoue que tu t’es sentie on ne peut plus flatter par ce surnom. Je sais, je sais… Il faut bien que je sois con qu’eux des fois, sinon c’est pas drôle ! » M’exclamai-je finalement concernant mon rôle de Serpent lors du bal avant de rebondir sur son allusion aux Potter. « Les chiens ne font pas des chats, comme on dit ! Et encore, tu n’as là que le côté Potter… Dis-toi que j’ai aussi du sang de Weasley… » Sifflai-je en lui lançant un clin d’œil.

Bien, la discussion sur Asling était à présent terminée et je n’allais que mieux m’en porter à présent. Savoir qu’une fille comme elle désirait plus que tout un abruti comme lui me détruisait jusqu’au plus profond de mon être. Même si je ne comprenais pas du tout. Toutes ces sensations, ces sentiments… Tout était récent, nouveau, inopiné pour moi. Je n’en comprenais pas la signification ni ce que cela pouvait impliquer. D’un côté, je trouvais ça bien, mais de l’autre ça me faisait peur, ça m’angoissait. La peur de l’inconnu n’était pas spécialement présente en moi mais il m’arrivait d’y avoir affaire de temps à autres. Comme actuellement.
Depuis que j’avais posé mon bras sur ces épaules, l’ambiance avait encore changé, même si je suis tout bonnement incapable de décrire ce petit quelque chose. Non pas qu’elle était tendue auparavant, bien au contraire, mais c’est comme si elle s’était encore plus améliorée. Dire qu’à cause de cela je pensais qu’elle allait encore réviser son jugement vis-à-vis de ma personne… Et bien non ! Totalement l’inverse même, ce qui me surprit. Un léger silence s’installa. Il n’était ni pesant ni même représentatif d’une certaine pression ou animosité de l’un ou de l’autre… Il était comme « positif ». Je ne saurais l’expliquer… c’était… bizarre. Quelque chose d’anormal se produisait mais quoi… J’étais, encore une fois, incapable de le dire, d’y mettre un quelconque descriptif dessus.

Je n’allais pas m’en plaindre. Et pour être honnête j’espérais que cela lui permettrait d’être encline à se rapprocher de moi. Littéralement. La faire s’approcher de moi, qu’un contact physique se créé… Je ne demandais pas forcément un acte bestial et rempli d’amour, non. Juste une certaine tactilité, simple mais intense à la fois. Comment expliquer cela… Je n’arrivais pas à mettre des mots dessus, c’était incroyable. Je n’y parvenais pas le moins du monde. Quelque chose d’autre m’échappait. Comment étions-nous parvenus à passer un moment si calme, si bénéfique alors que l’on avait failli s’égorger mutuellement ? L’être humain était vraiment très étrange !
La Roxen rebondit ensuite sur mes semi-aveux. Je pouvais néanmoins considérer que je lui avais avoué que je n’étais pas sûr de ceux-là, envers elle. J’avais failli vendre la mèche, chose que je ne voulais absolument pas, mais j’étais tout de même parvenu à me rattraper en enchaînant tout aussi vite. Le problème est qu’elle risquait de penser que c’était vis-à-vis d’une jeune sorcière dont le prénom commençait par un T. Et en y pensant je ne voyais que Taylor. Certes, je la trouvais vraiment sublime mais je ne la connaissais pas plus que ça. Je ne pouvais donc pas éprouver de sentiments envers elle. Surtout que cela faisait un moment que je ne l’avais pas vue, ce qui compliquait un peu le tout.

Je l’écoutai alors me répondre tout en me posant certaines questions concernant mes sentiments. Encore et toujours le même refrain. Je lui ébouriffai, à un moment les cheveux. Moment pendant lequel elle me repoussa tout doucement du bout des doigts en riant. Je me mêlai à son rire cristallin tout en continuant de l’écouter. Chleofee revint sur ses lèvres. Il est vrai qu’elle était très belle mais… Pas autant que Chloé. Il fallait bien l’admettre. Enfin, la bleue et argent revint à la charger avec son amie Daniela, comme si elle tentait de me vendre le produit du moment. J’en ris tout en hochant négativement la tête. J’étais fixé sur une idée et pas sur une autre, désolé. Ensuite, je la complimentai sur son côté sexy. Elle me retourna alors le compliment en haussant très brièvement son sourcil avant d’insister à nouveau. Elle était vraiment très curieuse et j’étais vraiment têtu. On allait savoir le quel excellait le plus dans son propre domaine. Elle revint à la charge pour savoir qui c’était en utilisant l’argument de la fierté. Mais cela n’allait pas fonctionner. Excuse-moi ma belle.

« Je pense que, actuellement, seul le temps peut m’aider à me fixer sur mes sentiments. J’ai la bizarre impression que c’est nouveau pour moi… Ouais, c’est bizarre, je sais. » Ris-je. « C’est vrai que tu ne pouvais le deviner… Désolé, j’aurais dû réfléchir un peu plus avant d’en faire mention haha. Mais c’est vrai qu’elle est belle mais bon, ça ne suffirait pas à me faire tomber amoureux d’elle. ‘fin je pense. Mais non, ce n’est pas elle. » Lui confiai-je finalement. « Oh arrête ta pub, Daniela n’est pas un objet ! » Ris-je à nouveau en plongeant mes yeux dans les siens. « Oh, la Princesse de Pouldard serait-elle en train de me complimenter ? Quel honneur ! » Lançai-je avec un humour bien explicite. « Hum… » Songeai-je faussement. « Je n’ai pas vraiment fait acte de fierté depuis que nous sommes dans cette pièce et… » Je l’attrapai alors avec un faux air lascif, d’une main. « Qu’es-tu prête à faire pour avoir ces précieux indices ? » Je la lâchai ensuite, explosant de rire. Je ne pouvais décidément pas rester sérieux plus de cinq minutes. Une fois calmé, je repris. « Elle est plus âgée que moi et elle connait plus mon oncle que moi-même. Essaye de deviner maintenant. » Terminai-je et lui lançant un nouveau clin d’œil.


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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyDim 22 Fév - 22:15


I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.
Albus & Chloé.




Je n’avais pas la moindre idée du temps qui s’était écoulé depuis qu’Albus s’était pointé (en retard !) à notre petit rendez-vous. La conversation que nous avions engagée était d’une simplicité déconcertante, notamment au regard de la première approche que nous avions eu. Ma crainte avait été que le jeune homme ne comprenne pas ma façon d’être, qu’il se vexe à la moindre de mes attaques et qu’il ne comprenne pas mon humour (parfois salace, entre autres). De toute évidence, ce n’était pas le cas et il n’avait pas fui aussitôt les excuses faites. Ma relation avec lui était assez différente que celle que j’entretenais avec un bon nombre d’autres garçons ; j’étais habituée aux jeux de séduction immédiats et à la drague. Albus ne me draguait pas sans vergogne et c’était très agréable de pouvoir enfin vivre un petit moment simple que je n’étais pas pressée de voir se terminer.

- On doit souvent te juger en fonction du nom de famille que tu portes, non ? En bien ou en mal, je ne sais pas… Un sourire se dessina tout seul sur mon visage et j’ajoutais malicieusement, Potter…Weasley, ou je ne sais quoi encore, ça ne marchera pas avec moi. Je ne retiens que le jeune idiot du bal d’Halloween qui s’est extrêmement bien rattrapé depuis. J’aurais presque envie qu’on se dispute encore pour avoir un nouveau mot d’excuse. Je lui adressais un clin d’œil, assez semblable à celui qu’il m’avait lui-même lancé en me parlant du « sang de Weasley ».

Je plaisantais, naturellement. Il ne me viendrait jamais à l’idée de récupérer la relation que nous avions commencé à entretenir tant j’appréciais celle que nous étions en train de créer. D’ailleurs, le silence qui s’installa très vite entre nous me déconcerta complètement. Depuis quand Chloé Roxen observe-t-elle quelqu’un en se sentant presque gênée et vulnérable ? Lui-même n’avait pas détourné le regard durant ces quelques secondes qui parurent durer longtemps. Étions-nous capables de communiquer par un simple regard ? Est-ce qu’il se doutait ne serait-ce qu’un peu que j’étais déroutée par son bras qui était venu me toucher et par son regard qui me scrutait ?
J’étais sûrement en train de devenir dingue. Je devais avoir perdu l’habitude d’échanger avec un garçon sans l’agresser, comme c’était le cas avec le frère Churchill, par exemple, ou sans l’allumer un peu trop..

L’écoutant m’expliquer ce qu’il en était de la jeune femme qui l’intéressait, je me levais enfin de la table sur laquelle j’avais pris place et me dirigeais vers l’endroit où je me trouvais avant son arrivée : la fenêtre. Je l’avais rejointe sans lui tourner le dos, écoutant attentivement les moindres détails pour ne pas louper une information importante. Pas que la proximité avec lui me dérangeait, mais j’avais soudain eu besoin de me dégourdir un peu les jambes, de me défaire de l’état dans lequel j’étais, malgré moi, et que je n’expliquais pas. Je m’appuyais alors au mur, jetant un œil rapide dehors avant de reporter mon attention sur lui.

- Bon, j’affronte ta fierté en te demandant ce qui te plaît chez elle ? Parce que tu me dis que tu n’es pas sûr d’éprouver des sentiments mais pourtant, elle a bien du te taper dans l’œil pour une raison, cette inconnue ?

Avoir dit « inconnue » sonnait bizarre, une impression me laissait croire qu’elle n’était peut-être pas si inconnue que ça mais… comment savoir ? Nous n’avions sans doute pas d’amis communs, je ne connaissais pas les goûts du jeune homme, ni son passé amoureux, s’il en avait un. Je n’expliquais pas le sentiment que j’avais en parlant de ça avec lui, j’avais envie d’en savoir plus, de lui poser des questions vagues, mais pourtant subtiles.

L’une de ses phrase me fit tiquer : « c’est vrai qu’elle est belle mais bon, ça ne suffirait pas à me faire tomber amoureux d’elle. » Je mettais un énorme point d’honneur à ce que les garçons que je fréquentais ne soient pas uniquement intéressés par cet aspect des choses, à savoir, la beauté, le physique. C’était bien trop simple. Ainsi, Albus n’était pas le genre de garçon à être attiré par une fille juste pour son physique ? J’espérais que cette première idée se révèle être vraie. J’avais l’étrange sentiment que cela devenait de plus en plus rare. Cette simple phrase me fit sourire, mais je ne la commentais pas, préférant garder cette petite once de satisfaction pour moi toute seule.
Incapable de tenir en place plus d’une minute, j’étais revenue près de lui, sans m’asseoir sur la table. Je fus surprise de le voir m’attraper pour me demander ce que j’étais capable de faire pour obtenir des indices. Souriante, je lui répondis alors :

- Hum, je suis prête à tout ! Je tentais d’être la plus sérieuse possible et ajoutais : me mettre toute nue…faire un strip tease, sauf que si je fais ça tu ne vas pas t’en remettre, ce serait dommage, je le scrutais, essayant de rester sérieuseJe peux t’embrasser mais…. Non, j’ai déjà fait ça avec Daniel l’autre jour pour avoir une info, ma réputation va commencer à se porter très mal, ça je n’en avais rien à faire en fin de comptes, un peu plus soft, je peux… faire tes devoirs, t’acheter un cadeau, danser…. Je ralentissais un peu le flot de paroles, rebondissant sur le micro-indice qu’il avait fini par me donner. Je fronçais les sourcils. Wilhelmina ? J’avais tapé sur une fille de sa maison, pour commencer. Alycia ? Je haussais les épaules, je connaissais cette jeune fille que de nom. Je terminais enfin : Pourquoi tu refuses de lui dire… à cette fille ?


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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyMar 24 Fév - 0:42



❝Albus X Chloé

♡ I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.

Depuis le début de cette discussion, je m’étais rendu de plain de choses. Futiles ou importantes. Mais il y a quelque chose qui m’avait totalement échappé ; le temps. Oui, le temps. En sa compagnie, le temps passait si vite et je me sentais si bien que je n’avais pas envie qu’il y ait une fin. Mais je n’étais pas naïf et sais pertinemment que cela ne durerait éternellement. Elle devait avoir des choses à faire. Tout comme moi. Mais si je pouvais choisir entre rester avec elle ou aller vérifier mes affaires… Je resterai avec elle, quitte à parler de la pluie et du beau temps. Je m’en moquais totalement. Tout ce qui m’importait était de pouvoir rester avec elle, la voir rire, sourire, faire preuve de malice, ne pas rester sérieuse. En contrepartie, je mourrais d’envie de la prendre dans mes bras et de l’embrasser. Mais je ne pouvais pas. Pas encore. Il fallait attendre encore un peu, je le savais. Chloé adorait l’audace et j’étais prêt à lui en montrer davantage. Mais un acte trop soudain pourrait bien ruiner tout ce que j’essayais de mettre sur pied avec elle. Il fallait que je prenne mon mal en patience.
Moi qui craignais qu’elle prenne la poudre d’escampette après avoir entendu mes excuses… C’était tout à fait le contraire qui se passait, et heureusement. Je commençais à en apprendre plus sur la française. Plus j’en savais et plus je craquais pour elle. Avantage ? Inconvénient ? Neutralité ? Qui sait. Seul l’avenir nous le dira. Toujours est-il que je ne pouvais contrôler ces sentiments contrairement à mes désirs.

La jeune femme me questionna sur mon nom de famille. Il est vrai qu’on pouvait se demander si l’on me jugeait, ou non, quant à mon nom de famille. Un Potter dans la maison de Salazar Serpentard n’avait pas la vie facile. C’est archaïque. Elle se doutait que l’on devait souvent me juger par rapport à ça, que ça soit en bien ou en mal et me demandait alors confirmation. Elle était dans le juste, bien qu’une interrogation fût complètement inutile. Qui, à Serpentard, serait bien capable de me juger positivement vis-à-vis de mon nom de famille ? Personne. Strictement personne. Mes deux seuls amis Serpentards n’en avaient que faire que je sois Potter ou bien Jean-Edouard De Latruite. Par contre, dans les autres maisons, c’était autre chose… Beaucoup étaient ceux à ma jalouser vis-à-vis de la réputation dont je pouvais jouir, tandis que d’autres se montraient beaucoup plus admiratifs.
Un sourire malicieux se dessina sur son joli minois lorsqu’elle fit référence à mon ascendance, que j’avais évoquée plus tôt. Elle se moquait pertinemment du fait que je sois de telle ou telle lignée. Tout ce que la brune retenait, c’est que j’avais agi comme le roi des idiots lors du bal mais que je m’étais vraiment rattrapé depuis. Ça faisait plaisir à entendre, elle n’était pas indifférente à une telle manœuvre et je me rendis compte que je n’avais pas fait ça en vain. Elle plaisanta ensuite, ajoutant qu’elle aimerait presque que l’on se dispute à nouveau pour recevoir un autre mot de ce genre. Comment devais-je le prendre ? Appréciait-elle le fait que je montre le vrai « moi » à sa personne ? Voulait-elle passer plus de moments comme celui-ci à mes côtés ? Tant de questions qui taraudaient mon esprit…
Un nouveau silence s’installa alors que mon regard la dégustait avec grand plaisir. C’était agréable et ce blanc n’était pas pesant. Au contraire, je le trouvais… bénéfique. Il n’était pas là pour rien. Je le ressentais de la sorte. Je repris enfin la parole, souriant toujours.

« Oh si tu savais… Ne me parle pas de jugement positif par rapport à tout ça, c’est en voie de disparition. Dans ma propre raison du moins. C’est pas compliqué, d’un côté on a tous ceux qui me détestent pour X raison, même si la principale est mon nom de famille, et de l’autre on a les quelques bons serpents qui m’aiment bien et avec qui j’ai réussi à lier une amitié. Bon, d’accord, il n’en reste plus que deux. Mais c’est un bon début non ? En cinq ans, après tout… » Ris-je finalement.

Lui expliquant comment cela se passait vis-à-vis de la mademoiselle qu’elle avait évoqué récemment, je l’observai se lever puis marcher en direction de la fenêtre. Elle semblait vraiment apprécier cet endroit de la pièce. De mon côté, je marchai en direction d’un pan de mur, sans lui faire dos. Elle n’aurait pas vraiment apprécié je pense. Je m’adossai ensuite, continuant mes explications. De temps en temps, je lui adressai un regard appuyé, toujours souriant. L’atmosphère était on ne peut plus paisible entre nous. Contrairement à notre première réelle rencontre. Et pour rien au monde je ne voudrais changer cela. Jamais.
A son tour, elle s’appuya contre son mur avant de jeter un bref coup d’œil par la fenêtre encore poussiéreuse.
Mon tour fini, ce fut à elle de reprendre. La belle brune me demanda alors si elle affrontait ma fierté en me demandant en me demandant ce qui me plaisait chez elle. Ouch. Il allait falloir que je me montre malin et que je lui réponde de manière détournée, subtile, si je ne voulais pas vendre la mèche. Après tout, elle était censée se connaître mieux que quiconque. Elle n’aurait donc aucun mal à comprendre que je parle d’elle si je m’y prenais mal. Mais sinon, tout me plaisait chez elle. En apprenant à la connaître, rien qu’un minimum, j’avais pu me rendre compte qu’elle était vraiment très intelligente, sympathique, etc… Tout pour me faire craquer.

« Tu attaquerais ma fierté si tu continuais de me demander l’identité de celle-ci. » Répondis-je en tirant légèrement la langue. « Mais oui, cette inconnue m’a tapé dans l’œil. Et pas qu’un peu faut croire. » Ris-je légèrement. « Disons qu’elle a tout pour me faire craquer. Gentille, sympa, intelligente, mignonne… Ce genre de trucs quoi. » Lui racontai-je tout en restant évasif. C’était pour moi le seul moyen de tout lui dire sans rien lui dire, en essayant de semer un peu le trouble. Bien sûr, je savais qu’elle allait revenir à la charge, mais disons que cela me laissait un certain sursis. De quelques instants, certes, mais tout de même. Ce n’était pas négligeable à mon humble avis.


Une minute plus tard, la svelte Serdaigle vint à nouveau vers moi, toujours aussi souriante. A ce moment-là, je l’attrapai lascivement par l’épaule et rapprochai-je mon visage du sien, lui demandant tel un serpent de quoi elle était capable pour avoir ce qu’elle souhaitait. Elle me fit quelques propositions des plus alléchantes. Elle était agréable à regarder alors, non. Non. Je ne dirai pas non à un strip-tease de sa part. Je n’étais pas ce genre de mec qui voulait sortir avec une fille juste pour la mettre dans son lit mais bon… C’était Chloé quand même. Une des plus belles filles du château depuis quelques années déjà. Et déjà lorsque j’étais avec Dem’ je la trouvais vraiment très sexy. J’allais donc rentrer dans le jeu, en montrant un peu d’humour. Sait-on jamais. Qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Elle me proposa également un baiser. Avant de se raviser. Faux espoir, quand tu nous tiens… ! J’allais alors tenter une percée, comme disent certains. Je me rapprochai à nouveau d’elle et lui fit les yeux doux tout en la déshabillant du regard avec un air amusé. Comprendrait-elle qu’elles étaient mes intentions ou allais-je devoir m’expliciter davantage ? Je me mis alors à lui répondre.

« Hum… Pour que je te le dise il faudrait que je sois vraiment mal, que je ne sois vraiment pas dans mon état normal. Et je pense qu’un petit baiser suivi d’une danse osée et de la vision de ton corps nu pourrait exactement me faire me sentir ainsi… » Répondis-je sur le même ton qu’elle, tout en tenter de rester sérieux, ce qui était très difficile. « Non, elle n’est pas d" ma maison. Mais bien tenté ! » M’exclamai-je. « Non pas Alycia, elle a mon âge haha. » L’informai-je. Elle termina ensuite en me demandant pourquoi je refusais de dire à cette fameuse fille ce que je ressentais. Je ne voulais pas parce que c’était trop soudain et tout, et donc parce que je ne voulais pas trop la surprendre. « Hum… Je ne veux pas lui dire parce qu’on ne se connait que depuis peu et parce que j’ai peur qu’elle trouve ça beaucoup trop soudain. Et avant que tu ne demandes, je ne veux pas te dire son identité… Par fierté. Personne n’est au courant encore et je préfère le garder pour moi. » Terminai-je à mon tour, toujours en souriant.



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Message(#) Sujet: Re: I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret. [Chloé] EmptyMer 25 Fév - 11:57


I shall grieve, and I shall weep. But I shall never regret.
Albus & Chloé.




Je n’avais pas souvenir d’avoir vécu une telle soirée à Poudlard, depuis mon retour en septembre. J’étais déconcertée par le fait d’être à l’aise avec une personne sur laquelle je pouvais très facilement rager sans aucune raison, la veille encore. Pire encore, IL était complètement déconcertant, et rien ni personne, pas même Danni, n’aurait réussi à me faire entendre que le jeune homme soit aussi attrayant, aussi … mignon. Ok Roxen, tu dragues un peu à tort et à travers, mais pas lui ! Je n’étais pas venue pour craquer pour les beaux yeux du fils Potter ni pour repartir avec un nouveau baiser à mon actif. Non, notre entente nouvelle était déjà une excellente étape et je ne pouvais que m’estimer heureuse de voir, à son sourire, qu’il était tout aussi content que moi d’oublier nos petites agressions gratuites. Notre relation était totalement saine, j’accordais une importance bien particulière à ne pas mettre tout ça par terre.

Albus me parla de ses camarades de salle commune. L’entendre me dire ce genre de choses me laissait penser que j’étais chanceuse de ne pas m’être retrouvée dans cette maison d’abrutis, à quelques exceptions près…. Il y avait tout de même Asling, et maintenant Albus, que j’appréciais. L’avantage dans tout ça, d’après moi, c’est qu’il allait pouvoir se forger un bon caractère pour faire face à toutes les agressions gratuites dont il faisait preuve. Je hochais la tête pour lui faire dire qu’effectivement, il valait mieux avoir deux amis sincères qu’une dizaine qui n’en valent pas la peine. De mon côté, j’avais Asling et c’était tout ce dont j’avais réellement besoin. Le seul qui ne me jugeait pas sur ma façon d’être qui supportait mon comportement et mes affronts depuis de longues années.

- Tu peux venir à notre table pour déjeuner, parfois… ça te changera ! Invitation spéciale de …. J’ai écrit quoi déjà ?... ah oui : « best Roxen ever » !

La discussion vira vers la jeune femme qui, de prime abord, faisait battre son cœur. Sentant qu’il allait m’en dire un peu plus, je m’approchais, conservant mon éternel sourire et penchais la tête sur le côté en signe d’attention. Je pinçais ensuite les lèvres en hochant la tête, suite aux qualités énoncées. J’étais déjà d’attaque à tenter, une fois encore, un petit numéro qui allait m’obliger à faire la sérieuse :

- Gentille… sympa…intelligente…mignonne, je fis mine de réfléchir et de réaliser ensuite quelque chose d’important. Je pris un air étonné et m’approchais encore un peu, bien décidée à l’ennuyer un peu et à démontrer ma vantardise presque maladive : Potter ! Ca c’est mon portrait ! Mais tu as oublié courageuse et brave. J’ai quand même gagné la deuxième épreuve du tournoi. Je souriais, presque pour moi-même. En torchant Churchill au passage, il était complètement dégoûté d’être arrivé après moi, j’en suis sûre.

Je haussais les épaules, arrêtant un peu de parler pour le regarder. Quelle était la probabilité pour que je sois la jeune femme dont il était en train de me cacher l’identité ? Il avait l’air d’être un garçon intéressant, très certainement impulsif parfois, à juste titre. Une jeune femme de ma trempe, souvent considérée comme garce et proches des garçons pour des raisons pas très catholiques, ne pouvait pas taper dans l’œil de quelqu’un pour ce genre de raisons. Du moins, c’était l’image qu’il me plaisait de conserver, pour ne passer sous aucun prétexte pour une petite sensible, beurk. Sa description ressemblait plutôt à quelqu’un comme Chleofee, pourquoi pas Éléonore.
Je repris la parole, m’adossant au mur de la même façon que lui :

- Nan, sérieusement… je sais qu’il ne s’agit pas de moi, j’agitais la main droite, montrant que je balayais l’idée, mais ta description est très vague, tu es malin ! Comment veux-tu que je trouve avec ça ? Humm, ce ne serait pas une fille de Serdaigle ? Assez mignonne, moins que moi, pensais-je aussitôt, blonde ! J’interrogeais Albus du regard.

Je pensais à une certaine…Diggory ? Je n’étais pas certaine de son nom, mais Albus verrait peut-être qui je visais en parlant de blonde mignonne.
Très franchement, je ne savais pas jusqu’où il serait prêt à entrer dans mon jeu. J’avais eu une petite démonstration, au début de notre entrevue, constatant qu’il était capable de marcher dans des petits jeux de mots subtils. Cette fois-ci je n’avais pas vraiment joué subtil et Albus marcha une fois encore dans le jeu, et pas qu’un peu !
Je l’écoutais parler, ne me retenant pas de rire, cette fois-ci. Bien joué Albus ! Très bien joué avec ta petite histoire d’état second pour me révéler des choses. Il s’en tirait merveilleusement bien car il était parvenu sans aucune difficulté à prendre un petit air aguicheur.
Je m’approchais de son oreille et glissais à mi-voix :

- Pas le premier soir, voyons. Je m’écartais ensuite, poursuivant avec une voix normale : Je garde cette éventualité comme dernier recours, il doit bien exister une ou deux potions qui te mettront dans un drôle d’état, je lui tirais la langue furtivement, comme il l’avait fait un peu auparavant. En attendant, je pense que la première personne qui mérite de la savoir, c’est bien la fille en question. Compte sur moi pour revenir à la charge un peu plus tard et essayer de le savoir ! Les indices ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd, je vais bien finir par trouver.

Je rejoignais alors mon sac, posé sur la table, me demandant depuis combien de temps nous étions là. Je le glissais sur mon épaule et me retournais de nouveau vers lui. Je ne comptais pas l’avouer aussi facilement, mais j’avais passé un excellent moment avec celui qui était encore, quelques jours auparavant, l’idiot du village. Je m’appuyais à la table, m’autorisant un dernier instant en sa compagnie, avant de lui dire au revoir.

- Je devais te donner la solution de l’énigme. Es-tu sûr de vouloir l’entendre ? Tu as eu une assez bonne démonstration de ma bêtise, ce soir. Je levais les yeux au ciel sans insister et sans savoir s’il allait comprendre où je voulais en venir.



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